Sujet: Re: stitches (damen/slade) Jeu 24 Jan - 21:50
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damen & slade
« Ma nuit, plutôt. » Ouais putain. C’est sa nuit que tu lui as pourri. Ya soudainement une nouvelle vague de culpabilité qui t'envahit. Putain, tu pourrais pas être comme tout le monde, un peu ? Avoir au moins un vrai ami chez qui débarquer quand il t’arrive un truc pareil ? Bon, tu comptes pas en faire une habitude non plus mais débarquer en sang chez ton plan cul, c’est quand même douteux. T’en reviens toujours pas que Slade ne t’aie pas foutu dehors à coup de pieds au cul. Il a dû avoir pitié. Il a dû avoir pitié, putain. T’as honte rien que d’y penser. T’as envie de te planquer sous le canapé. Tu lui as fait pitié Damen. Toi qui dont la hantise est de faire ressentir ça à qui que ce soit. Elle en prend un coup ta fierté, hein ?
[...]
Tu sais pas quand tu t’es endormi, encore moins comment. La dernière chose dont tu te souviens, c’est de te taper une mini crise panique en plein milieu à cause de la honte que tu ressentais à l’idée de t’être pointé dans un appart où tu n’avais rien à faire à part certains soirs de baise. D’ailleurs, faut croire que cette pensée ne t’a jamais vraiment quitté parce que tu n’as pas arrêté de tenter de te retourner pendant la nuit. Ça t’a réveillé plusieurs fois, bien sûr. Faut dire qu’à chaque mouvement, t’as l’impression que tes membres pèsent une tonne et que ton corps entier n’est que douleur. Tu t’es même demandé plusieurs fois si un camion ne t’avait pas roulé dessus finalement et que tu avais halluciné les trois mecs qui t’avaient mis dans cet état.
Tu finis par ouvrir les yeux pour découvrir la tronche de Slade penchée sur toi. Et bien entendu, tu te tapes une mini crise cardiaque. « Oh putain de putain de bordel de merde de sa mère. » que tu balances sans réfléchir alors que ton coeur fait un putain de bon dans ta poitrine. Tu bouges pour t’éloigner, un putain de saloperie de réflexe de merde qui finit par t’arracher un cri de douleur. Et ben. Si t’étais pas réveillé avant, tu l’étais définitivement à présent. Tu finis par te calmer et étudier la situation dans un grand soupir. T’essaies de reprendre ta respiration. C’est un bon début. Déjà, t’es plus couché. Ton réflexe de peur virile t’a fait te relever légèrement et t’as le dos presque contre le dossier - un bon début. Tu essaies donc de t’asseoir pour de bon, non sans grimacer, mais tu y parviens tout de même. Devant toi Slade, Slade qui t’a visiblement apporté un café. Et là, t’en oublies que t’as failli crever d’une crise cardiaque. T’as envie de lui rouler la galoche de sa life. Parce que merde. Il t’a amené du café. C’est juste ce dont tu as besoin là, tout de suite, maintenant. Et tout le temps parce que tu penses bien que t’es un peu accro.« Merci pour le café. » Tu vas pour tendre la main pour te saisir de la magnifique tasse contenant le liquide sacré, avant de finalement te rendre compte que t’y arrives pas. Quand tu bouges ton bras, t’as l’impression qu’on t’arrache le dos au passage, ainsi que ton épaule. Doit y avoir un truc de cassé…. Alors tu jures une nouvelle fois et t’essaies de pas t’enfoncer dans ta honte - pour changer - en demandant ! « Tu… Tu peux m’passer la tasse ? »
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Sam 26 Jan - 19:47
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damen & slade
un soupir s'échappe de tes lèvres. il a l'air de dormir encore le blond, tu devrais sans doute le laisser en paix. il doit avoir besoin de repos, de quelques heures de sommeil supplémentaire. tu restes silencieux, te penchant un peu sur le corps immobile de damen. et c'est rare, ce silence, malgré sa présence. tu te mords l'intérieur de la joue, tu l'apprécierais presque. mais damen qui sait se la fermer, c'est pas vraiment lui non plus. tu vas pour te relever, quand le blond ouvre soudainement les yeux. oh putain de putain de bordel de merde de sa mère. tu fronces un peu les sourcils, manquant de sursauter en te redressant, damn, lui, se retrouvant quasiment assit sur le canapé. tu l'observes de longues secondes, te pinçant les lèvres, peut-être même un peu amusé par la situation. tu glisses une main dans tes cheveux et viens boire une gorgée dans ta tasse de café, tandis que le blond termine de s'asseoir correctement, non sans une grimace. merci pour le café. tu hausses vaguement les épaules, l'air de rien. t'allais pas non plus le foutre à la porte au petit matin. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes un instant. tu... tu peux m'passer la tasse. tu retiens un léger rire, avant de venir lui tendre la dites tasse, te penchant un peu. tu viens ensuite te poser dans le fauteuil en face du canapé, buvant une nouvelle gorgée dans ta tasse, soupirant un peu.
t'as vraiment une sale gueule, ce matin. tu souffles au brun. t'as vraiment envie d'aller détruire ces mecs qui ont osé faire ça à damen. tu manques un petit soupire et l'observes de longues secondes. tu veux manger un truc ? tu demandes finalement, ne sachant pas trop. tu manges pas, toi, l'matin, mais bon. on sait jamais. tu peux bien lui offrir de quoi manger. une bonne douche, aussi, s'il a le courage de se lever. tu laisses ton regard glisser un instant sur le corps du blond, retenant un petit soupir et haussant les épaules. ça t'fais quand même un peu chier, d'le voir là. mais bon. tu vas pas lui demander pourquoi chez toi et pas chez quelqu'un d'autre. t'aimes pas papoter, tu t'en fiches bien. c'est comme ça, c'est tout. ça va ? tu te doutes que non, au fond. tu te pinces brièvement les lèvres et retiens un petit soupir.
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Sam 26 Jan - 20:39
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damen & slade
Il se fout de ta gueule. Il sourit certes jamais Slade, ou presque, mais tu le connais assez maintenant pour reconnaître l’amusement dans ses yeux. Ya un truc qui change dedans quand il se marre - super silencieusement - devant tes conneries. Mais là, t’as pas dit de blagues, t’as pas fait une chute digne de toi et de ta maladresse habituelle, t’as rien fait. Et il se fout de toi. T’as envie de répliquer, de lui dire d’aller se faire mettre mais quand t’y penses, ça doit être marrant à voir. Quand tu penses, tu t’amuserais sûrement de la situation si les rôles étaient inversés. Quoique. Tu vois mal Slade sursauter. Est-ce qu’il a au moins peur d’un truc, ce mec ? Est-ce qu’il sait ce que c’est que la douleur ? Genre il est capable de la ressentir ? Ya une part de toi qui a envie de tendre la main et de le pincer un peu, rien que pour vérifier. C’est peut-être un robot, en fait. Vraiment. Ça expliquerait bien des trucs.
Tu attrapes la tasse qu’il te tend sans louper l’amusement dans son regard. Sans vraiment le vouloir, le tiens le fusille royalement en retour. Mais une gorgée de café plus tard et tu as tout oublié. « T'as vraiment une sale gueule, ce matin. » T’en doutes pas une seule seconde. Tu dois avoir des bleus partout, y compris sur ton visage. Et encore… t’es pas sûr qu’ils soient bleus. Plutôt violets ou jaunes à ce stade. Tu sais pas. T’es pas médecin. « Awww c’est adorable. » que tu réponds avec une fausse moue mignonne. « Tu penses que j’ai pas une sale gueule tout le temps. » Ah le refuge de l’humour. Un endroit dans lequel il fait bien bon vivre quand on est toi. Tu vas même jusqu’à poser une main sur ton coeur, histoire d’appuyer sur le fait que ses paroles t’ont terriblement touchées. « Tu veux manger un truc ? » Ta tête dit non avant même que tu réfléchisses. Ton café te suffit amplement. Rien qu’à l’idée de bouffer un truc, tu sens monter l’envie de gerber. Non. Tu auras sûrement faim plus tard, et tu auras besoin de manger pour combattre ton propre corps mais pour l’instant, tu préfères siroter tranquillement ta dose de caféine. « Ca va ? » Tu t’interromps dans ta gorgée de café pour le regarder par dessus ta tasse. Ah ouais. Il essaie vraiment mais toujours sans être doué. C’est limite rassurant, en soi. Même si c’est un peu bizarre, de le voir essayer. Mais ça te touche en même temps et.. merde, tu sais plus quoi en penser. « Ah ben je pète la forme, mon gars. J’ai l’impression d’être un pépé de 90 piges qui peut plus bouger et qu’est même pas capable de torcher son propre cul mais honnêtement, c’est l’plus beau jour de ma vie. » Le bouclier de l’ironie, deuxième zone de protection. Sauf qu’à ce stade, c’est même plus de la protection. T’as un peu peur que Slade le comprenne comme une attaque ou un truc du genre. Du coup, tu marques une pause avant de poursuivre. « D’solé. J’veux pas qu’tu penses que je t’attaque. C’est chouette à toi que tu m’ais laissé entré et dormir ici comme ça. Je te revaudrai ça. » Tu avales ta salive. « Ca va plutôt bien, si on considère l’état dans lequel je serais si tu m’avais laissé dehors. »
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Mer 30 Jan - 17:20
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damen & slade
ça ne t'amuse qu'un bref instant, de voir que le blond à du mal à se pencher pour attraper la tasse de café - que tu viens finalement lui tendre. un moment avant que la pensée que c'est à cause de quelques connards qu'il y est, dans cet état. tu ne loupes pas son regard qui te fusilles et tu retiens un faible soupir, venant poser ton cul dans le fauteuil, en face du canapé. tu bois une gorgée de café avant de poser ta tasse sur la table basse. il a vraiment une salle gueule ce matin, damen. tu te pinces longuement les lèvres. awww c’est adorable. tu penses que j’ai pas une sale gueule tout le temps. tu secoues la tête de gauche à droite, te contentant de hausser un peu les épaules, l'air de rien. évidemment qu'il a pas constamment une sale gueule. on baiserait pas ensemble si t'étais pas un minimum agréable à regarder. tu réponds simplement. c'est vachement détourné, mais ouai, il a son charme damen. il en a toujours eu. tu glisses une main dans tes cheveux, manque un léger soupir en récupérant ta tasse de café, y buvant une gorgée. tu relèves un peu la tête vers le blond, termines par lui demander si ça va. évidemment que non. ah ben je pète la forme, mon gars. j’ai l’impression d’être un pépé de 90 piges qui peut plus bouger et qu’est même pas capable de torcher son propre cul mais honnêtement, c’est l’plus beau jour de ma vie. tu lèves les yeux au ciel, agacé par sa réponse digne de celle d'un gamin. tes doigts viennent tapoter ta tasse, et sans doute que le blond le remarque. t'en sais trop rien. d'solé. j'veux pas qu'tu penses que je t'attaque. c'est chouette à toi que tu m'ais laissé entré et dormir ici comme ça. je te revaudrai ça. ça va plutôt bien, si on considère l'état dans lequel je serais si tu m'avais laissé dehors. un petit soupir s'échappe de tes lèvres et tu hoches presque distraitement la tête face à damen. tu m'dois rien. tu te contentes de répondre. ouai, t'as pas fais ça pour qu'il te doive quelque chose. ça aurait juste été chiant de te retrouver avec un cadavre sur les bras au petit matin. tu termines ta tasse de café en une gorgée et soupires un peu. ouai enfin, ton état de maintenant est pas ouf non plus. tu souffles en haussant les épaules. et t'as strictement rien pour soigner une quelconque blessure, toi.
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Jeu 31 Jan - 17:36
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damen & slade
Tu bois ton café comme s’il s’agissait de la chose la plus merveilleuse que l’on ne t’aie jamais offerte. Faut dire que c’est presque le cas. T’as jamais franchement eu de cadeaux dans ta vie et… le café reste l’une de tes drogues de choix. Tu peux rien espérer accomplir dans la journée si tu n’as pas eu ta tasse de café noir du matin. Ça va probablement de filer un ulcère à l’estomac un jour, ou un truc du genre, mais t’as jamais été du genre à penser à l’avenir. Tu vis au jour le jour, toi. Pis ya le fait que ça vienne de Slade, aussi. Slade qui t’a accueilli chez lui sans trop y réfléchir et qui t’a sans doute sauvé la vie au passage. « On baiserait pas ensemble si t'étais pas un minimum agréable à regarder. » La remarque te fait marrer. T’imagines que ouais, il se serait pas mis à te sauter, surtout pendant aussi longtemps, si tu l’avais pas un minimum attiré. Mais t’es pas du le genre de mec qui se pense beau. T’es le genre de mec qui attire les autre par sa personnalité, par son humour et son rentre dedans. T’as jamais vraiment cru qu’on te trouvait mignon, en vrai, ou juste pas moche. En fait, t’y avais jamais vraiment pensé. « Ben quand tu me pètes le cul, tu vois pas ma tête, hein. » C’est sorti tout seul. Comme quoi même avec ta tronche de ce matin, même avec tes blessures, t’arrives à ouvrir ta gueule pour balancer de la merde.
« Tu m'dois rien. » que Slade balance et tu lèves les yeux au ciel. La fierté de ce mec, en vrai. Tu te doutes qu’il l’a pas fait en échange d’une faveur. Il est pas comme ça. Il est franc, Slade. Surtout qu’il sait que t’es pas du genre à refuser de donner ton aide quand on te la demandé. Au contraire, t’es le genre de petit con à la donner bien trop facilement. Pis Slade, tu le connais depuis un bail maintenant - s’il avait besoin d’un truc, tu serais là. Enfin, tant que c’est pas un vieux truc sentimental à deux balles même si tu vois mal un truc pareil devenir de ton plan cul, quand même. « Tu peux dire ou croire ce que tu veux, je m’en balek. J’te dois quelque chose. Si un jour t’as besoin d’un truc, j’exige que tu viennes me le demander. » T’es pas trop en position, en étant ou en… muscles et taille pour exiger quoique ce soit mais tu le fais quand même. T’es un petit con, certes, mais t’as envie qu’il comprenne que t’es pas un connard ingrat - que ton père a pas déteint sur toi, pour le coup. Ça vient de ta mère, ça : la reconnaissance.
« Ouai enfin, ton état de maintenant est pas ouf non plus. » Il est jamais content, en vrai. Tu en lèves une nouvelle fois les yeux au ciel. Incorrigible, le gars. « Ouais mais ça, j’peux m’en prendre qu’à moi. » Tu dis ça maintenant, mais tu sais que si une autre fois se présente, tu ne fermeras de nouveau pas ta gueule. T’as jamais été bon pour apprendre tes leçons, toi. Et ça ne s’applique pas qu’à ta période scolaire. « Et j’te demande pas de jouer les médecins magiques en les faisant disparaître. T’as fait c’que tu pouvais, ce qui est déjà bien plus que ce que je demandais. »
ton regard glisse contre le visage abîmé du blond. ça te fais chier parce que faut dire qu'ouai, il est pas dégueulasse non plus, damen. plutôt agréable à regarder. t'en sais trop rien, t'as toujours été plus ou moins attiré par son teint pâle, son sourire au coin des lèvres et ses prunelles pétillantes d'insolence. tu te pinces brièvement les lèvres, l'observant quelques secondes de plus, guettant une réaction ou une autre, même si tu n'es pas vraiment doué pour ça, en y réfléchissant bien. ben quand tu me pètes le cul, tu vois pas ma tête, hein. il te tire un rire, damen. et tu esquisses un bref sourire, avant de laisser la neutralité revenir sur tes traits.
un soupir s'échappe de tes lippes. t'as pas envie qu'il te doive quelque chose. tu t'en fiches, t'as pas fait ça pour pouvoir t'en servir plus tard. tu croises tes bras contre ton torse, observant le blond longuement, tes doigts tapotant contre ton bras un court instant. tu peux dire ou croire ce que tu veux, je m’en balek. j’te dois quelque chose. si un jour t’as besoin d’un truc, j’exige que tu viennes me le demander. tu arques un sourcil à ses mots, te redressant un peu. tu exiges ? tu demandes finalement, haussant les épaules, l'air de rien. ça pourrait presque t'amuser. parce que damen, il est loin de pouvoir se confronter à toi. tu pourrais le mettre par terre avec une claque, sans doute. un petit soupir manque de t'échapper. puis aujourd'hui, il est encore moins en état que d'habitude.
ouais mais ça, j'peux m'en prendre qu'à moi. et j'te demande pas de jouer les médecins magiques en les faisant disparaître. t'as fait c'que tu pouvais, ce qui est déjà bien plus que ce que je demandais. tu te mords l'intérieur de la joue. j'pas essayé le bisou magique, autant ça aurait pu marcher. tu souffles, haussant négligemment les épaules. tu retiens un léger sourire. tu termines par te lever, terminant ta tasse de café d'une gorgée. par contre, ce serait bien que t'arrives à bouger d'ici cette aprem quoi. tu soupires un peu. pas que ça te dérange qu'il squatte ton canapé, mais bon, y'a un moment ou il devrait bien marcher, ne serait-ce que pour aller pisser. ou prendre une douche. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et t'éloignes vers la cuisine pour rincer la tasse, avant d'ouvrir les volets, qui étaient toujours fermés pour une des fenêtres. c'est bizarre comme situation. t'aimes pas trop ça. tu te mords l'intérieur de la joue. t'as pas franchement l'habitude d'avoir quelqu'un chez toi. j'vais quand même pas t'donner la becqueter. tu ajoutes. faut dire qu'il a même pas réussi à récupérer une pauvre tasse posée sur la table basse. mais bon, il est dans un sale état, en même temps. mais t'es clairement pas du genre à chouchouter qui que ce soit.
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Ven 8 Fév - 12:58
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damen & slade
« Tu exiges ? » Ta conscience que Slade, il fait bien ce qu’il veut - que t’es pas trop en état d’exiger non plus. T’as juste envie de lui faire passer le message clairement ; qu’il comprenne que tu t’attends vraiment à ce qu’il vienne te demander de l’aide s’il en a besoin. C’est pas en le demandant comme ça qu’il va le faire, certes, mais t’aimes à penser que là, il va piger que tu le penses vraiment, que tu ne dis pas ça juste pour faire beau. Pis tu te fiches s’il pense que tu lui dois rien, tu penses pas ça comme devoir quelque chose en fait. Il est là pour toi, c’est la moindre des choses d’être là pour lui - même si tu ne sais pas trop dans quoi il pourrait t’embarquer quand même. Mais tu exiges verbalement, en espérant que ça vaille un truc. Parce que niveau force physique, t’es qu’un pantin dans les bras de Slade et t’es pas assez con pour t’imaginer le contraire.
« J'pas essayé le bisou magique, autant ça aurait pu marcher. » Si on t’avait dit qu’un jour, tu entendrais Slade parler de bisous magique, tu te serais marré comme un gosse. T’en reste sans voix. Ya même pas un rire qui s’échappe de tes lèvres alors que tu arques un sourcil. Surtout que tu sais que Slade est pas un fan de baisers. Tu sais que s’il accepte parfois les tiens, c’est parce que t’as un don certain pour rendre un simple baiser plus bestial que romantique et parce qu’entre vous, vous savez qu’ils ne veulent rien dire de plus que votre désir sexuel. Alors c’est un peu décontenançant de l’entendre dire ça, même sous les traits de l’humour. « J’te vois mal jouer les Princes Charmants, bizarrement. » Et puis tu fronces les sourcils parce que tu réalises ce que ce scénario ferait de toi. « Et bordel à couilles ce que je ne suis pas une princesse. »
Tu termines ton café et tu songes à ce que tu vas bien pouvoir faire. T’as déjà un peu trop abusé du temps et de l’espace de Slade. Vous avez bien trop parlé d’autre chose que de cul pour votre bien et t’as un peu peur que l’équilibre sensible de votre relation ne se soit un peu cassé. « Par contre, ce serait bien que t'arrives à bouger d'ici cette aprem quoi. » T’es d’accord avec lui, du coup. Alors tu essaies de te lever, non sans grimacer sous la douleur. Tu y parviens - tout en gardant une main posée sur le canapé pour ne pas perdre l’équilibre. « J'vais quand même pas t'donner la becqueter. » Gamin que tu es, tu lui adresses un sourire des plus ironiques tandis que tu tentes de marcher. T’y arrives. Une belle petite victoire. Tu as mal partout, t’as l’impression qu’un camion t’es passé dessus, mais tu marches - doucement mais sûrement. « Faut que je te pique ta douche, de toute manière. Si je sors comme ça, on va me prendre pour un psychopathe. » Il y a encore un peu de sang séché par-ci par là et t’as bien envie de t’en débarrasser. Psychologiquement, les traces commencent à te peser et tu as terriblement envie de t’en débarrasser. « T’as une serviette que je peux t’emprunter et qui te manquera pas si elle est irrécupérable ? »
Sujet: Re: stitches (damen/slade) Dim 10 Fév - 22:32
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damen & slade
j’te vois mal jouer les princes charmants, bizarrement. tu arques légèrement un sourcil. t'as pas franchement parlé de prince charmant. tu pensais plus à ce truc de ta mère, quand t'étais gosse. c'était facile, à cette époque. un baiser de la part de cette figure protectrice et tout allait mieux, la douleur s'évaporait comme neige au soleil et tu retournais jouer avec tes amis, comme si de rien n'était, les genoux encore ensanglantés. ça a bien vite changé, à la maison. un soupir manque de t'échapper et tu secoues faiblement la tête de gauche à droite, essayant d'éloigner toutes ces pensées de ton esprit. et bordel à couilles ce que je ne suis pas une princesse. tu hausses les épaules, l'air de rien. j'ai jamais dit que tu l'étais. tu te contentes de répondre en glissant une main dans tes cheveux bruns. ça te fait marrer, l'idée de le voir dans une robe, damen.
tu l'observes se lever. doucement, mais surement. tu restes silencieux, les bras croisés sur le torse, l'air sans doute un peu trop préoccupé, un peu trop fermé, comme d'habitude. un soupir t'échappe, tu hausses un peu les épaules quand il manque de perdre l'équilibre. tu lèves les yeux au ciel face à son sourire ironique, hausse un coup les épaules. il s'débrouille pas si mal, quand t'y penses bien. tu te décolles un peu du plan de travail, retenant un petit soupir. faut que je te pique ta douche, de toute manière. si je sors comme ça, on va me prendre pour une psychopathe. tu hoches distraitement la tête à ses mots. t'as une serviette que je peux t'emprunter et qui te manquera pas si elle est irrécupérable ? tu arques un sourcil à ses mots. comme si t'en avais quelque chose à faire de tes serviettes. t'as cas prendre la première qui vient. tu te contentes de souffler en haussant les épaules, récupérant sa tasse vide d'une main, avisant les tâches sur le tissu sombre du canapé. tant pis, ce sera pas les premières. sans doute pas les dernières, quand t'y réfléchis bien. un soupir t'échappe finalement, et tu te surprends à écouter l'eau couler. avant d'laisser le blond s'échapper d'ton appartement. c'était un peu trop étrange, comme situation.