violent delights have violent ends ❁ nana

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{ violent delights have violent ends }
crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Musique assourdissante qui vient agresser tes tympans et ces flashes de lumière à t’en aveugler les pupilles. Tu t’en demander ce que tu fou juché dans ce canapé qui a dû en voir passé, des culs de riche qui voulaient se perdre dans la dépravation d’un des night-clubs des plus branché du Queens, juste le temps d’une soirée. D’une pause dans leur quotidien. Toi, t’en avais rien faire des moments de pause, il n’y avait pas eu de pause pour toi depuis des mois et ce n’était pas cette sortir qui y changerais quelques choses. Tu n’avais aucune envie d’être là à sourire comme si tout allait bien, comme si la vie suivait son cour. Comme si, rien ne c’était passé. Tu avais subi l’invitation de ton frère et de tes amis. Tu avais fini par cédé et laisser de côté ton plan canapé pour ce jour que tu n’avais tout bonnement pas eu envie de fêté. Les suppliques avaient eu raison de toi et te voilà un verre qu’on avait calé dans ta main sans te poser de question et il fallait dire que l’alcool était le seul ami fidèle de cette soirée. T’avais caler un sourire faussement ravi sur ton visage pour aller avec ton jean sombre et le t-shirt d’un blanc dessinant tes muscles que tu t’étais forcé à mettre pour ne pas sortir en survêtement. Tu n’avais rien eu à faire si ce n’est ramené tes fesses et faire acte de présence après tout, c’était toi la star de la soirée que ta joyeuse bande n’avait pas cessé de répété. Ton anniversaire, voilà ce qui t’avais forcé à quitter ta torpeur quotidienne pour feindre un peu de joie pour ne pas décevoir tes proches. T’aurais voulu être dans ton lit avec son foulard dans tes bras à y chercher son odeur qui avait fini par faner. Etre dans ta salle de cinéma privé à regarder ces files de votre mariage et de tous vos moments heureux. Etre seul avec toi-même à te morfondre alors que ton cœur n’était pas à la fête. C’était un an de plus, un an que tu ne passerais pas avec elle et cette idée ne te donner pas envie de fêté quoi que ce soit. Ils auraient passé une meilleur soirée sans toi mais, tous bien trop euphorique qu’ils ne semblèrent même pas s’en rendre compte. Il fallait dire qu’on s’y perdrait facilement ici, qu’on se laisserait vite embarquer par l’atmosphère électrique et l’effervescence ambiante qui régnaient. D’ici ou d’en haut du coin VIP rien n’était laissé au hasard et tu comprenais mieux le succès du lieu. Les patrons avaient la bonne recette. Ils savaient surtout soigner les clients qui pouvaient banquer il n’y avait qu’à voir comment vous aviez été traité à votre arrivé : comme des rois. « Allez mec viens on trinques et après on vas jaugé la foule en bas !! » Tape dans le dos de la part de Noah qui te sort de tes pensées pour te ramener à la réalité alors que tu te rapproches pour que l’on remplisse ton verre du plus cher des Champagne de la Carte. « Aha vous allez surtout jaugé les nanas oui, j’vous connais avec Jake, c’est pas ici que vous trouverez un bon partie ! » Tu sourie et bois une longue gorgée après avoir trinquer avec tes amis qui font vraiment leur possible pour toi et tu t’en veux de ne pas être à la hauteur. « Je passe mon tour, je vous rejoins après ! » Que tu lances en les laissant partir devant restant en tête à tête avec ton verre déjà presque vide. Tu avais besoin de quelques choses de bien plus fort si tu voulais survivre à ce calvaire. Ton regard qui se perd dans l’horizon à la recherche d’une serveuse ou n’importe qui capable de subvenir à tes besoins… Quelques minutes et ton regard qui se pose dans le regard de jais, ce regard de jais. Carré noir irréprochable et bouche aussi insolente que parfaite. « Nana » que tu souffles pour toi alors que personne ne pouvais t’entendre. Pris de surprise tu ne décroches pas alors que cette rencontre changé toute la perspective de ta soirée.

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Énième soirée. Encore une. Une parmi tant d’autres. T’aurais du soupirer. Détester cela mais c’était ton monde. Celui où tu te sentais le mieux. Tu n’étais pas une de ces filles qui avaient besoin de calme. T’étais celles qui avaient le besoin d’entendre un son, une parole, un bruit de chauffage. N’importe quoi. T’étais cette fille qui avait besoin de te sentir entourer. Peut-être pour combler un vide. Ouais, c’était surtout cela. Après la mort à la naissance de ta fille, t’avais eu besoin de tout cela. Et ce besoin n’avait pas été si difficile à trouver. Aujourd’hui, tu ne pouvais pas dire que tu étais comblée. Tu pouvais simplement dire que tu étais satisfaite. Satisfaite de ta réussite professionnelle. Certes, la place de PDG d’une grande firme accumulant plusieurs zéros était loin de ce que tu faisais mais tu te contentais du peu. Un peu déjà énorme. Être à la tête de ce club, façon de parler, car comme souvent, il y avait un khalif au-dessus de la tienne, était une réussite. C’était ton bijou. Ton bébé. Et tu le gérais d’une main de maître. Coup d’oeil au bar, tu t’assures toujours que tout roule. Coup d’oeil entre les tables, tu t’assures toujours que rien ne manque. Coup d’oeil sur tes danseuses, tu t’assures toujours qu’elles sont belles, qu’elles sont respectées. Coup d’oeil à présent sur l’un des balcons qui surplombe la boîte, un des carrés vip, t’observes telle la reine des abeilles la ruche en bas. Celle en effervescence, celle qui bouge, celle qui danse, celle qui s’amuse, qui boit et te rapporte surtout de l’argent. Le plus important. Démarche assurée, démarche féline, ton corps finit par se détourner afin d’entrer plus en profondeur dans les secrets d’un des carrés vip. Celui-ci, des personnes célèbres. Des personnes encore trop loin de la débauche, encore trop sages. Ou encore chanceux d’avoir la tête hors de l’eau, hors de ce monde bien sale et parfois trop détestable. Yeux rapaces, yeux qui s’ancrent aussi bien sur les quelques têtes des habitués que tu reconnais et sur les nouveaux, tes noisettes finissent par tomber sur un homme portant les deux statuts. Homme que tu reconnais, homme qui ne fait pas partie de tes habituels clients. L’homme de l’autre jour, aux cheveux mi-longs à la mannequin, te refait face. Dans ton club. Sur ton territoire. Ce rapace en toi a trouvé sa proie. Tu vois ses lèvres bougées, à la manière de tes deux syllabes enfantines. Sourire carnassier sur tes lèvres carmins, t’approches de ta même démarche habituelle alors que l’homme, installé sur l’un de tes canapés, ne bouge pas. Surpris ou non, tu decelles peu de choses dans son regard, comme la dernière fois, comme lors de votre dernier échange, houleux puis étrange. Tu vois ses lèvres bougeaient, à la manière de tes deux syllabes enfantines. Derniers pas et t’offres un de tes sourires mystérieux, un de tes sourires goguenards alors que tu te postes, de ta haute sur talons, face à lui assis. Un bras qui s'appuie sur le dossier du canapé libre devant lui. “Atlas McLaren, quelle agréable surprise.” dis-tu d’une voix traînante. Hostilités lancées ? T’étais en parfaite harmonie avec lui, la tienne aussi, de soirée, venait de prendre un virage serré.

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Tu t’étais laisser embarquer malgré toi à cett soirée que tu n’avais aucune envie de célébré. Tu n’avais tout simplement pas le cœur à souffler une bougie de plus et à sourire pour le paraître et le bien être des autre. Pourtant, te voilà là, le cul confortablement enfoncé dans l’un de ces canapés luxueux qui a tu en voir passer des gens. Là à contempler le monde qui s’anime devant tes prunelles comme si tu étais dans un état second. Là sans être là à attraper les verres qu’on te tend et à acquiescé de la tête à tes ami à chaque question. De toute manière ils sont tous bien trop enivrer par l’effervescence du lieu pour vraiment faire attention que la vraie lueur qui brille dans ton regard c’est celle d’un putain de désespoir. Au moins, eux, ils ont le cœur à la fête. Belle ironie que quand on sait ce que l’on fête c’est ton anniversaire. Un de plus, un qui t’éloigne un peu plus d’elle et de son souvenir et c’est là, la seule pensée que tu arrives à avoir ce soir. Tu la cherches pourtant cette putain de vague positive qui envahirais ton esprit juste le temps d’une soirée. Tu ne demandais pas grand-chose si ce n’est que quelques heure de répit pour profiter réellement. Pour leur faire plaisir plus que ta simple présence. La présence de la coquille vide que tu étais. Tu aurais presque envie de les suivre en bas à se mêlais à tous ces corps qui saute et s’entrelace au gré de la musique que les basse déverse dans tout l’atmosphère qui t’entoure. Ton esprit te dirais même que ce ne serait pas si mal de profiter un peu mais, tu n’en a pas le cœur. Le cœur c’est le tout et ça tu le sais bien. Tu l’as appris contre gré à vouloir littéralement te l’arracher. Brûler par la douleur qui ne te quittait pas même en ce jour censé être légèreté et joie. Il n’y en avait pas. Plus. T’avais même cette impression d’en avoir jamais eu alors que le noir de tes idées balayer tout d’un simple souffle. Pas d’espoir, pas de porte de sortie et pas d’envie. Envie de rien si ce n’est qu’on te laisse tranquille toi et tes putains de cauchemar. Qu’on te laisse te noyer avec eux. Qu’on te laisse couler. Un appel qui sembla a demi entendue alors que, devant toi se matérialisa une vision aussi divine que diabolique. Lèvre pulpeuse et carré corbeau à la perfection presque arrogante. Son sourire qui appeler à embrasser les ténèbres comme si c’était la seule échappatoire. Prénom souffler comme l’appel du divin mais, non c’était elle qui était là pour tourmenté ton âme déjà bien amoché. Amoché comme la sienne. Deux fous qui cherchaient à se faire plonger alors qu’ils étaient déjà au fond. Le tournant presque excitant que prenait ta soirée avec la Nana devant toi sonner presque comme le vraie cadeau d’anniversaire dont tu avais besoin en ce moment même. Tu te penches sur toi, coude sur les genoux comme pour atteindre la vipère qui s’approche de toi pour te piquer. Regard qui s’accroche au siens pour ne pas lâcher alors que ton sourire viens répondre aux siens tout aussi mystérieux. « Est-ce vraiment agréable Nana ?!… » Que tu lances tes mots en suspens dans l’air, des paroles qui n’attentes pas plus qu’une parole mais qu’un acte qui vienne te pécher. L’appel au défi qu’elle avait su si parfaitement te lancer la dernière fois.

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Dans une position que tu qualifierais de meilleure ou de force, en réalité, tu ne savais si c'était réellement le cas. Il dégageait chez cet homme, Atlas  McLaren, quelque chose de spécial, de dangereux. Tu ne parlais pas ici de quelque chose de malsain, ni d'illégale. Non, ce n'était clairement pas cela. Atlas McLaren avait la tête des bobos new-yorkais. Il était de ceux de la haute, de ceux venant d'une bonne famille et ayant une bonne condition. Regard sur son front plissé, non, il n'y avait rien. Ce n'était pas marqué sur son front mais c'était, pour toi, tellement évidemment. Certes, sa vie, c'était de la merde, comme la tienne mais un fossé continuait de vous séparer. Vos mondes continuaient de s'opposer. Toi, à l'opposer, tu étais de deux des bas-fonds, de ceux qui avaient eu moins de chance dans la vie. T'aurais pu avoir quelque chose de convenable, t'aurais pu t'en sortir mais la vie (ou toi) en avait décidé autrement. T'avais, à un moment ou un autre, emprunté un autre chemin. Bon ou mauvais, pour toi, qu'importe. Ce n'était vraisemblablement pas celui qui t'avait amené à la gloire et à la vie stable. Mais en y réfléchissant, ta vie, l'instable, la déglinguée, elle t'allait plutôt bien. Sans celle-ci, tu ne serais aucunement ce que tu es aujourd'hui. Tu ne serais, de même, pas là à avancer vers l'homme. Là, à t'asseoir sur l’accoudoir du siège positionné face à lui. Sourire mutin qui semble impossible à te retirer, tu laisses échapper ce petit rire lorsqu'il répond, lorsqu'il entre, à nouveau, dans ce jeu. Dans votre jeu, dans votre danse. De quel type ? Tu ne savais absolument pas. T'avais juste envie de te perdre le temps de quelques instants, encore une fois. Juste pour te prouver à toi-même que tu n'avais pas besoin de l'autre mec. Juste pour te prouver que tu étais toujours la même. La Nana libre, la Nana libérée, la dragueuse, la blagueuse, la carnassière.  Tes yeux qui se perdent dans les siens, t'as un semblant de moue qui vient tout de même remplacer l'expression de tes lèvres. "Pourquoi pas ?" tu rétorques à ton tour, te relevant légèrement de l'accoudoir pour t'installer dans le fauteuil. "Tu ne trouves pas ?" questionnement lancé alors que t'observes les alentours, ton club, comme si tu parlais de l'environnement. Comme si tu le questionnais sur l'endroit, sur comment vous vous sentiez ici alors qu'évidemment, il n'était pas question de cela. Toi, tu trouvais cela agréable. Agréablement surprenant. Agréablement amusant et excitant. En réalité, t'appréciais de le retrouver ici. Dans ton antre, dans ton monde. Dans cet espace qui surenveloppait ta carapace, ton armure plus si infaillible ces derniers temps. T'avais pensé à lui, parfois. Assez souvent. Tous les jours où tu aurais dû te rendre au rendez-vous des déglingués de la vie. Quelques instants, quelques minutes avant de reprendre tes activités. Et, à présent, il se trouvait là. "Qu'est-ce que tu bois ?" Tes yeux noisettes qui retombent dans les siens, ton putain de sourire revient.

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Tu ne sais pas ce que tu fou là, tu n’as même pas envie d’y être alors que voilà des mois que tu as perdu le goût de fêter, de sourire ni même de partager. A quoi bon fêté la vie, ta vie, ta venue au monde alors qu’aujourd’hui tu ne voyais que la mort. Tu t’étais enfermé dans cette putain de solitude qui abritait ta douleur juste pour te raccrocher à ce que tu avais perdue. Alors, ton anniversaire sonnes comme une foutu blague à tes oreilles. Une mascarade dans laquelle on te force de tenir ton rôle. C’était la torture de la réalité. Ta piqure de rappel que chaque année t’éloigneras un peu plus du moment où tu as perdu ta raison de vivre car, t’en avais plus aucune. T’étais là, paumé au beau milieu de ces gens. Là, sur ce canapé à donner le change à tes amis, ton grand-frère. Sourire pour ceux qui tente de te tirer vers le haut alors que toi tu n’as qu’une envie, rester dans le fond. Dans le confort malsain du gouffre dans lequel tu t’es enfoncé. T’es bien dans ton mal et ça, personne ne le comprend. L’illusion d’un instant de réconfort que tu berce dans l’alcool. La vérité c’est qu’il n’y a aucun remède miracle, aucune substance assez forte pour te faire oublier que tu te dis. Que tu as finit par accepter. Pourtant, elle est là. Elle se matérialise devant toi la brune au carré parfait et aux lèvres carmin. Elle te regard de ces prunelles de défis celle qui t’as fait goûter de nouveau à un moment de vie l’espace d’une joute verbale à en réveiller la douleur de ton cœur pourrie. Elle t’avait secoué de son verbe acéré et ça t’avis fait du bien de te faire malmené quand on ne faisait que t’offrir une douceur dont tu ne voulais pas. Une douceur que tu ne méritais tout simplement pas. Collision de vos âmes dans l’espace confiné de votre bulle électrique enfermé dans l’énergie qui se déverse autour de vous. Vos iris qui brillent du même reflet qui se jauge tels des prédateurs prêt à bondir à la gorge de l’autre. C’était là peut-être ton cadeau d’anniversaire. Le réveil de ce rêve que l’on te forcé à vivre alors que toi, tu voulais t’enfermer dans un putain de cauchemar. Un cauchemar à deux se serait mieux. Elle t’attirait de ces mots dans une nouvelle partie de ce jeu dangereux que vous aviez commencé à l’une de ces réunions qui était censé aider mais, qui en réalité, ne faisaient que vous enfoncez. Toi, tu voulais plongez avec elle. Ne pas être seul à souffrir. La Nana semblait être à la hauteur pour comprendre ta douleur, pour l’apprivoiser quitte à la dupliqué. T’étais enclin à souffrir avec elle si sa douleur résonnait en écho à la sienne. Tu plonges dans son aura dangereux, tu laisses tes yeux la parcourir alors qu’elle s’installe sur le fauteuil non loin de toi. Tu ne la quitte pas du regard et ce sourire en coin qui se forme à ces mots. Pourquoi pas, c’était là, la question. C’était comme si elle lisait dans tes pensées la sorcière. « Je n’ai pas encore décidé… peut-être bien ! » ton corps qui se penche pour se rapprocher presque instinctivement attirer au siens avec cette envie de lui croquer son sourire. « Un bon whisky, une bouteille si vous m’accompagné ?!... » Invitation lancé à la volé presque comme un ordre tu te veux dangereux, autant qu’elle. Tu te perd à ce jeu que tu voie comme ton foutu cadeau d’anniversaire.

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Quelle perspective intéressante. Quel délicieux chemin que prenait ta soirée. Toi qui avais pensé à aller t'enfermer dans ton bureau pour régler des détails que tu remettais à plus tard depuis des jours. La présence d'Atlas McLaren venait de changer la donne. L'attraction d'Atlas McLaren venait de jouer sur toi. Ou alors c'était ton côté joueur qui prenait le dessus. Ton petit côté séductrice. Ton petit côté combattante. Votre dernière rencontre remontait à quelques semaines à présent et tu n'aurais imaginé pouvoir le croiser ici. Dans ton antre. Là, où tu te sentais le mieux. Là, où tu te sentais reine. Forte, dans ton refuge. Ton petit sourire goguenard sur tes lèvres toujours peintes carmins, t'as cette éternelle expression malicieuse dans le regard, la pieuvre capturant du regard sa proie, celle entourant de ses tentacules sensuelles sa victime. La sirène venant chanter son ode à son Ulysse, à l'homme errant sur ton eau tranquille mais dangereuse. Tu vois son corps se penchait vers toi, mystérieux, imposant lui aussi sa présence dans l'espace réduit. Tu mentirais à dire que cela ne te fait rien, que l'homme n'est pas attirant, attractif. Chemise qui épouse parfaitement les muscles de son tronc, l'homme est simplement délicieux de vue. Délicatement, tu croises tes jambes nues relevées par des éternelles talons alors que tu viens appuyer ta tête sur ta main, coude sur l'accoudoir, menton déposé sur l'opposé de ta paume. Tu ris à ce qu'il rétorque, de ce rire qui te caractérise aussi bien. Pas le discret, celui qui sans que tu le fasses exprès, révèle clairement que t'es là, celui qui peut en énerver certains, celui qui donne envie de rire à d'autres, le rire communicatif. "Voyons, il faut être sûr de soi dans la vie." tu rétorques à ton tour, entrepreneuse, joueuse avant de hocher la tête, appelant un de tes serveurs qui passe par là au même moment. "Si monsieur McLaren insiste." lances-tu, révélant que t'as bien entendu l’intonation de sa voix. Tu le fais, non pas parce qu'il te l'impose pratiquement mais parce que ça t'intéresse. "Alors, alors. Que faîtes-vous dans ce club ? Seul." tu finis par demander tandis que le serveur s'est éclipsé pour aller vous chercher cette bouteille de whisky, une bonne, comme selon ton désir. Tu t'interroges réellement sur sa présence ici, surtout sa présence en solitaire. T'as pas vu ses amis qui se sont éclipsés aux quatre coins du club, dansant, draguant, enrichissant ton club. T'es presque là à te demander s'il n'est pas venu lui-même à la recherche d'une femme pour la nuit. Ou pour noyer son chagrin sempiternel dans les formes d'une femme et les liquides alcoolisés.

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Tu t’es décidés à la laisses se jouer de toi la belle sorcière qui se regard de ces prunelles chocolat à t’en caresser presque ton âme noircies par les démons qui te colles à la peau. Tu laisses s’agripper à ton être de ces charmes et de ce foutue sourire carmin que tu as envie de lui faire ravaler. Tu te laisses prendre d’une délicate violence pour la lui rendre en retour. C’était une bataille équitables et aucun de vous ne voulait montrer le jeu qu’il tenait en main, pourtant, vous sembliez avoir le même but. Gagner la partie ou perdre à deux. Toi, tu avais cette envie de te perdre avec elle pour en oublier le cœur qui t’écorche les entrailles. Tu veux tout oublier l’espace d’un instant et elle semble être la parfaite diversion. Tu l’as prend comme ton putain de cadeau d’anniversaire. Elle est douée de ces répliques qui viennent répondre au tiennes comme si elle lisait dans tes pensées. Comme si elle se reflétait dans tes yeux. Tu t’es voyais en elle comme elle se voyait en toi c’était surement là tout le danger de la situation. Pourtant, vous fonciez tous les deux tête baissée. Tu la scrute de tes prunelles et dans les moindres de détails tu te perds dans chacune de ces mimiques. Tu flirtais avec le démon et t’y prenais presque plaisir. Un plaisir malsain mais, un plaisir comme même. Tu t’en foutais des conséquences de toute manière, à tes yeux, tu n’avais plus rien à perdre. « Je dirais plutôt qu’il faut savoir prendre des risques au bon moment… » Que tu ajoutes à ces mots un sourire charmeur qui en disait long sur les idées qui te traversais l’esprit. Tu répondais à ces appels autant que lors de votre dernière entrevue tu te laisser bercé par l’instant. Par l’électricité qui agitait chaque cellule de ton corps. Elle t’appelait autant que tu l’appelais. Tu voulais éterniser l’instant, reprendre là ou vous aviez laissé les choses la dernière fois. Tu voulais ressentir ce sentiment d’être à nouveau en vie. Tu voulais relever le défi qu’elle t’offrait sur un plateau autant qu’elle, elle voulait le vivre. Tu l’as regardais répondre à ton invitation avec ce putain de sourire qui ne te quitte pas. Tu aimes à te perdre dans son autorité quand elle demande ta commande. Son caractère viens te chercher où il faut. Tu t’enfonces dans le canapé croisant les jambes croisé dominant l’espace de ta présence. De ton regard qui la détail tu la défis autant qu’elle le fait. « Je fais plaisir à mes amis qui voulaient fêter mon anniversaire ! » que tu lances en montrant d’un léger mouvement de tête la piste en contre bas. « La vérité c’est que je n’ai aucune envie d’être là… et vous alors ?! C’est donc là que la mystérieuse Nana travail ?! » Une main que tu passes dans ta chevelure tu la regarde encore et toujours comme si tu pouvais trouver dans son regard toutes les réponses aux questions que tu te poses. La vérité c’est qu’elle à l’air aussi paumé que toi dans cette fichue vie.

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mutine, tu le regardes, ton dos posé contre le dossier de ton fauteuil. t'es plus ou moins d'accord avec lui, qu'il faut savoir prendre des risques aux bons moments. enfin bon, c'est encore différent pour toi. toi, t'essayes de les prendre à ces moments opportuns. il t'arrive parfois qu'ils ne soient pas bons. t'en payes les conséquences quand il le faut. c'est le genre de vie que tu as décidé de mener. c'est le genre de vie qu'il te faut. prendre des risques, ne pas savoir comment tu vas retomber, quitte à brûler les ailes. et là, face à atlas mclaren, t'es prête à le faire. depuis le jour où tu la rencontrais, là assis face à toi à cette fichue réunion. tu rentres dans la confrontation avec lui. c'est étrange à dire mais ça te fait vivre, un peu plus qu'ordinairement. "j'aime relever les défis." tu rétorques, joueuse, légèrement dragueuse avant que tu ne commandes  à boire pour vous deux. t'es pas en reste, il te fait de l'effet, l'homme brisé. en réalité, c'est étrange, légèrement masochiste, mais c'est ce qui t'attire surtout chez l'homme. la vie bousculée, la vie qui n'a pas épargné. tu devrais chercher la stabilité, comme la plus grande majorité des femmes. mais toi, tu restes dans ces portions de gens qui aiment ce qu'ils sont, dans les bas-fonds de la société. atlas mclaren, te plaît. il a quelque chose qui t'attire mais t'es certainement pas pour le secourir. t'es loin d'être la gamine qui rêve de rendre meilleur le mauvais garçon. et ton visage s'illumine à la révélation. "oh. joyeux anniversaire, dans ce cas. il n'y a pas meilleur lieu pour fêter son anniversaire." tu susurres ton poing retenant toujours ta tête. tu te redresses, la penche légèrement sur le côté. encore un défi pour toi. faire en sorte qu'il ait vraiment envie d'être là. faire en sorte qu'il n'ait plus jamais envie de partir. faire en sorte, que peut-être, pour une nuit, il n'ait plus envie de quitter ton corps. "pour l'instant.." tu commentes avec malice, sans aucune gêne. tu hoches la tête, sortant un hm, hm de ta bouche. "bienvenue dans mon antre." t'en rajoute faussement en présentant d'un mouvement bref de la main les lieux qui vous entourent. tu te lèves doucement, gracieusement, te décidant à le rejoindre sur le canapé, laissant un petit espace entre vous. "c'est la maison qui offre." œillade complice pour l'homme lorsque le serveur revient avec la bouteille et deux verres en cristal, lorsque tu vous serres et lui tends l'un deux.

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Elle t’attise la Nana. De son corps à son regard. Tu en oublis cette merde qui te bousille l’âme. Tu ne vie l’instant que par le feu qui brûle entre vos regards entrelacés. Tu as envie d’y plongé a t’en foutre de consumer tes putains d’ailes qui sont déjà brisées. « Ah oui ?!... intéressant ! » Tes iris qui se jouent des siennes comme si le morceau de vie qu’il te rester était connecté à ce regard. A son regard. A cet instant. Elle t’attise de son sourire en coin et de cette lueur qui l’anime. Elle respire le danger et que le diable t’en tienne mais, tu n’avais plus rien à perdre. Le corps qui s’approche du siens sans jamais le toucher. Le sourire qui s‘étire sans jamais vraiment en être un. Tout est un appel, une résonance à ces gestes. A son aura de défis qu’elle te balance en plein visage comme un ordre de la suivre dans ce jeu qui n’as rien d’un chemin de rédemption « C’est quel genre de défis qui vous maintient en vie ?! » tu cherches au fin fond de ce que tu voies dans ces iris. Tu prends à ne rien en redonner en retour. Tu es prêt à rester au fond du gouffre si c’est pour qu’elle y reste avec toi. C’est l’illusion d’une solitude comblé. Il n’y avait pas de pansement, pas de guérison. Plus rien ne semblait avoir d’importance d’avait juste envie de te laisser à tes démons. De te laisser prendre par la foutu danse endiablé qu’elle te servait sur un plateau. « En effet… il suffit de s’y plonger un peu plus en profondeur dans l’ambiance pour y trouver quelque chose d’intéressant… » La voix chaude qui enveloppe son âme et le regard qui en sous-entend bien plus que les mots. Le club t’en avait rien à faire en y entrant et tu n’en étais pas plus intéresser maintenant si s’en est sa gérante. « Mon anniversaire en serait presque devenu plus joyeux… » À la limite du sarcasme et du désir de te laisser aller à son corps assumer. Tu le laisses derrière toi ton passé. Toujours autant brisé mais, juste cette envie de vivre connecté à l’instant. A elle et à rien d’autre. Conscient de l’instant éphémère t’étais juste prêt à assumer le retour de bâton. Le jeu semblait en valoir la chandelle. Tu la voie la prédatrice s’approcher, tu laisses ton regards courir sur ces courbes exposée devant ton être qui répond silencieusement à l’appel. Tu la laisses se glisser à tes côtés. Tu la laisses courir cette électricité qui parcourt tes sens. « La maison semble savoir faire plaisir aux clients important… » L’espace que tu laisses se réduire entre vos deux corps. Si proche et pourtant si loin. Les verres de whisky que tu sers pour lui en tendre un sourire en coin « un joyeux anniversaire à mes putains de 35 ans alors… » Ton anniversaire avait rien de joyeux à tes yeux et tu savais qu’elle mieux que personne pouvait te comprendre. Probablement pour ça qu’il n’y avait pas de meilleur personne pour se perdre alors que guérir et oublier n’était pas une option. L’issue que Nana t’offrait te convenait tout autant…

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crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

t'as le sourire aux lèvres. le narquois. le joueur. le tentateur. rien que pour lui. rien que pour ce mec qui t'attire. c'est fou. sa blessure rejoint la tienne et c'est comme si ce lien panser la tienne le temps de quelques instants. comme si, grâce à lui, t'arrivais à mettre de côté ta vie brisée. atlas et toi, vous ressentiez la même chose. atlas et toi, vous aviez subi presque les mêmes pertes. tu connaissais autant que lui la douleur, le chagrin. et en sa présence, dans cette électricité qui vous englobait en cet instant, dans le désir qui enivrait votre corps, gardant votre coeur éloigné, tu te sentais.. vivante. t'aimais ce jeu du chat et de la souris. ces faux-semblants avec lui. ces engueulades qui te stimulaient. toi aussi, t'es d'accord avec lui, c'est intéressant. très. il est intéressant. il est ton défi à relever. il a raison, sa pensée a raison. t'es le danger, y a le diable derrière ton corps de chair, avec un carré strict à frange. t'es pas là pour le sauver, pas là pour le secourir entièrement de sa blessure. toi, tu ne mets qu'un pansement sur une fissure d'eau. toi, tu prends que des petits plaisirs pour compenser le manque des grands. c'est un petit rire qui lui répond, ce même petit regard de défi qui le fixe. "si vous saviez mclaren.." tu commences en susurrant. "j'aime relever les défis qui paraissent inaccessibles mais que si on creuse un peu, c'est facilement relevable." regard en coin pour l'homme. en parfaite vous êtes, tu le sais, tu le sens, à sa manière de te répondre, de te regarder, de se tenir. "et qu'avez-vous réussi à trouver ?" tu cherches, tu tends la perche sous son regard rempli de sous-entendus, là assise en face de lui, là capable de le regarder dans son intégralité. t'as le sourire suffisant quand il annonce que son anniversaire a une nouvelle perspective, qu'il prend une tournure plus joyeuse. "joyeux ? est-ce vraiment le mot ?" tu ricanes, hausse un sourcil. tu t'es approchée de lui, de ta cible, de ta proie. assise proche de lui, près de lui, ton corps qui touche pratiquement le sien, t'attrapes ton verre qu'il te tend, qu'il vient de servir. "elle sait les reconnaître oui, il paraît." elle, toi. tout simplement. parce que t'avais envie d'être là avec lui. toi aussi, ta soirée vient de changer d'avenir. "joyeux anniversaire, atlas." ton corps légèrement tourné vers lui, tu viens cogner ton verre contre le sien avant de le porter doucement à tes lèvres. "alors qu'avez-vous demandé pour vos 35 ans ?" légère gorgée, ton verre que tu poses contre ta joue, tu continues de le fixer, jouant avec le feu. ou pas. tu ne joues plus à présent. tu danses carrément dedans.