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 fuck toute (vivian)

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Message Sujet: fuck toute (vivian)   fuck toute (vivian) Empty Sam 18 Mai - 20:35

Ça s'annonce être une grosse journée. Midi, t'es assise à ton poste, y'a un monde fou à l'expo, putaing de journée en famille et des enfants qui courent partout près des toiles qui valent plus cher que leur vie vaudront jamais. OH GOD. T'avais oublié la putain de journée familiale le samedi, trop longtemps que t'avais pas bossé les samedi. Arf. Tu sirotes ton café en grognant, commence à te taper le rush des clients alors qu’officiellement t'as même pas vraiment commencé ton quart. Trop serviable. Même si on ne te payera pas les deux dollars de boulot que tu fais plus tôt, pour gratis. Tu rush, te trouves un sourire et le porte même avec les clients les plus cons. La voix douce, un octave plus haut les sourcils levés pour faire sympa, tu fais des petites blagues de vieille tante que tu ricanes avec les vieilles dames. T'as l'air moche avec ta vieille couette mais au moins t'es souriante. À peine une heure de rush, les gens se sont calmés le cul. On compris qu'en deux clics ils peuvent avoir leurs billets pour l'expo plutôt que de te faire chier et attendre et tout.

Bref une heure en poste et voilà, tu t’emmerdes. T'essayes de tapocher du bout des doigts des histoires qui veulent pas sortir, parce que ton bureau est trop creux, dans un endroit où il manque de soleil et de vie. Pour ça que t'es aussi pâle. Tu jettes donc ton dévolu sur Youtube et Tumblr. Des histoires de dramas entre les gourous beautés, des belles crises d'enfant pour des riens du tout. Tu t’ennuies vite, tu voudrais juste être dans ton lit. Reprendre les heures de sommeil que t'as niquées à force de sieste. Parfois, les cernes sous tes yeux te promettent que tu pourrais dormir non-stop pendant un an. Au mieux ça s'agence au bleu pâle de tes yeux, aux veines au travers de ta peau diaphane.

Tout va bien. Ou plutôt, tout allait bien alors que tu termines de dévorer un beignet coloré, les doigts encore trop sucrés que tu portes à tes lèvres en fixant ton écran qui te perds le temps. Sauf que soudain, ouais. Y'a deux types qui tentent de sortir, se retrouvent prisonnier de ton hall d'entrée, se cognant aux seules portes verrouillées. Comme des oiseaux qui foncent fièrement dans des vitres. Tu ricanes dans ta barbe. Avant de le voir. Avant de réaliser. Putain, c'est Carlos. Carlos le pote d'une pote. Carlos le gars qui t'as déjà fait jouer dans l'un de ses films, qui était là quand ton ex t'a présenté fièrement sa nouvelle pote. Qui t'as invité encore et encore chez-lui. Qui t'as dit que ne pas tomber amoureuse de lui, juste avant de te faire l'amour. Ass fucking hole. Il est là, te souris bêtement, te dis qu'il a pas l'temps de te parler, qu'il doit aller manger et tu te demandes ce qu'il fait là. Il dit qu'il va revenir te voir mais c'est faux. Carlos c'est le gars qui a baisé puis jamais répondu aux sms. Okay, t'as peut-être été intense, mais il l'a fait exprès de te faire craquer pour lui, comme quand on dit de ne pas penser à un éléphant rose, tu lui indiques la porte pour sortir, une vingtaine de minutes plus tars, la porte pour revenir, parce qu'il bosse sur l'installation de la nouvelle expo. Ton coeur se tord pas après le sourire malaisé que vous échanger. Non, tu ressens juste de la haine. Toi, petit être de lumière, petit ange de soleil, tu lui veux du mal. Tu bouilles. C'est pas que lui, mais il est l'emblème de tout ceux qui on croqué ton coeur et se sont foutus de ta gueule, la bouche encore pleine. Tu bouilles, tranquillement, mais tu vas bientôt exploser. Il te faut une pause.

Tu fermes tout, met le téléphone en attente et verrouille tout. La comptable voulait que tu prennes une pause, ba tiens, tu vas prendre un bon vingt minutes. Et l'arrêt de nicotine qui dure depuis hier aprèm ? Niqué ! Tu files t'acheter un paquet tout neuf et un énième briquet. Pas vraiment l'choix, t'en prends un noir avec une meuf nue et siliconée dessus. Ça fait quand même style. Style grosse lesbienne. Tu reviens devant la galerie d'art, te poses sur le sol devant une fenêtre. Tirant une clope pour le portant à tes lèvres, l'allumant. La première bouffée te calme déjà, la deuxième t’apaise. Tu fermes un peu les yeux, renvois ta tête vers l'arrière. Freak un peu quand une araignée grimpe sur toi. La chassant en criant. Puis tu te rassois un peu plus loin. Bon, ça va, on peut te foutre la paix aujourd'hui ou sinon, toujours ? Tu regardes ton portable vide. Vides des messages de ton petit ami qui t'as oublié, qui ne restes plus dormir avec toi les soirs, depuis que t'as officialiser les choses. Rien ne vas bien, hein ? Nope. Tu ranges furieusement ton portable, regarde plutôt la vie se passer devant toi, sous le soleil timide, la vie qui se passe sans toi.

@Vivian Ljungstrand
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Message Sujet: Re: fuck toute (vivian)   fuck toute (vivian) Empty Mar 28 Mai - 23:10




rain on me - I sky you
“She reminded me of a certain kind of rose that grew in the garden, called Pristine. It was white with a trace of pink around the outside, and when you picked it, the petals all fell off.”
Debout sur un coin de rue, tu refermes délicatement la portière du taxi. Un sourire au coin de la bouche, tu te penches un peu – juste assez pour effleurer le pourtour de la fenêtre ouverte. Penché là, tu ne portes plus attention au brouhaha de la rue environnante – tu n’as d’yeux et d’oreille que pour ta mama, installée sur la banquette arrière. Celle qui doit repartir travailler, son heure de lunch terminé. Sa main glisse à l’extérieur et trouve ta joue, son pouce effleurant tendrement tes lèvres. Tu souris un peu plus encore, Vivian. T’adores l’attention qu’elle t’octroie et tu lui embrasses les doigts, les effleurent ensuite du bout des dents. Elle n’a plus le temps de jouer, c’était un simple rendez-vous sur le pouce, mais t’aime qu’elle peine à t’abandonner. « Aller, retourne faire tourner le monde et puis… appelle-moi ce soir? » Là, tu connais par coeur ton script de boytoy et tu te penches pour souffler un baiser sur ses lèvres. De quoi la faire tenir quelques heures – de quoi la faire revenir dans quelques heures. Tu te redresses, mais seulement une fois qu’elle acquiesce, puis tapote le sommet de la voiture. Celle qui déjà, s’engage dans la rue.

Tu restes là un instant, les mains dans les poches – celle de droite contenant les billets que ta mommy y à glissé. Pour te récompenser, te remercier de t’être déplacé. Tout à un prix en ce bas monde, même – surtout – une pause déjeuner dans un musée. T’es perdu dans ta tête, l’espace d’un instant. À compter les billets. À réfléchir à ton horaire – l’un des seuls aspects de ta vie qui est soigneusement organisé. Puis y’a le souvenir d’une bouche, qui te mord, qui te tord. Qui ne t’as pas rappelé, qui passe dans ta tête. La patinoire qui ne suffit pas, le hockey non plus. Et un cri, soudain, plus loin. Qui te fait presque sursauter. Qui t’intrigue. Tes pensées qui se laisse porter par le vent et tes pas qui te mènent en direction du cri. De la blonde qui vient de s’installer sur un autre banc. Tu la reconnais vaguement, elle a vendu les billets à ta mommy, pendant que t’attendais à côté, en train de terminer un appel avec ton père – le vrai, ça.

C’est plus fort que toi, t’es trop sociale pour le bien de ce monde surtout, et tu t’approches d’elle. Les mains dans les poches et le sourire – trop – facile. Elle n’a pas l’air dans son assiette. Le regard triste, posé sur son téléphone. Son petit copain – sa copine? – essai de lui briser le coeur? Voilà, elle retrouve la rage de vivre et l’enfonce dans sa poche. Ça t’arrache un petit rire et tu te plantes devant elle. Décidé. Trop solaire pour son humeur – ou pas. « Hey, tu partages? » et d’un hochement du menton, tu lui indiques sa cigarette. Pas besoin qu’elle t’en file une, toi tu préfères partager – t’aime pas assez ça, de toute façon. Et déjà, sans attendre son avale, tu glisses à côté d’elle. Sur le banc. Le regard glissant en direction de la rue et de ses passants. Ta main se tend vers elle et tu récupères son bien, pour tirer doucement sur le bâton. « Des soucis avec le boulot? … Tu bosses au musée, hein? Je t’ai vu quand Emily à payé. » Tu lui rends sa cigarette et passe un bras contre le dossier, lui offrant toute ton attention – l’éclat tout entier de ton sourire. « Ou bien c’est ton copain qui t’embête? ... » et là tu lui indique la poche dans laquelle son téléphone à disparu.

Derrière toi, quelques voix s’élèvent, mais tu n’y portes aucune attention. Non, toi tu ne fléchis pas. Tu gardes les yeux rivés sur elle. « J’peux t’offrir une glace? C’est ce qu’on fait, par chez moi, quand ça ne va pas. » Et derrière toi, ça remue. Carlos qui fait des allés et venus, qui jette un coup d’oeil curieux dans votre direction. Tu finis par tourner la tête, curieux de ce qui peut la déranger – t’arracher son attention, une drôle de sensation ça. Le gars croise ton regard et tu fronces les sourcils, sans perdre le sourire. « Un de tes exs? T’veux de l’aide pour te venger? » que tu souffles doucement, d’un ton presque indécent. Du miel jusque sur les lèvres. Y’a même ta main qui glisse près de sa nuque, tes doigts qui l’effleure puis tu ramènes les yeux sur elle. Presque innoffensif – ou pas. « J’ai encore deux heures de libre avant l’entrainement et je m’ennuie. Laisse moi t’aider? ~ »
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