you are my everything, the soulmate of a life. | Kahina

Kahina & Noam.

you are my everything, the soulmate of a life.

Te voilà à tourner en rond. L’âme en peine et le cœur foudroyé par la nouvelle. Tu paniques, tu n’aimes tellement pas perdre le contrôle, pourtant tu es une coutumière du fait de perdre le contrôle, quand tu fonces, que tu oublies de songer aux répercussions de chacun de tes gestes. Non, tu n’y songes jamais, car c’est plus facile de vivre sans savoir ce qui pourrait t’attendre à chaque tournant de ta petite existence. Imaginer que tu pourrais connaître ta date d’expiration par exemple, serait clairement une chose qui te donnerait la nausée, tu n’es pas sûre de continuer d’avancer ou alors ne pas faire tapis pour provoquer un peu plus la vie. T’es comme ça, et cette lettre que tu as lu en arrivant chez toi, chez vous, vu que tu vis avec ta sœur, elle l’avait ramassé avant toi, mais n’étant pas curieuse, elle t’avait laissé le soin de t’en occuper comme la grande que tu étais. Tu étais loin de t’attendre à ce genre de lettre, de nouvelle. Le cœur en vrac, tu tentes de garder le calme, de ne pas céder à l’envie de t’écrouler pour ne pas souffrir plus à la pensée que tu devrais l’abandonner à nouveau. Tu ne peux pas en parler à Kahina, pas vrai ? Tu hésites, cette réponses n’est pas très claire dans ta tête. Tu ne peux pas lui dire que pendant son séjour forcé loin de vous tu as eu un enfant, que tu ne lui as jamais dit après avoir promis. Que tu as réussis à abandonner cet enfant, après avoir pleuré des larmes et des larmes que ce soit avant l’abandon ou après. Tu l’as mal vécu, te fermant au monde, mais avec le temps tu as repris du poil de la bête, essayant de ne plus succomber dans de pareil maux. Te voilà maintenant avec une petite puce sans foyer, tu ne sais quoi penser ou même faire. Comment agir ? Tu ne le sais pas. Mais tu feras cela après, car pour le moment tu ne peux pas daigner songer à cela, pas en sachant que Kahina devrait arriver avec le sapin , que tu lui as laissé le soin de récupérer, autant dire que toi tu devais t’occuper de trouver les décorations que vous avez laissé dans la cave, un beau bordel, dans lequel tu n’es pas sûre de trouver ton bonheur, surtout avec la tête en vrac comme ça. Mais, t’as pas le choix, tu vas essayer de paraître normal aux yeux de ta sœur, tu as su le faire durant six ans de ta vie, alors c’est le moment de continuer de le faire. Tête haute et oublier la lettre que tu as reçu, gérer tout cela de ton mieux, sans cacher l’esprit des fêtes qui règnes entre vous. Te voilà dans la cave, cherchant deux cartons avec les mots fêtes de fin d’année. Car vous êtes du style à décorer clairement pour toutes les fêtes d’Halloween à Noel. Tu ouvres les cartons trouvant un premier bonheur où tu vois les décorations que vous fabriquez au fil des années, chaque membre de la famille et vous avez toutes deux récupéré les vôtres, tu tombes sur celui de ton deuxième noël dans cette famille, un flocon de neige décoré entourant une photo de toi faisant un bonhomme de neige. Tu as toujours aimé cette tradition de faire ta propre décoration, une par année, pour orner l’arbre de noël. Tu remontes quand tu entends crier derrière la porte, forcément kahina qui galère avec son sapin. Tu ouvres, rigolant en la voyant à bout de souffle. « Bin alors t’as pas croisé le père noël et son traîneau pour t’aider ? » Tu tires le sapin avec elle plantant une aiguille dans ton pouce. « Ça fait toujours autant mal ! » râles-tu.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Noam Stylinson

Noël ou la période qui reflétaient parfaitement la contradiction de ton âme. De ton cœur. Entre joie du partage et de l’amour à revendre que te donner ta famille et la tristesse de pensé encore et toujours à cette femme inconnue qui t’avais enfanté. Cette femme que tu cherchais désespérément à trouver quelque chose juste pour donner un sens à ta vie, à tes origine mais, en vain. Tu n’avais pas trouvé grand-chose mais tu ne désespéré pas. Noam t’avais juré de t’aider et à deux vous vous en sortiez toujours mieux. Noam, elle avait été ton cadeau à toi il y a des années de cela. La petite enfant heureuse et perdue qui avait trouvé un demi-sens à son existence dans celle d’une autre enfant. Noam la moitié de ton cœur, de ton âme. Pas besoin du même sang pour être sœur tu l’avais vite compris. Pas besoin non plus de se voir pour se comprendre autre leçon que tu avais appris dans cette relation à demi secrète qui agitait ton cœur depuis trois belles années. Lettre après lettre d’un inconnu qui ne semblait plus en être un. Jamais tu n’avais vraiment trouvé le moment pour en parler ta sœur par la peur qu’elle ne comprenne pas ce qui te poussait à te livrer à quelqu’un que tu ne verrais surement jamais de ta vie. Quelqu’un que tu n’étais pas certaine de vouloir voir mais, quelqu’un qui t’étais indispensable. Indispensable à en sécher les cours pour faire partir ce paquet de fin d’année à temps. Depuis la première lettre qu’il t’avait envoyée jamais tu n’avais loupé l’un de vos rendez-vous épistolaire. Surement que tu devais assumer que tu avais un secret pour ta sœur sans pensée qu’elle aussi en avait pour toi. Pas le plus petit qu’il soit. Celui qui s’apprêtait à changer votre existence. Celui que tu avais tenue dans tes mains un instant par le biais d’un courrier que tu n’avais pas ouvert. Vous étant jurez de respecter votre intimité à chacune quand vous aviez emménagé ensemble à ton retour de France. Peut-être bien que tu aurais dû te laisser gagner par ta curiosité mais, trop emporté par les préparations de cette fête si importante pour tes parents tu n’en avais pas fait. Ta sœur t’en es voulu de toute façon et tu ne supportais pas le conflit encore moins avec elle. Alors, tu t’étais contenté de passer ton chemin trop vite gagné par ce que tu avais à faire. Les partiels et ce petit présent pour le soldat de ton cœur que tu venais de faire partir au courrier. Puis, tu avais la responsabilité de ramener le sapin et tu n’avais pas pris les choses à la légère. A grande fête, les grand moyens et probablement que tu regrettas après en étant seule pour tirer la bête jusqu’à votre petit chez vous. Tu remercias que de loin votre voisin pervers qui se fit un peu trop un plaisir de t’aider à monter les marches et qui ne te lâchas plus. L’année prochaine tu te juras que c’était toi qui te chargerais des décorations. Ta sœur avait pris le rôle facile la maligne. « NOAAAAAM !! JE NE PEUX PAS SONNER !!! T’ES-LA !! » Que tu cries à travers la porte les mains encombré en tapant du pied contre la porte de votre appartement luxueux du derniers étage. « C’est pas trop tôt…ail… » Que tu lances en tirant le monstre de verdure dans votre entrée en regardant ta sœur d’un air faussement mauvais « Non… très drôle… mais j’ai croisé l’autre vicieux de Mr Trent, il s’est fait un plaisir de m’aider en reluquant mes fesses !! Il va bruler en enfer lui c’est claire !! » Que tu lances avant de lâcher le sapin à Noam qui se plante une épine de l’arbre de noël dans le pouce. « Ça c’est pour m’avoir laissé la tâche la plus difficile !! Tu as trouvé les déco ?!… » que tu demandes en t’approchant de ta moitié pour lui coller un bisous baveux sur la joue avant de te faire prendre d’assaut par Azur votre dalmatien. « Maman est là ma belle, ouiii… » une caresse sur la tête de la chienne et tu vas te vautrer dans l’imposant canapé pour reprendre ton souffle avant de vous attaquer aux décoration traditionnelle.

Kahina & Noam.

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Tu as eu du mal à te motiver pour aller chercher les cartons de décoration, bien trop de mal à vider ton esprit pour voir plus clair dans ce que tu es censée faire. C’est bien beau de vouloir tout garder pour toi comme tu l’as fait pendant six ans, mais autant dire que non, ce n’est juste pas la même situation. Tu savais Maheen en sécurité, en pleine forme et entourée de deux parents aimant. Ce qui n’est plus le cas. Tu vois c’est ça qui te tracasse c’est que maintenant elle est seule, dans une structure avec d’autres enfants, mais combien exactement. Ça te retourne le cœur et tu ne pensais pas avoir à gérer cela, que les accidents et les contretemps arrivaient qu’aux autres, mais tu t’es plus que fourvoyé. Le regard qui se perd dans les cartons, la cave aurait pu être la caverne d’Ali baba, mais autant dire qu’il y avait de tout et même des choses que vous auriez pu jeter, mais tout jeter c’est plutôt beaucoup demander. Pinçant tes lèvres, tu prends un carton, pensant à remonter tranquillement, mais tu t’es surtout empressé de monter les marches à toute vitesse, pour rejoindre le salon et ouvrir la porte à ta sœur. Le carton posé, tu as ouvert la porte tombant sur une Kahina complétement usée par la fatigue, tu ris impossible de ne pas le faire face à elle. « Il est temps que tu trouves un prince pour t’aider, car j’aurais apprécié à ne pas avoir à le faire ! » T’as besoin de dire des conneries essayant de noyer le poisson Maheen dans ton esprit, pour le rendre le moins proche possible de tes lèvres, pour ne pas lâcher le morceau, car combien de fois, quand tu avais une crise de larmes, une crise de regret tu étais à quelques mots de craquer. Avec le temps ça devenait plus facile de ne pas y songer, les photos qu’on t’envoyait t’aidaient à ne pas lâcher prise, mais maintenant tout est différent. Une aiguille dans ton doigt, tu aurais presque oublié que ça faisait si mal ces merdes. Tu râles, comme pas possible, finissant par la retirer, tout en regardant Kahi en prenant un air choqué. « Ah ouai, donc tu voulais affronter les araignées et compagnie peut être ? » Que tu lui demandes, il est vrai que tu lui as laissé la mission la plus casse bonbon au monde. « Mais tu aurais été maligne, tu aurais demandé à ce qu’on te le livre ! » Après tout l’année dernière tu avais cette mission de l’arbre de noël et tu avais choisi la petite merveille demandant pour dix dollars de plus à être livrée, qui se le trimballe tout le long du chemin, que ta sœur apparemment. « Je pensais vraiment que tu aurais fait ça en plus ! » Tu ne cherches pas des excuses vu que c’est vrai, mais ça fait du bien de voir ta sœur, car au moins tu es plutôt tranquille au niveau de tout ce qui te tracasse avec ta petite bouille d’amour dans les parages. « Sinon pour les décos, j’ai eu le temps de monter qu’un carton, faut j’aille chercher les trois autres puis celui des décorations du dehors ! » Tout est fait en grand pour ces deux-là, depuis qu’elles sont petites et qu’elles vivent ensemble, les parents décorés la maison pour noël ou halloween et autre fête, même quand elles étaient très âgés ou autre. C’est une chose qui est resté, comme le fait de fabriquer sa décoration laissant un souvenir de l’année qui va s’envoler avec le nouvel an. « Mais j’ai monté hier de quoi faire la décoration ! » Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu vas faire pour le coup,d’habitude tu sais d’avance, mais tu n’as pas eu le temps d’y penser. Puis le mot maman te coupe dans la phrase que tu disais : « On le met … » Plus rien, maman, le mot que tu n’aimes pas entendre, car tu imagines souvent Maheen t’appeler de la sorte. Tu es comme ailleurs pour le coup, complétement noyée dans tes pensées.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Noam Stylinson

Chaque fêtes est spéciale chez les Stylinson et celle de fin d’année d’autant plus. Vos parents vous avez transmis cette passion pour chacune d’entre elle mais, Noël restais l’une de tes favorite. Tu te nourrissais de cette légèreté ambiante qui tu ne savais pas encore, ne tarderais pas à venir s’assombrir. Ce que tu aimais le plus, c’était le partage. Toi qui passer ton temps à chercher ta place, à tenter de combler la solitude et le manque de tes origines. Les fêtes en étaient le meilleur moyen. Un pansement. Alors oui, il finissait par s’enlever mais, c’était un moment de répit qui te faisait un bien fou. Chacun y ajoutant sa petite pierre des décorations au sapin jusqu’aux cookies de noël. « Je n’ai pas besoin d’homme pour régir ma vie ! » que tu lancerais presque sur la défensive alors que ta sœur sais comment s’y prendre pour te mettre gentiment en rogne. Elle te taquine au point parfait ou sa te touche alors que tu prétendrais presque vainement le contraire. Pas besoin d’homme dans ta vie alors que tu laissais la putain d’illusion d’un prince régir ton temps à coup d’échange de lettre qui durait depuis presque trois ans. C’était peut-être là ce que tu aimais, l’illusion d’une réalité qui jamais ne se réaliserait. Jamais tu ne le rencontrerais et c’était parfait ainsi. Pas de déception car aussi peu avertie que tu étais en terme de relation tu étais certaine d’une chose : on finissait toujours déçus. Tu l’avais assez observé pour le comprendre. Tu connaissais aussi ta sœur pour deviner qu’elle te cacher quelque chose à sa manière de rediriger toute l’attention sur toi. Tu le voyais dans son regard fuyant car, tu avais le même quand tu tentais de te jouer d’elle en gardant des secrets. « Personnellement ?!... oui, je préfère de loin les araignées à notre voisin pervers !! Je te jure que s’il en aurait l’occasion il m’aurait mis une main au cul !! » Que tu lances en entrant dans votre chez vous et refermant la porte derrière toi. Laissant Noam se dépêtrée de son épine dans le doigt à te dire que tu n’as pas été maligne rien de mieux pour te faire monter sur tes grand chevaux. « Figure toi que j’ai été maligne, j’ai demandé mais, il aurait fallu attendre et… je n’avais pas envie ! » Que tu lances en dégageant un peu l’entrée posant le sapin dans un coin en déplorant la lenteur de ta sœur juste pour l’embêté à ton tour. C’était donnant donnant chez vous. Que de l’amour. « Et bien… tu te fais vieille on dirait, plus aussi rapide qu’avant… tu veux une canne mamie Noam ?! » c’est dans ces moment-là que tu les remercies tes parents. Tu les remercies d’avoir emmené dans ta vie Noam ou le destin de l’avoir fait juste car, égoïstement avec elle à tes côtés, tu te sens moins seule. Comprise. Quand tout semblait compliqué, il te suffisait de regardé Noam pour que tout prenne son sens. Se simplifie. C’était ton guide dans le dédale de ton existence pas tous les jours facile. « Je n’ai pas encore réfléchie à ma décoration de cette année… » Une de ces traditions que vous n’aviez jamais laissé de côté. L’une de ces choses que vos parents avaient mises en place pour rendre chaque Noël spéciale. Comme pour vous dire qu’importe le sang, c’était les liens qui faisaient la famille. Ils avaient raison dans le fond. Prête à perpétuer la tradition même dans votre chez vous. Prêtes à vous y mettre à cette décoration tu te laisses prendre à partie par Azur qui vient te faire la fête. Finalement le vrai amour de ta vie c’est elle. Comme ton bébé et probablement que tu es trop prise par la beauté de ton chien pour te rendre compte du malaise que ressent ton autre moitié. De ce secret qui la pèse et qui finirais par chambouler ta vie en plus de la sienne. Question innocente et une réponse laisser en suspens. Inquiétude non dissimulé dans ton regard qui se tourne vers le siens. Dans ton corps qui se relèves vers elle. « Ça va Noam ?! Qu’es qu’il y a ?!... c’est ton doigt ?! Le sapin ?! » Tu y vas à tâtons le regard accroché aux siens à la recherche d’un signe. N’importe quoi qui pourrait enlever la brume sur le chemin de la vérité. La vérité aussi fracassante soit-elle et toujours mieux à attendre. Elle libère.

Kahina & Noam.

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Tu secoues la tête en entendant ta sœur te dire qu’elle n’a pas besoin d’homme pour régir ta vie … tu ris même un peu. Non, elle n’a pas besoin d’homme comme toi, mais punaise rien n’empêche d’être opportuniste pour avoir un petit coup de main ou de bras pour parfois s’en sortir. « Tu résumes le mot prince trop rapidement à un homme pour la vie, pense plus à ce côté pragmatique qui t’aurais sans doute été utile pour porter ton sapin ! » Puis ça aurait été aussi assez cool que tu puisses l’aider, mais toi, tu avais échappé à la corvée du sapin, comparé à l’année dernière. Tu n’avais même pas achevé ta tâche avant que ta sœur ne rentre. Tu avais l’esprit complétement torturé par cette simple lettre comportant que quelques mots, autant dire que tu avais besoin de souffler et que tu n’avais pas eu le temps de te retourner de la nouvelle. Ta petite puce qui allait devoir te rencontrer après avoir perdu ses parents adoptifs. Le cœur qui s’était mis à battre plus fort, beaucoup trop fort. Tu te retiens de rire aux paroles de ta sœur, mais compliqué de garder ton sérieux pour le coup. « Ouai, mais en même temps qu’elle idée d’avoir un si beau cul aussi ! » C’est comme pour ceux se faisant bouffer par les moustiques, leur faute avec leur sang si parfait et rafraichissant, ils ont qu’à s’en prendre qu’à eux. Bien sûr tu ne vois pas les choses comme ça, car tu sais que ce genre de mot peut vite finir dans des oreilles mal intentionné, surtout quand c’est des hommes qui ont oublié d’être éduqué envers la gente féminine. Une calamité certains de ces mecs. « T’aurais pu attendre avec un bon chocolat chaud ou du vin chaud … » Vous êtes aussi têtue l’une que l’autre de toute façon, alors ça sert à rien de dire que tu n’es pas d’accord avec elle, car forcément que ça va continuer un long moment, vaut mieux passer à autre chose. Glissant tes opales dans ceux de ta sœur tu lui offres un petit sourire, parfois quand la prunelle de ses yeux finis dans les tiennes, tu repenses à ce premier regard qui a presque tout changé, sans elle, tu ne te serais jamais ouvert, tu ne serais peut-être plus là, même. « Ouai, tu vas bientôt m’enterrer, j’ai la moitié du corps dans une tombe ! » Que tu dis pour rire. Si seulement elle savait la vraie raison qui faisait que justement tu n’avais pas pu tout faire était que tu étais tout bonnement trop occupé à penser. Alors, voilà. Mais tu ne peux rien dire, tu le sais pourtant qu’il va falloir en parler à quelqu’un à un moment donné et ce n’est pas gagné. Tu ne sais pas du tout comment tu vas te dépatouiller de tout cela dans le fond, alors tu espères que ça ira bien à un moment donné. Tu l’espères, vraiment. « Ah ouai rien de spécial à fêter ou à te souvenir ? » Que tu demandes à ta sœur, toi tu a milles et une idée et t’as envie de penser à ta puce, penser à elle et peut être annoncé comme ça la nouvelle à Kahina, mais t’as le cœur en berne quand tu songes à lui révéler que tu as du lui mentir depuis tant d’année. Rien que là tu as le cœur en vrac. Tu allais proposer d’installer le sapin à un endroit, mais tu as perdu tout tes moyens en entendant Kahina parler à Azur. Le cœur miné d’entendre ce doux mots qui pourrait être si bon à entendre d’une petite fille à laquelle tu penses déjà beaucoup trop. La voix de Kahi qui te ramène sur terre, tu déglutines avec difficulté, déposant tes opales sur ta sœur assurant un sourire automatique et sonnant faux à ta jeune sœur. « Ouai, juste un peu de fatigue ! » Tu regardes ta sœur. « Je t’assure je vais bien, bon on le met où le sapin ? » Tu regardes autour de toi, mais surtout pour échapper à la surveillance de ta sœur qui te connait comme toi tu l’as connait, comme si toutes deux vous aviez pondu l’autre

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crédit/ tumblr ✰ w/@Noam Stylinson

C’est fou comment vous étiez si différentes toutes les deux et pourtant comment vous vous entendiez. A la limite de la perfection. Complémentarité de deux âmes. L’univers avait bien fait les choses pour votre rencontre du moins. Pour beaucoup de choses qui vous étiez arrivées c’était beaucoup moins sûr. « Certainement pas… encore moins même !! Je préfère me débrouiller celle que me rabaisser à faire la nana éploré pour demander de l’aide !! Ça en reviens à de la prostitution !! Je ne suis pas une prostituée !! » Lances-tu à ta sœur voulant presque la secouer pour lui dire que ce n’est pas en jouant les femmes éploré que la cause des femmes avanceras. Oui, un brin féministe mais il y avait de quoi. Il n’y avait qu’à voir comme les hommes avaient cette constante tendance à vouloir prendre le pouvoir sur la gente féminine. Ça te révulser. Littéralement. « Un cul qu’il n’aura jamais… ile me dégoutes sérieux !! A ce demandé pourquoi je prends mon temps après !!! Quand je voie les gars qui m’aborde sérieux ça me donne vraiment pas envie de m’engager !!! » Que tu lances en secouant la tête comme signe de désapprobation totale envers ces foutu pervers. Bien sûr que tu ne l’as mettais pas tous dans le même sac. Delta, par exemple t’étais certaines que c’était un gars bien ouah lors tu espérais peut-être un peu trop. Comme une gamine. Peut-être un peu trop idéaliste que tu étais ?! « La vie est trop courte pour attendre Nono, puis j’avais hâte de vraiment m’y mettre en plus !! » que tu lances. Attendre dans le froid très peu pour toi. Puis, tu voulais profiter un maximum de cette instant passer avec ta sœur. Cette période de l’année tu l’aimais tellement. Il te rappelait que tu avais eu de la chance et que tu en avais encore. Noam était surement l’un de tes plus beau cadeau car, de l’instant ou ton regard avait croisé le siens, tu avais su. Tu avais su que jamais plus tu ne te sentirais seule. Jamais plus tu ne le serais. « L’as moitié seulement… mince !! » tu finis par exploser de rire face à la plaisanterie. Dieu que cela te fait du bien de l’avoir. Dans ces moment-là, tu en oublierais presque que tu ne sauras jamais vraiment d’où tu viens. Comme si avec elle tout le reste n’avait pas d’importance. Comme si aucun avant compter, il n’y avait que le après. Tu te sentais chanceuse de l’avoir et pour ça tu ne remercierais jamais assez tes parents. Vos parents. « Justement, trop de choses je crois… je n’arrive pas à me décider !! Je suis trop indécise quand il s’agit de nos déco de noël… tu te rappelles l’année dernière je l’ai refait trois fois avant d’être pleinement satisfaite !!! » Que tu lances en lui souriant avant de te faire prendre à partie par votre dalmatien. Ton bébé. Azur ce rayon de soleil dans vos vies à toutes les deux. Caresses et effluves d’amour et cette pause dans l’atmosphère qui semble atteindre ta sœur d’une manière que tu ne comprends pas. Une manière qui te touche étrangement. Tu te relèves pour lui faire face. Tu te relèves interrogatrice et pas prête à acheter sa fatigue. Non, il y a autre chose. Tu le sais. Tu le sens. Depuis quand vous vous cachiez des choses toutes les deux ?! Jamais. Pourtant, tu avais cette sensation qu’il y avait bel et bien quelque chose. Quelque chose qui l’as touché profondément de son cœur à son âme. Tu le lisais dans ces yeux qui fuyaient presque les tiens. Comme elle fuyais la conversation. Elle ne t’aurait pas. Pas cette fois. Jamais vous ne vous étiez gardé des secrets alors, cela n’aller pas commencer aujourd’hui. Non. « De la fatigue ?! C’est tout ?! » Sourcils arqué alors que tu ne l’as lâches pas. Planer devant elle, le regard qui accroche le siens. « Tu ne sais pas mentir Noam, pas cette fois !!! Qu’es qu’il y a ?!! Ne me dis pas rien !! » tu lances avec toute l’inquiétude possible dans ta voix « je sens bien que ça ne vas pas depuis quelques jours !! Dis-moi ?! » Un sourire qui se veut réconfortant et une main chaleureuse qui attrapes la sienne « Depuis quand on ne se dit plus tout ?!!! » tu cherches dans son regard les réponses qu’elle garde enfermer dans son cœur. Tu veux être là pour elle. Toujours. Tu veux l’aider mais, pour la première fois depuis votre rencontre tu te sens au bord de l’impuissance. Tu détestes ce sentiment. Tu ne veux pas qu’elle te mette de côté et tu ne comprends pas pourquoi elle le fait. Pourquoi maintenant ?!...

Kahina & Noam.

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1. Parfois tu te dis que ta sœur est ton parfait opposé et pourtant ce n’est pas pour autant que vous n’êtes pas bien ensemble tout au contraire. « Non, tu ne peux pas comparer ça à de la prostitution Ina ! » Que tu lui lances en secouant la tête presque amusée. « Te rabaisser ce n’est pas demander de l’aide … tu confonds tout là ! » Elle était féministe, mais dans l’abus. Faut pas non plus tout pousser au drame. Demander de l’aide ne coute rien même à une autre fille, les hommes ne sont pas à proscrire, ils sont à éduqués, voilà tout. Ils ont des choses à apprendre, un tas de chose pour pouvoir penser à être parfait, mais comme les femmes, personne ne peut être parfait. Tu secoues la tête. « Je ne vais pas te trouver de gars à toi, mais une meuf, c’est parfait je pense ! » Que tu dis amusée en l’entendant parler de ce voisin, clairement malfaisant outre cette conversation pour l’embêter un peu. Il est vraiment horrible ce mec, toujours le regard vicieux et mal placé, alors toi et sans nous n’importe qu’elle fille se sent mal à l’aise avec lui, surtout coincé dans l’ascenseur. Tu souffles un peu amusée et désespéré à la fois. « Ouai, façon rien ne sert de continuer d’en parler t’es là avec toute les souffrances qu’il te faut après avoir porté le sapin, mais maintenant on va en profiter. » T’as besoin de te concentrer sur les fêtes, oublier Maheen de penser à elle à chaque seconde de ta vie, encore plus qu’avant. T’as besoin, envie que cette petite soit bien, mais tu le sais ce n’est pas le cas. Alors, c’est plus compliqué de ne pas s’être déconnecté de ta vie, tellement. Tu as du mal à oublier sa présence, à savoir que tu ne peux en parler qu’à peu de monde, trois en tout. Tu comptes même pas sur tes parents, t'as pas envie de te confronter à eux pour le coup, tout au contraire. « Merci, tu veux déjà te débarrasser de moi ! » Tu prends un air faussement choqué, mais tu le sais ce n’est pas le cas, comme toi tu ne voudrais pas la voir mal ou la voir morte. Non et cette idée tu l’éloignes au plus vite de ton esprit. « Ouai je vois on est vraiment pareil pour ces décorations de noel … je ne sais pas sur quoi j’ai envie d’aller, ce que j’ai envie ou non de célébrer … je m’écouterais j’en ferais cent … » Que tu dis en rigolant. Mais tu en serais capable tellement. Le cœur qui faiblit à chaque pensée sur ta fille, l’idée d’annoncer les choses à Kahina ainsi, de lui offrir ta décoration avec un petit mot : pour la meilleure tante au monde. Mais impossible. Tu ne sais pas si tu es capable d’en parler, de lui dire les choses. Tu en tremble d’avance. Le mot maman qui te fait un peu plus trembler, perdre ta perception de la réalité, le cœur qui te chamboule. Tu ne sais pas quoi faire, comment réagir. T’es juste là inerte et ta sœur elle le remarque, il serait compliqué de ne pas le faire après tout. Les mots de ta sœur brise ton cœur, brise le silence de ton cœur qui s’était arrêté pour un temps, pour récupérer du mal qu’il venait de subir. Le souffle saccadé le regard qui se pose dans celui de Kahina quand sa main touche la tienne. Un semblant de sourire. Un diable, un ange. Deux réponses possible, t’enfoncer encore dans un mensonge ou tout révéler, t’as le cœur lourd, que tu pourrais t’enterrer en un saut dans le sol. Comment tu pourrais continuer, comment tu peux même songer à encore mentir ? Ses mots te rendent dingue, la tempête éclate en toi, alors que le poids du monde s’abat douloureusement sur tes épaules. « Kahina … » ta voix est si désespérée, désemparée que tu ne sais pas quoi ajouter, quoi dire. Te lancer dans la vérité ? Décevoir tes parents, créer des conséquences auxquels tu ne t’attends pas ? Tu prends sa seconde main, le regard toujours plongé dans le sien, un léger sourire intimidé sur tes lèvres. « Je suis maman … » Tu baisses la tête, sans même être capable d’ajouter de mot à tes dires, de donner plus d’explication. T’es complétement mal, alors que tu aimerais juste ne pas l’avoir dit, ne pas avoir révélé rapidement l’existence de maheen.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Noam Stylinson

Conflit gentillet comme toujours à qui aurais raison. Surement que ta sœur avais son point et toi le tiens. Surement que tu exagérer un peu comme tu avais tendance à faire. Mais, vous aviez vos petits caractères toutes les deux et on ne vous changera pas. « Je suis désolé No’ mais, faire du charme en échange de service ça en reviens à de la prostitution… » Que tu restes sur tes position entêtée. Une vraie tête de mule et même si ta sœur n’avait pas tort c’était bien l’un des points sur lequel tu ne dérogerais pas. Jamais tu n’en viendrais à user de tes charmes pour parvenir à tes fins. D’une tu ne savais pas faire et en plus tu aurais l’impression de pêcher à ta parole donner à Dieu. Ta sœur avait peut-être bien raison, peut-être que tu mélanger vraiment tout mais, bon courage à elle pour te faire entendre raison. Une vraie tête de cochon, toi-même tu le reconnaissais. « Alors, je préfère me débrouiller que de me rabaisser… plus, je ne sais pas si tu le sais mais, je ne suis pas la plus douée du monde quand il s’agit de flirter !! » Que tu lances et un peu d’autocritique dans le lot. Toujours à t’auto-critiquer mais, après tout c’était là, la pure vérité. Rien avoir avec le manque de confiance en toi. « Une nana t’es sérieuse ?!... de toute manière je veux personnes ! Qui voudraient de moi, hein ?! » Rire aussi amusé mais, c’était la vérité dans le fond. Tu le pensais tristement cette vérité de ne pas être assez bien pour partager la vie de quelqu’un. Tu jouer la dur en apparence mais t’étais qu’une boule de vulnérabilité en réalité. « Oui voilà… clôturons le sujet, de toute façon on sait toutes les deux que j’ai raison, hein ?! » derniers petit pique car, tu ne pouvais pas t‘empêcher d’avoir le derniers mots. Puis, parce que tu pensais aussi vraiment avoir raison sur le sujet. Petit tirage de langue car, tout était bon enfant avec Noam. C’était là, juste pour la taquiner comme elle te taquinait bien en premier lieu. Donnant donnant. Toujours. « Mince, démasquée… moi qui pensée être discrète !! » les mains levée devant toi en mode pseudo innocente toujours dans la plaisanterie alors que tu viens coller un gros bisou baveux sur la joue de ta sœur. Bien sûr que tu ne voulais pas te débarrasser d’elle. Ta vie sans elle, tu ne la concevais pas. Elle était ton roc, ton pilier. Sans elle surement que tu serais à la dérive. « … tu sais que je ne pourrais pas me passer de toi ma belle !! » tu dis en te débarrassant de ton manteau et de ton écharpe que tu accroches dans l’entrée de votre petit chez-vous. Votre petit cocon. Tu t’y sens bien ici peut-être bien moins étouffées que l’époque de la villa familiale. Tu t’y sentais encore mieux en cette période des fêtes de Noël. L’esprit nostalgique et les questions sur ta mère biologique remonter souvent à la surface en cette période mais, la magie et la beauté de noël t’aidais à surmonter tout cela. L’amour de ta famille te donner de la force. « C’est tellement dur de choisir en même temps… il y a tellement de moment fort en une année !! » que tu dis en réfléchissant encore à ce que tu pourrais bien faire. Tu ne pouvais pas t’empêcher de penser à Delta et peut-être bien que cette année tu l’as ferait en pensant à lui cette décoration. En attendant tu te laissas happer par les effluves de joie d’Azur. L’un des soleils de ta vie. Votre chien. Le meilleur cadeau que vos parents vous ai jamais fait. Tu te soucias peut-être un peu trop de l’animal que tu mis du temps à voir l’atmosphère autour de ta meilleure moitié changer. Le regard qui se lèves et les sourcils qui se fronce face à son hésitation ou à son pauvre mensonge qu’elle tente de te faire avaler. Tu te souvenais de tes mots à ton inconnu de soldat. Tu te souvenais avoir dit que tu devrais trouver le courage de faire parler ta sœur. C’était là, le moment. Surement que tu t’étais attendue à tout sauf à la bombe qu’elle aller te lancer de tes mains dans les siennes à ces tremblement que tu n’analyser que trop bien. A sa voix qui se brise dans l’air. Puis ce simple mot. Celui censé tout expliqué. Celui qui te perd un instant. « No’… tu vas être maman tu veux dire ?! » Incompréhension qui se lie sur ton visage un instant alors, que, tu as bien entendue. Alors que tu attends plus. Un signe, une explication. Comment ?! Pourquoi ?! « Je… No’… dis-moi ?! Je ne comprends pas ?! » Le regard qui s’accroche au siens. Les prunelles qui scrutent à mesure que ton sourire se fane. A mesure que tu réalises que l’on t’a vraiment menti.

Kahina & Noam.

you are my everything, the soulmate of a life.

Tu lèves les yeux au ciel en entendant ta sœur, secouant cette dernière avec douceur, puis tu laisses s’installer une petite moue sur ton fin visage. « Pas forcé de faire du charme en demandant de l’aide, c’est toi qui mélange tout petite sœur ! » Que tu lâches en riant un peu. Heureusement qu’entre vous ce n’est pas trop irritable ce genre de situation, que vous ne finissez pas par vous foutre sur la tronche, car au vu de vos caractères cela serait plausible, mais non. Vous n’aviez que de l’amour l’une pour l’autre, puis toi t’avais aussi des secrets pour elle, ce qui te tuait à petit feu et encore plus avec la dernière annonce au sujet de Maheen. Ce sujet qui brûle ton âme et ton organe central petit à petit que les secondes s’égrène au fil du temps. La mort est proche, et ça sera la tienne en première à force. Vides ton esprit ça ira mieux à force, du moins tu l’espère fortement. « Mais je te demande pas de flirter Kahi ! » Que tu râles un peu. « Tu peux le faire en flirtant si tu le veux, mais tu peux aussi juste demander, les gens sont pas tous des monstres sans cœur tu sais ? » Ajoutes-tu. Kahina est moins ouverte que toi au monde, plus dans son monde justement, ce que tu aimes dans le fond, elle ne se tracasse pas trop des autres dans le sens ou peu importe leur avis, toi tu y fais un peu plus attention, mais pas non plus à t’en rendre mal. Sauf son avis à elle, sauf celui de ta fille. Voilà, ton esprit il trifouille un peu plus sur tout ça, sur elle, cette envie de tout arrangé, mais c’est si complexe. Si maladroit à faire, quand tu ne sais pas comment tu pourrais goupiller tes mensonges sur elle avec elle. Tes parents devraient t’aider, mais tu as peur, peur que tu ne finisses pas faire autre chose que tu voudrais. Tu ris, autant dire que même le voisin pervers il a dû t’entendre rire ainsi. « Bébé arrête t’es parfaite, magnifique et forte … te manque un chouia de confiance en toi, mais tu devrais te voir à travers mes yeux ! » que tu souffles. « Donc peut-être pas que pas tout le monde veut de toi, mais y a que les nazes qui sont aimés et voulu par tous, toi t’es unique donc t’attirera juste les bons ! » tu te veux rassurante, tu l’aimes ta sœur et tu le sais elle mérite bien plus qu’elle n’a pour le moment et tu le sais qu’elle l’obtiendra un jour ! « Oui que tu as tort ! » Que tu ajoutes furtivement en bouclant le sujet, vous pourriez en parler des années, des heures même, mais vous ne serez pas d’accord voilà tout. Mais y a toujours l’amour, alors c’est suffisant, amplement. « Méfies toi, je suis plus rusée que toi ! » t’as le regard un peu noir, alors que t’es littéralement dans l’humour, mais tu y mets les formes, histoire que ce soit plus drôle, ou traumatisant. « Que tu dis, je suis sûre t’as déjà prévu quelqu’un pour me remplacer ! » Tu fais une petite moue boudeuse, alors que tu finis par sourire. Te plonger à nouveau dans cette coutume qui était de faire une décoration pour chaque année, représentant le pourquoi on était reconnaissant celle-ci. Autant dire que les idées se bousculaient dans ta maudite tête, tu n’étais pas sûre de comment tu pourras régler tout cela. « C’est vrai … en plus cette année je trouve qu’elle est passée bien trop vite dans le fond ! » Que tu assures à ta sœur. Le mot maman qui vient de faire fracas dans ta caboche, a laissé les vannes ouvertes, les mauvaises. Tu viens de t’engouffre dans une maudite brèche qui va finir par faire de la merde. Qui va faire valser ta vie, sans doute pas de la meilleure des façons. Le cœur qui bat bien trop, il va finir par décoller, finir par te laisser passer l’âme à gauche, tu ne vas plus pouvoir tenir sur tes pauvres pieds. Glissant dans l’amertume du passé, t’enfonçant dans ce mal que tu n’as pas cessé de ressasser, un peu, puis beaucoup et ainsi de suite. C’était tout bonnement horrible, clairement. Penser à elle, constamment, c’était comme une constante dans ta vie, te demander ce que devenait cette petite. Mais voilà, fallait que ça sorte, car tu ne savais pas comment cela allait pouvoir finir par se terminer, des parents déçus. Mais le principal pour toi c’était Maheen et Kahina. Alors, la question qu’elle te pose te laisse mal, pas sûre de devoir continuer, et si tu fuyais ? Mais pas ton style, pas du tout. Puis tu mets du temps à réagir, le cœur bien trop à terre pour t’en sortir. Le regard qui finit par affronter celui de Kahina. Le cœur blessé, toi blessant ta sœur tu le vois venir. « J’ai une fille … je ne suis pas enceinte … » tu réponds par des réponses si peu clair pour le coup. Pinçant tes lèvres, tu finis par regarder ta sœur. « M’en veux pas … » tu souffles, le cœur qui va finir par atterrir au pied de Kahina. « T’étais pas là, quand j’étais enceinte, t’étais plus là, ils t’avaient envoyé en pensionnat. » que tu lâches. Les larmes qui montent, tu tentes de combattre, mais elles sont plus fortes, alors qu’elles commencent à ruisseler le long de ton visage. « je ne l’ai jamais vu … ses parents sont mort … je dois voir le notaire pour la voir, mais je peux pas. Ils ne voudront jamais . » tu souffles. « Papa maman. » Tout ça n’est en rien clair, mais t’as la tristesse qui noie ton visage, le cœur qui palpite à chaque respiration que tu veux bien lui accorder. Tu perds pied sous les yeux de ta sœur.

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{ you are my everything, the soulmate of a life. }
crédit/ tumblr ✰ w/@Noam Stylinson

Continuelle effet boomerang entre vous dans ce genre de conversation. Aussi têtu l’une que l’autre probablement mais jamais un mot plus haut que l’autre. Toujours dans l’amour et dans le respect. C’était ça entre vous surement que tu ne considérer personne d’autre plus que Noam. Ta sœur, ta moitié. Vous n’aviez beau pas partager le même sang, elle était tout pour toi. Alors, c’est moment de chamaillerie tu les affectionnerais presque autant que ces moments où vous vous tombiez dans mes bras l’une de l’autre. Surement qu’elle avait raison pour le coup la belle mais, toi vivante, jamais tu ne lui accorderais le dernier mot. T’étais comme ça, une fichue tête de mule et on te changerait pas de sitôt. Tirage de langue enfantin à son côté moralisateur et à ces leçon de bon sens qu’elle te tartine comme de la confiture sur une tranche de pain. Une vraie gamine jusqu’au bout et pourtant tu prends sur toi pour ne pas relever une nouvelle fois. Pour ne pas repartir dans le débat qui avec vous et vos deux caractère respectif pourrait s’avérer être interminable. Ce n’était pas le but, non. Le but c’était de se plonger dans la décoration de l’appartement pour votre fête préférée de l’année. Il faut dire aussi que même si tu ne l’avoueras jamais non plus ces mots te touchent à ta sœur. T’aimerais tellement en être capable de te voir au travers de ces yeux à elle. De ceux Delta aussi mais, ça, tu savais que jamais cela n’arriverais si ce n’est au travers de ces mots. Ces mots qui faisaient déjà énormément beaucoup pour toi. T’aurais voulu l’avoir ce courage de te voir comme tous les gens qui t’aimais. T’en était presque tristement consciente de ce manque de confiance te bouffant une partie de ta vie. T’empêchant de faire certaine choses. T’étais ton pire ennemie amis, qui sais, un jour tu l’aurais peut-être ce déclic. Ce changement de cap. En attendant tu continuer à jouer les ignorantes. A réfuter tous les compliments que l’on pouvait te servir. « On verras bien… » Que tu dis simplement peut-être pas non plus prête à t’étendre sur le sujet avec Noam. A lui parler plus en détails de ces fameuse lettre que tu caches sous ton lit et celles que tu attends toujours avec impatience pire qu’un cadeau de Noël. Peut-être bien aussi que tu avais une peur irraisonné de la réaction qu’elle pourrait avoir. « C’est ça oui… je te laisse le croire ! » que tu rigoles alors que le sujet et clos et qu’elle parle de sa russe. T’en doutais pas qu’elle était rusée mais t’étais plus que confiante en tes capacité à la dominer sur le sujet. « Ne cherches pas, la russe c’est dans mes gênes !! Tu as peut-être plus souvent raison que moi mais, là, t’es à côté de la plaque, je te coiffe au poteau… » Rire cristallin qui se perd dans l’air face à la réaction de la belle aux cheveux d’ébène. « Bah… Ouai j’ai tout prévu, j’attends le champ libre pour inviter le voisin tu crois quoi ?! » Tout dans l’humour et tu te laisses prendre à cette légèreté peut-être un sixième sens à la bombe qui s’apprête à t’exploser en plein visage. C’était peut-être bien le calme avant la tempête à dix mille lieux lumière de la suite. La suite de ta vie qui va être chamboulé. Vos vies à toutes les deux. Malgré toi. « Le temps passe trop vite de toute manière faut qu’on se fasse à l’idée, on aura à peine le dire ouf qu’on sera à se déplacer avec des déambulateurs et à se taper de dessus avec nos cannes !! » tu imagines la scène un instant et tu y tiens accrocher à la beauté de l’instant peut-être un peu trop longtemps à ne pas te rendre compte de suite du changement d’atmosphère. Des maux invisibles qui agites ta sœur et que tu tentes de saisir. Saisir le sens de ces paroles à demi révélée. Incompréhension dans ton regard alors que dans le siens tu ne lies que prévenance et appréhension. Tu les cherches les réponses aux questions qui s’agitent en toi et le puzzle qui s’assemble de lui-même. Celui dont tu ne veux pas y croire à mesure que le flot de mots hachés sort de la bouche de Noam. Tu te fais ton idée toi-même. Réalisation qui te heurte et ton cœur qui se fissure. Pas en arrière et le visage qui se secoue. Silence de plomb alors que tu les cherches ces mots. Alors que de la peine à la trahison il n’y a qu’un fil lié à la colère. Piquante cette rage de te rendre compte du mensonge de toutes ces années. Des secrets que tu ne pensais pas qu’elle avait pour toi. Il est lourd. Il est violent. Elle te fait mal la trahison. « Je… quoi ?! » froide la voix, implacable le regard qui creuse dans le siens qu’elle pose à peine sur toi. Tu tentes de comprendre en vain. Tu tentes de ne pas lui en vouloir comme elle te le demande mais, tu ne peux pas t’y résoudre. Pas pour le moment. « Comment ?!.... » il n’y a plus de phrase, tu n’as pas la force de les faire. La peur que tes mots en dépassent ta pensée et cette envie de claquer la porte. « Comment tu as pu me cacher ça ?!... Parents où pas tu aurais pu me le dire… tu aurais dû !! Noam… pourquoi... » la main qui s’évade dans ta chevelure à terminer sur ta nuque. Dieu que tu t’étais attendu à tout sauf à ça. « Je sais qu’à l’époque j’avais fait pas mal de conneries, que les parents m’avais envoyé à l’autre bout du monde… mais, tu aurais pu me dire, j’ai toujours était là pour toi Noam… tu ne me fais pas confiance c’est ça ?! J’aurais pu t’aider !!! » Tellement de questions qui s’agitent en toi. Trop. Tu ne trouvais pas de sens à toute cette situation. Pas d’ordre logique dans lequel déverser tout ce que ton cœur porter en l’instant. « Attend ?!... t’étais enceinte avant que je parte ?! » tu n’arrivais même pas à penser à sa fille pour le moment. TU ‘n’arrivais même pas à réaliser que ta sœur était maman. Pour le moment tu ne pensais qu’au putain de secret. Qu’au putain de mensonge et ça, et bien ça, ça te brisais.

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