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| Sujet: Re: begin again (gabin) Lun 26 Nov - 19:40 |
| Malgré les indices qui pointent vers le contraire, Nate en arrive à la conclusion que Gabin n’ose pas lui dire qu’il ne l’aime plus. Qu’il a arrêté, peut-être tout d’un coup, un jour, ou que ça s’est effacé petit à petit, à force d’absence. Sinon pourquoi est-ce qu’il s’efforcerait à refuser toute sorte de relation avec lui ? Il tire sur sa clope et il lui dit qu’il est prêt à attendre le moment où il se rendra compte qu’il lui manque, si ça arrive un jour. « à m'attendre ?! », son ex répond après un rire nerveux. Nate lui décoche un regard, ne comprenant pas ce qu’il y a de mal à ça. Est-ce que c’est encore pire que ce qu’il croyait, est-ce qu’il est censé ne pas l’attendre et tout faire pour l’oublier ? « parce que tu crois que j'ai pas passé du temps à t'attendre, moi ? » Il marque un point, il le sait, mais ça ne l’empêche pas de penser que cette attente à détruit son amour pour lui. « parce que tu penses vraiment que si j'avais arrêté de t'aimer je t'aurais laissé me baiser ? que j'aurais accepté ce rendez-vous ? » Il serre la mâchoire. Il a baisé des types sans les aimer, pendant ces quatre ans, alors pourquoi pas ? Gabin aurait pu accepter de coucher avec lui par souvenir ou parce qu’il était en manque. Il est en colère. C’est mieux que les soupirs las. « parce que si tu penses vraiment tout ça. si tu penses que j'suis plus amoureux de toi ou alors que rien à jamais compté, que tu me manqueras plus, j'pense que y'a plus grand chose à tirer. parce que t'as tout faux. » Il arque un sourcil, commence à se rendre compte qu’il fait peut-être erreur. C’est peut-être pas une question d’un manque d’amour. Avant de continuer, Gabin s’éloigne, comme s’il voulait se protéger de lui ou quelque chose comme ça. « j'ai jamais cesser de t'aimer. et ouai, je t'aime. je t'aime, mais moi, j'ai besoin d'être certain que je souffrirais plus. j'essaye juste ... juste de mettre mes pensées en ordre. parce que tu fous le bordel. comme tu l'as toujours fais. et j'm'en fichais avant parce que t'étais là et que j'avais pas besoin de réfléchir plus que ça. mais maintenant j'ai mon boulot, mon appart, ma routine. me demande pas de tout chambouler d'un coup. tu sais que j'en suis incapable. » Il le regarde, un peu sonné. Ça faisait quatre ans qu’il ne l’avait plus entendu dire je t’aime. Et il ne l’a certainement jamais entendu sur ce ton, dans ce contexte. Il ne sait pas quoi en penser. Ça le rassure, ça lui plait, mais ça le désespère en même temps. En l’écoutant, il a aussi l’impression de lui avoir toujours demandé, quand ils étaient ensemble, de tout laisser tomber pour lui, de n’avoir que lui comme centre du monde. Et c’est vrai que certains jours, il avait l’impression que rien ne comptait d’autre que leur couple. Parce qu’ils étaient jeunes et qu’ils n’avaient pas d’autres responsabilités. Excuse-moi de déranger ta vie parfaite., il s’empêche de dire. Ça ne ferait que mettre de l’huile sur le feu. Et puis il sait que sa vie n’est pas parfaite. Sinon il ne serait pas là à l’engueuler sur un toit du Bronx, il serait au chaud à la maison avec son copain. « D’accord. Ok. Je te demande pas de tout chambouler. », il capitule. Il jette sa clope par-dessus la rambarde – les vieilles habitudes ont la vie dure – et il retourne s’asseoir pour terminer sa coupe de champagne.
Il se laisse le temps de réfléchir. Il ne veut pas se séparer de lui, il ne veut pas écourter leur rendez-vous, mais il ne sait pas ce qu’ils peuvent encore faire ensemble ce soir après tout ça. « Je comprends que tu veuilles plus prendre le risque de souffrir. Mais tu pourras jamais être certain sans essayer. » Il est sûr qu’il ne repartira pas volontairement mais, après tout, ce n’est pas le seul facteur qui entre en jeu. Il pourrait très bien, demain, traverser sans regarder et se faire choper par une bagnole. Ça ferait souffrir Gabin. A partir du moment où on aime, on souffre, c’est obligé. Nate en a toujours été persuadé. Parce que même à l’époque, il lui arrivait de souffrir. Chaque fois que Gabin souffrait. Chaque fois qu’il était obligé de rester loin de lui trop longtemps. Chaque fois qu’il l’imaginait tomber amoureux de quelqu’un d’autre. « Je t’aime aussi et je vais arrêter de te mettre la pression. Je voudrais juste savoir dans quelles modalités on va se voir. Parce qu’il faut qu’on se voie, Gabin. » Il se resserre du champagne, tant qu’il y est, autant profiter des bonnes choses. « Qu’est-ce que tu dirais d’un verre ou d’un café toutes les semaines ? Pour se raconter nos semaines ? Réapprendre à faire partie du quotidien l’un de l’autre ? » Ça lui semble bancal comme idée. Potentiellement impossible, comme cette histoire d’être amis. Mais moins impossible que couper les ponts, encore une fois. « Même si j’aurai du mal à pas te toucher, comme maintenant, c’est mieux que ne pas te voir du tout. » Peut-être qu’il devrait le laisser tranquille plus longtemps. Lui proposer de le revoir dans un mois. Mais ça lui semble trop long. L’idée de le séquestrer chez lui jusqu’à ce qu’il développe un syndrome de Stockholm lui traverse l’esprit. Il est désespéré sans lui.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Mar 27 Nov - 17:34 |
| les paroles de nate t'énervent. tout simplement. rage dissimulée. comment est-ce qu'il peut penser que tu as, un jour, cessé de l'aimer ? c'est tout simplement impossible. tu fermes les yeux et viens glisser tes doigts contre ton visage, soupirant longuement et haussant les épaules. t'as l'impression que la situation vous échappes totalement et ça te rend malade. tout est en train de te filer entre les doigts et t'aimes jamais trop ça, ne plus avoir le contrôle de la situation. un soupir t'échappe, tu préfères t'éloigner un peu, tu as l'impression qu'il y a un ouragan dans ton esprit. tu viens croiser les bras contre ton torse et fermes les yeux un instant, un petit soupir t'échappant finalement. juste ça. parce que t'as l'impression que si tu tentes de dire quoi que ce soit, tu vas simplement exploser. trop de rancune accumulée depuis quatre années déjà. d'accord. ok. je te demande pas de tout chambouler. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et soupires une nouvelle fois, longuement, gardant les yeux fermés de longues secondes, au lieu d'admirer la fin du coucher de soleil. et tout de suite, il fait bien plus froid. tu termines par rouvrir les yeux, simplement pour capter les dernières lueurs solaires. je comprends que tu veuilles plus prendre le risque de souffrir. mais tu pourras jamais être certain sans essayer. il n'a pas totalement tord, nate. mais bon. c'est comme ça. t'es comme ça, finalement. tu te mords presque nerveusement l'intérieur de la joue, avant de venir jouer avec le pan de ton écharpe, soupirant un peu une nouvelle fois. tu glisses tes doigts dans tes cheveux. je t'aime aussi et je vais arrêter de te mettre la pression. je voudrais juste savoir dans quelles modalités on va se voir. parce qu'il faut qu'on se voie, gabin. qu'est-ce que tu dirais d'un verre ou d'un café toutes les semaines ? pour se raconter nos semaines ? réapprendre à faire partie du quotidien l'un de l'autre ? tu fronces un peu les sourcils. même si j'aurai du mal à pas te toucher, comme maintenant, c'est mieux que ne pas te voir du tout. tu secoues la tête de gauche à droite et reviens un peu plus vers nate, ton regard croisant le sien. tu comprends pas, nate. tu souffles. je veux pas prendre rendez-vous comme si on bossait ensemble. j'veux pas me fixer un horaires pour te raconter ma journée. tu murmures. t'es tellement perdu que tu commences à te contredire tout seul. tes pensées se contredisent, tout du moins. et t'as l'impression d'être ridicule, d'être un gamin qui veut tout en même temps, sans savoir ce qu'il veut vraiment. j'veux juste ... j'veux juste qu'on se voie ? qu'on flirte, je sais pas. que ... que notre relation se résume plus au fait qu'on a été ensemble y'a quatre ans. t'es pas certain d'être clair. tu veux juste retomber dans ce jeu de séduction, être deux adolescents qui se cherchent. qu'on recommence, ouai. tu murmures. recommencer du début, repartir sur de bonnes bases, après tout ce qu'il s'est passé. ça te semble être une bonne idée.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Mer 28 Nov - 17:16 |
| Nate n’a pas souvent vu son ex dans cet état, à deux doigts d’exploser de colère. Quelque part, c’est une bonne chose parce que ça se produit quand il l’accuse d’avoir arrêté de l’aimer. Il n’aurait pas réagi aussi fort si c’était vrai et ça donne du poids à ses protestations. Le problème n’est pas qu’il a arrêté de l’aimer. Ça n’empêche pas Nate d’être perdu, de ne pas vraiment comprendre ce qu’il attend de lui. Ne plus être blessé. C’est légitime mais comment le garantir ? Ça lui semble impossible. Il a du mal à saisir l’état d’esprit de Gabin, ce désire qu’il semble avoir de prendre le temps. Ce qu’il sait c’est qu’il veut continuer à le voir. Il n’en peut plus d’un monde dans lequel il n’y a pas Gabin. Alors pourquoi pas ne pas le voir un peu toutes les semaines ? « tu comprends pas, nate. », il répond après être revenu un peu vers lui, les yeux dans les siens. « je veux pas prendre rendez-vous comme si on bossait ensemble. j'veux pas me fixer un horaires pour te raconter ma journée. » Depuis qu’il bosse, Nate a appris à aimer les horaires. Les choses qui se passent toutes les semaines de la même façon. Comme le restau du vendredi qu’il avait avec la team de Berlin. Il a peut-être un peu perdu de sa spontanéité d’avant, de cette époque où il avait besoin de son téléphone non seulement pour savoir l’heure mais aussi pour savoir le jour. « j'veux juste ... j'veux juste qu'on se voie ? qu'on flirte, je sais pas. que ... que notre relation se résume plus au fait qu'on a été ensemble y'a quatre ans. » Ça lui semble difficile, tant tout est susceptible de lui rappeler des choses sur leur relation. « qu'on recommence, ouai. » Tout reprendre à zéro ? Réapprendre à se connaître ? Est-ce que c’est ça qu’il veut ? Il laisse l’idée l’imprégner, détaillant Gabin du regard, sans vraiment le faire exprès, juste parce que c’est le genre de truc qui lui arrive quand il est avec lui.
Ça ne lui semble pas si déraisonnable. « Comme si on venait de se rencontrer ? », il demande, faisant écho à ses pensées, pour les apprivoiser. Il sait qu’à l’époque, il n’avait pas eu l’impression de le draguer. Même si c’était ça qui s’était passé. Il agissait complètement à l’instinct, à l’envie de le revoir, poussé par une force qu’il ne comprenait pas et qui lui disait qu’il devait s’accrocher à ce type. Il n’a jamais dragué personne en ayant l’intention, comme pourraient le faire les players. Dans un monde où Grindr existe, ce n’est pas nécessaire. Mais avec Gabin c’est différent. Gabin, il veut le séduire. Pas juste le baiser. Il veut terminer sa vie avec lui. « On peut essayer. » Il sourit. Son téléphone vibre. C’est la bouffe qui est en bas. « J’reviens, le livreur est en bas. » Il se lève et s’éclipse quelques minutes pour aller chercher les sushis. Dans l’ascenseur, après avoir vérifié qu’il n’y avait pas d’alarme incendie, il s’allume une nouvelle clope, toujours assez nerveux.
Il ressasse tout ce que Gabin vient de lui dire, n’accorde presque pas d’attention au livreur, pense à peine à dire merci. Il est jaloux des gamins qui trainent sur les marches. S’il avait encore cet âge, il n’aurait plus que quelques jours à attendre pour rencontrer réellement Gabin pour la première fois. Qu’est-ce que ça aurait donné s’il avait dû attendre 27 ans pour le rencontrer pour de vrai ? Est-ce qu’il aurait seulement déjà exploré son attrait pour les hommes. Quand il remonte, il étale les plats de Sushi sur la table, tend une paire de baguettes à Gabin. « Je pense que si je venais de te rencontrer, il m’aurait fallu un moment avant de trouver le courage de t’aborder. » Il sourit, un peu amusé. Nate a beau avoir confiance en lui, il aurait quand même été intimidé. Parce que Gabin ne lui plait pas que parce qu’il le connaît (connaissait) par cœur. Même à l’époque, il était presque surpris, chaque fois qu’il posait les yeux sur lui de combien il le trouvait beau. « Mais je l’aurais fait, évidemment. » Il n’aurait pas pu résister, il en est certain. Il craque ses baguettes. « Bon, du coup je vais devoir innover pour les prochains rendez-vous, c’est ça ? », il ajoute dans un sourire. Il devra trouver de quoi former de nouveaux souvenirs, si le but est de recommencer, plutôt que de tabler sur un classique toit-sushi, comme avant.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Mer 28 Nov - 19:04 |
| tu fermes les yeux de longues secondes, essayes de calmer tes pensées. tu soupires un peu et viens glisser tes doigts dans tes cheveux, revenant non loin de nate. et au fond, tu dois l'avouer : t'es incapable de rester loin du brun pus de quelques secondes. et tu sais qu'elle est réciproque, cette attirance. il y a aussi cette tension qui vous anime, qui est bien trop forte, qui vous bouffe de l'intérieur. mais c'est aussi cette tension qui t'empêche de, simplement, te remettre avec lui. tu veux pas juste céder à une pulsion. tu veux être certain de tout ça, certain du retour du brun, qu'il ne partira plus. plus jamais. tu te pinces les lèvres. t'es réaliste, tu sais que c'est impossible. mais il peut au moins rester près de toi. au moins quelques temps encore. tu veux juste tout recommencer, retomber amoureux, redécouvrir votre couple. tu te mords l'intérieur de la joue, ne sais pas si tes paroles sont parfaitement compréhensibles. sans doute pas. un léger souffle t'échappe. comme si on venait de se rencontrer ? tu hoches la tête. ouai, sans doute. c'est ce qu'il y a de mieux à faire, non ? tu te mords l'intérieur de la joue, restes silencieux. tu ne sais simplement pas quoi ajouter. on peut essayer. j'reviens, le livreur est en bas. tu hoches la tête une nouvelle fois avant de le laisser s'éclipser. tu viens récupérer un plaid sur la chaise et viens le serrer sur tes épaules. tu t'approches un peu de la rambarde, observe le monde vivre, là, en bas. et tu as l'impression que ton monde à toi s'est suspendue depuis l'autre jour. depuis le retour de nate.
tu fermes les yeux un instant et un soupir s'échappe de tes lèvres. ton téléphone vibre dans ta poche, tu l'ignores complètement et reviens au niveau de la petite table et des chaises, t'asseyant en enroulant le plaid autour de toi. il commence à faire frais, mais tu aimes cet endroit. il regorge de souvenirs dans lesquels il est bon de se plonger, même s'ils sont parfois douloureux. tu fermes les yeux un instant, avant de te tourner légèrement en entendant le brun revenir avec le repas. des sushis. évidemment. tu esquisses un léger sourire. tu ne comptes plus les fois ou vous avez terminés sur le toit à manger des sushis, collés l'un à l'autre et vous délaissant rapidement de la nourriture pour vous serrer un peu plus fort encore. merci. tu souffles quand il vient te tendre des baguettes.tu laisses le plaid retomber un peu derrière toi pour récupérer un plat. je pense que si je venais de te rencontrer, il m'aurait fallu un moment avant de trouver le courage de t'aborder. un petit rire t'échappe et tu hoches un peu la tête. je ne me savais pas si intimidant que ça. tu te contes de souffler en haussant un peu les épaules, déballant les baguettes pour pouvoir commencer à manger. t'as faim, après tout. mais je l'aurais fait, évidemment. bon, du coup je vais devoir innover pour les prochains rendez-vous, c'est ça ? tu laisses un sourire taquin venir glisser sur le coin de tes lèvres. et ouai. tu murmures en commençant à manger doucement. tu fermes les yeux un court instant. ne te prends pas la tête. tu te contentes d'ajouter. il sait que tu t'en fiches, que d'être invité dans un restaurant cinq étoiles ou au fast-food du coin. tu veux juste être avec lui. et t'as jamais vécu dans ce monde de trop. tu glisses une main dans ta nuque et retiens un léger soupir. merci pour le repas. tu souffles finalement en relevant la tête vers le brun. tu ne sais pas ou cette relation va vous mener.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Jeu 29 Nov - 12:18 |
| Quand Nate revient sur le toit, la situation est déjà un peu plus apaisée. Il a lui-même eu le temps de faire la paix avec tout ça. Ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils peuvent peut-être devenir. Recommencer. Comme s’ils venaient de se rencontrer. Pourtant, sur ce toit, il ne peut s’empêcher de penser à ce qu’ils étaient avant. Des ados, puis des jeunes adultes, collés l’un contre l’autre, pleins d’espoirs et aveuglés d’amour. Gabin sourit en découvrant les sushis. En l’observant, Nate ne peut s’empêcher de se dire qu’il ne sait pas comment il aurait trouvé le courage de l’aborder s’il venait de le rencontrer. Ça le fait rire. « je ne me savais pas si intimidant que ça. » Bien sûr qu’il l’est. Déjà un peu à l’époque d’ailleurs, sa fragilité était impressionnante. Il a fallu quelques jours à Nate, au tout début, pour comprendre que Gabin ne se briserait pas s’il le touchait. Puis il a beaucoup gagné en assurance et, aujourd’hui, c’est ça qui pourrait le rendre impressionnant, s’il ne le connaissait pas. « Mouais, t’as raison. », il dit, taquin, avant d’ajouter : « C’est peut-être seulement les sentiments que tu m’évoques qui le sont. » Et c’est vrai. C’est vrai qu’il n’a jamais rien ressenti d’aussi fort et que ça fout la trouille. Peut-être que si on lui avait dit, à l’avance quelque chose comme : « Tu vois ce type là ? Tu vas l’aimer si fort que tu ne supporteras plus l’idée d’un monde dans lequel il n’existe pas. », peut-être qu’il n’aurait pas osé lui parler. Quoi qu’il en soit, il préfère changer de sujet et il demande si ça veut dire qu’il va devoir innover, tout ça. Le sourire de Gabin lui donne envie de l’attirer contre lui pour l’embrasser. « et ouai. ne te prends pas la tête. » Il y a de grandes chances qu’il se prenne quand même la tête. Il commence aussi à manger, se rend compte qu’il était affamé. Ça creuse, les émotions fortes. « C’est pas mon genre. », il ment en souriant. Il sait qu’il n’a pas besoin de mettre les moyens financiers pour l’impressionner, c’est sûr, mais ce n’est pas pour ça qu’il ne veut pas trouver des activités sympas. « merci pour le repas. » Il hausse légèrement les épaules. « Merci de le partager avec moi. » Il voudrait lui dire qu’il a appris que les sushis étaient aphrodisiaques mais il sait que sur ce coup-là, il sera vraiment trop lourd. « Alors comme ça t’es prof ? », il demande avec un sourire con, faisant le mec qui vient de le rencontrer. « C’est pas trop fatiguant ? Les enfants sont pas trop turbulents ? » Il sait qu’il était du genre chiant, lui, quand il était gamin. D’autant plus qu’à l’époque il était plus ou moins intouchable. Parce que la menace d’appeler les parents, c’était lui qui la faisait aux profs et non l’inverse. C’était l’époque où il était un vrai Harrington, bien hautain comme il faut. « Je t’ai déjà raconté la fois où, pour me venger d’avoir été appelé au tableau, j’ai organisé un pictionary avec toute la classe ? » C’était le bordel en cinq minutes dans la classe parce que tout le monde avait adoré l’idée. La prof avait dû faire venir le directeur en personne pour ramener l’ordre.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Jeu 29 Nov - 20:06 |
| les gens qui sont au courant de ton histoire ont cette fâcheuse tendance à te prendre pour un héro ou tu ne sais trop quoi. un exemple. t'es un exemple de rien du tout, t'as juste été une putain de victime et t'as finalement réussit à te relever. c'est tout. rien de plus. et tu dois tout ça à nate et à elisa plus qu'à toi-même. tu voulais pas toi, t'avais juste envie de tout abandonner. un petit soupir s'échappe de tes lèvres, tu fermes finalement les yeux. mouais, t’as raison. c’est peut-être seulement les sentiments que tu m’évoques qui le sont. tu hausses vaguement les épaules, n'as pas forcément envie de repartir sur ce sujet alors que t'as l'impression que ce moment est bien. juste vous deux, sans trop savoir ou vous vous situez, sans trop savoir ce que l'avenir apportera d'ici plusieurs jours, quelques semaines sans doute. un soupir s'échappe de tes lèvres et tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux avant de manger tranquillement. t'as pas envie qu'il se prenne la tête, nate, si vous devez vous voir dans les prochains jours. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. c'est pas mon genre. pas du tout, non ... tu réponds simplement, taquin. tu boires une gorgée dans une bouteille d'eau. merci de le partager avec moi. tu fermes les yeux un instant et retiens un petit soupir, fermant les yeux quelques longues secondes. est-ce que tu avais le choix ? non, sans doute pas. cette pensée t'arrache un léger sourire.
alors comme ça t'es prof ? tu relèves la tête vers le brun et retiens un petit rire, te contenant de sourire un peu. tu te mords l'intérieur de la joue et viens glisser tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner de ton front. c'est pas trop fatiguant ? les enfants sont pas trop turbulents ? tu te contentes de hausser un peu les épaules. ça dépend des jours. des enfants. tu réponds doucement en venant t'enfoncer dans la chaise, soupirant un peu à cause du froid. je crois qu'ils m'aiment bien, alors ça va j'ai pas trop de mal à les gérer. tu souffles simplement. ouai, t'as toujours adoré les gosses de toute manière. tu te mords l'intérieur de la joue un instant et viens reposer ton repas sur la petite table. tu n'as pas très faim, de toute manière. tu n'as jamais eu trop d'appétit. je t'ai déjà raconté la fois où, pour me venger d'avoir été appelé au tableau, j'ai organisé un pictionary avec toute la classe ? tu arques un sourcil, légèrement amusé. je crois pas. tu souffles dans un léger. t'as jamais aimé les cours de toute manière. si ? tu demandes en penchant un peu la tête sur le côté, haussant les épaules et retenant un petit rire. peut-être bien un rire taquin. tu te pinces les lèvres un court instant. c'était pas si mal, cette époque. tu souffles en fermant les yeux un instant. pas de responsabilité, encore chez papa et maman. pour toi en tout cas. tu hausses les épaules. enfin bon. c'est comme ça maintenant. j'aime bien mon job. tu glisses tes doigts contre ton visage et tournes finalement la tête vers nate. tu ne sais pas trop quoi ajouter d'autre.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Ven 30 Nov - 13:01 |
| Nate s’amuse à lui poser des questions sur son job, comme il l’aurait sûrement fait s’il venait de le rencontrer. C’est une bonne façon d’apprendre à connaître les gens, de se renseigner sur ce qui les fait se lever tous les matins. Gabin, il est prof et ça lui va bien. Nate sait qu’il lui confierait ses enfants les yeux fermés mais, après, tout il se voit parfaitement en avoir avec lui alors ce n’est pas très objectif. Ce qu’il sait c’est qu’il ne pourrait pas travailler avec des gosses. Alors il lui demande si ce n’est pas trop fatiguant, se rappelle qu’il n’était pas toujours facile à gérer, lui. « ça dépend des jours. des enfants. je crois qu'ils m'aiment bien, alors ça va j'ai pas trop de mal à les gérer. » Nate acquiesce. Ça ne l’étonne pas que les enfants l’aiment bien. Dans ses souvenirs, il y avait deux types de profs qui s’en sortaient bien : les foncièrement gentils et les ultra-autoritaires. Gabin ferait partie des foncièrement gentils, évidemment. Du moins, c’est ce qu’il imagine mais il aimerait bien être une petite souris et assister à un cours. Il lui demande s’il lui a déjà parlé de la fois où il avait organisé un pictionary après avoir été envoyé au tableau par le prof. Plutôt que de répondre à la question – à laquelle il n’avait pas compris grand-chose – il avait commencé à dessiner en demandant aux autres de trouver le plus vite possible. « je crois pas. t'as jamais aimé les cours de toute manière. si ? » Il secoue la tête. Non, ça n’a jamais été sa tasse de thé. Il a beaucoup séché, surtout à l’époque où il pensait vivre de l’argent de ses parents toutes sa vie. Ce n’est qu’après les avoir fui, après s’être inscrit à l’université, qu’il a arrêté de déconner, conscient qu’il aurait besoin de se faire tout seul. Qu’il ne pourrait plus compter sur les relations de papa. « Nan, j’étais clairement plus doué pour trouver des spots tranquilles dans l’école que pour écouter en cours. » Des spots tranquilles pour fumer ou simplement pour sécher sans se faire choper. En dessous des escaliers du quatrième, notamment. Même si c’était plus tard ça, c’était les secondaires, pas tant de temps que ça avant de rencontrer Gabin.
Un voile passe sur le regard de Gabin. « c'était pas si mal, cette époque. » Nate fronce légèrement les sourcils, se demandant à quelle partie de cette époque il peut bien penser. Parce que pour lui, il n’y avait globalement que Romy et, plus tard, Gabin comme éléments positifs. Pour lui, c’était l’époque des mauvaises fréquentations, des disputes à la maison, des bleus sur la peau de sa sœur. « enfin bon. c'est comme ça maintenant. j'aime bien mon job. » Ce n’est pas très convaincant. Nate voudrait lui demander s’il ne lui cache pas quelque chose mais il se dit qu’il a perdu le droit d’exiger de tout savoir sur la vie de Gabin. « J’aime bien maintenant, moi. » Mis à part le fait qu’ils ne sont plus ensemble. Mis à part le fait qu’il a fait du mal à beaucoup de personnes en partant. Il a l’impression que les choses sont enfin apaisées pour lui. Qu’il est prêt pour la suite, débarrassé des angoisses de fuites qu’il a ressenti toute sa vie. « Je me sens mieux dans ma peau que quand j’étais gamin. Et je suis totalement libre. » Des parents, des anciennes mauvaises fréquentations, de l’illusion que la vie est plus belle en Europe. Assez d’argent pour être à l’aise, faire à peu près tout ce qu’il veut. « Même si, ok, y a pas mal de trucs bizarres. », il ajoute en riant un peu. « Cohabiter avec un enfant de 4 ans par exemple. Ça fait quand même une semaine que je regarde Dora tous les matins. Pire que ça, avec Jimmy on lui répond maintenant à cette connasse. Tu devrais nous voir. Où est chipeur ? Et on est là ‘derrière tooiii’ N’importe quoi. Mais il est mignon et ça le fait marrer quand je réponds à Dora, du coup je continue. » Il ne s’en rend limite plus compte, qu’il parle à Dora en buvant son café. Il ne l’aime pas, avec sa voix de débile et parfois il l’insulte un peu. Mais ça fait rire Jimmy et il découvre que, les rires du gosse, c’est plus agréable que les premiers rayons du matin. Pas sûr que Romy aime trop ça, les insultes qui passent de temps en temps en direction du personnage animé. Jimmy va finir par les attraper. Nate voit d’ici arriver le jour où Romy demandera à son fils où se trouve tel objet et qu’il répondra : « ouvre les yeux connasse ». Ce jour-là sera peut-être le jour de sa mort mais il partira sans regrets.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Sam 1 Déc - 12:12 |
| c'est étrange, d'avoir cette discussion avec nate. comme si vous étiez de parfaits inconnus. et dans un certain sens, tu l'as voulu ça. recommencer. mais peut-être pas de zéro, si ? tu préfères laisser la situation se faire. tu fermes les yeux un court instant. ça te rappelle que malgré toutes ces années, il y a encore des petits détails sur la vie du brun que tu ignores. comme ce fameux pictionnary en plein cours. tu te mords l'intérieur de la joue, glisses tes doigts dans tes cheveux et ne peux empêcher un petit rire de t'échapper. ça ne t'étonnes même pas, quand tu y penses. tu fermes les yeux un instant et viens serrer ta veste contre toi. tu n'es pas certain qu'il ait déjà apprécié plus que ça les cours, nate. nan, j’étais clairement plus doué pour trouver des spots tranquilles dans l’école que pour écouter en cours. tu esquisses un petit sourire. ça non plus, ça ne t'étonnes pas. des spots tranquille pour te griller une clope ? tu demandes l'air de rien, haussant les épaules. tu viens boire une gorgée dans ta bouteille d'eau et retiens un léger soupir. tu fermes les yeux, hausses les épaules un instant. et ouai, le lycée, c'était pas si mal, quand t'y repenses. c'était avant les emmerdes, mais aussi avant de rencontrer nate, alors t'es pas certain de tout. tu te mords l'intérieur de la joue et glisses tes doigts dans ta nuque un instant.
j'aime bien maintenant, moi. tu hoches la tête. le maintenant actuel, tu sais pas. mais celui ou vous étiez ensembles, carrément. tu te mords l'intérieur de la joue. ouai, c'est bien aussi. tu te contentes de répondre en esquissant un sourire. tu tournes la tête vers le brun et l'observes de longues secondes. il est toujours aussi beau, nate. c'est dingue, ça. t'es pas certain que les années aient une incidence sur les traits de son visage. tu ne sais pas si, un jour, ce même temps aura un jour une quelconque emprise sur le brun. tu te pinces les lèvres un instant et franchement, même après autant d'années, t'as toujours autant envie de te glisser dans ses bras et de le laisser faire ce qu'il veut de ton corps. je me sens mieux dans ma peau que quand j'étais gamin. et je suis totalement libre. tu hoches la tête. tu comprends, tu connais son histoire avec ses parents, après tout. ouai. j'pense que de toute manière, tous le monde à une approche différente de l'âge. tu souffles en haussant les épaules. c'est bien si tu te sens mieux.tu ajoutes finalement en observant toujours nate. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, les éloignant de ton front. même si, ok, y a pas mal de trucs bizarres. cohabiter avec un enfant de 4 ans par exemple. ça fait quand même une semaine que je regarde dora tous les matins. pire que ça, avec jimmy on lui répond maintenant à cette connasse. tu devrais nous voir. où est chipeur ? et on est là ‘derrière tooiii’ n’importe quoi. mais il est mignon et ça le fait marrer quand je réponds à dora, du coup je continue. tu ris un peu en imaginant la scène. et ouai, nate tu l'imagines tellement père. c'est dingue. p'être pas le plus parfait, parce que personne ne peut être parfait dans ce rôle. mais t'es certain qu'ils les auraient aimés, vos gamins. tu peux pas prévoir ce qu'il aurait pu se passer si jamais il n'était jamais parti. est-ce que vous auriez déjà votre famille ? tu te mords l'intérieur de la joue et viens glisser tes doigts dans tes cheveux. il est encore innocent ce gamin, c'est une bonne chose. ne le pourris pas trop vite. tu souffles en riant un peu. tu t'imagines bien qu'il ne se prive pas de l'insulter, le dessin animé. tu te pinces les lèvres un instant. romy te tuera sinon. tu ajoutes dans un rire.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Sam 1 Déc - 15:30 |
| Ils parlent de l’école. Du fait que Nate n’aimait pas ça. Il était plutôt turbulent, quand il était là et pas en train de sécher, caché dans un spot tranquille. « des spots tranquilles pour te griller une clope ? » Il acquiesce, souriant. Bien sûr que Gabin allait deviner ça. Même s’il avait presque réussi à arrêter de fumer pendant leur relation, parce qu’il savait que son mec n’aimait pas ça. Mais à l’époque du Lycée, comme aujourd’hui, il fumait beaucoup plus. Gabin dit que c’est une période qui lui manque. Nate n’est pas certain de pouvoir en dire autant. De toute façon, il n’est pas vraiment du genre nostalgique. Sauf quand il pense à eux. A ce qu’ils étaient, à ce qu’ils auraient pu devenir. Ça, ça lui donne envie de remonter dans le temps. Même pour une seule journée. Sinon, il aime bien être adulte. « ouai, c'est bien aussi. », son ex lui accorde dans un sourire. Il aime le voir sourire. Il se sent incapable d’être malheureux en présence de ses sourires. Il lui explique qu’il est beaucoup mieux dans sa peau aujourd’hui et beaucoup plus libre aussi. « ouai. j'pense que de toute manière, tout le monde à une approche différente de l'âge. » C’est vrai. Personne n’a la même vie, après tout. Qu’importe le nombre d’années qu’ils ont partagées et qu’ils partageront encore. « c'est bien si tu te sens mieux. » Il tourne la tête vers lui et remarque qu’il était en train de l’observer. Il se demande ce qui lui passe par la tête quand il le regarde. Gabin lui a avoué qu’il l’aimait encore mais peut-être que ses traits lui évoquent plus de choses douloureuses que de choses positives.
Pour combattre l’envie de venir l’embrasser, il lui raconte comme c’est étrange de cohabiter avec un enfant de 4 ans. Il regarde Dora tous les matins, lui parle en buvant son café. L’insulte aussi, souvent. Parce que c’est vraiment une conne. Elle et Bob le Bricoleur, le ship de l’enfer. Gabin rit, c’est agréable à entendre, ça pétille à la surface de sa peau. « il est encore innocent ce gamin, c'est une bonne chose. ne le pourris pas trop vite. » Nate prend un air faussement offusqué. Il sait que Gabin a deviné qu’il n’était pas toujours courtois dans sa façon de s’adresser au petit tyran animé et à son sac à dos mauve. « Je le pourris pas ! », il proteste, amusé, « Je lui apprend à pas se laisser marcher dessus par n’importe qui. C’est quand même un Harrington. » Il n’est pas du tout sérieux, bien conscient que cette excuse n’en est pas une et qu’il ferait mieux d’arrêter de jurer devant Jimmy. Gabin lui rappelle ce qu’il risque en riant : « romy te tuera sinon. » Le pire, c’est sûrement qu’elle en serait capable. Quand il s’agit de son gamin, elle se transforme en véritable Cersei, prête à tout pour le protéger, même éliminer son propre frère. « Ouais ce serait fâcheux. Ceci dit, je t’autorise à ressortir toutes les photos dossiers à mon enterrement. C’est le moment ou jamais, après tout. » Il sait que son ex doit avoir quelques photos bien compromettantes dans son téléphone ou son ordinateur. Lui, en tout cas, il a carrément un fichier spécial. Qu’il ne diffusera jamais mais qu’il garde précieusement, préférant presque toutes ces photos ratées aux réussies.
Il termine de manger et s’enroule dans le plaid pour combattre le froid. C’était pas la meilleure de ses idées, ce date sur le toit en plein novembre. « T’as l’air de le connaître plutôt bien, Jimmy. », il dit, pensif. C’était déjà l’impression qu’il avait eue quand son ex lui a dit qu’il trouvait que Romy était une bonne mère. « Romy m’a pas dit que vous étiez restés en contact. » C’est pas un reproche. Il aime, lui, l’idée que deux personnes si importantes dans sa vie puissent bien s’entendre. Qu’ils aient pu être là l’un pour l’autre pendant son absence. Il est simplement surpris que sa sœur ne lui en ait pas parlé. Sûrement parce qu’elle pensait que le sujet Gabin était encore trop sensible, mais quand même. « Mais c’est vrai qu’autant il est difficile d’entrer dans son cœur, autant il est impossible d’en sortir. » S’ils avaient rompu après ‘seulement’ un an de relation, il est certain que Romy n’aurait plus jamais parlé à Gabin. Elle aurait peut-être même entamé une petite danse de la joie dans le salon. Aujourd’hui, les choses sont bien différentes. « Si t’as trop froid, on peut rentrer. », il ajoute parce qu’il commence à geler lui-même, surtout avec la digestion.
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| Sujet: Re: begin again (gabin) Sam 1 Déc - 19:32 |
| vous êtes différents. bien trop différents quand on y pense. et pourtant ça a marché. c'est peut-être pour ça. parce que les opposés s'attirent. mais tu as toujours été du genre discret en cours, à aimer y aller et à être assez assidu. nate n'était pas forcément de ce genre, puis il brille en société. tu es bien plus discret. tu fermes les yeux un instant et te mords l'intérieur de la joue. le brun termine par changer de sujet, abordant son neveu. tu esquisses un petit sourire, la scène qu'il te décrit aurait très bien pu devenir votre quotidien, après tout. tu fermes les yeux un instant. je le pourris pas ! je lui apprend à pas se laisser marcher dessus par n’importe qui. c’est quand même un harrington. tu te mords l'intérieur de la joue et gardes les yeux fermés quelques secondes de plus, avant de venir glisser tes doigts dans tes cheveux en haussant un peu les épaules. tu parles. ils ont quoi de spécial les harrington ? tu demandes avec un sourire taquin au coin des lèvres. tu glisses tes doigts dans tes cheveux l'air de rien et hausses un peu les épaules. et puis de toute manière, romy va le tuer s'il commence à pourrir jimmy. tu esquisses un petit sourire. ouais ce serait fâcheux. ceci dit, je t’autorise à ressortir toutes les photos dossiers à mon enterrement. c’est le moment ou jamais, après tout. tu hoches la tête, ris un peu et hausses les épaules. y'a beaucoup de photos qui seraient bien trop choquantes. tu réponds plus pour toi-même qu'autre chose, haussant un peu les épaules. ouai, beaucoup trop de photos ou il est à poil. tu te pinces les lèvres et essayes de ne pas penser à tout ça. ce n'est pas le moment. et puis ces photos elles ont terminés dans un dossier bien caché sur ton ordinateur. là ou personne n'irait trop chercher. t'as l'air de le connaître plutôt bien, jimmy. tu hoches la tête et esquisses un petit sourire. ouai, sans doute un peu trop bien. tu te mords l'intérieur de la joue. romy m'a pas dit que vous étiez restés en contact. tu tournes la tête vers le brun et biens l'observer un instant. mm, ouai. tu te contentes de souffler en fermant un peu les yeux. vous vous entendez plutôt bien. le gamin te considère comme un oncle, alors bon. tu retiens un petit soupir et hausses les épaules une nouvelle fois. je l'aime bien, en tout cas. il est adorable. tu ajoutes en fermant les yeux. tu ne sais pas si c'est le bon moment d'aborder cette discussion. mais c'est vrai qu'autant il est difficile d'entrer dans son cœur, autant il est impossible d'en sortir. tu hoches distraitement la tête en observant l'activité des rues, la nuit. tu te pinces les lèvres un instant. c'est vrai que vos débuts ont été compliqué, avec romy. autant dire qu'elle ne t'appréciait pas franchement, tu ne sais pas trop si c'est d'avoir tourné autour de son frère ou non. mais avec le temps, vous avez terminés par vous apprécier, par devenir de plus en plus proche. et quand nate est partit, votre lien s'est renforcé. si t'as trop froid, on peut rentrer. tu hoches la tête avant de te lever. ouai, ça caille. tu souffles en récupérant le plaid et ce qui traîne. tu te diriges vers la porte que tu ouvres, avant de laisser nate te rejoindre. tu enfonces tes mains dans les poches de ta veste et laisses le brun te ramener. tu fermes les yeux pendant le trajet, la tête appuyée contre la vitre. tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces les lèvres de longues secondes, laissant un silence apaisant vous entourez. merci. tu souffles finalement quand le brun vient se garer devant l'immeuble ou tu habites avec elisa. tu laisses nate sortir de la voiture et te rejoindre au niveau de la porte d'entrée du bâtiment. tu te pinces les lèvres un instant. tu t'avances un peu pour venir déposer un baiser contre sa joue, au coin de ses lèvres. j'ai passé un bon moment. tu souffles faiblement, t'écarte légèrement avant d'esquisser un sourire. tu regagnes ensuite ton appartement, refermant la porte derrière toi, laissant un soupir t'échapper. tu ne sais vraiment pas ou tu en es, maintenant. end |
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| Sujet: Re: begin again (gabin) |
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