c'est une soirée comme une autre, une soirée ou t'as envie de te noyer, une soirée ou t'en as un peu marre de tout ça. t'as froid, t'as mal, tes doigts tremblent un peu trop et t'as du mal à tenir la bouteille entre tes doigts. putain, tu fais pitié, camille. tu marches dans les rues du queens sans trop savoir ou tu te trouves. t'en as rien à foutre. tu fermes les yeux un instant, viens porter une nouvelle fois la bouteille à tes lèvres. t'es même plus certain de savoir ce que t'es en train de boire. t'es pas mal atteint. c'est peut-être de la vodka, ou quelque chose dans le genre. ou alors de la bière. de toute manière, il arrive un stade ou n'importe quel alcool te suffit pour oublier, au moins l'histoire de quelques minutes, quelques heures au mieux, si tu ne t'endors pas avant. mais c'est franchement pas une bonne idée, parce que vu la température, t'es pas certain de passer la nuit. à moins que ce soit ce que tu cherches. tu fermes les yeux un instant. fais chier. ta bouteille est vide. tu l'abandonnes dans la première poubelle croisée. t'es p'être con et bourré, mais bon, t'as été bien élevé. tu glisses tes doigts dans tes cheveux trop longs, qui tombent devant ton visage. soupir au bord des lèvres. tu te diriges vers un parc, tu sais pas, c'est lequel, mais il est ouvert. t'es p'être pas assez bourré pour vouloir te faire faucher par une bagnole. tu fermes les yeux et soupires longues, t'appuyant un instant contre un arbre. c'est cool qu'il soit présent, cet arbre. tu prends une longue inspiration. ta tête tourne un instant, t'as un poids sur l'estomac et putain, t'as envie de rentrer, mais tu sais pas trop ou tu te trouves. tant pis. tu continues de marcher. ton genou te fait mal, te fait royalement chier, mais t'as pas trop le choix. tu viens enfoncer tes mains au fond de tes poches, pour essayer de les protéger du froid, et tu fronces un peu les sourcils en distinguant une silhouette, un peu plus loin. t'es pas certain de savoir quelle heure il est, mais il est tard, c'est tout ce que tu peux dire. tu te pinces les lèvres un instant, continues d'avancer un peu. tes doigts glissent dans tes cheveux une nouvelle fois. elle est un peu trop lointaine, finalement, cette silhouette. tu viens t'arrêter sur le banc qui n'est pas très loin, te soulageant du poids de ton corps reposant sur ton genou. un soupir t'échappe, tu viens glisser ta main tremblante et gelée contre ton visage, avant de prendre ce dernier entre tes deux mains. t'es misérable, tu vaux pas grand chose, encore moins en ce moment. et t'y à songer, à appeler quelqu'un pour qu'on vienne te chercher, parce que t'es un peu paumé, mais t'es pas certain de pouvoir encaisser une quelconque remarque de ton entourage. tu devrais te calmer sur l'alcool, camille. ouai, sans doute. mais pas ce soir. ce soir, t'es carrément au bord de la crise de nerf et t'as besoin de ta solitude. ou p'être que tu cherches juste un peu de compagnie. t'en sais trop rien.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Ven 28 Déc - 15:03
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Assise sur ce banc, dans ce parc, une cigarette à la main, les yeux d’Arya sont vides. Ils sont vides et elle ne sait pas réellement ce qu’elle regarde. Peut-être tout, peut-être rien, tout cela à la fois. Elle est assise ici depuis une bonne demi-heure maintenant, un plaid sur les épaules. Elle s’est échappée discrètement de chez son oncle, elle a attendu qu’il soit couché pour pouvoir partir. Elle est ici chez lui, à New-York depuis quelques jours seulement et ce soir, elle doit bien l’avouer, elle a un coup de blues. Un énorme coup de blues. Alors comme à son habitude, par fierté, elle a préféré le cacher. Elle a préféré partir seule pour garder son mal être pour elle, une nouvelle fois. Mais seule dans ce parc juste à côté de chez son oncle, tout ce mal-être lui revient en pleine face. Tout cette souffrance qu’elle peut cacher aux autres, mais pas à elle-même. Elle est ici aujourd’hui, à New-York, parce que sa mère l’a envoyé vivre chez son oncle. Elle a dû quitter Los Angeles parce qu’elle était devenue bien trop ingérable, bien trop borderline, voilà ce que lui a dit sa mère. Elle a accepté cette promotion précaire à l’étranger, et elle ne pouvait pas l’emmener avec elle. Alors Arya a été rejetée, abandonnée, une fois de plus, une fois de trop. Se retrouvant seule avec cette douleur au fond d’elle que personne ne semble voir. C’est peut-être sa faute. C’est peut-être sa carapace qui empêche les autres de voir. Elle est peut-être perdue bien trop loin au fond d’elle désormais. Seule dans la nuit, comme elle est seule dans son cœur, Arya reste sans bouger. Jusqu’à ce qu’elle puisse apercevoir une silhouette s’approcher. La première depuis qu’elle s’est installée. Un homme, il boîte beaucoup, il se laisse tomber sur le banc juste à côté de celui où se trouve la jolie blonde. Arya le regarde, elle le regarde quelques secondes sans le lâcher des yeux, et elle voit immédiatement qu’il est mal. Il est vraiment mal. Il semble souffrir, peut-être ivre, et surtout gelé. Arya se lève alors et s’approche de l’inconnu. D’une douce voix, elle prend la parole. Ils sont certainement aussi écorchés l’un que l’autre, alors elle ne va pas lui tourner le dos. Est-ce que ça va ? Elle termine sa cigarette, sans le lâcher du regard. Elle jette le mégot dans la poubelle juste à côté d’eux. Elle garde le plaid sur ses épaules, décidant finalement de s’asseoir sur le banc, près de lui. Et maintenant qu’elle le voit de plus près, elle peut lire la détresse sur son visage. Certainement la même que la sienne. Mais lui, il semble souffrir, physiquement et moralement.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Dim 30 Déc - 13:18
t'as rarement eu aussi mal. en général, tu t'arrêtes avant ce stade, ou alors t'avales un peu trop des médocs que te refiles son médecin. c'est pas bien, tu l'sais bien, mais ça marche plus, à petite dose. t'as besoin de ça, d'prendre quelques pilules de trop, si tu veux pouvoir passer tes nuits tranquilles. mais t'as rien, là. t'es paumé au beau milieu du queens, t'es totalement bourré et surtout, t'as mal. putain ce que t'as mal, tu sais pas comme tu fais pour tenir encore debout. tu marches - ou plutôt, tu boites - sans trop savoir ou tu te rends. un soupir t'échappe et tu termines par te laisser tomber sur un banc du parc. c'est quel parc, d'ailleurs ? tu secoues un peu la tête, glisses tes doigts contre ton visage. tu sais pas franchement comment faire pour retrouver un peu de ta lucidité. t'en as pas envie, en y réfléchissant bien. dans cet état, tu t'y es mis volontairement, c'est sans doute qu'il y a une bonne raison. est-ce que ça va ? tu fronces les sourcils, relevant la tête, fronçant un peu les sourcils face à cette nana que tu ne connais pas le moins du monde. t'as aussi un peu de mal à totalement comprendre ce qu'il se passe. tu te pinces les lèvres un instant. visiblement non. tu marmonnes, secouant un peu la tête de gauche à droite. elle vient s'asseoir près de toi, tu sais pas franchement pourquoi. t'as pas la tête d'un mec qui inspire confiance. pas ce soir en tout cas, pas totalement bourré de cette manière. un soupir t'échappe et tu viens tendre lentement ta jambe, essayant de soulager un peu la douleur, mais elle est belle et bien installée. un léger grognement de douleur t'échappe et tu soupires une nouvelle fois. tu sais pas trop comment réagir face à cette nana que tu ne connais pas. t'forces pas à rester là. tu ajoutes en haussant les épaules, tournant la tête vers la jeune femme. tu sais pas trop quel âge elle peut avoir, sans doute un peu moins que toi, dans les eaux-là. tu fermes les yeux un instant et soupires longuement. t'en sais rien, mais elle s'est posée à côté de toi sans trop de raisons, et t'veux pas non plus qu'elle s'y sente obligée, que de rester avec toi juste parce que t'as l'air d'un mec paumé. en même temps, t'en ai un, de mec totalement paumé. un nouveau soupir s'échappe de tes lèvres.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Dim 30 Déc - 16:52
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Elle l’attire. Pourquoi est-ce qu’elle l’attire à ce point, cette douleur bien visible sur le visage de cet homme. Pourquoi est-ce qu’elle l’attire à ce point, alors qu’elle est elle-même prisonnière de sa propre souffrance. De ce mal-être qui envahit son esprit en permanence. De ce mal-être qui vient même se venger sur son corps, sur cette maladie, cette boulimie dont elle est de plus en plus captive. Elle mange, elle se force à vomir, elle se sent mal et elle se dégoûte, Arya. C’est toujours le même cercle vicieux qui se reproduit encore et encore. Est-ce qu’elle chercher à se punir ? Est-ce le seul moyen qu’elle a trouvé pour extérioriser ses tourments ? Peut-être. Peut-être bien, oui. Est-ce aussi pour cette raison qu’elle semble vouloir désespérément chercher les problèmes ? Est-ce pour cette raison qu’elle s’approche de cet homme ? Ou bien peut-être pour être comprise, pour se sentir comprise. Pour se sentir en phase, pour la première fois. Et puis à quoi bon rentrer chez elle, à quoi bon être seule dans sa chambre, à être mal comme elle l’est depuis qu’elle a posé les pieds à New-York, depuis bien plus longtemps même. Alors elle le regarde, elle l’entend grogner que non, il ne va pas bien. Elle le voit étendre très lentement sa jambe, et on dirait que c’est un supplice pour lui, presque une torture. Et assise à côté de lui, elle reprend la parole d’une voix calme et posée. Je ne me force pas. Je suis ici depuis un petit moment déjà. Un bref sourire s’installe aux coins de ses lèvres. Un sourire qui se veut rassurant. Elle n’est pas inquiète, pas le moins du monde. Elle voit bien qu’il n’est pas dans son état normal. Mais elle reste là, assise près de lui. Et puis au bout de quelques secondes seulement, elle reprend la parole. Tiens. Arya lui tend délicatement le plaid, prête à partager avec lui, en disant de nouveau. Tu as l’air congelé. Oui, il a l’air frigorifié. Et dans son état, la jolie blonde n’est pas certaine que cela l’aide. Elle a l’impression qu’il est littéralement en train de se décomposer, le froid, l’alcool, cette douleur dans sa jambe, et elle ne va pas le laisser là, toute la nuit. Parce qu’il sera visiblement incapable de se rendre où que ce soit avec sa jambe dans un tel état. Ta jambe. Dit-elle en ajoutant. Je peux faire quelque chose ? Peut-être qu’elle peut l’aider, d’une façon ou d’une autre. Peut-être qu’elle peut être bénéfique pour lui. Mais non, non. Arya, c’est bien plus un poison qu’autre chose.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Jeu 3 Jan - 12:52
non ça va pas. t'es congelé, t'es plus certain de pouvoir sentir et faire bouger toutes les parties de ton corps alors ouai, ça craint un peu. puis faut dire que la douleur ça a tendance à paralyser aussi, qu'on dit. tu l'as déjà vécu bon nombre de fois, cette merde. te retrouver incapable de faire quoi que ce soit d'avoir trop mal, de même plus réussir à bouger la hanche alors que c'est au genou que t'es censé être blessé. ça t'prends d'toute part et tu sais pas gérer quand c'est trop violent. je ne me force pas. je suis ici depuis un petit moment déjà. oh. t'aurais presque oublié sa présence, à la jeune femme. tu relèves un peu la tête, serrant ton manteau contre toi un peu comme tu peux. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes quelques instants. pourquoi elle est là ? t'as pas envie qu'on puisse avoir pitié d'toi, d'une manière ou d'une autre. tu fronces un peu les sourcils. sérieusement, qui est assez maso pour rester dans le froid, comme ça ? vous deux, visiblement. mmm. tu souffles dans un soupir, haussant un peu les épaules et fermant les yeux quelques courtes secondes. elles sont sans doutes plus longues que ça, les secondes. tu te mords l'intérieur de la joue. tiens. tu as l’air congelé. tu fermes les yeux un instant et attrapes un bout du plaid, le serrant contre toi. un soupir t'échappe et tu hausses un peu les épaules. c'est pas qu'une impression. tu te contentes de souffler faiblement face à la brune, un petit nuage froid s'échappant de tes lèvres à tes mots, tandis que tu te mords l'intérieur de la joue. ta jambe. je peux faire quelque chose ? tu relèves un peu la tête et soupires longuement, te mordant l'intérieur de la joue. non. tu termines par souffler faiblement, te pinçant les lèvres un instant et fronçant un peu les sourcils. ça servirait à rien. tu te contentes de souffler dans un soupir, haussant un peu les épaules. c'est comme ça depuis des années d'toute manière. pourquoi est-ce que ça changerait du jour au lendemain parc qu'une bonne fille veut t'aider ? me suis blessé y'a plusieurs années. tu ajoutes en soupirant un peu.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Dim 13 Jan - 20:12
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Il a l’air totalement hors d’atteinte, comme dans un autre monde. Un monde rempli de noirceur et de ténèbres. Comme bien trop brisé pour pouvoir se relever, physiquement, intérieurement. Et lorsqu’il la regarde, elle voit dans son regard qu’il se demande ce qu’elle fait ici, ou plutôt, pourquoi elle reste ici. Alors qu’au fond, c’est simplement que ce monde plus sombre que la nuit, elle le connaît mieux que personne. Derrière ce visage angélique, c’est tout son être qui est de plus en plus emplis de noirceur. Et chez elle, cette noirceur s’expulse à chaque fois qu’elle se force à vomir. A chaque fois qu’elle mange comme pour se punir. A chaque fois qu’elle se regarde et qu’elle se sent si mal, si mal dans sa peau, si mal dans sa vie. Et ce n’est pas de la pitié, ce qu’elle ressent. C’est même loin d’en être, elle qui ne supporterait pas que l’on puisse avoir pitié d’elle. Elle qui, a seulement dix-neuf ans, semble s’être forgée une carapace armée de fierté impossible à faire tomber. Presque impossible à faire tomber. C’est simplement que, sans savoir, elle comprend. Elle comprend ce qu’il doit ressentir, assis là, tout seul, à rechercher une solitude ou au contraire quelqu’un qui pourra lui tendre la main. Est-ce qu’elle le peut ? Est-ce qu’elle peut lui tendre la main ? Bien sûr. Seulement cette main l’entrainera certainement bien plus bas encore. C’est tout ce qu’elle sait faire, Arya. Détruire sans jamais savoir comment reconstruire. A dix-neuf ans, elle n’est pas censée tout savoir. Mais le problème, c’est qu’elle n’a plus personne pour lui montrer. Elle n’a plus personne pour lui expliquer, lui expliquer comment fonctionne ce monde. Arya laisse alors ce bel inconnu attraper le plaid, il en a bien plus besoin qu’elle, parce que frigorifié, il l’est. Elle écoute finalement ces dernières paroles, avec attention. Et puis reprenant finalement la parole à son tour, elle demande d’une petite voix, calme. Posée. Et comment est-ce que tu t’es blessé ? Une blessure qui date d’il y a des années, à en voir comme il souffre ce soir, Arya imagine que son quotidien ne doit pas être tous les jours facile. Elle lui laisse quelques secondes pour lui répondre. Avant de finalement se jetée dans le vide, pour lui demander de nouveau. Qu’est-ce que tu fais ici tout seul, toi ? Oui, parce qu’elle sait qu’elle aussi, elle est là toute seule, un soir de plein hiver. Ce qui fait sûrement d’eux les deux personnes les plus étranges du Queens. Elle qui débarque à peine. Dans le fond, peut-être qu’elle a bien fait de venir vivre ici, pour qu’il ne soit plus le seul à traîner dans ce parc.
Sujet: Re: i got no roots (arya) Lun 21 Jan - 10:10
seul. t'aimerais bien finir seul, ouai. t'aimerais bien finir tout court, aussi. tu te pinces les lèvres, essayes de bouger un peu la jambe, au moins celle qui va bien, dans l'espoir de réussir à bouger le bout des orteils dans ta chaussure, mais t'es pas trop certain de ce que t'arrives à faire. t'es congelé. mais ça craint pas trop, si ? vous êtes à new york, il doit fait -3 pas -40 degrés. un soupir t'échappe et tu relèves un peu la tête. tu sais pas pourquoi elle reste là. merde, c'est quoi son prénom déjà ? t'es complètement bourré en plus de ça alors c'est franchement compliqué de suivre, dans ces conditions. t'es pas certain qu'elle t'ai dit comment elle s'appelait, de toute manière. tu te pinces les lèvres un court instant. elle est mignonne, à s'inquiéter pour ta jambe, savoir ce qu'il a bien pu s'passer. juste une blessure à la con. juste ça. et ta vie foutue en l'air par la même occasion. tu te mords l'intérieur de la joue. et comment est-ce que tu t’es blessé ? tu l'observes de longues secondes et termines par hausser vaguement les épaules. est-ce que t'as envie d'en parler ? pas franchement, non. un léger souffle s'échappe de tes lèvres et tu t'agrippes au plaid sans trop t'en rendre compte. qu'est-ce que tu fais ici tout seul, toi ? tu fermes les yeux un instant et soupir un peu, une nouvelle fois. tu le fais souvent de toute manière, soupirer parce que t'en as marre de ta vie un peu merdique. j'pourrais te poser la même question. tu te contentes de souffler, relevant tes prunelles vers la jeune femme. tu viens glisser une main tremblante - et glaciale - contre ton visage, éloignant un peu tes cheveux de ton front. j'sais pas. tu souffles finalement. oublier, sans doute. tu ajoutes. ou alors faire en sorte d'y rester, j'en sais trop rien. tu ajoutes. ouai, t'es sans doute un peu trop ancré sur tes pensées noires ces derniers temps, et tu te dis qu'à force de boire et de surdoser tes médicaments, p'être qu'un jour ça te foutra assez en l'air pour que t'ai plus mal du tout. tu secoues un peu la tête et fixes le sol. elle ferait mieux d'rentrer. il fait froid, et toi t'es un cas désespéré, pas sûr qu'elle arrive à tirer quoi que ce soit de positif dans tes mots.
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Sujet: i got no roots (arya) 
Jeu 27 Déc - 18:58
