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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 — no roots (w/mickey)

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Message Sujet: — no roots (w/mickey)   — no roots (w/mickey) Empty Lun 11 Juin - 18:22

les pas qui s’enchainent, sans pour autant savoir où ils te mèneront encore. la seule chose que tu sais, c’est que tu n’as pas envie de rentrer chez toi. du moins, pas encore. la nuit qui est déjà tombée, pourtant, tu as l’impression qu’il fait encore jour. parce qu’il fait clair, entre les lampadaires, et les lumières de tous ces commerces encore ouverts. si bien que tu en viens à te demander si à un certain moment, ça devient calme. et pourtant, la réponse est assez évidente. quartier étudiant, quartier vivant. il n’y a pas d’autre explication. alors oui, il vit, jour comme nuit.
pourtant, tu finis par t’éloigner du cœur de ce quartier. t’enfonçant dans de petites rues que tu n’avais encore jamais exploré jusqu’ici. et finalement, l’idée d’appeler un taxi qui commençait à se faire une petite place dans ta tête. parce que clairement, tu n’avais certainement plus rien à faire ici, à cet heure de la nuit. seule, qui plus est. pourtant, y’a ton regard qui finit par se poser sur cette voiture, qui semble presque abandonnée là, comme elle est seule dans cette ruelle. pourtant, tu sais très bien que ce n’est pas le cas. parce que tu sais très bien à qui appartient cette voiture, tu sais très bien qu’elle doit y être nichée d’ailleurs, à l’heure actuelle. alors tu t’avances lentement, le sourire aux lèvres, jusqu’à sa voiture. avant que cogner contre la fenêtre du côté conducteur. tu ne sais pas trop si elle dormait, ou ce qu’elle faisait, parce que contrairement aux rues principales du quartier, cette ruelle était beaucoup moins éclairée. mais dans tous les cas, il était presque certain que tu venais la déranger. mais toi, ça ne te dérangeait pas vraiment. le pire qui pouvait arriver, ce serait qu’elle te demande de partir, pas très tendrement. mais clairement, tu étais prête à prendre ce risque sans problème. le loquet de la porte qui se fait attendre, alors tu fais rapidement le tour de la voiture avant d’ouvrir la portière du côté passager pour te glisser dans la voiture. ton regard qui se pose sur elle, avant d’annoncer, peut-être un peu trop fort si tu viens tout juste de la réveiller. « mais merde, tu fous quoi là ? » tu prends pourtant une grande inspiration, comme pour te remettre les esprits en place, peut-être pour te calmer un peu, ce ne serait pas plus mal d’ailleurs, avant de reprendre : « très sérieusement, j’aurais cru que ta passe j’dors dans ma bagnole aurait passé plus rapidement. » ton sourire qui s’étire un peu plus sur tes lèvres. bon clairement, tu ne comprends pas trop toute cette histoire de dormir dans sa voiture plutôt que chez elle, et t’es même pas certaine de vouloir savoir à vrai dire. « tu viens chez moi ce soir. » c’est pas une question, c’est plutôt une affirmation.
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Message Sujet: Re: — no roots (w/mickey)   — no roots (w/mickey) Empty Sam 23 Juin - 5:34

t'as encore pété un câble, tu t'es encore emporté comme une bouteille de gaz dans la cheminée. tu t'es emporté pour une connerie comme la majorité du temps en fait. t'as senti le sang bouillir et ne faire qu'un tour dans tes veines, puis les paroles blessantes ont déferlées. t'as craché ta haine en pleine gueule. paroles sifflantes comme ton souffle d'ailleurs; puis t'as tournée les talons en claquant la porte. puis comme à chaque fois, t'es montée dans ta bagnole et t'as fait crisser les pneus décollant en pleine noirceur. à peine la maison disparue dans ton champs de vision de ton rétroviseur, t'as serrée les dents en injuriant contre toi-même, parce que comme à chaque fois; lorsque tu retrouves seule face à toi-même, tu regrettes un peu. tu ne regrettes pas les paroles que tu prononces, mais la façon dont tu les exprimes. t'arrives jamais à canaliser et ça sort toujours en véritable bombe. en même temps, on t'as jamais réellement appris non plus; éducation désuet et une mère extrêmement laxiste. beaucoup trop souvent, les rôles étaient inversés et tu as jouée la mère toi-même plus souvent qu'autrement du haut de ta carrure de fillette et ton début d'enfance. du coup, tu retrouves refuge dans ta vieille bagnole, tu mets la musique à fond et tu sillonnes les rues le temps que la tempête intérieure finisse par s'atténuer. ton putain d'orgueil refuse évidemment que tu rebrousses chemin pour entrer à la maison et t'excuser; ça non plus, ça ne semble pas t'avoir été inculqué. les paupières commencent à vouloir se fermer, alors tu t'arrêtes non loin d'une petite ruelle dans l'optique de dormir un peu avant de reprendre la route pour aller dieu sait où. tu farfouilles un peu partout sur la banquette arrière, c'est comme une caverne d'ali baba; un véritable bordel ambulant, mais heureusement tu t'y retrouves et c'est ça qui compte. tu choppes une couverture et tu viens à fermer les yeux. ça caille un peu, mais t'es tellement exténuée que ça te cause aucun problème. malheureusement pour toi, on vient déranger en frappant contre la vitre de ta portière. bien sûr, tu la reconnais; elle et son sourire, tu lâches un soupir et tu déverrouilles pour qu'elle puisse monter de toute façon, te laisse-t-elle réellement le choix; tu la connais et tu sais à quel point, elle peut être perspicace.   « mais merde, tu fous quoi là ? »

pardon, mais c'est à elle que tu devrais demander ça. cet endroit n'est pas fait pour la princesse comme elle, elle devrait demeurer dans sa tour d'ivoire loin de tout ça. « toi, qu'est-ce que tu fous là?» que tu rétorques en fronçant les sourcils te raclant la gorge. puis voilà, qu'elle enchaîne avec son petit air d'arrogante. si tu ne l'appréciais pas autant, tu l'enverrais chier illico, d'ailleurs tu ne t'es jamais vraiment priée même avec elle et elle le sait. « très sérieusement, j’aurais cru que ta passe j’dors dans ma bagnole aurait passé plus rapidement. » t'hausses les épaules en guise de réponse, elle veut jouer à la petite maligne c'est ça. le truc c'est que là, t'es pas totalement d'humeur.« tu viens chez moi ce soir. » tu viens à lâcher un rire en arquant un sourcil, t'es pas le genre de nana à obéir à ce qu'on te dit de faire au contraire, l'autorité ça te donne envie de vomir. par contre, tu sais aussi qu'elle ne lâchera pas l'affaire facilement la gamine, aussi têtue qu'une mule quand elle le veut. « avec la famille von trapp? non ça va, j'passe mon tour.» petite référence à cette famille nombreuse, similaire à celle de laure d'ailleurs. y'a toujours des gens partout, ça grouille de vie dans cette piaule de riche et ça non plus, t'as jamais vraiment eu l'habitude à ce type d'ambiance dans ta petite existence. tu regardes brièvement devant toi, l'ambiance est calme, mais tu te demandes toujours ce qu'elle fait là seule. « c'est pas un endroit pour les princesses ici.» que tu souffles, puis toi aussi; t'as ce sourire moqueur qui pend au coin des lèvres.
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Message Sujet: Re: — no roots (w/mickey)   — no roots (w/mickey) Empty Lun 25 Juin - 21:07

t’es à peine embarquée dans sa voiture, que tu gueules déjà. lui demandant dans ce premier temps ce qu’elle fait là. parce que clairement toi, tu ne t’attendais pas du tout à la voir là ce soir. mais bon, peut-être que ça n’aurait pas dû te laisser aussi surprise. après tout, la jeune femme tu la connaissais. tu la savais impulsive. et tu savais aussi qu’il ne lui fallait qu’un rien pour s’enflammer, un peu comme toi d’ailleurs. alors, non, ce n’était probablement pas très surprenant qu’elle se retrouve là, dans une ruelle forcément un peu douteuse, peut-être faute d’avoir trouvé mieux. mais ouais, peut-être que la véritable question était plutôt ce que toi, tu faisais là. et le pire, c’est que tu ne savais pas trop toi comment tu avais fait pour atterrir là. mais tu y étais, avec la ferme intention de ne pas trop trainer d’ailleurs. et de la ramener avec toi, au passage. ainsi, t’avais donc proposé qu’elle vienne passer la soirée chez toi. parce que clairement, ce serait probablement mieux que dans sa voiture à vrai dire. enfin, proposé. disons plutôt que tu ne lui laissais pas vraiment d’autre choix que d’accepter ta proposition. « avec la famille von trapp? non ça va, j'passe mon tour.» tes lèvres qui s’entrouvrent à entendre ses mots. comme si tu étais surprise, choquée même par ses mots. alors qu’au final, tu ne l’étais pas du tout. non toi, tu étais surtout amusée en fait. « la famille von trapp ? j’sais pas comment j’dois le prendre… j’pense que mon cœur saigne là. » après, la comparaison devait probablement du fait que tu avais une famille bien trop nombreuse. et pour cela, tu n’avais pas vraiment d’autre choix que de lui donner raison à vraiment dire. « c'est pas un endroit pour les princesses ici. » le sourire, que tu vois s’étirer sur ses lèvres d’ailleurs. et ton regard qui s’intensifie un peu plus à cet instant. avant que tu ne lui répondes : « pas un endroit pour les princesses… tu parles de toi ou de moi là ? » et là, à nouveau, y’a ce sourire qui retrouve ses droits sur tes lèvres. parce que clairement, tu n’as pas pu t’empêcher de piquer un peu, malgré le fait que tu n’avais aucun doute quant au fait qu’elle parlait de toi, quand elle disait princesse. « non mais j’comptais pas m’attarder dans une ruelle douteuse, mais j’ai reconnu ta bagnole, alors j’me suis dit que c’était probablement safe. » oui, mais non. il faut bien dire que tu te sentais tout sauf en sécurité dans ce genre de ruelle un peu trop sombre. comme si tu avais cette impression que quelqu’un pouvait surgir un peu à n’importe quel moment. enfin, ça va, pour s’y promener, sans trop s’y attarder, mais clairement, tu ne savais pas trop comme elle avait fait pour s’y endormir. « franchement, si tu m’dis que j’ai rien à faire ici, j’tiens à te dire que toi non plus. » oui voilà. enfin, tu voulais bien comprendre qu’elle ne veuille pas retourner chez elle, mais clairement, elle n’avait pas choisi le meilleur endroit. enfin, selon toi. « aller… steplait… m’laisse pas affronter cette ruelle seule encore une fois. » puis tu te mets à battre des cils. comme si ça te rendait d’un coup un peu plus mignonne. comme une gamine, à qui on ne peut refuser quoi que ce soit. parce que c’est bel et bien ton problème, à toi. parce que tu ne supportes pas qu’on te dise non, princesse. peut-être parce que t’as toujours eu tout ce que tu voulais… ou simplement parce que t’es capricieuse de nature. mais faut le dire, t’es aussi bornée, et tu ne lâches pas le morceau facilement toi. alors, tu finis par ajouter, sourire qui fend toujours tes lèvres d’ailleurs. « et si tu dis oui, on pourra dire que j’t’en devrai une. genre c’que tu veux. » ouais ça, faut vraiment que t’arrêtes de dire ça. parce qu’il y a bel et bien des limites à ce que tu peux faire, et ces limites, tu les as testé un peu plus de nécessaire ces derniers temps.
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