Things gonna be just fine, things gonna be alright, if love is around
Petit ange déchu. Tu ne sais guère dans quoi tu vas, mais tu fonce clairement dans un guet-apens. Enceinte, mais tu n’es pas sûre d’assumer, si seulement il n’y avait que ça. Mais ce n’est pas le cas, c’est tellement plus. La vie de personne en jeu, ta vie, la sienne, celle de ta sœur. Et toujours les mêmes mots douloureux que ta mère te lance : dégage cette chose et sauve ta sœur. Un ordre, pas une supplication, juste un ordre. Tu n’as pas encore coupé la ficelle qu’elle tirer pour te faire agir comme bon lui semblait. Tu n’es toujours qu’un pauvre pantin dans ta pauvre vie, encore et toujours. On dit souvent que les gens ayant souffert retourne dans le même schéma, c’est comme un symbole. Tu ne guides pas ta vie, on te demande et tu fais. Une petite esclave sans cervelle, et quand tu penses que tu peux foncer, que tu peux te glisser dans ta peau, être celle que tu penses être on te renvoie avec perte et fracas. Mensonge. Tu restes dans cette optique, mais c’est ta faute, tu ne sais pas faire. Tu ne sais pas laisser tes sentiments s’offrir aux autres, tu ne sais pas comment faire ça, alors tu manques des occasions d’agir ou bien de te taire, rien que Lilian est un bon exemple. Un exemple que tu n’as pas revu depuis que tu lui as demande de t’aider à perdre ta virginité.
Tu ne sais pas trop quoi faire, alors maintenant que tu sais que tu es enceinte, que ta sœur est malade, tu ne sais pas trop quoi faire. Les pères. Rien que la pensée qu’il y ait deux maudits père, te prouve que tu ne gères rien, que tu n’es qu’une pauvre fille. Tu ne sais plus comment ne pas te dénigrer, comment ne pas t’en vouloir d’avoir une pensée à garder cet enfant, alors que la vie de ta sœur est en jeu, encore. Tu ne peux pas perdre Soléane, mais l’enfant. C’est toujours la même chose dans ton esprit, le même bordel. Beaucoup trop. Alors, tu pleures, tu marches, tu glisses sur tes patins, oubliant que tu ne devrais pas faire ça. Non, car c’est dangereux, tu pourrais tuer le gosse, mais t’es inconsciente, puis tu pourrais te tuer aussi, et tuer tout le monde en te tuant. Même tes parents, mais eux ça serait plus à cause de la mort de Sol. Tu le sais. Elle a toujours été la seule à être de ton côté, à te soutenir, encore et à être là quand tu pleurais de douleur, car le traitement de ta sœur était en toi et que pour le récupérer ce n’était jamais une partie de plaisir pour toi. Des bleus, des nausées. Mais tu le faisais, car c’était elle, et toujours elle.
T’as fini dans ce couloir, peu rassurer par les gars en bas, tu attendais que quelqu’un arrive. Jax surtout. Pas bonnie. Tu te fiches de voir sa sœur, tu veux juste voir Jax, car tu veux qu’on te dise des choses, mais dans le fond, tu ne sais pas trop ce que tu veux. Des pères qui veulent l’enfant, c’est ta veine à toi. Beaucoup de femme se retrouvent seule une fois enceinte et toi tu gardes les deux pères, qui te disent pas d’avorter. Alors, tu fais quoi ? Alors tu fonds, tu demandes à d’autres de prendre une décision, ta mère l‘a fait ? Les pères l’ont fait, mais non. Ça ne te va pas. Tu ne sais pas sur quel pied danser et tout ce que tu fais c’est avoir les yeux rougis par les pleurs, car tu es incapable d’autre chose. tu sursautes en sentant une main toucher ton épaule, alors que tu te retournes vers Jax. Et te voilà telle une gosse devant le prince de ta sœur, du moins tu as toujours vu Jax ainsi, comme un frère pour toi et le prince de Soléane. « Non … » Tu pourrais mentir, mais t’as pas envie cette fois, t’as pas envie de tourner autour du pot. Et tu vas être la plus maladroite possible, pour une fois. « Je dois sauver Soléane ou l’enfant. » Tu aurais pu être encore plus brute en disant que Sol était à nouveau malade.
CODAGE PAR AMIANTE AVATAR PAR onemoreparadise