Amour, Mensonge et Quiproquo - Warston

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Et tu es rentré dans ma tête, ce jour-là, comme une maladie.

Elle n’a pas l’habitude de devoir rendre des comptes. Elle ne l’a jamais fait, à personne, même lorsqu’elle était enfant. Elle n’a jamais été une enfant comme les autres, elle n’a pas eu la même vie que les autres. Elle a toujours été celle qui devait être responsable, celle qui évitait les problèmes à ses proches. C’est on ne peut plus déstabilisant, aujourd’hui, d’avoir l’impression d’être celle qui les attire. C’est épuisant, surtout, de se sentir épiée, traquée pour le moindre de ses faits et gestes. Comme si, finalement, ils n’attendaient tous que sa chute pour mieux s’en amuser. Plus que les journalistes, qu’elle ne porte certes pas dans son cœur, ce sont toutes ces personnes qui se réjouissent de son malheur qui la blessent. Elle n’a jamais rien fait contre eux, contre personne. Elle a conscience de ne pas être la femme la plus chaleureuse qui soit à son travail, mais elle n’a jamais rien fait contre eux, elle. Seulement que peut-elle faire ? Que peut-elle dire, même ? C’est loin d’être une nouvelle qui la réjouit, c’est une nouvelle préoccupation parmi toutes les autres. Alors elle tente, peu convaincante, de rassurer son amant sur son état. Elle s’en remettra, elle le sait. Mais il paraît tout de même inquiet. Il parle même de son meilleur ami pour savoir s’il est au courant. Une petite boule se forme dans le ventre de la jeune femme à l’évocation de Toby. – Je l’ignore, je… Ne lui pas parlé dernièrement. lâche-t-elle dans un souffle. D’ordinaire, téléphoner au jeune prêtre aurait été la première chose qu’elle aurait fait. Mais avec ce qu’il lui a confié lors de leur séjour… Elle ne se sent pas la force de lui expliquer que tout New-York pense qu’ils sont amants. Elle ne se sent pas très bien tout à coup. Comme s’il s’en rendait compte, Nikolaï avance jusqu’à elle. Il s’arrête juste à sa hauteur pour poser ses mains autour d’elle, comme pour la garder près de lui. Elle ne peut plus vraiment éviter son regard. Relevant ses yeux de biche vers lui, la belle le contemple un instant sans rien dire. Cette proximité avec lui la troublerait dans n’importe quelle circonstance. Quand il reprend la parole, elle secoue la tête, l’air las. – Je le sais. Mais j’aimerais qu’ils m’oublient. Vraiment. Cela devient invivable pour elle, pour ses proches aussi. Même pour lui, ce ne doit sans doute pas être bien agréable. Mais le jeune homme n’en montre rien, au contraire, il est adorable avec elle. Il essaie de lui changer les idées en lui proposant de s’afficher à son bras également. Il arrive même à la faire rire légèrement quand il précise qu’il est plus sexy. Elle relève la main pour la poser délicatement sur la joue de son amant. Ses doigts frôlent à peine sa peau. – Le plus sexy du monde. confirme-t-elle avec un petit sourire en coin. Elle frémit légèrement quand elle sent ses mains sur sa taille alors qu’il l’attire vers lui. Ses mots la touchent mais, avec ce qui s’est passé avec Toby, elle a presque l’impression que c’est vrai. Qu’elle a fait quelque chose de mal. Sûrement, sinon, elle ne se sentirait pas si mal. – Tu m’as manqué tu sais. murmure-t-elle subitement. Elle ne répond pas à ses paroles, elle en a conscience. Mais, là tout de suite, elle a la sensation que c’est bien plus important que toutes ces histoires. 

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Et tu es rentré dans ma tête, ce jour-là, comme une maladie.

C’est ce qu’elle aime aussi chez Nikolaï. Il est tellement loin de ce monde si faux, il vaut tellement mieux surtout. De plus en plus, elle a l’impression que tout n’est que faux-semblant dans cet univers alors que, avec lui, chaque seconde est authentique. Elle a besoin de cette authenticité, elle a besoin de se sentir vraie, vivante. Elle a besoin de lui pour s’en souvenir, besoin de lui tout court. C’est sans doute pour cette raison qu’elle n’a jamais menti, pas une fois, avec lui. Comme s’il était la seule chose pure dans une existence aussi inconstante, la seule lumière qu’elle arrive encore à déceler dans les ombres. Et qu’il ne fallait pas, surtout pas, qu’elle vienne salir cette relation, tout mais pas elle. Pourtant, à cet instant, pour la première fois depuis leur rencontre, la jeune femme est incapable de lui dire ce qui se passe dans son esprit. Elle ne lui a pas menti au sujet de Luke, jamais. Elle ne l’a jamais fait quand il s’est interrogé à son sujet. Ni sur son passé, ni sur son présent. Même cette vidéo, il a été la première personne qu’elle est allée retrouver pour en parler. Alors pourquoi agit-elle différemment cette fois ? Pourquoi est-elle incapable de lui expliquer que son meilleur ami lui a soudain révélé qu’il est amoureux d’elle ? Parce qu’elle s’en veut, peut-être, ou peut-être parce qu’elle a peur finalement. Peur de la réaction qu’il pourrait avoir, peur de ce qu’il pourrait penser. Il prend une place de plus en plus importante dans son cœur, Nikolaï. Elle ne réagit pas comme avec un amant, mais comme avec un petit ami, comme elle l’a fait avec son mari. Comme si elle pouvait le perdre à cause d’un autre, comme si elle... L’aimait. L’aimer. Alors qu’il la questionne, sûrement intrigué par ce silence entre elle et l’homme qui est censé être uniquement son ami, elle se sent mal à l’aise. Mal tout court. – Oui, c’est vrai… Je n’ai pas pu jusqu’à présent. Mais je dois le faire. Elle ne ment pas, elle dit la vérité. Elle n’a pas pu. Seulement ce n’est pas le temps qui lui a manqué comme elle le sous-entend, uniquement le courage. Elle a cette mauvaise sensation en elle. Désagréable. La même que lorsqu’elle a refusé de coucher avec Luke, la même que lorsqu’elle l’a fait. La culpabilité. Elle ne lui doit rien, pourtant. Officiellement, elle ne lui doit rien. Mais entre son esprit qui tente de la raisonner et son cœur, c’est tout un monde. Elle est soulagée, finalement, de voir la conversation se poursuivre sur un autre sujet que Toby. Il arrive à la faire sourire. Elle ne pourrait pas divorcer, ni changer de nom, elle peut tout juste l’envisager que des craintes l’envahissent. Mais l’idée de partir loin l’attire grandement. – Et tu partirais avec moi ? demande-t-elle, sans qu’on ne puisse déterminer si elle plaisante ou bien si elle est sincère. Son regard qui cherche le sien, lui qui l’attire près de lui, elle sent déjà ce petit trouble agréable en elle. – Je le dis comme je le pense. ajoute-t-elle d’une voix charmeuse avant de devenir beaucoup plus sérieuse, plus sincère, lorsqu’elle lui avoue combien il lui a manqué. Son front posé contre le sien, elle savoure ce contact entre eux, oubliant totalement le lieu dans lequel ils se trouvent. Lui aussi, sans doute, parce qu’il l’attrape soudainement pour la poser contre son bureau et s’emparer de ses lèvres dans un baiser passionné. La jeune femme sent immédiatement ce désir la submerger, ce désir électrique qu’elle n’éprouve qu’avec lui. Elle répond à son baiser langoureusement, avec la même fougue, la même ivresse. Ils s’embrassent longuement, jusqu’à ne plus avoir du souffle du tout. Elle recule tout juste ses lèvres pour retrouver de l’air alors que son regard, plus sombre encore que d’ordinaire, le dévore sans retenue. Ils devraient s’arrêter, elle y pense juste un instant, mais elle en veut encore. Elle en veut toujours plus. Elle retrouve ses lèvres avec cette envie irrésistible, ce besoin irrésistible. Elle plaque sa main contre la nuque de Nikolaï alors que ses jambes viennent entourer sa taille, pour mieux resserrer leur étreinte, pour mieux le garder contre elle.

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Et tu es rentré dans ma tête, ce jour-là, comme une maladie.

Elle ne sait pas si elle est parvenue à se montrer convaincante. Il paraît légèrement perplexe, Nikolaï, comme s’il devinait qu’il y a quelque chose qu’elle ne lui dit pas. Mais, après tout, elle n’est pas obligée de tout lui dire, n’est-ce pas ? Ils ne sont pas ensemble. Et, même s’ils l’étaient, cela ne signifie pas pour autant qu’elle devrait lui donner des comptes. Elle a toujours été extrêmement secrète, Isabella. Ses petits-amis ont pu lui reprocher ses silences, mais elle est comme ça. Elle ne raconte pas tout ce qui lui arrive. Elle ne le fait même pas avec son propre mari, elle ne l’a jamais fait avec personne. Il n’y a pas de raison qu’elle le fasse avec lui… Mais cela, c’est ce dont elle tente de se persuader. La vérité, c’est qu’elle sent bien cette culpabilité en elle qui lui fait savoir que, oui, elle devrait lui en parler. Elle a juste trop peur de le faire. Alors, à la place, elle se contente d’acquiescer d’un signe de tête, l’air entendu. – Oui, je vais le faire rapidement. se promet-elle, parce que, elle le sait, elle ne peut pas laisser Toby dans l’ignorance. Même s’il est déjà au courant, elle ne peut pas le laisser affronter ce nouveau scandale tout seul. Ils sont aussi concernés l’un que l’autre et, surtout, il est son meilleur ami. Cette promesse réalisée, la jeune femme est néanmoins heureuse de changer de sujet de conversation. D’autant plus qu’il lui est beaucoup plus agréable d’imaginer ce séjour loin de tout en compagnie de son amant. Il lui a déjà parlé de ces vacances qu’il s’accorde chaque année dans le Montana. C’était au tout début de leur liaison mais elle n’oublie jamais ce qu’on lui confie, Isa. Elle se souvient aussi qu’à l’époque, il lui avait affirmé que c’était un endroit pour lui tout seul. Aujourd’hui, il est prêt à l’emmener avec lui. Elle le contemple avec ce regard intense et pénétrant. – Cela me paraît très tentant là tout de suite… avoue-t-elle avec un faible sourire. Elle sait qu’elle ne peut pas, pourtant. Elle ne pourrait pas partir aussi loin sans éveiller les soupçons de Luke. Mais elle a bien besoin de s’accorder quelques instants de rêve. Mais, pour l’heure, il est prêt à lui offrir une toute autre source de tentation… Lui. En l’espace de quelques secondes, les deux amants se retrouvent irrésistiblement… Presque fatalement. Rester loin de Nikolaï lui est devenu impossible. Entre eux, c’est comme magnétique. Il suffit d’un contact pour qu’ils soient incapables de se détacher l’un de l’autre. Elle ne sait pas comment expliquer cette attraction entre eux, Isa. Elle ne l’a jamais ressentie avec aucun autre. Et le manque ne fait qu’intensifier ce pouvoir fou qu’il a sur elle. Leur baiser se prolonge, encore et encore, toujours plus passionnément. Elle a l’impression qu’elle pourrait le dévorer. Elle se laisse transporter par ce baiser enflammé, par cette envie qui prend possession de tout son corps. Elle sent les caresses du jeune homme le long de ses cuisses, laissant des frissons parcourir sa peau sous son passage, avant qu’il ne remonte dans son dos. Tout son corps réagit mais c’est déjà trop peu. Elle a besoin de sentir son corps contre le sien, sentir sa peau, son odeur qui lui a tellement manqué. Sans plus attendre, elle laisse ses mains glisser sous le tee-shirt de son amant pour partir à la rencontre de sa peau si douce. Elle laisse échapper un soupir de plaisir sous ce contact entre deux baisers langoureux. Elle laisse glisser ses doigts contre son ventre, puis son dos, elle resserre même avec ses ongles sa peau pour le rapprocher un peu plus d’elle. C’est tellement bon de le retrouver, après tous ces jours passés loin de lui. Elle en a rêvé, mais elle n’a pas imaginé que ce serait aussi intense, aussi addictif. Elle perd l’esprit, peu à peu parce que c’est complètement inconscient d’être si proche de lui dans son bureau, à quelques mètres seulement de son mari. Reculant doucement ses lèvres pour tenter de retrouver son souffle, et la raison en même temps, elle croise le regard criant de désir de Nikolaï. – Il faut… Elle veut lui dire qu’ils doivent arrêter, là tout de suite, pour éviter d’aller trop loin. Mais elle en est incapable, pas quand il la regarde comme il le fait. Il l’ensorcèle. – Qu’on fasse vite. Elle ne réfléchit plus. Elle glisse ses mains retomber sur le pantalon de son amant qu’elle détache avec empressement pour le laisser tomber à ses pieds. Elle est, totalement, sous l’emprise de cette envie, cette attraction… Sous son emprise à lui.

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Et tu es rentré dans ma tête, ce jour-là, comme une maladie.

Partir avec Nikolaï, loin de tout, le temps de quelques jours, ce serait merveilleux. Elle n’ose même pas trop l’imaginer, parce que ce serait trop difficile de se défaire ensuite de ce rêve. Pourtant, peut-être qu’elle devrait, peut-être qu’elle se rendrait compte que ce n’est pas aussi impossible qu’elle le croit. Cela ne tiendrait qu’à eux. Mais ils ne peuvent pas, sans doute que non, elle n’est pas prête. Tout ce qu’elle peut lui accorder, là tout de suite, ce sont ces petits cinq à sept, ces minutes volées qu’ils s’offrent chaque fois qu’ils le peuvent. Et même quand ils ne le peuvent pas. Ils ne devraient pas être si proches aujourd’hui, pas ici, pas dans les locaux où elle travaille, au sein même de l’entreprise de son mari lui-même. Mais elle n’y arrive pas, Isa. Elle n’arrive pas à couper court à cet instant passionnel. C’est beaucoup trop intense, beaucoup trop prenant, et surtout beaucoup trop addictif. Elle ressent ce manque dévorant, cette envie violente de le retrouver, cet homme auquel elle ne cesse de penser. Plus elle l’embrasse, plus elle a envie de l’embrasser. Se perdre dans ses baisers enflammés, dans sa peau envoûtante, dans son odeur enivrante. Elle veut se perdre en lui, et que lui se perde en elle, pour qu’ils ne fassent plus qu’un. Maintenant. Sans crier gare, après une piètre tentative pour l’arrêter, c’est elle qui accélère les choses en déboutonnant son pantalon. Elle ne veut plus attendre, elle ne peut plus attendre. Le vêtement glisse au sol alors que, déjà, elle part retrouver les lèvres tant désirées de son amant. Leurs baisers sont de plus en plus fougueux, de plus en plus pressants. Ce n’est pas seulement le risque d’être surpris, c’est aussi ce manque qu’elle veut à tout prix combler. Cette fois, elle ne pense plus à Luke, plus à personne, personne sauf lui. Lui qui dévore ses lèvres, lui qui la débarrasse de son pantalon, précipitamment, comme si chaque seconde loin d’elle était insoutenable. Et elle sent, enfin, ses doigts venir parcourir sa peau. Chaque millimètre de son épiderme qui frissonne, qui semble toucher par un véritable courant électrique, sous la douceur de ses caresses. Elles lui ont manqué, elles lui ont tellement manqué, ses caresses. Tout son corps est électrisé, totalement sous l’emprise de Nikolaï. Elle a l’impression de revivre, de vivre tout court, avec lui. Comme s’il n’y avait que dans ces moments qu’elle ressentait vraiment, comme s’il n’y avait qu’avec lui qu’elle vivait vraiment. Elle est tellement dépendante de lui, c’en est presque malsain. Mais elle s’en fiche, Isa. Elle ne pense plus à sa morale, plus à sa raison, plus à rien du tout quand elle est avec lui. Un soupir de plaisir s’échappe de ses lèvres sous les baisers du jeune homme au creux de son cou. Elle laisse même tomber sa tête en arrière pour mieux les savourer, pour mieux s’en imprégner. Retrouvant ses lèvres, qui lui manquent déjà, la belle l’embrasse avec violence alors que ses mains se chargent de retirer le sous-vêtement de son amant. Elle part aussitôt à la rencontre de son intimité qu’elle effleure d’abord du bout des doigts. Elle détache ses lèvres pour plonger son regard brûlant de désir dans celui de Nikolaï. Et, sans le quitter des yeux, comme pour le provoquer, elle s’en saisit délicatement, mais fermement, pour lui offrir des caresses de plus en plus passionnées. Elle veut qu’il craque, elle veut qu’il vienne. Elle le veut en elle, enfin.

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Et tu es rentré dans ma tête, ce jour-là, comme une maladie.

La Terre entière pourrait s’écrouler qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Plus rien au monde n’a d’importance, plus rien sauf Nikolaï. Elle n’a jamais eu si peu de maîtrise d’elle-même, Isa. Au point de braver tous les dangers, au point d’oublier tous les risques. C’est tellement imprudent, cela ne lui ressemble pas. Mais elle a l’impression d’être une autre quand elle est avec lui. Toutes ses barrières n’existent plus, seules ses envies comptent. Et, là tout de suite, il est la seule chose dont elle a envie. Elle sent ce désir fou en elle, celui qu’il la prenne là, sur son bureau. Ce qu’elle décide grandement d’accélérer quand elle vient attiser son plaisir de ses caresses. Son regard ne quitte pas le sien. Leurs prunelles se dévorent. Le bleu des yeux de Nikolaï a disparu alors qu’ils la dévorent. Son désir augmente avec ce constat alors qu’elle accélère instinctivement le rythme de ses mouvements. Trop pour le jeune homme qui retire brusquement la dernière barrière à leur union. Elle frémit d’anticipation alors qu’il s’approche déjà pour venir à la rencontre de sa féminité. Il ne veut plus attendre, elle non plus. Elle a besoin de le retrouver, maintenant, entièrement. Il lui manque beaucoup trop. Et quand, enfin, son intimité vient frôler la sienne, tout son corps est traversé d’une vague de chaleur. Mais elle a tout juste le temps de s’en rendre compte parce qu’elle le sent finalement venir en elle. Un gémissement étouffé s’échappe des lèvres de la jeune femme alors que, ça y est, ils ne font plus qu’un. Elle a tant attendu ce moment, elle en a rêvé. Son regard est toujours ancré dans le sien. Et, pendant un court laps de temps, ils se contentent de se contempler, l’un dans l’autre, comme pour savourer cette union. Puis, cela ne suffit plus. De ses jambes, toujours serrées contre la taille de son amant, Isabella attire son bassin contre elle pour l’inciter à se mouvoir en elle. Elle le veut plus fort, plus vite, plus loin. Le plaisir la submerge déjà. L’une de ses mains agrippe le rebord du bureau tandis que l’autre glisse contre la nuque de Nikolaï. Elle l’attire à elle pour l’embrasser passionnément, presque violemment. C’est tellement bon, c’est incroyable à quel point c’est bon. Elle est folle. Totalement folle de cet homme.