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 mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit?

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Message Sujet: mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit?   mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit? Empty Sam 1 Sep - 16:44

Why are you wearing that stupid bunny suit?
mattie & tanner

Do you ever feel like breaking down? Do you ever feel out of place? Like somehow you just don't belong and no one understands you. Do you ever want to run away? Do you lock yourself in your room? With the radio on turned up so loud that no one hears you screaming.
21h, service terminé. Il n’y avait personne au restaurant de toute façon, qui aimerait venir à un tel endroit ? Personne, moi-même j’y étais par habitude et car j’avais le patron dans la poche, que je pouvais faire ce que je voulais puis je n’aurais jamais l’appart qu’il me loue au-dessus à un pareil prix n’importe où ailleurs à New-York.

Rodant dans les rues, je ne comptais plus les heures, les minutes, les secondes. Peut-être une heure ou deux avaient dû s’écouler depuis la fin de mon service mais ce soir je voulais marcher. Penser à rien dans ce queens effervescent, revisitant chaque recoin de ces quartiers sombres qui me donnaient envie de me planter un couteau dans le coin à chaque pas. Pourquoi alors faisais-je là ? Ah ouais : j’étais un putain de cas social doublé de masochiste.

J’allumais ma clope, fallait que je détruise quelque chose, faute de pouvoir tuer quelqu’un je pouvais me tuer moi. Ouais, la nicotine, cette bonne vieille et tendre amie. Ma meilleure amie à ce jour même, mais il me fallait plus. L’héroïne me manquait, la cocaïne encore plus. Mais il fallait que je tienne face, il fallait que j’arrête pour elle, ne pas continuer ces merdes qui l’avaient tué mais me rendre compte de la réalité me tuait tout autant. Les yeux rouges vifs, les veines translucides, mon sang qui n’en faisait qu’à sa tête, ma peau blanchâtre... Putain j’étais un remake à moi-même du Dracula moderne.

Mon téléphone sonna : c’était mon patron. Des clients étaient venus à la dernière minute pour un malheureux poisson qui avait le goût des trottoirs de cette ville. Il me piquait une crise mais je me contentais de mettre mon téléphone en mode avion pour ne pas lire davantage ces conneries jusqu’à que je bouscule quelqu’un ou quelque chose. Regard noir, poings serrés, je me retournais. C’était une femme qui courait à deux à l’heure dans les rues, elle semblait pommée. Enfin « courir » à une telle allure pour moi c’était marché. Je soufflais. Je ne calculais pas. Ca n’en valait pas la peine. Mais à peine un pas de plus, que je serrais les dents. Un truc pointu m’avait défoncé le talon.

- Putain.

Je baissais les yeux, un trousseau de clé. Est-ce que c’était la coureuse en mode marche rapide qui l’avait perdu ? Non, je devais m’en ficher. Pas mon business... Alors je fis un pas, puis deux, puis trois... Puis merde. Je soufflais, je ramassais ces clés. Je regardais autour de moi et je la vis deux cent mètres plus loin en train de tourner un rond toute paniquée. On aurait dit une pauvre brebis perdue dans les méandres de l’enfer. Qu’est-ce qu’elle foutait ici, dans un quartier si merdique et pommé ? Je soufflais une énième fois en m’avançant vers elle, la clope entre mes lèvres.

- Est-ce que c’est à vous ?

Pas de bonsoir, de compliment ou de présentation. Je voulais juste lui rendre ces clés et non qu’elle me remercie à outrance pour me faire passer pour ce que je n’étais pas : un héros. Si j’étais un véritable héros, la femme que je n’ai jamais autant aimé au monde ne serait pas morte à ce jour... J’aurais su la sauver, l’emmener à l’hôpital avant, ou essayer de bosser davantage pour lui offrir les soins médicaux qu’elle aurait mérité. Non, j’étais pas un héros, j’étais le putain d’anti-christ.
(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit?   mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit? Empty Mar 4 Sep - 17:21


Tanner & Mattie.
why are you wearing that stupid bunny suit ?

Petit bout de femme avec trop de chose à gérer. Bien trop de chose à comprendre, à saisir. T’es paumée dans la nuit étoilée et cette lueur que peu donner à la nuit les réverbères. T’aurais pu rester chez toi, à te morfondre, mais t’avais besoin de glisser sur l’l’asphalte. Raisonnable ? Avais-tu vraiment envie de te demander si c’était la bonne chose à faire ? Une bonne chose de laisser tes rollers se mettre sur tes jolies pieds, pour glisser, pour ressentir la sensation d’être en liberté, laisser échapper ton esprit. Le laisser voltiger à des mètres au-dessus de toi, au-dessus de toute cette merde.

Un après l’autre, les pieds ont glissés. Te menant un peu loin de ton chez toi, mais le Queens c’est ton monde, ton royaume, t’oublie juste trop souvent que tu es une princesse, oubliant que toi aussi tu as le droit d’exister. Quand tu songes à le faire on te rappel à l’ordre, on te refout dans une boite avec une notice. Une note qui apprend comment te manipuler, te contrôler, user de ton corps à la guise d’une maladie qui n’est pas tienne. Aux grés des envies de tous. Une proie, une chose …une prostituée dans le fond. Sauf que même l’argent c’est toi qui l’as souvent donné, sans le savoir. Sans savoir que tu étais usé dans des pubs, que tu étais juste là pour vivre une vie ingérable. Ce n’est même pas une vie. Puis maintenant tu as cette vie en toi, trois semaine pour prendre la décision, joindre les pères possible et rien que cette pensé te fait songer que tu mérites rien, que même cet enfant ne mérite rien. Ce n’est pas toi ? T’en sais quoi si c’est toi ? Rien. Car tu n’es rien depuis trop d’année pour le comprendre que tu pourrais être bien des choses.

Tu avais enlevé tes rollers, les laissant à tes mains. Tu marchais doucement, épuisée par cette petite course, cette balade pourtant divine et bonne pour toi. Mais, forcément, rien ne finit par aller bien, rien n’est jamais assez bon. Pas vrai ? Une seconde de tranquillité, de sérénité avant de finir par angoisser, sentant ton cœur battre à un rythme anormal, tu ne sais pas trop quoi faire, mais tu sens déjà tes poumons se vider de l’air, alors que tu ne quémande qu’une chose respirer. Ne pas paniquer. Mais trop tard.  Tes dans le vagues, tu cours, pas très vite, car t’as peur pour celui ou celle se tenant en toi. Tu as peur. Ça veut peut être répondre à toutes les questions possible. Tu le veux ce gosse, mais faut affronter ce qu’on appelle famille, affronter celle qui y laissera peut être la peau dans l’histoire. Mais peu importe tu pousses tout ça bousculant celui que tu cherches à fuir, plaquant le visage vers le sol, tu ne veux pas qu’il te voit, qu’il te repère.

Une fois derrière, tu évites de tourner la tête pour voir s’il te suit, tu évites, mais l’envie est tellement forte. Il suit le mouvement et toi tu commences à paniquer un peu plus, droit, gauche, droit devant ? Tu penses presque à passer par les égouts, mais merde il est là, devant toi. Tu n’entends rien, non juste cette fois qui te crie : toi ou lui, vous ou lui. Tu as une poussée de curage, ton sac en bandoulière tu choppes un truc, paniquant un peu plus puis bam … le spray au poivre en pleine face. «   M’approches pas … laisse-moi tranquille ! Sinon je te renvoie à ta place !  »  Tu hurles à en éveiller les morts du coin. T’es tremblantes, tu es prises de vertige qui te fait te poser contre le mur, et tu cherches, tu cherches à nouveau de l’air.


 
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Message Sujet: Re: mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit?   mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit? Empty Dim 9 Sep - 16:46

Why are you wearing that stupid bunny suit?
mattie & tanner

Do you ever feel like breaking down? Do you ever feel out of place? Like somehow you just don't belong and no one understands you. Do you ever want to run away? Do you lock yourself in your room? With the radio on turned up so loud that no one hears you screaming.
Je la suivais, on aurait dit un psychopathe en liberté. Pourquoi je voulais lui rendre ces putains de clés. Au fond ça changerait quoi à ma vie de faire ce geste de "bon samaritin"? Rien. Et pourtant... Comme si ce misérable truc allait me rendre meilleur. Alors ouais, je marchais rapidement, jusqu'à limite courir jusqu'à elle, sauf qu'une fois à ses côtés je vis un regard de dégoût, de stupeur, de haine, d'effroi... Je ne comprenais pas. S'était-elle déjà faite agressée dans la rue et désormais ce genre de contact l'horrifiait? Pire encore, avait-elle vu ma gueule quelque part et aurait fait le rapprochement avec mon frère? Alors sans même que je ne vis le truc arriver, elle sortit je ne sais quoi de son sac qui me brûla littéralement les yeux.

- Putain!!!!

Je tenais toujours ses clés dans mes poignets recroquevillés sur eux-mêmes, j'avais l'impression de pisser le sang au niveau des yeux tant ça brûlait.

- Putain!!!!

J'en pleurais. Putain. J'essayais de rouvrir les yeux, ils devaient être rouges vifs, j'avais les larmes sur le point de couler sur mes joues creusées.

- T'entends quoi par là bordel? J'te connais même pas! Tiens tes clés.

Je lui jetais à ses pieds. Je cherchais pas à avoir un quelconque contact avec elle, sinon elle allait croire que je profitais de la situation pour la toucher d'une quelconque façon. Mais elle entendait quoi par "retourne d'où tu viens", elle me prenait pour un rat d'égoût ou bien? J'étais tiraillé dans tous les sens, je soufflais, jusqu'à m'accroupir près d'un mur le temps que ma vision redevienne plus ou moins normale. Je tanguais trop pour marcher jusqu'à chez moi ainsi. Et si je retombais sur une chtarbée comme elle dans la rue, autant être lucide pour courir à toute vitesse.

- Quelle conne putain.

Susurrais-je à voix basse alors que je séchais les larmes qui coulaient. Ca revenait peu à peu mais putain on m'avait jamais fait ça et j'étais à des années lumières de m'attendre à une telle connerie. Comme quoi être un bon samaritin c'était pas si glorifiant que ça et que c'était encore une bonne claque dans ma gueule pour me faire comprendre de rester dans mon coin.

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit?   mattie&tanner ¶ Why are you wearing that stupid bunny suit? Empty Jeu 20 Sep - 11:00


Tanner & Mattie.
why are you wearing that stupid bunny suit ?

Quand le ciel s’abats sur les têtes sans crier garde. Toi tu tentes de batailler, de respirer. D’être calme. Tu ne sais pas trop ce qui s’est tramé en toi, pour que tu puisses si vite si bien réagir. Tu n’avais qu’une chose en tête de base. Oublier. Tout oublier. Finir par ne pas succomber à toute ces choses de ta vie, tu aurais voulu pouvoir sourire, faire ton job et ne surtout pas te prendre la tête. Mais t’es enceinte. Trop de chose à gérer. Le retour d’une maladie, le retour de tes parents, des parents à la noix, des parents merdiques. Tu pinces tes lèvres, tu songes à crouler sous la peur quand tu le vois, mais non. Faut être forte, alors tu cherches l’air, pour te sortir de l’apnée dans laquelle tu t’es plongée sans en avoir envie. Tu ne sais pas trop ce que tu dois faire ou même penser. Mais, tu te dis bien qu’il te faut agir. Tu cours en marchant. Drôle de principe, la discrétion est de mise, mais t’es pas douée on dirait. Il te poursuit. Puis tout va trop vite que tu pourrais avoir l’impression d’être dans un manège à sensation capable de te donner le mal de mer.

Appuyer contre un mur, tu tiens à peines debout, tu viens de lui assigner une petite dose, une grosse dose de spray au poivre à ce Tanner. Tu le fixes, tu attends qu’il se bouge, qu’il tente quelque chose, mais toi aussi tu es prête à dégainer le spray, encore. Puis tu n’y penses pas, mais les rollers peuvent carrément être une bonne arme, si tu sais un minimum visé. Tu l’entends se lamenter sur son sort, des putains à toutes les sauces, limite il pourrait te faire de la peine, tu te demandes bien ce qu’on ressent avec du spray dans la gueule, tu pourrais lui demander, mais t’as pas envie de lui parler. Puis, tu ne sais pas, il te sort tes clefs. Quoi ? Tu paniques. Tes clefs sont à pied, venant d’être lancé par le Tanner. Il n’est pas sûr de comprendre ce que tu dis. Il joue bien la comédie, tu y croirais presque. Tu pourrais limite lui offrir un rôle dans la série, vu comment il est doué. Punaise. « Bien sûr Tanner ! » Que tu lâches alors que tu peines encore à te tenir sur tes jambes, elles frivoles. Tu ourles tes lèvres fixant toujours le jeune homme.

«Pourquoi t’avais mes clefs hein ? » Tu commences à te poser des questions. Beaucoup trop. Clairement trop. Le courage en bordure des lèvres, tu te redresses, le fixant, alors que tu entends ce petit mot qui t’es destinée. « Ouai quelle conne de croire qu’une putain d’injonction aurait un quelconque pouvoir sur un mec qui sort de prison ! » Ton regard devient noir, tu te dis que c’est ta faute. Dans le fond, t’as pas tort. Ouai, quelle idée de répondre à une lettre de détenue ? Besoin de parler, de réconfort et alors ? Tu ne peux pas faire comme tout le monde est parlé à tes proches ? C’est vrai t’as pas tout ça toi, tu ne sais rien de tout ça et lui il le sait, il sait clairement ce que tu ressens, il est comme toi, mais t’es juste pas une grosse folle qui t’as menacé toi. « Casses- toi de ma vie … vraiment ! » Tu le regardes et tu restes là stoïque, presque peinée pour lui, mais t’es vraiment conne ou quoi ?

 
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