psychobitch. (ft carmen)

il agacerait n'importe qui de normalement constitué. et il sentait la patience de carmen s'étioler. peut-être considérait-il son charme naturel suffisant pour tenir en haleine la jeune femme. enfin, il faudrait savoir ce qu'il voulait. c'était à s'y perdre. un coup, il fuyait, espérant secrètement que carmen suivrait. tout de suite après, il freinait des quatre fers, affichant sa volonté de ne pas répondre aux desseins de la brune. schéma classique. tout ce qu'elle lui demandait, finn ne lui répondait qu'en "mi". mi-intéressé, mi-indifférent. alors, il sirotait son petit coca, tout fier de lui avoir refuser quelque chose. et alors pas du tout inquiet qu'elle finisse par se lasser de son petit jeu. à aucun moment il se disait que la brune avait peut-être d'autres chats à fouetter et que son envie de lui arracher son légendaire sourire lui passerait. non content de tenir en haleine la jeune femme devant lui, il se satisfait des autres regards alléchés que sa présence dans le bar attirait. j't'en prie carmen, t'es juste vexée que ce ne soit pas si facile cette fois-ci. j'te donne ce que tu attends de moi et après quoi? j'suis pas ta première victime. et finalement là l'aveu que finn ne voulait pas être un "plus un" dans sa petite liste. il aimait faire les choses bien, surtout quand il s'agissait d'avoir une place de choix quelque part. alors si elle le voulait tant que ça, elle allait y mettre les formes. il n'était ni vierge, ni effarouché. en revanche, pour ce qui était de l'entretien de son égo, il s'appliquait. s'il y a quelque chose que finn a travaillé depuis qu'il a quitté son statut de gringalet pré-pubère c'est à soutenir sans trop rougir le regard d'une fille. je dis pas que quinze ans en arrière, il n'aurait pas bégayé, mais il avait heureusement grandi. alors il prit de temps de respirer, de boire du coca - même si trop frais, ça remonte dans le nez là. le temps de réfléchir à une réponse qui fasse état de sa potentielle - j'ai bien dis potentielle attirance - pour la jeune femme sans tomber le masque et devenir trop nigaud. c'est pas le problème, réfléchis un peu. lui accorda-t-il du bout des lèvres. j'ai avalé pas mal de conneries pour te suivre ici, non? autrement dit, il avait sa part du chemin. qui lui paraissait bien suffisante. c'était appréciable de se laisser courtiser, il estimait lui avoir donner assez de cartes.

L'idée commençait sournoisement à se faire une place dans l'esprit de Carmen : Finn n'avait possiblement aucune intention de tenter quoi que ce soit avec elle et pouvait tout aussi bien lui faire perdre une poignée d'heures qu'elle aurait pu facilement mettre à profit avec quelqu'un d'autre. Et il lui confirme bientôt cette hypothèse, prétextant -à juste titre- ne pas être sa première victime. Est-ce que Finn avait un problème d'égo ? Peut-être voulait-il se sentir désiré, unique et pas seulement ajouté à la liste un peu trop longue de conquêtes de Miss Carmen Standford. Mais elle était bien incapable de le rassurer. Il ne fallait pas oublier que, selon sa logique tordue, c'était elle et personne d'autre qui devait être le centre de toutes les attentions. C'est donc ça qui te fait peur ? Que je me lasse de toi ? demande-t-elle d'un ton abrupt, posant ses coudes sur la table pour se rapprocher légèrement du brun. Sache que c'est déjà le cas, Finn. Je commence à tanguer dangereusement du côté de l'ennui. Sa langue claque contre son palais et elle se recule, sirotant une gorgée de gin, décidée à concentrer son attention ailleurs que sur lui. Mais il continue à se faire désirer, Finn. Incapable de dire non mais bien trop fier pour lui accorder un simple oui. Devait-elle tout faire à sa place ? Apparemment, oui. Il reconnaît malgré tout qu'il ne l'a pas suivie par hasard, confession encore trop implicite mais assez claire pour que Carmen comprenne qu'il tente un semblant de pas en avant. Elle pousse un soupir las, repose son verre déjà bien entamé et pose sur Finn un regard sauvage. Elle le jauge, réfléchit, médite sur la marche à suivre. Se lever et l'abandonner à son sort pour s'en aller jouer ailleurs, dans la cours des grands. Le laisser dans ce bar avec son verre de coca un peu trop chaste. Carmen se lève, finalement. Elle fait le tour de la table, le pas lent et lancinant, avant d'arrêter sa ronde devant Finn, encore assis sur sa chaise. Elle baisse les yeux -ah qu'elle aime regarder les gens de haut, Carmen-, son genou dénudé frôlant brièvement le sien. Et elle lui tend sa main. Tu m'invites à danser ? demande-t-elle en retrouvant un semblant de sourire, décidée à replonger dans ce jeu aussi agaçant que stimulant. Voyant qu'il hésite, elle lève les yeux au ciel. Tu pourras toujours dire que je t'ai forcé, si ça peut te déculpabiliser.

il se murait dans l'attentisme, lui reprochant à la fois d'être beaucoup trop directe et en même temps, il avait besoin qu'elle prenne la décision pour tous les deux. ses menaces finissaient par avoir leur petit effet sur finn. depuis leur première rencontre, carmen avait clairement affiché ses intentions et il était paru clair à finn qu'elle finirait par obtenir ce qu'elle voulait de lui. et qu'aussitôt ils reprendraient leurs petites vies. finn en reviendrait à sa vie religieusement calculée, et la jeune femme se trouverait une autre cible sûrement plus coopérative que lui. il baissa les yeux sur son verre. au fond, il était un sentimental, ça bousculait ses habitudes et il détestait ça. ce qui l'intéressait dans le jeu justement c'était de bousculer celles de carmen. il voulait trouver la corde sensible, un truc chez cette fille qui lui donne envie de se lâcher. et elle ne lui donnait rien que du brut, de l'animal, du désir physique pur et dur. il lui suffirait peut-être que de céder, de ne pas se compliquer la tâche. sourire désolé et haussement d'épaules. tu t'es emballée toute seule, je sais pas essaye autre chose. je suis pas réceptif à tout ton ... grand mouvement de main pour englober la situation. tu as peur qu'on devienne trop intimes si ça prend trop de temps? remarque tu es arrivée à ne pas parler de toi une seule fois depuis que je te connais. présenté comme ça, il imaginait combien ce serait jouissif de la voir vulnérable, juste un peu. mais elle ne perdait pas le nord. finn ne sut comment réagir, vu la tournure de leur conversation, il ne savait même plus s'il savait danser. il sourit, lui accordant un hochement de tête. vu comme ça. tout est dans l'attitude finalement, il fallait juste qu'il ait l'air décontracté. même s'il ne l'était pas vraiment. il prit son élan et se lança. j'ai la réputation d'être bon danseur, si tu ressens l'effet inverse il faut savoir que ça dépend à soixante-quinze pourcent du partenaire. il attrapa sa main pour ... danser, ma foi. on a vu mieux niveau décontraction, mais disons qu'il était perturbé par la proximité de la jeune femme. à tout moment, elle ne pouvait faire qu'une bouchée de lui.

il fallait quand même noter le courage de la jeune femme. l'endurance de carmen impressionnait sincèrement le trentenaire. il commençait à s'en sentir flatté, lui qui n'attendait finalement qu'elle lui accorde suffisamment d'attention pour qu'il puisse rentrer ce soir et se poser la question de savoir s'il était prêt à lui accorder ce qu'elle venait chercher. parce qu'il se sentait lentement convaincre par la brune, il lui paraissait encore évident qu'il lui accorderait le fait qu'elle lui plaisait - peut-être, éventuellement, pas certain du tout - au terme de la soirée. prends pas cet air outré carmen, c'est plutôt bon signe que je m'intéresse à toi non? dit-il avec un sourire, imaginant déjà les yeux de la brune se lever au ciel. il savait très bien qui ne l'aurait pas comme ça mais ça l'amusait de se débattre avec lui de cette manière. si elle avait bien réussi, c'est qu'elle avait réussi à lui faire oublier l'étrangeté de leur situation. il était tout centré sur leur conversation - qui n'avait, disons-le, aucun sens. d'abord la confession de carmen le laissa silencieux. il ne savait pas trop comment prendre la chose puis il se fendit d'un sourire quand elle ironisa. je suis cancer, je sais pas ce que ça doit dire de la situation. il confia en haussant les épaules. malgré son pauvre coca, il se sentait saoulé par la situation. la chaleur, la musique, la longueur de leur slow ridicule qui n'avait plus de sens, en tout cas finn sentait sa langue se délier. et quand il bougea ses mains pour changer de position, ses mains se posèrent avec plus d'entrain dans le creux du dos de la jeune femme. au final, cette proximité n'était pas désagréable. au bout du compte, il s'habituait à sa présence. pourquoi tu ne lâches pas l'affaire carmen? demanda-t-il finalement alors que le deuxième morceau démarrait sans qu'elle n'ait rien obtenu de concret. il trouvait ça à la fois flatteur et complètement glaçant de voir qu'elle venait de passer une soirée avec lui pour simplement obtenir le contact prude de la main de finn sur son dos.

il y avait beaucoup de naïveté dans le comportement de finn. ça aurait pu être touchant mais ça ne l'était pas. plus il comprenait les intentions de carmen, plus il s'enfonçait dans un scénario romantique impossible. il tournait en rond, soufflant le chaud et le froid. s'il se croyait malin à affirmer ainsi qu'elle ne lui était pas désagréable, sa retenue et sa raideur physique aurait découragé n'importe qui. il se voyait faire ployer la jeune femme, être celui qui enfin ferait craquer l'imperturbable carmen. pourtant à ce jeu, elle était sans doute bien mieux entraînée que lui. c'était bien son problème, il aimait trop imaginer les gens correspondre à un idéal auquel il savait qu'il était impossible d'accéder. elle en avait sans doute conquis bien d'autres des mecs comme lui. les mecs banals, sympa sans plus, beaux sans plus, intéressants sans plus. qu'est-ce qu'il pensait avoir de plus? au fond ce qui l'inquiétait n'était pas le mal qu'elle pouvait lui faire mais le mal qu'elle pouvait faire ressortir de lui. il tenait tant à sa belle image de gendre idéal, de garçon sans histoire. trente années, et une seule petite faute qu'il tâchait d'oublier. elle semblait s'adoucir et lui considérait la partie gagnée. il avait briser la carapace, maintenant il pouvait se laisser aller. il était rassuré, finalement elle était comme les autres. il se laissa troublé par la proximité de leurs corps bien que toujours tiraillé entre le désir qui le prenait aux tripes et la mesure qu'il tâchait de se donner en toutes circonstances. vraiment? demanda-t-il, les sourcils un peu froncé. ça ne lui coûtait rien d'essayer. rien ne le retenait. on pourrait sortir ensemble un de ces jours. proposa-t-il comme un lycéen. si ça te dit. il ajouta comme pour ajouter un peu d'ironie, un peu de détachement. la musique s'arrêta et finn n'était pas tout à fait à l'aise. on devrait peut-être reprendre notre chemin, je te raccompagne. dit-il avec beaucoup moins de résistance qu'il ne l'avait fait plus tôt. maladroit, il attrapa d'abord son poignet avant de glisser sa main dans la sienne pour les guider vers la sortie. la vérité, il était mal à l'aise avec ce que carmen pouvait lui proposer et représenter. elle tournait autour de lui, presque féline. et ça, finn ne l'avait jamais vécu. habitué et attiré par les jolies blondes et les petites brunes discrètes. vers des figures qui se laissaient durement apprivoisées, avec qu'il ne pouvait vivre que des histoires d'amour digne de comédie romantique. et il voulait plier carmen à cela, sans se rendre compte qu'elle l'avait déjà attiré dans sa direction à elle.

Carmen avait toujours su déchiffrer les hommes. C'était l'une des raisons de son effroyable succès auprès de la gente masculine -en dehors de son indéniable et époustouflante beauté, bien entendu-. Elle n'eut donc aucun mal à sentir les barrières de Finn s'abaisser doucement face aux pirouettes de la brune, laissant de côté la prudence dont il ne fallait pourtant jamais se défaire en sa compagnie. Il sembla surpris de ses aveux et ne manqua pas de s'en étonner de vive voix, ne laissant à Carmen qu'une opportunité de plus de planter ses griffes dans sa proie. Vraiment. répond-t-elle d'un ton neutre en reprenant ses mots tandis qu'elle parvient à faire passer son calme pour un semblant de gravité romantique. Finn commençait à se livrer au compte goutte, laissant le peu de détermination qu'il avait encore glisser entre ses doigts à mesure qu'il se laissait charmer par l'impétueuse Carmen. Une erreur qu'il n'était pas le premier à commettre -de la même façon qu'il ne serait certainement pas le dernier-. Il se pourrait que j'accepte, à la seule condition que tu y mettes davantage du tien la prochaine fois. minaude-t-elle dans un éclatant sourire quand il propose de son plein gré un second rendez-vous. Elle ne pouvait s'en empêcher, Carmen. Faire la difficile alors qu'elle venait enfin d'obtenir ce qu'elle réclamait de Finn depuis de le début : l'attention qu'elle méritait. Il est visiblement l'heure de rentrer pour ce cher Carlyle qui doit peut-être faire face à un couvre-feu digne d'un collégien. Si elle est ne manque pas de laisser échapper un rire délibérément moqueur, Carmen se plie malgré tout aux directives du brun. Ceci dit tu peux toujours te rattraper, la soirée n'est pas tout à fait terminée. siffle-t-elle avec le sourire en coin d'une prédatrice pas encore tout à fait rassasiée. Finn glisse sa main dans la sienne -décidément, Finn Carlyle n'était peut-être rien de plus qu'un collégien- et la guide jusqu'à la sortie alors qu'elle se laisse volontiers guider, pour une fois satisfaite qu'il prenne les devants. Une fois dehors, elle interrompt cependant leur marche pour ancrer de nouveau son regard dans celui le sien. Et elle termine comment selon toi, cette soirée ? Un chaste baiser sur la joue puis chacun chez soi ? demande-t-elle en haussant les sourcils face à leurs mains entremêlées, encore et toujours désireuse de mettre Finn dans le plus profond des embarras.

il détestait la situation autant qu'elle pouvait provoquer chez lui une certaine excitation. finn se sentait poussé dans ses retranchements, comme s'il fallait tout apprendre de nouveau. ses expériences, pas tellement nombreuses, l'avait conforté dans un certain modèle. presque toujours de nombreuses semaines à se regarder dans le blanc des yeux avant de sauter le pas. beaucoup de bons sentiments et des séparations à vous faire pleurer un crocodile. sans doute le souvenir dans la tête d'un idéal qu'il cherchait toujours à atteindre avec le spectre douloureux que rien ne finissait bien. la brune s'offrait à lui, elle ne voulait que de lui qu'il réponde à ses pulsions les plus simples. et finn cherchait avec finalement un peu de succès quelque chose chez carmen qui la ferait rentrer dans les cases. il n'aspirait qu'à des émotions déjà vécues, une chaleur humaine déjà expérimentée. or, il ne savait pas trop quoi faire de cette vague de désir qui le prenait au fond du ventre. elle avait su basculer le jeu en sa faveur. de la fille trop entreprenante pour le sage finn, il en venait à s'imaginer comment elle pourrait s'intéresser un peu mieux à lui. elle se moquait de lui, derrière son sourire. tu trouves que la soirée a été vaine? j'vois pas ce que je peux te donner de plus. ironisa-t-il. à vrai dire, elle ne mettait au pied du mur, parce qu'il se serait bien vu simplement lui promettre de la recontacter avant de partir les mains dans les poches. il remarqua d'ailleurs qu'elle avait gardé dans ses mains dans les siennes, incitant finn à trouver une autre manière de la quitter ce soir. il n'avait pas l'audace. si ce n'est l'instinct de survie, et la sensation que s'il n'attaquait pas, elle le boufferait tout cru. c'est toujours comme ça avec toi carmen? t'as pas de patience, ça doit être toujours si simple pour toi. et elle s'était lancée à la poursuite du mauvais adversaire. il était à deux doigts. prendre son visage entre ses mains, l'embrasser longtemps au milieu de la rue, se détacher d'elle pour l'amener jusqu'à chez lui. l'embrasser de nouveau contre la porte, lui intimer le silence pour monter jusqu'à sa chambre. lui enlever son jogging, la prendre et assouvir leurs désirs respectifs. j'irais pas jusque-là. dit en souriant, se rapprochant instinctivement d'elle. ça fait des semaines que tu me cours littéralement après et tu peux pas attendre un peu plus? j'avoue que ça me fascine. il se croyait malin, même si au fond de lui il n'avait aucune idée de s'il sanctionnait la situation ou si elle n'abandonnerait pas.

Finn devait être la réincarnation de la Vierge Marie. Autant de pudeur n'avait décidément pas d'autre explication et Carmen commençait à se demander si elle n'allait pas lui montrer ses seins pour le forcer à se débarrasser de sa retenue tout droit venue d'une autre époque. Ne voyait-il vraiment pas ce qu'il aurait pu lui donner de plus ? A croire que les soirées de Finn se résumaient à quelques rires gênés et à un baiser sur le front en guise de bonne nuit. Toi je sais pas mais, personnellement, j'aurais pu t'apporter beaucoup. Beaucoup d'orgasmes, cela va sans dire. Elle préférait habituellement choisir des mots plus cocasses mais mieux valait éviter que Finn ne s'offusque face à des paroles si crues. Evidemment que Carmen n'était pas patiente. Pourquoi faire ? C'était tellement plus simple de réclamer tout tout de suite et de faire des ordres de ses désirs. Elle se contenta de faire la moue et de hausser les épaules, n'ayant pas le cœur à le contredire ni à prendre la peine de justifier sa délicieuse personnalité. Enfin, Finn sembla initier un mouvement. Un mince rapprochement, alors qu'ils arrivaient enfin devant chez elle. Allez, Finn, un peu de courage, bon sang. Tu viens de mettre le doigt dessus -à défaut de le mettre autre part- : c'est justement parce que je te cours après depuis des semaines que je refuse d'attendre plus longtemps. avoua-t-elle à cet homme qui ne comprenait décidément rien aux femmes. Estimant qu'elle finirait congelée si elle ne prenait pas la décision d'agir, Carmen termina ce que Finn avait à peine commencé : elle se rapprocha jusqu'à coller entièrement son corps au sien, enfleurant ses lèvres du bout des siennes. Ses mains prirent place sur son torse tandis qu'elle enfonçait ses ongles dans sa chemise. Trois, deux, un... Et puis. Je te préviens, ça a plutôt intérêt à terminer à poil la prochaine fois ou tu pourras définitivement dire adieu à ta stalkeuse. siffla-t-elle contre tout attente, tapotant son index contre son torse. Puis Carmen l'abandonna là, franchissant les quelques mètres la séparant de la porte d'entrée de son immeuble d'une nouvelle démarche exagérée, offrant à Finn une image suffisamment vivace pour peupler ses rêves jusqu'à leur prochaine rencontre.