Don’t use your energy to worry (nane)

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{ Don’t use your energy to worry  }
crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

La vie qui s’active autour de toi au rythme de la musique et aux sons des bases qui déferlent dans le lieu. Les gens qui parles, qui boivent, qui rient… qui vivent tout simplement en laissant leur problème à l’entrée le temps d’une soirée. Soirée qui commence doucement tel le début d’une nouvelle journée. Tu te nourries de l’effervescence qui t’entour et qui te donnes une énergie sans pareil. Tu te ressources à l’aide de cette atmosphère unique qui t’entoure, qui t’enveloppe. Tu aimes le bruit, ce bruit tordant à la limite de l’insoutenable pour certain, ce bruit fort qui martèle à répétition la même gamme. La même symphonie. Etrangeté d’y trouver un certain réconfort, une certaines paix dans tout ce KO. Tu y voyais de la beauté, tu y trouvais du sens. T’avais rien à faire là que l’on te répétait en permanence mais toi tu croyais le contraire. Tu avais tout à faire ici. C’était chez toi, ta famille, ton endroit. Tu te perdais toi-même dans le silence. Tu haïssais la froideur de la solitude et du silence alors, tu venais ici. Comme un refuge malsain, comme un démon vers qui tu ne cessais de te retourner. Tu y venais plus souvent pour étudier, pour observer le monde qui se mouvait au gré des mélodies diffusées par le DJ que pour faire la fête en soi. Tu y venais pour te plonger dans tes bouquins, pour y trouvais l’inspiration. Pour rester connecté au moment, au monde aussi. Ce soir n’y déroges pas, là, dans le lieu qui n’est pas fait pour étudier, mais c’est ton lieu. Ton coin, ta bulle. Coin VIP du Nght-Club, ton endroit, ta table. T’étais souvent là, c’était comme une routine pour les habitué de te voir potasser tes cours assises par terre devant une bière que tu n’as même pas le droit de boire les bouquins en vrac sur la table. T’es dans ta zone comme tu l’appel. Dans cette espaces de ton cerveaux ou tu te sens bien, détendue, ou personne ne peux t’en sortir.  Si ce n’est la voix de Nana qui viens fendre l’air et surplombé la musique. Nana, celle qui t’as vu grandir, qui t’as sauvé. Celle qui t’aides comme une sœur le ferais mais parfois qui te protèges un peu trop même si tu sais qu’elle ne veut que ton bien. « Nana, j’étudie ça se voit non ?! » Lui réponds-tu en levant ton regard des livres pour le poser dans le siens. Sourire aux lèvres, sourire charmeur qui se fane quand tu voies la menthe à l’eau devant toi. « Une menthe à l’eau ?! Sérieusement, tu n’as pas mieux, c’est imbuvable ce truc !! » Tu souffles comme une enfant qui n’as pas eu de glace. Comme une gamine capricieuse que tu n’es pas mais tu es fatigué que l’on te couve.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Tu es minutieuse, organisée à la limite de l’obsession. Tout est posé dans un ordre certain, un sens logique qui te rassures. Un bordel organisé, ton bordel organisé un peu comme à l’image de ta vie. Tu t’y retrouves comme ça, tu t’y sens mieux, plus à l’aise. La seule chose que tu aimes dans les études imposé par tes parents c’est bien le peu de liberté que cela te procure. Personnes de ta famille n’y jettes son nez car personne n’y comprend rien. Un peu comme à l’image de Nana et de sa tête quand elle s’immisce dans ta bulle. Elle désapprouve ta présences elle n’aurait même pas besoin de le dire que tu le savais. La belle brune te le fait assez remarquer comme cela à croire qu’avec ton frère ils se sont passé le mot. A la différence que elle, tu lui en veux beaucoup moins. « Je n’aime pas étudier à l’appart, c’est froid, c’est vide et Bal passes son temps ici… je préfère ici Nana ! » Lances-tu comme si c’était normal qu’une étudiante en médecine potasse c’est cours au beau milieu du coin VIP d’un Night-Club branché. Comme si ici c’était ton bureau et que tu faisais partie du décor. Tu sors vite de ta réflexion quand tu voies la belle femme en face de toi reposer en vrac ta feuille de note « Aha tua s tout dérangé, touches pas ça Nana !! » Ta voix qui pars dans les aiguës alors que tu replaces tes notes là où elle était avant d’attraper par dépits la menthe à l’eau que Nana t’as imposé à défaut de ta bière durement acquis à coup de drague du barman qu’elle t’a volé sous ton nez. La vilaine. « Niah, niah, niah… ça va c’est bon je la bois ta menthe à l’eau… mais ne serais tu pas censé être sobre pendant le service !! » Lances-tu telle une gamine effrontée. Tiens dans tes dents penses-tu en la regardant te retenant de lui tirer la langue. Tu l’observes te regarder de son fauteuil et au fond tu te dis qu’elle a raison. Tu n’as rien à faire là mais la solitude de bouffe, elle t’enferme dans des événements que tu n’arrives pas à oublier. Des démons qui te hantent depuis des années. « Je n’aime pas être toute seule au loft, je ne suis pas rassurée c’est tout… tu sais il y a des cambriolages même dans les résidences de luxe Nana ! Mais promis je m’en vais avant le rush ! » Demi-mensonge pour une demi-vérité que tu espères donneras le change face une Nana déterminée à vouloir te sortir de ce milieu dont tu cherches tant l’approbation.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Toujours la même rengaine avec Nana. Toujours cette même conversation dont l’issue est la même. Toujours à revenir à la casse départ mais tu sais que la détermination de celle que tu considérés comme une grande sœur ne faibliras pas tant qu’elle ne te fera pas entendre raison. Tu n’as rien à faire là et elle a probablement raison mais dans le monde que l’on t’impose tu ne t’y sens pas à ta place. Tu as appris à aimer tes études mais après t’êtres forcer pendant une année entière à te dire que c’était la meilleure chose à faire. Tout le monde voulait un avenir pour toi que toi tu ne voulais pas. C’était presque épuisant de continuer à te battre en vain car personne ne changerais d’avis. On ne rebrousse jamais chemin chez les McGrath. Tu espérais secrètement un jour leur prouver que toi aussi tu avais ta place ici. « Je n’aime pas ce bureau, c’est trop calme… le bruit m’aides à me concentrer et je me sens aussi seul là-haut qu’au loft. C’est pareil ! » Lances-tu à une Nana qui à toujours réponses à tout. Qui trouveras un moyen de te faire remballer tes affaires en moins de deux et rentrée chez toi. Elle était forte tu lui devais bien ça et c’est pour cela qu’elle c’était fait une si grande place auprès de ta famille. C’était comme si elle en faisait partie maintenant. « Mais je ne suis pas toute seule t’as qu’à demander au toutou de gardes que m’on frère m’a refourguer c’est ridicule d’ailleurs, je peux me défendre toute seule !! » Tu montres trois tables plus loin le videur reconvertie en protection rapprochés. Une blague pas tellement mais tu tentais de t’en convaincre alors que personne ne voulait revivre l’épisode qui vous avez tous changer toi la première. Le problème c’est que vous n’en parliez pas, jamais. Depuis tes 16 ans et le drame vous aviez enfermé ça à double tour dans un recoin de vos esprits. Voilà où cela vous menez tous. Nana qui abattait ces cartes alors que tu allais finir par rentre les armes quand elle dit le mot faussement magique. Ton frère. Encore et toujours lui. « C’est trop facile ça Nana, c’est même pas du jeu de lancer Bal’ dans la conversation comme ça, comme si ça y changer quelque chose ! » En vraie ça changer tout et tes pseudo menaces ne servait à rien tu resterais la gamine qui a perdue d’avance. Tu souries alors que la magnifique brune en face de toi résume parfaitement la situation qui va s’en suivre. Tu attrapes ta menthe à l’eau et en bois une longue gorgé grimaces à la clef. « Mais j’ai le droit d’être ici, je suis plus une gamine Nana… Quelle idée d’être dans des affaires de familles si je ne peux même pas en faire partie. Je n’ai même pas l’impression de faire partie de cette famille tiens… Toujours à me pousser à la porte de sortie, je suis trop encombrante c’est ça ?! Bah fallait dire à mes parents de pas m’avoir ça leurs aurait épargné tout ça ! Je reste un point c’est tout ! » Tu fais mines de replonger ta tête dans tes notes mais tu n’as plus la tête à ça. Le problème avec ce genre de confrontations c’est que ça fait toujours remonter les choses que tu passes ton temps à vouloir oublier. En vain…

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Tu l’aimais comme une sœur, comme une sœur que tu n’avais jamais eue mais elle t’exaspérait aussi. Toujours à retourner de tes propos contre toi. De leurs trouver une faille à son avantage te forçant toujours à lui donne raison et a baissé les armes. Tu soupçonnais même ton frère d’être de mèche. Il l’envoie car il l’a sais plus efficaces ou du moins plus tactique sur le sujet. Toi aussi tu voulais te montrer maligne, faire du zèle… mais ça finissais rarement à ton avantage. « J’aime le bruit, je suis né dedans je te rappelle. Le silence c’est ennuyeux et chaotique ! » C’était une demi vérité. Un demi-mensonge. La réalité c’est que tu fuyais la solitude. Solitude qui faisait remonter en toi des maux trop douloureux que tu étais incapable d’affronter seule. Rétorques est plus simple que d’avouer la vérité, que dans parler tout simplement. Tu aurais très bien pu aller voir un psy mais cela reviendrais à dire qu’il c’est passer quelque chose et même ça c'était au-dessus de tes forces. Alors, tu tentes, tu donnes une bonne raison à Nana de te laissais tranquille pour ce soir mais voilà qu’elle trouve un nouveau moyen de retourner la situation à son avantage. Tu l’as regardé avec un léger pincement de nervosité ou de jalousie peut-être vas savoir. Elle fait la minette et cela ne lui ressemble pas elle veut t’énervais et tu fais ton possible pour ne pas lui donner raison. « Si il te plaît tant que ça jte le laisses vas, je sais me défendre je fais du karaté ! » Balances-tu du tac au tac masquant au passage un petit regard vers lui. Ridicule. Tout cette situation l’était et cela t’épuisé tout bonnement. Toujours dans l’obligation de te justifier ils cherchaient tous à te dégoutter voilà tout. Te dégoutter d’un monde auquel tu étais censé appartenir de droit mais personnes semblait vouloir l’admettre. « Après tout tu es libres non ?! Ton Matt' est toi ce n’est pas du sérieux ?! » Paroles méchantes que tu envoies au visage de la belle brune. Paroles qui ne te ressembles pas mais elle t’a cherché. Paroles aussi vite regrettais alors qu’elle prouve d’elle-même qu’elle marque un point haut la main. Encore une fois. Elle a raison sur une chose, tu n’es qu’une gamine après tout. Une idiote qui croit pouvoir s’en sortir par ici. Le problème c’est que tu commences à te sentir nulle part à ta place. On te dicte une conduite sans te prendre en considération et ça finiras par te tuer à petit feu. « C’est bon t’as raison, de toute façon quoi que je dise tu trouves le moyen de le retourner !! » Lances-tu alors que tu commences nerveusement à ranger tes feuilles de cours. « Avoir une carrière pourrie que l’on a choisie vaux mieux qu’une carrière brillante que l’on ne veut pas ! » Ton regard en pause dans celui de la femme tu espérais toujours qu’elle soit celle à te comprendre. Vraiment te comprendre mais tu avais cette constante impression que personne ne te prendrais jamais au sérieux.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Elle t’avait encore et toujours à l’expérience. Il n’y avait pas à dire elle était doué et tu pouvais dire n’importe quoi ta ténacité ne ferait jamais le poids face à Nana. Toujours ce petit moyen en plus pour détourner tes paroles. Pour te faire comprendre que quoi que tu dises tu avais tort. Encore et toujours tords. Tu voulais te sentir grande et prise au sérieux mais la seule chose que tu réussirais à faire c’était t’enfoncer un peu plus dans l’étiquette de gamine que l’on te coller. Pourtant tu restais mature pour ton âge malgré tes crises qui pouvait faire croire le contraire. La vie t’avais prise de court t’arrachant ton innocence contre ton grés et ça forcé n’importe qui à grandir d’un coup ce genre d’épreuve. Mais, là, face à Nana tu redevenais cette enfant qui ne connaissait rien à la vie. Tu te fatigué à relever chacune ces objections par simple fierté car dans le fond tu savais très bien qu’elle avait raison. Tu ne voulais pas l’avoué c’était la tout. « Des queutards, des fripous et des connards ils y en as partout Nana et pas juste dans ce club. Il suffirait que je mette la musique à fond chez moi ou la télévision tu vas me dire, mais, je serais toujours aussi seule !! » Tu lèves tes prunelle vers elle pour l’observé. Pour décelé le moindre signe de réédition. De compréhension. En vain, c’était la même scène qui se répéter en boucle depuis tes foutus 16 ans. Tu te sentais prisonnière de ton propre mal incapable d’en sortir et condamné à vivre avec malgré toi. Tu ne faisais pas d’effort pour te livrer certes, mais personnes ne semblait te donner l’attention nécessaire pour que tu te lances. Alors, comme toujours tu prétendais. Tu prétendais comme en cet instant que les exagérations et les sous entendue lubrique de Nana envers lui ne t’importaient peu. Tu jouer l’impassible face à son petit manège alors que chaque cellule de ton corps se transformer en brasier de colère, et de jalousie aussi, un peu. Un regard vif avec l’homme qui observe la situation plus loin et tu reviens vers la brunette. « Vas-y ! » que tu lances avec plus d’animosité qu’il n’en faut pour paraître innocente dans cette situation. Elle ta piqué, elle gagne toujours alors toi aussi tu veux y aller pour une fois. Pour une fois tu veux qu’elle se rende compte qu’elle n’était pas seule à ce jeu-là. Alors, tes paroles dépassèrent ta pensée et tu t’en voulue aussi tôt mais c’était trop tard. Ce qui était dit ne pouvait être défait. Peine que d’avoir utilisé les rares confidences de la femme contre elle. C’était méchant et gratuit et tu regrettais de ne pas être partie en premiers lieu quand elle te l’avait demandé. Tu aurais dû, cela t’aurais évité le coup fatal. La douleur qui vient retourner ton cœur avant de le faire imploser en morceau dans ta poitrine. Elle en avait fini de jouer tu l’avais sentie à la minute où elle avait assimilé tes mots. La Nana se lèves sans te quitter du regard elle glisse ta bière quasiment finit vers toi ne se souciant pas de tes cours. La Nana te regarde de tout son haut avant d’ouvrir sa bouche avec froideur. Elle claqua dans l’air d’une violence telle que la musique ne l’as surplomba même pas. Les paroles aussi dures que la pierre qui vinrent heurter ce mur que tu avais passé des années à construire. Tout avait volé en éclats en un quart de seconde. Tu te revis il y a quatre ans de cela blottis dans ce coin de la réserve seule. Perdue. Brisée. A attendre que quelqu’un vienne se sauver. En cette instant tu te sentis pareil alors que ta gorge se serrer et que tu luttais contre les larmes en te concentrant sur les feuilles devant toi. Les organiser, les ranger tenter d’oublier la douleur qui faisait vaciller ton être tout entier.  Tu ne dis rien les mots semblant s’être envolé. La force t’aillant quitté. Tu te sentais si faible et vulnérable en cet instant.  Ça se passe déjà mal et personne le comprend, putain, avais-tu eu envies de crier à la terre entière. A elle,  qui s’en aller s’en se retourner. Elle qui s’en retourner à ces occupations. Son travail. Elle voulait que tu partes, elle avait gagné. Tu la laissas partir regardant au loin son ombre se mouvoir dans la foule jusqu’au bar. Tu te sentis abandonnée et tu l’avais bien cherchais. Une larme qui perla sur ta joue que tu effaças du revers de la main. Larme qui fit remplacer par une autre. Et encore une autre à mesure que tu rassembler tes feuilles et les fourras dans ton sac à dos. La douleur t’assaillait et tu voulais partir non s’en prendre ton courage à deux mains et t’excuser. Ton sac à dos en place et un regard lancer au toutou qui te suivit de loin. Il avait compris dans ton regard qu’il ne valait mieux pas te parler. Pas ce soir. Pas maintenant alors que tu étais au bord du gouffre, du précipice. Tu fends la foule en tentant de te redonner une figure quand tu arrives à côté de nana au bar. A côté d’elle tu lui fais face le regard pourtant fuyant « excuse-moi Nana… j’ai été trop loin, je ne voulais pas… je n’avais pas à dire ça… »  Tu souffle la voix tremblante rassemblant le peu de force qui te rester pour donner un semblant de contenance à ta voix. « Tu diras à Bal’ de ne pas s’inquiéter je vais dormir dans la maison des parents … ils ne sont pas là, j’ai besoin d’être seule… » Seules avec ta douleurs, avec ta souffrance que tu t’évertuais à affronter seule jusqu’au jour où tu ne pourrais plus. « Je ne serais plus dans tes pâtes t’en fait pas… j’ai compris, ni un problème pour personne ! La gamine s’en vas.. » Sur ces paroles tu tournes les talons en direction de la sortie de service afin d’éviter la foule. Tu ne sais pas pourquoi tu lui avais dit tout ça, elle s’e fichait après tout, elle l’avait dit.