SAVE THE QUEENS
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 -- Ophélia ; lost my mind

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Eileen Barnes;

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Eileen Barnes



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Message Sujet: -- Ophélia ; lost my mind    -- Ophélia ; lost my mind  Empty Mar 8 Fév - 19:59

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( I SEE YOU )
“Anyone who falls in love is searching for the missing pieces of themselves. So anyone who's in love gets sad when they think of their lover. It's like stepping back inside a room you have fond memories of, one you haven't seen in a long time.”// ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] / [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] with  [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Le monde tourne, continuellement, constante substance métaphysique qui ne déroge pas à la règle. Qu’importe les drames, les deuils, les absences ou les présences, rien ne diffère dans le quotidien des âmes qui gambadent sur cette planète. Qu’importe que le destin des uns semble se figer, celui des autres est un mouvement constant, les étoiles scintillent, les larmes dévalent les joues des âmes opprimés, la colère continuer de grogner. Les plus idiots n’ont de cesse de se reproduire à souhait, les couples s’aiment et se déchire. Éternelle continuité, une trajectoire que le Leigh a observé de loin ces quatre dernière années. Le monde du Leigh s’était figé de cette absence à durée déterminée et au goût d’éternité. Et si l’indifférence de ses orbes venaient trop souvent affliger le nouveau libéré, ses pensées elles, se diffusaient avec acidités. Claquant contre sa langue, une haine plus que de la colère passagère. Cette dernière avait mis du temps à se fermenter, les entrailles en bouillit. Ades comprends que cette absence l’aura entaillé plus qu’il ne le voudrait, des vieilles habitudes à oublier pour mieux les retrouver. Certains comme Ares ou Phee parvenaient à les retrouver dans des gestes déconcertant, tant ils semblaient facile. Ades, lui est presque aussi figée, que les murs de la prison ayant accueilli l’un de ses meilleurs amis.


mais la vérité qui serpente
est dissimulée


Les obsidiennes du plus âgé vacillent d’un corps à l’autre, terré contre l’embrasure de la fenêtre, Ades subit plus qu’il ne vit l’instant de joie. Ses phalanges quémandant à s’éclater contre un mur ou quelques os. L’incontrôlable pulsion est intensifiée par les orbes de l’ancien détenu qui s’ancrent un bref instant dans celles du brun au regard aussi noir que le serait un ciel ombrageux. Pas un mot, un simple sourire qui n’a rien de vrai. Il peine à se réjouir, de ce qu’il aurait réellement pu perdre. Et derechef, tandis que ses lippes se délecte d’un énième verre, la gorge anesthésié par l’acidité de l’alcool, ses orbes viennent toiser celles d’Evy. Faut croire que tu ne leur pardonnerai jamais , pas plus qu’il ne parviendrait à comprendre réellement ce qui les liait. La douceur de la voix d’Euphémia chatouille ses oreilles, le pousse alors à délaisser la haine qui gargouille et s’étale devant ses pieds. Ares et son coup d’épaule, Ares et cette bonté qu’il ne posséderait jamais, tout juste peine-t-il à l’imiter, il l’écoute, d’une oreille peu attentive. Son esprit flottant jusqu’aux émeraudes exquises et brisées d’Ophélia. Et le monde, là, cesse de tourner, le bouton pause, qu’elle appuie d’un sourire qu’il lui rend sincèrement. Mystérieuse nymphe aux secrets qu’il n’est jamais parvenu à résoudre. Une contemplation aussi douce qu’elle n’est amère, puisqu’il s’interdisait de la broyer. Petite poupée qu’il rafistole depuis quelques années.


et sous tes doigts ades
elle pourrait craquer


Les effets de l’alcool se mêlent à ses sombres pensées, un filament nauséeux longe son oesophage. Et le Leigh est soudainement prisonnier de l’étaux des démons qu’il n’a jamais nommé. Ces illusions partielles qui ne cessent de venir le hanter, l’ombre de son véritable frère s’immisce dans cette réalité, s’y superpose pour mieux l’ébranler. Et, l’espace d’une fraction de seconde, il s’évade, l’esprit occulte alors cette famille inadaptée et recomposée qu’ils formaient à nouveau. L’index de son frère l’accule au loin, et ses lèvres bleutés, rigidifiées craquèlent, comme l’ont fait ses os qui se sont fracturés contre le bitume. You’re not my brother, you’re don’t deserve that. Le leigh se fige, pas même il ne se réanime dans ce délire qu’il avait appris à apprivoiser au fil des années, pour ne pas dire cacher dans ses nuits les plus agités. Générants des insomnies qui échappaient ses nerfs. La voix est blanche, plate, presque soporifique, et pourtant, elle vient frôler l’épiderme de l’épaule d’Ophélia, les mains blanches du défunt caressant la nuque de la femme qui éveille l’humanité devenue poussière au fil des années. don’t do that…don’t fucking touch her ! Les yeux du Leigh s’alarme tandis qu’il retombe sur ses pieds, presque trop brutalement, sa main suspendue dans le vide. Les regards se tournent, le toisent, l’analysent et l’acculent. C’est la main d’Ares qui le ramène à la réalité, la poigne du militaire se pliant contre l’épaule tremblante du Leigh. «  Je vais prendre l’air. » à peine un murmure, pas plus qu’un souffle, tandis que l’oiseau de mauvais augure ne vienne claquer la porte derrière lui.


et ça tambourine,
entre tes os


Les escaliers sont avalés avec hâtes, tandis que sa poitrine semble se dissoudre sous une pluie d’acide. À l’intérieur de sa poche, le vibreur de son téléphone portable appel à l’aide. Ce n’est qu’une fois l’air frais du Queens retrouvé, que le Leigh s’autorise à respirer. Son soulagement, pourtant, vient être effacé d’un revers de main. Des talons claquent, une chevelure de jet s’évapore. Et un fantôme du passé vient le hanter, toujours aussi belle. Presque aussi lunaire qu’il ne l’est, cette femme l’ayant porté, bordé, et abandonné. Ades pourtant, remarque à quel point elle n’est plus cette géante qu’il taquinait, à quel point ses os sont devenus saillants et ses pommettes creusés. Les cernes bleutés entourant ses perles noires. Elle est belle, dans cette souffrance qu’il a généré en elle. Ses doigts tremblants attrapent le téléphone, et ses yeux indignés peuvent s’y poser un instant. Elle n’a eu de cesse de l’appeler . Elena Leigh se tient devant lui, comme un temps que le Leigh cherchait à oublier, à refouler, renfermer dans une boite qu’il pourrait enterrer aussi profondément que le cadavre de son cadet. Un rire sarcastique s’échappe de sa gorge, tandis qu’Ades s’appuie contre les briques usés du bâtiment. « Que me vaut l’honneur de votre visite mère ? » La langue serpentine claque à l’intérieur de sa bouche, et si l’arrogance vient se poser sur ses traits comme un masque le ferait, la nausée elle, se décuple à mesure que le parfum de la femme vient noyer ses narines. « Adryan… » « Ne m’appelez plus comme cela. » un prénom qu’il a perdu au même titre de tout ce qu’il avait été devant le fracas de ses poings contre son torse. « Rentres s’il te plaît, ton père…ton père a besoin de toi… » c’est presque instinctif autant qu’il n’est hystérique, ce rire qui chante et vient trancher le silence de la ruelle déserte. « Que pourrait donc apporter un désaxé, mère ? » Elle s’approche, trop près. Et l’animal se sent acculé devant la douceur de ses mains qu’elle pose contre sa joue. Elle a l’air épuisée. Ades pourtant ne bronche pas, la mâchoire serrés, ses crocs claquent comme un animal le ferait pour signifier son malaise. « Je suis désolée…j’étais cruelle, j’étais en deuil. » la scène s’image derrière les paupières du Leigh. Douloureuse et pourtant, ce dernier est assez lucide pour la savoir vrai. Alors, ses paupières sautent, ses iris s’ancrent dans celles de sa mère, lueur malsaine et familière qu’elle reconnait.


ô ades,
ton enfer c’est toi


Trois pas en arrière. « Dégagez. Vous n’aurez qu’à faire comme Andrew, je vous y accompagne si vous voulez, je pourrais vous aidez à sauter. » la haine devient salive belliqueuse, et cette fois-ci, Ades l’accule, contre la portière, ses poings clos entourant chaque part de son visage. Et dans un murmure. « Qui sait, je pourrais peut être vous pousser, parce qu’avouez le, vous le pensez encore. Que c’est ce que j’ai fait. » fratricide soupçonné, dont Ades n’avait jamais cherché à se défendre. Et les phalanges, elles viennent exploser la vitre à l’arrière de la femme, les débris de verres se logent dans chacune d’elle. La colère s’embrase. Secondes et minutes s’écoulent, avant que le corps tremblant de sa mère ne vienne trouver refuge à l’intérieur de la voiture. Les perles de sang s’échouant contre le bitume, et Ades, seul - ou presque - au milieu des sables tortueux d’un passé qui le rappel à lui. Les illusions reviennent, plus douces cette fois, lorsqu’en relevant ses prunelles, les émeraudes de l’innocences croisent celles de la damnation. o p h é l i a , si belle, si secrète, si merveilleusement humaine, si dangereusement elle. Elle l’aveugle d’humanité, et le gave de possibilité qu’il se refuse de recevoir. Sa nuque craque, et un soupire outrepasse ses lippes, lorsqu’il la frôle, le pouce tacheté de sang essuyant la joue d’un fantôme qui n’en est pas un.


elle l’électrise,
elle appelle à la vie
Quand il ne sème que la mort autour de lui


Son visage, délirant, trop proche de celui de la cubaine. Et son souffle qui se mêle à cette odeur qui parvenait à effacer ses cauchemars les plus torturés. «  Ophélia…depuis quand tu es là ? » l’esprit comprend alors qu’il est ancré dans cette réalité, embourbé par ce coeur qui hurle à l’aide depuis tant d’années, que les rouages en sont usés. «  Tu devrais rentrer. Tu vas attraper froid. » restes avec moi. les lèvres du Leigh se posent contre son front, et sa main elle, vient retomber le long de son corps. ne me regardes pas, ophélia.

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le myocarde qui s'innocente, efface les traces de tout attachement qu'il pourrait avoir. pourquoi on t'aimerait, toi plus qu'une autre ? tu aimes pourtant o. tu le tais seulement, laisse la société te souffler les mirages qui t'aveugle. tu l'aimes lui, bien trop fort. ça t'ennivre, et ça te fait mal.
les pinceaux qui viennent se greffer à tes doigts, ceux qui rêvaient de dessiner pour s'évader. mais qui jamais ne pourront venir à bout des rêves ... serveuse, t'es reliée à des choses que tu ne saurais nommer. mais tu te tais o, parce que les choses qui t'entoure te dépassent
(queens contemporain) famille choisie, et aimée. y'a pas d'autres endroits ou tu te rêverais d'être. drôle de sourires lancés par le destin qui t'a prise en main
{ moodboard }


d o n e ;
ades --



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Message Sujet: Re: -- Ophélia ; lost my mind    -- Ophélia ; lost my mind  Empty Mer 16 Fév - 17:55

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Le tambour ne s’arrête jamais
Bat là, contre ta poitrine
Et étouffe tes peurs

Car tu ne te souviens pas même, quand la peur n’est pas venu enserrer ta gorge. Tu t’endors avec elle, et te réveille à ses côtés. Eternelle compagne de tes plus jeunes années, t’a seulement appris à vivre avec parce que tu n’avais pas le choix. E f f r a y é e. Tu l’a toujours été, tu ne te souviens pas d’un jour de ta vie, sans que la couleuvre ne t’accompagne et aujourd’hui encore elle est là. Tapie dans l’ombre, attendant avec un sourire satisfait devenir t’avaler toute entière. Elle est là fidèle compagne qui ronronne de plaisir, entendant tes pensées les plus intimes. Et si, finalement, il comprenait à présent que tu ne valais pas la peine ? Après tout, ses dernières années vous n’avez eu de cesse de vous voir, de discuter, d’échanger sous le couvert presque protecteur d’un monde qui n’entrait pas en collision avec la réalité. Quelque part, la prison était votre cocon … Et tu savais Ophelia, à quel point il était ridicule de penser cela, ne le prononçant jamais à voix haute, le gardant pour toi. Avec toutes ses autres idées, toutes ses autres questions. Les questions qui te noie et que tu repousses pourtant tandis que tu essaye de rendre ce jour plus particuliers que tout les autres, parce que tu souhaiterais que tout soit parfait.

Et le tambour qui continue
Tu ne comprends pas
Comment les autres ne peuvent pas l’entendre

T’a jamais été très à l’aise entourée d’autres personnes. Bien plus en sécurité dans le cercle de ton monde, avec tes pinceaux, tes idées, tes histoires. Ils sont venus tout mettre sans dessous dessus lorsque la vie t’a appelée à eux. Ça t’arrive parfois d’oublier pourquoi tu étais là, pourquoi ton monde avec le leurs c’était mélanger. Si important pourtant, mais tu n’a de cesse d’oublier. Quand ton regard se pose sur ceux qui dans leur cercle t’ont conviée. Tu ne comprends toujours pas pourquoi. Pourquoi toi, plus qu’une autre ? T’a jamais eu ça. Des amis. Des personnes sur qui tu pouvais compter. Parce que c’est toujours toi qui a tout porté, Aaron, ta mère, et trop souvent ton père. Tu le sais que tout tourne autour de ce qu’il attend de toi, sans le prononcer, sans que jamais ce ne soit abordé. Mais si t’es là ce soir, c’est pas seulement parce que t’a besoin d’effacer ses erreurs. C’est parce que t’a décidé finalement, à un moment de vivre aussi. Avec eux. De venir glisser tes bras autour de Gideon avec l’impression de ne jamais vraiment vouloir le lâcher. Lui qui plus que d’autres avait su t’écouter. Tu le serre contre toi encore, et tu comprends pas. Comment, un être qui n’est dans votre vie que depuis si peu de temps à pu te manquer ainsi.

Tu te souviens des premiers mots qu’il t’a adressés
Ceux que tu garde comme le plus précieux des trésors
D’une amitié que t’a pas vu venir

Tu laisses ta place, aux autres. Parce qu’ils sont à tes yeux plus légitimes. Eux qui se connaissent depuis toujours lorsque toi viens seulement te mêler, à la mélodie déjà jouée tant de fois. Tu vois même pas à quel point les choses sont difficiles pour les uns et les autres. A quel point, ce retour dans leurs vies change la donne. Non toi t’es trop heureuse d’imaginer tout ce que vous pourrez faire à présent, qui était impossible alors. Tu fais ce que tu fais de mieux Ophelia, t’efface pour les laisser profiter. Pas certaine de trouver ta place dans cette nouvelle dynamique, tu dessine leurs silhouettes dans ton esprit et sent déjà le croquis s’inviter sous la pulpe de tes doigts. Tandis que le petit sourire lui, n’a pas encore envie de te quitter. T’es heureuse. Cela souvent arrive, plus encore depuis que t’habite ici et t’en à bien conscience. Tu enferme toujours dans la boîte de pandore ce sentiment, qui vient te réchauffer lorsque tu dois retourner à la réalité. C’est chaleureux, et dans les moments sombres ça te réconforte.

Et puis tu ne te contrôle pas
Attirée, par le regard à l’autre bout de la pièce
Verrouillant ton regard contre le sien

Lui ne l’est pas heureux. Comme toi tu l’es. Quelque chose ne va pas, tu le sais avant même qu’Ares ne vienne s’en inquiéter à son tour. Tu lui souris pourtant, essaye à ta façon de lui apporter un peu de force même si certainement cela ne sera jamais assez. T’es assez lucide pour savoir, que ça ne changera pas la donne. Et pourtant, t’es assez naïve pour que les flammes s’emparent de ton être lorsqu’il te le rend. D’un sourire qui hante ton esprit, s’insinue trop souvent. T’a parfois envie de lui demander, pourquoi il ne sourit pas plus souvent. Et tu te ravises, à chaque fois, parce que tu ne pourrait pas contrôler le rouge te montant aux joues à chaque fois. Tu t’avances malgré toi, tu veux le rejoindre. Parce qu’en réalité, t’a toujours envie d’être à ses côtés. Même si cela signifie de ne pas parler, de contempler le vide, tu l’acceptes volontiers. Mais il te devance, se faufile par la porte pour s’échapper de son propre appartement et tu t’arrêtes dans ton élan. Garde les yeux rivés sur la porte qu’il a refermé derrière lui. Tu veux le suivre. C’est idiot, tellement idiot d’imaginer qu’il voudrait que tu le fasse. Mais la petite voix de la peur de dicte de ne pas le faire, de ne pas l’embêter. Le verre dans tes mains se réchauffe, tandis que tu écoutes d’une oreille les mots prononcés par Euphémia. Tu ne l’entends pas en vérité. T’es figée.

Si t’y va, il va te dire de partir
Te dire qu’il à besoin d’être seul
Il te déteste Ophelia

Alors pourquoi, lorsqu’il te regarde ton monde s’effondre ? La guerre est toujours gagnée par la peur. Te dévore et sourit, se complaît dans ce combat pourtant si facile. T’es toujours perdante, te replis et t’efface. Là tu voudrais t’enfuir, t’enfermer entre les murs de ta chambre. Pour que personne ne vois ce qui était en train de ce passer dans ta tête aux milles voix. Tu t’apprête à le faire, t’enfuir pour te cacher. Parce que c’est toujours ainsi que ça se passe, tu t’éclipse. Termine dans le couloirs qui sépare vos appartement. Tu ne t’inquiètes pas, qu’on ne t’ai pas vu faire, parce que tu est habituée à ça. Tu ne leurs en veux même pas, t’en sera certainement jamais capable en vérité … Dans le couloirs tout est silencieux, derrière toi les voix se sont apaisées et tu n’est plus que seule avec toi même. Et la voix qui ricane, parce que t’es toujours, encore, sous son contrôle. Tes yeux qui sur l’escalier se posent un instant. Une demi-seconde avant que tu ne les descendent. N’écoutant que le tambourinement de ta poitrine, tu les descends un peu plus vite de peur qu’en ne le faisant pas tu fasse demi-tour. Et finisse vraiment par t’enfermer dans ton appartement. Tu ne prends pas le temps de laisser l’air venir caresser ta joue, apprécier la fraîcheur du soir. Tes opales ne cherchent pas, elles trouvent avec évidence, une scène que tu ne t’attendais pas à voir.

La colère des dieux
Qui s’éprends d’Ades
Celle qui devrait te faire trembler de peur

Parce que tu sais, ce dont il est capable. Parce que tu le vois, faire. Tu ne sais pas qui est la femme qu’il menace, tu ne connais pas leur lien. Mais Ophelia tu sais que tu devrais détourner le regard, partir. Pour qu’il ne te voit pas. Pourtant … Tu ne bouge pas. Silencieuse tu regardes ce que tes yeux décryptent. Et tu ne prends pas peur, ni par les actes, ni par les mots. Tu devrais pourtant, tu devrais. Mais l’inquiétude te prends, vient serrer plus fort l’emprise de la couleuvre contre ta gorge quand il te voit. Les battements qui s’intensifient et pourraient te rendre sourde. Mais quelque part, au fond de toi tout réagit à sa présence. Le prédateur qui vient s’affronter à la proie que tu pourrais être, tu bouge pas Ophelia. C’est pas la peur qui gagne. Non c’est autre chose, que tu ne comprends pas. La peur hurle. Hurle de t’enfuir. De le laisser là.

Mais lui t’appelle
Te réclame
Le regard brisé qui se pose sur toi

« Je… » le murmure dans la nuit s’éteints. Tandis que tes orbes caressent les siennes. Tu sais ce que tu voudrais lui dire, mais la peur continue de ses ongles la guerre muette. La respiration te perdrais presque si la chaleur d’Ades aussi près de toi ne te rappelait pas, pourquoi. Pourquoi tu n’a jamais cessé de le chercher dans toutes les pièces ou tu te trouvais. Dans tout les scénarios inventés par ton esprit. Partout, tout le temps. Tes paupières lourdes viennent chasser la voix qui hurles encore. Étouffant d’un silence la geôlière de tout ce que tu es. « Ça va ? » Que tu lui demandes doucement, après avoir réouvert sur lui ton regard qui ne semble pas être capable de lui cacher quoi que ce soit. « Je m’inquiétais pour toi alors je t’ai suivis et … » Et tout le reste. Les cris. Le verre. Sans que tu puisses la contrôler, ta main vient frôler le poing. Tu reconnais l’épaisseur du sang. Et l’inquiétude encore tambourine sans que ta main ne lâche la sienne. « Tu est blessé. » L’affirmation est innocente, bête. Mais tu sais qu’il n’est pas blessé que physiquement.

Ades,
laisses-moi t’aider
laisses-moi panser toutes tes blessures,
laisses-moi t’aimer.


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