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| nihjee -- love like you'll never be hurt | |
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| Sujet: nihjee -- love like you'll never be hurt Sam 5 Fév - 16:34 |
| ( love like you'll never be hurt )Have you ever been in love? Horrible isn't it? It makes you so vulnerable. It opens your chest and it opens up your heart and it means that someone can get inside you and mess you up. // bannière (c) ethereal ( s o n g // ( o u t f i t ) with @Nihjee Wang Ton palpitant te fait faux-bond face à ce que tu as toujours trouvé ingénieux et mystérieux. La grâce de ta mère qui se transforme en art, ses doigts flottant contre les touches du piano, plus rien n’existe à tes yeux. Et, dans cette salle tu ne vois rien, si ce n’est elle, tu chasses la tristesse qui tiraille tes entrailles. Celle de voir que les deux sièges vides qui t’entourent ne se remplissent pas, tu n’es pas étonné de l’absence de tes frères. Ces derniers ayant claqué la porte à cette mascarade familiale il y a de cela plusieurs années, les talons se retournant d’Ellis pour ne plus jamais venir à ce genre d’événements. Le carcasse éreinté de Niel disparaissant derrière la large porte de votre demeure familiale, est une image que tu préserves toujours dans un coin de ta tête. Et tu l’as vu, cette mère esseulée, qui ne savait pas jouer sur cette familiale ses regrets. Pourtant derrière chaque note qui parvient à s’immiscer contre tes oreilles, tu devines, cette pile de regret entassé là. Ce pardon que tes frères ne lui offriraient jamais. C’est surtout Charlie qu’elle pleure en secret et ça tu le sais, pour l’avoir vu de tes yeux d’adolescente, quand dans sa chambre, maman pleurait à en suffoquer. Ce soir encore c’est l’hymne de l’ombre de son défunt fils qu’elle t’envoie au visage, et que la foule acclame sans même savoir ce qu’elle dit vraiment. Tes mains frappent mollement l’une dans l’autre, ton esprit lui, semble se diffracter. Et tandis qu’elle passe son temps dans les coulisses à signer quelques photographies, à accueillir les remerciements des uns et des autres, toi, tu l’observes. Comme tu n’as jamais eu de cesse de le faire.
( m è r e )
Tu redeviens enfant l’espace d’un instant, ne sachant que faire de tes mains, et ton esprit de femme qui percute à présent. Tout ce que ton père manque, tout ce qu’il a toujours manqué. C’est sous un autre angle que tu la vois, cette mère toujours trop possessive, trop protectrice à ton égard, tu découvre un portrait d’elle, que tu ne lui connaissais pas. Ou, que tu te refusais à voir. Après - tout, il avait été plus simple de l’antimoniés, cette mère que tu ne comprenais pas. Pas même lorsque tu étais l’épouse « de », encore moins quand James te suppliais de lui offrir cette famille promise, et que tu t’y refusais. C’est à croire, que t’être dévoilée et offerte à Ares, t’avais changé plus que tu ne le croyais. Alors, tu lui souris, lorsque dans ses bras elle t’englobe, l’odeur de son parfum chatouillant tes narines. Comme d’habitude, elle ne montre rien de son chagrin, et l’espace d’un instant, c’est ton propre reflet qui jaillit dans la profondeur de ses grands yeux noisettes. Tu comprends à présent, cette souffrance qu’elle porte en elle, celle d’être l’épouse d’un homme qui ne la voit pas, qui ne la considère que trop peu. Qui ne l’a jamais véritablement soutenue, pas même lorsqu’elle était dépassée par ses propres enfants. Pas même lorsqu’elle hurlait de chagrin en perdant l’un d’eux. Et tu t’en veux, un peu. Rien qu’un peu. Sans doute est-ce pour cela que tu te refuses de la lâcher et que tes félicitations sont plus honnêtes qu’elles ne l’ont jamais été. Sans doute qu’elle peut l’entendre, cette différence, qui vient cogner contre ta poitrine, sans doute est-ce pour cela que ses mains magiques déposent de la poussière d’étoile contre tes joues. « — Laisses moi deviner, Arnold ? » Et tu souris, acquiesce simplement sans un mot, sans une seule intonation. Tu souris, parce qu’elle l’a toujours su, mais ne s’était jamais positionnée, pas même opposée. Tu crèves d’envie de lui demander pourquoi, toi, elle pouvait l’accepter, mais que l’amour que Niel portait à une femme la dérangeait. « — Il vient me chercher. » que tu souffles, chassant alors toutes les sombres pensées, tous les regrets. Le sourire qu’elle t’offre ne possède aucune demie-mesure, et même si tu discernes de l’inquiétude venir effilocher les profondeurs de ses orbes. Tu te tais, accueille simplement cette bénédiction silencieuse que vous vous offrez l’une et l’autre. Une mère et sa fille, plus que jamais. Ses lèvres tremblantes contre ton front, tu peux la sentir se fragiliser. « — ô euphémia, promets moi de… » faire attention, de ne pas abandonner, de ne pas compter sur moi , toutes ces phrases tu les devines, et les arrêtes en attrapant ses mains. « — Ne t’inquiètes pas. » que tu t’autorises à lui murmurer, avant de la laisser à son publique.
( m e r c i )
Et tu t’éclipse, tes talons longeants les vastes couloirs, pour rejoindre les cieux étoilés. L’air frais t’attrape en premier, tandis que de tes doigts tu colles ton téléphone contre ton oreille. Sa voix, comme les flammes crépitantes d’un feu de bois , te réchauffe le coeur. a r e s te manque déjà, alors qu’à l’autre bout du fil, tu peux l’entendre se mouvoir, vivre, respirer. « — Tu viens me chercher ? » « Je me mets en route, comment c’était ? » Inspiration, soulagement aussi. Tu souris, tes orbes cherchant les constellations devant cette grande salle de représentation. « Magnifique, comme d’habitude, je pense qu’elle l’a deviné. » « Ah ? » Et tu ris, devant le rauque alarmé du militaire. « Elle approuve… » « Elle te l’a dit ? » Et derrière tes paupières, tu les vois les grands yeux de ta mère, et cette fierté qu’elle t’a enfin offert. « Elle n’a pas eu besoin de le faire. Je crois qu’elle n’a jamais été contre. » « Tu blagues j’espère ? » Et tu aimerais, que ce ne soit qu’une blague, puisque ça rendrait ton père, bien plus beau que ce qu’il n’est réellement. Alors tu souffles, jouant à faire claquer ton escarpin contre le bitume. « Non, elle ne dira rien, elle ne s’opposera pas, mais je ne peux pas lui demander d’approuver devant mon père… » « Je le hais tu sais ? » Et tu soupires, parce que toi, tu es incapable de le haïr. Pas même lorsque ce dernier n’a eu de cesse d’écraser tes aînés, au point de les tuer. « Je sais… » « Bref, on s’en fou, j’arrive, tu bouges pas, et tu parles à personne, Phee! » Tu acquiesces simplement, soufflant un énième je t’aime , comme si tu tentais de rattraper les trois dernières décennies, celles où tu as passé ton temps à les étouffer. Tu t’apprêtes à rejoindre votre point de rendez-vous, loin des journalistes agglutinés, loins de la foule qui pourrait vous repérer, pourtant bien vite arrêté dans ta course. Ton minuscule corps cogné par un étranger , tes paupières sautent de surprises, et si la bouche de ce dernier se déforme afin de former des mots que tu ne comprends pas, tu n’entends rien. Tu comprends rapidement l’état dans lequel il se trouve, sans mesurer les conséquences de cette situation. « Excusez moi ? Est-ce que ça va ? » Que tu te risques à lui demander, ta main tendue dans le vide. Parce que t’es comme ça, Phee. Capable d’offrir de l’intérêt à des inconnus…au grand damne de l’être aimé. |
| | | Nihjee Wang;
-- l'amer à boire -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
choi yeonjun. mayumi (av), prettygirl (sign). anan. 331 1355 25 célibataire dont les attaches ont du mal à prendre. certaine lassitude qui s'installe après les premières découvertes, quand on se connait trop vite. peut-être que les peurs sont trop profondes, les plaies trop béantes, pour s'accrocher vraiment. étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être. le queens huppé, bien caché derrière les grandes baies vitrées. c'est tôma qui a pris cette colocation avec ses moyens affligeants.
| Sujet: Re: nihjee -- love like you'll never be hurt Lun 7 Fév - 10:11 |
| ( love like you'll never be hurt )Turn the heat to six hundred wish I could knock your skull in but I'm rising above it know you're crashing and burning god knows you didn't earn it my friend karma's a bitch she's got some lessons you'll learn 'em. // bannière (c) ethereal ( s o n g // ( o u t f i t ) with @Euphémia Hughes Un, deux, trois. Le cœur éclate. Quatre, cinq, six. Respirer devient malaisé. Sept, huit, neuf. Quand les yeux se meurent. D i x.
Le sourire débraillé sur le visage du jeune homme qui lève le bras. Non, il n’appelle pas. Il ne fait pas de stop, non plus. Il boit. Le goulot de la bouteille presque entièrement enfoncé entre ses lèvres, il s’enivre de cet alcool qu’il n’est même pas capable de se payer. Il grogne quand on le bouscule, Nihjee, quand toutes ces carcasses inanimées se pressent sur l’asphalte de peur d’être en retard, de peur de ne pas être à la hauteur. Parfois, même à des kilomètres de là-bas, il a l’impression de voir la Corée partout. A quoi cela a-t-il servi de s’en aller pour la retrouver à chaque coin de rue ? La chaleur de l’ivresse lui permet de déambuler avec une unique veste sur le dos. N’est-elle pas belle, la jeunesse ? De travers. Les pieds manquent souvent de chuter lorsqu’il n’y a que ce maudit fil qui le retient. De justesse. Nihjee a déjà envie de vomir alors que la nuit ne fait que débuter. Il extirpe tant bien que mal son téléphone portable de sa poche, pianote dessus en quête d’une soirée, à la recherche d’un instant à la dérobée. L’objet plaqué à quelques centimètres de son visage lui indique une route – ne peut-il guère lui indiquer une voie ? Il hausse les épaules, reprend une rasade et poursuit son escapade.
Que fait-il là ? C’est ici que son gps l’a emmené ?
Le coréen fronce les sourcils, semble analyser d’un air circonspect la bâtisse. Il la connaît. Bien sûr qu’il la connaît. Tôma est-il à l’intérieur en train de jouer ses mélodies ? Il se presse, pose son oreille contre le bâtiment glacé et attend. Une ou deux minutes. Les murs ne laissent filtrer que quelques notes qui meurent au cœur de l’audience. Plusieurs fois, Nihjee est venu assister aux représentations de Tôma. Rarement en entier toutefois, car le voir ici l’ennuie. Il y a bien longtemps que les doigts fins du pianiste ont fini leur passion. Lui aussi, il ne tient que grâce à ce même fil maudit. Nihjee grimace alors et se recule un peu. Demeure là sans trop savoir quoi faire d’autre de sa peau. Définitivement, ce n’est pas son meilleur ami qui se donne en spectacle ce soir-là. D’ailleurs, il déteste cette expression « se donner en spectacle ». C’est dégradant à souhait – à moins que son utilisation n’ait toujours été que mauvaise en ce qui le concerne ? La bouteille est déjà vidée de moitié quand les premiers spectateurs passent les portes de sortie. Chignons impeccables sur des visages surfaits, costumes hors de prix sur des corps refaits. S’offrent-ils cette apparence de luxe où l’ont-ils acheté depuis bien des années ? Nihjee, lui, préfère contourner cette marée trop parfumée. Il boit un peu plus, marche sur le rebord du trottoir en imaginant que la route il y a peut-être des crocodiles. Aimerait se laisser dévorer. Toutefois, son apesanteur mal évaluée le fait basculer de l’autre côté. Son épaule rencontre une silhouette inconnue à laquelle il ne prête qu’à peine attention. « T’pourrais faire plus attention. » Il grogne, vacille encore sous le poids de ses propres maux quand il l’observe de plus près. Son bras est retombé le long de son buste avec la bouteille d’alcool comme extension de lui-même. On pourrait la lui greffer que ça ne choquerait personne. Elle lui pose une question, la belle jeune femme. Et Nihjee plisse davantage les yeux – ne sait plus bien s’il la voit pour de vrai ou si elle n’est qu’une vision. Elle brille, dans sa robe rose poudrée, étoilée. Il comprend rapidement qu’elle fait partie de cette ritournelle qui a été jouée un moment auparavant. « Tu trouves qu’j’l’ai l’air d’aller mal ? » Il penche la tête sur le côté, sourit de travers, perdu dans des contrées qu’il n’a jamais su expliquer. « Moi, j’vais bien. Parce qu’elle est là. Mais toi ? » En déclarant cela, il a vaguement secoué sa bouteille dans sa main sans quitter son interlocutrice des yeux. Il ne sourit plus, Nihjee, plus vraiment. Il se reprend et abandonne son corps à même le sol. Demander si ça va, ce n’est pas une question que l’on pose. Personne n’a jamais envie de connaître la réponse, alors tout le monde fait sembler d’en jeter une autre. D’inventer quoi que ce soit pour ne pas avoir à se justifier. « J’croyais que c’était Tôma, là-dedans. J’crois bien qu’il m’aurait tué si j’avais débarqué comme ça. C’était qui, tu sais, toi ? J’aime bien le piano. » Il a relevé la tête pour la regarder. Elle debout, lui assis. N’est-ce pas le parfait cliché ? Il boit encore, remarque que le niveau a baissé ; qu’en fera-t-il après ?
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