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 ( amos ) blow.

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Nihjee Wang;

-- l'amer à boire --
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Nihjee Wang



choi yeonjun.
mayumi (av), prettygirl (sign).
anan.
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24
célibataire dont les attaches ont du mal à prendre. certaine lassitude qui s'installe après les premières découvertes, quand on se connait trop vite. peut-être que les peurs sont trop profondes, les plaies trop béantes, pour s'accrocher vraiment.
étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être.
le queens huppé, bien caché derrière les grandes baies vitrées. c'est tôma qui a pris cette colocation avec ses moyens affligeants.
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Message Sujet: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Mar 30 Nov - 22:10



blow.


I'm feelin' like a bullet, jumpin' out a gun I'm feelin' like a winner, I feel like the one you're doing somethin' to me, you're doing somethin' strange.

sarasvati


outfit & danse > Et les pieds nus dans le sable s’élancent. Les gestes s’étirent, s’étendent à l’infini. Le froid mordant ne l’attaque pas – pas plus que ses douleurs qui agressent son dos, agrippent son âme. Les paupières à demi-closes, il danse, Nihjee. Il danse de tout son soûl, sans qu’aucune goutte d’alcool ne soit là, présente dans son corps ; c’est étrange.
Pas tellement apaisant.
Mais la danse lui permet d’oublier ce qui l’entoure. Le ressac des vagues s’écrase à ses pieds, mouille ses baskets qu’il a laissé un peu trop près. Tant pis, il ne s’en soucie pas vraiment, le garçon. La musique émane de la poche de sa veste posée en sécurité sur le sable sec mais, parfois, il ne l’entend pas vraiment, Nihjee. Il se laisse porter par ses mouvements, abandonne son corps à l’atmosphère qui l’encadre. Lui permet d’être lui-même, peut-être. Au moins un peu.
Un pas après l’autre.
Un délicat sourire se dépose sur son faciès quand ses prunelles retrouvent la vue. Il ne se concentre que sur ça, Nihjee. Sur sa respiration et sur sa présence sur cette plage. Il n’y a pas grand-monde. Et qu’importe les regards qui s’attardent une minute ou deux sur sa silhouette. Ce n’est pas pour eux qu’il danse. Il a besoin d’extérioriser tout ça ; de crier sa dépendance et ses peurs sans pour autant qu’elles ne s’échappent de sa bouche entrouverte.
Le vent balaie tout cela. A moins que ça ne soit lui, dans ses gestes amples, fluides, qui emportent ses rêves dans une dimension bien différente. Son cocon de bien-être où rien ni personne ne peut pénétrer. Où tout serait d’une couleur plus agréable. Où les maux seraient remplacés par les possibilités infinies de bâtir une histoire merveilleuse.

Alors, quand les pieds s’entravent, le font chuter, Nihjee rage.
Ses poings viennent cogner contre le sable mou à l’instant où une petite vague mouille ses genoux. Gouttelettes qui se reflètent sur son visage refermé. Les traits sont distordus et ses poings sont fermés, s’enfoncent sous ces grains trempés.
Nihjee ne bouge plus, observe sans être tout à fait là. Le cœur serré. Il finit par relever le visage vers le ciel, vers l’horizon. Imagine un instant de quelle manière le temps continue de défiler de l’autre côté de cet océan. L’attend-t-on encore ? L’évidence le submerge et l’étouffe, harponne ses pensées avec une violence qu’il réfute. Secoue la tête, rince ses doigts avec la vaguelette suivante.

( Menteur. )

Il chancelle, Nihjee. Se redresse, frotte ses mains humides contre son jean sombre. Se remet à danser. Doucement, puis plus fort. Encore plus fort. Il n’a pas envie de tomber une fois de plus. Il n’en est pas question.


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effacée par la noirceur, la môme n'a plus de myocarde suffisant pour s'enticher d'un être.
fausse déesse, elle s'imagine rayonnant dans un monde dans lequel elle est souveraine, joue à donner des illusions à quelques âmes.
zdravko; rp; rp; rp

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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Ven 3 Déc - 20:30

le cœur s'est noyé sous l'effervescence de ses sentiments acides, à la noirceur enveloppante, sous l'amère habitude de couvrir le noir par du blanc. mais rien ne s'efface. les cicatrices trahies restent, marquantes, marquées.
amos n'est plus de celle dont l’innocence est immaculée, n'est plus qu'une pâle copie face à ces âmes translucides qu'elle admire tant, qu'elle rêverait de posséder par la force perfide qui émane de sa chair. elle est sale amos. amochée. maculée d'une haine sans pareille. mauvaise âme. il n'y a que les mouvements de bras, ceux qui dégagent une grâce sans nom, qui peuvent purifier la peau laiteuse et laisser croire à la môme qu'elle sera bientôt une rédemptrice, un astre brillant sur lequel les autres oseront poser leur regard. elle paraîtrait si fade sous cet amas de promesses, si accrochée aux idées qu'elle se ferait de sa propre personne. si prometteuse comme gamine, qu'elle ne peut qu'oser que le dessein reste en sa faveur.
les pieds sont abîmés, rougis par les efforts, bleutés d'échecs, sont devenus des poids à soutenir lorsqu'ils étaient avant, la pièce du chef d’œuvre, les instruments d'une victoire certaine. ils sont un fardeau, ce soir. ils brûlent des pas qu'ils n'ont pas effectué depuis un temps, se contractent de ces mouvements qui ne sont pas encore oubliés, de la grandeur promise qui se tarde à arriver. la folie furieuse dans les prunelles dilatées, elle s'est enfuie.
loin de la ville, loin du bruit assourdissant des grattes-ciel et de leur regard hautain, des inconnus croisés dans les rues couleur asphalte. c'est la solitude qui vient prendre place dans tout l'être, les pieds nus qui se fondent avec l'écume du bord de mer, et le sable qui vient épouser la forme des callosités formées avec le temps, pour n'être plus qu'un ensemble désert d'une douce froideur.  
soudain, les iris se font attirées par des mouvements brusques, pourtant légers. il danse, il danse de tout son être, il s'envole dans cette frénésie que seul quelqu'un qui s'abandonne connaît, il semblerait ne plus faire qu'un avec ses gestes virevoltants, aurait cette passion qu'amos s'efforcerait d'avoir. mais qu'elle n'a pas. alors ses prunelles restent fixées sur lui, celui qui danse comme plus rien n'importait. sur l'inconnu dansant sur la plage déserte alors que le froid se fait tyran du reste. le silence balance dans le myocarde d'amos, se ferait trop calme pour qu'une tempête ne jaillisse pas après l'accalmie, mais ce n'est pas le moment. elle l'observe, encore et encore, tomber, puis se relever. pourtant, à chaque mouvement, c'est l'encéphale qui installe le doute, permet des compromis à la couleur âcre, puisque non, amos tu seras jamais l'excellence. t'as pas sa passion. t'as pas ton corps qui se tord avec tant d'émotion. c'est beau. s'abandonner est beau, se ficher des autres, les vagues s'échouent en même temps que ses gestes, et la gamine ne peut pas réprimer son sourire. alors, elle s'approche. tu danses bien. tu m'apprends?
elle aussi aimerait valser avec tant d'élan. qu'il lui apprenne, qu'elle devienne meilleure. qu'elle ne chute plus dans ses tristes essais.

@nihjee wang  ( amos ) blow. 3476085353
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célibataire dont les attaches ont du mal à prendre. certaine lassitude qui s'installe après les premières découvertes, quand on se connait trop vite. peut-être que les peurs sont trop profondes, les plaies trop béantes, pour s'accrocher vraiment.
étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être.
le queens huppé, bien caché derrière les grandes baies vitrées. c'est tôma qui a pris cette colocation avec ses moyens affligeants.
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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Mar 7 Déc - 17:37



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outfit & danse > Il a arrêté depuis des années, Nihjee, de se préoccuper des regards des autres sur sa silhouette cabossée. Ils n’ont qu’à tous bien se tenir – s’enfuir. Nihjee n’agit plus pour toutes ces personnes qui l’ont fourvoyé, qui n’ont jamais eu d’autres envies que celle de le trahir. Alors, dans ses gestes, il y a probablement toute cette rancœur qui habite son cœur, enivre tous ses sens. Il n’a rien à prouver à quiconque bien qu’il ignore encore vraiment qui il est pour de bon. Gamin qui s’étire jusque dans les cieux, s’écrase si bas ; absorbé par ses maux qui résonnent tout autour. Les mains virevoltent, les pieds, glacés dans le sable, écument les flots et les repoussent. Il ne se rend pas compte de cette âme qui l’observe, qui se sent envieuse de cela. Et quand bien même, il ne le comprendrait pas.

( Je ne suis pas bon. )

Dents qui viennent mordre la lèvre inférieure. Nihjee s’évertue à l’entente de la mélodie, des remous de l’eau tout contre ses orteils mouillés. Le bas de son pantalon l’est aussi. Ça ne fait rien. Il y a tellement plus grave. Car ça va sécher. Oui, ça finit toujours par sécher. Son corps se meut à l’évidence d’une ritournelle incessante – pas assez assourdissante en ces minutes pour lui donner envie d’oublier. Alors il est sobre, Nihjee, lorsqu’il entend cette voix s’intéresser à ce qu’il fait. Lorsqu’il s’arrête, retombe. Reprend sa respiration en dirigeant ses prunelles de couleur marron vers celles de son interlocutrice.
« Non. »
Un souffle qui s’est échappé de ses lèvres rosées. Comment le pourrait-il jamais ?
« J’peux pas faire ça. »
Il hausse les épaules, arrange vaguement son teeshirt quand ses pieds s’enfoncent un peu plus dans le sable humide dans lequel il patauge depuis le début. Il ne dit pas ça méchamment, Nihjee. Il n’a pas envie de s’attirer des ennuis – il en a assez. Il s’approche un peu d’elle, secoue de nouveau le visage avant de se baisser pour éteindre la musique qui émane de la poche de sa veste au sol.
« J’crois bien que la danse c’est… c’est juste la ressentir. Tout au fond de toi. J’peux pas t’apprendre à faire ça. C’est toi qui dois écouter ce que tu te dis. »

Là, dans le creux de ton cœur.

Il ne sait pas trop comment expliquer tout cela, l’asiatique. Il a même l’impression que c’est la première fois que quelqu’un lui demande une telle chose. Pour lui, c’est comme demander à un peintre d’apprendre à peindre. A un chanteur d’apprendre à chanter. Nihjee songe qu’il n’y a pas vraiment de prédispositions à quoi que ce soit en particulier. Il s’agit peut-être juste d’affinités. Comme dans les relations avec autrui. Il lui sourit pourtant, à la jeune femme. Elle lui a dit qu’il danse bien.
« Pour quoi tu veux danser ? »
Elle se situe là, la véritable question. Elle doit vouloir le faire pour elle. Rien que pour elle. S’élever tel un cygne majestueux dans les cieux. Nihjee ne peut pas lui apprendre à danser plus que jamais personne ne lui a appris à marcher.


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effacée par la noirceur, la môme n'a plus de myocarde suffisant pour s'enticher d'un être.
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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Mar 7 Déc - 18:56

l'aube certaine qui s'annonce ne deviendrait plus qu'une lente mélancolie, terne face au gré des vagues qui s'échouent, montrant la douceur tempétueuse qu'elles abritent. elles se fracassent contre le sol, avec une telle délicatesse, si sereines d'engloutir le sable, si calmes de rougir les visages des malheureux qui s'y plongent. amos n'est plus qu'une figure de proue en proie au vent qui vient faire la faire valser, qu'une observatrice de ces êtres qui sont si différents de son âme grisée, mais semblables puisqu'aucun d'entre eux n'est suffisant face au froid qui leur tenaille les joues. elles sont rougies. presque couleur sang. couleur de l'effort. ses prunelles aux couleur de l'azur sont hypnotisée par celui qui repousse les grains de sable, par celui qui s’approprierait l'océan en entier tant il est solaire, sans se rendre compte de leurs regards. amos aime se faire statique, statufiée par les passions qu'elle perçoit, implantées dans les myocardes, dans leurs perpétuels mouvements, par ce qui n'émane pas de son âme. qu'elle aimerait le leur voler, se l'approprier. cette fois, ce n'est plus que de l'admiration présente dans les iris, une sorte de contentement taciturne, installée dans un sourire, celui d'une sirène dont le chant n'a pour but que de conquérir.
elle s'est approchée l'enfant, tel un prédateur s'approchant de son dernier dîner, celui qui lui redonnera une réelle pulsion de vie, le côté carnassier effacé par le sourire implanté sur les lippes tant il brillerait de la nouveauté qui s'est jouée sous ses yeux. c'est cette vibration entre les os qu'elle devrait ressentir, sous le creux de sa poitrine, l'abandon d'un corps pour ne plus que devenir déesse larmoyante, insaisissable, sous les quelques notes de debussy.

elle voudrait danser à sa façon,
comme lui,
et faire mourir de grâce ceux qui la regarde


c'est sa réponse qui résonne dans son crâne, comme un vacarme sourd qui gronderait sous l'épiderme, qui l'arracherait de la douce torpeur qu'elle s'était créée, en prose avec le doux spectacle qui s'offrait à sa vue, qu'elle découvrait sans autorisation, dans une intimité où elle n'était pas la bienvenue, mais telle est la sirène, à se faufiler entre les âmes. à se faire voleuse de leurs émotions. et si on est vide? si on ressent que dalle? peut-être bien qu'à force d'en avoir trop eu, t'en as plus. peut-être qu'on te les as volé amos. peut-être que ce n'est qu'un aperçu de ta vie morne. le ton s'est déchaîné en même temps que les rafales qui soufflent, le ton ressemblerait à une vulnérabilité à peine acceptée, une faille qui jamais, n'a osé se montrer au jour. mais qui est là, présente, dans l'accalmie qu'offre une autre réalité. j'suis ballerine. j'danse comme un robot. j'ressens rien. qu'elle balance, la môme. on s'connaît pas; à qui t'irait raconter ça t'façon? elle ne peut s'ouvrir à son myocarde, puis qu'il se ferait tranchant de vérité qui la laminerait, réduirait toute son entièreté en ange déchue, anesthésiée de ce qu'elle sait déjà, au plus profond de ses organes. l'orage se déchaînerait en elle, et amos n'aurait plus que ses yeux pour s'extraire, n'aurait plus que ses yeux pour pleurer à chaude larmes de l'imposture qu'elle est, de la prétention qui n'a pas lieu d'exister. tu veux vraiment pas?
tout pourrait être différent.


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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Ven 10 Déc - 23:25



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outfit & danse > Il la regarde, son interlocutrice. Il la regarde droit dans les yeux et il lui répond :
« J’peux rien y faire. »
Les bras se croisent sur sa poitrine. Elle est vide. Vide coquillage qui est refoulé par la mer, ramené sur le sable mou. Enseveli. Oublié. Il lit dans ses prunelles qu’elle n’a pas la vie facile et que d’innombrables flots la submergent, l’entraînent. Les contrées sont inhabitées. Ou, peut-être, inaccessibles en vrai. Elle gronde, la belle. Décide de hausser le ton pour couvrir ces vagues qui font trop de bruit. Nihjee, lui, ne bouge pas. Il attend sans rien dire de plus, écoute, aussi, quand elle déclare être une ballerine. Un robot.

Une personne anesthésiée par les années.

C’est douloureux à entendre. Il n’ose imaginer combien ça doit l’être de le prononcer à voix haute. S’en décharge-t-elle ? Comme une bouteille à la mer qu’elle lui envoie et qu’il doit saisir ? Mais Nihjee n’est pas le bon garçon à choisir. Il n’est qu’une grenade sur le point d’imploser. Un tic tac permanent qui régit le moindre pas qu’il effectue. L’a-t-elle remarqué ? Alors pourquoi insister ?
Lentement, d’un pas ou deux, il se rapproche d’elle. La voit de plus près – sa violence. Il passe une main dans ses cheveux bruns, lève les yeux au ciel en soupirant :
« J’t’ai dit que je peux pas. C’est à toi de trouver. »
Comme lui, des années auparavant. Expier toutes les fautes des adultes à travers son corps dans des mises en scène qui ne font parfois que le rendre un peu plus faible. Nihjee danse surtout pour abandonner toutes ses émotions. Les évacuer et les vomir à la gueule du monde. Parce qu’il n’est doux avec personne. Il attrape dans ses filets pour broyer. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’une mince respiration filtrée. Reprendre son souffle avant de plonger ; il connaît bien ça, Nihjee.
Pour panser les maux de l’intérieur ou tenter, aussi, d’y trouver une signification particulière. Tenter de comprendre au lieu de subir. Néanmoins, l’évidence n’est guère ici et les couleurs de la Terre demeurent souvent éteintes. Ses prunelles brillent à peine, s’éveillent quand l’alcool s’étend dans ses veines. Aujourd’hui, pour l’heure, il est en pleine possession de ses moyens et, oui.

( Ça fait m a l. )

Sa main, à plat, vient rencontrer l’épaule de la jeune femme. La pousse. Repousse. Une fois. Puis deux.
« Danse, vas-y. »
La provoque. Cherche à déclencher quelque chose. Parce qu’il sait qu’elle ment. Qu’importe qu’il s’agisse de colère ou d’amour, elle n’est pas vide. Sinon elle serait enfermée dans un hôpital psychiatrique à prendre des médicaments cancéreux toute la journée. L’inconnue veut s’élever beaucoup plus haut que ce simple ban de sable partagé.
Nihjee s’approche plus près. La pousse encore. Tant pis si elle tombe. Elle se relèvera.
« Allez, danse, si t’es une ballerine. »
Il lui sourit, c’est pas méchant. Il veut juste comprendre et, finalement, il a peut-être bien envie de l’aider. Quelque part, même si ce n’est pas tout à fait semblable, Nihjee étudie pour vouloir tirer les autres des embrumes qui parsèment le chemin. Lui, il recule enfin. Pareil, d’un pas, ou deux. Comme il s’est approché. Et ce sont ses jambes qui l’emportent en premier. Reprennent la cadence versatile de sa propre mélodie.

Et toi, quelle est la tienne ?


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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Jeu 16 Déc - 22:05

l'imposture se craquèle. au fur et à mesure que les mots s'échappent des lippes, libérés, comme des vapes de fumée qui chercheraient à s'échapper loin de cette oppression créée dans les poumons. les limbes ne sont plus assez grandes pour contenir l'abîme qui se joue dans l'encéphale, pour contenir les paradoxes qui s'accrochent au myocarde, bien qu'ils ne soient là que pour le couvrir d'accrocs. pour qu'elle se dévoile la môme, pour qu'elle hurle à plein poumons les péchés qui se dessine au dessus de sa tête, qu'elle se purge de ses crimes, des désillusions qui se sont imprégnés dans sa chair. putride chair, fétide chair, symbole d'une innocence échangée sans contre partie. c'est ce qu'elle croyait quand on lui a promis que le monde, et même les astres auraient les yeux rivés sur ses iris à la couleur d'un ciel d'été. amos n'est plus qu'une coquille résolument vide, qu'une infection qui ne cherche qu'à laisser des traces de son passage. vous voyez, j'ai existé. même si mon nom n'est plus en haut de l'affiche. j'ai existé.
et en laissant le poids de la pureté la quitter, la gamine s'est fait prendre toute son humanité. évidemment, c'est ça d'laisser son âme à n'importe qui, à s'extasier d'une future grandeur qui électriserait la peau. on ne la retrouve plus entière, et cette fois, ce sont les sentiments qui manquent. envolés depuis que le verre s'est logé dans le talon des autres. déchirés dès la première chute de leurs corps frêles contre le parquet. elle fut seule amos, à rester debout, avec les prunelles vitreuses. seule entre les corps qui chutaient. sabotage. mais aucunes preuves. avec la stupéfaction d'une conscience qui se réveille, c'est comme s’amocher le visage contre le béton, une lente réalité qui se dessine devant son regard tétanisé. qu'est-ce que j'ai foutu? alors, elle s'est enfuie. là où les vagues ne ferait d'elle qu'une bouchée, qu'une énième rougie par l'iode, rougie par le sel des larmes qui tombaient sur ses longs cils.
pourtant, c'est une dernière pulsion de vie qui la calme lorsqu'elle le voit. lui et sa grâce, la passion qu'il dégage n'est plus qu’hypnotisante, alors, tous, peu importe qui ils sont, posent leurs yeux sur cet être qui danse, qui danserait jusqu'à ce que son corps lâche. tu crois que c'est possible toi? de trouver une force qu'on a perdu? les lippes s'étirent dans un regard mauvais, croit-il en ce qu'il raconte? les failles se montrent alors. amos n'est rien de plus qu'une môme perdue dans une violente tempête, à la recherche de ce qui pourra la sauver. une gamine qui le supplie presque, lui, l'inconnu de l'aider. d'lui donner sa passion, son dévouement pour la danse. qu'elle devienne la plus gracieuse de toutes. mais l'heure n'est plus aux regrets, les choses sont ce qu'elles sont. les dommages collatéraux ne compteraient plus, si ils ne hantaient pas amos une fois sur deux. il faut ce qu'il faut.
pourtant, c'est une main qui vient pousser son épaule. celle de l'inconnu. une fois. une deuxième. une autre fois, plus violemment, suffisamment pour que son corps rencontre le sable, que ses vêtements en soient imprégnés, qu'ils lui collent à la peau. elle sait ce qui se trame, mais la colère gronde entre les tripes. tu vas voir si j'suis pas ballerine. le ton est presque amusé, mais d'une conviction étonnante, tant que l'orage ne se déclenche pas. que la colère ne prend pas possession de ce qu'il lui reste. elle ne contrôle rien. elle se lance la sirène aux paroles immondes, la sirène qui ne voit que sa propre noirceur, qui en a fait son humanité. elle se lance, et rapidement, se cale sur le tempo qui se joue dans le crâne. ses pieds brûlent des mouvements qu'elle n'a pas exécuté depuis si longtemps. alors, elle commence sa douce valse. un extrait du lac des cygnes, de l'acte deux, le plus connu, celui qui lui a donné l'envie de mouvoir son corps pour la première fois. elle se souvient du contraste entre les variations, entre le cygne blanc et son imposture. elle se souvient de ce qui l'habitait lorsque, pour la première fois, tchaikovsky est venu se glisser dans son oreille. alors, son corps commence les premiers pas. la conscience s'est envolée. il n'y a plus que la symbiose de l'enfant et de la musique. la symbiose d'un danseur et de son corps qui se tord, vacille dans tous les sens, pour ne former qu'un seul ensemble.
l'ensemble tant cherché. tant voulu.
ils dansent, cheveux dans le vent.

 


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Nihjee Wang



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célibataire dont les attaches ont du mal à prendre. certaine lassitude qui s'installe après les premières découvertes, quand on se connait trop vite. peut-être que les peurs sont trop profondes, les plaies trop béantes, pour s'accrocher vraiment.
étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être.
le queens huppé, bien caché derrière les grandes baies vitrées. c'est tôma qui a pris cette colocation avec ses moyens affligeants.
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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Ven 14 Jan - 20:50



blow.


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outfit & danse > Il ne sait pas très bien, Nihjee, si c’est de cette manière dont il peut aider les gens. ( Peut-il seulement le faire ? ) Ce sont des idées, des idéaux. Des croyances en lesquelles lui-même n’est pas apte à espérer depuis bien trop d’années. Le monde engloutit, emporte, recrache. Ils ne sont que la substance visqueuse de ce dont on ne veut pas – ou plus. Alors il serre ses poings, le jeune homme. Fixe la silhouette de travers de la demoiselle qui se teint de toutes ces couleurs insensées. D’où viens-tu et qui es-tu ? Les histoires ne se ressemblent pas, pourtant, les peines s’accrochent.
« Je sais pas. Je crois plus en grand-chose. »
Il ne ment pas lorsque ses iris brunes retrouvent celles de la ballerine. Cherchent leurs jumelles. N’a-t-il jamais été fort un jour ? Les années se sont écoulées et les mirages ont fini par s’envoler. Papa est parti comme un bandit. Pourquoi ? L’enfant crédule n’a jamais connu les réponses à tout ceci. Il a seulement compris que les personnes qui s’enfuient, le font pour ne pas revenir. Ça enserre la poitrine, comprime le thorax et gangrène dans toute l’âme. Il a été laissé derrière.

C’est peut-être pour cela qu’il s’est approché. Nihjee a déposé ses mains sur les épaules qu’il devine à la fois osseuses et puissantes de la jeune femme. Pour la pousser. La repousser. Une fois, deux ou trois ; qu’importe ? Les limites ne se situent bien sûr pas dans cet espace. Elles demeurent encastrées dans la tête, enchaînent tout le reste pour tourner, ressasser. Donner envie de vomir. Nihjee se sent lui-même fébrile. Aujourd’hui, il n’a pas encore levé le bras pour boire au goulot. Mais ça ne saurait tarder.

C’est trop dur de résister à la réalité.

Même Tôma, parfois, n’est pas toujours à même de le tirer de ces circonstances qu’il continue à se créer. Ritournelles incessantes, son meilleur ami, son âme-sœur, n’est pas toujours là pour le sauver. Et lui, que lui offre-t-il en retour ? Derrière ses paupières à demi-closes quand son corps s’élance une nouvelle fois dans le sable, il voit les images de toutes ces fois où ils vont trop loin. Où ils ont pleinement conscience des règles de leurs jeux d’enfants – ils n’en sont plus. Et toi, pour quoi danses-tu ?
Parce qu’à ses côtés, sous la brise levée, la ballerine s’étend. Elle déploie ses ailes meurtries pour les exposer à la vue de cet inconnu qu’il est. Ils se libèrent tous les deux de cette étreinte qui brûle au fond de la gorge. Ils ne se voient pas vraiment, mais ils sont ces entités éphémères que la vie relie parfois entre elles. Ils tirent sur une corde invisible, entendent des sons différents dans leur encéphale respective. Sur quelle mélodie ouvre-t-elle son cœur ? Face au vent, les pieds dans le sable balayé, Nihjee craint qu’un jour tout finisse par e x p l o s e r.

Effacer, à tout jamais.
Peut-être est-ce le prix à payer ?
Le cœur s’enivre, désire la satiété d’une uniformité qui régit tout le reste autour de soi. Être semblable. Ressembler à tout le monde. Entrer dans un cocon – et y rester. Pour l’éternité. Seulement, il ressent bien, le jeune homme, que ce n’est pas non plus ce qu’elle recherche. Elle a besoin de se libérer de poids qui affaiblissent ses danses.
Les cheveux sombres battent dans le vent et les genoux s’écrasent à terre. Le souffle court face à l’immensité de la mer.
« Et là, tu ressens toujours rien ? »
Il porte une main à son propre haut, l’étreint de ses phalanges pleines. Relève les sclères animées vers les siennes avant de se laisser retomber, le dos dans le sable. Le rire qui grandit dans la chaleur de cette rencontre. C’est comme ça, se sentir vivant.


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effacée par la noirceur, la môme n'a plus de myocarde suffisant pour s'enticher d'un être.
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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Mer 19 Jan - 19:31

la libération de leurs enclaves ne se fera que s'ils recrachent le poison qui s'est lové dans leurs myocardes insatisfaits, brûlants du monde éreinté qui les entourent. ils ne sont plus réellement des êtres qui se regarderaient de loin, non, à présent, ils défont ensemble les pansements qu'ils se forçaient à cacher, ils se mettraient presque à nu pour dévoiler les cicatrices qui se sont formées sur leur épiderme. ils expient leurs fautes face au vent qui se fait d'une force mélancolique, le sable vient abriter leurs pas timides, leurs mouvements plus agressifs, ceux qui leur font presque perdre l'équilibre. pourtant, même s'ils chutent, l'échec paraîtrait plus doux, inexistant des attentes qu'ils portent sur leurs dos courbés, à la façon d'un atlas malmené, surmené, déstabilisé. la scène semblerait surréelle, les prunelles n'y croient même plus tant elles se sont habituées à l'artifice de la scène, aux grandes lumières qui transforment les ombres, alors le reste du décor n'est plus qu'un amas flou de clarté aux nuances froides, de formes, des tas de béton qui font déjà bien tâche face à la grâce qu'elle aperçoit amos, face à la frénésie dont ils font preuve, tout ça n'a plus rien de robotique, il n'y a qu'exaltation dans leurs myocardes, l'aura d'une énergie survoltée qui se joue face à l'écume bien déchaînée, à croire qu'elle s'était accordée avec eux pour défaire leurs tristes regards sur le monde, pour envoyer valser au rythme de leurs mouvements une sorte de zemblanité qui s'était installé dans le creux de leurs paupières, voile fin et clairsemé qui n'apportait que misère aux deux parties. le regard se glisse parfois vers le côté droit, cherche une faille appuyée dans les iris de celui qui danse, s'époumone à ses côtés. quelles blessures porte-il pour se retrouver là, à s'intoxiquer avec l'iode? qu'est-ce qui le tue autant?
fugace traîtresse, voilà ce qu'elle fut; voilà ce qu'elle est. même dans cet instant de silence où les battements furieux du myocarde se font entendre, la louve ne chercherait qu'à dévorer sa propre patte, prise dans le piège des blessures à découvert, des failles qui devront être à nouveau être pansées, puis cachées. elle cherche dans son regard les compromis, la promesse d'un assuré non-dit, le contrat que ni lui ni elle n'iront rompre, paralysés par une certaine peur muette, par la crainte que le peu qu'il leur reste s'envole en éclats. s'ils se retrouvent à danser là, c'est qu'un secret existe. ses poumons s'écrasent, cherchent de l'air, depuis combien de temps retient-elle son souffle avec tous ces mouvements saccadés? elle s'arrête. brutalement. s'étoufferait presque de l'air dont elle peut enfin bénéficier. il m'en faut plus. t'en dis quoi? qu'elle assure. faisons le une dernière fois. une fois rentrée, elle feindra le sourire, elle feindra la force céleste dont elle est soit disant la seule à posséder, et elle ira s'avachir sur le canapé en écoutant de la musique classique, histoire de rester dans le personnage qu'elle a façonné. depuis tant de temps. elle ne sait même plus amos. j'peux mettre un prénom sur ton visage? elle l'observe, le sourcil arqué, essayant d'anticiper un éventuel refus, une fuite potentielle. et toi, pourquoi tu danses? les mots sont francs, son regard le semble encore plus. la môme, elle estime que le contrat n'est pas assez respecté, qu'il doit se dévoiler comme elle l'a fait. leurs piteux souvenirs resteront sur cette plage, envolés par le vent, balayés par les nuits.




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étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être.
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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Ven 21 Jan - 8:54



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outfit & danse > Allongé sur le sable, les remous des vagues viennent lécher les pieds nus du danseur qui s’est effondré. Qui sent la chaleur de ses mouvements le bercer dans une certaine mélancolie mêlée à de la tendresse. C’est contradictoire, c’est à la fois agréable et pourtant si douloureux à supporter. La respiration est plus calme, parait se contenter de ce qui sévit dans l’esprit abimé de l’enfant venu d’ailleurs. A quoi ressemble-t-il vraiment ? A quel ensemble ont-ils fait écho, cette ballerine et lui ?
Il relève ses sclères ébènes vers sa silhouette dont les maux s’échappent. Peut-être un peu, Nihjee a eu l’impression de les voir s’envoler vers les cieux. Est-elle parvenue à s’en libérer un peu ? Elle est avide. Veut recommencer. Elle en veut davantage désormais qu’elle a goûté à cette sensation toute particulière de se sentir puissant. Au moins un temps. Ça le fait sourire, Nihjee. Il l’a vu se balancer à son propre rythme. Ses pas gracieux foulant le sable quand son port de tête s’est montré irréprochable. Cette danseuse a le charme d’un lendemain pluvieux. La sensibilité vibrante d’un aujourd’hui insondable.
« Nihjee, et toi ? C’est mon prénom. »
On lui a proposé d’américaniser ces deux syllabes, de les transformer en autre chose, mais il n’a pas désiré le faire. Il l’aime bien, son prénom. Un autre aurait sonné faux. L’aurait dissocié de qui il recherche vraiment à être.
Lentement, il se redresse. Sur un coude puis se remet debout. Époussète ses vêtements, frissonne quand un coup de vent étiole les secondes entre elle et lui. Il lui sourit. Moi, pourquoi je danse ? Il passe une main dans ses cheveux, se poste face à l’immense étendue d’eau en face d’eux. Peut-être qu’en cet instant son sourire ne ressemble plus qu’à une vulgaire grimace. Ses phalanges se referment dans ses cheveux, le bras toujours levés. Le jeune homme réfléchit quand sa propre affligeance lui montre tout ce côté grossier qui anime ses pores ; ses sens.

« J’veux qu’ils aillent tous se faire foutre. Voilà pourquoi je danse. »

( Ses démons. )

Qu’ils finissent par être réduits en cendres.
Monticule corrosif qui n’a de cesse d’en renaître.

Alors Nihjee relâche ses muscles. Reporte ses iris sur la demoiselle et attrape sa main pour l’entraîner un peu plus loin. Il en rit, a du mal à courir sur le sable glacé. Mais qu’importe. Là, au beau milieu de la plage, c’est comme s’il n’y avait plus qu’eux. Deux entités révélées à la face du monde. Sont-ils hideux ou beaux ? Sont-ils égoïstes ou serviables ? Sont-ils intrusifs ou créatifs ? Ils s o n t. Et c’est déjà beaucoup.
De nouveau, les mouvements se déverrouillent encore. Sur une mélodie différente, peut-être. Nihjee essaie de respirer plus fort. Ouvre ses possibilités avant de s’écraser une fois de plus.  Quand il danse, il n’a pas peur. Quand il danse, il oublie ses erreurs. Quand il danse, dans le fond de son cœur, il espère que tous ceux qu’il aime encore malgré les épreuves le voient et comprennent — qu’il n’est que la conséquence des actes manqués.

C’est pour soi qu’on s’élance.
C’est pour soi qu’on danse.


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Message Sujet: Re: ( amos ) blow.   ( amos ) blow. Empty Mar 25 Jan - 19:53

c'est terne. le monde ne serait plus qu'une marche à gravir vers une infinité qui les attendrait, eux et leurs douces peines, eux qui détonnent trop face à la masse qui les entoure, eux qui explosent et s'explosent à coup de regards bien trop fissurés. et à leur tour, les deux se parent du froid pour marteler le sable, pour qu'à son tour, il devienne le coupable sur qui leurs pieds s'acharnent, la chair filtrée qu'ils frapperaient avec leurs poings, qu'ils feraient saigner pour ne serais-ce qu'avoir qu'un pouvoir sur le destin qui ne cesse de les amocher. sacrément amochés, ils sont. curieusement, quand c'est à vie, les blessures s'font assez discrètes. la môme se ferait animale, d'une brutalité sans pareille si le ballet ne la retenait pas par le bras, si la douceur qu'elle s'imposait n'était pas aussi vivifiante, si prenante tant elle est fabriquée de toutes pièces. là est le défi, celui de la reproduire à la perfection. mais l'encéphale est retourné sur son cycle de malheur perpétuel où la conscience s'affole, assaillit par les doutes, par les incertitudes cachées sous les couches de vernis qu'amos créée dès que l'une d'entre elles se détache. prétendre, être, voir? veut-elle réellement se voir sans artifices? sans la façade de gamine brillante et solaire qu'elle se donne? la vérité serait d'une laideur bien salissante pour son égo, mais dans ses prunelles polies, on l'apercevrait presque : cette môme qui sera satisfaite seulement lorsque le monde entier ne sera qu'un brasier; la môme qui pariait qu'elle l'épouserait pourtant, ce monde. il ne serait qu'à elle, n'aurait que des yeux pour pouvoir l'observer. pourquoi? elle même n'en a pas la réponse. ni l'indice. et si elle tenait à le trouver, elle n'aurait plus qu'une vision obscurcie par les larmes iodées. il est beau ton prénom. qu'elle lance, songeuse, face à l'horizon, face au reste des âmes qui les observent. le mien c'est amos. amos, fardeau en hébreu. et ça la ferait presque rire, rire jusqu'à en cracher de l'hémoglobine, tant son prénom n'est que le miroir de sa propre personne, prénom qui a signé, probablement avant sa naissance, son contrat avec le malin.
ils seraient si différents. mais si similaires. si dévastés, pourtant les rides ne se bousculent pas sur leurs visages. je vois. j'sais pas de qui tu parles mais qu'ils aillent se faire foutre. peut-être est-ce la preuve d'une fragile complicité formée entre les deux danseurs, peut-être est-ce simplement l'approbation des mots qu'il utilise, de la cause qui nécessite de s'épuiser face à la mer. alors quand il l'entraîne un peu plus loin, elle le suit aisément, et le corps tremblerait d'être resté au contact du sable froid, d'avoir arrêté sa lente valse qu'il tentait d'accomplir depuis le début.
alors,
ils recommencent,
ils s'épuisent de nouveau.
mais la môme s'arrête, essoufflée et balafrée par le froid et l'air salin, par la fatigue qui commence à se dessiner sur les os, par les mots qu'elle ne maîtrise pas et qui s'accumulent dans le creux de son œsophage. alors, elle s'assoit, à même le sable, finit par s'allonger pour contempler un ciel bien plus dégagé, comme si lui aussi les avait suivis dans leur quête de légèreté.
l'fardeau est lourd,
qu'ils aillent se faire foutre.

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