Taylor Swift Bazzart 166 969 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Thomivy ★
Sujet: Re: Would it be enough, if I could never give you peace? - Thomivy Dim 25 Avr - 16:19
Would it be enough if I could never give you peace?
Jamais lorsqu’elle avait vu Thomas pour la première fois, lorsqu’il avait passé la porte de la pâtisserie par une belle fin d’après midi du mois de juin alors que le printemps laissait doucement place à l’été, elle n’aurait pu croire que leur relation prendrait un tel tournant. Quand il l’avait invité à manger une part de cheesecake avec lui et qu’elle avait accepté plus parce qu’elle n’osait pas refuser cette invitation qu’autre chose en réalité, jamais elle n’aurait pensé qu’un jour elle serait aussi proche de lui. Pourtant, peut être que si elle n’avait pas été aussi fermée à ses propres sentiments, si elle n’avait pas été persuadée de rester désormais célibataire jusqu’à la fin de sa vie étant donné qu’elle n’avait pas fait le deuil de sa relation passée, qu’elle n’avait pas réussi à garder auprès d’elle celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie, elle aurait peut être pu vivre ce que l’on appelait communément le coup de foudre. Parce qu’elle se souvenait encore de l’émotion qui l’avait étreint, lui avait fait battre le coeur un peu plus fort qu’à l’habitude lorsqu’elle avait croisé le regard de Thomas pour la première fois et quand il lui avait sourit pour la première fois elle avait cru que son palpitant allait lui sortir de la poitrine. Elle avait mis cela sur le compte de sa nervosité, celle qui s’emparait d’elle à chaque fois qu’elle devait adresser la parole à un nouveau client de la boutique mais, en y regardant avec un peu de recul, elle n’avait jamais ressentit la même sensation avec aucun autre client de la pâtisserie. Ce soir, elle avait retrouvé Thomas le coeur lourd mais elle ne pouvait pas continuer comme cela et, même si elle devait au final se faire hospitaliser à nouveau, elle devait parler à Thomas avant. Elle ne pouvait pas disparaitre dans la nature plus longtemps sans dire à Thomas tout ce qu’elle avait sur le coeur ou du moins ce dont elle était capable de parler et surtout qu’elle lui avoue les sentiments qu’elle avait pour lui et qui ne cessait de prendre de la place, de plus en plus, en elle. C’était ainsi qu’elle avait débarqué chez Thomas sans crier gare et qu’elle avait commencé à parler, les larmes n’ayant pas tarder à faire leur apparition au fil de ses paroles et des choses difficiles qu’elle avait à raconter à Thomas. Le jeune homme ne semblait pas vouloir se défiler, prendre la suite, au contraire, il voulait être avec elle et l’assumait, continuait à le dire de manière très claire malgré les révélations qu’elle était en train de lui faire. Plus que ses paroles, les gestes qu’il avait vis à vis d’elle ne pouvait que la convaincre de l’honnêteté de ses propos et malgré les angoisses en core bien présentes et ce pour longtemps, malgré le chagrin d’évoquer son passé, malgré la honte et la culpabilité qui la rongeait, elle se sentait un peu comme apaisée par cette proximité avec le jeune homme comme si, finalement, c’était ce qu’elle avait attendu depuis longtemps. « dans la vie, y'a des hauts, y'a des bas. C'est comme ça mais je suis content que tu sois venue ce soir, que tu m’ait parlé. Je sais à quel point ça a dû être difficile .. » Il avait raison, elle le savait mais son coeur à elle avait de plus en plus de mal à accepter les bas et concernant Ivy, autant les hauts pouvaient être très hauts mais les bas étaient vraiment très très bas, les jours sans elle n’allait vraiment pas bien et souvent elle avait l’impression que jamais elle ne pourrait remonter la pente. Elle avait du mal à accepter les variations dans son humeur, son moral et elle vivait chaque jour de moins bien comme un véritable échec dans sa quête pour aller mieux. Thomas lui pardonnait son attitude et ce serait un premier pas pour qu’elle puisse se pardonner à elle la façon dont elle avait agit. Il ne disait rien mais elle savait qu’elle avait dû lui faire du mal, qu’il avait dû se poser des questions depuis sa fuite au musée et elle s’ne voulait beaucoup pour cela. « C’est difficile oui mais ça n’est pas une excuse… Je suis si désolée d’avoir agit comme ça… Je ne voulais pas te faire de mal tu sais…» Elle était fébrile et sa voix était tremblante mais les mains de Thomas qui serraient les siennes lui donnait un peu de courage, juste assez pour lui présenter à nouveau ses excuses« Tu es aussi importante dans ma vie, Ivy. Tu ne seras jamais un fardeau, je te le promets ! » Les mots du brun étaient forts et Ivy pouvait lire la sincérité dans son regard. Un frisson l’a parcouru et à cet instant elle se demandait ce qu’elle avait pu faire de si bien dans sa vie pour mériter de rencontrer quelqu’un comme Thomas. C’était un ami exceptionnel, un soutien dont elle était persuadé qu’il était sans faille et elle aurait maintenant l’occasion de découvrir quel formidable compagnon il pouvait faire au quotidien. « Je ferait de mon mieux pour que ça ne soit jamais le cas… » Sa voix s’était un peu cassée sur le fin de sa phrase. Oui elle ferait de son mieux mais elle avait peur de ne pas pouvoir être à la hauteur des attentes de Thomas et de ses besoins. Il méritait une femme qui prendrait soins de lui, qui saurait l’aimer infiniment, inconditionnellement. Cet amour Ivy était capable de le lui donner mais elle avait peur que ses propres tourments ne l’empêche de voir les problèmes de Thomas et de l’aider lorsqu’il n’irait pas bien car comme il l’avait dit la vie était faite de hauts et de bas. « Si un jour, tu sens que ça ne va pas. Appelle moi, je viendrais te voir sur le champ. D'accord ?» Les larmes au bord des yeux, Ivy avait planté à nouveau son regard dans celui du brun. Incapable de parler elle avait hoché la tête en un signe positif. Maintenant que les choses étaient claires pour elle concernant ses sentiments pour Thomas elle l’appellerait, maintenant qu’il connaissait des bribes de sa triste histoire. Elle aurait du mal car parfois elle préférait la solitude, la solution de facilité qui lui permettait de ne pas parler mais elle le ferait consciente que Thomas pourrait l’aider, au moins un peu à apaiser ses souffrances et ses angoisses. Cette proximité, cette intimité même avec Thomas lui faisait du bien, près de lui elle se sentait protégée et sa main sur sa joue qui la caressait avec douceur la rassurait, apaisait un peu son coeur meurtri et finissant par stopper ses larmes et à calmer les tremblements qui la parcourait. Elle ne s’était pas attendue à cela quand elle lui avait dit qu’elle était prête à entendre ce qui avait pu le détruire, qu’il allait se confier lui aussi ce soir. Elle n’était pas prête mais elle ne l’aurait sans doute jamais été étant donné ce que Thomas avait à oui raconter. Ivy essayait de ne pas imaginer la souffrance qu’avait dû ressentir Thomas quand cet homme que sa mère avait laissé entrer chez lui avait commencer à s’en prendre à lui avec violence et perversion mais elle n’avait pas pu, incapable de se protéger face à la détresse des autres et encore moins face à celle des êtres qu’elle aimait, percutée de plein fouet par la souffrance de Thomas, elle pouvait lire les fantômes qui le hantait dans ses yeux ou passait des ombres qu’elle n’y avait jamais vu auparavant. Thomas avait fini de parler et Ivy sentait son coeur déchiré, elle n’avait pas pu retenir ses larmes, bien trop sensible face à la douleur des autres. Mais cette fois Thomas avait besoin de son soutient, s’il ne semblait plus aussi affecter qu’elle lorsqu’elle évoquait son histoire, il n’en restait pas moins meurtri et elle n’avait pas le droit de se morfondre, elle devait essayer d’être un peu forte pour lui. Incapable de parler elle s’était laissé aller à une pulsion et elle avait à nouveau mis leurs lèvres en contact pour lui donner un baiser rempli de tendresse pour faire comprendre, ressentir à Thomas toute sa compassion mais aussi que cela n’avait en rien changé son regard sur lui. Il n’était pas responsable de ce qui était arrivé et Ivy n’était pas rebutée d’apprendre le passé de Thomas de découvrir ce qui avait pu le détruire par le passé. « Jm'en suis pas vraiment remis en fait... J'ai appris à vivre avec elle. Depuis que je l'ai avoué à ma mère, je dois t'avouer que ça va un peu mieux » Malgré les larmes qui étaient à nouveau venu couler sur son visage pendant le récit de Thomas, un fin sourire avait pu se dessiner sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle observait son interlocuteur avait une tendresse infinie. Elle était impressionnée par les mots de Thomas, elle savait qu’il avait raison mais elle n’était pas capable d’une telle résilience, de sa pardonner même un peu sa défaillance. « Je suis impressionnée Thomas… J’aimerais arriver à vivre avec ce qui me hante mais pour le moment c’est encore tellement difficile. » Pourtant ce qu’elle avait vécu, à ses yeux, n’avait rien de comparable à ce que Thomas avait subit et elle était d’autant plus honteuse d’avoir chuté pour finalement si peu. La mort faisait partie de la vie, tout le monde devait un jour faire face à elle et au travail de deuil et heureusement, tout le monde ne s’effondrait pas comme elle l’avait fait. Elle était simplement faible et elle devait apprendre à vivre avec cela dans une société ou si l’on n’est pas fort il est difficile de s’en sortir. En sentant la main du jeune homme sur son visage elle avait à nouveau fermé les yeux, quelques secondes, pour mieux apprécier ce contact. « Tu me parleras du reste quand tu seras prête. Pour le moment, apprécions juste ce moment de répit, de bonheur que la vie nous offre. D'accord ? » Ivy avait hoché la tête positivement. Un jour elle lui parlerait, comme elle l’avait fait ce soir. Ces choses qu’elle n’arrivait pas à mettre en mots finiraient par sortir, elle l’espérait parce que Thomas méritait de connaitre toute la vérité à son sujet.« Oui, oui tu as raison… ». Finalement à nouveau en proie à des angoisses terribles elle avait quitté le canapé et fuit le contact de Thomas. Alors qu’elle faisait les cents pas, elle n’avait pas vu que Thomas s’était levé à son tour, trop prise dans ses pensées, un peu comme dans un autre monde ou plus rien autour d’elle n’existait à part ses démons qui prenaient bien trop de place. Soudain, elle avait comme repris contact à la réalité lorsqu’elle s’était retrouvée immobilisée par Thomas, face à lui, qui lui avait pris les mains pour l’inviter à stopper sa marche. Elle s’était immobilisé et avait difficilement remonté les yeux vers le visage du jeune homme.« Ivy... tu ne me dois rien. Si je te parlais c'est parce que j'étais prêt à le faire. Je ne veux pas que tu te sente obliger de me parler. Tu le feras quand tu t'en sentiras prête. » Comme d’habitude, le brun se montrait rassurant pour tenter d’apaiser les angoisses de la serveuse et il s’y prenait comme il le fallait. Ivy avait hoché la tête positivement en remontant le visage vers lui. Là, il était venu à nouveau lui donner un baiser emplit de tendresse. Ivy n’avait pas tardé à y répondre, passant ses bras autour du corps du jeune homme pour le serrer contre elle profitant de ce nouveau baiser dont il la gratifiait, cherchant à rester le plus près possible de lui alors que des frissons la parcouraient toute entière. A regret elle avait laissé le baiser prendre fin quand Thomas avait repris la parole. « Je t'aiderais à guérir, je te le promets ! ». Ivy ne quittait pas son regard, appréciant cette proximité, ce contact intime et délicat dont elle s’était elle même privée depuis si longtemps. « J’ai peur de ne pas y arriver… » Elle était honnête, elle avait peur de ne jamais pouvoir guérir complètement, elle avait peur d’être devenu complètement folle. Cependant avec Thomas à ses cotés elle voulait bien essayer. Retrouvant un peu de calme, elle avait posé sa tête sur la torse de Thomas, se serrant contre lui pour profiter autant que possible de toute la douceur qui émanait de lui.