SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez

 

 dans la douleur et la tendresse. thomivy #5

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Thomas Farrel;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
508
800
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 E5d43949aaaf89e4780d115ce0f9711ad8b1ac15
36
plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Mar 30 Mar - 10:18



dans la douleur et la tendresse.

Ça y est, le grand jour est arrivé. Depuis des semaines déjà, tout le personnel du musée ne cesse de courir partout, dans tous les sens. Toi y compris. Il s'agit de ta toute première soirée inauguratrice. Un grand peintre natif de la région a souhaité exposer ses œuvres les plus célèbres dans le musée où tu travaille. En plus de le rencontrer, de lui parler et d'échanger avec lui, tu as invité Ivy à cette soirée. Tu as envie de partager ce moment avec elle. D'autant plus que la demoiselle a été choisie par le directeur du musée pour organiser l'immense buffet qui accompagnera cette soirée.

La journée fut longue. Tant de choses à préparer, à prévoir. Des imprévus à gérer. Toi, le plus grand stressé de la soirée a dû prendre la décision les œuvres à une place bien précise afin que les convives puissent admirer toute la beauté des tableaux.
Seize heures, te voici dans le métro new-yorkais qui te ramène, à vive allure, chez toi. Ton costume est prêt, soigneusement déposé sur ton lit le martin-même. Le stress ne cesse de ta gagner de plus en plus. Au fur et à mesure que tu te rapproche de ton immeuble, ton cœur s'emballe d'avantage. Petit coup d'oeil sur l'immeuble à droite, celui où tu as vécu avec Ella il n'y a pas si longtemps encore. Ella n'est plus à New-York, elle a souhaitée voguer vers d'autres océans en compagnie de Ambroise. Tu ne lui en veux pas mais vivre sans elle, t'es insupportable. Heureusement, tu as encore Ivy dans ta vie. Cette dernière est ta bouffée d'oxygène. Tu as autant besoin d'elle, qu'elle peut avoir besoin de toi. Tu tiens énormément à elle. Chez toi, la plante qu'elle t'as offerte ne cesse de grandir, d'évoluer, prenant d'avantage de place. Un peu comme la demoiselle qui prend de plus en plus de place dans ton existence.
Affaire déposée dans l'entrée, tu viens prendre une bonne douche revigorante. Ivy doit te rejoindre au musée. Elle t'en as fait la promesse. Grand sourire qui ne s'efface pas de tes lèvres. Ton cœur s'emballe, battant de plus en plus fort à mesure que le temps s'écoule. Tu n'as aucune idée de comment la soirée va se dérouler. Toi, l'homme qui passe la quasi totalité de ses soirées en solitaire, dans son appartement avec pour seule compagnie la plante que la demoiselle dont tu es amoureux t'as offerte. Parfois, Ella vient te téléphoner ou te demande de faire un facetime. Certaines fois encore, c'est ta mère qui t'appelle. C'est toi qui téléphone à Ivy, quand vous ne passez pas vos soirées à échanger des centaines de messages pour rien dire le plus souvent, juste pour parler, échanger avec elle.
Devant le miroir de ta penderie, tu hésite entre la cravate et le nœud papillon. Finalement, après cinq minutes d'hésitation, tu abandonne l'idée de mettre l'un ou l'autre. Dans ce costume, tu te reconnais à peine. Avec une cravate ou un nœud papillon c'est encore pire. Si Ella avait été présente, elle aurait certainement trouver les mots justes pour t'aider à t'accepter dans un tel accoutrement. Pas question de prendre le métro ou le bus, pour une fois, tu es prêt à prendre un taxi afin de te rendre au musée et de ne risquer de tâcher ton vêtement. Un achat onéreux auquel tu tiens énormément.

Le taxi te dépose sur le perron du musée. Des centaines et des centaines de gens se ruent vers l'entrée. Tu as simplement à donner ton nom, ainsi qu'à montrer ton badge de boulot pour que l'homme à l'entrée te laisse passer. À l'intérieur, il y a un brouhaha énorme. Planté au milieu de la pièce, tu observe chaque personne présente. Certains se ruent sur le buffet. D'autres s'extasient devant les œuvres du peintre de ce soir. Coup d'oeil un peu partout, tu es à la recherche de Ivy. Ton cœur s'emballe. Tu espère que la jeune femme n'a pas fait marche arrière en décidant de finalement rester chez elle. C'est plus loin que tu l'aperçois dans un coin, toute seule, un verre à la main.
Doucement, à pas feutré, tu t'avance vers elle. Tu lui tends le bras une fois à sa hauteur, souriant et admirant la beauté de sa robe. « Tu es très en beauté ce soir. Cette robe te va à ravir !  Non pas que d'habitude tu sois mal habillée ou quoi mais euh.. je veux dire.. euh.. tu es tout le temps belle, Ivy ! » Bravo Thomas ! Une minute à ses côtés et tu perds déjà tes moyens. La soirée commence bien. Maladroitement, tu souris en tendant toujours ton bras dans l'espoir qu'elle vienne le saisir. « Je te fais le guide ? » Tu dis, essayant désespérément de reprendre tes esprits.


@Ivy Wade  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 2781936883
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
760
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Crackship2
Thomivy ★

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Jeu 1 Avr - 22:27




This night is sparkling, don’t you let it go. I’m wonder struck, blushing all the way home




Aujourd’hui c’était le grand jour. Ou plutôt le grand soir. L’inauguration d’une nouvelle exposition temporaire au musée d’art moderne de New York. Jamais Ivy n’aurait pu croire qu’un jour elle participerait à une soirée comme celle-ci. Elle avait beau être une grande amatrice d’art et adorer se rendre dans les musées pour flâner devant les oeuvres, imaginer leurs histoires, ce qui avait pu inspirer le peintre et parfois, à la faveur d’une visite guidée qui passait près d’elle ou en mettant le nez dans un livre, elle en apprenait un peu plus encore, elle n’était pas issue du monde artistique et de ce fait elle n’était pas invitée à ce genre de soirée réservée à quelques privilégiés triés sur le volet. Mais imaginer qu’un jour elle aurait pu être une participante active d’une soirée comme celle ci, jamais elle n’aurait même osé. Certes, elle n’était toujours pas une artiste et elle n’aurait pas un rôle dans la lumière ce soir mais cela lui convenait bien. Confectionner les gourmandises pour le buffet sucré qui accompagnait la soirée était déjà une responsabilité suffisante pour elle et sa nervosité était au maximum depuis plusieurs jours. Si bien que son psychiatre, lors de la visite anticipée la semaine précédente, sentant sa patiente fébrile et encore plus à fleur de peau qu’à l’habitude, avait jugé utile de remonter un peu le dosage de son traitement pour l’aider à affronter la période. Elle avait malgré tout hâte de savoir ce que les convives allaient penser de ses préparations. Elle avait fait tout cela avec amour et beaucoup de soins, ça avait été beaucoup de travail et Jo’ l’avait beaucoup aidé en vue de ce soir, ainsi que l’étudiant qui travaillait à temps partiel à la pâtisserie. En même temps elle mourrait de peur à l’idée de pouvoir recevoir des critiques. Heureusement, Thomas serait là et elle savait que quoi qu’il arrive, avec la bienveillance qu’elle lui connaissait, serait là pour la soutenir et cette pensée lui donnait un peu de courage. Et puis, même si elle refusait de se l’avouer, c’était une belle occasion de passer une soirée avec Thomas dans un cadre différent. Certes, ils ne seraient pas en tête à tête mais il n’y avait pas de raison que la soirée se passe mal. Elle comptait profiter de la soirée pour découvrir un peu le jeune homme dans son environnement de travail. D’ailleurs, avant de connaitre Thomas et avant qu’il ne travaille ici Ivy était déjà venu des dizaines, peut être même des centaines de fois dans ce musée. Elle était une vraie fan des tableaux de Van Gogh et en particulier de la nuit étoilée, tableau exposé dans ce musée. C’était une drôle de coïncidence d’avoir rencontré Thomas à la pâtisserie, qu’il ai ensuite commencé à travailler dans ce musée et que ce soir, il lui donne sa chance de se faire connaitre un peu ainsi que la pâtisserie et qu’ils passent cette soirée ensemble ici. Pour l’occasion, la jeune femme, après avoir soigneusement pensé chaque élément du buffet essayant de mêler classique et modernité dans la création et les saveurs de ses pâtisseries, avait beaucoup réfléchit aussi à sa tenue. Après tout ça n’était pas une soirée lambda, elle devait faire un effort, mettre une belle robe, se montrer sous son meilleur jour. Ivy avait toujours été une fille coquette. Elle aimait les belles choses, les beaux vêtement, elle prenait plaisir à faire les boutiques pour s’acheter de nouvelles tenues. Elle était adepte des tenues chics mais discrètes. Pour le maquillage il en était de même, la discrétion était de mise, le trait d’eyeliner était depuis bien longtemps sa marque de fabrique. Depuis son hospitalisation, elle avait repris gout au shopping. Cela avait été difficile et puis, petit à petit elle s’était rendu compte que s’acheter des vêtements, se sentir apprêtée, soigner son apparence, lui faisait du bien. Elle avait laissé cela de côté pendant trop longtemps et elle redécouvrait le plaisir que cela pouvait être. Choisir une robe n’avait donc pas été un problème pour elle, ça aurait même pu être une véritable partie de plaisir si elle ne s’était pas posé des milliers de question. La robe choisie était elle adaptée pour le genre de soirée auquel elle se rendait ? N’était elle pas trop habillée ? Ou au contraire pas assez apprêtée ? Le noir n’était il pas une couleur trop courante ? Et puis, une question lui était revenue plusieurs fois en tête alors même qu’elle cherchait à tout prix à faire disparaître cette pensée de son esprit. Allait elle plaire à Thomas ? Qu’allait il penser en la voyant vêtue ainsi ? Quoi qu’il en soit, à force de recherche et d’hésitations, elle avait finit par trouver une robe qui répondait à toutes ses exigences et qui, d’après elle, conviendrait à la soirée au musée. En espérant qu’elle voyait juste. Le jour de la fameuse soirée Ivy n’avait pas travaillé à la pâtisserie, elle s’était attelée au derniers préparatifs en vue de l’évènement du soir. Vers les dix huit heures. Heure à laquelle le musée avait exceptionnellement fermé ses portes, elle avait rejoint les lieux accompagnées de Joseph pour l’aider à tout mettre en place. Il y aurait des serveurs pendant la soirée et elle n’aurait pas à se soucier du buffet mais Ivy tenait à ce que tout soit parfait, même la présentation sur les grandes tables. Ainsi elle avait tenue à s’en occuper elle même. Nerveuse, Ivy avait donné ses directives pour disposer chacune des préparations qu’elle avait fait. Les macarons, les petits éclairs, les choux, les meringues, elle avait donné son maximum et elle n’était pas certaine qu’elle aurait pu réussir d’avantage la présentation de ses petites douceurs. La disposition sur le buffet était tout aussi importante pour donner envie aux convives et la blonde en était bien consciente. Elle était revenue plusieurs fois sur ses directives mais finalement, avec l’aide de Joseph, elle avait finit par s’arrêter sur un choix et à ne plus en changer même si elle trouvait toujours que quelque chose pouvait être amélioré. Et puis, les premiers invités avaient fait leur entrée. Ivy ne savait pas où se mettre alors elle était restée à l’écart, prenant un verre de champagne qui lui avait été donné par l’un des serveurs. C’était de l’alcool, elle ne le boirait certainement pas mais elle avait fait cela machinalement, incapable de dire quoi que ce soit et encore moins de dire non. Voir les convives se servir des gâteaux qu’elle avait préparé la rendait nerveuse et elle appréhendait les critiques qui ne tarderaient peut être plus. Prise dans ses pensées, elle en avait même oublié que Thomas n’était pas encore arrivée. C’est lorsqu’elle le vit face à elle qu’elle se rendit compte qu’en réalité, elle était censée passer la soirée avec lui et non pas à faire le pied de grue à côté du buffet en attendant que l’on vienne lui jeter ses préparations à la figure en lui hurlant que c’était immangeable. En plus personne ici ne savait que c’était elle qui avait préparé les desserts présents sur le buffet. Personne sauf elle et Thomas ainsi que le patron des lieux. Thomas fendit la foule, s’avançant vers elle, un large sourire sur ses lèvres. Il était sur son trente et un sans toutefois en faire trop et Ivy se demandait même si elle n’avait pas un peu exagérée avec sa robe de cocktail. Il était très élégant, charmant même et un sourire presque bête s’afficha sur les lèvres d’Ivy qui devait bien reconnaître qu’il ne la laissait pas indifférente même si elle refusait de se l’avouer. Il ne tarda pas à arriver vers elle et à prendre la parole.
« Tu es très en beauté ce soir. Cette robe te va à ravir !  Non pas que d'habitude tu sois mal habillée ou quoi mais euh.. je veux dire.. euh.. tu es tout le temps belle, Ivy !  ».  Automatiquement la blonde avait baissé les yeux, sentant le rouge lui monter aux joues. Elle avait du mal à accepter les compliments, c’était très difficile pour elle de les recevoir et ça l’était encore plus lorsque ceux ci venaient de quelqu’un qui comptait pour elle. Thomas n’avait pas l’air très sûr de lui, il avait bégayé mais c’était à peine si la serveuse l’avait remarqué tant elle essayait de reprendre un peu de contenance pour lui répondre de la manière la plus normale possible. « Oh… c’est gentil… je… merci. Je… je te trouve très élégant… Tu portes très bien le costume. » Elle avait eu toutes les difficultés du monde à enchainer les mots pour construire une phrase mais il était arrivé. Timidement, elle avait remonté les yeux vers le jeune homme, un fin sourire sur ses lèvres comme pour l’assurer de l’honnêteté de ses propos. « Je te fais le guide ?  ». Presque instinctivement, malgré le fait qu’elle soit plus habituée à fuir le contact qu’à le chercher, elle avait pris le bras de Thomas pour le suivre à travers la foule. Elle ne voulait surtout pas le perdre, et elle ressentait une étrange envie de se sentir plus près de lui. Elle le regretterait certainement plus tard mais pour le moment elle faisait taire les alarmes qui raisonnaient dans sa tête. « Avec plaisir mais seulement si ensuite tu acceptes de me donner ton avis sur le buffet. Je n’arrive pas à savoir si les gens apprécient… » En réalité, Ivy avait l’impression que les convives n’appréciaient pas ce qu’elle avait préparé et qu’il grignotaient plus par politesse qu’autre chose. Elle avait peur de l’avis de Thomas mais elle se rassurait en se disant que, même si ça n’était pas bon, il n’aurait pas de commentaire malveillant. Alors qu’il l’entrainait à travers les oeuvre stars de la soirée, elle se risqua à une question qui lui brulait les lèvres. « Tu crois que c’est envisageable, plus tard dans la soirée, d’aller faire un tour dans la collection permanente du musée ? 9a doit être un ambiance particulière quand il n’y a personne dans les salles… »  Et avec un guide privé. Ivy espérait que ça serait possible. Elle connaissait le musée presque par coeur pour y être venue un bon nombre de fois depuis qu’elle était gamine. Elle adorait flâner dans les allées et observer les tableaux. Il y en avait beaucoup qu’elle appréciait mais sa préférence allait pour la nuit étoilée de Van Gogh, peintre qui la fascinait plutôt. Elle repris rapidement pour que Thomas ne se sente pas obligé d’accéder à sa demande. « Si ce n’est pas possible ce n’est pas grave ! Je ne veux surtout pas que tu ai des ennuis à cause de moi ! » La jeune femme avait accompagnée sa phrase d’un léger sourire.


panic!attack


@Thomas Farrel  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 1948873765

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Thomas Farrel;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
508
800
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 E5d43949aaaf89e4780d115ce0f9711ad8b1ac15
36
plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Ven 2 Avr - 11:17



dans la douleur et la tendresse.

« Qui êtes-vous ? Que faisiez-vous avant d'emménager ici ? » Ce sont les questions que ton psy n'arrêtent pas de te poser depuis votre première séance. Lorsque tu prends le temps d'y réfléchir, tu te rends compte qu'avant de t'installer à New-York tu étais simplement Thomas Farrel, un garçon sans histoire. Un garçon simple et banal. Tu l'es toujours mais, à la différence, cette fois tu sais ce dont tu as envie de faire de ta vie. Tu sais ce que tu souhaite. Depuis peu, il n'est jamais trop tard pour bien faire, tu as envie de devenir quelqu'un de bien. Un appartement, un emploi. Tu sais enfin ce que tu as envie de faire de ton existence. La vie est constamment faites de surprise, tu ne cesse jamais d'être surpris. Vivre au jour le jour, prendre le temps. Ainsi est la vie que tu as décidé de mener depuis peu. C'est terminé d'essayer de tout contrôler. Tu laisse les choses se faire, se passer. T'aurais aimé pouvoir retenir Ella ici, à New-York, avec toi. Tu n'a pas pu et n'a pas voulu. Ella avait besoin de s'en aller, de partir du Queens et de voir qu'ailleurs, la vie n'est pas si mal, qu'elle est presque belle. Tu ne peux pas lui en vouloir. Elle a voulu être heureuse et si elle l'est, loin de toi, alors tu ne peux que te réjouir pour elle. De nos jours, il y a de multiples manières de garder le contact et heureusement, tu ne sais pas ce que tu deviendrais sans aucune nouvelle de ta meilleure amie.
Et puis, il y a Ivy. Cette jeune femme qui ne te laisse pas indifférent. De jour comme de nuit, c'est à elle que tu pense. Six mois que vous vous connaissez. Six mois que vous vous fréquentez de plus en plus régulièrement. Six mois que la demoiselle prend de plus en plus d'importance dans ta vie, dans ton cœur. Elle a su s'y installer, se faire une petite place bien au chaud dans ton palpitant. Tu l'aime, tu es amoureux d'elle. Souvent, à ton psy tu viens lui parler de Ivy. « Lui avez-vous déjà offert des fleurs ? Un cadeau ? » Non, jamais de fleurs. En revanche, pour les fêtes de Noël, tu lui a réalisé un dessin. Un portrait d'elle réalisée au crayon de bois. Simple, minimaliste. C'est tout ce que tu aime. Ivy ne te laisse pas indifférent. Tu aimerais la prendre dans tes bras, la serrer fort contre ton être et lui dire que tout ira bien, qu'elle n'a plus à avoir peur. T'es là désormais, près d'elle et personne ne viendra lui faire du mal. Stop ! Elle a suffisamment souffert comme cela. Parfois, tu aime à comparer la jeune pâtissière à une hirondelle blessée. Toi, tu es arrivé dans sa vie pour t'occuper d'elle. Tu l'as trouvé blessée, détruite et, depuis peu, tu t'es mis en tête de l'aider à s'en remettre, à cicatriser.

Ça y est, le grand jour est arrivé. L'exposition commence dès ce soir, avec cette soirée inauguratrice. C'est Ivy, accompagné de Jo qui est en charge du buffet. Tu n'as pas peur du résultat final. Tu as suffisamment confiance en Ivy pour savoir qu'elle a assuré et puis, tu as goûter à certaines de ses pâtisseries l'autre jour, chez toi. Elle est douée, très douée. Tu n'as aucun doute quant à cette soirée.
Douche prise, rasage léger, costume enfilé. Dernier coup de peigne, un peu de gel pour discipliner tes cheveux. Encore un petit coup d'oeil dans le miroir. Parfait, sans vouloir te lancer de fleurs, tu ne te trouve pas trop mal et tu espère plaire à Ivy. Dans le taxi, tu tapote ton genou avec tes doigts. L'impatience te gagne puis, il s'en suit d'un peu de stress. Tu es pressé de la voir, de découvrir sa tenue. Va-t-elle venir ? Ne va-t-elle pas se défiler et partir en catimini ? Tu essaies de faire taire ces voix dans ta tête. Non. Ivy va venir. Tu la connais suffisamment pour savoir qu'elle va venir et te faire l'honneur de sa présence.
Sur place, le musée est déjà remplie de monde. Beaucoup se ruent sur le buffet, tu ne peux même pas l'atteindre mais tu es assez prêt des autres pour pouvoir entendre leurs commentaires sur les pâtisseries et mets délicieux réalisés par Ivy et Jo. « C'est un régal ! Il va falloir que je demande l'adresse de ce traiteur ! » « Je n'ai jamais rien goûté d'aussi délicieux ! » Tu souris. Ils doivent certainement s'attendre à découvrir qu'il s'agit tout simplement d'une pâtisserie de quartier. La simplicité n'a pas que des inconvénients.
D'un coup d'oeil rapide, tu balaie la salle et découvre avec bonheur Ivy de l'autre côté. Tu t'approche d'elle, jusqu'à en être suffisamment proche pour humeur la délicieuse odeur de son parfum. Face à elle, tu bafouille. Tu bégaie, te tournant en ridicule. Sa robe est ravissante. Elle la porte à merveille. Pas trop vulgaire, pas trop allumeuse, pas trop coincée. Juste parfaite. « Merci ! J'me sens pas très à l'aise mais ça change de mon traditionnel jeans, pull, basket ! » Parfois, le changement a du bon. Tu n'es pas peu fier d'avoir choisis ton costume. « J'ai pas mis de cravate, ça faisait trop... juste trop ! » Tu dis, passant une main dans tes cheveux pour masquer ton malaise. Ton psy t'as donné l'astuce de souffler un bon coup, de respirer bien fort et profondément lorsque tu sens que tu vas bafouiller. C'est vrai, ça marche. « Avec plaisir ! J'ai essayé de me frayer un chemin tout à l'heure mais une vieille dame m'est passé devant ! Et si ça peut te rassurer, je n'ai entendu que des compliments sur le buffet ! »
Doucement, tu viens prendre la main de la jeune femme. Tes doigts qui s'enlacent à ceux de Ivy. Vous avancez vers le buffet. Un cupcake rose avec quelques dorures à la main, tu le déguste croquant à pleine dent dedans. « C'est délicieux ! Vraiment ! » Tu dis après avoir complètement avalé le morceau de gâteau. Puis, tu en prends un second. Un vert cette fois. Tu te régale vraiment. Dans le buffet, tu tends un verre de limonade avec un peu de grenadine dans le fond pour Ivy et un à la menthe pour toi. C'est toi qui a insisté pour prévoir des boissons sans alcool. Ivy et toi n'en buvez pas.

« C'est avec plaisir ! On peut y aller maintenant si tu veux ! Tu préfère quelle salle ? Peinture ? Sculpture ? » Tu es enthousiaste, presque autant que lorsque tu déballais tes cadeaux d'anniversaire étant enfant. Le brouhaha ambiant devient assourdissant. C'est presque trop pour toi. Ton bras sur l'épaule de la jeune femme, comme si tu marquais ton territoire, tu viens l'emmener un peu plus loin. Près de l'entrée, ou de la sortie. « allez viens ! » Tu la tire avec toi, fuyant la foule et le bruit juste le temps de quelques instants. La peur au ventre, le cœur qui se met à tambouriner de plus en plus fort et vite dans ta poitrine. Tu l'emmène dans la salle sur l'égypte, elle n'est pas très grande mais très largement décoré de différents objets et même d'un sarcophage. « J'ai pas encore travaillé sur des pièces de cette collection mais ça ne saurait tarder. Certaines en ont bien besoin ! » Tu dis, faisant le tour, les mains dans le dos.


@Ivy Wade  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 2781936883
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
760
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Crackship2
Thomivy ★

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Sam 3 Avr - 10:45




This night is sparkling, don’t you let it go. I’m wonder struck, blushing all the way home




A l’heure actuelle, Ivy ne savait pas si les douceurs qu’elle avait préparées avec le plus grand soin allaient connaître le succès ou au contraire si ce serait un échec cuisant. En attendant, elle avait encore du mal à croire qu’elle y était arrivé. Qu’elle était parvenue, avec l’aide de Joseph et de l’étudiant qui venait travailler quelques heures par semaine à la pâtisserie, à préparer tout ce qu’elle avait prévu de préparer et réussi à rendre tout cela présentable. Elle avait du mal à être fière d’elle parce qu’elle ne savait pas comment l’on faisait, elle ne pouvait s’empêcher de se reprocher une chose ou une autre, l’empêchant de savourer réellement ce qui était malgré tout une victoire. Jamais elle ne se serait cru capable d’arriver au bout de son engagement. Que les gens aiment ou non ce qu’elle avait préparé, elle avait malgré tout accomplit son objectif. S’ils aimaient bien entendu ce serait beaucoup mieux. Sans Thomas, elle n’aurait jamais eu cette opportunité et elle n’aurai pas pu se rendre compte qu’elle était capable d’accomplir un objectif, même s’il lui semblait inateignable, comme c’était le cas pour cette soirée. Elle avait rencontré Thomas depuis une peu plus de six mois, une demie année et il lui avait déjà fait faire tant de choses dont elle ne se pensait plus capable. Déjà le simple fait de se lier avec un parfait inconnu. C’était un énorme pas. Ivy était une fille bienveillante et d’une extrême gentillesse, elle était toujours prête à aider autrui et souvent on utilisait sa gentillesse contre elle sans plus la prendre en considération après avoir obtenu ce que l’on désirait. Et Ivy était timide, discrète, elle ne parlait pas beaucoup et n’était pas la plus avenante. Ainsi, souvent elle passait inaperçue, ce qui lui convenait plus que bien d’ailleurs. Elle savait que ça n’était pas à elle qu’elle devait se lien qui s’était créé entre elle et le jeune homme. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’agir bizarrement dès qu’elle était débordée par ses émotions ce qui lui arrivait très souvent. Trop souvent. Mais Thomas avait toujours été doux gentil, bienveillant. Il ne lui avait jamais posé trop de questions malgré l’attitude qu’elle pouvait avoir parfois. Il n’avait pas non plus baissé les bras et il avait continué de lui parler, de s’intéresser à elle, de prendre de ses nouvelles, un peu plus chaque jour, même quand elle se repliait sur elle même. Pour la première fois depuis longtemps, Ivy avait l’impression d’exister, de compter un peu aux yeux de quelqu’un. D’avoir un ami en somme. Quelqu’un sur qui compter elle aussi. C’était une douce sensation mais c’était aussi tellement effrayant. Ce qui était le plus effrayant c’était peut être ses sentiments, trop grands pour elle, bien plus intenses qu’elle ne l’aurait voulu, beaucoup plus que son coeur n’était capable de supporter d’ailleurs, qu’elle cachait derrière ce qu’elle s’efforçait d’appeler de l’amitié. Elle refusait d’y penser, de l’accepter. Elle n’était pas prête de toute façon. Encore trop brisée pour tout ça, encore trop éprise de cet amour disparu qui la faisait encore souffrir chaque jour, torturant son esprit avec mille souvenirs autrefois si agréables, devenus si douloureux. Et puis elle ne voulait pas gâcher cette amitié qu’elle avait à coeur de faire naitre et d’entretenir, ce lien si précieux et si unique qui la liait à Thomas de plus en plus étroitement. Sans lui, elle n’aurait certainement pas beaucoup évolué, elle ne serait pas retourné au cinéma, elle n’aurait pas fait une soirée d’anti Saint Valentin dont elle ignorait même le concept jusqu’à ce le jeune homme lui explique. Et surtout elle n’aurait pas été à une soirée de l’acabit de celle à laquelle elle était maintenant et encore moins en ayant réalisé le buffet de douceurs sucrées que les convives pouvaient se mettre sous la dent. Elle ne savait pas si un jour elle pourrait suffisamment le remercier pour cette chance qu’il lui offrait, même si après cette soirée, si les retours envers son travail était mauvais, elle aurait peut être envie de disparaitre à jamais de la surface de la terre ou d’arrêter définitivement la pâtisserie pour éviter d’empoisonner qui que ce soit. Alors que le jeune homme avait fait son entrée dans le hall du musée où se tenait la soirée, Ivy piétinait sur place à côté du buffet, se tortillant nerveusement, son verre de champagne qu’elle n’avait, évidement, pas touché toujours dans la main, scrutant avec inquiétude les expressions faciales de chaque personne qui s’approchait de ses préparations joliment disposées sur les grandes tables recouvertes d’élégantes nappes. L’attente était insoutenable et finalement Ivy se demandait si elle avait réellement envie de savoir ce que les invités pensaient de ce qu’ils étaient en train de manger. Fort heureusement Thomas ne tarda pas à la rejoindre, engageant immédiatement la conversation, permettant ainsi à Ivy de détourner un peu son attention de l’angoisse qu’elle sentait monter en elle. « Merci ! J'me sens pas très à l'aise mais ça change de mon traditionnel jeans, pull, basket ! J'ai pas mis de cravate, ça faisait trop... juste trop ! ».  Thomas ne semblait pas très à l’aise et il n’y avait rien de vraiment étonnant à cela. Ce n’était pas dans son habitude d’être vêtu de la sorte et elle imaginait aisément ce qu’il avait dû ressentir en se regardant dans le miroir. Elle avait ressentit la même chose lorsqu’elle avait enfilé sa robe de cocktail. Elle avait eu l’impression d’en faire trop, d’en montrer trop, d’être vêtue de manière trop sexy alors que ça n’était pas ce qu’elle était. Cependant, Thomas n’avait pas à avoir honte, ce costume lui allait très bien. Avec ou sans cravate Ivy le trouvait charmant.  « Je crois que tu peu être rassuré, ça te va très bien. Tu es charmant. Mais tes tenues traditionnelles te vont très bien aussi.» Elle ne voulait surtout pas que Thomas puisse se sentir critiqué par ce qu’elle venait de dire. En costume élégant ou en jean classique, cela ne changeait pas grand chose pour Ivy parce qu’elle appréciait le jeune homme pour qui il était et non ce à quoi il ressemblait. Et, quoi qu’il en soit même dans ses tenues quotidiennes, elle devait bien avouer que le physique du jeune homme n’était pas déplaisait. Elle avait d’ailleurs déjà vu, plusieurs fois, lorsqu’elle était avec Thomas ou quand il venait à la pâtisserie, les regards des jeunes femmes se poser sur lui et ça n’était pas une expression déplaisante qu’elle avait pu voir dans leurs yeux. Le brun avait beaucoup de qualité, physiques et surtout c’était une belle personne à l’intérieure mais il était trop modeste pour l’admettre« Avec plaisir ! J'ai essayé de me frayer un chemin tout à l'heure mais une vieille dame m'est passé devant ! Et si ça peut te rassurer, je n'ai entendu que des compliments sur le buffet ! ». Elle jeta un regard anxieux en direction du buffet. Il avait raison, il y avait foule autour des tables et les invités semblaient se servir de bn coeur. Peut être un signe que ce qu’elle avait réalisé était réellement bon. Ou alors simplement que les gens profitaient de pouvoir se remplir le ventre gratuitement. « C’est vrai ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ? » La blonde n’avait pas eu le temps de rougir que Thomas lui avait pris la main, sans complexe et sans pudeur excessive, pour l’entrainer vers le buffet. Ivy était horrifiée à l’idée que les gens qui les voyaient ainsi puisse croire qu’ils étaient en couple. Elle ne voulait en aucun cas créé des problèmes à Thomas dont elle était persuadée que le coeur était déjà entre les mains d’une personne qui le méritait certainement. Toutefois, elle n’avait rien osé dire parce qu’elle ne voulait pas le vexer, elle ne voulait pas qu’il se pense rejeté ou qu’il puisse se moquer d’elle et de ce qu’elle croyait. Et puis peut être aussi parce qu’au fond d’elle, elle appréciait cette proximité plus intime tout en restant subtile que ce contact créait entre eux. Lorsque Thomas s’était saisi d’un cupcake, Ivy l’observait nerveusement, redoutant autant qu’elle s’impatientait d’avoir son avis. La sentence ne tarda pas à tomber. « C'est délicieux ! Vraiment !  » Le sourire qui s’afficha sur le visage du jeune homme et le fait qu’il se réservait déjà ne donnèrent pas envie à la demoiselle de douter de ce qu’il venait de dire. Un air plus détendu s’afficha sur le visage de la blonde. Si tous les invités n’aimaient pas ce qu’elle avait imaginé et préparé pour ce soir, ce ne serait peut être pas si grave si Thomas, lui, était conquis« Merci… Dans le pire des cas ça aura au moins régalé les papilles d’une personne ce soir, c’est déjà pas si mal ! »  Discrètement la blonde s’était débarrassée de son verre de champagne auquel elle n’avait pas touché pour prendre la limonade que Thomas lui tendait. Elle n’avait ni faim, ni soif pour le moment, son estomac trop noué par le stress qui l’habitait mais peut être que cela viendrait plus tard. « C'est avec plaisir ! On peut y aller maintenant si tu veux ! Tu préfère quelle salle ? Peinture ? Sculpture ?  » Thomas avait accepté sans bronché une seconde la requête d’Ivy et un large sourire s’afficha sur les lèvres de la demoiselle. Elle était ravie d’avoir l’occasion de visiter ce musée qu’elle connaissait bien dans un contexte différent de d’habitude, bien plus intimiste. Et qui plus est en bonne compagnie,  avec Thomas qui avait l’avantage d’être un vrai passionné d’art en tout genre. Ivy était persuadée qu’elle allait apprendre des choses quelle que soit la longueur de cette visite privée et elle en était impatiente, ne redoutant plus maintenant de se retrouver seule avec le brun. «  Peu importe, je te laisse me faire la visite comme tu l’entend et me montrer les pièces que tu préfères.» Elle n’était pas difficile, quoi qu’il puisse choisir de lui montrer, elle savait qu’elle apprécierait. A la fin, elle insisterait peut être pour passer devant sa toile favorite mais pour le moment elle préférait laisser Thomas maître de la visite. Elle ne tarda pas à se sentir happée par Thomas qui l’entrainait, une main sur son épaule. Avant elle se serait raidit à ce contact mais pas aujourd’hui. Elle avait confiance dans le jeune homme, elle s’était aussi habitué à son côté tactile et elle avait bien compris qu’il ne lui voulait aucun mal. Et ce soir, au milieu de la foule, elle préférait rester près de lui, elle ne voulait le perdre de vue sous aucun prétexte. Le duo ne tarda pas à se retrouver à l’écart de la foule, retrouvant ainsi une atmosphère plus calme qui convenait mieux à Ivy et probablement aussi à Thomas puisque tous les deux se ressemblaient sur beaucoup de points. Le jeune homme la lâcha une fois arrivé dans une petite salle. Les grand lumières n’étaient pas allumées puisqu’il n’y était plus censé y avoir de visiteurs, seules des petites veilleuse permettait d’y voir quelque chose et cela donnait un charme particulier à cette pièce. La pièce dédiée à l’art égyptien. Ivy n’était pas venu là depuis longtemps et elle était ébahie de pouvoir redécouvrir les oeuvres qui la composait. « J'ai pas encore travaillé sur des pièces de cette collection mais ça ne saurait tarder. Certaines en ont bien besoin ! ». Tout en écoutant son guide, la blonde observait chacune des vitrines avec attention. Après quelques minutes d’observation silencieuse, elle s’était retournée vers le brun qui faisait les cents pas un peu plus loin. « Wouah ! Quelle responsabilité ça doit être de travailler sur des objets aussi ancien ! J’imagine qu’il faut être si méticuleux ! » Ivy devait avoir l’air ridicule mais elle ne savait pas quoi dire d’autre. Elle était réellement admirative du travail que faisait Thomas. Pour le moment elle n’avait pas encore pu le voir à l’oeuvre ni voir une oeuvre qu’il avait restauré mais au vue de son talent pour le dessins, elle n’avait aucun doute quant à sa capacité à travailler avec soin et précision. Ayant quitté les vitrines des yeux, elle avait désormais le regard rivé sur le jeune homme qui lui semblait pensif et peut être même soucieux.


panic!attack


@Thomas Farrel  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 1948873765

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Thomas Farrel;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
508
800
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 E5d43949aaaf89e4780d115ce0f9711ad8b1ac15
36
plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Dim 4 Avr - 10:51



dans la douleur et la tendresse.

Du plus loin que tu te souviennes, tu n'as jamais porté de costume. Habituellement, tu arbores ton traditionnel jeans, pull ou tee-shirt, tout dépend de la saison en cours, et ta paire de baskets préférées. Te voir dans un tel accoutrement, aussi bien habillé, est étrange. Tu n'as pas l'impression d'être toi mais, le patron a été très clair : tenue correcte exigée. Tu n'as donc pas eu le choix que de revêtir, et investir aussi, dans une tenue classe et sobre. Finalement, plus tu t'observe dans le miroir et moins tu te trouve ridicule. Tant pis pour la cravate, ou le nœud papillon. Prêt. Le taxi qui arrive et te conduit à bon port. Devant l'entrée, des centaines de personnes attendent de pénétrer à l'intérieur. Tous sont aussi bien vêtus que ta personne. Une fois à l'intérieur, du coin de l'oeil, tu cherche Ivy. Les battements de ton cœur qui s'accélère, tu as soudainement peur que la jeune femme n'ai fait demi-tour. Mais non, elle est là-bas, dans un coin. Elle est seule, alors que des dizaines de gens passent tout près de sa personne sans même l'apercevoir. Toi, tu l'as vu. Cette robe est ravissante, elle lui va à ravir. Tu ne regrette pas de l'avoir invité et, surtout, tu n'as aucun regret d'avoir parlé de Ivy et de Jo à ton patron. Les invités semblent conquis. Toi aussi. Tu n'as pas encore goûter les délicieux mets qu'ils ont pu préparer le sont véritablement. On t'empêche d'accéder à la table, d'après ce que tu entends, les invités ont l'air conquis. Comme quoi, inutile de faire appel à des traiteurs hors de prix qui proposent, bien souvent, les mêmes assortiments ou à peu près. Là, au moins, tu es certain que tout est fait traditionnellement et avec beaucoup d'amour et de passion. Les deux ingrédients principaux. Ivy a réussie. Tu le savais, tu n'en doutais pas. Elle a réussie, elle a confectionnée toutes ces pâtisseries, ces amuses bouches. Pas toute seule, bien sûr que non, ça a dû être un travail colossal mais tout de même, elle a réussie et les invités sont tout bonnement ravis de ce choix de traiteur.

Tu viens t'approcher de la jeune femme, grand sourire plaqué sur tes lèvres. Elle est tellement belle, tu pourrais la regarder durant des heures. Ses cheveux blonds légèrement ondulés, son très léger maquillage mettant en valeur, ainsi, son visage de petite fille. Sa robe absolument splendide. Tu ignore si elle l'a achetée d'un fait exprès ou si elle la possédait déjà. En tout les cas, tu ex conquis. Par tout. Le buffet, la robe et, surtout, par la demoiselle portant la robe.
Tes joues rosissent légèrement lorsqu'elle te complimente sur ta tenue. Tu souris, tes doigts qui viennent caresser le dessus de la main de Ivy. « Merci. J'en prends note. » Tu n'as jamais été un garçon compliqué ou capricieux. Tu n'es qu'un garçon banal, sans histoires avec des goûts et des envies très classiques. Jeans, pull, baskets. Tenue confortable, tenue parfaite qui fonctionne à tous les coups. Tu ris. Tu savais que la jeune femme ne te croirait pas quand tu lui as rapporté les dires des invités sur le buffet. Tu poses ta main qui se veut rassurante, réconfortante, sur celle de Ivy. Ton regard qui plonge dans le sien. « Je te promets que c'est la vérité Ivy. Jo et toi, vous avez fait un super boulot. Je suis même certain que le boss va vous recontacter lors des futures expositions. » Tu souris. Ton regard dans le sien, cette furieuse envie de la prendre dans tes bras et de l'embrasser te démanche. Tu es amoureux d'elle. Les battements de ton cœur te trahissent, ils ne se sont pas arrêtés de battre si violemment dans ta poitrine depuis que tu es venu la retrouver. « Arrête de te sous estimer Ivy. Je te le promets sur ma propre vie si tu veux, Jo et toi, vous pouvez être très fiers de vous. Mais, je n'en ai jamais douté. Je savais que tu relèverais le défi avec brio ! » Tu dis, ta main qui caresse lentement la joue de la jeune femme qui fait battre ton cœur. La musique, les discussions des invités. Tu n'entends plus rien. Tout ça te semble loin. Comme si, Ivy et toi, vous étiez dans un autre monde soudainement. Dans un monde rien qu'à vous.

D'une main, en silence, tu conduis la demoiselle plus loin. Isolé des autres invités. Le brouhaha de la soirée te semble très loin soudainement. Vous traversez les longs couloirs du musée. Tu vas lui faire la visite de quelques pièces. Pas toutes bien sûr. Il y en a énormément, vous n'aurez pas le temps de toutes les visiter. D'abord, tu t'arrête dans la salle qui retrace l'époque des pharaons. C'est l'une de tes pièces préférées, tu es d'ailleurs en train de te documenter sur cette époque, curieux de savoir comment ils vivaient autrefois. « Je pourrais pas toutes te les montrer ce soir. J'en garde un peu pour une prochaine fois ! » Tu dis, faisant un clin d'oeil à la jeune femme. Parfois, tu as bien du mal à te reconnaître. Tu ose certaines choses que tu n'aurais jamais cru faire un jour. Ivy t'as changé. Elle t'as redonné cette confiance en toi que tu avais perdu durant trop d'années. Enfin, il y a Ella aussi. Mais avec Ivy, les choses semblent simple. C'est comme si ton être l'avait attendu toutes ces années. Elle te redonne espoir et confiance en l'être humain. Toi aussi, tu es capable d'aimer, de ressentir des choses envers une personne du sexe opposé. Ton beau-père t'as détruit certes, mais aujourd'hui, tu es réparé. Rafistoler plutôt. Tu vas mieux. Tu souhaite devenir quelqu'un de bien, quelqu'un de bon et, aux côtés de la jeune pâtissière, tu sais que tu peux devenir cette personne.
« C'est pas simple, j'avoue. Il existe tout un protocole pour pouvoir les manipuler et travailler dessus. Ouais, ce travail beaucoup de minuties et de douceur. De la patience aussi. Fort heureusement, j'en ai pas mal ! » Oui, tu as vraiment trouver un travail génial et fait pour toi. Tu ne regrette pas d'avoir postuler et d'avoir réussi à convaincre ton boss à t'embaucher toi, plutôt qu'un autre. Ta main s'empare de celle d'Ivy. Tu décide de l'emmener dans ton atelier, tu as juste besoin de ton badge pour y accéder. Une fois à l'intérieur, tu allume la lumière et la laisse faire le tour de la pièce. Elle n'est pas très grande, suffisamment pour que tu puisse y travailler dans manquer d'oxygène. Tu viens retirer la bâche d'une des mosaïques de l'époque sur laquelle tu travaille en ce moment. « Je l'ai commencé hier. Il y a encore beaucoup de boulot pour lui redonner ses couleurs d'origines. Elle date du deuxième siècle après Jésus Christ. C'est un prêt de la part du musée du Louvres de Paris, en France ! » Tu dis, te plaçant aux côtés de la jeune femme, ta main qui effleure la sienne. « C'est beau, n'est-ce pas ? »


@Ivy Wade  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 2781936883
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
760
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Crackship2
Thomivy ★

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Dim 4 Avr - 12:23




This night is sparkling, don’t you let it go. I’m wonder struck, blushing all the way home




Seule, légèrement en retrait, Ivy ne pouvait s’empêcher d’observer nerveusement chaque personne qui se saisissait d’un biscuit ou d’un gâteau disposé dans les grands plateaux en argents. Faire de la pâtisserie pour soit était une chose mais soumettre ses créations à l’avis de autres en était une autre. Quand elle avait commencé la pâtisserie, un peu par hasard, lors d’un activité proposée à la clinique psychiatrique dans laquelle elle avait été hospitalisée durant des mois, jamais elle n’aurai imaginé que cette simple activité destinée à occuper les esprits tourmentés qui vivaient là et à apaiser les angoisses, changerait sa vie ainsi. A la clinique chaque patient suivait sa propre thérapie en fonction de ses affects. En plus de parler avec les médecins et de prendre une multitudes de médicaments, souvent nécessaire pour éviter les crises de larmes voir même de violence dans certains cas, les patients dont Ivy avait fait partie, pratiquait différentes activités. Et en fonction de ce qui plaisait le plus à chacun, les ateliers étaient organisés de telle ou telle façon. Certains exorcisaient leurs démons par la musique, d’autre par le dessins ou la peinture. Ivy, elle jouait un peu de piano, depuis son enfance, ainsi l’atelier musical lui avait plus, elle avait aussi passé beaucoup de temps à écrire ce qui lui permettait quelque part de mettre en mots les sentiments qu’elle ne parvenait pas à exprimer par la voix, même si cela restait compliqué pour elle. Et puis il y avait eu cette rencontre avec la pâtisserie. Evidement, elle avait toujours cuisiné parce qu’elle avait bien dû se nourrir toutes ses années mais elle l’avait toujours fait un peu à la va vite, son rythme de vie était bien trop effréné pour avoir le temps de respirer et de s’y consacrer à cent pour cent, l’esprit toujours occupé par quelque chose, le téléphone souvent collé à l’oreille pour répondre aux sollicitations des uns et des autres parce que la bourse ne dors jamais. Et puis Ivy avait, et ce depuis longtemps, des troubles alimentaires. Souvent elle oubliait de manger et elle ne mangeait que parce qu’elle savait qu’elle n’avait pas le choix si elle voulait tenir le coup toute la journée mais ses repas étaient rapides, hors de question de perdre du temps. A la clinique, si elle n’avait pas repris un rythme alimentaire normal, même aujourd’hui son appétit restait capricieux d’ailleurs, elle avait appris à prendre le temps de cuisiner et elle s’était rendu compte compte que cela lui permettait de s’évader un peu et, contrairement à l’écriture ou à la musique qui faisait ressortir à un moment ou à un autre toute la tristesse qui coulait en elle comme un poison létal, la pâtisserie au contraire lui permettait de tirer de la joie. Elle aimait les couleurs douces, elle aimait les choses bien faites, elle gardait l’esprit et les mains occupés et elle n’avait pas à ressasser ses pensées qui la torturait jour et nuit. Et puis, lorsqu’elle faisait naitre un sourire sur les lèvres de quelqu’un à qui elle offrait une part de gâteau, elle ressentait un incroyable sentiment de bien être et d’apaisement. C’était comme ça que l’histoire d’amour entre Ivy et la pâtisserie avait commencé, elle avait progressé, montrant un véritable don en la matière d’après le cuisinier qui venait dispenser des cours à la clinique plusieurs fois par semaine. Jamais elle n’aurai imaginé que c’était à cette activité, au départ thérapeutique qu’elle devrait son salut aujourd’hui. Et c’était grâce à la pâtisserie qu’elle avait rencontré Thomas, ce garçon qui aujourd’hui prenait beaucoup de place dans sa vie, cet ami bienveillant, toujours la pour essayer de lui redonner le sourire quand elle sentait qu’elle s’essoufflait. Il ne le savait pas parce qu’il ignorait tout de ce qu’elle avait vécu mais il était une aide plus que précieuse pour la demoiselle. Et si elle était là ce soir, c’était aussi grâce à lui et à la confiance qu’il lui accordait. Le buffet pouvait déplaire à certains invités, les gouts et les couleurs ne s’expliquent pas après tout, elle espérait que Thomas serait fier d’elle ce soir.Si elle n’avait pas fait de la pâtisserie sa raison de vivre, l’activité qui allait lui permettre si ce n’est de s’en sortir réellement, au moins d’aller un peu mieux et de reprendre une vie un peu plus normale, plus classique en tout cas, elle n’aurait pas rencontré Joseph qu’elle ne pouvait que remercier d’avoir cru en elle et de m’avoir embauché. Joseph, c’était son ange gardien quelque part et c’était grace à cette chance qu’il lui avait offerte qu’elle avait connu Thomas qui un jour, par un heureux hasard avait poussé la porte de la pâtisserie pour se rafraichir et avait osé faire ce que personne n’avait fait jusqu’à ce jour là, inviter Ivy pour discuter quelques minutes autour d’une part de cheesecake. Les évènements que la blonde avait traversé depuis l’enfance l’avait poussé à croire qu’elle était maudite, que la vie, la sienne du moins était cruelle et que les moments de joies, de bonheur, de pleinitude n’étaient qu’un répit entre tous les moments de souffrance intense et pénible. Mais finalement la vie était peut être bien faite ? Il était encore trop tôt pour le dire et le moral d’Ivy était encore trop en dents de scie, oscillant entre le beau temps et la pluie comme un ciel de printemps. Thomas n’avait plus tardé à faire son entrée et, par sa simple présence il détourna l’attention d’Ivy du buffet te de ses angoisses dont elle avait bien du mal à se cacher. Elle avait sentit le regard du jeune homme qui la parcourait et elle n’avait pu s’empêcher de rougir, de se demander ce qu’il pensait d’elle et de sa robe. C’était un ami pour elle mais son avis comptait plus que celui des autres ici. Elle ignorait pourquoi mais elle avait besoin de savoir qu’elle était à la hauteur de ce qu’il pouvait attendre d’elle et les compliments qu’il lui adressa la firent rougir encore plus alors qu’elle avait baissé les yeux. Elle avait pris une grande respiration pour prendre la parole et le complimenter à son tour. Si elle avait du mal à recevoir les gentils mots qui lui étaient adressées, elle n’était jamais avare de compliments envers les autres. Thomas manquait parfois de confiance en lui, Ivy le sentait quand c’était le cas, comme si son âme reconnaissait dans celle du jeune homme un trait qui lui était familier puisqu’elle n’avait, elle, absolument aucune confiance en ce qu’elle était. Cependant Thomas ne devait pas douter de lui, pas une seconde. Il était charmant, c’était un beau garçon et qui plus est doté d’une gentillesse incroyable. Et cela, peu importe d’ailleurs la façon dont il était habillé. L’habit ne fait pas le moine comme on dit. « Merci. J'en prends note. ».  Ivy avait sourit, un frisson lui parcourant l’échine lorsqu’elle sentit les doigts de jeune homme effleurer sa main avec cette douceur qui le caractérisait tant. Lorsqu’il avait rit suite à sa question relative à ce qu’il pensait du buffet et de ce que les autres invités en pensait, elle s’était crispée. Est ce c’était une blague ? Impossible, Thomas n’était pas du genre à faire une plaisanterie d’aussi mauvais gout. Surtout alors qu’il savait à quel point elle pouvait être stressée, angoissé par l’avis des autres. Heureusement, il repris la parole bien vite pour la rassurer. « Je te promets que c'est la vérité Ivy. Jo et toi, vous avez fait un super boulot. Je suis même certain que le boss va vous recontacter lors des futures expositions.». Instantanément, les muscles de la jeune femme s’était détendu. Evidement qu’il pensait ce qu’il disait, comment avait elle pu croire l’inverse ? La main de Thomas sur la sienne dans un contact chaleureux et bienveillant, son regard dans le sien, elle n’avait pas envie de douter de ce qu’il venait de dire. Non, elle avait envie de le croire comme de croire chacun des propos qui sortait de sa bouche finalement. Plus le temps passait plus elle avait confiance en Thomas, il n’avait jamais rien fait qui puisse la laisser penser qu’elle ne devait pas d’ailleurs. Même quand elle avait été chez lui, passer une soirée en tête à tête avec lui, il avait été le meilleur des amis possible.  « Tu penses que ça plait à ton patron ? Je ne l’ai pas encore vue ce soir, je n’ai pas pu aller le saluer…» Comme d’habitude, plutôt que d’accepter le retour positif que lui faisait son ami, la blonde se culpabilisait pour quelque chose qui n’était pas si grave. Le patron du musée devait avoir autre chose à faire et il ne lui en tiendrais certainement pas rigueur qu’elle ne l’ai pas salué. D’ailleurs il ne s’en était certainement même pas aperçu. Mais elle était comme ça Ivy, elle ne pouvait pas s’empêcher de se faire un sang d’encre pour tout et surtout pour rien.  « Arrête de te sous estimer Ivy. Je te le promets sur ma propre vie si tu veux, Jo et toi, vous pouvez être très fiers de vous. Mais, je n'en ai jamais douté. Je savais que tu relèverais le défi avec brio ! ». Les premiers mots de Thomas lui avait glacé le sang durant un bref instant. Il ne devait pas parler ainsi, pas devant elle parcequ’il risquait réellement de lui arriver malheur. Comme à tout ceux qui s’était approché trop près d’elle jusqu’à maintenant. Ivy resta silencieuse quelques secondes, les yeux rivés sur ceux de Thomas. La main qui lui caressait la joue avec douceur et bienveillance la faisait frissonner et soudain elle se sentait fébrile mais plus à cause du buffet. Pour une raison qu’elle ignorait ou qu’elle s’efforçait d’enterrer au fond d’elle parce qu’elle n’avait pas le droit de penser à cela et pourtant c’était une drôle de sensation qu’elle ressentait jusque dans son ventre. Elle avait déjà connu cela, il y a bien des années et tout son corps se souvenait qu’il y avait un danger, qu’elle devait faire attention mais la tentation était si douce. Finalement, reprenait un peu ses esprits après quelques secondes d’égarement, elle repris la parole d’une voix mal assurée, qui ne cachait son malaise que quelques secondes.  « Tu es trop gentil Thomas… C’est surtout à Jo’ qu’il faut dire ça, sans lui le résultat n’aurait pas été le même. ». Jo’ était partit. Il n’assistait pas à la soirée, il avait préféré rejoindre sa famille et Iy le comprenait, il avait aussi dit qu’il ne voulait pas voler la vedette à sa jeune employée alors que pour Ivy, la seule vedette, hormis l’artiste à l’honneur ce soir, c’était bien Jo’. Quoi qu’il en soit, il la laissait assumer seule le succès éventuel de tout leur travail. Jo’ était beaucoup modeste et il fuyait souvent les honneurs comme il l’avait fait ce soir. Heureusement que Thomas était là et qu’il avait la gentillesse de rester près d’elle alors qu’il aurait pu passer son temps avec l’artiste dont les oeuvres étaient les stars de cette soirée. Peut être qu’à cause d’elle il perdait une opportunité pour son avenir. Thomas ne tarda pas à l’entrainer derrière lui, loin de l’agitation qui feignait dans le vaste hall, lui faisant traversé les couloirs d’un pas décidé. Ivy était ravie de cette visite improvisée avec un guide de choix. Pour être déjà venu ici des dizaines de fois, elle savait que c’était un véritable luxe que d’arpenter les salles du musée sans personne d’autre autour. Thomas se stoppa dans la salle dédiée à l’Egypte. C’était tellement différent lorsqu’il n’y avait personne, le calme et le silence permettait de mieux apprécier les détails des pièces exposées. « Je pourrais pas toutes te les montrer ce soir. J'en garde un peu pour une prochaine fois ! » Ivy avait sourit. Elle était déjà si heureuse, elle se sentait si chanceuse de pouvoir profiter d’une visite dans de telles conditions. Avec un guide aussi passionné que Thomas. Le musée était vaste et il était bien évident qu’ils n’allaient pas en faire le tour ce soir mais c’était déjà tellement énorme pour la jeune femme que d’être là, dans cette unique pièce, à pouvoir contempler les vitrines sans personne autour d’elle. « Quel dommage, j’aurai pu y passer toute la nuit tellement j’aime les musées et tellement c’est agréable quand il n’y a personne ! Mais ça me donnera une bonne occasion de revenir ! »  Bien sûr qu’elle reviendrait. Et si c’était avec Thomas comme guide pour une visite privée, ce serait encore mieux. Le jeune homme était souriant et il avait l’air heureux, dans son élément tout simplement et cette simple vision donnait le sourire à la pâtissière. Le bonheur des autres lui mettait toujours du baume au our, encore plus lorsqu’il s’agissait d’une personne qui lui était proche. « C'est pas simple, j'avoue. Il existe tout un protocole pour pouvoir les manipuler et travailler dessus. Ouais, ce travail beaucoup de minuties et de douceur. De la patience aussi. Fort heureusement, j'en ai pas mal ! » Ivy ne pouvait qu’imaginer ce que Thomas lui décrivait. Elle, elle aimait regarder les tableaux, les sculptures et toutes les oeuvres d’art, elle savait qu’elles nécessitaient beaucoup de soins et un certain entretien mais elle ignorait tout des détails de tout cela. Cependant elle était curieuse et avoir Thomas dans ses connaissances était une source d’information précieuse pour la jeune femme. «  Ce travail m’a l’air fait pour toi, ça n’est pas un hasard si tu as pu le décrocher ! » Oui, Thomas était patient et minutieux, Ivy le savait, elle connaissait également sa douceur et sa délicatesse. Elle avait aussi vu tout son talent lorsqu’il lui avait dévoilé ses propres créations et elle était admirative de son travail et de toute la passion qu’il y mettait. Soudain, alors qu’elle observait à nouveau des objets exposés derrière une vitrine, elle sentit la main de Thomas sur la sienne et elle n’eut pas le temps de réagir que déjà il l’entrainait à sa suite. Elle était curieuse de voir la surprise qu’il lui réservait pour la suite. Et jamais elle n’aurait d’ailleurs pu imaginer une telle surprise. « Je l'ai commencé hier. Il y a encore beaucoup de boulot pour lui redonner ses couleurs d'origines. Elle date du deuxième siècle après Jésus Christ. C'est un prêt de la part du musée du Louvres de Paris, en France ! ». Pouvoir admirer de ses yeux le travail de Thomas était quelque chose qu’elle n’avait même pas osé espérer. C’était grandiose et la blonde était réellement sans voix face à ce qu’il lui montrait. Elle jeta vers lui un regard pétillant qui montrait tout l’émerveillement face à ce qu’il lui montrait. Elle s’était penchée un peu pour voir de plus prêt les détails de la mosaïque. C’était sublime. Elle avait été au Louvres bien des années plus tôt et elle se sentait étreinte d’une émotion particulière face à cette oeuvre sublime sur laquelle Thomas travaillait. « C'est beau, n'est-ce pas ? » Thomas se tenait à présent près d’elle et elle pouvait sentir son souffle chaud dans son coup. Le contact de sa main qui effleurait la sienne et elle se sentit frissonner agréablement. Elle avait l’impression que tout cela n’était pas réel, que c’était un doux rêve dont elle allait se réveiller déçue. Et pourtant, elle était bien là, en train d’observer quelque chose d’unique. Elle mesurait sa chance et espérait réussir à graver cet instant dans sa mémoire pour toujours.  « Oh mon dieu, c’est si beau… Je ne sais pas quoi dire…. Je…. » Elle était certainement plus perturbée que de raison. Elle était émue et la proximité de Thomas n’arrangeait pas la tempête qui faisait rage dans son esprit où les images, les pensées se mélangeait dangereusement. « C’est vraiment… Je n’ai pas de mots. Franchement Thomas, merci de me montrer ça…» Un sourire délicat mais emprunt d’une sincérité particulière s’était dessiné sur les lèvres de la blonde alors qu’elle terminait sa phrase.

panic!attack


@Thomas Farrel  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 1948873765

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Thomas Farrel;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
508
800
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 E5d43949aaaf89e4780d115ce0f9711ad8b1ac15
36
plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Mar 6 Avr - 20:04



dans la douleur et la tendresse.

Coup d'oeil dans la salle. Le regard qui se perd ici et là, sur les diverses personnes présentes. Tu n'en connais pas les trois quarts. Quelques collègues principalement. Dans un coin, toute seule, tu le vois enfin. Elle est là, juste à quelque mètres de toi. Ivy est venue, elle ne semble pas t'avoir vue mais toi, tu l'as bien repéré. Le cœur qui s'emballe, le cœur qui palpite. Tes pas te conduisent jusqu'à elle. Sa chevelure dorée joliment coiffée. Son maquillage réalisé à la perfection. Sa tenue plus que ravissante. Tout en elle te fait chavirer le cœur ce soir, et pas que ce soit d'ailleurs. Durant des semaines, tu as essayé de comprendre ce qu'il s'est passé. Ella, Ambroise, même ton psy te l'a confirmé : tu as attiré par Ivy. Être amoureux, tu ignore tout de ce principe. Tu n'y connais rien, ça t'effraie. Pourtant, tu ne veux pas cesser de la voir. Passer du temps avec elle, la voir, lui parler. Échanger avec elle sur n'importe quel sujet. La vie te semble plus facile, plus belle à ses côtés.
Ce soir, soudainement, la foule autour de vous semble avoir disparu. Tu viens d'entrer dans cette bulle qu'Ivy et toi vous vous êtes construites il n'y a pas si longtemps. Tu ne te sens pas à l'aise dans cet accoutrement. Ivy te complimente. Sourire en coin des lèvres, le rouge commence à te monter aux joues. Tu balaies la salle du regard à la recherche de ton patron. Coup d'oeil sur ta montre. « Hum.. il doit être dans son bureau je pense. Quelques détails à s'occuper avant de faire sa grande entrée. Je crois qu'il a préparé un discours, il ne devrait pas tarder ! » Même si ce n'est pas très respectueux envers ton boss, tu n'as pas vraiment envie de rester ici. Tu sais que la jeune femme a une grande passion pour les musées, et tu compte bien lui faire la visite de quelques salles en s'éclipsant discrètement de la soirée. « Je suis sûr que ça lui plaît. Il était super emballé quand je lui ai proposé de faire appel à tes services et à ceux de Jo pour le buffet de ce soir ! » Ta main se pose sur la joue de la jeune femme, la lui caressant doucement. Tes yeux se perdent sur la jeune femme, inspectant encore une fois son visage que tu connais par cœur. Ton corps la réclame. Ton esprit se perd dans sa rêverie. Tes bras autour de sa taille, tu la rapproche de toi. Vos regards se croisent, se capturent. Tes lèvres cherchent les siennes. Tu hésite, tu te demande si c'est une bonne idée et, finalement, tu ose. Tu prend possession de ses lèvres et lui offre un vrai baiser de cinéma. Un baiser rempli de passion, d'amour. Très vite, tu reprends connaissance. Ivy est en face de toi. Ce baiser n'était qu'un rêve, un doux rêve. Doucement, tu prends sa main et l'emmène plus loi, découvrir d'autres salles du musée.
La salle sur l'Egypte et les pharaons pour commencer. Une salle dont tu ne te lasse pas. Tu es si fier de pouvoir lui montrer l'endroit où tu travaille. Ivy, elle ne te connais pas encore. Elle ne sait pas par tout ce par quoi tu es passé. Tu lui en parleras un jour, sûrement, pour le moment, il faut que vous appreniez à vous apprivoisez l'un l'autre. Ça ne sera pas facile mais tu sais que vous pouvez le faire. L'un comme l'autre, vous en êtes capable. Tu souris quand elle t'annonce qu'elle reviendra. « Tu seras toujours la bienvenue ici. » Tu dis, grand sourire plaqué sur tes lèvres. Oui, tu as beaucoup de chances de décrocher cet emploi. Lorsque tu as postulé, tu n'y croyais pas et puis, la roue a tournée. On t'as donné ta chance et tu t'éclate vraiment dans ce job. « j'aime vraiment ce que je fais. Je crois avoir trouver ma voie ! » Tu rajoute, toujours le sourire sur tes lippes. Comme quoi, il ne faut jamais désespéré. Il ne faut jamais lâcher, abandonner. Ta mère, la dernière fois qu'elle est venue te voir, t'as dit qu'elle était fière de toi. Fière de l'homme que tu es devenue. Toi aussi tu es fier même si, il y a un an et demi, jamais tu n'aurais cru en arriver là. Un emploi, un appartement, l'indépendance et, aussi, un petit crush sur la plus jolie des pâtissières de New-York.

Ta main reprend celle de Ivy. Vous quittez la salle sur l'Egypte. Cette fois, tu l'emmène dans ton atelier. Ton petit endroit secret au musée. Cette pièce est assez grande et aérée, avec une fenêtre pour éviter d'étouffer sous les effluves de peinture et autres solvants. Tu es fier de lui présenter la mosaïque sur laquelle tu travaille en ce moment. Tu l'as à peine entamé mais déjà, tu s découvert pleins de choses intéressantes à son sujet et, notamment, qu'elle date du second siècle après Jesus Christ, elle est dont très vieille et surtout, précieuse pour le patrimoine mondiale. Et pour la France également.
Excitation, enthousiasme. Tout ton être bouillonne. Tout ton corps réclame encore plus de contact avec la jeune femme. Le moment est propice à venir embrasser la jeune femme, à venir lui avouer ce que tu ressens envers elle tout au fond de ton âme. Tu viens attraper les deux mains de la jeune femme, enlaçant tes doigts aux siens. « On va se faire une promesse, Ivy, d'accord ?! Pas de mensonges, pas de secrets. On se dira tout quand le moment sera venu, d'accord ?! » Tu plonge ton regard dans le sien, serrant toujours ta main dans la sienne. BOUM BOUM !!! BOUM BOUM!!! Les battements de ton cœur battent de plus en plus fort, ils inondent tout ton être.


@Ivy Wade  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 2781936883
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
760
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Crackship2
Thomivy ★

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Sam 10 Avr - 12:14




This night is sparkling, don’t you let it go. I’m wonder struck, blushing all the way home




Une réception comme celle ci était une véritable épreuve pour Ivy. Elle avait du mal à supporter la foule, les gens inconnus, plus parce qu’elle avait peur d’exploser d’un moment à l’autre, de fondre en larmes sous les yeux effarés de ces gens qui ne la connaissait ni d’Eve, ni d’Adam et qui ne serait certainement pas tous bienveillants, elle avait peur que tout le monde puisse voir qu’elle était complètement folle, torturée. C’était pour cette raison précise qu’elle fuyait les endroits avec trop de monde et parce que la foule accentuait la probabilité qu’elle ai ce genre de débordements d’émotions parce qu’elle était angoissée. Et elle était angoissée de se retrouver en société parce qu’elle savait le mal qu’elle avait à se contenir. Un cercle vicieux dont elle avait du mal à se sortir, même avec toute l’aide dont elle bénéficiait. Cette soirée était une épreuve difficile pour elle, d’autant qu’elle n’était pas complètement passive. Heureusement, les invités qui venaient se servir au buffet ne savait pas, en passant près d’elle, que c’était elle qui avait imaginé et préparé tous les mets sucrés qui leur étaient proposés. C’était beaucoup mieux ainsi puisque cela la préservait des critiques directes. La critique permettait d’avancer lorsqu’elle était constructive mais Ivy n’était pas encore prête à s’exposer autant à l’avis d’inconnus qui ne serait pas forcément annoncé avec pédagogie. Heureusement, elle n’était pas si seule ce soir. Joseph était parti, il l’avait laissé pour aller retrouver sa famille mais il savait que Thomas allait venir la retrouver. C’était grâce à lui qu’ils étaient là aujourd’hui, Ivy et Joseph et le plus âgé semblait faire pleine confiance au jeune homme travaillant au musée pour prendre soins de sa protégée ce soir. Depuis le départ de Joseph, Ivy était restée dans son coin, observant avec inquiétude le buffet, le ventre noué, passant régulièrement une main dans ses cheveux pour en remettre un mèche ou lissant un pli inexistant de sa robe avec nervosité. Thomas n’avait pas tardé à faire son entrée, à voler au secours de la jeune femme. Lui parler, rien que cela changeait un peu les idées à Ivy, elle pensait toujours au buffet, à l’avis que pourrait émettre tout ceux qui allait gouter ses gâteaux mais son esprit avait renvoyé cela au second plan pour se concentrer mieux sur Thomas. Il y avait quelque chose de paradoxal qui mettait Ivy dans tout ses états. La présence du Thomas lui faisait du bien, apaisait un peu son coeur et son esprit mais en même temps, réveillait tous les signaux d’alarmes dans le crâne de la blonde. Depuis sa descente aux enfers elle cherchait à tout pris à se préserver, inconsciemment peut être et pas de la bonne façon certainement mais elle essayait, tant bien que mal d’éviter que quelqu’un puisse se lier un peu trop à elle car elle avait peur que tout recommence, que la poisse légendaire qui la poursuivait depuis l’enfance ne refasse son apparition. Et pourtant, elle ne voulait pas cesser de voir Thomas. Sa présence lui offrait un peu de répit quelques secondes, quelques minutes mais c’était toujours cela de pris, tant pis pour les démons qui revenaient ensuite beaucoup plus agressifs et affamés qu’avant. C’était aussi égoïste et Ivy le savait, elle s’en voulait beaucoup de ne pas être capable de mettre Thomas en garde. Thomas, lui, ne se doutait certainement pas des émotions contraires qu’il provoquait chez elle, il ne se doutait certainement pas non plus de la malédiction qu’elle portait, du lourd fardeau qu’elle avait sur les épaules et dont elle ne pouvait parler à personne, dont elle n’arrivait pas à dire un mot même lorsqu’elle avait envie de le faire et pourtant, elle en avait besoin pour guérir, pour avancer. Cela pouvait sembler simple, certains lui aurait dit de se forcer un peu, de se faire violence, mais ça n’était pas simple, bien au contraire. Et violence, elle se le faisait tous les jours, à chaque fois que le soleil se levait, à chaque journée qui passait. Ce n’était certainement pas ce soir qu’elle allait lui avouer ce qu’elle était vraiment parce qu’il ne devait pas prendre la fuite et la laisser seule au milieu de cette foule aujourd’hui. Une autre fois, elle serait bien obligée de prendre son courage à deux mains mais ce soir, elle voulait encore profiter un peu du répit qu’il lui donnait, surtout pour l’aider à affronter cette soirée. Thomas avait revêtu un costume, même sans cravate c’était une tenue qui le changeait de d’habitude et cela lui allait bien, Ivy avait été obligée de le lui dire, il devait le savoir. Il était beau, tout le temps, il avait toujours se sourire qui donnait un peu de joie à la jeune femme. Elle ne pouvait pas le lui dire aussi directement que cela mais cependant, elle n’était jamais avare de compliments pour les autres. « Hum.. il doit être dans son bureau je pense. Quelques détails à s'occuper avant de faire sa grande entrée. Je crois qu'il a préparé un discours, il ne devrait pas tarder ! ».  Elle ne savait pas si elle devait être soulagée ou non de cette information. Peut être qu’elle aurait préférée être confronté au grand patron maintenant, avant qu’il ne goutte lui aussi le buffet et ne puisse donner son avis sur l’aspect culinaire. De toute façon, même si elle n’avait pas l’occasion de le voir d’ici la fin de la soirée, elle saurait si ses préparations avaient plu ou non à l’organisateur de la soirée. Si c’était le cas il ferait à nouveau appel à ses services et à ceux de Jo’ pour une prochaine fois, si elle n’avait plus jamais de nouvelles elle devrait en tirer les conséquences. Cependant, elle avait peut de passer pour une malpolie. Thomas ne semblait pas décidé à attendre l’arrivée de son patron, il avait l’air d’avoir prévu un autre programme. Ivy était curieuse malgré tout de voir ce qu’il en était mais chaque chose en son temps, d’abord elle voulait l’avis de Thomas sur ce qu’elle avait préparé. « Je suis sûr que ça lui plaît. Il était super emballé quand je lui ai proposé de faire appel à tes services et à ceux de Jo pour le buffet de ce soir ! ». Ivy avait sourit. La gentillesse de Thomas la touchait toujours en plein coeur. Il faisait toujours attention à la ménager, il était toujours élogieux lorsqu’il lui parlait, lorsqu’il commentait son travail. Son soutien semblait sans faille et elle ne pouvait qu’être reconnaissante d’avoir croisé la route de quelqu’un comme lui. « Je verrai si j’arrive à la voir avant la fin de la soirée, je ne voudrais pas passer pour une malpolie… Au moins ça te plait à toi, c’est déjà pas mal… » Et peut être même que c’était le principal d’ailleurs. Ivy savait que si elle essayait des critiques, elle aurait du mal à faire face mais si elle avait dû affronter une critique de Thomas cela aurait certainement été pire. Elle avait à coeur de lui plaire, de le rendre aussi fier qu’elle le pouvait parce qu’il croyait en elle alors elle ne voulait pas le décevoir. Et puis peut être un peu aussi parce qu’elle n’avait pas envie qu’il puisse avoir la moindre pensée négative la concernant. Thomas sembla, l’espace de quelques secondes, perdu dans ses pensées mais Ivy n’eut pas le temps de s’inquiéter que Thomas lui avait saisi la main pour l’entrainer à sa suite, à l’écart de la réception pour une visite plus que particulière. Dans la salle consacrée à l’art égyptien, Ivy s’était rapidement perdue dans ses contemplations, le nez presque collé aux vitres pour mieux voir les détails, le silence lui permettant de profiter mieux de ce qu’elle avait sous les yeux. « Tu seras toujours la bienvenue ici. ». Un sourire c’était dessiné sur les lèvres de la blonde en entendant ses mots. Elle reviendrait avec plaisir car, avant même de connaitre Thomas, elle avait été une visiteuse régulière des lieux comme des autres musées de New-York, avec son hospitalisation ses visites s’étaient faites très rare mais elle comptait bien renouer avec sa vieille habitude de trainer dans les couloirs des musées plus régulièrement. Thomas, lui, était toujours le bienvenu à la pâtisserie, la jeune femme était toujours ravie de le voir passer la porte et se diriger vers le comptoir.  « Tu dis ça pour le moment mais tu finiras pas en avoir marre de me voir et d’être obligé de me raconter des anecdotes sur tous les tableaux du musée ! ». Ivy avait rit de bon coeur suite à ses propos. Elle savait qu’elle pouvait être insistante, peut être un peu trop pressante et présente lorsque quelque chose lui tenait à coeur. Au moins Thomas était prévenu maintenant.  « j'aime vraiment ce que je fais. Je crois avoir trouver ma voie ! » Le sourire de la blonde s’était élargit en même temps que celui de Thomas. Les mots qu’il venait de prononcer, l’air serein sur son visage, elle se sentait heureuse tout autant qu’il pouvait l’être. Ivy était de ces personnes qui était réellement capable d’être heureuse pour les autres et en l’occurence elle l’était pour Thomas et même plus que cela. En même temps qu’il souriait ainsi elle se sentait prise d’une émotion étrange, inexplicable tant elle était puissante. Elle sentait comme de la peur au creux de son ventre et en même temps une envie d’être plus proche de lui, mentalement mais aussi physiquement, chose qui ne lui était pas arrivée depuis si longtemps et qu’elle ne comprenait pas« Ça se voit, tu as l’air dans ton élément et je dois avouer que ça me fait plaisir de voir ça, tu mérite de t'épanouir pleinement dans ce que tu fais Thomas. » C’était un sourire plus doux mais toujours tendre qui s’était installé sur les lèvres de la blonde tandis qu’elle ne quittait pas Thomas des yeux plus de quelques secondes. A peine le temps de jeter un dernier coup d’oeil aux oeuvres qui décorent la pièce que Thomas l’entraine déjà vers d’autres horizon. Et quelle surprise de découvrir son atelier, cet endroit si privé et si intimiste. Elle se sentait comme une enfant à qui l’on confie un secret lorsqu’elle se retrouvait face à cette mosaïque ancienne et si précieuse. Elle mesurait la chance qu’elle avait de se trouve là, face à une oeuvre aussi rare et aussi précieuse. Pouvoir la détailler ainsi, de si près n’était pas donné à tout le monde, pouvoir en profiter dans un calme absolu encore moins. Tout cela c’était grâce à Thomas qui avait la gentillesse de lui faire partager un peu de son univers. Elle espérait qu’il ne prenait aucun risque en l’emmenant ici. Elle avait insisté un peu pour bénéficier d’une visite privée du musée, il l’avait fait avec bonne volonté et elle ne voulait en aucun cas qu’il puisse avoir des problèmes à cause d’elle. Ivy semblait happée par la contemplation de la mosaïque, elle sentait Thomas juste derrière elle et cette proximité lui était agréable et peut être qu’elle avait envie de plus que ça… Mais elle devait se ressaisir très vite parce qu’elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit de lui faire ça avec tout ce qu’elle savait, ce qu’elle percevait de lui et parce qu’il ne la connaissait pas, il ne savait pas tout sur elle et elle ne pouvait pas lui faire ce mal là. Tant pis si elle devait en souffrir. De toute façon elle se sentait piégée avec cette impression que quoi qu’elle face, elle souffrirait. Si elle résistait, elle souffrirait, prise par la frustration mais elle le garderait comme ami. Si elle cédait, elle souffrirait également, la culpabilité la hanterait jusqu’à son dernier souffle et elle perdrait surement cette amitié si précieuse qu’il lui offrait. Soudain, ignorant tout de la lutte acharnée qui éclatait entre le coeur et la tête de la blonde Thomas lui saisit les deux mains, la forçant ainsi à quitter la mosaïque pour lui faire face. Elle scruta son visage, admirant quelques instants l’harmonie de ses traits et son petit sourire en coin si charmant. Puis l’inquiétude la gagna rapidement quand un air un peu plus sérieux pris place sur le visage de son interlocuteur. « On va se faire une promesse, Ivy, d'accord ?! Pas de mensonges, pas de secrets. On se dira tout quand le moment sera venu, d'accord ?!» Elle sentit un frisson la parcourir. Elle aurait aimé, de tout son coeur pouvoir n’avoir aucun secret pour Thomas, se livrer à lui et lui donner ainsi toutes les clés pour la comprendre mais elle savait qu’elle n’en était pas capable. Pas encore du moins. Peut être qu’elle ne le serait jamais d’ailleurs. Parlé était difficile pour elle, parfois chaque mot qui sortait de sa bouche était une souffrance terrible. Son corps parlait souvent pour elle lorsqu’il surgissait à certains évènements. Elle ne voulait pas lui mentir, ça non, c’était hors de question. Elle resta silencieuse, se perdant dans le regard de Thomas. Pendant quelques secondes, portée par une drôle de sensation, comme une attraction, un magnétisme auquel elle ne pouvait pas résisté, elle s’imagina ce qu’elle pourrait ressentir si elle se laissait aller à ce qu’elle avait secrètement envie de faire depuis plusieurs jours. Mais elle savait ce qu’elle ressentirait ensuite et elle ne pouvait pas s’y résoudre, elle ne pouvait pas non plus entrainer Thomas la dedans. Après un moment d’égarement c’est une panique certaine qui s’était emparée de son être tout entier. Elle baissa les yeux, fuyant maintenant le regard du brun. Elle rompit le contact entre eux bégayant une phrase qu’elle avait mis beaucoup de temps à articuler. «  Oui… oui je suis d’accord. Je ne veux pas te mentir, je ne veux pas qu’il y ai de mensonges entre nous… Seulement… Il y a certaines choses que j’ai fait que… enfin je ne sais pas si je pourrais le dire un jour…  c’est si dur… Mais je veux que toi, si tu as besoin de quelqu’un à qui parler, tu saches que tu peux tout me dire… je ne te jugerais jamais… ça je peut te le promettre. » Thomas ne la forçait pas à parler là maintenant, tout de suite. Il avait précisé d’ailleurs, quand le moment sera venu cependant Ivy n’était pas certaine que le moment vienne un jour. Elle avait réussi, une fois, une seule, pendant tous les moins de travail passés à la clinique, à raconter son histoire, elle ne s’était pas sentie soulagée ensuite, au contraire et depuis, loin d’aller mieux, elle ne parvenait pas réellement à remonter la pente et elle avait refermé le coffre de ses peurs, de son passé, avec un cadenas dont elle avait oublié le code. Elle s’était murée, involontairement, dans le silence et elle n’était plus capable de tout dire. Des petits bouts de temps en temps mais jamais l’intégralité de ses maux. Elle se sentait soudain mal à l’aise, comme à l’étroit dans cette pièce. « Est ce que tu crois qu’on peut aller voir La Nuit Etoilée de Van Gogh ? » Ce n’était certainement pas une coïncidence si c’était un peintre qui la fascinait et si elle était tombée amoureuse, littéralement, de ce tableau. Elle espérait que Thomas accepterait cette demande même si elle le mettait certainement extrêmement mal à l’aise depuis quelques minutes.

panic!attack


@Thomas Farrel  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 1948873765

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Thomas Farrel;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
508
800
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 E5d43949aaaf89e4780d115ce0f9711ad8b1ac15
36
plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Dim 11 Avr - 11:01



dans la douleur et la tendresse.

Il n'y a pas si longtemps que cela, jamais tu n'aurais su trouver la force, le courage de te rendre à une réception comme celle où tu te trouve ce soir. Terrorisé, malmené, critiqué, humilié par les autres êtres humains, tu n'arrivais pas à te fondre dans la masse. Aujourd'hui, depuis un an et demi, tu arrive de plus en plus à te mêler à la foule, à accepter la présence d'autres personnes autour de toi. Ivy a encore un long chemin mais, tu seras là pour elle, pour l'aider. Tu lui tiendra la main et lui prouvera que si tu en as été capable, elle aussi peut le faire. Ella t'as énormément aidé à grandir, évoluer, avancer dans la vie. C'est désormais à ton tour de porter secours à Ivy. Enfant, ta mère te lisait parfois des contes de fées, le soir avant de t'endormir. Les histoires de preux chevalier qui sauve la demoiselle en détresse. Tu n'as rien à envier aux chevaliers. T'es simplement Thomas, un garçon banal, un garçon ordinaire qui tente de rendre sa vie moins pitoyable qu'elle n'a pu l'être jusqu'à présent. Si San Francisco t'as anéanti, New-York, quant à elle, t'as fait grandir. Tu ne regrette aucunement ce changement radical de vie. Tu es fier de l'homme que tu es aujourd'hui. Tu n'as plus peur de partager ton opinion, d'oser ouvrir la bouche en présence d'inconnu. Ça t'as permis de proposer les services de Jo et d'Ivy à ton chef pour réaliser les délicieux mets, sucrés ou salés, qui se trouvent actuellement disposés sur le buffet ce soir. Les gens semblent conquis. Toi aussi d'ailleurs. Tu n'as pas que conquis par les pâtisseries, mais aussi, et surtout, par la jeune femme qui les a réalisés.
Le cœur battant la chamade, le cœur qui va exploser. Tu patientes. Tu attends sagement que la jeune femme soit prête de s'ouvrir à toi. Tu ne l'es qu'à moitié toi, il y a encore des secrets de ton passé que tu n'es pas prêt à lui partager. Tu la connais, Ivy, ça va la détruire d'apprendre ce que ton beau-père t'as infligé il y a vingt ans en arrière. Tu n'en guériras jamais, tu apprendras seulement à vivre avec ce fardeau. Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort. Jusqu'à présent, tu ne comprenais pas ce proverbe et, soudainement, tout devient limpide. Tu ne dois aucunement culpabiliser quant à ce qu'il t'es arrivé. Au contraire, tu dois arriver à en tirer ta force, à te battre quotidiennement et à montrer à tout le monde ce que tu vaux vraiment. Ça ne sera pas facile, plutôt très difficile. Tu peux le faire, tu peux y arriver. Tout comme tu as su enfin révéler toute la vérité à ta mère il y a six mois de cela.
Le temps passe vite, malheureusement. Parfois, tu aimerais pouvoir appuyer sur le bouton stop et profiter de l'instant. Comme ce soir. Tu ne veux pas que la soirée se termine plus vite qu'il ne le faudrait. Tu souhaite pouvoir profiter encore et encore de cet instant partagé avec la jeune et jolie Ivy. Cette fille qui te fait battre le cœur, cette fille qui te transporte rien que sa présence. Sourire plaqué sur tes lèvres, tu n'arrive pas à t'en défaire. Est-ce elle qui te rend comme ça ? Heureux comme si tu venais plané dans les airs ? Sensation étrange mais loin d'être désagréable. Tu n'as encore jamais rencontré une femme qui te rendait si heureux, qui te faisait sentir si bien. Ivy, tu l'aime. Tu es amoureux d'elle. Les battements de ton cœur te trahissent. L'envie de la prendre dans tes bras, de lui murmurer à son oreille que tout ira bien, que t'es là pour lui tenir la main afin qu'elle ne tombe au fond de ce puits sans fond. Oui, tu seras là. Tu te promets, mentalement, de toujours être là pour elle, de l'aider chaque fois qu'elle en aura besoin. « Oh ne t'en fais pas pour ça ! Il ne s'en offusquera pas et puis, je pense qu'il sera très occupé à répondre aux journalistes ou aux nombreuses personnalités importantes ce soir ! » Tu sais qu'il a invité des personnes hautement importante dans la société new-yorkaise, tu n'en sais malheureusement pas plus. Tu ne les connais pas et mieux vaut qu'il ne croise pas ton chemin, tu risquerais de te tourner en ridicule. « je suis un grand fan de tes pâtisseries même si, j'avoue que, parfois, je ne viens pas à la pâtisserie uniquement pour les déguster. » Tu dis, faisant un léger clin d'oeil à la jeune femme.

Vous voici, ensemble, quittant côte à côte la salle de réception. Votre absence passera certainement inaperçu et tu n'es pas contre l'idée de te retrouver un peu seul, à l'écart des autres. Seul, en tête à tête avec Ivy. Le cœur qui tambourine fortement dans ta poitrine, tu essaie de ne pas laisser un long silence s'installer entre vos deux êtres. Ivy se met à rire. Elle n'en as probablement pas conscience mais son rire te fait bondir le cœur. Il se met à battre dangereusement la chamade. Ta main attrape la sienne, la caressant doucement. « sache que... jamais je ne pourrais en avoir marre de toi Ivy. Jaime bien quand on se voit, quand on passe du temps ensemble. Et sache aussi que c'est toujours un plaisir de partager, avec qui que ce soit, les anecdotes concernant les tableaux que je rénove ou que je peux admirer en silence ! » T'adore raconter des histoires, partager tes connaissances avec des passionnés comme toi ou leur faire découvrir ta passion pour l'art. Oui, tu as vraiment trouver ta voie. À trente-cinq ans, il serait temps, non ?! Il n'est jamais trop tard. Chacun évolue à sa manière. Certains sont rapides, d'autres moins et d »autres encore ne trouveront jamais leurs voies. C'est triste mais c'est ainsi.
Si le rire de la jeune femme t'as fait bondir le cœur, son sourire te l'explose en mille et uns petits éclats. Il se brise comme s'il était fait de verre ou de cristal. La relation entre Ivy et toi a tellement évolué au cours de ces dernières semaines. Tu prends conscience que la demoiselle prend de plus en plus de place dans ta vie. Son absence t'es insupportable. L'absence de Ella t'es tout aussi insupportable mais, grâce à la présence de Ivy, elle te semble bien moins pénible. Aux côtés de Ivy, tu te sens bien. Tu semble heureux et épanouie. Oui, il y a ton nouveau travail et ta récente indépendance qui joue fortement dans ton nouveau toi mais toi, l'homme incapable de lier ta vie à une autre personne, tu prends pleinement conscience que la jeune femme à la chevelure blonde te fait énormément de bien. « C'est pas la seule chose qui me rend épanoui ! » Les joues légèrement rosies, tu plonge tout de même ton regard dans celui de la jeune femme. Tu as envie de la prendre dans tes bras, encerclant sa taille, de venir poser tes lèvres sur les siennes et de lui promettre que tout ira bien, qu'elle n'a pas envie d'avoir peur. Tu ose. Tu ose lui avouer certaines choses que jamais tu n'aurais pris le risque d'oser autrefois. C'est dans ta tanière secrète qu'Ivy et toi, vous vous trouvez. Loin des autres, loin de la foule qui doit se ruer sur le buffet et devant les œuvres d'art ce soir. Ici, isolé du reste du monde, vous construisez votre petite bulle secrète. Là où personne ne peut vous atteindre, vous faire du mal. Tes mains attrapent celles de la jeune femme, les serrant avec une légère force. Se livrer à elle sur les plus lourds et difficiles secrets de ton existence sera certainement l'un des exercices les plus compliqués qu'il t'es donné de faire. Tu n'en ai, pour le moment, pas capable mais ça viendra. Ou du moins, tu l'espère. Ivy et toi faites, à quelques centimètres près, la même taille. Tu te surélève un peu et dépose tes lèvres sur ton front, comme ta mère le faisait à l'époque. « il y a des événements de mon passé que je ne suis pas près à te révéler pour le moment. Ça viendra sûrement. Pour l'instant, on doit juste apprendre à se faire confiance et à être là l'un pour l'autre. » Les battements de ton cœur s'emballent encore plus fort. Ils tambourinent, fort, très fort. Tu as l'impression qu'il va sortir en furie de ta cage thoracique. « Je ne te jugerais jamais non plus, Ivy. Je t'en fais la promesse ! »
La jeune femme souhaite aller voir un tableau en particulier. Tu lui prends la main, doucement, et l'accompagne jusqu'à la fameuse loin. Tout est calme ce soir. La soirée semble loin désormais. Dans les bas fonds du musée, il n'y a que Ivy, toi et le tableau qu'elle souhaite voir. « J'adore vraiment ce tableau. Il est simple mais tellement beau à la fois ! » Tu dis, ta main qui tient toujours celle de la jeune femme. Ton regard se perd d'abord sur le tableau, admirant les traits un à un. Puis, tu te tourne vers Ivy. Cette soirée, cet instant est propice à un premier baiser. Un baiser rempli d'amour et de passion. Un baiser qui scellerait votre relation une bonne fois pour toute. Tu l'aime. Si tu dois attendre dix ans de plus, tu le feras. La patience est une vertu, comme aimait à te le répéter constamment ta mère.


@Ivy Wade  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 2781936883
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
760
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Crackship2
Thomivy ★

dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty Dim 11 Avr - 15:52




This night is sparkling, don’t you let it go. I’m wonder struck, blushing all the way home




La vie d’Ivy était faite de peur, de crainte et de souffrance. Et ce depuis tant d’années maintenant et son passage en clinique, s’il avait pu permettre de mettre des mots sur ses maux, d’apaiser un peu, à grands renforts de médicaments en tout genre, ses angoisses en les contenant malgré tout un minimum, n’avait pas guérit les plaies dont elle souffrait. Son coeur n’avait pas encore cicatrisé de toutes les souffrances passées et certains jours encore, Ivy avait du mal à respirer, chaque bouffée d’air, pourtant vitale, la faisait souffrir, la brûlait, elle sentait encore trop souvent un poids dans sa cage thoracique, son coeur était encore trop souvent serré. Parfois il y avait de la joie et, comme tout chez Ivy, comme sa peine, c’était toujours intense parce que quand elle ressentait quelque chose, qu’il s’agisse d’un sentiment positif ou négatif, elle le vivait à fond, jusque dans ses os, jusqu’au fond de ses entrailles. Ainsi la peine qui suivait toujours, de manière obligatoire, presque machinale, la joie qui apparaissait parfois dans sa vie, s’en trouvait décupler. Plus elle était heureuse, plus elle avait mal ensuite, c’était la règle du jeu et c’était une chose qui lui semblait inévitable comme une loi implacable de l’univers. La présence de Thomas auprès d’elle, l’arrivée de ce dernier dans sa vie avait apporté beaucoup de positif autour d’Ivy. Elle avait réapris à se lier avec autrui, à être dans quelque chose qui lui semblait être une relation saine, elle qui avait souvent attiré les esprits tordus comme si le sien, si torturé, ne pouvait pas amener à lui un peu de bienveillance. Mais, parce que c’était inévitable, la joie, l’apaisement que lui apportait Thomas était bien vite rattrapés, dès qu’il n’était plus là, par la culpabilité inexplicable qui s’invitait dans l’esprit de la blonde. Elle ne se sentait pas en droit de s’attacher à quelqu’un, encore moins à un homme parce qu’elle n’avait pas encore fait le deuil de sa relation passée, parce qu’elle se sentait encore lié à celui qui ne voulait plus d’elle et parce qu’elle savait déjà, sans vouloir se l’avouer que ce qu’elle ressentait pour Thomas n’était pas que de l’amitié. Et plus le temps passait plus elle se sentait coupable, coupable de ne pas être claire avec Thomas, lui croyait à une amitié naissante alors que dans la tête d’Ivy c’était la lutte permanente pour ne dépasser la limite de ce qui était acceptable. Elle aurait certainement dû lui dire, clairement, depuis le début qu’elle était incroyablement perturbée par sa présence, que le moindre de ses gestes, le moindre contact la mettait en émoi, son coeur sans dessus dessous. Mais elle n’avait pas osé parce qu’elle ne pouvait pas s’avouer ce qui se passait chez elle, elle refusait de voir les sentiments naissants au creux de son être, ceux là même qu’elle s’était persuadée de ne plus jamais pouvoir ressentir parce que son coeur avait été réduit en miette et que personne, si ce n’est l’auteur de cette tragédie, ne pourrait le recoller. Elle n’avait rien osé dire non plus parce qu’elle avait trop de mal à s’exprimer, parce qu’elle ne voulait pas mettre Thomas mal à l’aise et parce qu’elle ne voulait pas le perdre, lui qui mettait tant de coeur à l’aider à affronter la vie. Elle ne voulait pas lui faire de mal, elle était incapable de faire du mal volontairement de toute façon. Mais involontairement, elle en avait déjà fait tant autour d’elle qu’elle avait peur de recommencer encore. Pourtant si elle avait joué franc jeu tout de suite avec Thomas, elle n’en aurait peut être pas été la aujourd’hui, prise entre deux feux, luttant tant bien que mal contre les envies inavouables qui lui traversait l’esprit de plus en plus régulièrement. Elle appréciait toujours de voir Thomas mais elle avait peur de commettre un faux pas tant la lutte était immense en elle, son coeur et son esprit s’affronta dans un combat sans merci qui ne la laisserait pas indemne. Cette soirée était une grande épreuve pour Ivy. Pour sa carrière d’abord, parce que si elle ne recevait que des compliments alors peut être qu’elle oserait se lancer un peu plus, proposer ses services pour d’autres réceptions, réaliser des gâteaux sur commandes pour anniversaire pourquoi pas, les possibilités étaient multiples et elle savait déjà que quoi qu’il arrive, Joseph l’encouragerait dans cette voix. Elle ne pouvait qu’être reconnaissante envers son patron, elle partageait tant de valeurs avec lui, ils étaient toujours sur la même longueur d’ondes et grâce à lui, à ce travail qu’il lui avait offert alors qu’elle n’avait aucune expérience, elle se sentait un peu plus en phase avec elle même, elle était toujours heureuse de se lever pour aller travailler et ça, ça n’avait pas de prix. En revanche, si elle ne recevait que des critiques, elle mettrait certainement du temps à se relever. Ivy ne se considérait pas comme une battante, elle avait l’impression d’être fragile, comme un château de carte que le moindre coup de vent pouvait faire s’effondrer. Une critique, une remarque désagréable et elle pouvait remettre toute sa vie en question. L’échec était une option qui la terrorisait, déplaire aux autres et devoir supporter leur regard réprobateur était une chose inenvisageable pour elle. Beaucoup de choses se jouaient ce soir et pas uniquement sur le plan professionnel. Ivy avait l’impression d’arriver à un tournant de sa relation avec Thomas parce que plus le temps passait plus elle se rendait compte qu’elle devait rapidement mettre les choses aux clairs avec lui. Elle ne savait pas comment mais elle devrait y arriver, elle ne pouvait pas continuer à le mener en bateau comme elle le faisait. Elle n’était pas prête pour une nouvelle relation, elle ne le serait certainement jamais encore trop embourbée dans les méandres de son passé, et ce malgré la force de ce qu’elle ressentait à chaque fois que Thomas l’effleurait. Mais elle devait lui dire qu’il éveillait quelque chose chez elle qu’elle ne pouvait pas définir pour qu’il puisse, de son côté, décider en son âme et conscience de la suite qu’il voudrait donner à leur relation. Peut être qu’elle perdait son amitié mais elle aurait l’esprit certainement plus serein. «  Oh ne t'en fais pas pour ça ! Il ne s'en offusquera pas et puis, je pense qu'il sera très occupé à répondre aux journalistes ou aux nombreuses personnalités importantes ce soir ! ». Thomas avait certainement raison. Son patron, le grand chef des lieux, n’avait certainement que faire de la voir ce soir. Il avait d’autres chats à fouetter. Les journalistes des médias new-yorkais allaient certainement le solliciter et puis il y avait des personnalités ce soir pour cette inauguration. La présence d’Ivy était bien insignifiante. Cette perspective rassurait quelque peu la blonde. Elle n’était rien ici, rien pour personne et c’était une bonne nouvelle car personne n’attendait rien d’elle. Avec Thomas, un peu à l’écart du reste des invités, Ivy se sentait bien, un peu rassurée. Elle ne se concentrait plus que sur lui, sur ce grand sourire qui ornait son visage et le reste semblait soudain avoir beaucoup moins d’importance. Elle en avait même oublié les résolutions qu’elle avait prise avant le début de cette soirée, celle d’être claire avec Thomas sur ce qu’il y avait en elle quand elle le voyait. « je suis un grand fan de tes pâtisseries même si, j'avoue que, parfois, je ne viens pas à la pâtisserie uniquement pour les déguster.». Et son coeur chavirait un peu plus devant l’attitude du brun. Il ne s’en doutait certainement pas le moins du monde et heureusement. Ou peut être que c’état malheureux car, s’il s’en était douté, il aurait peut être déjà mis fin, de lui même, à cette catastrophe annoncée, épargnant ainsi à Ivy la torture de devoir parler, de devoir s’ouvrir un peu.  Entendre de la bouche de Thomas qu’il était un grand fan de ses réalisations lui faisait chaud au coeur, un plaisir sans commune mesure l’envahissait. Mais comprendre ce qu’il y avait derrière son sous entendu la rendait toute bizarre, elle se sentait un peu comme sur un nuage, comme une adolescente qui rencontrerait l’amour pour la toute première fois de sa vie mais, dans le même temps elle se sentait envahie par une culpabilité immense, rongée de l’intérieure elle fut contrainte de baisser les yeux, perdue entre toutes les pensées contradictoires s’entrechoquant dans son crâne. Il fallait qu’elle trouve quelque chose à répondre et vite. Elle ne pouvait pas resté silencieuse sous peine de mettre certainement Thomas mal à l’aise, de le faire douter de lui soudainement et c’était bien là, la dernière chose qu’elle souhaitait. Après avoir inspiré profondément elle repris la parole, enfin.« Je suis heureuse de pouvoir te compter parmi mes fans alors ! Tu pourrais venir encore plus souvent, ça me ferait plaisir. ». Elle avait rit avant d’achever sa phrase avec sérieux, osant relever les yeux vers le brun. Ce qu’elle venait de dire était contraire avec la promesse qu’elle s’était faite avant la soirée. C’était sincère, certes, elle le pensait vraiment et si d’aventure Thomas ne venait pas une journée sans l’avoir prévenue avant, elle s’inquiétait jusqu’à avoir des nouvelles de lui. Mais elle avait promis de lui dire ce qu’il y avait en elle et de lui avouer, d’essayer en tout cas, pourquoi elle ne pouvait pas aller plus loin dans cette voie. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment pour ce genre de confidence, là, au milieu de la foule. Il était certainement plus raisonnable d’attendre d’être un peu plus isolés pour passer aux aveux.
C’était la seule excuse presque valable qu’elle avait trouvé pour se pardonner son attitude. Lorsque Thomas l’avait invité à s’éclipser de la salle de réception, elle l’avait suivi sans broncher, sans crainte non plus parce qu’elle avait confiance en lui. Si elle avait peur c’était uniquement d’elle et des réactions qu’elle pourrait avoir, de ce qu’elle serait capable de faire ou plutôt ce qu’elle ne serait pas capable de dire. Alors qu’elle plaisantait sur le fait qu’un jour il en aurait marre de la voir et qu’il finirait pas la supplier de le laisser tranquille, Thomas lui avait à nouveau attraper la main. Elle avait tourné le regard vers lui, oubliant les oeuvres égyptiennes qui l’entourait. Peut être que c’était finalement le moment de lui dire ce qu’elle avait sur le coeur. Elle ne réussit pas à prendre la parole et le jeune homme la devança. « sache que... jamais je ne pourrais en avoir marre de toi Ivy. Jaime bien quand on se voit, quand on passe du temps ensemble. Et sache aussi que c'est toujours un plaisir de partager, avec qui que ce soit, les anecdotes concernant les tableaux que je rénove ou que je peux admirer en silence !» A ces mots, la blonde avait sentit comme un départ de feu au fond de son être, une sensation dont elle peinait à se souvenir tant elle avait cherché à l’oublier, tant elle s’était persuadé qu’elle ne ressentirait plus jamais. C’était aussi agréable que douloureux parce qu’elle ne pouvait pas se laisser aller, se laisser porter par la douceur de cet instant et de cette confidence. Thomas n’avait certainement pas idée de ce qu’il provoquait chez elle mais les mots qui sortaient de sa bouche n’étaient jamais innocents, jamais sans effets sur la blonde qui sentait ses convictions mise à mal, terriblement chahutées. S’il continuait dans cette voix elle n’était pas certaine de réussir à lui dire ce qu’elle devait lui avouer ce soir. Mais peut être qu’elle ne faisait trop, peut être que c’était son esprit qui interprétait de travers les propos de Thomas. Oui c’était certainement cela, il ne voulait rien d’autre qu’être gentil avec elle, l’aider un peu, être un véritable ami pour elle en somme et elle devait arrêter de croire autre chose. « Ca me touche ce que tu dis… Moi je serais toujours ravie de t’écouter me raconter l’histoire cachée derrière les oeuvres qu’il y a ici…» Et c’était la stricte vérité. Elle avait toujours aimé les musées, s’informer sur les tableaux, toute l’histoire qui avait accompagné leur création, les anecdotes que seuls les vrais passionnés pouvaient lui livrer, celles qu’on ne trouve pas dans les livres. Le fait de partager cela avec Thomas rajoutait une saveur supplémentaire à cette passion qu’elle avait déjà, quelque chose de plus doux. Et elle était prête à boire les paroles du jeune homme jusqu’au bout de la nuit, qu’il lui parle des oeuvres d’art ou bien de la pluie et du beau temps. Thomas avait l’air heureux, complètement épanouie et Ivy pouvait profiter de son rayonnement en restant près de lui, c’était agréable et ça lui réchauffait le coeur d’un feu délicat. « C'est pas la seule chose qui me rend épanoui ! » Pour une fois, elle n’avait pas fuit le regard de Thomas, au contraire elle s’y était plongée, happée par le bleu profond de ses prunelles et elle n’avait pas vu ses joues rougirent. Un peu naïve, elle n’avait pas vraiment compris où il voulait en venir alors elle avait repris la parole, hésitante mais avec cette innocence qui lui était propre.« Tu devrais me donner la recette je crois… » Oui, parce qu’elle aussi avait trouvé sa voie professionnelle, elle était pleinement heureuse du travail qu’elle avait maintenant, même s’il ne payait pas de mine. Elle se sentait bien et parfaitement à sa place lorsqu’elle était dans la cuisine de la pâtisserie de Jo’, aux fourneaux. C’était sa son élément. Mais pour autant elle était certaine d’une chose, elle n’était pas aussi épanouie que pouvait l’être Thomas. Pourtant, même s’il n’avait rien dit, elle savait au fond d’elle qu’il avait vécu des choses difficiles, plus qu’elle même certainement, des choses qui laissent des traces, des cicatrices profondes semblables aux siennes. Peut être que lui n’était pas consumé par le feu qui était en train de la dévorer et par cette culpabilité qu’elle sentait grandir à l’intérieur de son coeur. Dans le petit atelier de Thomas, l’ambiance sembla avoir soudain changé, bien loin de l’agitation de la soirée. Tout est calme et inspire la sérénité. Mais dans le crâne d’Ivy c’était une vraie tempête qui faisait rage, un cyclone même. Que devait elle faire ? Que devait elle dire ? Il l’ignorait. Le baiser délicat que Thomas vint déposer sur son front la paralysa, brouillant un peu plus le cours de ses pensées. « il y a des événements de mon passé que je ne suis pas près à te révéler pour le moment. Ça viendra sûrement. Pour l'instant, on doit juste apprendre à se faire confiance et à être là l'un pour l'autre. » Ivy n’avait pas détourné le regard alors que Thomas se livrait à demi mot. Depuis la première seconde où leurs regards s’étaient croisés, elle avait sentit les choses terribles qu’il avait dû vivre. Elle avait toujours eu un don pour sentir les blessures des autres, elle avait toujours été attirée d’ailleurs par les vies fracassées, un peu comme si les aider, tenter vainement de les rafistoler l’aidait, elle, à ne pas sombrer en détournant le regard de sa propre peine et de ses propres tourments. Il ne lui avait rien dit et pourtant… elle était touchée au plus profond de son être de cet aveu qui n’en était pas un. Quelques secondes durant ses yeux s’étaient embués mais elle avait réussi à retenir ses larmes, ne pouvant par fair cet affront à Thomas qui avait eu le courage de lui ouvrir un peu son coeur. « Oh Thomas… Je ne sais pas quoi te dire… Je suis tellement désolée pour toi et quoi qu’il te sois arrivé, je sais que tu ne le méritais pas… Si un jour tu as besoin de parler à quelqu’un, de faire sortir tout ce que tu gardes je veux que tu saches que je peux être ce quelqu’un. Je veux être là pour toi si tu as besoin…  » Elle avait coupé sa phase, se sentant submergée par des émotions diverses. Elle était touchée, émue par l’aveu de Thomas concernant son passé mais cela remuait aussi des choses chez elle, des traumatismes bien loin d’être guéris. Evidement, si un jour il avait besoin de parler, de lui parler, elle serait là et elle serait capable de l’écouter, aussi difficile soit ce qu’il cachait au fond de lui. « Je ne te jugerais jamais non plus, Ivy. Je t'en fais la promesse !» Et elle le croyais. Sans aucune hésitation elle croyais le moindre de ses mots. Pour elle Thomas ne pouvait pas mentir. Il n’était que bienveillance et elle était persuadée d’avoir raison. Il lui avait déjà prouvé d’ailleurs qu’elle n’avait rien à craindre de lui.« Tu sais… j’ai déjà confiance en toi…. ». Oui, elle avait déjà confiance. Entre Thomas et elle il y avait un espèce de lien inexplicable qui s’était noué et elle était intimement persuadé que, quelle que soit la suite de leur relation, elle pouvait avoir confiance en lui. Pour l’instant elle était incapable de parler, d’expliquer ce qui l’avait conduit là où elle était maintenant mais si un jour elle y arrivait, elle savait que ce serait à Thomas qu’elle raconterait tout ce qui la faisait souffrir. Avec lui, elle n’avait pas vraiment peur de se dévoiler bien qu’elle en soit incapable pour le moment. L’ambiance était devenue trop pesante pour Ivy qui se sentait à deux doigts de craquer, à commettre l’irréparable, à franchir une ligne qu’elle ne voulait pas franchir avec Thomas. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait et Thomas était bien loin d’être repoussant, au contraire. Mais elle ne pouvait pas. Les résolutions de son début de soirée étaient décidément bien mise à mal et elle devait reprendre ses esprits, chasser de ses pensées cette envie obsédante qui semblait vouloir s’emparer d’elle. Ainsi, elle s’était défaite du contact de Thomas, brutalement, demandant à aller voir son tableau préféré. Celui dont elle avait une reproduction dans son appartement qu’elle admirait lors de chacun de ses nuits sans sommeil. Gentiment, sans broncher, la tenant par la main, Thomas l’avait conduit jusqu’à ce fameux tableau. La vue de ce dernier sembla apaiser Ivy pour quelques secondes. Oubliant un peu le contexte et les pensées qui la traversaient, elle, elle se perdit dans la contemplation du tableau bien connu. Il était encore plus beau que dans ses souvenirs sous cette lumière plus douce que les projecteurs allumés la journée, le calme environnant apportait également quelque chose de plus. « J'adore vraiment ce tableau. Il est simple mais tellement beau à la fois !». Ivy resta silencieuse, se remémorant tout ce qu’elle savait sur la réalisation de cet oeuvre et sur l’artiste qui y avait donné naissance. Un homme torturé autant qu’elle pouvait l’être, c’était peut être parce qu’elle pouvait lire la détresse derrière les traits tortueux de cette peinture qu’elle l’aimait autant.  « C’est mon tableau préféré… et Van Gogh est mon peintre favori d’ailleurs, son histoire me fascine… » La blonde semblait plus calme, les yeux rivés sur le tableau. Elle avait parlé avec un peu moins d’agitation. Cependant cela ne cachait que quelques instants le ras de marée qui couvait en elle. Thomas s’était tourné vers elle alors qu’elle parlait et elle avait fait de même, quittant quelques instants la peinture des yeux. Croiser le regard de Thomas qui semblait s’être perdu sur elle, fit rater un battement à son pauvre petit coeur qui semblait au bord de la rupture tant il tambourinait depuis quelques minutes. Que lui arrivait il ? Elle voulait parler, trouver le courage d’avouer à Thomas ce qu’elle avait à dire, de le mettre en garde et c’était certainement le moment. Elle inspira profondément et puis tout se mélangea entre elle. Au lieu de parler, elle s’était rapprochée un peu plus de Thomas. Entrainée par une force qu’elle ne connaissait pas, Ivy avait cédé, tous les barrages étaient tombé. Elle avait relevé la tête vers le jeune homme, plongeant son regard dans le sien quelques secondes et puis, ses lèvres étaient venu chercher le contact de celles de Thomas. A cet instant elle avait perdu toute notion de la réalité et c’était un immense frisson qui avait parcouru tout son être, un brasier semblait s’être mis à brûler au creux de son ventre. Il avait fallu quelques secondes tout au plus pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle était en train de faire, de la bêtise irréparable qu’elle venait de commettre. Dès qu’elle repris conscience, elle avait reculé d’un pas, le regard perdu, horifiée par ce qu’elle venait de faire elle avait porté ses mains vers sa bouche comme pour être bien certaine qu’elle n’avait pas rêvé et les larmes s’était instantanément mise à couler sur ses joues, brûlant tout sur leur passage tandis qu’Ivy avait l’impression que le sol s’effrondrait sous ses pieds. « Thomas… Je ne voulais pas, je… Je suis désolée vraiment… » Baragouinant quelque chose d’incompréhensible, elle avait tourné les talons. Elle n’avait désormais plus qu’une idée en tête quitté au plus vite cette pièce et le musée pour rentrer chez elle et verser toutes les larmes de son corps. Comment avait elle pu lui faire ça ? Comment avait elle pu gâcher cette soirée si douce et encore pire, comment avait elle pu balayer ainsi la relation de confiance qui commençait à se créer avec le brun ? C’est en courant, sans vraiment savoir où elle allait, les yeux brouillés par les larmes, n’entendant plus rien d’autre qu’un veste brouhaha qu’elle avait quitté les lieux, ne se sentant pas capable d’affronter la réaction de Thomas, ni même son regard certainement rempli de reproches.

panic!attack


@Thomas Farrel  dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 1948873765

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty
Message Sujet: Re: dans la douleur et la tendresse. thomivy #5   dans la douleur et la tendresse. thomivy #5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
dans la douleur et la tendresse. thomivy #5
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #25 et #26 :: rps
-
Sauter vers: