Daniel Sharman. {ava : Dublin.} 508 1005 36 plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur. nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin. une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens. thomivy #7
Sujet: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Mar 27 Avr - 7:06
this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story, baby, say yes.
Les ténèbres. L'âme noir, les pensées morbides. Tu es une mauvaise personne, ton esprit n'a eu de cesse de te rappeler à l'ordre chaque que tu as cru toucher le bonheur du bout des doigts. Âme esseulée, âme égarée. Jamais tu n'as mis ta vie, ton destin entre les mains de quelqu'un d'autre. La relation que tu as pu avoir avec Ella n'est en rien comparable à celle qui t’unis à Ivy. Ella, a été ta meilleure amie. Elle l'est encore, vous vous téléphonez régulièrement. Ivy est différente. Douce, calme, gentille. Elle représente tout ce que tu désire chez une femme, elle est celle que tu attendais afin de partager ta vie et ton quotidien. Une année, à quelques mois près, c'est écoulée depuis que tu as fait la connaissance de la jeune femme. Simple connaissance puis amis. Finalement, depuis quelques jours, tu as l'impression que la noirceur qui obscurcissait ta vie jusqu'à présent à disparue pour laisser place à la lumière. Et cette lumière porte de ravissants cheveux blonds, a un visage de petite fille et a une délicate odeur de pâtisserie. Allongé sur ton lit, les yeux rivés sur le plafond, tu as l'impression de vivre un rêve éveillé depuis quelques jours. Tous les matins, tu envoie un message texte à Ivy afin de lui souhaiter une bonne journée. À partir de cet instant, les messages se succèdent les uns les autres. Toute au long de la journée, ton smartphone vibre une bonne cinquantaine de fois. Les messages de la jeune femme te font chaud au cœur. Le soir venu, Ivy et toi, vous vous appelés. Juste pour discuter, vous racontez votre journée. Sa voix fait bondir ton cœur chaque fois que tu l'entend. Ses gestes, sa manière d'être et de rougir. Tout chez elle te fait craquer. Tout chez elle te plaît. Tu n'arrive pas à croire que tout ceci soit vrai, que vous soyez vraiment ensemble. Le chemin fut long et éprouvant, pourtant il s'agit bel et bien de la vérité. Ivy et toi êtes un couple ou, du moins, vous tentez de l'être. Essayant de s'apprivoiser l'un l'autre. Essayant de s'accommoder de cette relation naît entre vos deux êtres. Chaque fois qu'elle n'est pas près de toi, tu ressens comme un vide à l'intérieur de ton être. Comme s'il te manquait un rein ou poumon. Tu peux vivre mais moins bien que si tu possédais les deux. Avec elle, tu ose. Sans elle, tu te contente de faire ce que tu sais faire et c'est tout.
Un jour de travail intéressant. Aujourd'hui, vous avez réceptionné une de œuvres les plus prestigieuses parmi toutes celles que le musée possède. Et c'est toi, l'homme qui est en charge de sa rénovation avant qu'elle ne soit montré aux nombreux visiteurs qui viennent faire un tour au musée quotidiennement. Les mains tremblantes, incapable de sortir un mot, tu as tellement peur de travailler sur cette œuvre. Et comme, sur toutes celles sur lesquelles tu as travaillé avant cela, tu t'es instruit, informé sur son origine et son auteur. Un homme important de son époque, un homme bon mais, surtout, ce fut un homme passionné. Comme toi. Un jour, tu l'espère, tu réussiras peut-être à être connu, toi aussi pour tes tableaux. Pour le moment, ce n'est pas gagné. Il y a un difficile combat qui a lieu dans ta tête. Tu fais tout pour le gagner mais c'est difficile, pourtant. Journée terminée. Tu quitte le musée. Dehors, il fait encore jour et bon. Tu as abandonné la veste et sors de ton lieu de travail avec seulement un tee-shirt manche courte sur le dos. Toute la journée encore, Ivy et toi, vous vous êtes envoyés une bonne vingtaine de messages. Tu as hâte de la retrouver, de la voir et de pouvoir la prendre contre toi. Devant la pâtisserie, il y a une file d'attente. Tu fais la queue à la fin de cette dernière et, à travers la vitrine, tu la vois. Elle est là, fraîche et pimpante comme à son habitude. Un petit sourire s'affiche sur ton visage. Sac sur le dos, mains dans les poches. La file d'attente avance doucement. Arrivé devant le comptoir, tu te rend compte que Jo et Ellie sont là eux aussi. Ils savent bien qu'il n'y a que Ivy qui a le droit de te servir. Mais aujourd'hui, tout est différent. Tu viens te mettre un peu à l'écart de la foule discutant avec Jo, le temps que ta petite-amie finisse de travailler. Le cœur battant la chamade, le regard pétillant de bonheur et de joie. Il te tarde de venir la prendre contre toi et de lui dire à quel point elle t'as manqué. Jo est gentil, il vient à t'offrir un café venant tout droit de sa réserve personnelle. Les autres clients te regardent un peu de travers, se demandant qui tu es en réalité. Tu ne cesses de sourire lorsque tu aperçois Ivy qui continue à servir les différents clients avec beaucoup d'assiduité. « Vous êtes mignons tous les deux ! » Te dit Ellie, l'autre vendeuse en passant près de toi. Tu souris encore, tandis que tes joues te teintent légèrement de rouge.
Taylor Swift Bazzart 166 965 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Thomivy ★
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Jeu 29 Avr - 22:17
I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight
Après une semaine de profonde tristesse durant laquelle Ivy s’était laissée envahir, plus qu’à l’accoutumé, par les démons que d’habitude elle arrivait à laisser chez elle pour sa journée de travail. Après la manière dont elle s’était comportée au musée avec Thomas, elle avait été gagnée par un sentiment de culpabilité indescriptible, elle avait perdu le sourire pendant des jours même si elle s’efforçait de donner le change, tant bien que mal, essayant de sourire aux clients, de rire avec eux et avec Jo’, Ellie ou l’étudiant qui venait travailler à mi-temps à la pâtisserie. Mais cela avait été difficile, même pour Ivy qui avait pourtant l’habitude sourire alors que sa souffrance était immense. Puis, au bout d’une semaine, elle avait été retrouvé Thomas, chez lui, pour s’excuser et tenter d’apaiser un peu sa culpabilité. Et aussi pour lui avouer la vérité. La vérité sur les sentiments pour lui qui grandissaient de plus en plus en elle et qu’elle ne pouvait plus cacher ni à elle, ni à Thomas. Mais aussi la vérité sur son histoire, sur celle qu’elle était vraiment. Pas complètement parce que certaines parties de son passé étaient encore trop difficiles à verbaliser pour elle mais au moins une partie. Et contrairement à ce qu’elle avait imaginé, Thomas n’avait pas fuit. Au contraire même il était resté, il lui avait avoué avoir lui aussi des sentiments. Depuis ce jour Ivy avait retrouvé le sourire. Elle n’était pas guérie, elle le savait, ça n’était pas si simple, son psychologue lui avait rappelé qu’elle devait faire attention à ne pas trop se perdre dans cette nouvelle relation. Il avait raison de la mettre en garde, elle était encore fragile, abimée par ce qu’elle avait vécu et sa rupture déjà ancienne mais encore si fraiche dans sa mémoire. Mais Ivy, elle ne savait pas faire autrement. Quand elle aimait elle se donnait entièrement, toute entière et elle aimait Thomas. Elle avait confiance en lui. Il avait été abimé lui aussi, elle savait maintenant d’où venait cette souffrance, cette fêlure qu’elle avait toujours vu en lui et qui l’avait finalement attiré d’une manière irrépréssible. Il ne pourrait jamais lui faire du mal. Il voulait l’aider, il l’avait dit, elle avait peur de ne pas être à la hauteur mais elle croyait chacun des mots de Thomas. Ce qu’elle avait ressentit lorsqu’il s’était embrassé, sans qu’elle ne prenne la fuite cette fois, avait éveillé en elle une nouvelle flamme et depuis Ivy avait retrouvé le sourire. Joseph la connaissait bien maintenant et il avait rapidement compris ce qui se tramait, elle n’avait pas besoin de lui dire, il savait. Lorsqu’il avait vu le sourire revenir sur le visage de son employée et Thomas franchir à nouveau la porte de la pâtisserie après une semaine sans le voir alors qu’il avait pour habitude de passer pour ainsi dire tous les soirs lorsqu’il quittait le travail pour papoter avec Ivy, il avait compris sans la moindre difficulté et à vrai dire, il n’avait pas semblé étonné un peu comme si c’était finalement le destin de voir Ivy et Thomas finir ensemble ou du moins essayer de partager un bout de chemin ensemble. Quoi qu’il en soit, après cette période sombre, difficile qui avait manqué de la conduire à une deuxième hospitalisation, la couleur semblait accepter de revenir dans la vie d’Ivy. La jeune femme savait pertinemment qu’elle ne devait pas mettre son bonheur entre les mains de quelqu’un d’autre, qu’elle devait apprendre à être heureuse par elle même au lieu de se perdre dans une relation qui pourrait la détruire si elle connaissait une fin brutale mais elle ne pouvant s’en empêcher. C’était bien malgré elle qu’elle avait sombré après la soirée au musée et c’était également malgré elle que le sourire était revenu sur son visage quand Thomas avait avoué partager ses sentiments. A la pâtisserie les journées de travail s’enchainaient dans la bonne humeur, Ivy s’y sentait bien et elle s’épanouissait pleinement. Avec le retour de son sourire et de sa bonne humeur si caractéristique, sa créativité, son envie de se lancer dans de nouvelles recettes, fruitées et acidulées, était revenue après une semaine où elle s’était contenté de réviser ses classiques en s’imposant de les réaliser avec une perfection presque maladive qui avait contraint Jo’ de parler en tête à tête avec sa pâtissière pour lui faire comprendre qu’elle s’en demandait beaucoup trop. Durant la journée, dès qu’elle avait un petit moment de creux la jeune femme prenait son téléphone pour se perdre quelques instants sur les réseaux sociaux, Instagram et Pinterest représentant ses principales sources de distraction et surtout elle ne manquait jamais une occasion d’envoyer un message à Thomas. Les réponses du jeune homme la faisait toujours sourire et chaque jour elle attendait avec impatience les sms mais encore plus le moment où elle pourrait le revoir, partager un peu de temps avec lui, même quelques minutes toute simples lorsqu’il la raccompagnait chez elle après le travail par exemple ou même à la pâtisserie. Elle aimait passer du temps avec lui, continuer d’apprendre à la découvrir, l’écouter parler de son travail, de sa journée et ils riaient souvent, comme des enfants. Cette relation n’avait commencé que depuis peu, peut être mais elle faisait du bien à Ivy, qui après s’être persuadée que jamais elle ne pourrait plus entretenir ce genre de relation, redécouvrait ses sentiments si forts et si enivrants. La journée touchait bientôt à sa fin et comme toujours en fin de journée à l’heure ou la plupart des travailleurs quittaient leur poste, où les enfants sortaient de l’école pour regagner leur domicile, il y avait de l’activité à la pâtisserie. Moment redouté par Ivy lorsqu’elle avait commencé à travaillé avec Jo’, maintenant elle s’y était habituée et elle appréciait de retrouver des visages familiers, de voir des sourires en face d’elle et d’entendre les exclamations des enfants devant les pâtisseries présentées dans la vitrine. Elle servait chacun avec le même plaisir, les accueillant avec sa bonne humeur et son entrain, elle ne rechignait jamais à détailler la carte pour les plus novices, les nouveautés pour les habitués. En jetant un coup d’oeil sur la file d’attente qui diminuait au fur et à mesure que les employés s’activaient, Ivy avait cru voir Thomas patienter dehors, mais la seconde d’après il avait disparu. Elle avait sourit, pensant qu’elle avait des hallucinations mais au bout de quelques minutes, alors qu’elle servait un client, elle relevé les yeux et se retrouva face à Thomas. Dans sa poitrine son coeur avait bondit, comme à chaque fois qu’elle le voyait, que son regard croisait celui du brun. Et elle avait sourit avant de se remettre à travailler, il restait encore des clients et Ivy ne comptait pas les laisser en plan même si l’envie la démangeait de se jeter dans les bras de son petit ami. Cela attendrait pour le moment mais le voir là alors qu’elle avait bientôt terminé sa journée de travail lui garantissait de passer un peu de temps avec lui en sortant et cette perspective lui était agréable. Joseph qui observait l’activité de sa boutique un peu en retrait après avoir débarrassé quelques tables et alors que les deux serveuses présentes se débrouillaient très bien avec les derniers clients qui se présentaient, avait invité Thomas qu’il connaissait bien maintenant au même titre que certains de ses vieux clients à prendre un café. Cadeau de la maison pour avoir redonné le sourire à Ivy certainement. Jo’ appréciait Thomas, depuis longtemps, il l’avait déjà dit à Ivy par le passé. Ivy avait sourit en les voyant s’installer tous les deux avant de reporter son attention sur la boisson qu’elle était en train de préparer. La blonde terminait de servir le dernier client de la file qui ne demandait qu’une boisson fraiche à emporter et un donut à la fraise et elle avait ensuite rangé ce qu’elle devait ranger puis alors qu’elle se dirigeait vers Thomas et Jo’ pour tout de même saluer le premier avant de terminer en remettant chaque chose à sa place avant la fermeture, elle avait vu Ellie s’adresser à Thomas sans entendre ce qu’elle lui disait. Elle avait parcouru rapidement la distance qui la séparait du jeune homme pour s’arrêter devant lui un grand sourire aux lèvres. « Ellie ! Laisse le tranquille ! » La jeune femme avait sourit, adressant un sourire amusé à sa collègue, sachant très bien qu’elle n’avait rien dit de désagréable au jeune homme, puis elle avait à nouveau tourné le regard vers Thomas son sourire s’accentuant à nouveau « Il ne faut pas la laisser te malmener tu sais ! » Ivy s’était arrêtée face à Thomas, un large sourire sur les lèvres son regard pétillait en passant de son petit ami à Jo’« Je fini de ranger et de préparer pour demain matin et j’ai fini ensuite ! Tu veux quelque chose à manger en attendant ? C’est moi qui offre bien entendu… » Un sourire délicat s’était dessiné à nouveau sur les lèvres de la blonde. Après avoir reçu la réponse de Thomas elle était repartie en direction du comptoir, emmenant avec elle quelques verres et assiettes qui avaient été laissés sur les tables par les clients qui avaient quittés les lieux après y avoir passé un moment que la jeune femme espérait le plus agréable possible. Il avait fallu plusieurs minutes à Ivy qui s’affairait dans la cuisine pour terminer la vaisselle, à remettre au frais ce qui devait l’être, nettoyer les machines, remettre chaque chose à sa place pour le lendemain. Elle avait ensuite, comme chaque soir ou presque récupéré quelques invendus puis après avoir été se changer et récupérer ses affaires dans son casier elle avait rejoint Thomas qui discutait paisiblement avec Jo’. « C’est bon, me voilà. On peut y aller si tu veux. » Ivy attendait avec impatience le jeune homme, elle ne savait pas ce qu’ils allaient faire, s’ils allaient s’arrêter en chemin dans une boutique ou deux faire quelques courses, ou s’il allait simplement la raccompagner jusqu’à son immeuble mais elle savait déjà qu’elle allait passer un bon moment avec Thomas, à discuter avec lui, apprendre à la connaitre encore un peu, profiter de lui tout simplement.
Daniel Sharman. {ava : Dublin.} 508 1005 36 plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur. nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin. une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens. thomivy #7
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Sam 1 Mai - 10:54
this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story, baby, say yes.
Une semaine de galère. Une semaine de calvaire. Une semaine sans aucune nouvelle de Ivy. Le cœur en miettes. Le cœur brisé, bousillé. Le cœur qui pleure. La semaine fut longue, interminable même. Tu as bien cru l'avoir perdu pour toujours mais non, elle est revenu. Une fin d'après-midi, alors que tu ne t'y attendais pas. Des révélations, des confidences ont été faites. Aujourd'hui, tu en sais un peu plus sur elle. Sur cette femme qui te fait bondir le cœur avec un simple message texte. T'en sais plus sur elle, sur son passé. Votre relation ne fait que commencer, pourtant tu sais déjà que celle-ci sera votre forte. Plus forte que tout. Tu l'aime Ivy. Les battements de ton cœur en sont la preuve. Doucement, lentement, c'est de cette manière que vous avez décidés de commencer à être ensemble. Le lendemain de cette soirée, tu as eu beaucoup de mal à réaliser que ça y est, pour la première fois de ta vie, tu es en couple. Tu sors avec une fille dont tu es déjà éperdument amoureux. Chaque message, chaque appel d'elle te fait bondir le cœur si fort que tu as l'impression qu'il va sortir de l'intérieur de ta poitrine. Ivy et toi êtes ensemble. Pour le moment, personne de ton entourage n'est au courant. Tu n'as pas honte de cette relation, c'est simplement un moyen pour toi de te protéger ainsi qu'Ivy. Un moyen pour toi de garder cette relation pour toi, de la consolider afin que rien, ni personne ne puisse venir la briser. La perdre est impensable pour toi. Aujourd'hui, et ce depuis plusieurs semaines déjà, Ivy représente tout pour toi. Elle est cette partie de toi que tu cherchais dans tout le pays. Cette partie de toi qu'il te manquait.
Les journées au musée passent relativement vite. Tu aime toujours autant ton travail. Travailler sur de grandes œuvres d'art, les rénover, découvrir ou approfondir tes connaissances sur ces dernières. Tu adore ça et tu t'éclate vraiment. Tes horaires sont assez sympathique. Dix-huit ou dix-neuf heures, tu ne quitte jamais le musée après cette heure-là. C'est aussi parce qu'il s'agit de l'heure à laquelle Ivy finit le travail à la pâtisserie et que tu aime venir la chercher pour faire un bout de chemin en sa compagnie. Jo t'aime bien et, de plus, depuis qu'entre sa pâtissière et toi c'est devenu officiel, il t'apprécie encore plus. Tu es très admiratif de ce lien entre Jo et Ivy. Comme un père et sa fille. Aujourd'hui ne fait pas exception. Comme tous les jours, à la même heure, ou presque, tu es présent à la pâtisserie. Jo est là, dans un coin en train de faire quelques calculs. Ellie, comme à son habitude, directe et franche, ose s'aventurer vers les clients pour prendre leurs commandes. Ivy, elle, plus discrète, continue de servir les clients avec son sourire habituel. Ton cœur bondit dans ta poitrine. Tandis que ta petite-amie vient à terminer de servir les derniers clients, Jo t'offre un café. Il te remercie d'avoir redonné le sourire à Ivy. Tu souris, jetant un regard à la jeune femme. Ellie passe près de toi, te mentionnant que vous êtes mignons avec Ivy. Oui, c'est vrai aussi. « Elle ne malmène pas, ne t'en fait pas ! » Tu as envie de la prendre dans tes bras, de la tirer contre toi et de venir l'embrasser. De goûter à ses lèvres qui te manquent tant déjà. Jo te tend un sachet de pâtisseries invendus. « C'est cadeau ! » Te mentionne-t-il, un petit clin d'oeil pour te faire comprendre que c'est en remerciement de partager la vie d'Ivy et de lui redonner le sourire. Jo s'en va dans son bureau, sûrement pour faire les comptes du jour. Ellie, quant à elle, salue tout le monde et s'en va, quittant la pâtisserie. Tu te te retrouve ainsi, seul, en compagnie de Ivy. Pour ton plus grand plaisir.
À travers la baie vitrée de la boutique, tu observe les gens. Certains s'en vont, rentrent chez eux avant que la nuit ne tombe définitivement sur la ville. Autour de vous, une multitude d'immenses buildings vous entourent. Le jour décline, la lune commence à se faire apercevoir ainsi que quelques étoiles. Ivy reviens vers toi, te disant qu'elle avait terminé. Ton regard se pose sur elle, un grand s'illumine sur ton visage. Doucement, tu prends sa main et vous quittez la pâtisserie. Main dans la main, signe qu'enfin vous êtes ensemble. Aucun homme, plus personne ne lui fera de mal. Tu t'en fais la promesse. Ça te rassure quand tu es avec elle. La savoir seule dans les rues du Queens te faire peur. On ne sait jamais sur qui on tombe et, depuis ton accident, tu sais mieux que quiconque que les rues ne sont pas sûres. Pas seulement celles de New-York, partout dans le monde, c'est la même chose. Ton bras passe par-dessus l'épaule de la jeune femme, histoire de montrer aux hommes qui se retournent sur votre passage qu'Ivy est avec toi mais aussi parce que tu en as envie. Tu as envie d'essayer toutes ces choses que tu as déjà pu apercevoir en croisant certains couples autrefois. « Tu vas bien ? Ta journée s'est bien passé ? » Vous avez beau vous échangez des centaines de messages par jour, tu ne peux t'empêcher de lui demander si ça va. Tu as cette fâcheuse tendance à toujours vouloir que ta petite-amie se sente bien en ta compagnie. Suffisamment pour qu'elle te parle, que ça aille ou non pour elle. Deux itinéraires s'offrent à vous. Soit, vous faites le grand tour en passant par les petites rues ou soit, vous traversez le parc. La verdure t'appelle, tu décide de traverser le parc toujours ton bras posé sur l'épaule de la jeune femme.
Taylor Swift Bazzart 166 965 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Sam 1 Mai - 17:31
I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight
Que cela faisait du bien, après des mois et des mois d’errance, de souffrance intense et profonde de retrouver un peu de joie, un peu de paix intérieure, de sérénité. Ivy n’était pas guérie, loin de là, elle savait que tout ne deviendrait pas tout beau, tout rose, que tout ne serait pas soudainement facile pour elle comme par magie, comme s’il suffisait de la simple présence d’une personne dans sa vie pour résoudre ses problèmes les plus profonds, les plus viscéraux, elle qui souffrait depuis si longtemps qu’elle avait parfois du mal à se souvenir de ce à quoi pouvait ressembler une vie majoritairement faite de joies et de bonheur. Elle avait pourtant été heureuse, elle était née dans une famille aimante, elle n’avait jamais réellement manqué de rien, si ce n’est de la présence de certains être qui lui avaient été arrachés beaucoup trop tôt simplement parce que la vie en avait décidé ainsi, parce que c’était le destin. Ce n’était la faute de personne ou simplement la faute à pas de chance. Mais depuis si longtemps déjà la douleur avait pris une telle place dans sa vie, noircissant son coeur de petite fille la première fois qu’elle avait eu à regarder la mort en face, qu’elle ne se souvenait plus réellement de ce qu’était le bonheur. Elle avait cru être heureuse, pendant des années, pouvoir laisser derrière elle les pertes qu’elle avait subit et elle s’était rendu compte à force de travail que cette image du bonheur qu’elle poursuivait, ce qu’elle cherchait à retrouver, son ancienne vie, son fiancé, tout ça n’était qu’un bonheur factice et illusoire. Elle ne s’en rendait compte que depuis peu de temps. Cependant, avec toutes les pertes qu’elle avait subit, Ivy avait bien malgré elle développé une dépendance affective très prononcée en plus de son empathie exacerbée pour tout ceux qui croisait sa route. Lorsqu’une personne entrait dans la vie de la blonde et la laissait s’attacher à elle, automatiquement Ivy s’attachait plus que de raison. Et c’était dangereux parce que faire dépendre son bonheur de celui de quelqu’un d’autre est une chose déraisonnable qui ne permettait pas réellement d’être heureux, cela donnait à la personne en face le pouvoir de la détruire en un clin d’oeil et elle l’avait déjà appris à ses dépends. Pourtant elle n’avait pas appris de ses erreurs passées et elle restait incapable de se protéger. Aujourd’hui son bonheur semblait dépendre en grande majorité de Thomas et la présence de celui-ci dans sa vie avait l’air d’avoir une importance bien trop grande. La preuve, le sourire qui était revenue sur le visage de la jeune femme avec le retour de Thomas dans son quotidien après une semaine de disette qu’elle avait elle même provoquée comme le propre artisan de son malheur. Pourtant, maintenant qu’elle avait décidé de tenter quelque chose avec Thomas, de se laisser une opportunité de créer quelque chose avec lui, elle n’avait pas peur. Elle ne pouvait pas croire qu’il pourrait, un jour, lui faire du mal. Pas lui. Mais Ivy, elle était comme ça, elle donnait sa confiance souvent trop facilement, parfois aux mauvaises personnes. Elle ne la reprenait ensuite jamais et était capable d’accepter l’inacceptable par amour. Elle se berçait peut être d’illusion, peut être que c’était la fameuse période de lune de miel dont parlait les spécialistes, cette période ou tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais non, Ivy était convaincue que jamais Thomas ne pourrait lui faire de mal. Il était brisé comme elle, certainement bien plus même avec ce qu’il avait dû subir pendant tant d’années. Et puis il acceptait d’aller doucement, à son rythme. A leur rythme finalement. Que chacun puisse trouver ses marques, prendre le temps pour faire les choses bien dans cette relation, de la construire sur des bases saines et stables. Il y aurait des bas certainement mais Ivy voulait croire qu’elle pourrait se reconstruire elle, grâce à ce qu’elle partageait avec Thomas et ce contre l’avis de son psychologue qui, sans être contre sa relation avec le jeune homme car ce n’était pas son travail, lui répétait de rester méfiante, de faire attention à elle. A la vue de Thomas à la pâtisserie, la jeune femme avait sourit, pas le même sourire qu’elle servait aux autres clients, non un sourire plus profond encore, plein de sens. Comme chaque soir elle était heureuse lorsqu’elle voyait son minois apparaître au bout de la file de clients qui attendaient d’être servie, elle se sentait comme sur un petit nuage et elle avait hâte de voir ce que la soirée pouvait leur réserver, juste quelques minutes ensemble, volées au quotidien, parfois un peu plus. Ils apprenaient à se connaître, encore et encore et Ivy ne se lassait pas d’écouter les histoires de Thomas. Malgré l’arrivée de Thomas qui lui faisait ressentir d’agréable frisson, Ivy restait professionnelle et concentrée sur son travail. Il restait quelques clients à servir et elle n’avait pas le droit de les décevoir, elle devait être aussi présente pour eux qu’avant que le brun soit dans les parages, cela tenait à coeur à la pâtissière. Depuis le temps qu’il venait à la pâtisserie, Thomas avait fait connaissance avec Joseph et su se faire apprécier de ce dernier et il connaissait également maintenant Ellie et l’autre étudiant qui travaillait à temps partiel à la pâtisserie. Il faisait partis des habitués et Ivy était heureuse de cela, cela lui permettait de le voir plus encore. Petit à petit la boutique s’était vidée. Ivy avait nettoyé, rangé. Joseph était partit dans son bureau en les saluant et en indiquant qu’il fermerait la boutique en partant et que chacun pouvait disposer, Ellie avait quitté les lieux en suivant et Ivy qui revenait de l’arrière boutique se retrouvait ainsi seule face à Thomas. Elle n’avait plus peur d’être seule avec lui maintenant qu’elle assumait les sentiments qu’elle éprouvait et qu’elle savait qu’il les partageait. Au contraire d’ailleurs elle était heureuse de se retrouver là, seule avec celui qui faisait battre son coeur. Ravie, elle s’était avancée vers lui en indiquant qu’elle était prête à quitter les lieux pour rentrer. Elle s’était approchée de lui, plus prêt, profitant qu’il soit assis sur le côté du comptoir sur un tabouret de bar pour venir déposer un tendre baiser sur sa joue. Ivy était assez pudique, elle n’était pas du genre à s’exposer, à être trop expressive sur ses sentiments en public. Elle préférait réserver cela aux moments plus intimes qu’elle pouvait passé avec le jeune homme mais elle restait en recherche presque permanente de contact avec lui, dès qu’il était dans les parages, attirée comme un aimant. Thomas s’était ensuite levé et s’était main dans la main qu’ils avaient quitté la pâtisserie. Alors qu’ils prenaient le chemin en direction de leurs appartements respectifs, Thomas était venu passer son bras au dessus de ses épaules faisant se dessiner un sourire délicat sur les lèvres de la blonde. Ce contact, si simple, lui avait manqué depuis la veille. Elle était en contact avec le jeune homme par messages, par appels aussi parfois mais ça n’était pas la même chose. Après tant d’années à en être privée, à s’en priver elle même et tous ces mois passés à lutter contre les sentiments pour Thomas qui grandissait en elle, elle avait besoin de ce contact physique si doux, agréable. Instinctivement et pour être plus proche de lui, elle avait passée son bras autour de la taille du jeune homme pendant qu’ils continuaient leur progression pour l’instant silencieux, chacun appréciant de retrouver ce contact rassurant. « Tu vas bien ? Ta journée s'est bien passé ? ».Ivy avait sourit en relevant les yeux vers lui. Ils avaient échangés par messages tout au long de la journée mais elle appréciait toujours raconter sa journée à Thomas lorsqu’elle le retrouvait le soir et ensuite l’écouter lui parler de la sienne. C’était quelque chose de simple mais que la jeune femme appréciait vraiment. « Oui, oui ça va. On a reçu les premières fraises de la saison ce matin à la pâtisserie, apparement les clients ont été aussi contents que nous de voir la tarte aux fraises revenir en vitrine ! J’ai testé une recette de tarte au chocolat blanc et aux fraises aussi pour l’occasion, les clients ont adorés mais je t’en ai sauvé une part ! » Ivy adorait son travail. La pâtisserie la rendait heureuse, joyeuse et elle pouvait exprimer sa créativité. Depuis que les choses avaient été tirées au clair avec Thomas, elle avait retrouvé son inspiration et elle se sentait d’humeur à tester de nouvelles recettes qu’elle imaginait dans sa tête. « D’ailleurs j’ai quelques idées de gâteaux aux fraises que j’aimerai essayé chez moi avant de les faire gouter à Jo’… et toi, comment s’est passée ta journée ? L’oeuvre que vous avez reçu aujourd’hui est magnifique ! » C’était maintenant à Thomas de lui parler de sa journée et Ivy était impatiente de l’écouter. Ce soir Thomas avait décidé par le parc pour le plus grand plaisir d’Ivy. Elle aimait sa vie ici dans le Queens mais elle avait besoin, souvent, de se reconnecter avec la nature, d’être au milieu de la verdure, des plantes, de profiter d’un peu de calme. A cette heure où le soleil se couchait la luminosité sur le parc était incroyablement belle et Ivy observait émerveillée autour d’elle avant que son regard ne soit capté par un cerisier en fleur un peu plus loin. « C’est magnifique… Tu as vu ce cerisier en fleurs ? » Ivy adorait les cerisiers en fleur, leur couleur, leur odeur tout cela l’apaisait et lui permettait de se sentir bien ou en tout cas un peu mieux l’espace de quelques instants. Elle n’avait jamais été au Japon pour voir les cerisiers en fleurs à perte de vue comme on pouvait souvent en admirer les photographies au printemps mais c’était quelque chose qu’elle aimerait beaucoup faire un jour. « J’adore les cerisiers en fleur. A Brooklyn, il y a un parc où il y en a plein, c’est magnifique. » Elle avait terminé sa phrase avec une pointe de nostalgie. Enfant, son père, lorsqu’il n’était pas en opération, l’emmenait toujours voir les cerisiers et jouer dans le parc qui se trouvait non loin de chez eux. C’était des souvenirs si doux et pourtant si douloureux pour la jeune femme qui avait resserré un peu son étreinte sur Thomas, sa chaleur l’apaisant un peu alors que son esprit divaguait dans ses souvenirs.
Daniel Sharman. {ava : Dublin.} 508 1005 36 plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur. nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin. une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens. thomivy #7
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Dim 2 Mai - 10:22
this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story, baby, say yes.
Douleur et souffrance. La souffrance a pris une place si envahissante dans ta vie que tu as toujours pensé qu'elle durerait toujours. Or, ce n'est pas le cas et si c'est merveilleux de lâcher prise totalement. T'as tout lâché. Tu ne cherches plus à contrôler quoi que ce soit, à te faire aimer ou apprécier d'autrui. Non. Tu laisses les choses se faire, se passer. Tu laisses les gens entrer et sortir dans ta vie, au gré de leurs envies. Tu n'as pas besoin d'une foule d'amis près de toi, la seule présence de Ivy te suffit à être heureux. Ces derniers jours, ton sourire avait disparu. Tu ne parvenais plus à percevoir le côté positif de cet événement qui t'as surpris sur bien des points. Ivy t'as manqué. La douleur était si forte, si présente, que tu ne parvenais plus à penser normalement. Douleur atroce dans ta poitrine. Trou béant dans l'estomac. Ton esprit qui te hurle des absurdités tel que « Ivy s'est moqué de toi ! » « comment tu peux croire que quelqu'un de normal peut aimer un homme tel que toi ? ». Non, c'est faux. Ivy n'est pas une fille banale, elle est différente des autres. Son aura, lorsque ton regard se pose sur elle, s'illumine instantanément. Ton cœur se met à battre la chamade, si fort qu'il pourrait presque sortir de ta cage thoracique. Ivy, tu l'aime. T'en es certain. Les voix de ta meilleure amie et de ta mère ont essayés de taire celles présentes dans ton esprit et visant à te détruire à petit feu. Et puis, finalement, ce fut celle de la jeune pâtissière qui vint calmer les voix et les faire taire à tout jamais. Tout te semble plus beau désormais. La vie te paraît plus belle. Tu as envie de chanter, danser, crier au monde entier que tu es amoureux. Ton travail n'en est que plus minutieux encore. Tes dessins n'en sont que plus magnifiques. Le noir et le blanc ont laissés place à la couleur. Enfin, il était temps. Ivy n'en a probablement pas conscience encore mais, ça y est, tu peux enfin le dire, tu es heureux. Vous avez besoin de l'un et l'autre. Pour avancer, pour évoluer, pour guérir. Sa présence, sa main dans la tienne, panse petit à petit tes blessures encore béantes. T'espère réussir à panser celles de ta petite-amie, à l'aider -du mieux que tu le peux- à aller mieux. Son sourire est déjà là, revenu comme un miracle. Ivy qui sourit, toi qui heureux. Toi, qui a durant des années, essayé d'être heureux, de toucher le bonheur du bout des doigts, ça y est, tu l'as enfin. Maintenant, il suffit de ne pas le laisser s'échapper. Le bonheur est éphémère si l'on en prend pas soin. Mais toi, t'en prendra soin, tout comme tu prendra grand soin de Ivy. Tu t'en es fait la promesse dès l'instant où la jeune femme a quitté ton appartement, au petit matin, alors que le soleil se levait à peine sur la ville.
Cet amour qui a vu le jour entre la jeune femme et toi ne se fait pas en un jour. Il a fallu du temps, beaucoup de temps pour apprendre à se connaître, à s'apprivoiser. Tu tiens énormément à elle, plus qu'à ta propre vie. Comme tous les jours depuis l'officialisation de votre histoire, tu viens te rendre à la pâtisserie de Jo vers dix-huit heures. Petite routine déjà bien ancré. Ellie est là, à servir les clients, à discuter avec certains d'entre eux, à draguer même un père de famille. Jo aussi est là, dans un coin de la boutique, à faire les comptes. Et puis, Ivy est là également. Servant différents clients toujours aussi fraîche et pimpante qu'à son habitude. La vision de cette dernière te rend heureux. Tu souris. Jo t'aperçoit et t'offre un café, il te remercie d'être dans la vie de son employée et de prendre soin d'elle. Il est gentil Jo, c'est un peu le grand-père, ou le père, que tout le monde rêverait d'avoir. Tu l'as déjà vu offrir quelques invendus à des personnes dans le besoin. C'est dommage que le monde ne soit pas peuplé de personnes comme Jo. Vraiment dommage. Ellie, comme à son habitude te sourit en avouant que tu es mignon avec Ivy. Ton regard se pose directement sur ta petite amie qui termine de remballer les pâtisseries afin de les mettre en chambre froide. T'aimerais contourner le comptoir -Jo ne te passera sûrement pas un savon- et d'entourer sa taille de tes bras, de venir poser tes lèvres contre les siennes. L'un comme l'autre, vous n'êtes pas encore très à l'aise avec tout ça. Si Ivy a déjà eu une relation dans le passé, ce n'est pas ton cas. Tu n'y connais rien dans les affres de l'amour. Alors t'avance, tu ose. Espérant ne pas mettre les pieds là où il ne faudrait pas.
Ellie s'en va, quittant la boutique en saluant tout le monde de la main. Jo est encore dans son bureau, à faire les comptes de la journée passé. Ivy et toi, main dans la main, vous quittez la pâtisserie, plus heureux que jamais. Dehors, les gens se pressent dans la rue. Les voitures s'accumulent sur la chaussée. Les klaxons retentissent ici et là. Sur le trottoir, on vous pousse, on vous bouscule. Un homme, pressé visiblement, arrive même à détacher ta main de celle de la jeune femme. Tu la reprends sans même pester, ronchonner contre lui. Rien, ni personne ne te séparera de la jeune femme. Tu l'aime. Les battements puissants de ton cœur peuvent en témoigner clairement. Tu apprécie vraiment lorsque la jeune femme te parle de ses journées à la pâtisserie, qu'elle te raconte quelques anecdotes sur des clients qu'elle a pu rencontrer. Tu aimes encore plus lorsqu'elle te fait goûter à ses préparations, à ses nouvelles petites inventions du jour. Être heureuse, a lui va si bien. Elle rayonne, comme les rayons du soleil sur un sol enneigé. « Ah oui ? Il me tarde de la goûter tiens. En plus, je vais t'avouer un secret. » Doucement, tu cesses de marcher et viens approcher tes lèvres de l'oreille de la jeune femme. « les fraises sont mes fruits préférés. » Tu dis avant de venir reprendre la main de la jeune femme ainsi que votre marche. Le jour décline lentement, laissant place à la nuit. S'il y a bien une chose que tu adore dans ce monde, c'est de marcher dans la nuit étoilée et d'observer ce que beaucoup du commun des mortels ignorent. Ton bras passe par-dessus l'épaule de ta petite amie, la resserrant contre toi. « Est-ce que j'ai besoin de demander si j'aurais le droit d'y goûter ? » Tu demande, le cœur battant encore plus vite qu'il ne le fait habituellement. Puis, c'est à ton tour de raconter ta journée de travail. Après, les nombreux messages envoyés dans la journée, Ivy sait que vous venez de recevoir une des plus belles œuvres sur laquelle il t'aie donné de travailler. Il y a énormément de travail à effecteur dessus, des milliers, voire des millions, de détails à remettre en valeur. Le temps ne joue pas en faveur des œuvres d'art. Ça leur donne un certain prestige, une importance, mais le temps ne leur rend pas justice. Ton rôle à toi c'est de leur rendre leur beauté d'antan. « Elle l'est, vraiment. Le temps ne l'a pas aidé à garder sa beauté d'origine ! » Tu dis, ton regard qui se dirige de temps en temps vers la jeune femme, faisant tout de même attention de l'endroit où tu mets les pieds. « J'ai sa fiche. Celle qui relate sa création et son histoire. Je te la ferais lire si tu veux. J'ai énormément d'heures de travail dessus mais, ça ne me fait pas peur. J'adore ce que je fais ! » Vous entrez dans les limites du parc. Là-bas, il n'y a presque plus personne. Juste quelques âmes égarées et vous deux, bien sûr. Ton bras, toujours suspendu à l'épaule de la jeune femme. Tu souris. À cet instant, tu es bien. Plus heureux que jamais tu ne l'as été et tu ne voudrais être nul part ailleurs d'autre. « Il faudra que tu vienne la voir, maintenant que tu sais où se trouve mon local ! » Tu dis, faisant un léger clin d'oeil à la jeune femme. Vous traversez les différentes allées du parc, observant avec minutie chaque détail de ce petit coin de verdure parmi les immenses buildings. « C'est magnifique, vraiment ! » Tu adore observer la nature et toutes les beautés qu'elle renferme. « J'suis jamais allé à Brooklyn... Tu crois qu'on pourra y aller un jour ? » Depuis que tu as débarqué dans la grande ville de New-York, tu n'es presque jamais sorti du Queens. Mis à part depuis que tu travaille dans l'un des musées de New-York. Tu sens la demoiselle qui se resserre contre toi. Surpris de ce soudain rapprochement, mais surtout heureux, tu la serres d'avantage votre étreinte. « C'est dommage. J'ai rien pour dessiner ce paysage.. » Tu dis, une pointe de regret dans la voix. L'immeuble de la jeune se situe juste un peu avant le tien, à une rue près. Tu n'as pas envie de la laisser si rapidement, tu t'arrête donc soudainement, appréciant la vue que vous avez sur ce somptueux paysage. Les gens ne prennent plus le temps d'observer la nature. Ils sont tous, pour la plupart, le nez rivé sur leur smartphone ou leur tablette. Ne parlons même pas de la tête des gens dans le métro, tu as souvent l'impression d'assister à un enterrement lorsque tu es forcé d'emprunter ce moyen de transport. « On est bien là, tu ne trouve pas ?! Il y a juste nous et la nature ! » Autour de vous, tout est calme. Plus aucune âme qui vive ne passe près de vous sans faire attention à vos deux êtres. Tu penche lentement la tête vers celle de ta petite-amie et viens lui donner un petit baiser sur ses lèvres au goût délicatement sucré. Ton front se colle à celui de la jeune femme le temps d'un instant. Tes yeux se ferment appréciant ce moment, celui tant attendu depuis que tu t'es levé ce matin. « Je te ramène chez toi ? » Tu demande, ta main qui caresse la joue de la jeune femme, du bout des doigts.
Taylor Swift Bazzart 166 965 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Thomivy ★
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Dim 2 Mai - 14:40
I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight
Avec la vie qu’elle avait eu, Ivy avait bien du mal à pouvoir croire que quoi que ce soit pouvait être éternel. Elle avait été déçue trop souvent, brisée tant de fois, chaque coup du destin la mettait un peu plus au sol à chaque fois, lui maintenait la tête sous l’eau lorsqu’elle commençait à croire qu’elle pourrait peut être s’en sortir, retrouver le chemin vers la lumière, vers une vie plus sereine, plus heureuse ou la tristesse aurait forcément une place mais où elle serait moindre comme toutes les émotions négatives que la jeune femme ressentait toujours si intensément, profondément, avec lesquelles elle avait appris à vivre ou plutôt à survivre parce qu’il y avait bien longtemps qu’Ivy ne vivait plus vraiment. Et puis, alors qu’elle tentait de réapprendre à vivre, à réapprendre la vraie vie après des mois enfermés dans la réalité parallèle de la clinique, Thomas avait fait son entré dans sa vie. D’une manière aussi inattendue que banale, comme un simple client qui avait un jour passé la porte de la pâtisserie de Jo’ où elle travaillait depuis quelques mois, essayant de se faire au monde qui l’entourait. Et Thomas, petit à petit avait éveillé en elle des sentiments nouveaux mais aussi des émotions qui ne lui étaient pas inconnus mais qu’elle avait cru mortes à jamais, envolée avec son envie de vivre. Elle ne s’en était pas rendue compte tout de suite parce qu’elle refusait de regarder les choses en face, persuadée que personne ne pouvait s’intéresser à elle, qu’elle n’en valait pas la peine, persuadée même qu’elle était une mauvaise personne. Persuadée aussi que plus jamais elle ne pourrait aimer comme elle avait aimer auparavant, qu’elle était désormais vouée à traverser son existence seule, telle la veuve éplorée qu’elle avait finie par se convaincre qu’elle était. Mais Thomas, son sourire, sa bienveillance s’était rapidement fait une place dans son coeur. Une place importante, bien plus importante qu’elle ne l’avait envisagé et plus importante aussi que ce qu’elle voulait bien croire. Le retour sur terre, la prise de conscience avait été douloureux pour la jeune femme quand un soir elle s’était laissée aller comme sous l’emprise d’une force inconnue mais à laquelle elle n’avait pas pu résisté et qui l’avait poussé vers Thomas. Il lui avait fallu le temps pour accepter les sentiments pas si nouveaux qui grandissaient en elle mais elle avait accepté, avec de la peur, beaucoup d’appréhension aussi. Mais elle voulait bien essayé, si c’était avec Thomas, à ses côtés alors elle était prête à franchir cette étape persuadée qu’il ne pourrait jamais lui faire le moindre mal ou en tout cas jamais par choix. Si elle se berçait de douces illusions alors tant pis, elle était prête à souffrir à nouveau si c’était le risque à prendre pour pouvoir être avec Thomas. Elle savait qu’une nouvelle déception, une nouvelle perte pourrait la conduire à nouveau plus bas que terre, elle savait que cette fois elle ne s’en relèverait certainement pas mais elle se sentait prête à prendre ce risque, à prendre le risque de vivre. Pour Thomas, parce que c’était lui et qu’il l’avait touchée, profondément et ce depuis leur première rencontre, d’une manière inexplicable, irrationnelle. Ce soir, quand il avait passé la porte de la boutique, un sourire s’était affiché sur la visage de la jeune femme, elle avait sentit ses joues rougir légèrement lorsque leurs regards s’étaient croisés. Cette histoire ne faisait que commencer et pourtant Ivy avait l’impression qu’ils se comprenaient déjà si bien, depuis si longtemps. Un seul regard suffisait et les mots étaient bien souvent superflus. Elle avait beau avoir déjà eu une relation sérieuse, très sérieuse même puisqu’elle avait faillie se marier, elle n’avait jamais eu cette impression là. Et pourtant dieu savait à quel point elle avait aimé celui qui l’avait laissé sur le bord de la route pour continuer son chemin alors qu’elle pensait qu’il serait l’homme de sa vie. Elle l’avait aimé passionnément, sincèrement, pendant des années, elle le connaissait par coeur, ses qualités, ses défauts et pourtant. Elle n’avait jamais ressentie cette sensation qu’elle pouvait ressentir avec Thomas, cette impression d’être comprise sans même avoir à parler. C’était peut être cela que l’on appelait des âmes soeurs. Quoi qu’il en soit et même si la présence de Thomas était loin de la laisser indifférente et ce depuis toujours finalement, elle devait poursuivre son travail, des clients attendaient encore d’être servis et tous méritaient qu’elle leur accorde toute son attention. La journée se terminait et rapidement, Ivy se retrouva seule avec Thomas dans la boutique. Le travail accomplit elle pouvait maintenant quitter les lieux et profiter un peu de Thomas, se laisser surprendre par ce que les minutes à venir leur réservaient. Main dans la main les tourtereaux avait quitté la boutique pour regagner la rue, marchant à leur rythme qui contrastait avec celui de tout ses gens trop pressés qui courraient autour d’eux. Sourire aux lèvres pour Ivy, personne n’aurait pu douter de son bonheur du moment et imaginer tout ce qu’elle avait vécu. Elle lui racontait sa journée avec toute la simplicité du monde. Il ne s’était rien passé de spécial aujourd’hui mais l’arrivée des premières fraises rendait Ivy heureuse et son esprit bouillonnait d’idées créatives reléguant les pensées obscures au second plan pour le moment, la faisant se sentir beaucoup plus légère. Et Thomas, lui, il l’écoutait le sourire aux lèvres. A les voir comme ça on aurait pu croire à deux adolescents découvrant l’amour et son pouvoir, ce pouvoir de rendre tout ce qui sortait de la bouche de l’autre intéressant, même les détails sans importance. « Ah oui ? Il me tarde de la goûter tiens. En plus, je vais t'avouer un secret. » La blonde avait sourit, tournant vers lui un regard pétillant et intrigué par ce fameux secret. Elle s’était stoppée elle aussi dans sa marche, le sentir se rapprocher lui avait arraché un doux frisson comme si tout son être était en manque de ce contact, de cette proximité qu’il lui offrait lorsqu’ils n’étaient que tous les deux et qu’ils pouvaient s’abandonner l’un à l’autre. « les fraises sont mes fruits préférés. » Un sourire plus large s’était affiché sur les lèvres de la blonde face à cette révélation qu’elle notait précieusement dans un coin de sa tête. Cela lui donnait encore plus d’idées de création qui auraient pour but, avant d’être présentées à Jo’ pour éventuellement être vendue dans la boutique, de satisfaire les papilles de Thomas. Elle ressentait, en sa présence, cette constante envie de lui faire plaisir, plus fort encore qu’avec n’importe qui d’autre. « Je pense que tu vas adorer alors… enfin, sans me vanter… Voilà une information importante pour moi, je saurai quoi faire pour te faire plaisir maintenant. » Elle avait sourit, comme une enfant en croisant le regard de Thomas. Le duo avait ensuite repris sa progression en entrant dans le parc. Toute cette verdure faisait du bien à Ivy, elle qui aimait la nature, les plantes, elle se sentait apaisée ici bien plus qu’au milieu du bitume de la ville. Le bras de Thomas sur ses épaules permettant un contact plus proche était agréable et Ivy ne se privait pas d’en profiter, silencieuse d’abord, essayant de graver en elle toute ses sensations qu’elle redécouvraient d’une tout autre façon et qui lui paraissait bien plus douces que dans ses souvenirs. « Est-ce que j'ai besoin de demander si j'aurais le droit d'y goûter ? » Ivy avait laissé échapper un rire léger. Thomas se doutait certainement de la réponse mais elle ne tarda pas à venir confirmer sa pensée avec enthousiasme. « Inutile, tu connais déjà la réponse. Tu seras même le premier à y gouter, avant Jo’ ! » Partager sa passion Avec Thomas lui faisait plaisir, lui faisait du bien. Il n’y connaissait pas grand chose à la pâtisserie et même à la cuisine plus généralement, d’après ses propres dires mais il s’intéressait et il semblait toujours heureux de gouter les sucreries qu’Ivy lui réservait chaque jour. Et puis, à son tour, Thomas lui racontait sa journée et comme d’habitude, Ivy était subjuguée par ce qu’il avait à lui dire et la passion qui l’animait quand il parlait de son travail. Et puis ils se mirent à parler de l’oeuvre que le musée avait reçue et dont Thomas lui avait parlé par message, la jeune femme était réellement intéressée par le sujet et ce d’autant plus que Thomas en parlait si bien. « Elle l'est, vraiment. Le temps ne l'a pas aidé à garder sa beauté d'origine ! J'ai sa fiche. Celle qui relate sa création et son histoire. Je te la ferais lire si tu veux. J'ai énormément d'heures de travail dessus mais, ça ne me fait pas peur. J'adore ce que je fais ! » Ivy avait hoché la tête dans un signe positif, toujours le sourire aux lèvres. Elle lirait volontiers la fiche. Elle était peut être moins passionnée que Thomas par l’art, la peinture, les tableaux et ce genre de chose mais il n’en restait pas moins qu’elle avait toujours apprécié arpenter les couloirs du musée et laisser son esprit divaguer, imaginer la vie des peintres, la naissance des tableaux affichés sur les murs devant elle. « Et tu va t’en sortir haut la main ! Si ton patron te confie une telle oeuvre c’est qu’il te fait confiance et qu’il connait ton talent ! » Ivy adorait complimenter les autres, elle était toujours bienveillante avec ceux qui croisait sa route mais, dans le cas de Thomas, elle aimait encore plus, elle sentait quelque chose s’animer en elle lorsqu’elle laissait ainsi parler son coeur. Thomas était doué, elle le savait parce qu’elle avait vu de quoi il était capable, qu’il s’agisse de rendre la splendeur passé d’une oeuvre ou de dessiner pour lui même et elle était admirative de son talent.« Il faudra que tu vienne la voir, maintenant que tu sais où se trouve mon local ! » Ivy avait brièvement baissé les yeux. Oui, elle savait ou se trouvait l’espace de travail de Thomas, elle se souvenait de ce qu’elle avait éprouvée lorsqu’elle y avait pénétré la première fois et elle savait maintenant que ce frémissement qui l’avait parcouru, les papillons dans son ventre, n’étaient pas dû au secret que lui dévoilait le jeune homme mais bel et bien à sa présence tout prêt d’elle. ELle se souvenait aussi de ce qu’elle avait fait ce soir là et dont elle n’était pas vraiment fière. Finalement la fin était belle mais elle avait traversé une période de doute importante et même s’il ne disait rien, elle savait qu’elle avait fait du mal à Thomas et pour cela, elle s’en voulait encore. Finalement jugeant que son silence commençait à être embarrassant, elle repris la parole en levant les yeux vers lui. « Oh oui ça serait avec plaisir, j’aimerai vraiment la voir en vrai. » A nouveau un sourire s’était affiché sur les lèvres de la blonde. Le couple se trouvait désormais au milieu du parc et la lumière avait très clairement décliné. Tout était calme autour d’eux, ils étaient seuls et Ivy pouvait s’émerveiller à loisir sur la beauté qui se révélait partout autour d’eux. Elle entraina Thomas vers un cerisier aux magnifiques fleurs roses pales. « C'est magnifique, vraiment ! » Elle était bien d’accord avec lui, elle qui aimait la nature. Elle adorait s’asseoir dans un parc et observer la nature surtout lorsque la présence humaine se faisait plus rare, c’était une manière de se resourcer aussi, de ne plus penser à rien et de respirer et cela faisait du bien. Partager un tel moment avec Thomas avait quelque chose de spécial. Parce que pour une fois elle n’était pas seule, elle n’était plus seule maintenant, il était là et elle avait cette sensation qu’il le serait toujours maintenant. Ils se complétaient si bien et tout ce qu’elle découvrait sur lui jour après jour lui plaisait sans aucune exception. « J'suis jamais allé à Brooklyn... Tu crois qu'on pourra y aller un jour ?» Les cerisiers en fleur à Brooklyn étaient un doux souvenirs pour Ivy mais un souvenir qui la faisait toujours souffrir parce que c’était un de ces moments qu’elle partageait avec son père, un rituel, juste tous les deux. Elle rêvait d’y retourner mais elle avait peur. Thomas n’avait jamais été à Brooklyn, elle n’avait jamais été capable d’y remettre les pieds depuis son retour de Los Angeles. L’évocation de ce souvenir lui entreignait le coeur d’une émotion de nostalgie douloureuse qui l’avait incité à resserrer son étreinte sur Thomas, comme à la recherche silencieuse de son soutien. Elle avait inspiré profondément avant de reprendre la parole à voix basse. « Oui on pourra. Je n’y suis jamais retourné depuis que.. que je suis revenue de Los Angeles mais un jour j’y arriverait. ». Pour montrer les cerisiers en fleur à Thomas, oui, elle y arriverait mais le chemin était encore long pour elle. Arpenter les rues du Queens était difficile alors qu’elle n’y avait aucun souvenir, elle avait beaucoup de mal à évoluer à New-York dont les avenues lui rappelaient bon nombres de choses qu’elle aurait voulu oublier mais Brooklyn, là où elle avait grandit, ce serait encore une autre étape et pour le moment elle n’était pas prête. La nuit, sur le peu de temps où elle dormait, elle rêvait parfois de ce retour dans son quartier natal et c’était toujours aussi douloureux, difficile. « C'est dommage. J'ai rien pour dessiner ce paysage.. » Oui c’était dommage parce qu’Ivy était curieuse de voir la façon dont il retranscrirait le paysage sous ses traits de crayons. Elle était certaine qu’il en ferait un tableau magnifique, elle n’avait aucun doute à ce sujet parce qu’il avait un véritable don. « On reviendra si tu veux et tu amènera ton matériel cette fois. » Ivy avait sourit, la perspective de revenir et de rester là, au milieu de la végétation un peu plus longtemps, de pouvoir observer Thomas en train de dessiner le paysage sous ses yeux, la ravissait. Le brun s’était arrêté et elle n’avait pas rechigné à se stopper un peu pour prolonger ce moment de calme et de douceur. « On est bien là, tu ne trouve pas ?! Il y a juste nous et la nature !». La réalité c’est qu’avec Thomas elle se sentait bien partout ou presque. Ici, elle avait l’impression d’être hors du temps, dans un instant qui n’appartenait qu’à eux et elle n’avait aucune envie que celui ci ne se termine. Soudain, Ivy s’était retrouvée face à Thomas et elle l’observait avec tendresse, elle se sentait si bien à cet instant. Elle avait accepté avec délice le baiser qu’il était venu déposer sur ses lèvres, cherchant à prolonger encore un peu le contact de leurs lèvres qui, à chaque fois lui arrachait un frisson si agréable. Elle mourrait d’envie de l’embrasser, de sentir à nouveau ce contact privilégié avec lui et ce petit feu qui s’allumait en elle à chaque fois mais elle se contenait. Ivy était relativement pudique, réservée sur ses sentiments et elle n’aimait guère s’exposer. Ce qu’il y avait entre Thomas et elle ne regardait personne d’autres qu’eux et elle avait à coeur de préserver cela.« Oui… dès fois j’aimerai que le temps s’arrête tu sais.» En disant ses mots, elle l’avait enlacé de ses deux bras et elle s’était blottie contre lui quelques instants, fermant elle aussi les yeux pour savourer ce moment de répit, presque de plénitude. « Je te ramène chez toi ? » Ivy avait soupiré avant de répondre. « On est vraiment obligés ? » Elle connaissait la réponse, elle savait qu’ils devaient rentrer mais, plus les jours passaient plus elle avait du mal à se séparer de lui le soir, même si cette séparation n’était que physique puisqu’ils continuaient à s’écrire. Mais c’était différent. Plus le temps passait plus elle avait l’impression d’avoir besoin du contact de Thomas prêt d’elle, de la chaleur de sa peau sur la sienne. A regret, elle avait quitté le parc, reprenant sa marche avec Thomas. Elle était restée plutôt silencieuse jusqu’à ce qu’ils n’arrivent en bas de chez elle. Au moment où elle aurait dû lui dire au revoir jusqu’au lendemain, une idée lui était venue, elle appréhendait ce moment mais c’était aussi une façon de passer un peu plus de temps avec lui. « Thomas ? Est ce que tu veux venir chez moi ? Tu peux rester manger si tu veux, j’ai de quoi te préparer un repas. » S’il acceptait ce serait une nouvelle étape de franchie, il allait rentrer dans son cocon, faire la connaissance de Socrate, mettre les deux pieds dans son monde, dans sa bulle. Jusque là l’appréhension avait toujours pris la dessus mais ce soir elle se sentait prête à franchir ce cap, elle en avait vraiment envie.
Daniel Sharman. {ava : Dublin.} 508 1005 36 plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur. nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin. une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens. thomivy #7
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Mar 4 Mai - 10:19
this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story, baby, say yes.
Il existe très peu de choses que tu apprécies chez toi. Pendant longtemps, ton corps tout entier fut ton plus gros complexe. Tu as eu bien du mal à l'accepter. Il t'as fallu des années de combats mental pour parvenir a, enfin, accepter ton corps. Incapable de poser un regard sur ce corps que tu détestais tant. Lorsqu'il t'arrivais de te rendre à l'extérieur, tu revêtais, à chaque fois, un pantalon de jogging assorti d'un pull ou d'un tee-shirt. Maintenant, et ce depuis plusieurs années, ça va un peu mieux. Tu arrive à porter des jeans ou des chemises. Avec ton nouvel emploi, il faut oublier les joggings. Tu représente le musée, tu dois donc dégager une image d'homme élégant pour ravir ton supérieur et impressionner les clients. Mais, en ce moment, la seule personne que tu souhaite impressionner est Ivy. Pourtant, tôt ou tard, elle finira par découvrir l'homme que tu es dans l'intimité. Ça te fait peur, ça t'effraie. Te mettre à nu devant une jeune femme sera une première. Encore plus devant celle qui partage ta vie. À la longue, durant les années qui se sont écoulées, tu as abandonné l'idée de plaire à une demoiselle. Trouver l'amour, être capable d'aimer et de se faire aimer en retour n'était pas pour toi. Et pourtant, aujourd'hui, ta relation avec Ivy débute seulement. Tu te sens prêt. Capable d'aimer cette femme qui fut, autrefois, brisée par des personnes mal attentionnée. Jamais tu ne pourras effacer tout ce qu'elle a vécue, toutes ces blessures secrètes. Jamais les tiennes ne se refermeront également. Mais, tu restes persuadé, qu'ensemble, elle et toi, vous pouvez arriver à vous en sortir. Main dans la main. Vous tirant vers le haut, vers la lumière. Ton cœur qui s'emballe dès que tu aperçois la frimousse de la jeune femme derrière son comptoir, servant les derniers clients de la pâtisserie. Jo t'offre un café, vous commencez à discuter ensemble. Ellie te taquine. Tu ne lui en veux et puis, elle n'a pas tort. Ensemble, Ivy et toi, vous êtes mignons. Tu prie, de toutes tes forces, pour que jamais vous n'en veniez à vous chamailler. Jamais cette étincelle qui brille entre vos deux âmes ne doit s'éteindre. Indispensable. Tout ceci n'est peut-être qu'éphémère mais, qu'importe, si cette relation doit s'éteindre, tu feras tout pour en profiter le plus possible. Quitte à la coller, à la voir dès que vos emplois du temps vous le permette. Tu prie, encore et encore. Tu prie pour que jamais cette flamme ne s'éteigne, qu'elle continue de grandir encore et encore, jusqu'à en devenir éternelle. Ivy est devenue si importante pour toi. Vitale, elle est désormais ta source d'oxygène. Chaque matin, à ton réveil, tu as ce petit sourire qui glisse sur tes lèvres en découvrant le petit message matinal de la jeune femme. Ainsi, un long et intense échange de messages débute tout au long de la journée. Le soir, souvent, vous vous appelez en visio. Bien souvent exténué l'un et l'autre de vos journées de travail respectives, néanmoins, tu trouve toujours la force de tenir le téléphone afin de discuter de tout et de rien en compagnie de ta petite amie. Être en couple t'effraie. Tu n'en connais pas toutes les ficelles. Néanmoins, tu as visionné suffisamment de films basés sur des romances pour savoir ce qu'il faut faire pour attirer l'attention d'une dame qui nous fait battre le cœur à l'unisson. Ivy te plaît. C'est elle que ton cœur a choisi pour être à côté, partager ta vie. C'est main dans la main, après avoir souhaité une bonne soirée à Jo, qu'ensemble vous quittez la pâtisserie et vous engagez sur le trottoir dépeuplé de ses habitants. Les rues sont désertes, ou presque. Uniquement des gens pressés de rentrer enfin chez eux, fatigués de leurs journées de travail et aussi d'avoir couru à droite et à gauche.
Ivy n'a aucune confiance en elle, aucune confiance en son talent de pâtissière. Mais toi, t'es là, derrière elle. Tu compte bien lui prouver qu'elle a un immense talent. La réussite de son buffet pour la soirée au musée en est la preuve. Le chemin sera long et fastidieux, toutefois, tu ne désespère pas. Tu lui montreras, coûte que coûte, qu'elle a un réel don et que, surtout, tu crois en elle. C'est le plus important, toujours croire en celle que l'on aime. Ton bras par-dessus l'épaule de la jeune femme, tu resserres doucement ton étreinte. « Oh tu sais ! J'suis pas difficile en ce qui concerne la nourriture. J'mange de tout, ou presque. Il me semble qu'il n'y a que les mélanges salés/sucrés que je ne digère pas très bien et j'ai une sainte horreur de tout ce qui est trop épicé ! » Tu conçois qu'il y ai des gens qui apprécient mais toi, ce n'est vraiment pas ton truc. « En tout cas, en pâtisserie, tu peux y aller les yeux fermés ! » L'envie de l'embrasser, de venir t'emparer de ses lèvres délicatement sucrées est plus forte que tout. Tu te retiens. Pudique, tu aime pouvoir profiter de votre intimité pour embrasser ou câliner ta petite-amie. Et puis, c'est tôt. Ivy et toi, vous vous êtes mis d'accord lorsqu'elle a débarquée soudainement chez toi afin d'y aller doucement. Petit à petit, étape par étape. Les effusions d'amour en public ne se feront que plus tard, lorsque, l'un comme l'autre, vous vous sentirez tout à fait à votre aise. Tu souris. Main dans la main, encore, vous pénétrez dans le parc. L'endroit est calme, désert. Toi, l'homme qui n'a jamais aimé la foule et le brouhaha ambiant. Ici, aux côtés de la femme de ta vie, tu souris. Tu es heureux. Sentiment de bien-être qui s'empare de toi. Le cœur qui bat la chamade. Les papillons qui tournoient sans cesse dans le creux de ton estomac. Ivy sourit. Ivy rit. Ton cœur bondit dans ta poitrine au doux son de son rire. « C'est parfait dans ce cas ! » Une pulsion s'empare de toi. Envie de la coincer là, contre cet arbre et ton corps. Envie de l'embrasser passionnément, de laisser tes mains courir le long de ton être. Le cœur qui s'emballe d'avantage. Chut ! Calme toi Thomas ! On a dit d'y aller en douceur ! Le cœur qui tambourine dans ta poitrine, ton regard qui se pose sur elle. Puis, sur le paysage autour de vous qui est vraiment à couper le souffle. Le fait qu'elle t'encourage te fait chaud au cœur. Tu resserre ton étreinte, détestant ce moment où elle est loin de toi. « Merci Ivy ! » Tu dis, ton regard porté sur ta petite-amie. Tu n'as encore jamais donné de surnom à qui que ce soit. C'est une grande première pour toi. Dans ta bouche, les « mon amour », « mon coeur », « mon bébé » sonnent de façon étrange. Parfois, tu t'imagine en train de vivre de ta peinture, de tes talents. Être connu pour tes œuvres serait un rêve qui se réalise. Une belle revanche sur la vie. « C'est quoi ton plus grand rêve Ivy ? » Tu dis, l'esprit qui divague ici et là, se perdant à travers le paysage qui s'étend à perte de vue devant vous. Tes doigts enlacent ceux de la jeune femme. Le jour décline, la nuit arrive. L'heure de se quitter se rapproche dangereusement. Tu n'en as pas envie. Tu ne souhaite pas te séparer d'elle pour la nuit. Désirant lui parler encore et encore, la tenir contre toi et admirer sa beauté naturelle, chaque trait de son visage que tu parviens à retranscrire à la perfection sur ta feuille de dessin. Excellente excuse pour retrouver ta petite-amie sur ton lieu de travail. Sa première visite ne s'est pas terminé de la meilleure des façons, cette fois tu compte bien la faire rester et lui faire découvrir chacune des pièces du musée en lui narrant l'histoire des œuvres que tu apprécies tant. Parfois, durant ta pause, au lieu de te retrouver autour de la machine à café en compagnie de certains de tes collègues, tu vadrouilles dans les différentes salles afin d'observer encore et encore les différentes toiles, sculptures et autres objets ayant marqués le temps et l'histoire. « Je te ferais même la visite guidée en l'échange d'un baiser ! » Tu dis, petit sourire en coin des lèvres. Tu commence à être un peu trop accro à ses baisers, à ses lèvres. Ce n'est pas pour te déplaire loin de là.
Il y a encore tant de choses que tu ignore sur elle, son histoire. Tant d'inconnu. Tu reprends la marche, doucement, Ivy toujours serrée contre toi. « Ne te force pas si tu n'en a pas envie ou que tu ne t'en sens pas la force. » Tes doigts effleurent lentement sa peau. Tu frissonnes de bas en haut, sourire sur les lèvres. « Quand tu seras prête, je t'emmènerais à San Francisco. Je te montrerais là où j'ai grandi, tous les lieux que j'ai apprécié à l'époque et puis aussi, je te présenterais ma maman. » Tu dis, impatient de les présenter l'une à l'autre. Elles sont toutes les deux, très importante dans ta vie. « Ne t'en fais pas ! Elle ne mord pas. Elle est gentille ma mère, elle va sûrement te poser énormément de questions et puis te montrer des photos de moi quand j'étais petit ! » Photos que tu n'as pas revu depuis des années. Tu n'en a que de vagues souvenirs. Elle découvrira un Thomas bien différent de celui que tu es aujourd'hui.
« Non. Il est tôt encore bien que la nuit commence à pointer le bout de son nez ! » Tu dis, toujours ce sourire d'homme amoureux plaqué sur tes lèvres. Non. Vous n'êtes pas obligés de vous séparer tout de suite. Tu n'en as pas envie. Tu as ce désir de rester avec elle le plus possible et, apparemment, elle ressent la même chose. Les jours passent, l'envie de rester avec elle devient de plus en plus forte. Votre marche reprend jusqu'à atteindre son immeuble. C'est ici que ta petite amie te propose de venir chez elle. Le cœur qui bondit de joie dans ta poitrine, grand sourire sur tes lippes. « Avec joie ! » Tu dis, un peu stressé de rencontrer Socrate. Dans ta sacoche, tu as toujours ton traitement sur toi. On ne sait jamais, ça peut être utile. Tu grimpe les étages juste derrière elle. Tes yeux, parfois, glissent de son dos à ses fesses. Tu souris, appréciant cette vue. Ça n'a rien de pervers, surtout quand il s'agit de la femme que l'on aime. Tes pieds pénètrent dans son appartement, dans son monde, son univers. L'appartement est somptueux, magnifique, ravissant. Tu ne sais même plus où poser ton regard tellement l'endroit regorge de mille et uns trésors. Avachi sur le canapé, Socrate te scrute avec insistance. À ces yeux, tu es un étranger. Un inconnu qui a osé s'aventurer dans sa demeure. « C'est ravissante Ivy. J'ignorais qu'on pouvait dégoter un appartement pareil dans la Queens. Et puis, toutes ces plantes, on se croirait dans une serre. Je suis impressionné vraiment ! » Tu dis, ton être se rapprochant de celui de ta petite-amie. Tes mains sur ses joues, tes lèvres qui cherchent à capturer celles de la jeune femme. Tu souris avant de venir l'embrasser avec passion, la serrant contre toi. Tu l'aime, bien incapable de prononcer ses deux mots que toutes femmes rêvent d'entendre un jour. Envie d'en découvrir d'avantage sur elle. Ton regard se promène dans les alentours de la pièce, sans jamais détacher tes bras de la jeune femme. « Attends ! T'as une terrasse ? » tu n'en reviens pas. Une légère pointe de jalousie s'empare de toi quand tu compare son appartement au tien. Tu es sous le charme, du logement mais aussi, et surtout, sous le charme de la jeune femme.
Taylor Swift Bazzart 166 965 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Thomivy ★
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Jeu 6 Mai - 22:07
I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight
Cette nouvelle relation qui commençait avec Thomas avait un gout d’inconnu, un gout d’aventure aussi. Ivy avait beau avoir déjà eu des relations par le passé, surtout une, sérieuse, très sérieuse puisqu’elle avait été fiancée, à deux doigts de se marier, elle avait aussi été enceinte, elle avait failli devenir maman, elle avait imaginé tant de fois sa petite famille parfaite, jusqu’à ce qu’elle perde ce bébé qui avait commencé à grandir en elle, discrètement Tout cela c’était dans une autre vie. Elle avait l’impression que cela faisait une éternité, parfois elle se demandait si elle n’avait pas rêvé cette partie de sa vie tant cela lui paraissait irréel. Et pourtant. Cette relation qui débutait avec Thomas, ce jeune homme qu’elle connaissait depuis presque un an maintenant, qui s’était rapidement fait une place dans sa vie, ce garçon à l’aura qui l’avait attiré immédiatement, sans qu’elle ne sache pourquoi, sans qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, il était son ami d’abord ou en tout cas c’est ce qu’elle avait cru. Elle qui pensait ne plus jamais pouvoir retomber amoureuse, que son coeur était gelé, mort à jamais, elle s’était faite prendre, comme une enfant naïve, à ce jeu vieux comme le monde et elle avait finalement dû faire face aux sentiments trop grands, trop intenses, qu’elle avait développé à l’égard du jeune homme. Elle avait été surprise d’apprendre que ce qu’elle ressentait était réciproque, que Thomas, lui aussi s’était attaché à elle plus qu’on ne s’attache à une simple amie alors qu’il y avait une chance sur un millier qu’il puisse partager ses sentiments. Finalement peut être qu’elle était chanceuse. Ou alors la vie lui jouait encore un mauvais tour dont elle souffrirait tôt ou tard. Pour l’instant Ivy n’avait plus envie de penser à ça. Elle voulait être avec Thomas, elle avait peur, oui, mais elle assumait enfin ses sentiments. Le voir lui redonnait le sourire, la reprise de leur petit rituel, Thomas venant la chercher au travail lorsqu’il quittait son poste au musée, passer un peu de temps à discuter avec lui, ces choses si simples lui avaient redonné le sourire et les visites de Thomas avaient maintenant une autre saveur. Ce soir Thomas était venu. Lorsqu’elle l’avait vu, là, derrière les autres clients, bien sagement dans la file, elle n’avait pas pu empêcher un léger sourire de se dessiner sur ses lèvres et elle avait sentit les battements de son coeur s’accélérer. Joseph appréciait Thomas, depuis longtemps déjà et Ivy était ravie de les voir discuter de tout et de rien, rire un peu autour d’un café alors qu’elle terminait son service pour aujourd’hui. Une fois que tout fut terminé, préparé pour le lendemain matin et Ivy changée, prête à partir, la jeune femme et Thomas quittèrent la boutique main dans la main. Progressant sur le trottoir sans trop s’occuper de ce qui se passait autour d’eux, les tourteraux avaient commencé à parler de la pluie et du beau temps, Ivy profitait simplement du bonheur d’être avec lui, du sentiment de calme qu’il arrivait, par sa simple présence, à faire naitre en elle. « Oh tu sais ! J'suis pas difficile en ce qui concerne la nourriture. J'mange de tout, ou presque. Il me semble qu'il n'y a que les mélanges salés/sucrés que je ne digère pas très bien et j'ai une sainte horreur de tout ce qui est trop épicé ! » Ivy avait sourit en jetant un regard vers le jeune homme alors qu’ils continuaient leur marche en direction de leurs appartements respectifs. Il ferait un très bon cobaye pour tous ses tests pâtissiers et elle était certaine qu’il en serait ravi, Thomas était toujours enthousiaste lorsqu’il s’agissait de gouter les nouvelles recettes et les tests divers et variés qu’elle pouvait faire, pour le plus grand plaisir de la blonde. « En tout cas, en pâtisserie, tu peux y aller les yeux fermés ! » Un air ravi s’était affiché sur le visage de la pâtissière alors qu’elle reprenais la parole en riant. « Tiens toi prêt alors, je peut te préparer des gâteaux différents tous les jours ! » Même parfois plusieurs par jours. Ivy dormait très peu la nuit et, lors de ses nuits d’insomnies récurantes, elle passait du temps derrière les fourneaux à tester de nouvelles recettes et, dès qu’elle ne travaillait pas elle cuisinait pour elle, pour tester de nouvelles réalisations qui naissaient dans sa tête. Jusqu’ici elle avait partagé ses essais avec Joseph pour ne pas gaspiller, son appétit étant loin de lui permettre de déguster tout ce qu’elle préparait, maintenant, Thomas pourrait lui aussi en profité et la jeune femme était ravie de cette perspective. S’agissant de Thomas, de son travail et surtout de sa passion pour le dessin, Ivy avait à coeur de le soutenir, de l’encourager face à ses doutes. Elle était mieux placée que quiconque pour comprendre ce qu’il pouvait ressentir, sa peur d’exposer ses dessins, c’était la même chose pour elle avec ses pâtisseries, les soumettre aux avis extérieurs que ce soit de Jo’, de Thomas et encore plus des clients de la pâtisserie l’effrayait c’était toujours une rude épreuve pour elle et ses nerfs fragiles, même lorsqu’il s’agissait d’une recette qu’elle connaissait et maitrisait très bien. Cependant, Ivy voulait que le jeune homme sache qu’il pouvait compter sur son soutien, elle serait toujours là, derrière lui à le soutenir dans le moindre de ses choix, à l’encourager et peut être qu’un jour elle aurait la fierté d’admirer ses oeuvres ailleurs que dans l’intimité de son appartement. Ivy se sentait en tout cas comme privilégiée de pouvoir contempler les dessins de son petit ami. Lorsque ce dernier avait resserré son étreinte autour d’elle, elle s’était laissé faire en inspirant profondément comme pour savourer le moment présent« Merci Ivy !» Lorsque leurs regards s’étaient croisé la jeune femme avait sourit avant de répondre d’une voix douce. « Ne me remercie pas Thomas, c’est normal. Tu sais, je serais toujours là pour t’encourager quand tu en auras besoin… et même quand tu n’en a pas besoin d’ailleurs. » Elle avait sourit avec une lueur amusée dans le regard. Passer du temps avec Thomas lui faisait du bien. Elle avait peur, les voix dans sa tête continuaient à venir régulièrement lui souffler des idées désagréables mais, depuis qu’elle avait accepté de faire face à ses sentiments, de les accepter, elle arrivait à oublier un peu ses tourments lorsqu’elle était dans les bras du jeune homme. Ces démons n’étaient jamais bien loin, elle le savait, ils revenaient rapidement dès qu’ils en avaient l’occasion mais, la présence de Thomas lui donnait un peu de répit, un peu comme une trêve pour son esprit torturé. « C'est quoi ton plus grand rêve Ivy ?» La blonde ne s’en était pas rendue compte mais son visage s’était fermé à cette question. Rien ne lui venait instinctivement du moins rien qui ne pouvait être réalisé. Elle avait beaucoup de souhaits, de choses qu’elle aurait aimé pouvoir faire avant de disparaitre mais pouvait elle les qualifier de rêve ? « Je… Je sais que c’est ridicule et aussi que c’est impossible mais mon plus grand rêve ça serait de pouvoir revoir certaines personnes que j’ai perdu… J’aimerai aussi qu’il n’y ai plus de peine, plus de tristesse dans le monde… mais c’est impossible. » Pas de joie sans tristesse, pas de lumière sans obscurité. Ivy le savait, elle travaillait beaucoup la dessus avec son psychologue mais elle avait du mal à l’accepter. Ivy avait du mal à tolérer le fait qu’elle puisse être triste. Elle vivait chaque jour sombre comme une défaite, un véritable échec et elle se pensait incapable de guérir. Comme toujours d’ailleurs le rêve d’Ivy n’était pas égocentrique, elle ne pensait pas qu’à elle en disant cela. « Et toi ? » Elle avait timidement relevé les yeux vers Thomas en disant ses mots, curieuse de savoir de quoi il pouvait bien rêver. Main dans la main le duo avait poursuivi sa marche et l’immeuble de la jeune femme se rapprochait, l’endroit où le chemin de Thomas et le sien était censé se séparer mais Ivy n’en avait pas envie, inconsciemment elle avait un peu ralentit le rythme de leur marche pour profiter encore un peu plus de la présence de son petit ami« Je te ferais même la visite guidée en l'échange d'un baiser ! » Ivy avait sourit joyeusement. C’était une proposition tout à fait honnête, une visite guidée en l’échange d’un baiser alors qu’elle n’avait qu’une hâte, retrouver le contact des lèvres de Thomas sur les siennes, ça n’était donc pas cher payé.« Dans ce cas tu peux déjà réserver la visite guidée, tu en auras peut être même plusieurs si je suis satisfaite de la visite. » Bien sûr elle le taquinait. Il n’avait pas à faire quoi que ce soit pour avoir le droit à un baiser de sa part, bien au contraire et elle savait déjà qu’elle serait satisfaite de la visite, Thomas était un passionné et Ivy savait qu’il aurait plein de choses à lui apprendre sur les oeuvres du musée où il travaillait. « Ne te force pas si tu n'en a pas envie ou que tu ne t'en sens pas la force. » Retourner à Brooklyn serait une vraie épreuve pour Ivy, elle n’avait pas encore été capable d’y remettre les pieds, elle n’était pas encore prête, encore trop fragile pour affronter cette épreuve. Elle savait que ce serait nécessaire dans son parcours de guérison mais il était encore un peu trop tôt à ses yeux. Cependant Thomas avait le droit de savoir pourquoi elle s’était ainsi fermée.«Ce n’est pas que je n’en ai pas envie… J’en ai envie mais… c’est encore un peu trop difficile pour moi… Ce parc, j’y allais avec … avec mon père quand j’étais petite et… c’est encore compliqué…» En dehors du parc, les rues de Brooklyn étaient peuplées des fantômes de son enfance et elle n’était pas prête à y faire face. « Quand tu seras prête, je t'emmènerais à San Francisco. Je te montrerais là où j'ai grandi, tous les lieux que j'ai apprécié à l'époque et puis aussi, je te présenterais ma maman» Ivy s’était un peu raidie à ses propres. Aller à San Francisco avec Thomas était une belle perspective, se plonger avec le jeune homme dans son passé ferait plaisir à Ivy, elle en apprendrait ainsi plus sur celui qui partageait désormais son quotidien. Mais rencontrer la mère de Thomas. Cette idée effrayait la jeune femme pour une raison qu’elle n’arrivait pas à s’expliquer de manière rationnelle. Dans son idée, évidement, sa relation avec Thomas était sérieuse, elle avait vocation à durer donc il était normal qu’elle rencontre la mère de son petit ami et pourtant Ivy était effrayée à cette idée. Thomas avait dû sentir son changement d’attitude puisqu’il repris la parole. « Ne t'en fais pas ! Elle ne mord pas. Elle est gentille ma mère, elle va sûrement te poser énormément de questions et puis te montrer des photos de moi quand j'étais petit ! » Elle avait sourit timidement avant de répondre d’une voix mal assurée. « Ca me ferait plaisir Thomas vraiment, de découvrir là où tu as grandit et tout ça… mais je crois qu’il me faudra un peu de temps. ». Elle s’était permis de dire cela, certaines que Thomas ne le prendrait pas mal. Il commençait à la connaitre suffisamment pour savoir que ça n’était pas contre lui ou contre sa mère qu’elle réagissait comme ça. Ivy avait perdu sa famille, elle évoluait seule depuis longtemps et il était très douloureux pour elle d'entrer dans la famille de quelqu'un d'autre. Elle l'avait fait avec Joseph mais il lui avait fallu du temps. Il en serait de même avec la mère de Thomas qu'elle aurait certainement très peur de décevoir quand le jour viendrait. « Non. Il est tôt encore bien que la nuit commence à pointer le bout de son nez ! » Thomas semblait partager son avis et il n’avait pas, lui non plus, l’air d’avoir envie de se séparer d’elle. Ivy avait sourit, posant un regard tendre sur lui. Et puis, alors qu’ils venaient d’arriver au pied de son immeuble, elle avait pris son courage à deux mains, faisant taire sa raison pour écouter ce que lui disait son coeur et elle avait invité Thomas à venir chez elle pour la soirée. Il repartirais peut être ensuite mais elle avait jugé qu’il était temps pour elle de laisser le brun entrer un peu plus dans son univers, découvrir son cocon et faire la connaissance de son Socrate. Le jeune homme avait accepté et le duo s’était ainsi engouffré dans les escaliers les menant dans les étages. Arrivé devant sa pote, Ivy avait sortit ses clés pour ouvrir la porte. Socrate dormait sur le canapé mais avait instantanément ouvert les yeux en entendant le bruit de la serrure. Ivy avait allumé la lumière et avait refermé la porte derrière eux tandis que Thomas découvrait les lieux. « C'est ravissante Ivy. J'ignorais qu'on pouvait dégoter un appartement pareil dans la Queens. Et puis, toutes ces plantes, on se croirait dans une serre. Je suis impressionné vraiment ! ». Un large sourire s’était dessiné sur les lèvres d’Ivy face à la réaction de Thomas en découvrant son appartement. Elle savait qu’elle avait eu de la chance. Elle payait cet appartement une petite fortune chaque mois mais il était vraiment parfait pour elle, elle s’y sentait bien tout comme Socrate et ses plantes. « J’avoue que j’ai de la chance, je ne pensais pas que ça existait non plus avant de le voir ! Quant aux plantes quand je t’ai dit que je les adorait, je ne t’ai pas mentit ! » Le sourire d’Ivy était radieux alors qu’elle parcourait du regard les plantes qui peuplaient son appartement et dont elle était vraiment fière. Avant qu’elle n’ait eu le temps de reprendre la parole, Thomas s’était approché d’elle avec douceur. Le coeur d’Ivy avait soudain accéléré sa course lorsque le jeune homme était venu poser ses mains de chaque côté de son visage. Elle avait accepté le baiser de Thomas avec envie, y répondant avec passion elle aussi. Elle avait tant attendu ce baiser, pouvoir retrouver le contact des lèvres du beau brun. Tout en l’embrassant avec tendresse, elle s’était un peu plus collée à lui, l’entourant de ses bras, elle se sentait si bien là, tout prêt de lui dans cet échange si intime et si doux. Le baiser avait pris fin mais Ivy était restée blottie contre le jeune homme, posant doucement sa tête sur son torse puisque ce dernier était un peu plus grand qu’elle tandis que celui ci continuait à observer les lieux. « Attends ! T'as une terrasse ? » La jeune femme avait légèrement sursauté quand la voix de Thomas était venu perturber le silence puis elle avait sourit. Ce n’était pas vraiment une terrasse, plutôt une véranda, un peu petite au gout de la jeune femme mais le brun avait raison, c’était déjà quelque chose de rare dans le quartier. « C’est plutôt une véranda, c’est couvert et c’est tant mieux avec le temps qu’il fait souvent ici. Quand il y a un peu de soleil c’est très agréable, les plantes apprécient beaucoup. Tu veux aller voir ? » Elle avait dit ses mots avec entrain, se détachant de Thomas en le prenant par la main pour l’entrainer vers la véranda qui se trouvait au dessus d’un petit escalier. Soudain elle s’était stoppé, Socrate avait quitté le canapé et se tenait maintenant assis au milieu du salon observant sa maitresse et l’inconnu qui l’accompagnait. Ivy avait lâché la main de Thomas pour se diriger vers le chat noir qu’elle avait attrapé avant de le serrer contre elle. « Et voici Socrate. Il fait le timide mais c’est parce qu’il ne te connais pas en vrai c’est une peluche. » Elle avait reposé le matou et, après lui avoir donné une caresse affectueuse sur la tête, elle avait observé Thomas pour savoir s’il était autant pour aller voir la fameuse véranda dont Ivy était si heureuse. Elle ne s’était pas plus approchée du brun avec Socrate dans les bras, sachant pertinemment que ce dernier était allergique au chat et elle ne voulait absolument pas lui provoquer une crise puisqu’elle avait à coeur de profiter de cette soirée avec lui et qui s’offrait à eux.
Daniel Sharman. {ava : Dublin.} 508 1005 36 plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur. nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin. une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens. thomivy #7
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Ven 7 Mai - 17:56
this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story, baby, say yes.
L'éclat dans tes yeux s'est rallumé. Nouvelle vie qui s'offre à toi. Appartement, travail, quelques amis. Renouement de votre lien avec ta mère et puis, le plus gros changement dans ta vie n'est, sans nul doute, cette relation qui débute avec Ivy. Tu tiens déjà énormément à elle et à ce lien que vous continuez de créer petit à petit. Ivy représente tout pour toi. Mais, surtout, elle représente l'espoir. Tu t'es toujours sentis si seul. Une âme en peine, une âme esseulée. Tu as enfin trouvé ta moitié. Ton cœur bat si fort dans ta poitrine. La demoiselle près de toi. Son parfum qui t'enivre. Sa manière de rougir aussi facilement. Tout chez elle te plaît et tout chez elle te fait craquer. Ça fait une éternité que tu n'as connu ce sentiment. En fait, tu ne l'as jamais connu. Aucune femme ne s'est jamais intéressé à toi. Comment auraient-elles pu ? Toi, le garçon brisé et terrorisé de parler à une femme. Toi, le garçon solitaire qui porte tout le poids du monde sur ses épaules. T'as grandis, évolué. T'as changé, essayé de devenir quelqu'un de bien. Locataire d'un appartement dans lequel tu te sens bien et qui contient toutes tes affaires. Employé dans l'un des plus beaux et grands musées de la ville, tu occupe un poste dans lequel tu te vois évoluer plus encore. Tout semble te sourire en ce moment. Les ténèbres ont enfin désertés ta vie. Le bonheur est là, tout près d'Ivy, la petite pâtissière de chez Jo. Une journée sans lui parler, sans la voir est une journée de perdue. Main dans la main, vous regagnez vos immeubles. L'envie de rester près d'elle se fait sentir, il ne faudrait pas te pousser beaucoup pour que tu puisses tout abandonner et rester des heures entières près de la jeune femme. Un an en arrière, tu ne mangeais pas à ta fin. Les fins de mois étaient très compliqués, il t'arrivait de sauter un repas afin de faire des économies. Aujourd'hui, c'est toujours difficile mais beaucoup moins. « Ah oui ? Je risque encore plus de devenir accro dans ce cas ! » Que ça soit à elle ou à ses gâteaux. De toute façon, tu es déjà accro à la demoiselle. Ne sachant pas trop comment agir avec elle, tu fais redescendre ton bras de ses épaules. Ta main attrape la sienne, tes doigts qui s'enlacent contre ceux de la jeune femme. Ivy et toi, vous vous êtes mis d'accord la dernière fois : y aller en douceur. Pourtant, ton corps la réclame. Envie de goûter à ce plaisir charnel que tu ne connais pas vraiment. Envie de te glisser en elle, de te fondre en elle comme si ta vie en dépendait. Bienveillance et gentillesse. Tu apprécie ces qualités chez tes amis mais encore plus chez Ivy. Ça lui correspond tellement bien. Tous les deux brisés, bousillés par la vie et ces personnes que vous avez fait l'erreur de rencontrer, les laissant rentrer dans votre vie afin qu'ils ravagent tout. Manque cruel de confiance en soi. Tu seras là, en permanence derrière elle, à lui dire qu'elle est quelqu'un de bien et qu'elle en vaut le coup. Surtout que son art de la pâtisserie mérite d'être connu et reconnu par tout le monde. « Je serais aussi derrière toi, Ivy. Toujours. » Ta voix est remplie de douceur, de calme, de sagesse. Tu avance, arpentant les quelques rues qui vous séparent de l'immeuble de la jeune femme. Il est tôt encore. Tu ne veux pas prendre congé tout de suite de la jeune femme. Envie de rester avec elle, près d'elle. Tes pas ralentissent, espérant ainsi te faire gagner un peu de temps avant de la laisser pour la soirée. Attentivement, les oreilles grande ouvertes, tu l'écoute te parler. Ou répondre à ta question plutôt. Léger sourire qui se dessine sur tes lèvres, tes doigts caressent lentement le dessus de sa main. Le regard qui se fixe sur le visage de la jeune femme, les battements de ton cœur devenant de plus en plus fort. « Non, c'est pas ridicule. C'est un rêve comme un autre. C'est vrai que ça serait cool de ne plus voir la misère dans le monde, malheureusement, je pense qu'on ne pourra pas faire changer les choses à nous deux.. » Tu dis, haussant simplement les épaules. Petite mine triste sur ton visage. « J'aime bien quand tu es heureuse, joyeuse. Ça te va bien et moi, ça me rend heureux à mon tour. Mais tu as le droit d'être triste aussi. T'as même le droit de m'appeler ou venir me voir quand le moral n'ira pas, d'accord ? » Tu lui demande, tes yeux qui se perdent dans les siens. « on est ensemble maintenant. Je ne te lâcherais pas. » Tes mains sur ses joues, le cœur qui tambourine plus fort que d'habitude dans ta poitrine. « Mon rêve ? J'sais pas. J'aurais aimé ne pas avoir menti toutes ces années à ma mère sur ce qu'il m'a fait... J'aurais aimé être plus fort que ça et ne pas sombrer dans les ténèbres. J'ai fais taire mes sentiments toutes ces années, je me suis effacé pour être là pour les autres. Je veux juste que mes proches aillent et se sentent bien. Tant pis si je souffre en silence. » Tu dis, sentant ton cœur qui se serre dans ta poitrine. Ta main refuse de lâcher celle de la jeune femme. « Oh et bien dans ce cas, j'espère que tu ne seras pas déçue ! » Grand sourire sur tes lèvres, ton bras qui resserre le corps de ta bien-aimée contre le tien. Le regard bienveillant. Les yeux dans les yeux. « prends ton temps. On est pas pressé. Comme je te l'ai dit, on est ensembles et je ne vais sûrement pas te lâcher de si tôt. Promis ! » Tu dis, ta main qui attrape celle de la jeune femme. Tu y dépose un baiser dessus. Tu sais que la rencontre avec ta mère ne pourra être évitée. Tu seras énormément stressé quand ça va se produire. Ta mère, tu la connais et tu sais qu'elle ne pourra s'empêcher de poser mille et unes questions à Ivy. Mais vous avez le temps, tu compte bien profiter de la jeune femme encore un peu. Quelques semaines, voire quelques mois encore. « Ne t'inquiète pas pour ça ! On prendra notre temps avant que je ne t'emmène à San Francisco ! »
l'heure des au revoir est arrivé. Alors que tu pensais prendre congé momentanément de la demoiselle, Ivy te surprend. Elle t'invite chez elle, dans son appartement. Tu vas faire la connaissance de son petit monde, de son jardin secret et, surtout, de Socrate. Cette boule de poils qu'elle aime tant. Il ne te faut pas plus de temps pour te faire prier. Tu accepte de venir chez elle, plus heureux que jamais de poser un pied chez elle, découvrant ainsi son monde. Montant les escaliers juste derrière elle, tu en profite pour admirer ses fesses. Petit sourire coquin en coin des lèvres. Tu découvre des manières dont tu n'aurais jamais soupçonnés l'existence. L'appartement de la jeune femme est ravissant. Somptueux serait même plus approprié. Jamais tu n'aurais cru que l'on puisse trouver un tel appartement à New-York. À côté, le tien paraît bien ridicule. Et les plantes !! elle en a vraiment de partout. C'est impressionnant ! « Et avec Socrate ça va ? Il ne les saccage pas trop ?! » Tu demande, ayant entendu que parfois les félins et les plantes ne faisaient pas bon ménage parfois. Mais, encore une fois, ce n'est qu'une idée reçue. Des dires de la part des différentes personnes que tu as rencontré dans ta vie. « Mais ouais, t'as tellement de plantes, c'est incroyable. Je suis un peu jaloux je dois bien avouer ! » Un seul mot te vient à l'esprit pour décrire ta petite-amie. Parfaite. Elle est tellement parfaite, peut-être un peu trop pour toi d'ailleurs. Tu aimerais qu'elle puisse se voir de la manière dont tu la vois. Tu n'es certainement pas objectif en ce qui concerne Ivy. Ça fait du bien de lâcher prise. D'arrêter de laisser les ténèbres prendre le pas sur ta vie et de laisser la lumière rentrer à son tour. Ton corps se rapproche de celui de la jeune femme. Tes mains sur ses joues, vos lèvres se rapprochent. Tu l'embrasse. Cette fois, un baiser rempli de passion. Ivy le prolonge, pour ton plus grand plaisir. Sensation étrange mais très agréable qui s'empare de toi. Tu tente de prolonger le baiser le plus longtemps possible. Tes lèvres refusent de se détacher de celles de ta dulcinée. Tes mains qui continuent de la serrer contre toi, tes bras enroulés autour de sa taille. Cette petite bulle que vous vous êtes tous les deux créés, personne ne peut y pénétrer. Elle est infranchissable, pour personne. Le baiser se termine, à ton plus grand regret. Ivy reste blottie contre toi, tes bras autour d'elle. Le regard qui scrute chaque recoin de la pièce. « C'est magnifique. Oui, fais mois visiter ton appartement. » Tes bras se retirent du tour de la taille d'Ivy. Ta main attrape la sienne et enlace vos doigts. C'est au milieu du salon qu'Ivy vient relâcher ta main, petite mine triste sur le visage, tu la regarde en train de venir attraper son félin. Tu les observe silencieusement. « Il a l'air aussi calme et sage que sa maîtresse ! » Tu dis simplement. Impossible pour toi de le caresser. Peut-être un jour qui sait. Rien n'est impossible. Tu reprends la main de la jeune femme, comme si, désormais, la toucher t'étais devenu vitale. Aucun stress, aucune peur. Pas même une petite appréhension quant à te trouver dans l'appartement de ta petite-amie, appartement où tu ne manqueras pas de revenir. Tu te sens bien ici, avec elle, près d'elle. « Je te suis pour la visite. Fais moi entrer dans ton petit monde ! » Espérant ainsi, apprendre à mieux connaître la demoiselle.
Taylor Swift Bazzart 166 965 35 Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Thomivy ★
Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. Sam 8 Mai - 11:43
I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight
Tant de douleur, tant de souffrances endurées, tant de larme versées. Tout ça par amour. Elle avait accepté de souffrir, elle avait accepté tant de choses juste par amour. Parce qu’elle l’aimait, profondément, de tout son être. Lui, celui qu’elle considérait comme l’homme de sa vie, son âme soeur, le prince charmant de la petite fille qui avait cru, naïvement que son premier amour serait évidement le denier. Elle n’avait pas su se préserver et après toutes les pertes qu’elle avait subit, son départ, volontaire, cette fois, le choix qu’il avait fait de s’éloigner d’elle, alors qu’elle était déjà fragilisée, que son envie de vivre vacillait déjà, l’avait précipité dans un gouffre qui lui avait semblé sans fond. Hospitalisée pendant des mois, elle avait essayé de reprendre gout à la vie mais elle n’en avait pas retrouvé la saveur, elle avait alors simplement réappris à vivre, presque normalement, à traverser chaque jour en continuant à respirer. Elle avait essayé du moins, faisant de son mieux alors même qu’elle avait l’impression d’être à bout de force, à bout de rêves aussi. Elle avait ensuite repris le court de sa vie en revenant à New York. Mais rien n’était comme avant. Elle avait tout perdu. Elle n’avait plus personne. Elle devait se débrouiller. Seule. Toujours trop seule, trop fragile, trop brisée. Elle ne trouvait gout à rien, tout lui semblait si difficile. Et puis, rapidement, elle avait commencé son travail chez Joseph et soudain elle n’était plus seule, elle avait de quoi occuper ses journées. C’était éphémères, ça n’empêchait pas ses démons de revenir dès qu’elle retournait dans son appartement, ça n’empêchait pas les moments de faiblesse au court de la journée mais avec cet emploi, elle avait trouvé un nouvel objectif, quelque chose à faire de sa vie. Et un beau jour, un jour qui avait commencé comme tous les autres, ni pire, ni meilleur, Thomas avait passé la porte. Comme si tout était lié, comme si chacun de ses actions jusqu’à maintenant avait eu pour but de la mener jusque là, dans la boutique de Jo’, à cette heure précise. Immédiatement, Ivy avait ressentit quelque chose. Elle avait sentit chez lui une souffrance palpable, pour elle à qui la douleur des autres ne pouvait échapper, elle avait sentit aussi une force intérieure, une lumière qui émanait de lui et qui avait semblé s’emparer d’elle immédiatement. Elle l’avais immédiatement trouvé très beau bien entendu, gentil et charmant aussi. Mais jamais, elle n’aurait pensé, à ce moment là qu’elle aurait pu à un moment de sa vie finir dans les bras de ce jeune homme. Trop bien pour elle, elle ne le méritait pas, elle ne méritait pas quelqu’un de si solaire car sa noirceur, la tristesse qui avait fissuré son coeur, qui l’avait tuée de l’intérieure, finirait par l’éteindre lui aussi et elle ne voulait pas de ça. Elle avait longtemps refoulé les sentiments qui grandissaient en elle, se persuadant que personne ne pouvait l’aimer, qu’un garçon comme lui n’avait rien à faire avec une folle comme elle. Qu’elle ne serait plus jamais capable d’être en couple parce qu’elle avait perdu celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie. Et puis. Elle n’avait rien vu venir mais elle n’avait pas pu résister à ce sentiment qui était né en elle, ce qu’il avait réveillé chez elle et qui, petit à petit avait fini par prendre de plus en plus de place. Trop de place. Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus garder ça en elle. Pour une fois dans sa vie elle se sentait chanceuse parce que Thomas partageait ses sentiments. Cette relation débutait tout juste et pourtant, elle avait l’impression que Thomas la comprenait mieux que personne. Et si c’était ça finalement une âme soeur ? Elle se sentait bien avec lui. Elle avait peur, il y avait toujours de la souffrance en elle, beaucoup de souffrance encore mais elle avait confiance en Thomas et elle avait envie de le croire lorsqu’il lui disait qu’il serait toujours là. Près de lui elle arrivait à trouver un peu de repos, à se sentir apaisée au moins quelques minutes. Quelle sensation agréable après des années d’une lutte acharnée dans son esprit. Là, main dans la main avec lui, à parler de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, Ivy arrivait à se sentir bien elle sentait son coeur battre mais elle n’avait pas mal, la douleur qu’elle avait ressentit à chaque battement pendant si longtemps semblait peu à peu se dissiper. Bien évidement ça n’était pas comme ça durant chaque seconde de chaque jour et c’était justement pour cela que, même si elle craignait toujours plus ce moment ou la tristesse, la mélancolie allaient reprendre le dessus, elle savourait chaque seconde de répit aux côtés de Thomas. « Ah oui ? Je risque encore plus de devenir accro dans ce cas !» Un sourire était venu s’accrocher au coin des lèvres de la jeune femme tandis qu’elle avait jeté un regard reconnaissant et amoureux en direction du jeune homme avant de baisser les yeux, sentant ses joues rosirent légèrement. Elle ne pouvait pas expliquer ce qu’elle ressentait pour Thomas. Elle avait déjà connu l’amour, le vrai, fort et pur parce qu’elle ne savait aimer que de cette façon, elle se donnait toujours entièrement et elle ne savait pas mentir sur ses sentiments et pourtant, d’aussi loin qu’elle puisse s’en souvenir il ne lui semblait pas avoir déjà ressentit cela avant. Tout était différent aux côtés de Thomas et si lui reconnaissait être accro à elle ou à ses gâteaux, elle n’était pas mieux. La présence de Thomas physique ou téléphonique avait pris une importance démesurée dans sa vie. Comme toute addiction, Ivy savait que c’était dangereux mais elle n’avait aucune envie de s’en décrocher, ni même d’essayer. Si elle devait souffrir de cette relation, elle en souffrirait le moment venu mais en attendant elle voulait se jeter corps et âme dans cette histoire quitte à y laisser des plumes. Elle ne savait pas faire autrement de toute façon. « Je serais aussi derrière toi, Ivy. Toujours. » Ivy avait sourit à nouveau, resserrant un peu plus sa main sur celle de Thomas. Que c’était drôle d’entendre ses mots pour celle qui avait été brisée, ruinée par un toujours bien plus court que prévu alors qu’elle avait cru que cette histoire durerait pour l’éternité. Pourtant, malgré ce traumatisme, les mots de Thomas lui faisait du bien, lui mettait du baume au coeur. Il serait toujours là alors qu’il connaissait une bonne partie des secrets qu’elle avait enfouie si profondément. Elle avait encore des choses à lui dire, à lui confier mais elle n’en était pas encore capable. Cependant avec ce qu’il savait déjà, il n’avait pas pris la fuite, il était toujours là, toujours le même avec elle et elle avait envie de croire à ses mots.« Merci Thomas, vraiment..» Les mots étaient trop faibles pour lui exprimer sa reconnaissance, sa gratitude. Thomas était parfait et elle se demandait souvent ce qu’elle avait pu faire d’aussi bien dans sa vie pour mériter de croiser la route d’une personne comme lui un jour. Puis, il lui avait demandé son plus grand rêve. Ivy avait un peu honte en se rendant compte de ce qui lui venait à l’idée en premier. Des idées saugrenue, des rêves irréalisables, elle le savait. Elle se rendait compte que contrairement aux autres, elle n’avait finalement pas de rêve accessible, pas vraiment de désirs matériels qui pouvaient être satisfait et elle se sentait une fois de plus extrêmement en décalage. Cependant, à Thomas elle pouvait tout lui dire, il ne se moquerait pas d’elle et il pouvait la comprendre, c’était pour cela qu’elle avait commencé à parler. Thomas avait stopper leur marche et elle s’était retrouvée face à lui, à se perdre dans son regard, un frisson la parcourant« Non, c'est pas ridicule. C'est un rêve comme un autre. C'est vrai que ça serait cool de ne plus voir la misère dans le monde, malheureusement, je pense qu'on ne pourra pas faire changer les choses à nous deux.. » Il ne la trouvait pas ridicule pourtant Ivy elle, se sentait si nulle. Ces deux rêves les plus chers étaient irréalisables elle le savait. Revoir des personnes parties trop tôt était impossible, ceux qui étaient mort ne pouvaient pas revenir, juste peut être envoyer des signes de temps à autre alors qu’Ivy rêvait de pouvoir à nouveau les serrer dans ses bras, revoir le visage de son père ou de son frère, heureux tous les deux. Elle ne les revérait plus, elle en avait bien conscience maintenant et la souffrance était toujours si forte, la culpabilité aussi, de ne pas avoir assez profiter d’eux, de leur présence lorsqu’ils étaient en vie. Quand à la misère du monde qui l’accablait chaque jour, Ivy savait aussi qu’elle ne pourrait pas l’empêcher, il y aurait toujours des gens tristes et des gens heureux, des gens brisés par d’autres, c’était la vie et elle devait se faire une raison mais elle était tellement touchée par la souffrance lorsqu’elle croisait sa route qu’elle avait du mal à l’accepter. « Je sais… mais certains jours c’est si difficile de voir tout ce qui se passe et de ne rien pouvoir faire… » C’était une mine triste qui avait pris place sur le visage d’Ivy. Plus les gens étaient proches d’elle plus leur souffrance lui était insupportable. Et plus encore que sa propre douleur elle redoutait celle de ses proches qu’elle prenait toujours sur elle, elle souffrait toujours bien plus que de raison. « J'aime bien quand tu es heureuse, joyeuse. Ça te va bien et moi, ça me rend heureux à mon tour. Mais tu as le droit d'être triste aussi. T'as même le droit de m'appeler ou venir me voir quand le moral n'ira pas, d'accord ? on est ensemble maintenant. Je ne te lâcherais pas. » Tout en parlant il avait pris son visage entre ses mains, la blonde avait brièvement fermé les yeux pour apprécier ce contact et essayer de repousser les larmes qu’elle sentait monter en elle. En rouvrant les yeux elle s’était à nouveau plongé dans les prunelles de celui qui faisait battre son coeur. Que ces mots étaient doux mais qu’est ce qu’elle avait peur, la petite fille traumatisée, elle avait peur que sa tristesse, cette peine qu’elle portait en elle sans pouvoir sans départir, ne puisse, à la longue, venir nuire à Thomas, lui si solaire malgré ce qu’il avait vécu. Elle avait tant de mal, après tous les efforts qu’elle faisait, d’accepter d’être triste, d’avoir des jours entiers encore à broyer du noir alors qu’elle n’avait plus aucune raison. Elle se détestait d’être si émotive et si faible, incapable de se battre pour retrouver la lumière. « Oui, d’accord, je te promet que je le ferait. Mais tu sais… j’ai peur. J’ai peur qu’un jour ma tristesse ne finisse par venir altérer ta joie, éteindre ta lumière. J’ai peur qu’à force que je sois comme ça tu finisse par ne plus être heureux. Alors que tu le mérite plus que n’importe qui. » Elle n’avait pas pleurer mais sa voix avait tremblé, les larmes n’étaient pas loin. Elle avait peur d’éteindre la joie de Thomas à force d’être triste, une peur viscérale. Elle ne voulait pas avoir à ressentir cette culpabilité et plus que tout, elle avait besoin de la lumière de Thomas pour la guider sur le chemin. C’était ensuite à Thomas de se confier sur son plus grand rêve.« Mon rêve ? J'sais pas. J'aurais aimé ne pas avoir menti toutes ces années à ma mère sur ce qu'il m'a fait... J'aurais aimé être plus fort que ça et ne pas sombrer dans les ténèbres. J'ai fais taire mes sentiments toutes ces années, je me suis effacé pour être là pour les autres. Je veux juste que mes proches aillent et se sentent bien. Tant pis si je souffre en silence. » La souffrance de Thomas, qui transparaissait à travers ses mots n’avait pas échappé à Ivy. Une vague de tristesse l’avait envahie alors qu’elle scrutait le visage de Thomas avec compassion. Elle ne savait pas quoi lui dire pour l’apaiser un peu. Elle, elle n’était pas très douée pour remonter le moral aux autres, comment aurait elle pu alors qu’elle était si triste et si perdue dans ses propres tourments ? On ne pouvait pas revenir en arrière et Thomas ne pourrait jamais changer la façon dont il avait agit. Ivy non plus, ils devaient tous les deux vivre avec ce qu’ils avaient fait. Mais elle trouvait Thomas dur avec lui même. Il avait réussi, finalement, à se confier à sa mère et tous deux semblaient avoir véritablement renouer un lien fort, celui qui doit exister entre une mère et son fils et, en cela Ivy était admirative de son petit ami. Seulement lui semblait ne pas se rendre compte de la force qu’il fallait pour faire ça. Et cela rendait Ivy triste. « Thomas… Tu es beaucoup plus fort que tu ne le crois, crois moi, je suis très admirative de ce que tu as réussi à faire. Avec ce que tu as enduré pendant des années c’est normal d’avoir sombré, peu de personne aurait pu l’éviter mais regarde toi maintenant, regarde ce que tu es devenu. Tu as réussi à parler à ta mère c’est ce qu’il faut retenir, pas ce que tu as fait avant. » Mal placée pour parler qu’elle était Ivy. Elle n’était pas capable de voir le chemin qu’elle avait parcouru, elle ne le trouvait pas assez significatif, elle avançait trop lentement. Mais elle voulait que Thomas prenne conscience de la force qu’il avait eu. Plus on se tait longtemps plus il est difficile ensuite de parler, de se libérer, elle en savait quelque chose. « Par contre… Je ne veux pas que tu t’effaces, je ne veux pas que tu souffre en silence. » La voix de la jeune femme était faible, serrée par l’émotion qui l’étreignait à ce moment là. Non, elle ne voulait pas que Thomas s’efface, qu’il accepte encore de souffrir pour les autres, sans rien dire parce qu’elle avait besoin de lui pour lui montrer le chemin et parce qu’elle ne pourrait pas supporter de le voir faire semblant d’être heureux alors que ça n’était pas le cas. Le duo avait ensuite repris la marche, lentement à l’approche des immeubles« Oh et bien dans ce cas, j'espère que tu ne seras pas déçue ! » Ivy avait rit à nouveau, laissant Thomas la serrer un peu plus contre lui alors qu’elle rétorquais, un sourire malicieux sur les lèvres. « Je ne sais pas pourquoi mais je suis certaine que je ne serais pas déçue… » C’était la vérité et puis de toute façon toutes les excuses étaient bonne maintenant pour embrasser Thomas, pour se serrer contre lui et écouter son coeur battre dans sa poitrine comme une mélodie apaisante. « prends ton temps. On est pas pressé. Comme je te l'ai dit, on est ensembles et je ne vais sûrement pas te lâcher de si tôt. Promis ! » La bienveillance de Thomas lui faisait chaud au coeur. Il ne voulait pas la forcer à faire quoi que ce soit, il avait à coeur d’attendre qu’elle soit prête. C’était la meilleure solution, la pousser ne fonctionnait pas, au contraire, cela créait des traumatismes supplémentaires là ou il n’y avait pas besoin d’en rajouter. Pour Thomas, pour le voir sourit, elle était prête à faire des efforts, il lui faudrait du temps c’était certain mais pour lui elle voudrait bien essayé.« Quand je serait prête ou en tout cas que je penserait que je le suis, je te le dirais, je te le promet. » Et quand la pâtissière promettait quelque chose, elle n’avait qu’une parole, elle tenait toujours ses promesses si tant est que la vit lui laisse le temps de la faire. Elle savait maintenant que si un jour elle trouvait le courage de retourner à Brooklyn, ce serait avec Thomas pour lui tenir la main. « Ne t'inquiète pas pour ça ! On prendra notre temps avant que je ne t'emmène à San Francisco !» Thomas ne s’était pas vexé. Elle sentait qu’il avait envie de lui présenter sa mère, de lui faire visiter la ville de son enfance mais il ne voulait pas la presser, il était d’accord pour patienter un peu, le temps qu’elle soit prête à passer ce cap et en cela Ivy était reconnaissante d’être tombée sur quelqu’un comme lui. « Merci Thomas, d’accepter de suivre mon rythme. J’ai très envie de découvrir là ou tu as grandis, crois moi. » L’envie était là, simplement elle n’en avait pas encore la force, elle était encore trop fragile, elle se sentait encore trop instable pour faire un voyage comme celui ci qui serait certainement chargé d’émotions pour Thomas et elle n’était pas encore prête à affronter cela, elle avait bien trop peur de perdre la face et de le décevoir. Même en ralentissant la marche, ils avaient fini par arriver au pieds de l’immeuble d’Ivy. Seulement, elle n’avait aucune envie de la quitter ce soir. La séparation lui semblait impossible, plus encore que les autres soirs. Alors, prenant son courage à deux mains, et parce qu’elle en avait vraiment envie, elle avait proposé à Thomas de venir chez elle, un peu, au moins pour le repas et Thomas, grand sourire au lèvre qui réchauffait le coeur de la jeune femme, avait accepté. Ivy détestait prendre l’ascenseur, de peur de rester coincée, alors elle préférait monter à pied même si elle vivait au dernier étage. Thomas l’avait suivi sans rechigner et ils étaient arrivés rapidement tous les deux devant la porte de la jeune femme. C’est le coeur battant plus rapidement qu’à l’habitude qu’elle avait ouvert la porte de chez elle. Plus que quelques secondes avant que Thomas ne rentre chez elle. Elle n’avait pas prévu cette visite avant, elle avait pris cette décision d’un seul coup en bas de l’immeuble. Heureusement elle était très ordonnée, limite maniaque et elle était certaine que tout soit rangé chez elle, bien qu’elle ne pouvait s’empêcher d’angoisser un peu de peur que Thomas ne soit pas à l’aise chez elle, que l’appartement ne lui plaise pas ou quoi que ce soit d’autre. Thomas était entré, elle avait refermé la porte derrière eux. Enfin seuls, ils étaient enfin seuls et elle allait pouvoir profiter pleinement de lui ce soir, un sourire s’était dessiné sur ses lèvres alors qu’elle observait Thomas qui découvrait son intérieur. « Et avec Socrate ça va ? Il ne les saccage pas trop ?! » Thomas semblait ébahie et Ivy était heureuse de voir cette émotion sur son visage. Son appartement n’était pas un palace, il y en avait des bien plus luxueux à Manhattan et même dans le Queens mais elle savait qu’elle avait de la chance, c’était un logement un peu atypique avec beaucoup de charme, un peu grand pour elle toute seule mais Ivy n’avait pas pu résister lorsqu’elle était venu le visiter. « Non. J’ai de la chance Socrate est plutôt sage. Il y en a quelques unes dont il veut mâchouiller les feuilles alors je les mets dans des endroits qui ne lui sont pas accessibles mais sinon je n’ai pas à me plaindre. ». Sur ça, elle avait de la chance, Socrate était sage et lui permettait de concilier son amour des plantes et sa vie avec le petit félin sans avoir à faire de sacrifices trop importants. « Mais ouais, t'as tellement de plantes, c'est incroyable. Je suis un peu jaloux je dois bien avouer ! » Un sourire radieux s’était dessiné sur les lèvres d’Ivy. Elle était assez fière de sa collection de plante. En prendre soin lui prenait un temps fou mais cela l’occupait aussi beaucoup lors de ses nuits sans sommeil et elle se sentait bien au milieu de toute cette verdure. Voir ses plantes en bonne santé lui remontait le moral et lui permettait de se rendre compte qu’elle était capable de s’occuper d’un autre être vivant, tout comme elle le faisait aussi avec Socrate.« Si tu suis mes cours de jardinage avec attention toi aussi tu pourras en avoir autant un jour, je t’assure ! » Elle avait rit légèrement. Elle se souvenait de ce que Thomas lui avait dit lorsqu’elle avait insisté pour lui acheter une plante. Il n’avait pas la main verte. Et pourtant jusqu’à présent sa rose du désert, celle qu’elle lui avait offert pour son emménagement, se portait à merveille pour le plus grand bonheur d’Ivy. Thomas s’était rapproché d’elle et elle l’avait laissé faire, se sentant attirée de manière irrésistible dans sa direction elle aussi. Comme un aimant. Les yeux rivés sur lui, elle ne pouvait pas s’en décrocher, le voir là, chez elle, lui faisait battre le coeur d’une manière incroyable qu’elle n’aurait jamais pu soupçonner. Se retrouver seule avec lui aussi lui faisait du bien, elle savait qu’elle pouvait se laisser un peu aller, baisser un peu ses défenses. Lorsque Thomas était venu effleurer ses lèvres avec tendresse Ivy ne s’était pas défilé. En réalité elle avait envie de ce baiser depuis l’instant où il était entré dans la pâtisserie tout à l’heure. Dès que leurs lèvres furent en contact elle sentit un frisson la parcourir tout entière et cette étrange sensation en elle se réveiller à nouveau comme à chaque fois qu’il l’embrassait. C’était étrange et grisant à la fois et puis si agréable qu’elle n’avait aucune envie de se détacher de lui à cet instant précis. Elle profita de ce baiser, de cette tendresse, de pouvoir être si proche de lui, cherchant à prolonger encore cet instant, juste un peu. Leurs lèvres finirent par se détacher, avec un regret qui semblait partagé mais avec la promesse qu’il y aura, très bientôt une prochaine fois, Ivy resta encore quelques instants contre lui, blottie dans ses bras, ressentant sa chaleur, un peu comme sur un petit nuage, elle se sentait en dehors de la réalité. Alors qu’elle allait commencer la visite de l’appartement, Socrate avait attiré son attention, assis la par terre, derrière elle, l’observant d’un oeil circonspect, se demandant bien qui était cette personne avec sa maitresse. Ivy avait donc fait les présentations, bien consciente qu’elle ne devait pas trop approcher Socrate de son petit ami pour éviter des problèmes. « Il a l'air aussi calme et sage que sa maîtresse ! ». Ivy avait sourit en reposant doucement le petit félin qui était tout de suite retourné s’installer sur un fauteuil pour observer la scène à distance. « Il ne fait pas s’y fier, c’est un vrai petit malin ! » Elle avait rit, partager le quotidien avec Socrate l’égayait un peu et aidait Ivy à se sortir de la monotonie de sa vie. Le petit chat était une vraie bouffée d’oxygène dans les journées sombres de la jeune femme surtout à l’époque ou elle l’avait trouvé. « Je te suis pour la visite. Fais moi entrer dans ton petit monde ! » Main dans la main à nouveau, Ivy avait entrainé Thomas pour la visite, depuis l’entrée, le salon et la cuisine ouverte sur ce dernier avec un plat, de travail typiquement américain qui ravissait la jeune femme tant elle avait de la place pour faire ses tests culinaires. Le petit coin de Socrate avec ses gamelles, ses jeux et un panier bien confortable près de la fenêtre, elle l’avait ensuite entrainé vers la salle de bain et les deux chambres dont elle disposait. La première chambre lui servait de dressing, étant une grande fan de vêtement Ivy avait besoin de place pour pouvoir les ranger puis elle l’avait emmené dans sa chambre. « C’est ma chambre et j’ai mis ton dessin juste là, en face de mon lit. » Elle lui avait indiqué la cadre de la main. Le dessin de Thomas avait trouvé une place de choix dans le décor de la blonde. Elle ne passait pas beaucoup de temps dans sa chambre normalement mais, depuis qu’elle y avait installé le présent que le jeune homme lui avait offert, elle y venait plus souvent, parfois pour le contempler, toujours admirative du talent de son petit ami. Enfin, elle avait terminé par ce qui, pour elle était le clou du spectacle, sa petite véranda, au dessus de quelques marches d’escalier. « Et ma petite véranda, quand il fait soleil c’est si agréable d’y lire et de s’occuper des plantes. » Avec un sourire radieux elle s’était retourné vers Thomas, attendant de savoir ce qu’il pensait de la visite de l’appartement. Jugeant soudain qu’elle était trop loin de lui, elle s’était rapproché pour passer à nouveau ses bras autour de lui et profiter un peu de ce moment de calme, hors du temps.