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 this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes.

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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes.   this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. - Page 2 Empty Dim 9 Mai - 9:23



this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Les relations amoureuses, tu ne sais pas ce que c'est. Pourtant, cette fois, tu te jettes à corps perdu dans cette histoire d'amour. Tu ignore tout de ce qu'être en couple signifie. Tu ne sais pas comment agir avec elle. Ivy, tu l'aime. Le cœur qui bat la chamade, les papillons qui virevoltent dans le ventre. Ivy est quelqu'un de bien. Tu te considère comme extrêmement chanceux de faire parti de sa vie, de partager son quotidien. Sans cesse, tu as envie de la voir, d'entendre le son de sa voix. Tu souhaite être là pour elle chaque fois qu'elle en aura besoin. Ivy est tout pour toi. Elle représente tout ce que tu as de plus cher au monde. Ivy, elle est la lumière. Le phare qui vient illuminer ta triste et sombre existence. Sans même le savoir, sans même t'en douter, la jeune femme a pris une très grande place dans ta vie. Ivy a besoin de toi, tout comme tu as besoin d'elle. Main dans la main, vous avancerez ensemble en espérant que jamais cette étincelle entre vous ne s'éteignent. La perdre est inenvisageable pour toi. Tu ne te vois pas sans elle. Ivy est désormais la personne la plus importante dans ta vie.

Sensation agréable qui s'empare de toi. Son sourire, autant que sa présence, a un effet bénéfique pour toi. Pour la première fois de ta vie, tu es heureux. Tu as cette envie de te battre, de devenir quelqu'un de bien. Pour elle, pour qu'elle puisse voir à quel point il est possible de croire en soi. Ce soir, comme tous les autres qui suivront, tu es venu la chercher à son travail. Jo est gentil avec toi, vous discutez bien tous les deux. Ellie, quant à elle, reste fidèle à elle-même et te mets en garde si jamais tu viens à briser le cœur d'Ivy. Au fond d'elle, tu sais qu'Ellie tient beaucoup à sa collègue. Tout comme tu tiens énormément à Ivy. Tu serais même prêt à mourir pour elle. Les ténèbres s'en sont allés. La lumière prend, enfin, le dessus dans ta vie. Les regards amoureux échangés. Les sourires qui ne sont pas avares. Au début, ce que tu ressentais te faisait peur. Plus maintenant. Tu accepte volontiers cette relation. La peur est présente, toutefois, tu sais que tant que ta main tiendra celle de la jeune pâtissière rien ne peut vous arrivez. Oui, tu es prêt à tout pour elle. Pour l'aider à avancer, à faire table rase du passé. Ivy ne mérite de souffrir, tout comme elle ne méritait pas tout ce par quoi elle est passée. Tu seras derrière elle, toujours. Le passé est le passé. L'un comme l'autre, vous ne pourrez pas effacer ce que vous avez vécus. Désormais, tu seras là pour elle. Bienveillance dans tes paroles et dans tes gestes. Vous avancez, main dans la main, jusqu'à l'immeuble de la jeune femme. Pas envie de la quitter. Même pour la soirée. Il est tôt encore et te retrouver en solitaire chez toi, ne t'enchante pas vraiment.
Tu n'es pas parfait. T'essaie simplement de l'être, de rester bienveillant et souriant face à elle. Ta main se resserre lentement contre celle de la jeune femme. « On ne peut pas prendre toute la misère du monde pour nous, Ivy... Crois-moi, j'ai essayé... On peut simplement essayer de leur rendre leurs vies un peu plus facile... » Tu dis, tes doigts enlaçant ceux de ta petite-amie. Vos pas ralentissent. L'un comme l'autre, vous n'avez pas le désir de vous séparer pour la soirée. Son absence est trop difficile à gérer. Même si les échanges de messages et les appels sont fréquents entre vous, être avec elle te plaît encore plus. Sûrement est-ce dû à l'attrait de la nouveauté ou peut-être pas. Avec elle, la vie te semble bien moins pénible que si tu avais continué seul. « On a tous besoin de quelqu'un pour nous aider à avancer. J'espère, de tout cœur, pouvoir être cette personne qui pourra t'aidera à panser tes blessures... » Tu dis, tes doigts qui courent lentement le long du bras de ta petite-amie.
Tu comprends qu'elle puisse avoir peur de t'effrayer. Pour le moment, ce n'est nullement le cas. Au contraire, quand elle est à tes côtés, tu te sens bien. Tu es une meilleure personne que jamais tu n'aurais pu penser être. Tu t'arrête, prends ses joues entre tes mains et vient soutenir son regard. « Je ne veux pas que tu penses ça. Je ne veux pas que tu pense que tu m'ennuie ou me rend triste. J'ai vraiment envie de t'aider, Ivy. J'ai vraiment envie d'être là pour toi, que tu sois heureuse ou non. » Je t'aime, tu as envie de lui dire ces mots. Tu ne peux pas. C'est trop tôt, pour elle comme pour toi. Y aller en douceur, vous vous l'êtes promis. Envie de l'embrasser, de la prendre contre toi en lui murmurant que tout ira bien. À la place, vous vous reprenez votre route jusqu'à l'immeuble de la jeune femme. Elle t'invite à venir chez elle, à pénétrer son petit monde. Le cœur qui tambourine dans ta poitrine. Tu te contente de sourire à ses mots, tes doigts qui viennent caresser la joue de ta bien-aimée. « Je te promets de te parler quand ça n'ira pas, d'accord ?! » Tu caresse sa joue, puis tu lui lance un sourire sincère. Tout le long de la montée des marches de son immeuble, vous continuez de discuter. Vous apprenez à vous connaître l'un et l'autre petit à petit, à vous apprivoisez. Juste devant sa porte, avant qu'elle ne l'ouvre, tu te penche pour venir déposer un baiser sur sa joue. L'odeur délicatement sucrée de son parfum t'enivre complètement. Envie de te fondre en elle de tout ton être.

Te voici chez elle, enfin. Le moins que tu puisses dire c'est que tu es impressionné de son appartement. Il est magnifique. Elle possède même une petite véranda pour profiter des beaux jours en plein cœur de New-York. Chez elle, rien ne traîne sur le sol. Tout semble être à sa place, même le chat est impeccablement positionné, en boule, sur le canapé. Ton regard est immédiatement attiré par les plantes disposés ici et là de son appartement. Elle en possède une quantité astronomique, tu es impressionné. La manière dont elle vient parler de Socrate te fait sourire. Tu as parfois l'impression qu'elle parle de son enfant, c'est sans doute comme cela que parle tous les propriétaires d'animaux. « pour le moment, celle que tu m'as offert semble bien se plaire avec moi. Mais je me méfie, un retour de bâton est si vite arrivé.. » Ton corps se rapproche d'elle, tu as envie depuis trop longtemps maintenant. Tes lèvres s'emparent de celles de ta petite amie, tu l'embrasse avec passion. Tes bras passant dans le creux de son dos. Te retrouver chez elle, en tête à tête, te fait un bien fou. Elle prolonge le baiser et toi, tu essaie de le faire durer le plus longtemps possible. Second baiser. Plus passionné que le précédent. Ivy te fait découvrir de nouvelles sensations et elles ne sont nullement désagréables. Ton corps refuse de la lâcher, de se détacher d'elle. Ton ventre commence à gargouiller, tu le maudit de rompre ce si beau et tendre moment. Socrate s'approche de sa maîtresse, lui réclamant des câlins. Tu leur laisse un petit moment rien qu'à eux, sûrement l'un de leur rituel quand Ivy rentre du travail. Toi, pour le félin, tu n'es qu'un étranger venant perturber leur routine. Un étranger qu'il finira par accepter, tu l'espère. Le chat retourne se coucher. Ivy prend ta main, tu la laisse faire un grand sourire aux lèvres. Tu es impressionné par chacune des pièces des pièces et de l'agencement des meubles qu'elle a réussie à faire. La première chambre comporte le dressing de la jeune femme, elle possède bien plus de vêtements que toi c'est certain. Ton sourire s'agrandit en découvrant la chambre à coucher de ta dulcinée. « Tout est magnifique, Ivy. Tu as un goût exquis pour la décoration, et l'agacement des meubles. J'espère que grâce à mon dessin tu passes de belles nuits. » Sans vouloir te vanter, bien évidement. La visite se termine par la découverte de sa véranda, un lieu rêvé pour n'importe quel habitant de New-York. Tu finis par t'asseoir sur l'une des chaises et viens prendre ta petite amie contre toi, ton bras entourant sa taille. « Je me sens vraiment bien chez toi. L'appartement te représente à merveille ? J'apprends à te découvrir, je ne savais pas que tu adorais les vêtements. » Tu viens admirer sa tenue. Depuis que tu la connais, la demoiselle a toujours été habillé avec goût, portant des vêtements qui lui allait à ravir. Ton ventre se remet à gargouiller mais plus fortement cette fois. « Je pense que je n'aurais pas dû faire l'impasse sur le déjeuner... J'étais tellement pris dans cette nouvelle œuvre que je n'ai pas vu le temps passer. » Tu dis, en souriant maladroitement, passant une main dans tes cheveux. Ta main sur celle de la jeune femme, tes lèvres viennent reprendre possession des siennes. Tu l'embrasse encore une fois. Un baiser plus court mais tout aussi passionné. Vous n'avez pas besoin de mot pour vous comprendre un simple regard suffit.


@Ivy Wade  this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. - Page 2 2781936883
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_________________
because love has meaning
☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ivy Wade;

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Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
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766
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34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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Thomivy ★

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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




Il avait fallut du temps à Ivy pour accepter les sentiments qui était né en elle, pour accepter ce qu’elle ressentait pour Thomas. Si elle s’était voilée la face si longtemps c’était parce qu’elle avait peur, elle était morte de trouille, son passé ne l’ayant pas aidé à avoir confiance. Et puis aussi parce qu’elle pensait ne plus jamais être capable de ressentir de tels sentiments, elle pensait qu’elle avait déjà eu sa chance, qu’elle l’avait laissé filer, qu’elle avait perdu l’amour de sa vie et que plus jamais elle ne pourrait connaître l’amour, plus jamais elle ne pourrait être aimée à la hauteur de l’amour qu’elle avait en elle. Et pourtant. Ce qu’elle ressentait pour Thomas était fort, beaucoup trop fort pour qu’elle ne puisse continuer à se voiler la face et à la cacher à Thomas. Il était peut être tôt, cette histoire ne faisait que commencer et pourtant Ivy avait envie d’y croire. Envie de croire qu’elle s’était trompée et que finalement l’amour de sa vie c’était lui, Thomas. Que tout ce qu’elle avait connu avant ne comptait pas, que ce qu’elle avait vécu n’avait eu que pour unique but de lui faire croiser la route de Thomas. Bien sûr, le passé laissait des traces, les blessures d’Ivy n’étaient pas encore refermées, elles ne le seraient peut être jamais et tout le corps d’Ivy avait encore en mémoire les souffrances qu’elle avait subit, tout ce qu’elle avait enduré. La blonde avait peur, elle était même terrifiée de ce qui pouvait se passer. Donner son coeur à Thomas, s’ouvrir comme elle était en train de le faire, le laisser entrer dans sa vie et y prendre une place immense était un vrai risque. Il pouvait désormais si facilement la détruire, réduire le peu d’espoir, de confiance en la vie qui lui restait en cendre. Et pourtant, c’était un risque qu’elle était prête à prendre. Malgré sa peur, parce que c’était avec Thomas et que c’était une raison suffisamment bonne pour se laisser une chance. Leur laisser une chance. Après les ténèbres qu’elle avait connu, dans le champ de ruines qu’était devenu sa vie et sur lequel elle essayait, tant bien que mal de reconstruire quelque chose, de poser de nouvelles fondations, l’arrivée de Thomas dans sa vie sonnait comme l’absolution que le destin voulait enfin lui accorder. Chaque soir, il venait la chercher à la pâtisserie lorsqu’il quittait le travail et à chaque fois qu’il passait la porte de la pâtisserie, la jeune femme sentait son coeur rater un battement, sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte son sourire s’élargissait et ensuite, même si elle devait sérieuse pour satisfaire les derniers clients, elle avait du mal à détacher ses yeux de son petit ami qui l’attendait un peu plus loin. La journée de travail terminée, Ivy avait quitté la pâtisserie, main dans la main avec Thomas. Avant, quitter la pâtisserie était chaque soir un déchirement parce qu’elle savait que sa soirée et sa nuit seraient difficiles. Elle savait que chez elles ses démons l’attendaient. Ils étaient toujours là mais le temps passé avec Thomas, les quelques minutes, plus parfois, partagées au quotidien avec le jeune homme lui offrait un peu de répit. « On ne peut pas prendre toute la misère du monde pour nous, Ivy... Crois-moi, j'ai essayé... On peut simplement essayer de leur rendre leurs vies un peu plus facile... » Elle ne le savait que trop bien. Elle avait toujours eu un grand coeur, depuis qu’elle était enfant et elle n’avait jamais compris l’être humain et la méchanceté de certains. A cause de cela elle s’était souvent sentie inadaptée à ce monde. Avec Thomas elle se sentait un peu moins en décalage parce qu’il était comme elle, il lui ressemblait sur tant de points. « Je sais… simplement parfois j’ai du mal à l’accepter… » Elle avait soupiré avec tristesse, sa main serrant un peu plus fort cette de Thomas. Avec son travail à la pâtisserie, Ivy essayait, chaque jour de mettre un peu de baume au coeur aux personnes qui entraient dans la boutique. Elle essayait de donner le sourire à autrui, toujours. Elle espérait qu’avec ses pâtisseries, elle pouvait réchauffer le coeur d’une personne. Même une seule, c’était déjà une grande victoire pour elle et même si ça n’était qu’éphémère. « On a tous besoin de quelqu'un pour nous aider à avancer. J'espère, de tout cœur, pouvoir être cette personne qui pourra t'aidera à panser tes blessures... » La blonde avait sourit légèrement. Il ne le savait pas mais il l’aidait déjà beaucoup. Avant qu’il n’entre dans sa vie elle était fermée, triste, presque vide même. Il lui avait montré comment s’ouvrir un peu, il l’avait fait sortir un peu de son quotidien, il lui avait montré un peu ce qu’était censé être la vie normale, il lui avait redonné un peu de couleur. Et surtout il avait réveillé chez elle des sentiments qu’elle avait pensé disparu à jamais, rallumé une petite flamme qui, petit à petit, brulait avec de plus en plus d’intensité. « J’ai peur de ne pas être à la hauteur tu sais… mais sache que tu m’aides déjà…» Elle n’avait pas pu en dire plus, les mots s’étaient bloqués dans sa gorge alors elle s’était contenté de se serrer un peu plus contre lui avant qu’il ne stoppe leur marche pour se mettre face à elle. Les larmes aux yeux après ce qu’elle venait d’avouer, elle peinait à soutenir le regard de Thomas, le même regard dans lequel elle pouvait se perdre parfois quand elle avait l’impression de trouver la paix.« Je ne veux pas que tu penses ça. Je ne veux pas que tu pense que tu m'ennuie ou me rend triste. J'ai vraiment envie de t'aider, Ivy. J'ai vraiment envie d'être là pour toi, que tu sois heureuse ou non. » A nouveau son coeur avait accéléré sa course. Elle était profondément touchée par les mots de Thomas et les larmes faisaient briller ses yeux tandis qu’elle s’efforçait de ne pas fuir son regard. Elle avait si peur, c’était irrationnel, viscéral, elle ne pouvait pas l’expliquer. Thomas avait assez subit par le passé, il méritait de vivre dans la lumière, uniquement dans la lumière et Ivy avait une telle part d’ombre encore en elle qu’elle avait peur d’être néfaste pour lui. Elle ne pourrait pas le supporter, elle avait déjà du mal à se regarder en face mais cette fois elle n’en serait plus capable du tout.« J’ai envie d’aller mieux, vraiment… mais il y a tant de choses et ça fait si longtemps… J’ai peur de te faire du mal sans même m’en rendre compte. » Sa voix était tremblante, elle se sentait fébrile soudain. Elle ne voulait pas décevoir Thomas. Jamais. Et pourtant elle connaissait sa fragilité. Elle savait qu’elle pouvait chuter d’un moment à l’autre, qu’il ne suffisait parfois que d’un souvenir qui resurgissait au mauvaise moment, d’un simple coup de vent pour la pousser dans le précipice. Et si elle devait connaitre à nouveau les abysses profondes et sombres qu’elle avait pu connaitre, elle ne voulait pas, sous aucun prétexte, entrainer Thomas avec elle. Il n’avait pas fait tout ce chemin pour qu’elle le fasse tomber. Elle avait pris son courage à deux mains, elle avait écouté son coeur et elle avait invité Thomas à venir passer quelques instants chez elle. Ce soir elle n’avait pas envie de le quitter, elle voulait encore profité un peu de lui et cette envie avait pris le dessus sur tout le reste. Le contact délicat de la main du brun sur sa joue lui arracha un doux frémissement et le sourire qui s’était affiché sur le visage de son petit ami, faisait chaud au coeur à Ivy, la confortant dans son choix. « Je te promets de te parler quand ça n'ira pas, d'accord ?! » Elle avait hoché la tête dans un signe positif. Elle voulait que Thomas saches qu’il pouvait se confier à elle quand il en avait besoin, qu’elle était là pour l’écouter malgré sa fragilité, elle voulait l’aider elle aussi, essayé d’être là pour lui même si elle avait parfois du mal à voir le bon côté des choses.« Je sais que je suis fragile mais je t’assure que tu peux me parler de ce qui te fait mal comme de ce qui te fait du bien, je serait capable de le supporter. ». Ce baiser déposé sur sa joue alors qu’elle cherchait ses clés pour ouvrir la porte avait quelque chose de grisant, Ivy sentait des frémissements dans son bas ventre et un léger sourire s’était dessiné sur ses lèvres alors qu’elle ouvrait la porte. Cette fois ça y est, Thomas pouvait pénétrer dans son chez elle. Elle était à la fois fière et ravie de pouvoir le voir enfin chez elle mais en même temps elle ne pouvait s’empêcher d’angoisser, comme s’il était capital pour elle qu’elle se sente bien chez elle, dans son petit cocon. La réaction de Thomas lui donna le sourire, un sourire large et sincère comme elle n’en affichait pas si souvent. « pour le moment, celle que tu m'as offert semble bien se plaire avec moi. Mais je me méfie, un retour de bâton est si vite arrivé.. » Ivy avait sourit avec amusement, elle avait pu constaté par elle même que Thomas prenait grand soin de la plante qu’elle avait pu lui offrir, il lui avait trouvé un endroit parfait où la petite rose du désert semblait s’épanouir pour la plus grande joie d’Ivy. « Il n’y a pas de raison si tu continues à t’en occuper comme tu le fais jusqu’à maintenant… et je sais que tu le feras, je te fais confiance pour ça. » Enfin Thomas s’était rapproché d’elle, gommant le peu de distance qui les séparait. Leurs lèvres s’étaient retrouvées tandis que Thomas lui offrait un baiser passionné. Ivy sentit un frisson la parcourir des pieds à la tête, elle avait eu tellement envie de ce baiser depuis que ses lèvres avaient quittées celles du jeune homme pour la dernière fois et c’était un peu comme une délivrance. Les bras de Thomas dans le bas de son dos, elle ne s’était pas faite prier pour se rapprocher encore un peu de lui, se coller un peu plus comme si cela lui était vital. Cette sensation était encore plus agréable que dans ses souvenirs, elle se demandait même si elle avait déjà été embrassé comme cela par le passé. Elle se sentait comme envoutée et chaque jour Thomas affirmait un peu plus sa douce emprise sur elle et cette emprise la n’avait rien de négatif, Ivy le sentait en elle, elle n’avait pas à avoir peur. Lorsque le baiser s’était rompu, la jeune femme était restée silencieuse, profitant du moment, reprenant aussi un peu ses esprits, ne voulant pas non plus se détacher de lui tout de suite, elle avait tant attendu de pouvoir retrouver la chaleur de ses bras. Rapide présentation de Socrate, Ivy avait emmené Thomas à sa suite pour lui faire une rapide visite des lieux. Arrivés dans la chambre, Ivy avait montré fièrement l’endroit où elle avait affiché le dessin que Thomas lui avait offert. A chaque fois qu’elle le voyait, elle pensait à Thomas et elle souriait, toujours admirative de son don pour le dessin. « Tout est magnifique, Ivy. Tu as un goût exquis pour la décoration, et l'agacement des meubles. J'espère que grâce à mon dessin tu passes de belles nuits. » Le compliment de Thomas l’avait fait sourire et ses joues avaient légèrement rougit. Elle n’avait aucune prétention en matière de décoration, elle regardait souvent les inspirations sur Pinterest et elle était loin d’avoir la prétention de dire qu’elle était aussi douée et avec autant de gouts que ceux qui exposaient leurs intérieurs sur ce réseau social. Quant au dessin de Thomas, elle dormait toujours aussi peu mais, lorsqu’elle se réveillait au coeur de la nuit, à l’heure où les gens apaisés étaient encore dans un sommeil profond, elle restait parfois là à le regarder et elle pensait à Thomas, pensées qui lui donnait toujours le sourire et qui parfois lui donnait de légers frissons lorsqu’elle sentait son coeur s’accélérer un peu. « Oh merci, c’est gentil, je suis contente que ça te plaise ! Quand je ne dors pas je le regarde et je pense à toi, ça me fait du bien. » Cette petite révélation faites d’une voix faible avait fait monter le rouge aux joues de Ivy. Elle était sincère, dans tout ce qu’elle disait, incapable de mentir, incapable de feindre ses sentiments. Enfin, le duo achevait la visite dans la véranda qui, selon Ivy, faisait tout le charme de cet appartement. Elle était très fière de pouvoir la présenter à Thomas ainsi que toutes les plantes qui s’y trouvaient. Le jeune homme semblait tout aussi conquis qu’elle à en juger par le sourire sur son visage. Il s’était finalement assis sur une chaise métallique qui se trouvait là, le bras autour d’elle. Ivy s’était laissée aller à s’était assise sur les genoux de son petit ami, observant son visage avec tendresse, gravant le moindre de ses traits dans sa tête, léger sourire sur les lèvres alors qu’elle avait laissé l’une de ses mains venir caresser la nuque du jeune homme avec douceur.« Je me sens vraiment bien chez toi. L'appartement te représente à merveille ? J'apprends à te découvrir, je ne savais pas que tu adorais les vêtements  ». Ivy avait sourit prenant les propos du jeune homme comme un réel compliment. Elle avait sentit son coeur comme rater un battement alors qu’il avouait se sentir bien ici. « Ca me fait plaisir ce que tu dis, vraiment. Ça veut dire que tu reviendras ? » Elle avait sourit avec malice avant de reprendre la parole sur le ton de la confession. « Si, j’adore les vêtements, surtout les jupes et les chaussures d’ailleurs… j’en ai peut être un peu trop je reconnais mais j’ai du mal à résister… Je suis un peu accro au shopping je crois… » Elle avait affiché une mine faussement désolée. Ivy avait toujours aimé faire les magasins, se maquiller, s’habiller. Elle avait peur du regard des autres mais elle s’habillait pour elle, pour essayer de se sentir mieux. C’était peut être superficiel, pas vraiment efficace non plus puisque cela ne l’empêchait pas de se sentir mal mais cela lui faisait du bien, acheter des vêtements soulageait sa peine le temps de quelques minutes au moins. Elle espérait en tout cas que son style vestimentaire était du gout de son petit ami, la seule personne dont l’avis avait une réelle importance pour Ivy. Le silence s’était installé et Ivy savourait ce moment de proximité avec le jeune homme, sa main dans sa nuque continuant à le caresser avec douceur. Le ventre de Thomas avait soudain gargouiller, indiquant qu’il avait faim, le jeune homme l’air soudain un peu gêné avait repris la parole immédiatement.« Je pense que je n'aurais pas dû faire l'impasse sur le déjeuner... J'étais tellement pris dans cette nouvelle œuvre que je n'ai pas vu le temps passer. » La jeune femme avait sourit avant de rétorquer dans la foulée.« Tu sais que ça n’est pas bien de sauter des repas ! Ne t’inquiète pas, je vais te préparer quelque chose, ça ira mieux après.» Elle était ravie de pouvoir cuisiner pour Thomas ce soir, elle espérait qu’elle allait réussir à combler son appetit et surtout à satisfaire ses papilles. Lorsqu’il approcha à nouveau son visage du sien, Ivy se laissa faire avec un plaisir non dissimulé. Elle accepta son baiser et le prolongea même avec tendresse. Elle prenait gout au baiser de Thomas et à la douce sensation qui la parcourait à chaque fois qu’ils partageaient un moment si doux. L’intimité et l’ambiance de la véranda apportait quelque chose en plus et Ivy se sentait plus fébrile encore qu’à l’ordinaire. Elle avait légèrement bougé sur les genoux du brun pour pouvoir être plus prêt de lui encore qu’elle ne l’était déjà, sa main toujours dans la nuque du jeune homme tandis que l’autre était venu prendre celle de Thomas, enlaçant leurs doigts avec douceur. Finalement, leurs lèvres s’étaient détachées, elle était resté silencieuse quelques secondes puis elle s’était relevée doucement, encore un peu tremblantes des émotions qui la parcourait. « Tu as une idée de ce que tu veux manger ? » En disant ses mots, elle avait quitté la véranda pour se diriger vers sa cuisine, essayant de cacher ses joues légèrement rougies suite à ce baiser qui l’avait animé d’une façon bien étrange et qui la mettait légèrement mal à l’aise parce qu’elle avait du mal à comprendre ce qui se passait.

panic!attack


@Thomas Farrel this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. - Page 2 1967697819

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
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Thomas Farrel;

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thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Lâcher prise. Des années que tu tentes de le faire et, enfin, ça y est, tu lâche enfin prise. Tu abandonne toutes tes peurs sur le bas côté. Les ténèbres s'en vont, quittant aussi soudainement ta vie que le jour où ils ont débarqués. Enfant, tu souriais énormément. Tu adorais jouer aux petites voitures à côté de ta grand-mère qui tricotait. La famille a toujours été l'élément le plus important pour toi. Enfant moqué, humilié, critiqué. Enfant mal aimé de la part de ces pairs. Tu ne t'ai jamais senti à son aise face à tes camarades. Les garçons te crachaient dessus lorsque tu passais devant eux. Les filles, tu n'osais même pas croiser leurs regards. Elles t'effrayaient, bien que certaines essayaient tout de même de venir te parler. Aujourd'hui, le petit garçon que tu as été dans le passé n'existe plus. Il est parti, enfin. Il a laissé la place à l'homme sûr de lui, qui souhaite évolué. Un travail qui te procure énormément de joie et de bien-être mental, un appartement qui t'apporte l'indépendance et l'assurance dont tu as besoin. Ton cœur souffre encore un peu du départ d'Ella, bien que tu sois encore en contact avec elle, il cicatrise doucement depuis qu'Ivy a intégré ta vie. Ton regard a du mal à se détacher d'elle. Tu l'aime, t'en es certain. Pour le moment, lui prononcer ses mots t'aient impossible. C'est trop tôt, vous vous êtes promis d'y aller en douceur. L'un comme l'autre, le temps vous a brisé. Il vous ait encore impossible d'être à cent pour cent honnête l'un envers l'autre. Vos blessures sont encore béantes, douloureuses encore. Le temps fera les choses. Il a déjà pas mal accentué ton amour et tes sentiments envers Ivy. Chaque soir, depuis cette soirée chez toi, tu viens la chercher à la pâtisserie. Là-bas, vous avez un petit rituel déjà bien instauré. Un café offert par Jo, ainsi que quelques invendus de la journée. Ellie qui te taquine en permanence et toi, qui a le regard posé sur Ivy en train de ranger et nettoyer les ustensiles, le comptoir.
Ce soir, c'est main dans la main que vous quittez la boutique. L'air est encore un peu frais, malgré tout, tu as fait abstraction de ta veste en la laissant chez toi ce matin. Un frisson te parcoure l'échine lorsque ta peau rentre en contact avec elle. « Je sais.. Je comprends.. Je suis comme toi Ivy.. » Tu dis, la voix douce et calme. Ivy fait partie des personnes qui ont besoin d'aide. T'espère pouvoir l'aider à se relever, à avancer. Tu l'aime, tu es prêt à tous les sacrifices, même les plus pénibles, pour parvenir à tes fins. Ton objectif est claire et net dans ton esprit : être présent en permanence pour elle, lui rendre la vie plus belle et plus douce. Sourire qui éclaire ton visage quand elle avoue que tu l'aide déjà. Pour la première fois, depuis des années, tu as l'impression d'être vraiment utile à quelqu'un, de servir à quelque chose. Ton étreinte se resserre autour du corps de la jeune femme. Tes doigts enlacent ceux de ta petite-amie. Tes pas s'arrêtent net. Tes mains sur ses joues, ton regard soutient celui de la demoiselle. « Arrête Ivy. Tu ne me feras pas de mal, d'accord ? Je vais t'aider à chasser les ténèbres et cette tristesse de ta vie. Je vais tout faire pour que tu ailles mieux. » Te fait-elle assez confiance pour te laisser faire ? Tu l'espère. Tu as bon espoir pour que la demoiselle te laisse agir et te laisse guérir, panser ses blessures. Envie de l'embrasser, de la prendre contre toi et lui murmurer que tout ira bien. « Je te parlerais, c'est promis. Mais promets-moi de me parler également de tes tourments. Il n'y a que comme ça que tu pourras t'en sortir ! » Tu sais mieux que quiconque que parler de ce qui te tourmente est difficile. Tu as mis des mois à tout avouer à Ella et, quand tu l'as fait, enfin, tu t'es aperçu que les ténèbres commençaient à s'en aller. En parler est la clé pour les chasser, pour guérir ses blessures encore ouvertes. « Tu sais, si j'avais pas eu le courage de parler à ma mère de ce qu'il m'a fait, j'en serais sûrement pas là... J'te demande pas de tout me dire, pas maintenant. Mais si tu as besoin, jour ou nuit, je suis là. » Ton pouce caresse lentement la joue de ta dulcinée. Le regard amoureux, ta main se glisse à nouveau dans la sienne et vous reprenez la route. Devant vous, l'immeuble où elle vit est là. Déjà. L'heure de la séparation est arrivée. L'un comme l'autre, vous n'avez pas envie de vous dire au revoir. Ivy t'invite chez elle, pour ton plus grand bonheur.

Tes pas passent la porte. Ça y est, c'est fait. Te voici chez elle, dans son monde, son jardin secret. Socrate se prélasse sur le canapé, roulé en boule dans un plaid. Ton regard se perd ici et là, tout autour de toi, essayant de photographier chaque détail de son logement. Ton corps s'était rapproché de celui de ta bien-aimée. Tes lèvres se posent sur les siennes. Baiser échangé. Baiser rempli de passion avec un petit soupçon d'amour. Jamais personne ne t'as embrassé de la sorte. Sensation agréable qui s'empare de toi. Des frissons te parcourent la colonne vertébrale. Le baiser se termine à regret. Tu te sépare d'elle. Ivy vient te faire la visite de son appartement. « Je ne voudrais pas décevoir celle qui m'a offert cette plante. » Grand sourire sur tes lèvres, ta main vient se glisser dans celle de ta petite-amie. « D'ailleurs, je dois te dire que pas plus tard qu'hier, elle m'a fait une fleur. J'ai dû la prendre en photo, attends ! » Ta main relâche celle de la jeune femme quelques secondes. Dans ton cellulaire, tu viens farfouiller dans les centaines photos que tu possède. Tu la trouve enfin et passe ton téléphone à Ivy. « Regarde ! » Tu souris. Jamais tu ne cacheras quoi que ce soit à la jeune femme, si elle souhaite fouiller ton téléphone, elle pourra le faire. De toute façon, tu n'as jamais su mentir ou dissimuler quoi que ce soit. Exception faite au cas où tu souhaiterais lui faire une surprise un jour. En dehors de son anniversaire ou d'une quelconque autre fête. « Je crois qu'elle aime bien quand je lui raconte mes journées. » Ivy aussi a le droit à chaque récit de tes journées de travail. Elle a d'ailleurs été la première à découvrir la somptueuse œuvre que l'on t'as confié. Elle va te demander de très nombreuses heures de travail, ainsi qu'un travail de fourmis. Qu'importe, ça t'excite déjà énormément.

La visite débute enfin. Pièce après pièce, tu découvre comment elle a agencée les différentes pièces. Tout est impeccable. Tout est choisi avec goût. Tu souris lorsque ton regard se pose sur le portrait d'elle que tu as fait pour Noël, elle lui a choisie une place de choix. Ça te touche énormément. C'est dans la véranda que vous venez vous poser. Toi, assis sur l'une des chaises. Ivy sur tes genoux. Ta main vient enlacer celle de la jeune femme. « Ah oui ? Ça me fait plaisir si mon dessin t'apaise un peu ! » Votre première nuit arrivera un jour ou l'autre. C'est trop tôt encore mais tu sais que vous ne pourrez pas l'éviter. Seulement une semaine s'est écoulé depuis la soirée chez toi, depuis qu'elle est venue s'excuser et se confier à toi. Vous êtes pourtant déjà si fusionnels ensemble, incapable de se détacher de l'un et de l'autre. « ça me fait pareil avec la plante. J'ai l'impression de te parler quand je lui raconte ma journée de boulot ! » Ton regard se plante dans le sien. Bien sûr que tu reviendra. Ici, chez elle, tu te sens bien. Et puis tant que tu peux passer ne serait-ce qu'une petite heure en sa compagnie, tu ne rechigne pas. Au contraire c'est toujours un plaisir de pouvoir voir ta petite-amie. « Je viendrais aussi souvent que tu le désireras. » Ton pouce caresse doucement la paume de la main de la jeune femme. Le regard toujours bloqué dans le sien. En repensant à tous vos moments passés ensemble, tu te rends compte qu'effectivement, Ivy est très souvent en jupe. Tu le note dans un coin de ta tête, au cas où un jour tu voudrais lui faire un cadeau. « Ah oui ? Peut-être qu'on pourra faire une séance shopping tous les deux dans ce cas. » Tu souris maladroitement, si elle voyait l'étendue des dégâts de ta penderie, elle prendrait peur. « J'suis loin d'avoir le même dressing que toi. Je possède pas grand chose en terme de vêtements ou chaussures.. » tu dis, baissant légèrement la tête. Honteux de lui avouer ceci. Il faut dire que tu n'as jamais roulé sur l'or, tu as pendant six mois vécu chez ta meilleure amie, squattant son canapé en essayant de reprendre du poil de la bête.

Soudainement, ton ventre se met à gargouiller violemment. Tu n'as rien avalé depuis le café bu chez Jo. Mais rien de solide depuis ton petit-déjeuner ce matin. Tu baisse un peu les yeux avant de venir les replonger dans ceux de la jeune femme, le regard toujours rempli d'amour pour elle. « Je sais... Mais j'avais tellement envie d'avancer sur l'oeuvre.. j'étais pris dedans, j'ai pas vu l'heure passer. Pardon... » Tu as toujours, et ce encore aujourd'hui, ce besoin de t'excuser en permanence. Sur tous les sujets possible. Même au travail. Jamais tu ne dérange qui que ce soit quand tu ne comprend quelque chose. Second baiser échangé. C'est toujours avec bonheur que tu partage ce moment d'intimité avec elle. Vous êtes dans cette bulle que vous vous êtes construite. Cette bulle que rien, ni personne ne pourra venir percer un jour. « je te laisse carte blanche. Surprends moi ! » tu viens murmurer à son oreille, ta main caressant la sienne. Ivy rejoint la cuisine. Tu la rejoins à ton tour, t'asseyant sur l'un des tabourets et observant chaque geste qu'elle exécute à la perfection. Tu n'as pas envie que cette soirée passe trop rapidement. Tu n'as pas envie d'arriver à l'heure où il sera temps de se coucher et de se dire au revoir. Tu admire ta petite-amie en train de préparer à manger, un sourire sur tes lèvres. « ça va me changer des traditionnels plats de pâtes que je mange habituellement ! » Tu viens lui mentionner, non pas pour lui mettre la pression. Tu connais déjà les talents culinaires de la jeune femme, tu ne seras absolument pas déçu.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight



La culpabilité tenait une grande place dans la vie d’Ivy. D’aussi loin qu’elle était capable de s’en souvenir, ce sentiment avait toujours fait partie de sa vie. Culpabilité de ne pas être à la hauteur, impression de ne jamais être suffisante, culpabilité de n’avoir pas toujours pu être là pour les autres, de ne pas avoir assez profité de certains moments. Culpabilité de tout et n’importe quoi. Aujourd’hui, Ivy avait bien d’autres problèmes. Elle avait connu une véritable descente aux enfers. C’était là qu’elle s’était rendue compte du chemin parcouru, lorsqu’elle était tombé bas, tout en bas. Si bas qu’elle avait pensé qu’elle ne serait plus jamais capable de se relever. Malgré tous les problèmes, tous les tourments qui étaient venu s’inviter dans sa vie, finissant par lui faire croire qu’elle n’était qu’une bonne à rien, trop fragile pour ce monde, complètement folle, la culpabilité ne l’avait jamais quitté un peu comme sa plus vieille et fidèle amie, toujours là, derrière elle pour lui souffler des pensées toujours plus négatives. Malgré les années, la fin de l’adolescence, période de sa vie qui avait été accusée de bien des mots, la culpabilité était resté, Ivy se sentait toujours insuffisante, quoi qu’elle fasse, ou qu’elle soit. Elle culpabilisait également maintenant d’avoir occupé, si longtemps, une place dans une clinique psychiatrique de renom car elle savait la rareté de ces places et qu’elle considérait son problème comme n’étant pas si grave, un problème d’enfant gâté comme elle avait l’habitude de le dire. Elle culpabilisait aussi de focaliser autant l’attention des médecins, de tout ceux qui avaient eu pour but de prendre soin d’elle. Aujourd’hui et depuis qu’elle avait rencontré Thomas, elle avait enfin l’impression qu’elle pouvait peut être suffisante, au moins pour un temps. C’était l’impression que Thomas lui donnait, ce qu’il lui faisait ressentir à la fois dans ses gestes, dans ses mots et dans la façon qu’il avait de la regardé, de l’encourager sans même qu’elle ne l’ai espéré. Mais la culpabilité était encore et toujours là, elle avait cette impression qui ne la quittait pas qu’elle ne méritait pas quelqu’un de si merveilleux qu’il ne l’était. Thomas était trop bien pour elle et elle n’arrivait pas à se sortir cette idée de la tête. Cependant il avait, malgré tout, accepté de lui laissé une chance, accepté de partager un bout de chemin avec elle malgré ce qu’elle avait réussi à lui avouer de son passé. Ivy espérait que ce bout de chemin serait le plus long possible parce que, même si cette histoire ne faisait que commencer, elle savait déjà que le jour où il partirait, cette fois elle ne serait pas capable de se relever. Elle tenait trop à lui, il lui faisait ressentir des choses qu’elle avait oublié, dont elle avait fait son deuil mais aussi des choses qu’elle ne connaissait pas bien qu’elle ait été en couple et follement amoureuse pendant des années. Quitter la pâtisserie avec lui, chaque soir, était un petit rituel auquel elle s’était déjà habitué, une routine qui lui faisait du bien, apaisait un peu son esprit sinistré. Comme elle Thomas semblait apprécier les petits moments passés tous les deux au quotidien, il n’avait pas l’air de se forcer à venir et Ivy ne pouvait s’empêcher de sourire lorsqu’elle le voyait arriver. Main dans la main le couple avait quitté les lieux pour retourner vers leurs immeubles respectifs. La journée avait été belle, le printemps était bel et bien là. C’était la saison favorite d’Ivy, la saison de la renaissance, les arbres, les fleurs étaient magnifiques, les oiseaux chantaient, le soleil s’invitait de plus en plus souvent sur la ville. Cette saison faisait du bien à Ivy et la partager avec Thomas lui permettait de l’apprécier un peu plus. Sur le chemin elle prenait régulièrement le temps de flâner tout en discutant avec son petit ami, parlant de tout et de rien, se racontent leurs journées respectives. « Je sais.. Je comprends.. Je suis comme toi Ivy.. » Ivy avait baissé les yeux quelques instants, observant silencieusement le sol qui défilait sous ses pas. Thomas avait raison. Elle le savait, pertinemment. Mais elle, elle avait du mal à accepter cela, elle avait du mal à supporter la douleur, celle des autres, la sienne, elle y était si habituée qu’elle avait l’impression que cela faisait partie d’elle, qu’elle ne pourrait plus s’en défaire. Elle avait tout perdu bien longtemps auparavant et aujourd’hui, il y avait peu de monde autour d’elle, Jo’, Socrate. Et Thomas maintenant. Eux plus que les autres encore, elle savait qu’elle ne serait pas capable de supporter leur souffrance quelle qu’en soit la raison. Elle ne supportait pas non plus la peine des inconnus. La première fois qu’elle avait vu Thomas, c’était cette douleur tangible qui lui avait sauté au visage en premier. Avant même qu’il ne parle, quand leurs regards s’étaient croisés pour la première fois elle avait sentit ce poids qu’il portait en lui et dont elle connaissait maintenant l’origine. Thomas n’était plus un inconnu et sa souffrance lui était devenu de plus en plus insupportable. Elle avait finit par avouer que déjà, en quelques mois, il l’avait beaucoup aidé, qu’il n’avait pas eu besoin de passer ce cap, de devenir son petit ami, pour commencer à avoir une action positive sur sa vie. Le sourire qui avait alors illuminé le visage de Thomas avait fait naitre, à nouveau un léger sourire sur les lèvres de la jeune femme. Elle ne pouvait pas laisser croire à Thomas que jusqu’à maintenant sa présence dans sa vie n’avait eu aucun impact alors qu’elle en avait eu un immense, d’une importance devenue même capitale pour la serveuse. Suite aux paroles qu’elle avait prononcé Thomas s’était arrêté. Un instant Ivy s’était figée, apeurée par ce qu’il allait bien pouvoir lui dire. Peut être qu’il en avait marre de l’entendre redire à en l’envie qu’elle finirait par lui faire du mal.« Arrête Ivy. Tu ne me feras pas de mal, d'accord ? Je vais t'aider à chasser les ténèbres et cette tristesse de ta vie. Je vais tout faire pour que tu ailles mieux. ». Les larmes au bord des yeux Ivy avait hoché la tête positivement. Il était difficile pour elle de se convaincre qu’elle ne ferait pas de mal à Thomas. C’était viscéral, une peur qui était là, en elle sans qu’elle ne puisse l’expliquer. Elle avait si peur de pouvoir briser Thomas. Il avait assez souffert comme ça, inutile d’en rajouter encore. Mais elle était prête à le laisser l’aider à aller mieux, à se laisser guider par Thomas sur le chemin de la guérison. Elle avait peur de le décevoir parce que malgré les soins qu’elle recevait régulièrement, ses rendez vous avec le psychiatre, le psychologue, les ateliers de thérapie en tout genre, l’hospitalisation et les médicaments parfois à haute dose, elle ne voyait pas le bout du tunnel, elle n’était pas guérie et son esprit était toujours aussi malade, torturée. Elle avait l’impression de stagner, de ne pas avancer et elle en souffrait « Je suis désolée… mais j’ai peur. Je vais essayer de m’améliorer.» Elle aurait toujours peur, elle le savait. Jamais elle ne pourrait être confiante, sereine la dessus. Elle avait peur parce qu’elle se connaissait, elle savait à quel point, parfois, sa tristesse pouvait prendre le dessus sur tout le reste dans sa vie, à quel point sa nostalgie d’une vie qui n’avait jamais existé pouvait prendre de la place et ternir ses journées. Elle vivait avec une peur constante en elle et par dessus tout elle avait peur de pouvoir détruire ou même ne serait ce que rendre triste quelqu’un d’autre. Pour rien au monde elle ne voulait qu’un jour Thomas puisse se sentir triste ou mal à cause d’elle. Il avait dû lutter si dur pour avancer dans sa vie après ce qu’il avait subit, elle n’avait pas le droit de voir gâcher les efforts qu’il avait fait pour être celui qu’il était malgré les tours que la vie avait bien pu lui jouer. « Mais Thomas…je veux bien que tu m’aide, avec toi je veux bien essayé mais j’ai besoin que tu me promette une chose…» Elle avait baissé les yeux quelques secondes, hésitante, essayant de trouver les mots justes.« Je ne veux pas que tu m’aides à tes dépends, je ne veux pas que tu relègue ton bien être, ce que tu ressent au second plan pour faire de moi une priorité… Tu peux me promettre que tu ne le feras pas ? » S’il lui avait posé la même question, elle aurai été incapable de répondre par l’affirmative, elle qui mettait toujours, quoi qu’il arrive, le bien être, la satisfaction des autres avant la sienne, quitte à se mettre de côté voir à complètement s’effacer pour les gens auxquels elle tenait. Pour Thomas, elle le savait déjà, elle serait capable de beaucoup de chose, pour que jamais il ne manque de rien, pour toujours tenter de le combler. « Je te parlerais, c'est promis. Mais promets-moi de me parler également de tes tourments. Il n'y a que comme ça que tu pourras t'en sortir !» Ivy était habitée, depuis des années, par un mal dont elle n’arrivais pas à parler, ça n’était pas qu’elle ne le voulait pas mais elle n’y arrivait pas, les mots ne sortaient pas, elle n’était pas capable de mettre des mots sur ce qu’elle pouvait ressentir, pas capable de nommer le mal qui la rongeait. Les médecins lui avait diagnostiqué un état de stress post traumatique accompagné d’un état dépressif ancien et prononcé. On avait voulu lui extorquer des mots, plus d’une fois, de toute les manières possibles mais elle n’était pas capable de s’exprimer. Le mots ne venaient pas et quand ils venaient la douleur était bien trop vive, à tel point qu’elle préférait, rapidement, refermé la boite de pandore parce qu’elle n’était pas capable d’affronter les démons qui se cachaient en elle. Elle avait parlé déjà, aux médecins, rien n’avait changé ensuite hormis sa souffrance qui avait été intensifiée par ses aveux. Elle avait aussi parlé, une fois, de ce qu’elle ressentait, de la tristesse qui l’habitait quelques temps après avoir ajouté à la liste des personnes qu’elle avait perdu, sa meilleure amie, elle avait essayé de s’exprimer auprès de celui qui partageait sa vie à ce moment là. Elle avait eu tôt fait de comprendre que son salut ne viendrait pas de là et elle s’était tue. Elle ne voulait ennuyer personne avec ses problèmes et ses histoires d’enfant gâtée. « Je ne peux rien te promettre. Tu sais j’ai essayé de parler tant de fois, aux médecins, à des gens dont c’est le travail de m’aider mais… je n’y arrive pas, c’est trop difficile et je n’ai pas de mots… c’est comme si ce que je ressent parfois, ce qu’il y a en mois n’existait pas ou… n’avait jamais existé avant tu vois, il n’y a pas de mots encore pour en parler…» Et puis il y avait aussi ses choses qu’elle avait subit mais que son esprit, incapable d’en supporter la réalité, essayait d’oublier. Incapable d’aborder certains sujets, les mots restant toujours coincés dans sa gorge, son cerveau ne parvenant plus à faire une simple phrase lorsqu’elle ne faisait que de penser à parler de cela. Elle avait toujours peur de donner l’impression d’une personne ne faisait aucun effort pour guérir, aucun effort pour parler, exorciser ses démons, ses maux alors qu’elle faisait tous les efforts du monde, sans succès. Et pourtant, elle aurait préféré pouvoir guérir, aussi simplement et rapidement qu’un claquement de doigts, raconter son histoire une fois, deux fois et ne plus jamais ressentir cette douleur qui habitait en elle depuis tant d’années. Mais elle avait compris maintenant que cette histoire et la douleur qui allait avec faisait partie d’elle et, malheureusement, faisait aussi la personne qu’elle était aujourd’hui dans tout ce qu’elle avait de meilleur mais aussi de pire. « Tu sais, si j'avais pas eu le courage de parler à ma mère de ce qu'il m'a fait, j'en serais sûrement pas là... J'te demande pas de tout me dire, pas maintenant. Mais si tu as besoin, jour ou nuit, je suis là.  » Elle avait du mal à soutenir le regard de Thomas mais elle avait réussi à ne pas baisser les yeux, malgré les larmes qui étaient venues lui embuer les iris. Thomas ne la jugeait pas, elle le savait, ce qu’il disait c’était pour elle, pour l’aider, il savait ce qu’était la souffrance. Ivy ne se sentait pas à la hauteur du brun, elle qui était incapable de parler alors qu’à ses yeux ce qu’elle avait vécu était bien loin de l’horreur qu’avait subit son petit ami. Elle avait déjà parlé, une fois, raconté toute l’histoire aux médecins. A Thomas, elle avait réussi à lui dire certaines choses, les plus importantes, elle n’était pas entré dans le détail mais quand même… et pourtant la peine ne se dissipait pas. La seule chose qui avait changé c’était que maintenant elle savait qu’elle pouvait compter sur Thomas pour être là quand ça n’irait vraiment pas et ce même si elle était incapable de parler et se sentir soutenue était déjà une grande aide pour la blonde. « Je te l’ai déjà dit mais… je t’admire tu sais… moi je ne suis pas capable de faire la même chose que toi… parler c’est difficile mais j’essaie… pour le moment il y a encore des choses qui ne veulent pas sortir… je suis désolée…» Elle avait soupiré, confuse et honteuse. Thomas, lui, était fort, il avait réussi à parler, trouver la force d’avouer l’origine de sa douleur à sa mère malgré la nature des faits qu’il avait dû lui raconter et cela lui avait permis d’avancer dans sa vie. Ivy, elle, n’avait personne à qui raconter ce qui lui était arrivé. Elle avait des gens à qui parler, oui, mais personne qui ne soit concerné de près ou de loin par les douleurs qu’elle avait dû supporter parce qu’ils étaient tous morts ou partis très loin d’elle pour se protéger. Ivy, elle, n’avait pas réellement subit des horreurs commises par d’autres êtres humains, elle était seulement incapable de supporter la vie parce que vivre c’était aussi mourir et ça, c’était quelque chose qu’elle n’acceptait plus, se faire arracher toutes les personnes les plus chères à son coeur était devenu trop difficile mais il n’y avait pas de solution, elle n’en voyait pas, pas d’autre que d’accepter finalement ce qu’était la vie dans son ensemble. Le duo avait repris sa progression, lente, pas pressé de se séparer, en direction de l’immeuble où se trouvait l’appartement d’Ivy. C’était le jour, elle le sentait, elle avait invité Thomas chez elle. Cela ne faisait qu’une semaine qu’ils étaient ensemble, enfin, mais après presque un an à le connaitre, elle n’avait pas encore réussi à l’inviter chez elle alors qu’elle avait déjà été chez lui deux fois. Ce soir, c’était le moment, elle en avait la conviction parce qu’elle avait envie de passer un peu plus de temps près de lui, elle avait envie de profiter de lui, égoïstement de ne l’avoir que pour elle au moins quelques instants. Thomas avait accepté l’invitation et son sourire avait réchauffé un peu la jeune femme qui avait ensuite entamer l’ascension des étages pour arriver jusque devant sa porte. A peine la porte passée et refermée derrière eux, Thomas s’était approché d’elle pour l’embrasser, un baiser dont Ivy avait envie depuis si longtemps. Depuis la dernière fois que leurs lèvres avaient dû se quitter en fait. Au contact du jeune homme elle avait sentit, soudain, tout son être se réchauffer et des frissons agréables la parcourir des pieds à la tête. Comme c’était doux de retomber amoureuse, de se laisser à nouveau surprendre par la vie qui parfois pouvait tout de même réserver de bonnes surprises. Et puis était venu le temps de lui faire la visite des lieux. l’appartement n’était pas non plus un palace même si Ivy s’estimait chanceuse, dans le Queens les appartements comme le sien était rare, elle le savait et elle était consciente de la chance qu’elle avait eu de trouver ce petit nid douillet à sa sortie de l’hôpital. « Je ne voudrais pas décevoir celle qui m'a offert cette plante. » Ivy avait sourit. Elle était plutôt fière de voir avec quel sérieux Thomas s’occupait de la plante qu’elle lui avait offert pour fêter son installation dans son appartement qui, aux yeux de la jeune femme, manquait de verdure. il avait été réticent au début à cette idée mais il semblait s’être pris au jeu et cela faisait sourire Ivy. « D'ailleurs, je dois te dire que pas plus tard qu'hier, elle m'a fait une fleur. J'ai dû la prendre en photo, attends ! » Le sourire de la pâtissière s’était élargie à cette nouvelle. Lorsque Thomas lui avait tendu son téléphone elle s’en était emparé avec un brin d’excitation impatiente de pouvoir admirer la première fleur de la rose du désert qu’elle avait offerte à son petit ami, bien avant d’ailleurs de se douter du tournant que prendre leur relation à peine quelque mois après ce cadeau. « Et malgré tous les messages que tu m’as envoyé aujourd’hui tu n’as pas trouvé utile de me dire ça !! Je suis vraiment super contente, c’est une bonne nouvelle ! Je t’avais dit que tu allais t’en sortir sans aucun problème avec cette plante. ». Elle avait ensuite rendu son téléphone à Thomas avant de venir déposer un baiser rapide sur sa joue. Elle était très fière de Thomas qui prétendait ne pas avoir la main verte et lui avait même fait part de ses exploits en tant que meurtrier de plantes vertes. Comme quoi tout le monde pouvait changer et s’améliorer quel que soit le domaine.
« Je crois qu'elle aime bien quand je lui raconte mes journées. » La jeune femme avait hoché la tête, elle qui parlait beaucoup à ses plantes comme à Socrate d’ailleurs, leur racontait ses journées, la pluie, le beau temps lorsqu’elle était seule dans son appartement était ravie d’entendre que Thomas avait suivi son conseil.« Elle n’est pas la seule à apprécier. Elle aussi doit apprécier écouter les histoires d’un vrai passionné. » Ivy avait sourit avec tendresse. Elle n’essayait pas de flatter l’égo du jeune homme, elle était plus que sincère. Elle adorait écouter Thomas lui parler de ses journées de travail, lui raconter des anecdotes sur les œuvres dont il s’occupait ou pas d’ailleurs. Elle ne se considérait pas comme une artiste, loin de là, contrairement à lui et à son coup de crayon absolument divin mais elle avait toujours été attiré par l’art sous ses nombreuses formes. Pour elle, côtoyer Thomas était une véritable mine d’or et tout cela ne le rendait qu’encore plus attrayant à ses yeux. Ivy avait entrainé Thomas dans les différentes pièces de son appartement pour toutes les lui présenter puis elle avait terminé la visite dans la véranda, cet endroit où elle appréciait de passer du temps lorsqu’elle était seule chez elle. Le jour elle pouvait y profiter des quelques rayons de soleil qui réchauffait l’atmosphère avec une douceur incomparable, la nuit elle pouvait passer du temps à se perdre dans ses pensées en regardant les quelques étoiles qui arrivaient à s’imposer dans ce ciel urbain. Thomas s’était laissé tomber sur une chaine, comme s’il se sentait déjà un peu chez lui et Ivy s’était laissé entrainer sur ses genoux. Partager ce moment si doux, cette proximité si tendre lui faisait battre le coeur et pendant ce bref instant elle se sentait bien, comme si rien ne lui était jamais arrivé et que rien ne pourrait lui arriver non plus. « Ah oui ? Ça me fait plaisir si mon dessin t'apaise un peu !» Evidement, Ivy avait rougi légèrement, un fin sourire sur les lèvres. Elle ne dormait pas mieux ou pas plus depuis qu’elle avait installé le dessin de Thomas dans sa chambre mais, lorsqu’elle le voyait elle pensait à lui et aux moments qu’ils avaient pu passer ensemble et cela lui faisait du bien, lui permettait de faire un peu de vide dans son esprit souvent si torturé lorsqu’elle se réveillait au coeur de la nuit.« Oui. Quand je pense à toi et au moment que l’on a pu passé ensemble ça m’aide à ne pas me laisser trop envahir par des choses beaucoup moins agréables. » Cela ne fonctionnait pas tout le temps, ça aurait été trop simple de pouvoir, juste en regardant un dessin, en pensant à Thomas, sa douceur et son si beau sourire, dissiper les nuages noirs de sa vie de façon durable mais au moins cela lui donnait quelques minutes, parfois plus, de répit salutaire.« ça me fait pareil avec la plante. J'ai l'impression de te parler quand je lui raconte ma journée de boulot ! ». La blonde avait sourit, chez eux ils avaient chacun quelque chose qui leur faisait pensé à l’autre et leur faisait du bien lorsqu’ils en avaient besoin et qu’ils ne pouvaient pas, physiquement être ensemble. C’était une idée qui mettait du baume au coeur à Ivy parce qu’elle aimait à croire que même quand il y avait une distance physique, aussi importante soit elle entre deux personnes, leurs âmes pouvaient resté connectée d’une manière très forte rien que par la pensée, par l’amour aussi. « Je viendrais aussi souvent que tu le désireras.» Un large sourire était venu illuminer les traits de la jeune femme telle une enfant à qui l’on promet un cadeau. Elle avait porté l’une de ses mains sur la visage de Thomas pour lui caresser lentement la joue avant de répondre avec douceur. « Tu pourras venir quand tu voudras. Ca sera toujours un plaisir pour moi de t’accueillir. » Ivy avait besoin de son intimité, de conserver son espace dans lequel elle savait qu’elle pouvait se laisser envahir par ses démons, submerger par ses émotions et laisser couler ses larmes sans que personne ne soit là pour la voir et encore moins pour la juger. Elle avait besoin de préserver cette espace dans lequel elle pouvait lâcher prise après avoir passé une journée à affronter le monde extérieur et sa pénible réalité. Mais lui, elle était prête à le laisser entrer dans son monde plus souvent, régulièrement. Elle avait peur mais peut être même qu’elle était déjà prête à partager le quotidien avec lui parce qu’elle l’aimait déjà si fort. Elle voulait aller doucement, laissé du temps à son coeur, et à sa tête aussi, pour assimiler toute cette nouveauté mais l’amour était si intense, elle ressentait de telles choses qu’elle ne savait plus vraiment ce qu’elle voulait faire, si elle voulait vraiment suivre sa raison. Mais elle était consciente, lorsqu’elle était plus lucide, un peu moins aveuglée par son amour, qu’il était mieux d’y aller en douceur, de ne rien précipiter, pour elle, pour lui éviter de revenir brusquement en arrière comme elle savait le faire quand les émotions devenaient trop prenantes et contradictoires en elle mais aussi pour lui, Thomas, qui avait certainement aussi besoin de prendre du temps.« Ah oui ? Peut-être qu'on pourra faire une séance shopping tous les deux dans ce cas. » A nouveau, la jeune femme avait sourit en hochant la tête avec entrain. Elle adorait le shopping mais depuis sa sortie de la clinique psychiatrique elle avait surtout privilégié le shopping en ligne, de peur de se retrouver au milieu d’un magasin bondé, à devoir affronter les regards et surtout ses propres émotions qu’elle était incapable de gérer et de juguler. Avec Thomas, elle s’en sentait capable parce qu’avec lui à ses côtés elle savait qu’elle était capable de choses dont elle se pensait inapte. « Oh oui ! Avec plaisir ! Par contre j’espère que tu n’a pas peur de passer des heures dans les boutiques ! » Ivy se connaissait, elle était capable de passer de longues heures à arpenter les magasins, essayer des vêtements aussi même si, lorsqu’elle était seule elle restait dans la cabine pour éviter les regards que les inconnus pouvaient poser sur elle. « J'suis loin d'avoir le même dressing que toi. Je possède pas grand chose en terme de vêtements ou chaussures.» Elle avait haussé les épaules pas du tout mise à mal par la révélation de Thomas. Il était courant que les dressings des hommes soient moins fournis que ceux des individus de sexe féminin même s’il ne fallait pas généraliser et que l’addiction au shopping n’avait sans doute pas de genre. Elle avait repris en riant. « Si tu as envie de renouveler ton dressing, tu peux compter sur moi pour t’accompagner, ça me plairait beaucoup de t’aider à choisir de nouveaux vêtement. » Pouvoir assister à des essayages vestimentaires de Thomas était une perspective qui semblait motiver la jeune femme, tout comme celle de passer encore un moment agréable avec lui, à arpenter les magasins. Elle savait déjà que ce serait un moment passé à rire, à échanger, à s’amuser un peu aussi et surtout à partager des instants privilégiés près de lui et ça, ça n’avait pas de prix. Elle avait été privé d’amour pendant si longtemps, elle l’avait refoulé aussi pendant tant de temps, elle se rendait compte aujourd’hui du manque qu’il y avait eu dans sa vie et elle débordait d’amour à donner et Thomas en était maintenant le seul objet, elle voulait être avec lui, près de lui, prendre soin de lui aussi. A en juger par les manifestations désespérée de son ventre, Thomas commençait à avoir faim et, comme personne ne pouvait uniquement vivre d’amour et d’eau fraiche comme l’on tentait de le faire croire aux naïfs enfants, Ivy comptait bien lui préparer un petit plat. « Je sais... Mais j'avais tellement envie d'avancer sur l'oeuvre.. j'étais pris dedans, j'ai pas vu l'heure passer. Pardon... » Il était touchant, un peu comme un enfant pris en train de faire un bêtise sans gravité. Ivy avait déposé un baiser remplit de tendresse sur son front avant de reprendre la parole. «Ce n’est pas si grave heureusement que me débrouille un peu en cuisine. Par contre promet moi d’essayer de penser à manger les prochaines fois. » Tendresse et bienveillance, voilà ce qu’Ivy ressentait envers Thomas. Elle ne voulait pas qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit et si, pour qu’il pense à manger le midi elle devait lui apporter personnellement un petit plat jusque sur son lieu de travail alors elle le ferait. Cependant elle se gardait bien de dire qu’elle était mal placée pour parler, elle pour qui sauter des repas n’était pas chose exceptionnelle et qui picorait plus qu’elle ne mangeait. Cependant, elle n’avait jamais eu un appétit très féroce, elle était Sans doute faite comme ça un peu à la manière d’un moineau qui picore des graines ici et là sans jamais prendre de gros repas. Tendrement, amoureusement, elle était venu déposé un nouveau baiser sur les lèvres de Thomas, ne pouvant vraisemblablement pas résisté à cet appel. L’échange avait pris fin et Ivy était bien décidée à aller cuisiner un petit plat pour son petit ami. « je te laisse carte blanche. Surprends moi ! » Le murmure de Thomas à son oreille l’avait fait frissonné et elle lui avait adressé un sourire complice avant de se relever et de quitter la véranda. Alors qu’elle avait ouvert son frigo pour essayer de décider du plat qu’elle allait bien pouvoir préparer en fonction de ce qui s’y trouvait. « ça va me changer des traditionnels plats de pâtes que je mange habituellement ! » Alors qu’elle avait enfin décidé ce qu’elle allait bien pouvoir préparer à Thomas, la jeune femme qui commençait à sortir des légumes de son frigo, s’était retourné vers lui qui avait pris place sur l’un des tabourets de la cuisine. « Ca oui, il y a des chances. J’espère que tu ne regrettera pas ton plat de pâte habituel quand même. » Brocolis, petits pois, haricots verts fraichement acheté à l’épicerie du coin, Ivy s’était attelé à les nettoyer avec soin avant de les mettre dans la casserole. Dans une assiette à part elle avait mis un peu de fromage frais, elle avait été cherché quelques branches de menthe qu’elle faisait pousser dans son petit jardin d’intérieur où elle cultivait des aromates pour les plats qu’elle préparait régulièrement et, pendant que la cuisson se terminait, elle avait commencé à mettre la table avant de revenir vers Thomas, toujours sur le tabouret, elle était resté debout mais elle était venu cherché un peu de contact qui lui manquait déjà. « Et voilà, c’est bientôt prêt. Tu veux boire quelque chose en attendant ? ». Proche de Thomas, elle avait à nouveau posé sa main sur celle du brun, pour en caresser le dessus avec douceur tout en ne le quittant pas des yeux, comme si elle n’était plus capable de regarder ailleurs.

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


La journée avait été courte mais, également, très longue. Toute la journée, tu as attendu cet instant. Celui de te rendre à la pâtisserie de Jo pour retrouver ta petite-amie. Toute la journée, tu as arboré ce petit sourire en coin des lèvres. Personne ne t'en as fait la remarque mais beaucoup ont dû trouver étrange de te voir aussi souriant. Le cœur tambourinant à une vitesse anormalement forte. Les sentiments exacerbés, le manque d'Ivy commence à se faire ressentir. Les nombreux messages envoyés par jour ne suffisent plus. Les appels non plus. Derrière son comptoir, occupé à ranger son plan de travail, tu observe ta bien-aimée. Jo fait les comptes de la journée et, à en juger, par son sourire, tu en conclus que les affaires ont été florissantes. Ellie, après t'avoir lancé une remarque dont elle avait le secret, prend congés de vous. Dans son bureau, Jo s'occupe de la recette du jour. Ivy te rejoint enfin. Les battements de ton cœur frappent encore plus violemment ta poitrine. Elle est là, tout près de toi. Jamais tu n'as éprouvé de tels sentiments pour quelqu'un d'autre. Incapable de te détacher d'elle. Cette envie de la prendre dans tes bras, la serrant contre ton être et lui murmurer des mots doux ne partira sans doute jamais. Au début, tout ceci te faisait peur. Tu ne savais pas comment agir. Tu as tenté, à de multiples reprises, de comprendre ce qui t'arrivais en consultant des articles trouvés sur internet. Mais en fait, l'amour ne se commande pas. Il ne se contrôle pas non plus. Tu agis comme bon te semble, tout en restant prudent. Ivy est fragile. Un seul mot, un seul geste peut la détruire. Tu ne lui veux aucun mal. Tu l'aime. Tu souhaite simplement l'aider, aussi maladroitement que tu as pour habitude d'être. Une partie de toi a peur de ne pas être à la hauteur. De tout faire foirer, de la perdre pour de bon. Tu ne le supporteras jamais. En un an, la demoiselle a pris énormément de place et d'importance dans ta vie. Aujourd'hui, et tu n'as pas honte de l'avouer, la jeune femme qui fait battre ton cœur t'es devenue vitale. Tu n'as jamais eu cette impression de compter pour quelqu'un, te contentant d'être transparent, invisible pour le commun des mortels. Ella a surgie dans ta vie aussi brusquement qu'innatendu. Elle t'as appris à avoir foi en toi, foi en tes croyances et en tes rêves. Sans elle, tu aurais sûrement été incapable de postuler pour cet emploi qui, aujourd'hui, t'apporte énormément de satisfaction. Sans elle, jamais tu n'aurais pris ton courage à deux mains pour dénicher un appartement. Ce n'est pas Versailles mais au moins, il t'appartient. Regroupant ainsi l'intégralité de tes affaires. La confiance en toi retrouvée. L'envie de devenir quelqu'un de bien, quelqu'un de bon fut présente, encore plus depuis que tu as fait la connaissance de Ivy. La jeune femme t'as énormément touché depuis le premier regard échangé. Envie de l'aider à aller mieux, à aller de l'avant. Envie de lui montrer, et prouver, que la vie peut être belle malgré tout. De simple connaissances à amis, puis d'amis à une relation plus forte et plus intime. Le chemin fut long, parsemés d'embûches et d'obstacles. Tu n'es pas peu fier d'avoir réussi à nouer une si forte et si belle relation avec elle. Elle te plaît énormément. Sa seule présence te rend heureux et te fait beaucoup de bien. Ivy est ton rayon de lumière dans ta journée, ton petit moment de bonheur, de répit après avoir passé une si longue et épuisante journée au travail. Tu adore ce que tu fais, tu t'épanouis vraiment dans ce job mais tu es toujours heureux quand l'heure de rentrer chez toi arrive. La pâtisserie de Jo est sur le chemin, quelques mètres après la sortie du métro. Le chemin du retour est nettement plus plaisant, plus joyeux que celui du matin, lorsque tu te rend au travail en compagnie des centaines d'autres new-yorkais.

Ivy est très complexe, encore plus que toi. C'est à toi que la tâche revient. Tu dois lui montrer que non, elle n'est pas une cause perdue et que l'aider te fait plaisir. C'est ainsi que tu conçois une relation amoureuse : toujours être là l'un pour l'autre. Toujours s'entraider, se soutenir. Dans les bons comme dans les mauvais moments. Fixant la demoiselle dans les yeux, ton cœur se serre. Tu as cette furieuse envie de la prendre contre toi et de déposer tes lèvres contre les siennes, lui offrant un véritable baiser, digne des plus grands films romantiques. « J'ai confiance en toi, Ivy. Tu peux y arriver, je le sais ! » Tu dis, caressant du bout des doigts la joue de ta bien-aimée. Le chemin fut long et éprouvant pour que tu te sorte de cette spirale infernale qui a essayé de te tirer dans la noirceur des ténèbres. Même si tu dois y remettre ne serait-ce qu'un pied pour secourir ta petite-amie, tu le feras sans aucune hésitation. La complexité de la jeune femme t'effraie un peu mais, ensemble tout est possible. T'en es certain. Votre rencontre n'est pas dû au hasard. T'en es convaincu. L'un comme l'autre, vous êtes ensemble pour vous aider mutuellement. Tu l'aime, tu es éprit d'elle. L'abandonner ne fait absolument pas parti des choix qui s'offrent à toi. « Je te promets de ne pas me mettre de côté. Si tu savais à quel point, je suis heureux de quitter le musée pour venir te retrouver à la pâtisserie.. Si tu savais à quel point, j'ai un grand sourire quand je reçois un de tes messages ou quand je vois que tu m'appelles. » Le regard amoureux planté dans celui de ta bien-aimée, tes doigts s'entrelacent à ceux de la jeune femme. « Je suis certain que c'est toi que j'attendais Ivy. Ce que je ressens pour toi, je l'ai jamais ressenti pour aucune autre femme.. » Le cœur qui tambourine fortement dans ta cage thoracique. Il est temps. C'est le moment pour lui dire les trois mots. Ces trois petits mots qui ont pourtant l'air si inoffensif mais qui ont le pouvoir de bouleverser la vie de n'importe quelle personne dans ce monde. « Je suis .. complètement éprit de toi Ivy.. Je.. Je .. Je t'ai.. » Chut ! Calme toi Thomas ! Respire un bon coup ! On inspire et on expire ! Tes mains serrent fortement celles de la jeune femme, ton regard se perd dans le sien. Les battements de ton cœur ne ralentissent pas, comme s'il voulait se libérer et sortir immédiatement de ta poitrine. « Je t'aime, Ivy ! Ce ne sont pas des paroles en l'air, je te le promets ! » Tu viens poser ses mains sur l'emplacement de ton cœur afin qu'elle le sente battre si intensément. Cette révélation peut tout aussi lui faire plaisir mais, également, ça peut l'effrayer. Tu prie de toutes tes forces pour que la première option prime sur la seconde. « Je ne te demande pas de me répondre maintenant, Ivy. J'avais envie que tu le sache. J'voulais être totalement transparent avec toi. » Tu lui souris, ta main qui caresse la paume de sa main. Le regard toujours perdu dans celui de la jeune femme. Ivy ne cesse de te demander pardon, d'être désolé de ne pas réussir à te parler. T'as le temps, l'envie de la lâcher n'est pas présente et ne le sera sans doute jamais. « Prends ton temps ! On a encore de longues et belles années devant nous pour que tu puisses me parler de ce qui te tourmente, te tracasse. » Tu lui souris, tes doigts toujours en train de caresser le dessus de sa main. Tu refuse de penser à l'éventualité de la perdre, de vous séparer. Tu veux, malgré tout, rester positif et croire à cette longue et belle relation qui se profile devant vous.

C'est sur un ton plus léger que la conversation se détourne sur cette plante qu'elle t'as offerte. Tu n'es pas peu fier de toi. Toi qui n'a jamais eu la main verte, tu as réussi à prendre soin de cette plante. Elle a l'air de beaucoup se plaire chez toi, ainsi que d'apprécier les récits de tes journées de travail. Ce matin, avant de partir, tu t'en rendu compte qu'elle avait une fleur. Sans attendre, tu l'as pris en photo et en quittant ton appartement puis empruntant le chemin jusqu'au musée, tu as oublié d'en informer Ivy. « je suis désolé.. j'ai été pas mal pris par le temps ce matin.. j'ai complété oublier de t'envoyer la photo et puis, après, bah j'ai oublié.. » Ce n'est un secret pour personne, tu n'as aucune mémoire. Tu oublie tout d'un jour sur l'autre. Parfois, le lendemain, tu as un peu de mal à te remémorer de ce que tu as déjeuner la veille. « J'suis quand même pas mal fier de moi. J'pensais pas avoir ce don pour faire grandir une plante ! » Tu dis, grand sourire sur tes lèvres et torse bombé. Tu fixe longuement la demoiselle, te mordant légèrement la lèvre inférieure pour faire taire ton envie de l'embrasser. Tes joues se mettent à rougirent lorsqu'elle mentionne que tu es un passionné. Oui, ton travail est une vrai bénédiction pour toi. Pendant longtemps, tu as cru arriver à faire carrière dans la danse mais à force de ne plus pratiquer cette discipline tu en es devenu rouillé. Ça restera uniquement un bon souvenir de l'un de tes passe-temps d'enfant. L'art t'intéresse plus encore. « Ah oui ? Ça tombe bien que tu dises ça parce que j'adore quand tu me parle de tes journées à la pâtisserie. » Le regard amoureux, la main qui parcoure lentement le bras de la jeune femme. Un frisson te parcoure l'entièreté de la colonne vertébrale, de bas en haut. Si la plante ne cesse de rendre Ivy encore plus présente dans ton esprit qu'elle ne l'est actuellement, tu es heureux de découvrir que ce dessin, celui que tu lui as réalité avec beaucoup d'envie et de passion pour Noël, lui fait également énormément de bien. Ta main enlace tendrement la sienne, tes yeux plantés dans les siens. « Tu sais, si un jour t'en as besoin, tu peux m'appeler ou même venir me voir. Jamais je ne te mettrais dehors ! Jamais ne te dirais de t'en aller ! » Non. Tu l'aime. Ton cœur bat pour et grâce à elle. Tu n'as pas peur de passer autant de temps en sa compagnie. Au contraire, ça te rend heureux. Plus tu passes du temps près d'elle et plus tu apprends à la découvrir. « Et tu peux venir chez moi quand bon te semble, même si je ne suis pas là ! » Ta main ne cesse de perdre sur sa peau que tu aime déjà tant toucher. Parfois, ça peut aider de sentir l'odeur de l'être aimé près de soi quand les sentiments sont sans dessus dessous. « Je peux aussi te laisser un de mes tee-shirts si tu veux. Ma mère me donnait tout le temps un mouchoir en tissu avec son parfum quand j'étais petit et que je faisais mes terreurs nocturnes. Je pense que ça peut t'aider ! » Sourire sincère sur le visage. Tu la tiens contre toi mais les gargouillements de ton ventre se font de plus en plus entendre. De quoi interrompre ce moment d'intimité entre vous ! « Tu sais, j'ai pas beaucoup d'affaires. J'me suis pendant longtemps contenté du strict nécessaire. La dernière fois que je suis allé faire les magasins c'était pour acheter le costume que je portais à la soirée au musée. » Rien que de te remémorer cette soirée, ça te rend triste. Tu fus très attristé de la voir s'en aller aussi rapidement. Néanmoins, aujourd'hui, cette soirée semble être à des années lumières désormais.

Tu hoche simplement la tête. C'est à la cuisine que tu suis Ivy, t'installant sur le tabouret juste en face d'elle. Tu l'observe à la tâche. Elle effectue les gestes avec une dextérité et une fluidité à t'en rendre jaloux. « Aucun risque que je regrette ! Je suis déjà fan de tes gâteaux, je n'ose pas imaginer le reste ! » Tu es fan tout simplement de la jeune femme. Elle a un réel don pour la cuisine, comme toi lorsque tu tiens un pinceau ou un crayon de bois entre tes doigts. Les bonnes odeurs du plat se propage dans l’entièreté de la pièce. Un vrai régal pour tes narines. « J'veux bien de l'eau ! Je ne bois jamais d'alcool et mon estomac digère assez mal les bulles dans les sodas... » Tu dis en espérant qu'elle ne te voit pas comme le gros lourd de service. T'es juste un mec simple, banal avec des goûts très classiques. Tu viens te lever et faire le tour de l’îlot, jusqu'à être en face de ta petite-amie. Les mains posés sur ses hanches, tu la rapproche de toi et viens l'embrasser avec fougue et passion. Tu ne veux pas rompre le baiser, jamais. Tu tente de le faire durer le plus longtemps mais, malheureusement, la sonnerie du minuteur retentit. « Sauvez par le gong ! » Tu souffle, ton front collé contre le sien.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




L’amour avait ce pouvoir de changer des vies. En réalité, toutes les émotions avaient le pouvoir de changer des vies, d’influencer les destins des uns et des autres, même les plus destructrice comme la haine ou la tristesse. Mais l’amour avait une force incroyable, une force à laquelle rien ne pouvait résister. Ivy était toujours triste, mélancolique, elle l’avait toujours été mais c’est quand elle avait perdu l’amour qu’elle avait sombré, qu’elle s’était enfoncé dans les abimes. Aujourd’hui, après des mois d’errance, des mois sans savoir ou aller, comment survivre, traverser chaque journée que la vie lui donnait sans y laisser sa peau, l’amour renaissait dans sa vie et celle ci retrouvait soudain un peu de couleur. La beauté de l’amour c’était certainement sa grandeur, c’était ce qui faisait la force de ce sentiment, le plus puissant de tous aux yeux d’Ivy. Mais ce qui faisait sa beauté inégalable c’était également la facilité avec laquelle il pouvait être détruit, à quel point il était facile de le briser. Ivy avait souffert par amour. Beaucoup. Certainement trop. Elle s’était convaincue que jamais elle ne pourrait être aimée et surtout que plus jamais elle n’aimerait parce que son coeur avait été réduit en miette par celui à qui elle l’avait confié. Mais ça c’était avant de connaitre Thomas. Dès lors qu’il était entré dans sa vie, elle avait sentit quelque chose se réveiller en elle, doucement, sans faire de bruit. Au début, elle avait voulu faire de lui un ami, pour se prouver qu’elle était encore capable de se lier à d’autres personnes. Elle s’était liée à Jo’, elle ressentait une affection profonde pour lui, un grand respect aussi et beaucoup de gratitude pour le geste quel avait fait pour elle en l’embauchant mais il restait son patron quand bien même sa relation avec lui allait au delà d’une relation classique entre une employée et son patron. En Joseph elle voyait le père qu’elle avait perdu bien trop jeune et dont elle n’avait toujours pas réussi à faire son deuil. Avec Thomas, elle avait eu, au départ, cette volonté de se lier à lui pour se prouver qu’elle était encore capable de le faire et puis aussi parce qu’elle avait perçu, dès la seconde où leurs regards s’étaient croisés, qu’il gardait une grande douleur en lui et elle avait eu cette volonté inexplicable, irrationnelle en fait, de devenir son amie pour pouvoir l’aider, devenir sa confidente s’il avait besoin de parler. Elle ne connaissait rien de lui à ce moment là, même pas encore son prénom , encore moins sa vie et son entourage, peut être qu’il n’avait pas besoin d’elle, qu’il avait déjà quelqu’un à qui parler mais, à ce moment là, cette question ne lui avait même pas effleurer l’esprit. Et puis, au fil du temps ce n’était plus de l’amitié qu’il y avait entre elle et le jeune homme. L’amitié était un beau sentiment, un sentiment fort aussi mais ce qu’avait fini par ressentir Ivy pour le brun devenu client régulier de la pâtisserie, n’avait plus rien à voir avec cela. C’était au dessus de ça. Il lui avait fallu du temps pour comprendre, accepter aussi que c’était bien de l’amour, que l’amour était de retour dans sa vie, d’une façon qu’elle n’aurait jamais imaginé ou soupçonnée. Elle était effrayée parce qu’elle savait les traumatismes qui pouvaient résulter d’une histoire d’amour gâtée, gâchée. Mais quand elle regardait Thomas, elle avait l’impression que ce sentiment n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait connu à l’adolescence, au début de l’âge adulte. Peut être qu’elle avait grandit, qu’elle avait gagné en maturité avec les expériences que la vie lui avait imposée aussi et peut être aussi qu’elle s’était trompé, que son ex fiancé n’avait jamais été l’homme de sa vie parce que son destin avait toujours été de rencontré Thomas, qu’importe la manière, et de se lier à lui pour quelques temps au moins ou peut être pour l’éternité. Ivy était une rêveuse, elle l’avait toujours été, pour se protéger de la cruauté du monde dans lequel elle était née et il était plaisant pour elle de croire que l’amour pouvait durer éternellement, même après avoir connu une terrible désillusion. Si ça n’avait pas marché avec son ex fiancé c’était que ça n’était pas le bon, c’était de cela qu’elle essayait de se convaincre depuis des mois déjà, avant même qu’elle ne se décide à avouer ses sentiments profonds à Thomas. Malgré ce qu’elle avait cru, elle s’était peut être trompée. Et peut être que le bon ce serait Thomas. Elle l’espérai de tout coeur convaincue, déjà, que si un jour cette relation avec le brun venait à prendre fin, elle ne serait plus capable de se relever cette fois, son coeur et son corps n’étant pas en état de supporter une nouvelle perte, une nouvelle rupture voir pire, un nouveau rejet. Main dans la main ils avaient évolué dans la rue en quittant la boutique de Jo’. Ivy aimait son travail, il était essentiel à sa vie mais, depuis quelques jours le meilleur moment de la journée c’était lorsque Thomas passait la porte de la boutique. Le voir faisait à chaque fois battre son coeur, elle avait l’impression de revenir à l’adolescence lorsqu’elle avait connu les premiers émois, les premières sensations amoureuses. Pour le plus grand plaisir de la blonde, Thomas avait choisi de passer par le parc aujourd’hui, avec la lumière qui déclinait petit à petit, l’atmosphère n’en était que plus belle, romantique presque et cela donnait le sourire à la blonde. Cependant, la conversation avait pris une tournure un peu étrange. Ivy était morte de trouille à l’idée de pouvoir, un jour faire du mal à Thomas. Bien sur si cela arrivait ça ne serait pas volontaire, Ivy était incapable de faire du mal à qui que ce soit de manière consciente, encore moins à Thomas. Mais même si cela arrivait sans qu’elle ne le veuille, elle ne pourrait jamais se pardonner, si un jour Thomas se laissait atteindre par la tristesse latente qui était toujours là, en elle, au fond de son coeur, elle s’en voudrait pendant des années durant. Jamais elle ne pourrait se pardonner si un jour elle le faisait souffrir. « J'ai confiance en toi, Ivy. Tu peux y arriver, je le sais ! » Ils avaient arrêté leur progression, se tenant maintenant face l’un à l’autre. Ivy avait honte de ce qu’elle était, elle se trouvait si faible, si fragile. Elle se détestait d’être ainsi mais elle devait faire avec. Cela lui avait toujours paru insurmontable mais avec Thomas à ses côtés peut être qu’elle y arriverait. Elle ressentait son soutien, elle savait que maintenant il serait là, non pas pour l’aider à se relever de chaque chute mais bien pour l’empêcher de tomber, lui tenir la main lorsqu’elle trébucherait, l’aider à avancer lorsqu’elle se sentirait incapable de mettre un pied devant l’autre. Son soutien avait une valeur inestimable pour la jeune femme qui avait été si habituée à être seule. « J’ai envie que tu puisse être fier de moi… ça prendre du temps mais j’espère qu’un jour tu pourras l’être. » Ivy était honnête avec elle même. Le chemin serait encore long et difficile mais elle voulait que Thomas puisse être fier d’elle un jour. Il serait là pour l’aider. Cela ne ferait pas tout. Le combat c’était à elle de le mener, personne ne pourrait le faire à sa place. Il y aurait des hauts et des bas avant d’arriver au terme de cette bataille qui serait sans doute longue mais si Thomas était là à ses côtés, à lui tenir la main alors soudain elle avait l’impression qu’elle pourrait y arriver.« Je te promets de ne pas me mettre de côté. Si tu savais à quel point, je suis heureux de quitter le musée pour venir te retrouver à la pâtisserie.. Si tu savais à quel point, j'ai un grand sourire quand je reçois un de tes messages ou quand je vois que tu m'appelles.». Les mots ne faisait pas tout, Ivy ne le savait que trop bien, Thomas allait devoir prouver ce qu’il disait et elle n’avait aucun doute qu’il le ferait, incapable de remettre en doute sa parole. Ces mots lui faisait chaud au coeur. Plus encore que sa volonté de l’aider à aller mieux, elle avait besoin de s’assurer qu’il serait capable de penser à lui et de, parfois, si cela était nécessaire, de priorité son bien être à lui plutôt que le sien. Elle partageait visiblement les mêmes émotions que lui lorsqu’elle recevait l’un de ses messages, lorsque son nom venait s’afficher sur son téléphone, quel que soit le moment de la journée. « J’ai vraiment besoin que tu le fasses. Si tu vas bien, ça m’aidera… Tu veux que je t’avoue quelque chose ? C’est pareille pour moi, tout ce qui me fait pensé à toi me donne le sourire et tes messages, même les plus insignifiants dans lesquels tu me raconte ton quotidien et bien ils me font du bien. » Sourire et regard amoureux adressé à Thomas, elle n’avait d’yeux que pour lui. Le monde aurait pu s’écrouler à cet instant qu’elle aurait continué de sourire parce qu’elle était avec lui. Il n’y avait qu’eux, dans leur bulle. « Je suis certain que c'est toi que j'attendais Ivy. Ce que je ressens pour toi, je l'ai jamais ressenti pour aucune autre femme.. » Cette fois Ivy avait rougit, les mots de Thomas la touchait en plein coeur parce qu’elle savait qu’il était sincère, qu’il ne faisait pas partie de ses garçons qui disent ce genre de choses sans le penser. Elle avait brièvement baissé les yeux mais bien vite la vision de Thomas, là, devant elle, lui avait manqué alors elle avait relevé les yeux vers lui, se perdant à nouveau dans le bleu des yeux de l’homme qui se tenait si près d’elle et qui était en train de mettre son coeur sans dessus dessous de la façon la plus agréable qui soit. Elle était restée muette, incapable de trouver quoi que ce soit à répondre face à la beauté des mots de Thomas. De toute façon, il ne lui avait pas laissé le temps de reprendre ses esprit, enchainant déjà de plus belle. « Je suis .. complètement éprit de toi Ivy.. Je.. Je .. Je t'ai.. » Ivy avait sentit un frisson la parcourir. Elle était effrayée par les mots qu’il avait retenu parce qu’elle croyait savoir ce qu’il allait dire et que cela lui faisait peur. Et en même temps cette perspective avait fait monter une douceur chaleur en elle qui s’était rapidement emparé de tout son coeur. Ses yeux n’avaient pas quittés ceux de son interlocuteur, elle le sentait fébrile, au moins tout autant qu’elle mais, alors qu’elle était muette, toujours incapable de trouver des mots assez beaux pour faire honneur à ceux de son petit ami, il avait repris la parole comme pour donner, enfin, le coup de grâce. « Je t'aime, Ivy ! Ce ne sont pas des paroles en l'air, je te le promets ! » Tout le corps d’Ivy s’était crispé en entendant ses mots qu’elle redoutait autant qu’elle avait envie de les entendre. Elle les redoutait parce que se savait incapable de les dire encore. pourtant, elle aussi elle aimait Thomas, elle l’aimait déjà profondément, sincèrement, intensément. Mais parler était trop difficile pour elle et exprimer ses sentiments la mettait en grande difficulté alors qu’allait il pensé d’elle si elle restait muette ? Incapable de cacher l’émotion qu’il avait provoqué chez elle, ses larmes s’étaient mises à ruisseler le long de ses joues. Pas des larmes de tristesse comme celles qui étaient venues lui embuer les yeux quelques minutes plus tôt. Non, c’était belle et bien des larmes de joie, d’émotion qui perlaient de ses yeux; de gratitude aussi parce qu’elle était si reconnaissante envers l’univers d’avoir croisé la route de Thomas. « Je ne te demande pas de me répondre maintenant, Ivy. J'avais envie que tu le sache. J'voulais être totalement transparent avec toi. » Il avait toujours cette délicatesse, cette façon de faire pour qu’elle ne se sente jamais contrainte, obligée de parler, de verbaliser ce qu’elle ressentait. Il avait cette façon de se donner, entièrement sans rien attendre en retour. Ivy était gênée de ne pas pouvoir lui répondre, de ne pas trouver des mots à la hauteur de ceux qu’ils venaient de lui dire. Elle aurait voulu lui dire qu’elle aussi elle l’aimait, qu’il était si beau, si parfait et qu’elle avait envie de passer les prochaines années blottie dans ses bras sans plus jamais en bouger mais elle n’arrivait pas à verbaliser tout cela. Après un long moment de silence pendant lequel les larmes de la jeune femme avait coulé sans se tarir, pendant lequel elle avait fermé les yeux aussi pour mieux sentir les battements du coeur de Thomas et la chaleur de sa peau. Elle avait finit par reprendre la parole, la voix basse, visiblement éprouvée par les révélations du brun. « Thomas… J’aime tellement partager des moments avec toi, passer du temps juste toi et moi. Je suis si bien près de toi tu sais…» Elle avait un peu honte de ne pas être capable d’en dire plus. Elle aurait voulu l’embrasser aussi mais elle ne pouvait pas, pas ici, pas maintenant, bien trop pudique pour cela, trop réservée sur ses sentiments. Elle espérait de tout coeur qu’il comprendrait qu’elle n’était pas encore prête à de telles déclarations mais qu’il saurait malgré tout que les sentiments étaient réciproques et que ce que ressentait Ivy, même si elle n’était pas capable de le dire qu’elle aussi elle l’aimait profondément. « Prends ton temps ! On a encore de longues et belles années devant nous pour que tu puisses me parler de ce qui te tourmente, te tracasse. » Elle avait sourit à son tour. Il était optimiste et il lui donnait envie de l’être aussi. Elle savait comme la vie pouvait être cruelle, elle en avait déjà fait les frais. Mais cette fois elle avait envie de croire que cette histoire ne faisait que commencer et qu’elle serait éternelle, digne des plus beaux compte de fée parce que Thomas méritait bien cela et puis peut être qu’elle aussi elle le méritait. « Oui tu as raison… Merci Thomas, merci simplement d’être celui que tu es.» Que ferait elle sans lui maintenant ? Maintenant qu’elle avait goutté à nouveau à l’ivresse de l’amour, à la douceur de ses mots et de ses baisers ? Elle ne s’imaginait déjà plus vivre sans. Arrivé chez elle Thomas dans un univers, la conversation était restée légère. Thomas semblait à l’aise et immédiatement Ivy s’était détendue et elle pouvait ainsi mieux apprécier ce moment passé près de celui qui faisait battre son coeur. Pour son plus grand bonheur Thomas venait de lui apprendre que la fleur qu’elle lui avait offert en guise de cadeau de Noël mais avec beaucoup de retard, avait fait une fleur, sa première fleur. Ivy était sincèrement heureuse et fière de Thomas qui lui avait répété bon nombre de fois qu’il n’était pas capable de s’occuper d’une plante.«  je suis désolé.. j'ai été pas mal pris par le temps ce matin.. j'ai complété oublier de t'envoyer la photo et puis, après, bah j'ai oublié.. » Elle avait sourit avec amusement face aux explication du jeune homme. Il était si mignon lorsqu’il était confus de la sorte. « Ce n’est pas grave, je te taquine va, je me doute que tu as été occupé et puis je la vois maintenant alors ce n’est pas si grave ! » Contre toute attente, il avait l’air aussi heureux qu’elle de cette nouvelle, lui qui prétendait ne pas être fait pour s’occuper de végétaux. Ivy était ravie, pour sa part, d’avoir un peu insisté pour lui faire ce cadeau. « J'suis quand même pas mal fier de moi. J'pensais pas avoir ce don pour faire grandir une plante ! » Ivy le fixait avec une intensité nouvelle. Elle aussi était fière de lui mais elle n’avait jamais douté de ses capacité à s’occuper d’une plante et ce malgré les histoires qu’il avait pu lui raconter. « Tu peux être fier de toi ! Moi tu sais je n’ai jamais douté de ta capacité à en prendre soin ! En plus tu n’a presque pas eu besoin de moi ! » Elle avait à coeur de le valoriser quel que soit sa réalisation. Thomas était doué, il était plein de qualité, c’était une belle personne et elle voulait que plus jamais il ne puisse en douter. « Ah oui ? Ça tombe bien que tu dises ça parce que j'adore quand tu me parle de tes journées à la pâtisserie. » Cette fois c’était au tour de la jeune femme de rougir. ces journées à la pâtisserie étaient toujours bien rempli et elle avait plaisir à les partager avec lui que ce soit à l’oral ou par message. « Sans couloir me dévaloriser, mes gâteaux sont quand même moins intéressants que les oeuvres vieilles de plusieurs siècle dont tu t’occupes ! » Elle avait sourit. Elle aimait les gâteaux, elle aimait ce qu’elle faisait mais elle ne se lassait pas d’entendre Thomas lui parler des oeuvres. Elle était admirative devant tant de savoir, tant de passion et devant tout ce talent et cette patience nécessaire pour réalisé le travail de fourmi qui était le sien. Tout cela, toute ses qualités qu’il mettait en oeuvre au quotidien ne le rendait que plus attirant aux yeux d’Ivy. Cette caresse, douce et tendre, le long de son bras l’avait fait frissonner, le contact de Thomas, cette proximité était toujours si agéable parce qu’il était si doux, attentionné, toujours à l’écoute, observant la moindre de ses réactions, il savait exactement comment s’y prendre pour décrypter ses réactions, se montrer proche d’elle, intime même, sans l’effrayer comme s’il avait trouvé le mode d’emploi sur la meilleure façon d’agir avec elle. Comme s’il avait fait cela toute sa vie. « Tu sais, si un jour t'en as besoin, tu peux m'appeler ou même venir me voir. Jamais je ne te mettrais dehors ! Jamais ne te dirais de t'en aller ! » Elle avait sourit, tendrement. Elle ne pouvait pas non plus lui imposer son rythme de vie décalé, ses nuits si courtes. Elle savait qu’il ne dormait pas beaucoup non plus, à peine plus qu’elle peut être, seulement elle avait compris, avec leurs échanges de messages, qu’il s’endormait sans doute plus tard qu’elle et qu’à l’heure ou elle ouvrait les yeux, parfois en proie à une panique inexplicable, lui dormait enfin et elle respectait cela, elle attendait alors patiemment qu’il se réveille et qu’il lui envoie un message avant de reprendre leur conversation où elle s’en était arrêtée. «  Je sais Thomas mais tu as besoin de dormir toi aussi. Je n’ai jamais beaucoup dormit tu sais et quand je me réveille la nuit, je suis capable de prendre mon mal en patience. Il y a des choses que tu ne peux pas sacrifier juste pour moi. ». Elle avait passé la main sur le visage du brun avec délicatesse en disant ses mots. Il était hors de question de nuire à la santé de Thomas en le réveillant au beau milieu de la nuit parce qu’elle avait fait un horrible cauchemar, d’autant que pour Ivy ce genre de réveil n’était pas exceptionnel, il était quotidien et elle ne pouvait pas être un fardeau pour son petit ami. Avec le temps elle avait appris à gérer ses crises seules, ou tout du moins à essayer de les amoindrir un peu en attendant que le soleil ne se lève. « Et tu peux venir chez moi quand bon te semble, même si je ne suis pas là ! » La main de Thomas qui la caressait sans relâche avec une tendresse sans cesse renouvelée lui arrachait régulièrement des frissons plus agréables les uns que les autres. Petit à petit il était en train de la rendre accro à ce contact, a ses douces caresses.« Tu sais moi, je m’en fiche d’aller chez toi si tu n’es pas là, ça ne changera rien que je sois chez toi ou ici chez moi. Ce que je veux c’est être avec toi, qu’importe l’endroit. » Elle n’était pas encore capable de s’exprimer clairement sur ses sentiments mais petit à petit elle s’ouvrait. Elle avait rougit en disant ses mots mais ils étaient sincères, ils venaient du fond de son coeur. Elle se fichait pas mal d’aller chez lui si il n’y était pas. Lorsqu’elle se sentait mal c’était de lui, de sa présence physique dont elle avait besoin et même quand elle allait bien d’ailleurs. Le voir lui était devenu indispensable et pour cela peut importe le lieu, ici, chez lui, au musée, à la pâtisserie, qu’importe du moment qu’elle pouvait partager du temps avec lui, l’écouter, ressentir ses caresses toujours plus douces.« Je peux aussi te laisser un de mes tee-shirts si tu veux. Ma mère me donnait tout le temps un mouchoir en tissu avec son parfum quand j'étais petit et que je faisais mes terreurs nocturnes. Je pense que ça peut t'aider !» Il mettait tant d’énergie, tant de coeur à essayer de trouver une solution qui pourrait l’aider un peu qu’elle n’avait pas le coeur de lui dire qu’il n’y avait certainement aucune solution à ses problèmes de sommeil. Elle n’avait jamais été une grande dormeuse de toute façon. « Je ne sais pas si ça va m’aider, même les somnifères ne me font pas dormir une nuit entière mais si je peux avoir toujours un morceau de toi avec moi, je ne vais pas refuser. » Si proche de lui, elle ne cessait de se perdre dans la contemplation de ses traits parfaits et harmonieux, le parcourant d’un regard amoureux et bienveillant. « Tu sais, j'ai pas beaucoup d'affaires. J'me suis pendant longtemps contenté du strict nécessaire. La dernière fois que je suis allé faire les magasins c'était pour acheter le costume que je portais à la soirée au musée. ». Elle le sentait à nouveau gêné en avouant qu’il ne  possédait pas grand chose. Elle, elle avait ressentit un pincement au coeur lorsqu’il avait évoqué la soirée au musée, cependant elle se souvenait du costume qu’il portait et qui lui allait à merveille, elle était certaine qu’il n’avait pas laissé indifférente la population féminine du musée ce soir là, à commencer par elle d’ailleurs. « Et mais tu sais, ça n’est pas une honte de ne pas avoir beaucoup de vêtement, c’est très bien aussi de se contenter de peu, le principal c’est que ça t’aille. En tout cas, le moins que l’on puisse dire c’est que lorsque tu fais les magasins, tu les fait bien, ce costume t’allait vraiment à merveille. » Le style vestimentaire de Thomas avait beau être assez simple, il lui allait très bien. De toute façon Thomas était beau, charmant, il n’avait pas besoin de cela. En costume ou non, il faisait craquer Ivy et elle n’avait que faire de la taille de sa penderie. Dans la cuisine Ivy s’était affairée à préparer un petit plat pour combler l’appétit de son petit ami. Il avait déjà gouté ses gâteaux, jamais ses réalisations salées et c’était la première fois qu’il mangeait chez elle puisqu’il n’était d’ailleurs jamais venu avant, elle avait à coeur de faire au mieux pour qu’il ne soit pas déçu.« Aucun risque que je regrette ! Je suis déjà fan de tes gâteaux, je n'ose pas imaginer le reste ! » Un large sourire s’était dessiné sur son visage alors qu’elle remuait doucement le contenu de la casserole d’eau brûlante.« Tu es beaucoup trop gentil ! Pour ton information je crois que c’est pour les gâteaux que je suis le plus douée quand même ! » Elle aimait cuisiner, les plats, les entrées, les desserts mais elle reconnaissait sans difficulté qu’elle avait une préférence assez marquée pour les desserts. Elle adorait faire des gâteaux, jouer avec les textures, les gouts, décorer ses réalisations, c’était quelque chose qu’elle appréciait faire et qui lui permettait, l’air de rien, d’exprimer un peu sa créativité. « J'veux bien de l'eau ! Je ne bois jamais d'alcool et mon estomac digère assez mal les bulles dans les sodas... » La blonde avait hoché la tête en souriant à nouveau. Elle non plus ne buvait pas d’alcool pas par gout bien qu’elle n’en ai jamais raffolé, mais parce qu’elle ne pouvait pas en raison de son traitement. Au moins avec Thomas elle ne serait pas tentée. Elle lui avait servit un verre d’eau fraiche, faisant de même pour elle puis elle l’avait fait glisser devant lui. « Et un verre d’eau. Au moins tu n’es pas difficile comme garçon ! » elle avait rit légèrement. Que Thomas ait été difficile ou non cela n’avait pas d’importance, à ses yeux il était de toute façon parfait et même s’il avait aimé une boisson impossible, elle aurait eu à coeur d’aller lui en trouver pour sa prochaine visite. Il s’était levé, elle l’avait observer sans comprendre au début et puis il était venu vers elle, tout prêt d’elle et le regard qu’il posait sur elle la faisait frissonner. Elle s’était laissée faire avec plaisir lorsqu’il l’avait tiré doucement vers lui. Elle était si bien près de lui qu’il n’y avait nul part d’autre ou elle aurait pu avoir envie d’être à cet instant. Une nouvelle fois il l’avait embrassé et elle n’avait pas résisté. Elle en avait envie elle aussi, au moins tout autant que lui. Elle avait répondu à son baiser, le prolongeant avec tendresse et sensualité alors que leurs langues se retrouvaient pour une nouvelle danse passionnée. Le bras d’Ivy avaient aussi enlacés Thomas, l’une de ses mains lui caressant le dos avec douceur par dessus son tee-shirt. Petit à petit il était en train de réveiller quelque chose en elle, des sensations nouvelles faisaient leur apparition et Ivy se sentait toute chamboulée mais un chamboulement agréable pour une fois, c’était une sensation qui la transportait à mille lieu d’ici, dans un endroit paradisiaque et remettre les pieds sur terre devenait de plus en plus difficile. La fin de la cuisson sonnait et leurs lèvres se quittaient à regret. Ivy resta immobile quelques instant, voulant encore profiter un peu de la proximité de son petit ami.« Sauvez par le gong ! » Elle avait sourit doucement avant de murmurer. « Pour une fois j’aurai aimé que la cuisson dure plus longtemps… » Elle refusait encore de se détacher de lui tant les sensations qu’il arrivait à lui faire ressentir à chaque baiser, à chaque contact, étaient intenses et enivrantes. « Mais je crois que tu as faim et je ne voudrait pas que ça brule.» A regret, elle s’était détournée de lui, quittant son étreinte si douce pour éteindre le feu et ensuite servir le contenu de la casserole dans les assiettes. L’odeur était agréable et elle était plutôt satisfaite de ce qu’elle avait fait. Mais ce qui lui tenait à coeur c’était le verdict de Thomas qu’elle observait silencieusement alors qu’il s’apprêtait à prendre sa première fourchette.

panic!attack


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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


La journée avait été courte mais, également, très longue. Toute la journQuand on est en couple, on apprend à faire des compromis. Quand on est en couple, on apprend à faire des concessions.Mais parfois, ces compris, ces concessions prennent des airs de petites tortures. On a le sentiment de céder du terrain au partenaire.Finalement, on se découvre sous d'autres facettes, qui jusque là nous étaient inconnues. Cette relation qui début entre Ivy et toi t'as fait peur au début, en fin de compte, tu t'es rendu compte que prévoir les choses ne servaient à rien. Contrairement à ta bien-aimée, tu n'as jamais été en couple. Tu as cru être amoureux autrefois, mais lorsque tu compare les sentiments que tu ressentis jadis et ceux que tu ressens à cet instant en étant près de Ivy, tout es plus vrai, plus sincère. Ni ta meilleure amie, ni ta mère ne sont au courant de cette relation que tu viens seulement d'entamer avec Ivy. C'est ton petit secret. Un moyen de vous préserver l'un l'autre. Une semaine que vous êtes ensemble. Un temps relativement court pour certains, long pour d'autres. Pour toi, c'est un mélange des deux. Loin de ta bien-aimée, tu te sens vide, triste. Cette mélancolie qui te colle à la peau. Alors qu'en la présence de la jeune femme, tu te sens bien, heureux. Tu n'as pas envie de la laisser, de la quitter. Ta vie n'est rien sans elle. Tu as autant besoin d'elle qu'elle a besoin de toi. Toutes tes fins de journées sont rythmées de la même manière, nouvelle routine dans ta vie. Tous les soirs, après le travail, tu retrouve ta dulcinée derrière son comptoir. Vous faites le chemin ensemble, jusqu'à la laisser devant son immeuble à regret. Ce soir, les choses sont différentes. Ivy t'invite chez elle. C'est non sans un certain plaisir que tu accepte de la suivre afin d'y découvrir son petit monde. Ça compte énormément pour toi. La jeune femme a découvert ton appartement, ton monde depuis un moment déjà. Cette fois, les rôles s'inversent. Tu rentres dans son jardin secret, en découvrant un peu plus sur elle. Lorsque ton regard plonge dans celui de ta belle, tu le sens, au fond de toi, que c'est elle que tu attendais. C'est elle ta moitié, ton âme-sœur. Tu l'attendais alors non, pas question de la lâcher. Jamais. Plutôt mourir ! Rien, ni personne ne viendra se mettre entre vous. Personne ne fera du mal à ta petite-amie. Tu tiens à elle comme à la prunelle de tes yeux. Te prendre un coup de poing ou mourir pour elle, tu t'en fiche. Tu es près à recevoir milles flagellations pour protéger la femme dont tu es tombé éperdument amoureux. Ton cœur bat la chamade chaque fois que tu la vois, que tu entends sa voix. Tout en elle te fait craquer. Tu ne cesses de te demander ce qu'il se serait passer si jamais vous ne vous étiez rencontrés. Si jamais tu n'étais entrer dans cette pâtisserie et que ton regard est venu se poser sur elle. Le coup de foudre, c'est ce qu'il s'est passé. Ne voulant, bien sûr, pas la brusquer ou lui faire peur, tu as pris ton temps. Simple connaissance, amis et, maintenant, tu ne te vois plus sans elle. Incapable de te détacher de la jeune femme. Ta vie pour la sienne désormais. Tout ce qui lui arrive te touchera également à partir de maintenant.
Tes mains sur ses joues, ton regard planté dans le sien. Tu la fixe longuement et l'embrasse sur le front. « Je suis déjà fier de toi, Ivy. Ça fait un an que l'on se connaît et tu as fait énormément de progrès, de chemin. Tu m'impressionne, vraiment. » Oui, en une année, elle a fait d'immenses progrès et ce n'est pas fini encore. Tu n'es pas prêt de la lâcher tant qu'elle ne sera pas complètement et totalement heureuse. Ivy a besoin de se sentir soutenue, d'avoir une main réconfortante dans la sienne. Et cette main, c'est la tienne. Quand elle se retournera, qu'elle regardera derrière elle, c'est toi qu'elle pourra voir. Toi et ton sourire charmeur. Toi et ton regard d'homme amoureux. Attentivement, tu l'écoute et hoche la tête en signe de compréhension. « D'accord. Je te promets de ne pas me délaisser. Tu souris à ces mots. Ivy a ce don en elle, celui te faire te sentir bien. Celui de te rendre heureux par sa simple présence. Tu ignore comment elle s'y prend. Une main dans ses cheveux, tu viens replacer une mèche rebelle derrière son oreille. « ça tombe bien, je ne suis pas prêt d'arrêter de t'envoyer tes messages. C'est mon petit bonheur du matin quand j'ouvre les yeux, que je jette un regard sur mon téléphone et que je vois ton message. » Dès le matin, tu as cette sensation de passer une bonne journée. Tu es comme sur un petit nuage, rien ne peut arriver de mauvais. Ton cœur s'emballe d'avantage. Ton regard ne cesse de fixer la demoiselle. Tu as envie de te fondre en elle, de ne faire qu'un avec elle. Ta dernière expérience avec une femme ne t'as absolument pas marqué. Tu n'as rien ressenti, si ce n'est de la frustration. En même temps, elle était prostituée. Prendre soin de ses clients ne faisait pas partie de ses compétences. Il fallait que tu saches si tu faisais fuir les femmes ou non. Finalement, tu n'as jamais eu ta réponse. Le jour où Ivy et toi allaient franchir cette étape cruciale dans la vie d'un couple, tu sais déjà que l'instant sera magique. Comme toutes ces premières fois que vous vivez ensemble. Tu as soudainement l'impression de redevenir un adolescent qui apprend à aimer pour la première fois. C'est un peu vrai, tu n'as jamais aimé à ce point, jusqu'à vouloir se sacrifier pour une femme. Les mots sont dit. Les mots sont sortis. Ton cœur s'emballe de plus en plus vite, il tambourine de plus en plus fort dans ta poitrine. Tu as soudainement peur d'être allé trop vite mais il fallait que tu lui dise, tu savais que c'était le bon moment pour lui avouer. Tu l'aime, tu ne veux qu'elle. Tes doigts entrelacent ceux de ta bien-aimée. Ivy ne cesse de rougir à chacun de tes compliments, c'est ce qui t'as fait craquer en premier chez elle. Cette fois, tu t'es mis à nu, littéralement, devant elle. Tu as pourtant l'habitude de te livrer sur des sujets graves, voire sensible de ton passé mais, cette fois, c'est différent. Ce sont tes sentiments que tu lui confies. Tu lui donne l'autorisation de broyer ton cœur d'un seul coup ou bien, au contraire, d'en prendre les clés et de t'aimer en retour. Tu as confiance en elle, tu sais qu'elle choisira la bonne réponse. Celle qui vous fera continuer de vivre dans cette bulle, dans cette parenthèse de bonheur que vous vous êtes construite depuis un an. Une bulle impénétrable pour quiconque, il n'y a que vous qui en possédaient les clés. Face à toi, Ivy reste silencieuse. Tu as soudainement peur d'être allé trop vite. De l'effrayer plus qu'elle ne l'est déjà. Silence gênant qui s'installe. Tes nerfs sont mis à rude épreuve. Alors pour te calmer l'esprit, tu viens reprendre la parole. Ton regard toujours fixer dans le sien. Les mots de la jeune femme te font peur. Et si c'était la fin ? Si elle préférait en rester là ? Non. Impossible. Elle ne ferait pas ça. Tu le sais, tu le sens. Tu la connais assez bien pour dire qu'elle n'est pas ainsi. Elle aussi elle t'aime, tu le sais. Elle n'a pas besoin de le dire. Pas besoin de mots, vos regards suffisent à se faire comprendre. Toujours cette main pleine de réconfort posé sur la sienne. Ce regard d'homme amoureux posé sur elle, ce sourire qui se veut réconfortant. « Et merci à toi ! Merci à toi de m'avoir accepté dans ta vie ! » la faim te gagne. Ton ventre se met à gargouiller. Par deux fois déjà, tu as essayé de masquer tes gargouillis. Impossible cette fois, ils sont trop fort. « Oh j'aurais besoin de toi pour d'autres choses je pense ! » Vous avez besoin de l'un et de l'autre pour avancer dans la vie, main dans la main et pour guérir de vos blessures respectives. Tu as horreur lorsque la demoiselle se dévalorise sur n'importe quel sujet ou quand elle ne croit pas en elle. Parfois, souvent même, tu as envie qu'elle puisse se voir comment toi tu la vois. Une fille bien. Une fille aimante, pleine de qualités. Même Jo ne cesse de te le répéter. Ellie aussi, entre deux menaces de te briser le tibias si tu viens à briser le cœur de ta bien-aimée. Tu ne brises pas les cœurs, on te le brise plutôt. « Nos emplois se complètent tu sais. On peut parler de mes œuvres tout en dégustant tes succulents biscuits ! » A la cuisine, assise en face d'elle, tu l'observe en train de te préparer un plat composé exclusivement de légumes et, un peu de fromages. « Arrête de te dévaloriser ma puce, j'espère qu'un jour le monde entier te connaîtra pour tes talents de cuisinière. » Ton cœur vient de bondir dans ta poitrine. Première fois que tu lui donne un petit surnom affectueux. C'est sorti tout seul, tu ne l'as aucunement prémédité. « Oh tu sais, je ne dors pas beaucoup non plus. Quatre heures par nuit, c'est tout. Tu peux juste me regarder dormir si tu en as envie ! » Tu dis, tes doigts qui courent le long de sa joue. Même ces mots te font craquer. Tu pourrais passer des heures à l'écouter parler, des heures à la regarder derrière ses fourneaux. Sans doute es-tu trop amoureux. Qu'importe, pour la première fois de ta vie, tu es réellement heureux. «Sache que j'ai moi aussi envie de passer tout mon temps près de toi. Je me partagerais entre mon travail et toi, parce qu'il y a nul part ailleurs d'autres où j'ai envie d'être. » Tu dis, toujours cette bienveillance dans ta voix, ce sourire réconfortant sur le visage. Un morceau de toi. Elle souhaite quelque chose venant de toi. Tu viens retirer ta chevalière en pendentif dissimulé sous ton tee-shirt et la lui passe autour du coup. « C'est un bijou de famille, je l'ai eu à la mort de mon grand-père il y a des années. Elle m'a jamais quitté. » Tu n'as encore jamais fait mention de ce pendentif, de cet héritage à qui que ce soit. « je veux que tu l'es, Ivy. Je veux que tu la porte et que tu la serrer en pensant à moi quand ça n'ira pas, d'accord ?! » En retirant tes mains, tu effleures sa peau. Tu frémis de plaisir. Face à toi, tu observe le pendentif sur elle. Il lui va à ravir et tu sais qu'elle en prendra soin comme à la prunelle de ses yeux. « C'était plus par nécessité que par choix en fait.. J'ai toujours adoré faire les magasins mais, hélas, j'ai jamais pu m'offrir tout ce que je souhaitais. » Tu connais la valeur de l'argent, tes achats sont tous mûrement réfléchis. Tu fais rarement de gros craquage compulsif.
Le plat est au four. Tu as hâte de le goûter mais, en attendant, tu viens te placer devant elle. Son corps collé au tien, tes mains sur sa taille, tes lèvres viennent prendre possession des siennes. Tu l'embrasses passionnément durant plusieurs minutes. Ta langue arrive à attraper la sienne, elles se mêlent l'une à l'autre dans une danse sensuelle. Soudainement, ton corps la réclame. Tu as envie de te fondre en elle, de ne faire qu'un avec elle. Tu la sens tout proche de toi, se perdant complètement dans ce baiser mais le minuteur du four vous ramène à la réalité. « Ne t'en fais pas. Il y en aura d'autres des baisers ! » Des baisers et plus encore, tu l'espère. Tu dis en venant te rasseoir sur le tabouret, admirant avec bonheur la beauté du plat qu'elle t'as préparé. « Tu mange avec moi ? » Tu demande, innocemment.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ivy Wade



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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




Etre avec Thomas, s’engager dans cette nouvelle relation avec lui, avait un gout de renouveau pour Ivy, de renaissance même. Elle n’était pas guérie et peut être qu’elle ne le serait jamais, elle ne pourrait pas faire disparaitre son passé, elle ne pourrait jamais effacer ses blessures. Il en était de même pour Thomas, ce qu’il avait vécu resterait graver en lui à jamais. Tous deux devaient apprendre, encore, à vivre avec leurs plaies. Thomas semblait déjà le faire de façon admirable et Ivy avait envie de prendre exemple sur lui. Avant de devenir son petit ami, il était d’abord devenu un ami pour elle, un véritable ami pour celle qui avait tout perdu. Avec Thomas et pour la première fois depuis longtemps elle avait eu le sentiment d’avoir quelqu’un sur qui elle pouvait compter mais également quelqu’un qui comptait sur elle à chaque instant. C’était une responsabilité certaine qu’elle ne prenait pas à la légère parce qu’il avait toujours été hors de question de le décevoir. Avant de devenir son petit ami, il avait réussi à se faire une place importante dans sa vie, il était devenu en quelque sorte son confident même si Ivy elle ne faisait pas partie de ses gens qui se confient beaucoup parce que les mots sont trop douloureux pour pouvoir être prononcés. Elle ne parlait jamais beaucoup d’elle mais elle savait que Thomas l’écoutait, qu’il arrivait parfois à lire entre ses lignes et cela depuis longtemps déjà. Comme si leurs deux âmes, malgré toutes les épreuves traversées, toutes les embuches, avaient toujours été faites pour se rencontrer, comme s’ils avaient suivi, jusqu’à maintenant un chemin tout tracé pour les mener l’un à l’autre. Les choses auraient pu être si différentes si l’un ou l’autre avaient fait des choix différents. Et pourtant, ils étaient bel et bien là. Avec de devenir son amour, Thomas était devenu son meilleur ami, il avait gagné sa confiance depuis longtemps et elle se sentait bien avec lui. Elle ne le connaissait que depuis moins d’une année et pourtant elle avait l’impression que cela faisait des années déjà. Comme elle l’avait déjà entendu quelque part, parfois deux âmes se rencontraient pour n’en former plus qu’une, elle devaient indissociables et dépendaient à jamais l’une de l’autre. Ces deux âmes n’auront ensuite de cesse de se retrouver , de vie en vie, l’une ne pouvant continuer son voyage sans l’autre, si l’un des deux âmes venaient à se dissocier de l’autre, à rompre le serment qui les liaient, les deux âmes s’éteindraient. Avec Thomas c’était cette sensation qu’elle avait. La sensation que finalement, tout ce qu’elle avait vécu n’avait eu que pour but de lui faire croiser la route de Thomas et que dans d’autres vies, sous d’autres formes certainement, leurs âmes avaient déjà voyager ensemble. Finalement peut être que le sens des épreuves qu’elle avait enduré se trouvait là, peut être qu’il y avait une explication à toute cette souffrance. Inviter Thomas chez elle était une étape à franchir, cette perspective l’avait longtemps effrayée tout comme la première fois qu’elle avait dû se rendre chez lui. Cette fois il s’agissait de le faire entrer dans son cocon, dans cet endroit ou elle arrivait à se laisser aller parce qu’elle y était toujours seul, au milieu de ses plantes et avec Socrate, de le faire pénétrer dans son jardin secret, entrer un peu plus encore dans son intimité. Elle avait beaucoup appréhendé ce moment mais ce soir cela s’était fait le plus naturellement du monde. Elle n’avait aucune envie de le quitter, moins encore que les autres fois et elle lui avait fait cette proposition qu’il avait accepté le sourire aux lèvres. Ce sourire qui faisait toujours battre le coeur de la blonde un peu plus fort, ce sourire qui avait le pouvoir d’illuminer les ténèbres dans lesquels elle vivait.  Cette fois ça y est, après avoir gravit les marches de l’immeuble jusqu’au dernier étage où vivait Ivy, Thomas était enfin entré chez elle. Elle appréhendait un peu son jugement tout en se sentant ridicule, convaincue que Thomas n’aurait aucune opinion négative. Et son instinct ne l’avait pas trompé, il semblait ravi de ce qu’il voyait, comme tapé par les plantes vertes ici et là qui habillaient l’appartement d’Ivy. Lorsqu’elle réalisa qu’enfin elle était seule avec lui, pour la première fois finalement depuis qu’elle était venu le trouver chez lui pour lui avouer ses sentiments, dissiper le malaise qui était né entre eux suite à la catastrophe de la soirée au musée qui avait pourtant démarré de si belle manière, elle se sentit envahie par un étrange sentiment de bien être. Etre là, seule avec lui, loin du regard des autres, lui faisait du bien, savoir qu’elle allait pouvoir pleinement profiter de lui, de sa présence apaisait un peu son esprit. Il était venu déposer un doux baiser sur son front avec cette douceur qu’elle lui connaissait et qu’elle appréciait un peu plus chaque jour, elle se sentait protégée dans les bras de son petit ami, elle avait la douce sensation que plus rien ne pourrait lui arriver. Elle savait que c’était illusoire, que la vie la rattraperait à un moment ou à un autre mais pour l’instant elle voulait profiter et rester autant que possible sur ce petit nuage où elle avait l’impression d’être dès que Thomas était près d’elle.« Je suis déjà fier de toi, Ivy. Ça fait un an que l'on se connaît et tu as fait énormément de progrès, de chemin. Tu m'impressionne, vraiment. » Timidement Ivy avait sourit, pour une fois elle n’avait pas baissé les yeux, plongée dans le regard semblable à un océan du brun. Ce regard dans lequel elle pouvait lire mille chose, sa joie, sa tristesse aussi parfois, sa douleur, ses fêlures et puis surtout tout cet amour. Les yeux ne pouvaient pas mentir. Jamais. Ainsi elle ne pouvait pas remettre en question la sincérité de celui qui désormais partagerait son quotidien« C’est vrai ? Parfois j’ai l’impression de stagner… Et je m’en veux parce que j’ai tellement de personnes qui sont là, derrière moi… » Les médecins, Jo’, ils étaient finalement nombreux derrière Ivy et pourtant souvent elle se sentait si seule, livrée à elle même dans ce combat qu’elle devait mener. Elle savait que personne ne pouvait livrer cette bataille à sa place, qu’elle devait la faire elle même, sa bataille pour la vie mais ils étaient là derrière elle, elle avait du soutient et pourtant elle ne progressait pas ou en tout cas pas aussi vite qu’elle ne l’aurait voulu. Relevant les yeux vers Thomas, plongeant à nouveau dans son regard, elle avait repris dans un murmure« Et puis surtout je t’ai toi… » Les rendre fiers d’elle, c’était ce qu’elle voulait et encore plus que Thomas puisse voir à quel point il lui faisait du bien, à quel point pour lui elle avait envie de changer, de devenir plus forte, plus courageuse pour lui faire honneur en quelque sorte.« D'accord. Je te promets de ne pas me délaisser». Elle le croyait, elle avait confiance en lui alors une large sourire était venu se dessiner sur son visage tandis qu’elle était incapable de le quitter des yeux. Bien sûr elle prendrait soin de lui. Plus que de sa propre personne. C’était évident parce qu’Ivy avait ce besoin viscéral de prendre soins de ceux qui entraient dans sa vie et Thomas avait une place privilégiée sur ce point. Mais elle avait besoin que Thomas sache aussi faire de lui même une priorité, qu’il sache ne pas toujours la faire passer avant lui parce qu’elle savait à quel point elle pouvait nécessité d’attention lorsqu’elle allait mal et elle ne voulait pas qu’il puisse se sacrifier pour elle. Si un jour il allait mal à cause d’elle, elle aurait du mal à se le pardonner. « ça tombe bien, je ne suis pas prêt d'arrêter de t'envoyer tes messages. C'est mon petit bonheur du matin quand j'ouvre les yeux, que je jette un regard sur mon téléphone et que je vois ton message. » Ivy avait rit légèrement. Elle se sentait un peu comme une adolescente, elle avait l’impression de revenir quinze ans en arrière et de rencontrer l’amour pour la première fois. Quand elle regardait Thomas, quand elle l’écoutait, elle avait l’impression que rien n’avait existé avant lui, qu’elle n’avait jamais vécu de mauvaise expérience du point de vue sentimental. Bien sûr les démons revenaient vite lui rappeler la réalité de sa situation et la fragilité de sa condition. Mais avec Thomas elle avait l’impression de revivre les sensations fortes et si pures du premier amour, cette amour qui donne sans rien n’attendre en retour à part un peu de tendresse. « Compte sur moi pour ne jamais déroger à ce petit rituel. » Non jamais elle ne pourrait. Quand elle se réveillait alors que la ville dormait encore, que le soleil était encore loin de se lever, que Thomas venait certainement de trouver le sommeil depuis peu, elle lui envoyait un message. Un simple message pour lui dire qu’elle pensait à lui et qu’elle avait hâte de le revoir et puis elle souriait un peu bêtement en imaginant son petit ami dans les bras de Morphée. Ils avaient passé un accord, y aller doucement. Doucement mais sûrement. Un beau jour elle pourrait probablement l’admirer en train de dormir quand elle se réveillerait au coeur de la nuit. Peut être que ce jour là, enfin, ses angoisses s’amoindriraient. Pour le moment, chaque chose en son temps, elle apprenait à la connaitre, à faire les choses dans l’ordre, ne rien précipiter surtout. Comme Thomas lui répétait, ils avaient le temps maintenant. Soudain, alors qu’elle n’avait rien vu venir, Thomas était venu s’ouvrir un peu plus sur ses sentiments. Jusqu’à lui dire ses mots que beaucoup disent sans même les penser. Ivy elle, alors même qu’elle les pensaient était incapable de les dire. Et pourtant Thomas, elle l’aimait déjà si fort que s’en était presque déraisonnable. La culpabilité de ne pas pouvoir lui répondre si simplement qu’elle aussi elle l’aimait, profondément, de tout son coeur. Que malgré ce qu’elle avait vécu elle était prête à se plonger dans cette relation avec lui. Ivy elle, elle réfléchissait beaucoup, c’était pour ça qu’elle avait souvent du mal à parler, du mal à extérioriser ses sentiments, surtout lorsqu’ils se trouvaient être aussi importants, aussi intenses et qu’ils la dépassaient. Thomas, lui, avait cette faculté de toujours parler avec son coeur, il ne calculait pas les mots qui sortait de sa bouche, du moins c’était l’impression qu’il lui donnait, il était franc et spontané. Cette spontanéité qui faisait cruellement défaut à la blonde, qualité supplémentaire qu’elle admirait chez son petit ami.Elle avait peur de le décevoir, de lui faire de la peine en étant incapable de lui répondre, incapable de lui dire d’aussi beaux mots que ceux qu’il venait de prononcer et pourtant, il semblait ne rien attendre en retour, ne rien attendre d’elle. Mais elle l’aimait, il n’avait aucune raison d’en douter. Elle ne pouvait pas parler, pas encore, les émotions trop chamboulées dans sa tête avaient fait couler ses larmes. En revanche, elle pouvait lui montrer, par ses actes à quel point elle l’aimait, comme il était important pour elle, précieux même.  « Et merci à toi ! Merci à toi de m'avoir accepté dans ta vie ! » Elle avait sourit, le regard toujours planté dans celui de Thomas. Comment aurait elle pu lui refuser l’entrée dans sa vie ? Dès qu’elle l’avait vu, elle avait été touchée profondément, il l’avait invité dans sa propre boutique et il l’avait troublé dès les premiers mots, les premiers regards. Elle ne l’avait jamais dit mais, après cette première rencontre elle n’avait eu de cesse de penser à lui, elle se l’était bien souvent reproché parce qu’elle trouvait cela déraisonnable et déplacé de penser de la sorte à un inconnu qui n’avait eu qu’un geste sympathique et bienveillant envers elle, sans arrière pensée probablement. Elle comprenait mieux maintenant pourquoi elle avait tant pensé à lui, pourquoi elle avait accepté ce second rendez vous au cinéma alors qu’elle ne le connaissait que depuis peu. Tout semblait beaucoup plus clair lorsqu’elle regardait en arrière. « J’aurai été bien bête de te pas t’y laissé entrer vu comme tu l’as éclairé depuis que tu y es. » Et elle ne parlait pas uniquement de leur récente relation de couple. Avant cela déjà, en tant qu’ami il l’avait beaucoup aidé. Tout ne s’était pas subitement arrangé pour elle depuis qu’elle l’avait dans sa vie mais elle se sentait beaucoup moins seule, des choses avaient changé et elle savait que c’était par sa simple présence. « Oh j'aurais besoin de toi pour d'autres choses je pense ! » Elle avait sourit. Il était beaucoup trop gentil comme à son habitude. Ivy savait qu’il n’avait en réalité pas besoin d’elle, il était un garçon très débrouillard, s’il croyait en lui il était capable de réaliser de grande chose. Elle serait toujours là pour lui donner le coup de pouce dont il aurait besoin, au moment où il en aurait besoin, c’était une promesse qu’elle s’était faite à elle même. Si elle pouvait l’aider à se faire connaitre pour ses talents de dessinateurs, elle le ferait sans aucune hésitation, par tous les moyens à sa disposition.« Crois moi, tu n’as pas besoin de moi pour grand chose si tu veux mon avis. En revanche tu peux être sûr que je serai toujours là même si tu n’en a pas besoin. » Elle avait sourit avec malice. Loin d’elle l’idée d’être un pot de colle insupportable, si Thomas avait besoin d’espace elle le lui laisserait, respecter l’autre et ses limites étaient primordial dans un couple comme dans n’importe quelle relation sociale d’ailleurs. Elle ne voulait pas être envahissante en revanche, elle voulait être là pour Thomas à chaque fois qu’il en ressentirait l’envier. Elle, elle aurait toujours envie de partager un moment avec lui. « Nos emplois se complètent tu sais. On peut parler de mes œuvres tout en dégustant tes succulents biscuits ! » Il avait toujours le petit mot qu’il fallait pour redonner le sourire à Ivy, pour la faire se sentir bien. Elle avait sourit avec tendresse avant de reprendre non sans entrain. « C’est une idée qui me plait beaucoup… Je pourrais passer des heures à t’écouter me parler de tes oeuvres. » Le côté passionné de Thomas avait conquis Ivy depuis longtemps et elle était chaque jour plus impressionné par sa culture. En plus d’être beau et gentil, il était intelligent. Et c’était elle la chanceuse avec laquelle il avait décidé de partager un morceau de sa vie. Tant qu’elle en aurait la possibilité elle l’écouterait raconter ses journées de travail, les heures passées à redonner leur splendeur aux oeuvres qui passaient entre ses mains. « Arrête de te dévaloriser ma puce, j'espère qu'un jour le monde entier te connaîtra pour tes talents de cuisinière. » Alors qu’elle s’était mise à la préparation d’un petit plat pour combler l’appétit de Thomas, elle avait sentit son coeur rater un battement lorsqu’il s’était adressé à elle. Il est si mignon, si romantique aussi. Tout ce dont elle avait toujours rêvé étant enfant, un véritable prince charmant des temps moderne et elle se sentait si reconnaissante de l’avoir rencontré. « Tant que ça te plait à toi je n’ai pas besoin que le monde entier me connaisse. » Elle c’était la réalité. Elle préférait mille fois restée une inconnue aux yeux du plus grand nombre et partager ce genre de moment avec lui, pouvoir se consacrer à lui et le voir sourire à chaque fois qu’il goutait ce qu’elle lui présentait. Ça n’avait pas de prix à ses yeux. « Oh tu sais, je ne dors pas beaucoup non plus. Quatre heures par nuit, c'est tout. Tu peux juste me regarder dormir si tu en as envie ! » Elle l’avait remarqué au gré des messages qu’ils échangeaient et puis il le lui avait déjà dit. Mais elle avait aussi remarqué que, si elle aussi, ne dormait que très peu, tout deux n’avaient pas tout a fait le même rythme de sommeil. Ivy avait tendance à s’endormir très tôt en début de soirée juste après avoir pris une douche bien méritée et à se réveillé autour de deux ou trois heures du matin grand maximum quand il lui semblait que Thomas, lui, ne trouvait le sommeil que bien plus tard qu’elle pour se réveiller logiquement quelques heures après elle.  « Je sais… mais j’ai aussi remarqué qu’on avait pas tout à fait le même rythme de sommeil tous les deux… Si je te regarde dormir je risque d’avoie envie de t’embrasser…» Ses joues s’étaient légèrement rougies, elle n’avait pas l’habitude de parler ainsi de ses envies, de ses ressenties mais avec Thomas elle pouvait le faire, elle pouvait se libérer un peu. Et puis lui aussi avait le droit de savoir ce qu’il éveillait en elle, les sentiments qu’il faisait naitre. Après avoir été privé de contact pendant tant de temps, elle avait l’impression, comme une adolescente qui connaissait sa première histoire d’amour, d’avoir sans cesse envie de l’embrasser.« Sache que j'ai moi aussi envie de passer tout mon temps près de toi. Je me partagerais entre mon travail et toi, parce qu'il y a nul part ailleurs d'autres où j'ai envie d'être. » Les mots étaient si doux et si beaux lorsqu’ils étaient dit de cette façon. Ivy ne pouvait pas douter une seconde de la sincérité avec laquelle ils étaient prononcés parce qu’elle le lisait dans les yeux de Thomas. Elle ne savait que dire de plus. En réalité, il y aurait tant eu à dire mais elle ne trouvait aucun mot à la hauteur. « Thomas…. » Non, elle n’avait rien trouvé de plus à ajouter. Elle aussi elle avait envie d’être avec lui, de partager tout son temps libre à ses côtés, de ne plus le quitter. Elle voulait y aller doucement pour se protéger, pour se laisser le temps à elle mais aussi à lui d’apprendre à être en couple mais elle était déjà si amoureuse de Thomas qu’il était dur de résister, difficile de se passer de sa présence auprès d’elle. La seule présence qui réussissait à l’éclairer un peu, à la faire se sentir bien, utile aussi. Il était ensuite venu retiré un collier qu’il portait pour le lui passé autour du cou. Ivy avait baissé les yeux, prenant dans sa main la chevalière qui était attachée sur la chaine tout en écoutant ce que Thomas avait à lui dire. «  C'est un bijou de famille, je l'ai eu à la mort de mon grand-père il y a des années. Elle m'a jamais quitté. » Ivy était restée silencieuse. C’était une grand honneur qu’il lui faisait là et elle ne s’était pas attendu à cela. Il était encore tôt, leur relation ne faisait que commencer et elle avait le sentiment de ne pas être à la hauteur de ce présent qui avait une grande valeur sentimental pour Thomas.« je veux que tu l'es, Ivy. Je veux que tu la porte et que tu la serrer en pensant à moi quand ça n'ira pas, d'accord ?! » Elle avait frémit légèrement en sentant la chaleur de Thomas sur sa peau. Elle avait observé quelques instants le pendentif puis elle avait repris la parole, hésitante.« Tu es sûr ? Enfin je veux dire c’est quelque chose de très précieux pour ta famille. Je ne suis pas sûre d’être à la hauteur… » Cependant elle n’avait pas enlevé le pendentif qu’il venait de lui passer. Si il était réellement certain de vouloir le lui confier alors elle en prendrait soin comme elle prendrait soin de Thomas pour les mois et les années à venir.« C'était plus par nécessité que par choix en fait.. J'ai toujours adoré faire les magasins mais, hélas, j'ai jamais pu m'offrir tout ce que je souhaitais.. » Elle avait cru déceler un peu de peine dans la voix de Thomas et aussi de la résignation. Elle comprenait par ses mots que sa vie n’avait pas toujours été rose, ce qu’elle savait déjà, et que sur le plan financier les choses n’avaient pas toujours été facile pour lui. Ivy, elle, n’avait jamais manqué de rien, sans être riche elle avait toujours eu de quoi se faire plaisir, ses parents avaient toujours fait en sorte que leurs enfants soient comblés, gâtés même. Elle avait aussi touché de grosses sommes d’argent lorsqu’elle était analyste financière ainsi qu’aux décès de son frère et de son père puisque ses derniers l’avaient rendus bénéficiaires de leurs contrats d’assurances vie. Cet argent, elle ne l’avait jamais vraiment touché, il restait là sur un compte dont elle se servait pour l’aider à payer le loyer de son appartement. Elle aurait préféré ne jamais l’avoir d’ailleurs. La vie n’avait pas de prix et la peine qu’elle avait ressentit en perdant des être chères n’avait jamais été compensée par les dollars. Cependant elle comprenait que la vie de Thomas avait dû être bien plus compliquées que ce qu’il avait bien voulu lui raconter jusque là. Il lui avait sans doute raconté le plus marquant, le reste pour lui n’avait sans doute pas beaucoup d’importance finalement. « Si tu as besoin de quoi que ce soit n’hésite pas à me demander, je ne veux plus que tu puisse te sentir frustré par quoi que ce soit… Tu mérite le meilleur crois moi. Et puis tu sais ça n’est pas la façon dont tu t’habille, ni le nombre de vêtements dans ton dressing qui compte… c’est ce que tu es à l’intérieur et moi il me plait beaucoup celui là. » Si elle pouvait aidé Thomas alors elle le ferait, quelle que soit la manière et s’il avait besoin d’une aide financière alors elle le ferait sans hésiter une seconde. Cependant, qu’importe sa façon de s’habiller, qu’importe s’il ne possédait pas beaucoup de vêtement, c’était lui qu’elle aimait, pour ce qu’il était, pour cette personne avec de si belles valeurs. Elle, elle avait remplit son dressing pour tenter aussi de combler le vide qu’il y avait dans sa vie, elle avait éprouvé ce besoin constant de plus, toujours plus pour essayer de compenser un peu ce qu’elle ressentait à l’intérieur. Ca n’avait pas fonctionné et parfois elle culpabilisait un peu de tout les vêtements qu’elle possédait. Il était ensuite venu près d’elle pour l’embrasser à nouveau. Ivy avait accepté ce baiser avec plaisir. Là, coincée entre le plan de travail et le corps de son petit ami, elle n’avait pas peur, elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal et elle était si bien dans ses bras, si bien lorsqu’il venait s’emparer de ses lèvres et l’embrasser comme si elle était ce qu’il désirait le plus sur cette terre. Elle y répondait avec la même passion, avec même un peu d’ardeur aussi, oubliant tout ce qu’il y avait autour d’eux. Il n’y avait que lui qui comptait et les sensations qu’il arrivait à faire naitre en elle, partant de son bas ventre pour se propager dans tout son corps. Lorsque le four avait sonné, que leurs lèvres s’étaient détachées elle avait soupiré en relevant les yeux vers lui, les joues légèrement rougies par la chaleur qui était montée en elle pendant cet échange passionné. « Ne t'en fais pas. Il y en aura d'autres des baisers ! » Il avait toujours ce don de la rassurer. Il avait raison, il y en aurait d’autres, beaucoup d’autres puisqu’elle était bien incapable de résister à l’appel des lèvres de son partenaires, incapable de résister à cette envie de se blottir contre lui et de partager un moment hors du temps avec lui. « Heureusement qu’il y en aura d’autres… ». Elle avait échangé un sourire complice avec lui avant de se dégager de leur étreinte pour sortir le plat du four avant qu’il ne soit vraiment trop cuit. « Tu mange avec moi ? » Elle n’avait pas très faim mais elle avait sortit deux assiettes. Elle mangerais probablement un peu parce qu’elle devait bien se nourrir aussi pour pouvoir continuer à avancer. Elle avait sourit à Thomas tout en commençant à la servir, essayant de disposer au mieux les aliment dans l’assiette. « Oui même si je n’ai pas très faim, je ne vais pas te laisser manger seul. » Elle n’avait pas encore abordé ses problèmes alimentaires avec lui. Ivy n’avait jamais eu un gros appétit mais les choses ne s’étaient pas arrangés pour elle avec son hospitalisation. Pendant un temps elle avait flirter avec l’anorexie puisqu’elle avait refusé de manger, inconsciemment son corps avait réagit ainsi parce qu’elle aurait voulu partir elle aussi, disparaitre de ce monde trop cruel. Elle allait mieux maintenant, elle considérait ne plus vraiment avoir d’autre problème que celui d’avoir un appétit de moineau cependant ça n’était pas l’avis des médecins, elle avait encore des progrès à faire là dessus alors elle faisait au mieux et elle n’avait pas vraiment d’inquiéter Thomas avec cela puisqu’elle était finalement en plutôt bonne santé physique.

panic!attack


@Thomas Farrel this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. - Page 2 1967697819

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Rien, ni personne ne pourra effacer ce que tu as vécu. Pas même Ivy. Si cette dernière te rends la vie plus belle, plus facile, elle ne pourra pas effacer tes blessures. Comme tu ne pourras jamais effacer les siennes. Ces blessures font parties de vous, de votre histoire, votre passé. Ces blessures, plus ou moins importantes, racontent votre histoire, elles disent qui vous êtes et ce que vous avez vécus. Tu ne veux pas les effacer, faire comme si elles n'avaient jamais exister. Non. Elles sont là, ancrées en toi et resteront là jusqu'à ce que tu rendes ton dernier souffle. Cette relation dans laquelle tu t'es jeté avec Ivy est une bénédiction pour toi. Le Thomas d'aujourd'hui n'a rien à voir avec le Thomas d'il y a deux ans. Tu as énormément grandi, évolué. Tu n'es pas peu fier de toi. Cette sensation de bien-être, ce bonheur que tu ressens lorsque ta petite-amie est prêt de toi est indescriptible. Tu ne pensais jamais pouvoir être aussi heureux un jour et puis, finalement, ton heure est arrivée. Ivy et toi, ce n'est pas une histoire sans lendemain. Non, en la fixant amoureusement, tu sais qu'entre vous deux c'est du solide et que de longues et belles années vous attendent. Douceur est le maître mot de toute votre relation. Avant de devenir un couple, de ne faire qu'un, Ivy et toi y êtes allés en douceur. D'abord des connaissances, puis des amis et, finalement, l'inévitable s'est produit. C'était lors de cette soirée au musée que tout a commencé. Elle a eu une fin tragique certes mais elle a également gardé un excellent souvenir. Celui de votre premier baiser qui fut rapidement écourté. Tu n'en veux aucunement à Ivy. C'est normal d'avoir peur. Toi aussi tu as peur de te livrer, de te confier à elle et pourtant, tu l'as fait. Tu sais qu'il y aura des hauts et des bas dans cette relation, jamais tu n'abandonneras. Non. Ivy te rend bien meilleur que tu ne l'as jamais été. Elle a besoin de toi et, ça tombe bien, tu as également besoin d'elle. Des âmes sœurs, c'est ce que vous êtes ou, du moins, c'est de cette manière que tu vois votre relation. En sa présence, tu ne cesses de sourire, de rester positif également. Tu fais toujours tout pour voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. Tu sais que pour elle, le fait qu'elle te laisse venir chez elle, découvrir son univers est une grande étape pour elle. Pourtant, tu es heureux qu'elle le fasse et de partager cet instant avec elle. Seuls, enfermés chez elle. Tu n'as pas peur. Sensation de bien-être qui s'empare de toi. Tu la fixes longuement, de cette seule manière dont tu es capable de le faire. Le regard d'un homme complètement et totalement amoureux de sa bien-aimée. Tu te fonds en elle. Tu te perds en elle et, pour la première fois, tu ne ressens aucune peur, aucune crainte. « Bien sûr que c'est vrai. Et beaucoup de personnes seront toujours là, derrière toi. Même si un jour ils te laissent, sache que moi, je ne partirais jamais et je serais toujours là pour toi. » Tu dis, une voix douce et calme. Ta main qui tient celle de ta dulcinée fermement, ton regard qui se fond encore dans le sien. Sourire d'abord sur tes lèvres puis, ce fut le tour de tes joues qui se mirent à rougir. Oui, tu seras toujours là pour elle et derrière elle. Tu n'as pas envie de la laisser et, de toute façon, t'en es incapable. Tu mèneras cette bataille avec elle, ta main dans la sienne. Ce regard amoureux toujours porté sur elle. Jamais tu ne cesseras de l'aimer, jamais les battements de ton cœur ne s'arrêteront. Mais en retour, Ivy refuse que tu te délaisse à son détriment. Cette bonté d'âme chez ta petite-amie, elle t'as toujours énormément ému et touché. Tu lui en fais la promesse et essaiera de le faire. Tu t'es, pendant de longues années, effacé pour t'occuper des autres. Concilier les deux va être un exercice assez compliqué pour toi. Compliqué mais pas impossible.
Chaque matin, c'est le même rituel. Ivy qui se réveille avant toi et qui t'envoie un message afin de te souhaiter une bonne journée. C'est à partir de ce moment-là que votre échange quotidien de messages débute. Elle n'en a probablement pas conscience mais son petit message matinal a le pouvoir de te redonner le sourire dès le réveil. Comme le fait de la voir. Une journée sans voir la jeune femme, même par visio, est une journée de perdue pour toi. Ivy fait partie de toi désormais, elle fait partie de ta vie et tu n'as pas envie de te passer de cela. Ta main caresse la sienne. Tu souris avant de venir déposer un baiser sur sa joue. La douceur de sa peau, son joli sourire qui illumine son ravissant petit minois. Tu sais que la demoiselle et toi, vous avez un rythme de sommeil complètement décalé. Elle est réveillée depuis longtemps quand tu ouvres enfin les yeux. Sur le chemin qui te mène au travail, tu passe devant la pâtisserie où elle travaille. Le temps te presse, tu ne peux pas t'arrêter pour lui faire un bisou par-dessus le comptoir. Toutefois, tu arrives toujours à l'apercevoir, à travers l'immense baie vitrée. Toute la journée, les messages se succèdent. Messages, photos. Tu lui raconte quelques brèves nouvelles, tu lui parles de ces œuvres. Ivy est très souvent captivée par tout ce que tu lui raconte. Les journées te paraissent longues et, même si tu adore ton travail, tu attends avec une grande impatience, le moment de quitter le musée pour retourner chez toi. Personne ne t'attends là-bas, alors tu t'autorises une halte à la pâtisserie. La journée se termine également pour eux aussi. Jo t'offre toujours gracieusement un café ainsi que quelques invendus du jour. Ellie te taquine et Ivy ne tarde pas à te rejoindre pour finir le chemin avec elle. C'est votre petit rituel également. « j'aime aussi quand je viens te chercher le soir. C'est sans aucun doute le meilleur moment de la journée ! » Ton front se pose sur le sien. Les battements de ton cœur ne faiblissent pas. Un amour si fort, si passionnel. Un amour qui ne connaîtra jamais de point final. Quelques virgules certainement mais jamais de fin, tu le sais. Il n'y a qu'à voir la manière dont vous vous observez. Elle te porte le même regard rempli d'amour et de bienveillance. Tu rougis d'avantage à ces mots puis, tes lèvres se collent à nouveau sur les siennes. Tu lui offre un timide baiser mais il reste néanmoins rempli d'amour et de passion. Ta main caresse ses longs cheveux dorés puis, ils se posent sur sa joue. « Oh que si, j'ai besoin de toi Ivy ! Je suis bien incapable de me passer de toi désormais ! Ne m'abandonne jamais... s'il te plaît... » Quand tu jettes un coup d'oeil vers l'avenir, c'est avec elle que tu te vois. Marié ou pas, tu n'en sais trop rien encore. Tu ne t'ai jamais imaginé marié. Pour toi, ce n'est qu'un bout de papier, tu n'as pas besoin de cela pour être heureux et amoureux. Des enfants ? Oui, tu as envie d'en avoir. Tu as envie de laisser une trace dans ce monde et puis, même si ta propre naissance ne fut pas désiré tu sais que si tu devais avoir un enfant avec Ivy, cet enfant serait aimé et choyé plus qu'il ne le faudrait. Il est trop tôt pour en parler encore mais, tu gardes cette idée dans un coin de ta tête. Avoir au moins un enfant avec elle, tu en as vraiment envie. « Viens aussi souvent que tu le désire. Tu sais où se trouve mon local et puis, je serais ravi de t'avoir rien que pour moi ! » tu auras sans doute du mal à te concentrer si elle est dans la pièce mais tu feras tout pour elle. Tu sais à quel point ta petite-amie aime tes dessins et te voir dessiner. La jeune femme semble aussi passionnée d'art que toi, ça te touche vraiment et tu aimes lui parler de ces œuvres dont tu t'occupe ou que tu peux admirer lorsque l'envie de flâner dans les différentes salles te prend. Tu as vraiment trouver ton emploi de rêve même si vivre de tes propres dessins seraient encore bien plus gratifiant. « Si tu viens me voir avec tes gâteaux, ça sera encore mieux ! » Tu dis, tout en observant ta dulcinée aux fourneaux. « Oh crois-moi, je serais toujours le premier fan de tes pâtisseries ! » Mais tu aimerais tellement qu'elle soit connu pour ces réalisations. Elle aussi a trouvé son emploi de rêve. Elle possède un réel don, tu es vraiment très fier de ta petite-amie.
« C'est vrai, on a pas le même. Je suis comme un tableau que l'on efface à sa guise, je suis certain de pouvoir me calquer sur ton rythme de sommeil et pouvoir passer du temps avec toi le matin, avant d'aller travailler. » ça ne fait qu'une semaine que vous êtes ensemble. Dormir ensemble c'est trop tôt encore. Ton esprit a déjà imaginé un milliard de fois comment cette première nuit va se passer, tu es cependant certain que ça ne se passera d'aucune de ces manières. Tout comme votre première fois ensemble, tu n'as beaucoup d'expérience, voire quasiment aucune. Elle sera sans doute très maladroite mais, toutefois, elle sera magnifique quand même.
Et, pour lui offrir un morceau de toi qu'elle pourra garder éternellement sur elle, tu viens lui accrocher autour de son cou le pendentif de ton grand-père. Celui que tu as hérité de ce dernier sur son lit de mort. Tu étais encore jeune, huit ans tout au plus, mais tu te souviens encore de la douleur que tu as ressenti lors de l'annonce de son décès. Premier et unique enterrement auquel tu as dû assister dans ta vie. Ivy ne dit rien. Elle te regarde faire, attachant le bijou derrière sa nuque. Tu observe le bijou autour de son cou puis sourit, il lui va à ravir et, pour toi, ça veut dire tellement de choses. Ta mère ne serait pas contre cet acte, tu le sais. « Bien sûr que si tu l'es. Tu es aussi importante pour toi que l'es ce bijou. Je sais que tu en prendra soin et puis, regard comme ce collier te va bien ! » Tu dis avant de venir la prendre contre toi. Ton corps se colle au sien, tes bras encerclent sa taille. Tes lèvres viennent s'emparer des siennes. Tu aime déjà énormément l'embrasser. Le goût délicatement sucré, comme un gâteau, de ses lèvres sur les tiennes te plaisent énormément. Tu es certain de ne jamais t'en lasser. Tous les mots prononcés par ta petite-amie te font chaud au cœur. Tu as envie de l'embrasser encore et encore, de lui dire que tu es complètement fou d'elle. Même si elle doit déjà le savoir. « Avoue que le style jean, tee-shirt et baskets, ça me va bien ! » Tu dis en bombant fièrement le torse. Tu n'es aucunement matérialiste, tu te contente de peu pour vivre. Juste le strict nécessaire et puis, maintenant que tu partages ta vie avec une femme, tu n'as pas besoin de grand chose pour être heureux. Encore un baiser échangé. Le plat au four, tu en profite pour l'embrasser une nouvelle mais, cette fois, un baiser rempli de passion. Si tu ne t'étais pas arrêté, sans doute que tes hormones auraient pris le dessus. Pas question de lui faire l'amour ici et de cette manière. Ivy ne mérite pas d'être prise parmi les ustensiles de cuisine mais, souvent, les actes imprévus sont les meilleurs. « Autant que tu veux même ! » Tu t'installe à table, Ivy en face de toi. La délicieuse odeur de son plat te plaît déjà énormément. Ivy ne mange pas de la même manière que toi. Quand tu as faim, tu as vraiment faim. Tu pourrais dévaliser une épicerie jusqu'à être complètement rassasié. Peut-être qu'avec toi, elle arrivera à se nourrir plus que d'ordinaire. « Je suis tellement content que tu m'aie invité chez toi. Tu sais que je vais avoir encore moins envie de te laisser après ça ? » Tu n'as aucune affaire de rechange mais qu'importe, porter deux ou trois jours de suite les mêmes fringues ne posent aucun problème. Tu déguste le plat réalisé avec amour par ta dulcinée. Tu te régale vraiment. C'est bien meilleur que les pâtes au beurre habituel. « Tu devrais faire breveter ce plat. C'est un délice. Tu me réserve un dessert pour la suite ? » Ta main effleure celle de la demoiselle bien qu'elle soit assise en face de toi.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight



On avait souvent dit à Ivy que le temps finissait par guérir toutes les blessures, qu’il n’y avait que le temps qui pouvait panser les plaies. Ce que l’on avait oublié de lui dire c’est que ce temps pouvait être incroyablement long et que lui seul n’était pas suffisant pour guérir tous les mots. Il fallait aussi se battre pour s’en sortir, les choses ne se faisaient pas seules et dans la vie on obtenait jamais rien sans rien. On avait oublié de dire aussi à Ivy que certaines blessures étaient trop profondes, trop prêt de l’os pour un jour cesser de suppurer. Quoi que l’on fasse. Qu’il était possible de vivre avec mais que cela s’apprenait et qu’il fallait une bonne dose de courage et de force, de rage de vivre, pour réussir, un jour, à dompter la douleur et la peur. Tout ça, elle ne le savait pas. Pas au départ en tout cas. Ivy, elle, elle avait crû longtemps qu’avec le temps elle irait mieux et chaque matin, au réveil elle avait été déçue de constater qu’elle avait toujours aussi mal, qu’elle se sentait toujours aussi vide, le temps ne faisait rien alors elle avait crû qu’elle était une cause perdue, un cas désespéré et elle n’arrivait pas à accepter qu’elle devrait vivre avec cette douleur toute sa vie durant. Alors, elle avait besoin de s’occuper, tout le temps, de garder la tête et les mains toujours occupées à quelque chose et elle avait besoin d’aider les autres. Toute cette bonté en elle devait servir, c’était là qu’elle trouverait son salut, peut être un peu d’apaisement aussi. C’était ainsi qu’elle avait rencontré Joseph. Et doucement elle avait commencé son chemin vers la rédemption comme un long chemin de croix. Certains jours étaient difficiles. Elle avait beau aimer son travail, avoir trouvé en Joseph bien plus qu’un patron, certaines journées étaient sombres et elle avait beau faire, elle ne retrouvait pas le chemin vers la lumière et, peu à peu, elle sentait l’envie d’aller de l’avant s’estomper, elle se sentait baisser les bras, se résigner aussi. Mais, depuis peu, Ivy avait retrouvé un peu de cette envie de se battre qui lui avait tant manqué ces dernières années. Thomas, sa force malgré les épreuves, lui donnait envie de se battre. Elle n’était plus seule, il était là pour l’aider. Pour l’écouter aussi quand ça n’irait pas. Elle avait ses médecins pour parler mais l’écoute de Thomas, sans jugement, sans chercher forcément à lui donner des conseils ou à trouver de quelle pathologie elle pouvait bien souffrir finalement, était bienveillante et la bienveillance c’était ce dont elle avait besoin Ivy. Elle qui donnait toute sa bienveillance aux autres et qui s’oubliait toujours. Qui s’occupait des autres pour ne pas avoir à penser à elle, pour essayer d’oublier sa douleur en se noyant dans celle d’autrui. Elle avait voulu résister, elle n’en avait pas été capable. Thomas avait animé chez elle des choses qu’elle pensait perdues à jamais et d’autres dont elle ignorait même l’existence. Peut être qu’il était entré dans sa vie pour être son sauveur ou peut être qu’il serait un nouveau bourreau puisqu’elle avait toujours eu le don de lier son âme et son destin à des personnes qui n’en voulait pas. Non. Thomas serait celui qui l’aiderait à ne pas tomber plus bas. C’était pour ça qu’il était entré dans sa vie. Elle voulait y croire, arrêter d’en douter parce qu’il ne méritait pas que l’on puisse douter une seconde de sa bonne foi et de ses intentions. Et puis il n’avait jamais rien fait qui aurait pu la faire douter. Au contraire. Il avait toujours été doux et patient avec elle, serein et à l’écoute mais il n’avait pas eu honte non plus de dévoiler ses fragilités, ses blessures alors qu’il aurait pu facilement ne rien lui dire, continuer à se protéger. Parce qu’Ivy ne savait que trop bien que donner sa confiance, confier ses peurs et ses douleurs à quelqu’un c’était lui donner un pouvoir considérable. Celui de vous réduire à néant quand bon lui semblerait. Thomas s’était confié à elle, il lui avait raconter les douleurs qui le hantaient encore aujourd’hui et plus que jamais auparavant elle avait été touchée, profondément. Elle était frêle et fragile, son esprit était instable et elle pouvait voler en éclat sans préavis à la moindre émotion un peu plus intense que les autres mais Thomas avait fait naitre en elle cette envie de se battre, de se relever pour être capable de l’épauler quand il en aurait besoin. Elle ne voulait pas seulement l’écouter, partager sa douleur comme elle le faisait avec tout ceux qui se confiait à elle. Non elle avait envie de bien plus. Elle voulait l’aider, dans la mesure de ses capacités et prendre soins de lui. Elle était douée pour prendre soins des autres. Elle aurait pu rester son amie, au début d’ailleurs elle avait pensé à la naissance d’une amitié forte entre eux mais elle s’était trompée. Tour était plus clair maintenant. Lorsqu’elle l’avait cru en couple avec une autre elle avait été partagée entre la joie qu’elle l’imaginait pouvoir ressentir d’avoir rencontré quelqu’un avec qui partager sa vie et cette tristesse qu’elle ne parvenait alors pas à comprendre. En y réfléchissant bien, elle n’aurait jamais pu se contenter d’une amitié parce que c’était de l’amour qu’il avait fait naitre en elle, c’était ça cette sensation puissante qu’il avait réveillé en elle avec une facilité déconcertante alors qu’elle pensait son coeur brisé et irréparable. Ce soir était un grand soir. Ça n’était absolument pas prévu mais Ivy avait invité Thomas à venir chez elle, y passer quelques heures si le coeur lui en disait. Elle était effrayée mais elle savait que c’était une étape obligatoire et qu’elle n’avait rien à craindre de Thomas. Et puis ce soir, plus encore que les autres soirs elle n’avait aucune envie de le laisser rentrer chez lui, de le quitter si vite pour repasser à une conversation par smartphones interposés. Il n’y avait pas de raison à cela, la journée n’avait pas été plus éprouvante qu’à l’ordinaire, elle ne se sentait pas plus mal que d’habitude. Simplement, elle ressentait au fond d’elle cette envie, comme un besoin vital, de passer plus de temps avec lui et de le faire, enfin, entrer dans son monde. Depuis le temps, il avait pu prouver mille fois qu’il en était digne et qu’avec lui, elle n’avait pas à avoir peur. D’ailleurs une fois qu’il eu franchit la porte de chez elle, l’appréhension qu’elle avait pu ressentir au départ et en montant les escaliers s’était rapidement dissipée. Thomas semblait tout de suite à l’aise chez elle et cela réchauffait un peu le coeur de la blonde qui le fixait avec tendresse.
« Bien sûr que c'est vrai. Et beaucoup de personnes seront toujours là, derrière toi. Même si un jour ils te laissent, sache que moi, je ne partirais jamais et je serais toujours là pour toi. » Elle avait serré un peu plus fort les mains de Thomas et puis, un peu submergée par ce qu’elle ressentait et cette gratitude profonde que le brun lui faisait ressentir, elle avait finir par se rapprocher de lui pour se blottir dans ses bras. Cela faisait des années qu’elle ne s’était pas sentir aussi bien quelque part que là, tout prêt de lui. « Je ne pourrais jamais assez te remercier Thomas… Tu sais je n’ai jamais eu de chance dans ma vie mais le jour où nos routes se sont croisées je pense que j’ai été la personne la plus chanceuse de la terre. » Et elle était sincère. Sa rencontre avec Thomas, aussi banal qu’elle ai pu paraitre avait changé sa vie. Elle ne s’en était pas rendu compte tout de suite même si elle s’était rapidement pris d’affection pour ce jeune homme qui l’avait touchée sans qu’elle ne puisse expliquer pourquoi et au fil du temps et des rencontre, des rendez vous il avait réussi à lui redonner l’envie de se battre, l’envie de croire qu’un jour peut être elle irait mieux et qu’elle pourrait regarder derrière elle sans souffrir autant qu’à l’heure actuelle. Elle ne savait pas combien de temps il tiendrais parce qu’elle se doutait qu’elle pouvait être épuisante à force de douter, à force de replonger, sans arrêt alors même qu’en apparence elle avait tout pour être heureuse. Mais quand il disait qu’il serait toujours là, elle ne pouvait pas le contredire. Et quelques soit le temps qu’ils partageraient ensemble, le temps pendant lequel il accepterait de marcher à ses côtés, elle pourrait se considérer comme chanceuse, les êtres aussi lumineux et bienveillant que lui étaient rares et elle, elle avait la chance de partager au moins un peu de sa vie. « j'aime aussi quand je viens te chercher le soir. C'est sans aucun doute le meilleur moment de la journée ! ». Ivy avait sourit un peu plus franchement sans quitter Thomas des yeux. Si certains détestaient la routine, la fuyait même comme la peste surtout dans leur couple, ça n’était pas le cas d’Ivy. Avec les angoisses qui couvaient sans cesse en elle, elle avait besoin d’une routine bien établie et tout dans sa vie était organisé de la même façon, tout devait se faire à des horaires précis et si son planning soigneusement préparé des jours voir des semaines à l’avance subissait une contrariété, alors c’était toute la vie d’Ivy qui s’en trouvait chamboulée, les angoisses revenaient e le quotidien devenait difficile. La route qu’elle avait créé avec Thomas, les messages qui n’avaient pas attendus qu’ils soient en couple pour être échangés à longueur de journée, les appels téléphoniques réguliers et les visites de Thomas à la pâtisserie faisait partie de cette routine qui rassurait Ivy et qui lui faisait du bien et puis, quand elle était avec Thomas, si son planning se trouvait un peu contrarié alors cela lui semblait moins grave parce qu’il lui disait que ça n’était pas grave avec tout le calme et la sérénité qu’elle pouvait lui connaitre. Il avait ce don de la rassurer en un regard, une caresse légère sur sa main et avec lui elle se sentait plus forte, capable d’affronter les imprévus de la vie en tout cas. Front contre front, elle se sentait si bien en sentant le souffle chaud de Thomas lui effleurer le visage.« Je suis du même avis que toi, j’aime voir arriver mon client préféré pour clôturer la journée. » Elle avait sourit avec malice. Elle traitait tout ses clients avec le même professionnalisme et la même bienveillance mais Thomas était, et ce depuis longtemps, son client préféré et le sourire qui naissait sur son visage lorsqu’il entrait dans la boutique ne trompait personne. Le voir arriver dans la boutique était aussi la promesse de pouvoir passer quelques instants avec lui et ça, ça n’avait pas de prix dans les journées d’Ivy. Elle avait fermé les yeux quelques secondes pour graver dans sa mémoire la sensation des mains de Thomas qui se perdaient dans ses cheveux avec douceur et lorsqu’il avait embrassé, furtivement mais toujours avec cette douceur qui enveloppait Ivy d’une chaleur agréable, elle avait répondu par un baiser chaste. « Oh que si, j'ai besoin de toi Ivy ! Je suis bien incapable de me passer de toi désormais ! Ne m'abandonne jamais... s'il te plaît... » Ivy avait sourit plus faiblement. Elle restait convaincue qu’il n’avait pas besoin d’elle, il était suffisamment fort et courageux pour affronter ce monde sans elle. Il était débrouillard et suffisamment doué pour s’en sortir sans qu’elle n’ai besoin de faire quoi que ce soit. Cependant, elle ne comptait pas l’abandonner. Jamais. Ivy elle n’était pas de ceux qui abandonne les autres, c’était plutôt elle qui se retrouvait souvent au bord de la route, seule. Et puis elle n’avait aucune envie de se séparer de Thomas. Comment aurait elle pu ? Alors qu’il faisait battre ce coeur qu’elle avait cru mort pendant tant d’année, alors qu’en se présence elle arrivait à ressentir un peu d’apaisement. Doucement elle avait passé une main sur son visage tandis qu’elle le fixait droit dans les yeux.« Jamais Thomas. Jamais je ne pourrais faire ça. Je resterait près de toi tant que tu voudras bien de moi, n’en doute pas. » Elle avait murmuré ses mots un peu comme une confidence. Elle se sentait déjà si bien avec lui et elle n’imaginait pas que cela puisse avoir une fin, qu’un jour elle pourrait avoir envie de partir. Par contre elle redoutait à chaque instant le moment où Thomas partirait et où elle devrait remettre les pieds sur terre, arrêter de rêver. Mais pour le moment il était là et il lui disait ses mots que toute femme rêvait d’entendre un jour, il faisait attention à elle et la traitait avec bienveillance et respect et elle avait envie de se laisser bercer et de croire qu’elle aussi pouvait connaitre un amour sans fin.« Viens aussi souvent que tu le désire. Tu sais où se trouve mon local et puis, je serais ravi de t'avoir rien que pour moi !  » Cette idée ravissait Ivy. Elle avait toujours adoré arpenter les allées des musées et admirer les oeuvres, s’asseoir devant un tableau pendant des heures pour en observer les détails, imaginer des histoires aussi. Avec Thomas, elle avait accès aux coulisses du musée et elle adorait l’écouter parler des oeuvres qui passaient sous ses mains, elle ne se priverait certainement pas d’aller lui rendre visite sur son lieu de travail.« La prochaine fois que mon emploi du temps me le permet je viendrait, tu sais que j’adore les musées de toute façon… et puis il y a un employé que j’adore regarder travailler.  » Elle aimait l’observer, analyser chacun de ses gestes, voir avec quelle concentration et avec quelle précision il réalisait chacune des tâches qui permettaient à une oeuvre de retrouver se splendeur. Et encore plus elle aimait le regarder dessiner, réaliser ses propres oeuvres. Elle n’avait eu cette chance qu’une seule fois pour le moment mais elle espérait que ça ne serait pas la dernière. Elle savait qu’elle pourrait passer des heures, silencieuse, à le regarder faire, sans bouger, observer les silhouettes qui prenaient vie sous ses traits et observer l’air concentré et sérieux qu’il affichait et qu’elle trouvait absolument irrésistible. « Si tu viens me voir avec tes gâteaux, ça sera encore mieux ! » Thomas la connaissait bien déjà. Ivy allait rarement quelque part sans emmener des gâteaux ou des biscuits en tout genre avec elle qu’il s’agisse d’invendus de la pâtisserie ou d’expériences qu’elle avait réalisé chez elle et qu’elle ne pouvait pas manger seule. Bien évidement, il était toujours le premier à qui elle avait envie de donner tout ce qu’elle n’était pas capable de manger. « Tu crois vraiment que je pourrait venir les mains vides ? » Un nouveau sourire malicieux s’était dessiné sur le visage de la blonde.« Oh crois-moi, je serais toujours le premier fan de tes pâtisseries ! » Il avait toujours les mots pour la faire sourire et cette fois c’était un sourire radieux qui s’était dessiné sur les lèvres de la blonde. Elle savait que Thomas aimait ses pâtisseries, la façon dont il les dégustait, dont il en reprenait toujours une part dès qu’il en avait la possibilité et ce sourire sur ses lèvres dès qu’elle lui présentait ses nouveaux essais ne pouvait pas mentir. Ivy avait peur de soumettre ses pâtisseries à l’avis du plus grand nombre. A la pâtisserie, lorsque ses réalisations étaient vendues, elle n’était pas obligée de dire qu’elle en était à l’origine, elle pouvait se retrancher derrière Joseph parce qu’elle craignait les critiques, manquant de confiance en elle pour les assumer et accepter que ce qu’elle faisait ne pouvait pas plaire à tout le monde. Elle ne se voyait pas, un jour, ouvrir son propre magasin, écrire un livre comme le faisait certains cuisiniers ou bien s’illustrer sur les réseaux sociaux ou à la télé en présentant ce qu’elle réalisait, bien trop tétanisée par les avis négatifs qu’elle pourrait recevoir. Mais tant qu’elle pouvait faire naitre des sourires sur les lèvres des clients du café de Jo’ alors elle était ravie et encore plus en sachant qu’elle comptait Thomas parmi ses plus fervents admirateurs. « Dans ce cas ça me suffit, je n’ai pas besoin de plus de fans. » Elle avait quitté du regard, quelques instants, les légumes qu’elle était en train de couper pour poser sur lui un regard plein de tendresse. « C'est vrai, on a pas le même. Je suis comme un tableau que l'on efface à sa guise, je suis certain de pouvoir me calquer sur ton rythme de sommeil et pouvoir passer du temps avec toi le matin, avant d'aller travailler. » Thomas avait dit cette phrase avec toute la bienveillance et l’amour du monde mais Ivy n’avait pas pu s’empêcher de faire une petite moue attristée. Elle ne voulait pas que Thomas ne perturbe ses habitudes pour elle. Il avait promis de ne pas toujours la faire passer en priorité sur le reste et elle ne pouvait pas lui demander de changer quoi que ce soit pour elle. De toute façon, elle l’aimerait comme il était et si leurs rythmes de sommeil étaient en décalage alors ça ne serait pas un problème elle s’adapterait en espérant qu’il ne soit pas perturbé lorsqu’elle se mettait à cuisiner au beau milieu de la nuit quand elle se réveillait et qu’elle ressentait ce besoin irrationnel de s’occuper l’esprit en faisant un gâteau en testant une nouvelle recette qui lui était venue dans son sommeil. « Thomas… non. Tu n’as pas à faire ça. Bien sûr j’apprécierait de passer du temps avec toi le matin mais chacun son rythme, tu ne peux pas toujours tout faire en fonction de moi. » Une nouvelle fois la bienveillance de la pâtissière avait pris le dessus. Bon nombre de jeunes femmes auraient été flattées qu’une homme puisse vouloir faire autant d’efforts pour leurs beaux yeux mais pas Ivy. Enfin, elle était flattée évidement, elle se sentait chanceuse encore une fois de pouvoir compter sur lui mais elle pensait avant tout à lui.« Bien sûr que si tu l'es. Tu es aussi importante pour toi que l'es ce bijou. Je sais que tu en prendra soin et puis, regard comme ce collier te va bien !» Ivy avait baissé les yeux en rougissant légèrement. Elle ne se sentait pas à la hauteur de ce présent que Thomas lui faisait. Un héritage de famille c’était quand même quelque chose d’important. Elle ne le savait que trop bien, elle qui s’attachait à tant d’objets de son passé qu’elle n’était même pas capable de regarder sans se mettre à pleurer de torrents de larmes. Ce cadeau la touchait profondément parce qu’il devait avoir une grande valeur sentimental pour le jeune homme. Ils n’étaient pas ensemble depuis longtemps même si leur rencontre s’était faite il y a presque une année déjà et Ivy avait du mal à considérer qu’elle pouvait faire partie de la famille de Thomas, aussi tôt. La concernant, elle n’avait plus de famille depuis si longtemps, Thomas en faisait déjà parti depuis bien avant l’officialisation de leur couple. Quoi qu’il en soit, même si elle recevait ce cadeau un peu comme quelque chose dont elle devrait à tout prix être digne et que cela l’effrayait, elle allait accepter le présent, cela semblait faire si plaisir à Thomas qu’elle ne pouvait pas le refuser et puis ainsi elle aurait toujours quelque chose qui lui appartenait près d’elle. « Sois sûr que j’en prendrais le plus grand soin. » A nouveau il s’était avancé pour l’embrasser et Ivy ne s’était pas dérobée, appréciant déjà plus que de raisons les baisers du brun, comme tous les gestes qu’il pouvait avoir à son égard. Encore et encore elle voulait profiter de cette proximité avec lui qui lui faisait tant de bien. A chaque fois c’était à regret qu’elle laissait leurs lèvres se séparer jusqu’au prochain baiser et qu’elle se décollait de Thomas. « Avoue que le style jean, tee-shirt et baskets, ça me va bien ! » Elle avait légèrement rit. Elle ne se moquait pas de lui, évidement et d’ailleurs, il avait raison, ce style lui convenait très bien. De toute façon c’était un beau garçon et cela qu’importe la façon dont il était vêtu, Ivy en était certaine. « Oui c’est vrai mais de toute façon je suis sûre que tout les styles peuvent t’aller ! » Le plat mis au four pour quelques minutes, Thomas s’était approcher pour l’embrasser à nouveau et elle s’était laissée faire, répondant à ce baiser avec la même passion. Les mains dans le dos de Thomas elle avait un peu resserrée son étreinte sur lui pour le sentir plus près d’elle tandis que l’une de ses mains lui caressait le dos avec douceur et une certaine pudeur, restant au dessus de son tee-shirt. Les baisers de Thomas étaient en train de la rendre folle. Il avait fait naitre en elle un désir ardent dont elle avait peur, elle qui n’avait connu les draps que d’un seul homme avant lui. Ce moment arriverait avec Thomas, c’était évident et cette perspective effrayait Ivy parce qu’une fois de plus elle avait peur de ne pas être à la hauteur et de le décevoir. Pourtant, malgré l’appréhension elle sentait cette flamme qui commençait doucement à la consumer de l’intérieur et à chaque fois que Thomas l’embrassait ou l’effleurait de manière innocente, il ravivait les braises de son désir. Le baiser s’était stoppé lorsque la sonnerie du four avait retentit, Thomas s’était reculé mettant fin à tout contact entre eux et Ivy était restée là, les joues rougies par ses émotions brûlante et le regard interdit, un peu perdue et perturbée par cette frustration qui semblait vouloir la gagner. «  Autant que tu veux même !  » Cette phrase lui avait redonné le sourire, un sourire discret mais amusé. « Dans ce cas j’espère que tu es prêt parce que ça risque d’en faire beaucoup. » Elle n’avait aucune honte à avouer qu’elle appréciait cet échange avec lui, ce contact, nouveau pour eux, et dont elle redécouvrait les sensations. Thomas s’était ensuite installé en face de son assiette tandis qu’Ivy le servait avec tout le soin dont elle était capable malgré ses mains encore un peu tremblantes de l’intensité du baiser échangé. « Je suis tellement content que tu m'aie invité chez toi. Tu sais que je vais avoir encore moins envie de te laisser après ça ? » Ivy avait sourit alors qu’elle terminait de se servir à son tour. Il ne croyait pas si bien dire. Elle était heureuse d’avoir réussi à franchir ce cap, d’avoir osé lui proposer de venir chez elle. Finalement elle avait appréhendé pour rien puisque ses angoisses s’étaient dissipées dès qu’elle avait vu la mine Thomas en observant son appartement. Et puis profiter de lui, en tête à tête, l’avoir rien que pour elle, ça n’avait pas de prix même si ça n’était que quelques minutes. «  Je suis contente de l’avoir fait. Je crois que je n’ai pas envie que tu partes non plus. » Non, elle n’avait pas envie du tout qu’il parte. Plus elle passait de temps à ses côtés moins elle avait envie de le laisser lorsque le moment était venu. Thomas la complétait à la perfection, il était cette épaule sur laquelle elle pouvait se reposer et cela depuis déjà des mois, il n’avait jamais émit le moindre jugement devant ses réactions irrationnelles et elle se sentait en confiance avec lui, elle avait envie de passer le plus de temps possible avec lui alors même qu’elle lui avait dit, chez lui, lorsqu’elle était venu se confier qu’elle voulait aller doucement, faire les choses dans l’ordre et prendre son temps parce qu’elle avait peur de se lancer dans une nouvelle relation. C’était vrai, elle avait peur, vraiment mais pour autant parfois elle se demandait si elle voulait toujours aller si doucement qu’elle ne l’avait dit mais elle ne voulait pas prendre le risque de tout gâcher. Thomas avait enfin gouté ce qu’elle avait préparé ce soir et le verdict n’avait pas tardé. « Tu devrais faire breveter ce plat. C'est un délice. Tu me réserve un dessert pour la suite ? » Il avait l’air ravi et un large sourire s’était dessiné sur les lèvres de la jeune femme, heureuse que sa préparation rencontre ce succès auprès de son petit ami. « Oh tu sais ça n’est pas grand chose, c’est à la portée de tout le monde ! Pour ce qui est du dessert… comme je n’avais pas prévu que tu viendrais, je n’ai rien préparé… par contre il y a les invendus de Jo’ surtout que je t’ai sauvé une part de mon essaie de tarte aux fraises revisitées. ». Le contact léger de la main de Thomas lui avait à nouveau arraché un frisson. Elle avait semblé pensive quelques minutes puis elle avait repris la parole. « Sinon hier soir j’ai fait un essaie de gâteau au chocolat, je voulais une texture plus mousseuse…  Ce n’est pas parfait mais si tu veux le gouter, j’en serai ravie, je l’aurait amené à la pâtisserie demain pour Jo’ et Ellie sinon. » Elle avait sourit à nouveau. La tarte aux fraises qu’elle avait sauvée in extremis pour que Thomas puisse la gouter était excellente d’après les clients de la pâtisserie qui avait eu l’opportunité d’en avoir une part et aussi d’après Jo’, Ivy était donc plutôt impatiente de la faire gouter à Thomas d’autant qu’il lui avait confié que les fraises étaient son fruit favoris. Concernant le gâteau au chocolat, s’il voulait en gouter un morceau, elle aurait un peu plus d’appréhension car il était loin d’être parfait ou tout du moins loin d’être tel qu’elle l’avait imaginé lorsqu’elle s’était lancée dans la préparation.


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