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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes.

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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes.   this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes. - Page 3 Empty Lun 17 Mai - 11:26



this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Les blessures ouvertes, béantes. Le cœur qui saigne, l'âme encore meurtrie de tous ces événements qui te sont arrivés. Ta grand-mère te disait souvent que le temps viendra à bout des blessures internes, que le temps sera ton meilleur allié. Certes, tu vas beaucoup mieux. Elle avait certainement raison mais, tout n'est pas guéri. Tu es encore marqué, au plus profond de ton âme. Les blessures ne se sont pas refermés. Simplement rafistolées. Un seul mot, un seul geste de la part d'une personne mal intentionné et tu replonge dans les abysses profondes. Les ténèbres n'ont pas totalement disparu en toi. Ils sont ici, encore un peu. Ils sont en éveil. Ils ne demandent qu'à se réveiller et à semer le chaos en toi mais non, c'est terminé. Tu ne les laisseras pas faire. Jamais. Il faut que tu sois fort, que tu tiennes bon. Ivy a besoin de toi, elle a besoin que tu ailles bien et que tu te sortes de tout ça. Tu t'es battu pour te sortir de tout ça, pour devenir l'homme que tu es aujourd'hui. Tu t'es beaucoup battu mais les choses ne se sont finalement arrangés quand tu as pris la décision de retrouver ta mère et de tout lui avouer. L'angoisse de le revoir t'as paralysé mais c'est finalement avec la main de ta meilleure amie dans la tienne que tu as réussi à trouver le courage nécessaire et à parler à ta mère. À tout lui avouer sur ce qui t'es arrivé. Sur ce que ton beau-père t'as fait. Doucement, ta mère essaie de te se détacher de cet homme, mais tu le connais, jamais il ne la laissera faire. T'as peur pour elle. Peur qu'il ne s'en prenne violemment à elle, peur qu'il la tue. Ta mère est le dernier membre de ta famille qui te reste, avec ta grand-mère gravement malade. Perdre l'une des deux sera une étape insurmontable pour toi. Fort heureusement, tu n'es plus seul et tu sais que si un nouveau drame survenait dans ta vie, Ivy serait là pour t'aider à remonter la pente. Sa présence, sa main dans la tienne. Ses câlins. Tu ne peux déjà plus t'en passer. Ni même de ses lèvres plaquées sur les tiennes. Tu as souvent rêvé de rencontrer une femme avec qui tu serais autant lié. De vivre un amour fort, passionnel. Un amour indestructible quoi qu'il puisse se passer. Tous ces moments passés en compagnie de la jeune femme sont une bénédiction que la vie t'accorde. Ce soir, plus encore, tu n'as aucune envie de rentrer chez toi. Tu aimes ton appartement, tu t'y sens bien mais, dès l'instant où tes pieds ont pénétrer le logement de ta bien-aimée, tu n'as plus eu envie de partir. Jamais. L'attachement éprouvé envers Ivy s'accentue de jour en jour. Plus tu passes de temps en sa présence et plus il t'es difficile de la laisser s'en aller. C'est pour mieux la retrouver tu le sais et même si les échanges quotidiens de messages seront toujours là, tu as besoin de la voir. De la serrer contre toi. Ivy est ta force désormais. C'est pour et grâce à elle que tu te bats jour après jour, que tu essaie de devenir une meilleure version de toi-même. Lorsque tes amis parlaient des relations amoureuses, ça semblait être un acte tout à fait banal. Mais en réalité, ça n'a rien de banal. Tu serais prêt à sacrifier ta vie pour la sienne. Cette flamme brille en vous. Elle brille si intensément que ça te dévore jusqu'au plus profond de tes entrailles. Jamais elle ne s'éteindra, tu le sais. Ivy est ton âme sœur. La seule dont tu as besoin dans ce monde, cette vie.
Ta main attrape la sienne, tu la serres doucement, sentant sa chaleur se propager dans tout ton être. Tu viens caresser son visage du bout des doigts avant de déposer un baiser sur sa joue. « Je suis content de t'avoir apporté un peu de bonheur dans ta vie. Sache que je me considère comme l'homme le plus chanceux également. Je n'aurais jamais imaginé tombé aussi fou amoureux de quelqu'un un jour ! » C'est la vérité. Tu es fou amoureux d'elle. Tu l'aimes, comme jamais tu n'as jamais quelqu'un d'autre. Pendant longtemps, tu as cru avoir un problème. Jamais tu n'aurais pensé qu'une fille puisse s'intéresser à toi et pourtant, si. Ivy est là. Elle est entrée dans ta vie et tu compte bien faire tout ce que tu peux pour la garder auprès de toi. Tu as besoin d'elle. Sa présence t'es devenu vitale. Tu te souviendras toujours de votre rencontrer, de ce vingt-deux juin deux mille vingt, quand tu es venu te perdre dans la pâtisserie de Jo et que c'est elle qui t'as servi. Tu te souviendras toujours, également, de cette part de cheesecake à la framboise que tu as dégusté, et apprécié, sur ses propres conseils. Ça fera une belle histoire à raconter à vos enfants et petits-enfants plus tard. Oui, tu vois déjà si loin. Ton avenir ne t'as jamais préoccupé avant, mais désormais que la demoiselle fait partie de ta vie, tu te surprends à imaginer comment pourrait se passer ton avenir. Ou votre avenir, puisqu'à partir de maintenant, ta vie est liée à celle de la blonde.
Tu n'as jamais eu la peur de la routine. Quand d'autres sont effrayés par la monotonie du quotidien, toi, la routine te rassure. Et tous ces petits rituels que vous avez mis en place avec Ivy te font du bien. Son message matinal qui vient ainsi débuter vos envois de messages de la journée. Si jamais vous ne passez pas la soirée ensemble, tu sais que vous allez vous appeler en visio et vous raconter encore et encore votre journée de travail respective. Il t'arrive même des fois de dessiner, relevant de temps en temps la tête afin d'apercevoir la jeune femme qui t'observe avec fascination. Tu as exactement la même fascination quand tu la regarde aux fourneaux. C'est le regard d'un homme éperdument amoureux de sa belle. Quand tu sors du travail le soir, faisant une halte par la pâtisserie afin de récupérer Ivy et de finir la route en sa compagnie, ta main dans la sienne. Ta rue se trouve juste derrière celle de la jeune femme, la quitter est si difficile. Chaque fois, tu as l'impression que ton cœur se brise en mille et uns petits éclats. Tu souris quand elle mentionne que tu es son client préféré, resserrant ton étreinte contre elle. Ton nez contre sa nuque qui vient humer la délicate odeur sucrée de son parfum. L'une des odeurs qui te rassure énormément. « J'aime bien venir à la pâtisserie. Jo est tellement gentil, même Ellie semble commencer à m'apprécier. Même si je reste fortement attaché à ma petite vendeuse préféré, celle qui me mets toujours un peu de rab de chantilly dans mon chocolat viennois! » Tu dis, sourire sur tes lèvres. Ta main sa paume. Ton regard se perd dans celui de la jeune femme. Jamais tu ne pourras te passer d'elle, c'est impossible. La conversation prend des airs mélodramatiques. Tu as réellement besoin d'elle. Pas encore complètement guéri, ton âme ne demande qu'à vaciller jusqu'à retomber dans les ténèbres. Tant que la jeune femme sera près de toi, tu sais que tu tiendras bon. Ton bras vient resserrer l'étreinte autour de la taille de la jeune femme. Ta tête se perd dans le cou de la demoiselle, ses cheveux blonds qui te protège d'éventuels regards indiscrets. « Et jamais je ne te laisserais Ivy. Je te le promets ! » Tu dis, lâchant un soupir de soulagement d'entre tes lèvres. Tant que tu voudras d'elle ? Mais jamais tu ne cesseras de vouloir être à ses côtés. « Sache que jamais je ne me lasserais de toi. Jamais je n'en aurais marre de toi. Si tu savais à quel point ta présence me fait du bien... » Même recevoir un simple message texte de sa part te rend si heureux et si bien. Tu aimerais tant qu'elle puisse se voir tel que tu l'as perçoit. Ivy est la personne la plus importante à tes yeux, celle que tu refuse de décevoir. Votre histoire ne fait que commencer. Tu sais qu'un jour, peut-être plus tôt que tu ne le crois, vous viendrez à vous unir de manière charnelle. Tu n'as que très peu d'expérience dans les plaisirs de la chair. Au fond de toi, tu as peur de la décevoir. Tu sais qu'avant toi, elle a déjà eu une relation amoureuse. Toi, tu n'en as connu aucune. Mis à part cette expérience désastreuse avec une prostituée. Tu voulais simplement savoir si tu étais normal, si une femme pouvait avoir envie de toi mais, en y regardant de plus près, tu te rends compte que ce n'était pas la meilleure idée du siècle. Aucune prostituée ne ressent du désir pour ces clients, elles le font pour l'argent et non par plaisir. Avec Ivy, ça sera différent tu le sais. Enfin non, tu l'imagine. Tu n'as jamais couché avec une femme par plaisir et avec un certain désir pour elle. Alors que pour Ivy, tu éprouves déjà un grand désir pour elle. « Oh oui, je le sais ! J'ai encore pleins de salles à te montrer et à te narrer ! » Tu dis, une pointe d'excitation dans la voix. Tu as hâte de pouvoir poursuivre la visite guidée avec elle. Tu sais à quel point la jeune femme adore lorsque tu lui raconte l'histoire des œuvres sur lesquelles tu travailles ou à travailler, ou bien celles que le musée possède, pour un temps donné ou indéfiniment. « Ah oui ? J'espère que c'est de moi dont tu parle ! » Bien sûr qu'elle parle de toi, mais tu as si peur qu'un beau matin elle en ai marre de toi et ne veuille plus jamais de toi auprès d'elle. Tu l'embrasse avec passion, c'est si agréable de lâcher prise et de laisses ses émotions, ses envies agir comme bon leur semble. « Hum.. dis-toi que cet employé sera toujours heureux de te voir dans son atelier. » Grand sourire plaqué sur tes lèvres. Le regard toujours perdu dans les yeux verts de ta bien-aimée. « Que tu viennes avec à manger ou non, je m'en fiche. Tant que tu viens, le reste m'importe peu ! » Parfois, tu te questionne sur cet habitude que tu possèdes envers elle. Vas-tu toujours être si proche, si amoureux de la jeune femme ? Tu l'espère. Sensation de bien-être, physique et mental, qui s'empare de toi à cet instant.
L'heure de manger arrive plus vite qu'il ne faudrait. Tu l'observe préparer un pat composé exclusivement de légumes. Ça va te changer de ton traditionnel plat de pâtes devant un documentaire ou une série Netflix. Les sourires de la jeune femme te rend si heureux. Elle est si belle lorsqu'elle te sourit, et même quand ses joues se mettent à rougir. Chaque fois, ton cœur manque un battement. « Tout comme je n'ai pas besoin d'autres fans de mes dessins. » Tu dis, observant la jeune femme mettre le plat dans le four. Tant de bienveillance et d'amour dans ta voix, dans ton regard. Tu es prêt à bien des sacrifices pour passer le plus de temps possible avec elle. Tu sais qu'elle se couche relativement tôt et, du coup, se réveille également trop tôt. Toi, c'est l'inverse. Tu ne te couche jamais avant minuit, voire une ou deux heures du matin. Pour être finalement réveillé aux alentours de six ou sept heures. « Mais tu sais, je le ferais de ma propre volonté. Tu ne me forceras pas à changer mes heures de sommeil et puis, ça fait du bien des fois de changer ! » Chacun a sa propre conception du couple. Pour toi, tu es prêt à faire beaucoup de sacrifices pour pouvoir passer du temps auprès de Ivy, quitte à la déposer très tôt le matin à la pâtisserie, avant l'arrivée massive des clients. Mais, chaque soir, tu te dépêcheras d'arriver là-bas, afin de la récupérer et terminer le chemin avec elle. Puis, dans un soudain élan de générosité, tu viens offrir le pendentif de ton grand-père à la jeune femme, le plaçant autour de son cou. Ivy est tout aussi importante à tes yeux que l'es ce bijou de famille. Ta mère sera probablement heureuse que tu l'offres à la femme dont tu es amoureux. Tu es attaché à ce collier et au souvenir de ton grand-père mais, lorsque tu le vois autour du cou de ta petite-amie tu es heureux. Tu ressens beaucoup de bien-être. Ta main attrape celle de la blonde, déposant un léger baiser sur le dessus. « Comme ça, même quand je ne serais pas physiquement avec toi, je le serais quand même un peu. Serre le pendentif dans tes mains quand ça ne va pas d'accord ?! » Tu plonge ton regard dans les yeux de ta belle. Tu fais le tour de l'îlot, ton corps se serrer contre elle, ton bras autour de sa taille. Tu viens lui offrir un baiser bien plus fort et passionné que les précédents. Le baiser dure plusieurs minutes. C'est à regret que tu viens le rompre ne serait-ce que pour reprendre votre respiration. Mais c'est aussi à cause du four qui se met à sonnet, avertissant de la bonne cuisson du plat concocté par Ivy. « Oh ne t'en fais pas ! Je ne me lasserais jamais de nos baisers ou de nos câlins ! » Tu dis avec un petit éclair de joie dans le regard. Les assiettes se remplissent une à une. Les bonnes odeurs du plat se propage dans toute la pièce, réveillant même d'un œil seulement le félin de la jeune femme. Se quitter après cette fin de soirée va être difficile mais les retrouvailles dès le lendemain n'en seront que belles. Le temps passe, plus ou moins rapidement, tu es de plus en plus attaché à elle et lui dire au revoir devient de plus en plus difficile. « j'sais pas si c'est à la portée de tout le monde mais moi, j'suis incapable de faire ce genre de plat.. » Tu dis, regrettant amèrement d'avoir volontairement refusé les cours de cuisine de ta grand-mère. Jouer avec tes playmobiles semblaient beaucoup plus amusant à l'époque. « Alors il me tarde de goûter cette tarte aux fraises. Tu remercieras Jo pour moi, il arrive toujours à me garder à manger. C'est vraiment un mec bien ce Jo ! » Tu l'apprécie vraiment. Toi qui n'a jamais eu de modèle masculin pour te construire, grandir, évoluer, tu aurais adoré avoir quelqu'un comme lui pour te guider. Tu comprends pourquoi ta petite-amie est très attaché à Jo. Même Ellie, la dure à cuire, semble l'apprécier. « Avec plaisir ! J'adore les gâteaux, surtout ceux au chocolat. Mais là, quand ils sont réalisés par tes petites mains, je ne peux absolument pas refuser ! » tu dis, grand sourire aux lèvres. Tu souffles sur ton plat et en déguste encore quelques bouchées. Un véritable régal. Toute proposition est bonne à prendre. Le temps que tu déguste tout ça, l'heure sera bien avancé dans la nuit. Il sera temps de se coucher, tu ressentiras moins l'absence de la jeune femme de cette manière. Ta vie serais beaucoup moins belle si Ivy n'en faisait pas partie. C'est certain.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ivy Wade;

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Ivy Wade



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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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Thomivy ★

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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




Au delà de la souffrance qu’elle avait en elle, qui prenait tant de place puisqu’elle partageait sa vie avec depuis tant d’années déjà, le problème d’Ivy c’était de savoir que le bonheur ne pouvait pas durer, qu’il était forcément éphémère et que la douleur qu’il laissait derrière lui en partant, elle, était aussi durable que pénétrante. Elle avait connu beaucoup de joie, son enfance n’avait pas été triste, elle avait grandit dans une famille aimante ou elle avait toujours été choyée. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant. A commencer par Thomas d’ailleurs dont les jeunes années n’avaient pas été les plus belles qui soient d’après ce que Ivy savait. Elle, elle ne pouvait pas dire que la vie avait été cruelle avec elle dès sa naissance, c’était une réalité. Mais elle s’était bien rattrapée ensuite. Peut être qu’elle le méritait. Certainement même car rien n’arrive jamais sans rien. Tout avait une raison que l’on finissait par découvrir tôt ou tard. Ivy, elle, cherchait encore la raison de toute cette souffrance, la leçon positive à en tirer. Pour le moment, elle n’était pas encore vraiment capable de voir la lumière au milieu de toute cette douleur qui la tirait sans cesse vers le bas, qui l’empêchait de respirer et de savourer pleinement chaque seconde de chaque jour. Parfois, elle arrivait à être heureuse, à trouver un peu de bonheur dans son quotidien, elle s’émerveillait facilement devant les beautés de la nature et le simple fait de voir un écureuil grimper dans un arbre alors qu’elle traversait le parc en rentrant du travail pouvait lui donner le sourire, lui faire penser, quelques secondes que la vie méritait finalement d’être vécue. Mais ça n’était qu’un moment de répit, un moment hors du temps et bien vite la souffrance qui lui étreignait le coeur, sa compagne d’infortune revenait. Elle n’avait jamais connu plus fidèle amie que cette peine qui refusait de se détacher d’elle. Et puis Thomas était entré dans sa vie, lui apportant chaque jour son lot de bonheur, de joie, de sourires et petit à petit il avait pris de plus en plus de place. Jusqu’à dépasser une limite qu’Ivy pensait devenue impossible à franchir. Mais elle avait oublié qu’elle était trop fragile, qu’elle s’attachait facilement et qu’elle était, par conséquent si facile à anéantir. Elle avait tenter de lutter mais en vain. La seule chose qui était éternel dans cette vie, c’était son amour. Lorsqu’elle aimait quelqu’un, qu’elle ouvrait son coeur, c’était pour toujours, elle ne reprenait plus jamais cet amour ensuite. Elle était habituée désormais à voir les gens autour d’elle partir, de gré mais le plus souvent de force, arrachés à elle par la cruauté de la vie, elle avait l’habitude d’être celle qui restait seule au bord de la route, incapable de bouger, accusant le coup tant bien que mal. Plus mal que bien en réalité. Après une semaine sans contact avec Thomas, une semaine aux airs d’une éternité dans laquelle elle ne voulait pas vivre, elle avait fait le choix de s’ouvrir à Thomas, de lui avouer ses sentiments qu’il avait fait naître en elle et de lui compter une partie de l’histoire qui était la sienne. Elle savait qu’elle prenait un risque et qu’elle avait gros à perdre alors même qu’elle avait longtemps cru qu’il ne lui restait plus rien. Les sentiments étaient réciproques. Thomas n’avait pas hésité une seconde à le lui dire alors même qu’elle lui avait expliqué qui elle était et ce qu’elle avait vécu, au moins une partie, le plus important. Il était resté là et il était venu scellé cette relation d’un baiser qui avait éveillé bien des choses chez la serveuse. Cette relation pourrait elle durer alors même qu’elle n’avait jamais réussi à garder quelqu’un auprès d’elle ? Elle l’espérait même elle avait si peur de le perdre lui aussi. La petite voix dans sa tête venait souvent lui répéter qu’un jour il partirait lui aussi, qu’il finirait par la quitté, de son plein gré ou de force, que la vie lui arracherait cet homme à qui elle était déjà si attachée. Ivy était morte de peur mais elle voulait essayer de se donner une chance de vivre une belle histoire. Elle s’était faite, depuis le premier jour, la promesse de faire durer cette relation aussi longtemps que possible. Elle donnerait le meilleur à Thomas pour ne jamais le voir partir, elle se dévouerait corps et âme à lui, prête à répondre au moindre de ses besoins, au moindre de ses désirs. Elle savait que c’était dangereux, que c’était exactement pour cela qu’elle avait trop souffert de sa rupture amoureuse, mais elle ne savait pas aimer autrement. Et Thomas méritait une femme qui l’aimerait de tout son être, qui se dévouerait à lui et qui lui offrirait ce bonheur qui lui avait, semble t’il, si longtemps échapper. « Je crois que te laisser entrer dans ma vie et la meilleure chose que je n'ai jamais faite !» Ivy avait sourit en remontant son regard sur le visage du jeune homme. Il ne croyait pas si bien dire. Lui, c’était fait une place dans sa vie à elle avec une facilité déconcertante. Il avait rapidement fait tomber toutes les certitudes qu’elle pouvait avoir et il avait imposé sa présence. Elle s’était voilé la face pendant un temps mais rapidement ça n’avait plus été possible, les sentiments prenaient trop de place et elle avait refusé de continuer à lui mentir, à lui faire croire qu’elle ne voyait en lui qu’un ami, rien de plus alors qu’elle avait dû se rendre à l’évidence que c’était faux. Ce besoin de contact permanent, cette frustration lorsqu’elle lui sentait loin d’elle, lorsqu’elle était privé du contact rassurant de sa main sur sa peau, ça n’avait rien d’amical. Et quelle chance elle avait eut lorsqu’elle avait enfin décidé de s’ouvrir, de lui avouer ce qui se passait au plus profond de son être, que lui aussi partage cette envie. Qu’il la laisse entrer dans sa vie comme il le disait. Elle ne savait pas si un jour elle pourrait lui être assez reconnaissante de l’avoir accepté, de lui avoir ouvert son coeur.« J’espère que dans dix ans tu diras encore la même chose. » Elle s’en faisait la promesse. Elle ne ferait rien qui pourrait le faire change d’avis la dessus. Elle se sentait bénie d’avoir Thomas auprès d’elle et elle le chérirait tant qu’elle le pourrait, tant que la vie lui en laisserait la possibilité. Elle ferait en sorte pour qu’il ne regrette jamais son choix, elle ferait de son mieux comme toujours. Prendre soin des autres était une seconde nature chez Ivy, depuis longtemps mais prendre soins de Thomas était désormais une priorité pour elle. L’histoire qu’il lui avait raconté l’avait touchée profondément, bouleversée même et elle voulait essayer d’apaiser la souffrance, l’aider à soigner les blessures encore présentes. Pendant ce temps là, elle détournerait les yeux de sa propre douleur. « Oh tant pis pour eux ! J'aime bien quand la petite vendeuse fait preuve de petites attentions comme ça avec moi !». La générosité c’était l’une des principales qualité de la blonde. Elle donnait sans cesse, sans compter. Elle pouvait même se mettre en difficulté pour satisfaire autrui. Thomas ne faisait pas exception. Plus encore il exacerbait même ce côté de la personnalité de la jeune femme. Elle avait sans cesse envie de lui faire plaisir, de lui donner, de le satisfaire avant même qu’il n’ai pu penser à quelque chose. A la pâtisserie elle avait conscience de le favoriser un peu cependant personne ne trouvait rien à redire. Pas même Joseph qui appréciait Thomas et qui devait trouvé cela touchant, lui qui avait été trouver Ivy lorsqu’il avait appris cette relation naissante entre elle et Thomas pour lui dire qu’elle avait fait un bon choix, qu’il avait l’intuition profonde que ce garçon était quelqu’un de bien, quelqu’un qui méritait d’être avec elle. Jo’ était protecteur avec sa serveuse mais Thomas avait sa bénédiction ce qui n’était pas rien, surtout aux yeux d’Ivy pour qui l’avais de Joseph comptait beaucoup notamment parce qu’elle savait qu’il était très doué pour lire entre les lignes des gens qui se présentaient face à lui, pour sonder l’esprit de tout un chacun. Il se trompait rarement d’ailleurs. « Tu peux être rassuré, je pense qu’elle continuera encore longtemps. » C’était même une certitude parce qu’elle ne pourrait pas s’en empêcher. Elle agissait ainsi parfois même malgré elle. Elle pensait toujours à Thomas lorsqu’elle faisait quelque chose, même quand il n’était pas là. Lorsqu’une nouvelle recette était proposée à la pâtisserie elle s’empressait toujours de lui en garder une part, qu’elle payait même de sa poche, ne voulant pas léser son patron parce qu’elle était amoureuse. Quand elle faisait des tests de recettes et que ces derniers s’avéraient plutôt réussis, elle avait toujours à coeur de les faire gouter à Thomas et, heureusement pour elle le jeune homme semblait apprécier ses attentions sucrées. Elle se sentait bien dans les bras de Thomas, elle n’avait pas envie que cette étreinte prenne fin. L’avoir là, si près d’elle la rassurait, lui faisait du bien mais malgré tout des questions, des inquiétudes subsistaient dans son esprit et elle avait bien des difficultés à les faire taire.«  Je te le promets Ivy mais tu sais, ça ne risque pas d'arriver ! » Il avait toujours les bons mots, il cherchait sans cesse à la rassurer parce qu’il avait compris depuis longtemps sa fragilité, cette confiance qui lui faisait défaut. Sur le moment elle se sentait apaisée même si elle savait que dès que Thomas serait parti, les questions, les angoisses reviendraient au grand galop. Elle en avait l’habitude mais malgré tout elle voulait faire de son mieux pour profiter de ses instants privilégiés qu’elle pouvait partager avec le jeune homme. La perspective de retourner au musée avec Thomas, de pouvoir le regarder travailler un peu, d’arpenter les salles avec lui et d’écouter ce qui l’avait à lui raconter, à lui apprendre sur certaines des oeuvres que possédait le musée. La dernière visite s’était terminée d’une étrange façon mais la prochaine et toutes les suivantes seraient forcément différentes maintenant que tout était clair entre eux et qu’Ivy s’état livrée sur ce qu’elle ressentait. Elle était impatiente de pouvoir retourner voir son petit ami sur son lieu de travail et elle ferait en sorte que cela puisse se faire très prochainement. «  Ne t'en fais pas ! Je suis certain que tu ne seras pas déçu ! » son large sourire était resté collé sur les lèvres d’Ivy. Elle savait qu’elle ne serait pas déçue, elle en était déjà certaine pour la simple et bonne raison qu’elle adorait écouter Thomas parler de son travail, elle était toujours fascinée, passionnée par ce qu’il lui disait et elle était pendue à ses lèvres. « J’en suis certaine aussi. » Alors qu’elle s’affairait en cuisine, elle avait relevé les yeux vers son petit ami pour lui sourire avec amusement. Son air soudain presque mutin trahissait son impatience de retourner rendre visite à Thomas au musée. « J'emmènerais quelques dessins avec moi demain. Je lui montrerais quand je viendrais te chercher ! » Ivy était impatiente d’entendre l’avis de Jo’ sur les dessins de Thomas. Elle savait déjà que son patron serait impressionné et très emballé par l’idée de les afficher dans sa boutique pour décorer un peu mais aussi pour pouvoir montrer aux clients de la boutique le talent du jeune homme. Parmi la clientèle il y avait de véritables amateurs d’art et Ivy savait que les dessins de son petit ami n’auraient aucun mal à conquérir les coeurs. « Ne t’en fait pas, je suis certaine qu’il va adorer ! Si tu ne veux pas qu’il les expose tout de suite je comprendrais tu sais… mais dit toi que comme ça je les aurait sous les yeux toute la journée. » C’était une perspective qui ravissait Ivy. Elle avait envie que le talent de Thomas soit reconnu par tous, il était bien trop doué pour que ses créations restent dans des cartons chez lui, sans que personne ne les voient. « Ah alors si tu me réveilles avec des pancakes, je pense que je vais passer toutes mes nuits auprès de toi !» De la malice s’était aussi invitée sur le visage d’Ivy. Pour le moment elle n’était pas encore prête à franchir ce cap, elle avait encore besoin de temps. Elle en avait envie mais elle devait affronter une peur viscérale qui se nichait au fond d’elle. Aujourd’hui elle avait déjà franchit une étape primordiale pour elle, laisser le jeune homme pénétrer dans son appartement, dans son univers. Elle était heureuse de l’avoir fait mais cela lui avait demandé de prendre son courage à deux mains. Aujourd’hui elle avait réussi à le faire, son envie avait pris le dessus sur ses peurs et l’invitation s’était faite très naturellement. Chaque chose viendrait ensuite en son temps, elle le savait et pour une fois elle avait envie de faire confiance à son instinct, à la vie finalement. Même si elle devait lutter entre son coeur et sa raison. « Je savais que ça allait te plaire les pancakes ! » Elle n’était pas étonnée, non. Thomas était toujours enthousiaste lorsqu’elle lui parlait de ses pâtisseries et encore plus lorsqu’elle lui donnait la possibilité de les gouter. Finalement, avant de passer à table, Thomas lui avait fait don d’un bijou précieux pour lui et sa famille, un bijou avec une valeur inestimable pour lui. Elle ne se sentait pas digne d’un tel don mais elle ferait en sorte de l’être. Thomas ne la quittait pas des yeux et elle non plus, elle l’admirait même plus qu’elle ne l’observait. Il était si beau lorsqu’il lui sourit ainsi, elle se sentait légèrement tremblante, les émotions à fleur de peau. « Ah alors si c'est toi qui me donne des cours, je veux bien apprendre à cuisiner. J'suis peut-être pas un cas si désespéré. Après tout, j'ai bien réussi à faire vivre cette plante ! » Ivy avait rit légèrement. Elle allait dire exactement la même chose. Après avoir prétendu être incapable de s’occuper d’une plante, il parvenait à merveille à entretenir la rose du désert qu’elle lui avait offert pour son aménagement en début d’année. Elle était persuadée qu’il en serait de même en cuisine parce que tout le monde pouvait cuisiner, c’était une certitude pour Ivy. « Bien sûr que tu arrivera à cuisiner, ça n’a rien de sorcier ! Mais de toute façon tu peux être rassuré, je ne me lasserai pas de si tôt de te cuisiner des petits plats ! » Il n’était pas nécessaire pour le brun d’apprendre à cuisiner. C’était une véritable passion pour Ivy, elle préférait faire les gâteaux, les desserts mais cuisiner les plats lui faisait plaisir également et jamais elle ne voudrait laisser sa place derrière les fourneaux. Surtout que si cela faisait naître un sourire sur le visage de Thomas, alors elle était bien décidé à continuer à le faire chaque jour. Lorsque Thomas s’était levé, elle l’avait observé avec un air interrogateur mais avait vite été rassurée lorsqu’il s’était approché d’elle à nouveau. Elle n’avait pas eu le temps de bouger, de se lever que Thomas était venu se pencher sur elle et l’embrasser à nouveau. Elle avait pu pivoter légèrement et elle était venue poser une main sur la joue de Thomas qu’elle caressait avec délicatesse pendant qu’il lui donnait un baiser tendre dont elle ne se privait pas de profiter. Appréciant une nouvelle fois ce contact intime, privilégié qu’il lui offrait et qui éveillait tant de choses chez elle. « Dans ce cas, merci d'avoir pensé à moi ! » Lorsque le baiser avait pris fin, Ivy était restée silencieuse, la tête encore un peu ailleurs, elle avait observé le jeune homme qui reprenait sa place initiale, en face d’elle. « Ne me remercie pas, c’est toujours avec plaisir que je le fait ! » C’était la vérité, ça n’avait rien d’une contrainte, c’était la première chose à laquelle elle pensait quand une nouvelle recette était proposée à la pâtisserie. L’avis des autres clients étaient important évidement mais toujours moins que celui de Thomas. « J'suis certain qu'il sera très bon. Et puis, ça me plaît de goûter tes différents essais jusqu'à l'essai final.» Elle avait légèrement rougit alors qu’elle débarrassait les assiettes. Thomas avait terminé la sienne et cela faisait plaisir à la jeune femme, ravie de voir qu’il avait apprécié ce qu’elle lui avait concocté pour leur premier repas chez elle. Le premier parce qu’il était certain qu’il y en aurait encore bien d’autres.« Tu es beaucoup trop gentil, tu le sais ça ? » Il avait ensuite proposé de partager le restant mais la blonde avait refusé, préférant tout donner à Thomas. Elle, de toute façon, ne mangeait que peu et souvent elle profitait des sandwichs ou préparations salées vendues sur son lieu de travail. «  Tu sais que j'ai toujours préféré le dessert depuis que j'suis petit. Mais là, ça le plaît d'avantage !» Cette petite anecdote faisait sourire assez largement la jeune femme. C’était un sacré coïncidence que Thomas, ayant toujours aimé les dessers, se retrouve à la côtoyer elle, qui ne se lassait jamais de faire des gâteaux, de jouer avec les gouts sucrés et les couleurs. « Ah oui ? Dans ce cas j’en déduit que tu es plus sucré que salé ? Du coup ça tombe bien que nos routes se soient croisées, tu ne sera jamais en manque de dessert et de sucre avec moi ! » C’était un sourire amusé qu’elle lui avait adressé. Comme quoi parfois la vie était bien faite, elle adorait l’art et elle avait rencontré Thomas et lui semblait être un grand amateur de dessert, il était bien tombé avec elle. « T'as besoin d'aide pour couper le gâteau ! » Elle avait décliné la proposition avant de se tourner vers son terroir de cuisiner pour sélectionner le couteau le plus adéquat pour ce gâteau qui, une fois découpé avait un peu de mal à se tenir due justement à sa texture qu’Ivy avait voulu mousseuse à souhait et sur laquelle elle devait justement retravailler pour rendre le gâteau un peu plus présentable une fois découpé. « Non ça va aller merci. Prend ta part de tarte aux fraises vas’y ! » Elle lui avait indiqué la dite part qui se trouvait dans la boite à gâteaux qu’elle avait posé sur la table après l’avoir sortie du frigo avant de s’affairer à couper le fameux gâteau au chocolat expérimental.« D'apparence, il a l'air délicieux déjà ! » Elle avait sourit alors qu’elle servait une part de gâteau à Thomas. Comme prévu la part, même si elle avait fait en sorte d’en couper une assez grosse, ne se tenait plus très bien une fois servie dans l’assiette de celui qui allait la déguster. « Il n’est pas mauvais mais il n’est pas non plus très présentable… ». Elle avait rit légèrement, après tout il n’y avait rien de dramatique, elle devait encore travailler un peu pour améliorer cette recette, ça n’était pas un problème, Ivy adorait faire et refaire les recettes pour sans cesse tenter de les améliorer et celle ci ne ferait pas exception, elle finirait pas réussir à réaliser l’idée qu’elle avait en tête.

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Rien est irréversible. Ce n'est pas parce que tu as été blessé dans le passé que tu le seras éternellement. Jusqu'à il y a encore quelques semaines, tu ne pensais pas être autant heureux un jour et puis, finalement, tu te rends compte que toi aussi tu as le droit d'être heureux. À travers les yeux de Ivy, tu l'es vraiment. Heureux, bien dans ta tête. Ce sourire qui ne cesse d'apparaître sur tes lèvres. Cette sensation de bien-être, de sécurité qui t'envahis chaque fois que tu te trouve en présence de la jeune femme. Ton cœur qui palpite à une allure horriblement vive, plus qu'à son habitude. Les papillons qui virevoltent dans ton estomac. Ivy est la femme de ta vie. Ton âme-sœur dans ce monde. Tu le vois, dans ces yeux mais tu le sens également au fond de ton être. Ivy représente énormément de choses pour toi. Notamment cette seconde chance que la vie souhaite t'accorder. Une chance de devenir quelqu'un de bien, quelqu'un de respectable. Pour elle, tu as envie de tout faire pour qu'elle puisse être fière de toi. Tu ne supporteras pas de la décevoir, de lire ne serait-ce qu'un petit peu de déception dans son regard. Mais tu sais que, quoi que tu fasses, tu percevras toujours cette petite étincelle dans son regard. La même étincelle que tu possèdes lorsque tu aperçoit le ravissant petit minois de la jeune femme. Tu as, et ce durant des années, cru que le bonheur ne te serait jamais accordé. Ivy est là pourtant. Elle est arrivée dans ta vie sans que tu ne puisses t'y attendre. Tu ne regrette en aucune façon le fait de lui avoir permis d'entrer dans ta vie. Ivy est tout pour toi désormais. Cet amour entre vous, tu y crois énormément. Tu as envie d'y croire. Ce n'est pas un rêve. Non ! Il est vrai, réel et tellement puissant. Tu ne pensais pas être capable d'aimer quelqu'un à ce point et pourtant, tous ces sentiments que tu ressens au fond de ton être sont bel et bien réels. Vingt-deux juin deux mille vingt, jour de votre rencontre. Jour qui marquera ta vie à tout jamais. Jamais tu ne regretteras d'avoir franchis le seuil de la pâtisserie de Jo et d'avoir commencé à discuter avec Ivy. Quelque chose s'est produit ce jour-là. Comme si la flèche de Cupidon avait frappé ton cœur et que Ivy fut la première personne sur laquelle ton regard s'est posé. Le cœur enflammé, l'âme sans dessus dessous. L'espoir d'aimer et d'être aimé en retour, qui s'estompait avec le temps, est soudainement revenu. Un coup de foudre s'est produit. Les mots sont sortis ce soir. Elle sait désormais que tu l'aime et, même si elle ne parvient pas à te les dire, tu le lis à travers ses iris. Elle t'aime autant que tu peux l'aimer. Les joues qui se mettent à rougir doucement à mesure que tu l'entends te remercier. Ta main qui caresse lentement la joue de la jeune femme. Tu replace une mèche derrière son oreille. « Je crois que te laisser entrer dans ma vie et la meilleure chose que je n'ai jamais faite ! » Tu dis, sourire aux lèvres. Le on de ta voix est doux, calme, serein. Tout avait changé dans ta vie. C'est à partir de ce moment que tu as voulu changer, devenir quelqu'un de bien. Décrocher un emploi, trouver un appartement. C'est devenu une de tes priorités. En un an, tu es devenu un homme. Ivy t'as fait ressentir des sensations encore inconnue à l'époque. Au début, tu avais peur et puis, petit à petit, tu as appris à les accepter. Finalement, tu n'as plus peur et c'est une bonne chose. Tu as pu t'ouvrir à elle. Tu espère qu'avec le temps, Ivy arrivera aussi à t'ouvrir à toi même si, elle est déjà parvenue à se confier à toi. Ça t'as énormément touché. Petit à petit, étape par étape, tu t'es rapproché d'elle. Connaissances, amis, et pour finir, petite-amie. Tu l'aime. Les battements de ton cœur te le prouve bien. Doucement, tes bras autour de sa taille, tu viens l'étreindre. Vous n'étiez que de simples amis, ou peut-être déjà un peu plus que ça à cette époque, que de petits rituels étaient venus s'instaurer entre vous. Son petit sms matinal, tes visites quotidiennes à la pâtisserie. Tu as su sympathiser avec Jo et tu commence également à bien t'entendre avec Ellie, cette demoiselle au tempérament de feu. « Oh tant pis pour eux ! J'aime bien quand la petite vendeuse fait preuve de petites attentions comme ça avec moi ! » Bientôt, peut-être, vous arriverez à vous embrasser publiquement mais tu ne veux pas la forcer. Tu sais que Ivy a encore un peu de difficulté avec les effusions en public. Toi aussi, bien moins qu'elle, mais si tu dois l'embrasser devant des inconnus tu le feras. Tu l'aime. Tu as envie que le monde entier le sache. Le sourire de Ivy est la chose la plus belle et la plus douce que tu n'es jamais connu. Si tu passe une mauvaise journée, tu sais qu'elle s'embellira avec le sourire de Ivy dès l'instant où ta route croisera la sienne. Ton cœur rate quelques battements à plusieurs reprises. Chaque fois que ton regard se pose sur ta petite-amie, tu ne peux t'estimer chanceux d'être avec elle. Toi, le garçon banal, l'oiseau blessé durant la bataille. Tu n'as jamais eu confiance en toi, tu n'as jamais intéressé les filles. Heureusement pour toi qu'Ivy l'est. Tu ne peux déjà plus te passer d'elle maintenant que tu y as un peu goûté. Les autres femmes ne t'intéressent aucunement. Il n'y a que Ivy qui compte à tes yeux et qui aura toujours ton attention.
Vous vous étreignez encore. Ivy se resserrant d'avantage contre ton être, ton bras autour de sa taille, ta tête bien calé dans son cou. Tu n'attends pas spécialement de réponse de la part de la demoiselle. Tu souhaite simplement te livrer à elle, te mettre à nu devant elle. Tu ne veux lui cacher, espérant que tes mots l'apaiseront ne serait-ce qu'un petit peu. Sa question t'interpelle. Tu ne lui en veux pas d'être ainsi, d'être aussi peu confiante en elle. Avec un geste remplie de douceur, tu caresse sa joue du bout de tes doigts et lui sourit. « Je te le promets Ivy mais tu sais, ça ne risque pas d'arriver ! » A cet instant, tu as envie de l'embrasser. De venir poser tes lèvres contre les siennes, de lui offrir le plus beau et le plus passionné des baisers. Ces moments-là, ceux que tu passes en compagnie de Ivy sont les plus beaux. Tu n'as aucune envie de t'éloigner d'elle, t'en es même incapable. Tu ne sais même pas si tu vas être dans la capacité de quitter son logement pour rejoindre le tien afin d'y passer la nuit. Ça sera sans aucun difficile, autant pour toi que pour elle, mais, pourtant, tu sais que vos retrouvailles n'en seront que plus belle et plus forte.
Un sourire plus grand encore s'affiche sur les lèvres de la jeune femme, ta main qui caresse lentement la sienne. Tu as hâte de la revoir au musée. Hâte de poursuivre la visite des différentes salles en sa compagnie. De continuer à lui narrer tes connaissances, lui dévoilant ce que tu sais de certains tableaux. Évidement, tu ne les connais pas tous, pas encore du moins, mais parcourir les différentes salles, main dans la main avec Ivy te plaît déjà énormément. Chaque fois que tu lui raconte tes journées de boulot, la jeune femme boit tes paroles avec très grande attention. Tu n'aurais jamais cru qu'elle puisse autant passionné que toi. Tu ne regarde que peu la télévision, elle te sert plus souvent de décoration qu'elle n'est allumée. Et pourtant, tu aime regarder les documentaires à la télévision. Surtout ceux relatant l'histoire du monde. Des Etats-Unis ou d'autres pays d'ailleurs. Tu as toujours cette envie de voyager, encore plus d'aller à Paris. Visiter le Louvre, le musée d'Orsay, voir la tour Eiffel, Notre Dame de Paris et tous ces monuments qui font la réputation de la ville lumière. Peut-être iras-tu un jour. Avec Ivy serait encore mieux. « Ne t'en fais pas ! Je suis certain que tu ne seras pas déçu ! » Tu dis, un immense sourire plaqué sur tes lèvres. Quoi que tu fasses, quoi que tu dise, elle ne seras jamais déçue de toute manière. Tu ne le sais pas encore mais tu es très jaloux. Tu ne supportes pas qu'un autre homme puisse regarder ta petite-amie. Tu as peur qu'elle ne t'échappe, pas de son plein gré mais qu'on te l'arrache et, ainsi, que ton cœur soit brisé en mille et uns morceaux. Ivy aime autant te regarder dessiner que tu adores l'observer en train de préparer à manger, comme elle est en train de faire. Jusqu'à présent, personne n'a eu la chance de jeter un coup d'oeil à tes dessins. Ni ta mère, ni Ella. Seule Ivy y a eu droit. C'est vrai que la jeune femme a promis de montrer certains de tes dessins à Jo afin qu'il décide de les accrocher dans sa boutique ou, au contraire de refuser. Mais connaissant le vieil homme, il ne refusera pas. « J'emmènerais quelques dessins avec moi demain. Je lui montrerais quand je viendrais te chercher ! » Le stress s'empare légèrement de toi. Tu n'as jamais montrer tes dessins à personne. Tu as peur de la critique mais c'est pour la bonne cause. Ça semble faire tellement plaisir à Ivy, tu refuses de la décevoir. Tu n'as jamais été un gros dormeur. Généralement, tu ne te couche jamais avant une heure du matin, bien que souvent, le sommeil te gagne bien avant. Chaque fois tu rates le train du sommeil parce que tu as envie de terminer le dessin que tu as commencé le soir-même, après être rentré du travail. Ce soir, pas de dessin. Un mal pour un bien, tu n'échangerais jamais ce moment si précieux en compagnie de Ivy. « Ah alors si tu me réveilles avec des pancakes, je pense que je vais passer toutes mes nuits auprès de toi ! » Tu dis avec un sourire malicieux plaqué sur tes lèvres. T'endormir près d'elle ne te dérangerais aucunement, mais pas ce soir. C'est trop tôt. T'es bien conscient que la jeune femme a déjà fait une gros effort pour t'inviter chez elle aujourd'hui. Chaque chose en son temps. Tout vient à point à qui sait attendre.
Ivy porte désormais le pendentif de ton grand-père décédé autour de son cou. Tu ne peux détacher ton regard, il lui va si bien. Tu es heureux de lui avoir offert. Au moins, elle pourra penser à toi chaque fois que vous ne serez pas ensemble. Tes doigts parcourent son bras à une extrême lenteur. Ton regard refuse de se détacher de celui de la jeune femme. C'est le regard d'un homme amoureux, épris de sa belle. Incapable de te détacher d'elle. Incapable de la laisser. Vos moments passés tous les deux sont les plus beaux, les plus doux. Tu ne veux jamais t'en passer, ni les remplacer. Vos baisers, vos câlins. Ton être ne pourra s'en passer, impossible. Tu es déjà bien trop accro à elle.
Assis l'un en face de l'autre, vos assiettes bien remplies, tu commences à déguster le succulent plat qu'elle t'as préparé. Un vrai régal. Décidément, Ivy est vraiment la femme idéale. La femme parfaite. « Ah alors si c'est toi qui me donne des cours, je veux bien apprendre à cuisiner. J'suis peut-être pas un cas si désespéré. Après tout, j'ai bien réussi à faire vivre cette plante ! » C'est vrai. Tu n'es pas si catastrophique que cela finalement. Tout à coup, tu te lèves. Faisant le tour de la table pour te poster derrière elle, une main le long de sa colonne vertébrale, tu viens l'embrasser amoureusement. Ta langue qui vient danser contre la sienne le temps d'une poignée de secondes, une minute tout au plus. Un baiser bien trop court mais un baiser rempli d'amour. Un excellent moyen de la remercier pour le sauvetage de cette part de tarte aux fraises. « Dans ce cas, merci d'avoir pensé à moi ! » tu dis, revenant prendre ta place et terminant l'intégralité de ton assiette. Tu l'écoute attentivement, avec une très grande attention comme elle le fait quand tu lui narres tes journées au musée, te parler de son essai de gâteau au chocolat. « J'suis certain qu'il sera très bon. Et puis, ça me plaît de goûter tes différents essais jusqu'à l'essai final. » Ivy est une vraie passionnée de pâtisserie. Tu es si fier d'elle. « On peut faire moitié, moitié si tu veux ! » toujours avec une voix remplie de tendresse et de bienveillance. Depuis que tu es tout petit, la meilleure partie du repas c'est le dessert selon toi. Cette fois c'est différent. Les desserts sont préparés avec amour par Ivy, tu as encore plus hâte de les déguster. « Tu sais que j'ai toujours préféré le dessert depuis que j'suis petit. Mais là, ça le plaît d'avantage ! » Tu dis, la laissant dresser les petites assiettes. « T'as besoin d'aide pour couper le gâteau ! » Même si avec son travail, elle doit avoir une grande expérience dans ce domaine. Cette soirée passe bien trop vite à ton goût, tu n'as pas envie qu'elle se termine trop vite. « D'apparence, il a l'air délicieux déjà ! » Il t'en donne l'eau à la bouche.


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Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




Au delà de la souffrance qu’elle avait en elle, qui prenait tant de place puisqu’elle partageait sa vie avec depuis tant d’années déjà, le problème d’Ivy c’était de savoir que le bonheur ne pouvait pas durer, qu’il était forcément éphémère et que la douleur qu’il laissait derrière lui en partant, elle, était aussi durable que pénétrante. Elle avait connu beaucoup de joie, son enfance n’avait pas été triste, elle avait grandit dans une famille aimante ou elle avait toujours été choyée. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant. A commencer par Thomas d’ailleurs dont les jeunes années n’avaient pas été les plus belles qui soient d’après ce que Ivy savait. Elle, elle ne pouvait pas dire que la vie avait été cruelle avec elle dès sa naissance, c’était une réalité. Mais elle s’était bien rattrapée ensuite. Peut être qu’elle le méritait. Certainement même car rien n’arrive jamais sans rien. Tout avait une raison que l’on finissait par découvrir tôt ou tard. Ivy, elle, cherchait encore la raison de toute cette souffrance, la leçon positive à en tirer. Pour le moment, elle n’était pas encore vraiment capable de voir la lumière au milieu de toute cette douleur qui la tirait sans cesse vers le bas, qui l’empêchait de respirer et de savourer pleinement chaque seconde de chaque jour. Parfois, elle arrivait à être heureuse, à trouver un peu de bonheur dans son quotidien, elle s’émerveillait facilement devant les beautés de la nature et le simple fait de voir un écureuil grimper dans un arbre alors qu’elle traversait le parc en rentrant du travail pouvait lui donner le sourire, lui faire penser, quelques secondes que la vie méritait finalement d’être vécue. Mais ça n’était qu’un moment de répit, un moment hors du temps et bien vite la souffrance qui lui étreignait le coeur, sa compagne d’infortune revenait. Elle n’avait jamais connu plus fidèle amie que cette peine qui refusait de se détacher d’elle. Et puis Thomas était entré dans sa vie, lui apportant chaque jour son lot de bonheur, de joie, de sourires et petit à petit il avait pris de plus en plus de place. Jusqu’à dépasser une limite qu’Ivy pensait devenue impossible à franchir. Mais elle avait oublié qu’elle était trop fragile, qu’elle s’attachait facilement et qu’elle était, par conséquent si facile à anéantir. Elle avait tenter de lutter mais en vain. La seule chose qui était éternel dans cette vie, c’était son amour. Lorsqu’elle aimait quelqu’un, qu’elle ouvrait son coeur, c’était pour toujours, elle ne reprenait plus jamais cet amour ensuite. Elle était habituée désormais à voir les gens autour d’elle partir, de gré mais le plus souvent de force, arrachés à elle par la cruauté de la vie, elle avait l’habitude d’être celle qui restait seule au bord de la route, incapable de bouger, accusant le coup tant bien que mal. Plus mal que bien en réalité. Après une semaine sans contact avec Thomas, une semaine aux airs d’une éternité dans laquelle elle ne voulait pas vivre, elle avait fait le choix de s’ouvrir à Thomas, de lui avouer ses sentiments qu’il avait fait naître en elle et de lui compter une partie de l’histoire qui était la sienne. Elle savait qu’elle prenait un risque et qu’elle avait gros à perdre alors même qu’elle avait longtemps cru qu’il ne lui restait plus rien. Les sentiments étaient réciproques. Thomas n’avait pas hésité une seconde à le lui dire alors même qu’elle lui avait expliqué qui elle était et ce qu’elle avait vécu, au moins une partie, le plus important. Il était resté là et il était venu scellé cette relation d’un baiser qui avait éveillé bien des choses chez la serveuse. Cette relation pourrait elle durer alors même qu’elle n’avait jamais réussi à garder quelqu’un auprès d’elle ? Elle l’espérait même elle avait si peur de le perdre lui aussi. La petite voix dans sa tête venait souvent lui répéter qu’un jour il partirait lui aussi, qu’il finirait par la quitté, de son plein gré ou de force, que la vie lui arracherait cet homme à qui elle était déjà si attachée. Ivy était morte de peur mais elle voulait essayer de se donner une chance de vivre une belle histoire. Elle s’était faite, depuis le premier jour, la promesse de faire durer cette relation aussi longtemps que possible. Elle donnerait le meilleur à Thomas pour ne jamais le voir partir, elle se dévouerait corps et âme à lui, prête à répondre au moindre de ses besoins, au moindre de ses désirs. Elle savait que c’était dangereux, que c’était exactement pour cela qu’elle avait trop souffert de sa rupture amoureuse, mais elle ne savait pas aimer autrement. Et Thomas méritait une femme qui l’aimerait de tout son être, qui se dévouerait à lui et qui lui offrirait ce bonheur qui lui avait, semble t’il, si longtemps échapper. « Je crois que te laisser entrer dans ma vie et la meilleure chose que je n'ai jamais faite !» Ivy avait sourit en remontant son regard sur le visage du jeune homme. Il ne croyait pas si bien dire. Lui, c’était fait une place dans sa vie à elle avec une facilité déconcertante. Il avait rapidement fait tomber toutes les certitudes qu’elle pouvait avoir et il avait imposé sa présence. Elle s’était voilé la face pendant un temps mais rapidement ça n’avait plus été possible, les sentiments prenaient trop de place et elle avait refusé de continuer à lui mentir, à lui faire croire qu’elle ne voyait en lui qu’un ami, rien de plus alors qu’elle avait dû se rendre à l’évidence que c’était faux. Ce besoin de contact permanent, cette frustration lorsqu’elle lui sentait loin d’elle, lorsqu’elle était privé du contact rassurant de sa main sur sa peau, ça n’avait rien d’amical. Et quelle chance elle avait eut lorsqu’elle avait enfin décidé de s’ouvrir, de lui avouer ce qui se passait au plus profond de son être, que lui aussi partage cette envie. Qu’il la laisse entrer dans sa vie comme il le disait. Elle ne savait pas si un jour elle pourrait lui être assez reconnaissante de l’avoir accepté, de lui avoir ouvert son coeur.« J’espère que dans dix ans tu diras encore la même chose. » Elle s’en faisait la promesse. Elle ne ferait rien qui pourrait le faire change d’avis la dessus. Elle se sentait bénie d’avoir Thomas auprès d’elle et elle le chérirait tant qu’elle le pourrait, tant que la vie lui en laisserait la possibilité. Elle ferait en sorte pour qu’il ne regrette jamais son choix, elle ferait de son mieux comme toujours. Prendre soin des autres était une seconde nature chez Ivy, depuis longtemps mais prendre soins de Thomas était désormais une priorité pour elle. L’histoire qu’il lui avait raconté l’avait touchée profondément, bouleversée même et elle voulait essayer d’apaiser la souffrance, l’aider à soigner les blessures encore présentes. Pendant ce temps là, elle détournerait les yeux de sa propre douleur. « Oh tant pis pour eux ! J'aime bien quand la petite vendeuse fait preuve de petites attentions comme ça avec moi !». La générosité c’était l’une des principales qualité de la blonde. Elle donnait sans cesse, sans compter. Elle pouvait même se mettre en difficulté pour satisfaire autrui. Thomas ne faisait pas exception. Plus encore il exacerbait même ce côté de la personnalité de la jeune femme. Elle avait sans cesse envie de lui faire plaisir, de lui donner, de le satisfaire avant même qu’il n’ai pu penser à quelque chose. A la pâtisserie elle avait conscience de le favoriser un peu cependant personne ne trouvait rien à redire. Pas même Joseph qui appréciait Thomas et qui devait trouvé cela touchant, lui qui avait été trouver Ivy lorsqu’il avait appris cette relation naissante entre elle et Thomas pour lui dire qu’elle avait fait un bon choix, qu’il avait l’intuition profonde que ce garçon était quelqu’un de bien, quelqu’un qui méritait d’être avec elle. Jo’ était protecteur avec sa serveuse mais Thomas avait sa bénédiction ce qui n’était pas rien, surtout aux yeux d’Ivy pour qui l’avais de Joseph comptait beaucoup notamment parce qu’elle savait qu’il était très doué pour lire entre les lignes des gens qui se présentaient face à lui, pour sonder l’esprit de tout un chacun. Il se trompait rarement d’ailleurs. « Tu peux être rassuré, je pense qu’elle continuera encore longtemps. » C’était même une certitude parce qu’elle ne pourrait pas s’en empêcher. Elle agissait ainsi parfois même malgré elle. Elle pensait toujours à Thomas lorsqu’elle faisait quelque chose, même quand il n’était pas là. Lorsqu’une nouvelle recette était proposée à la pâtisserie elle s’empressait toujours de lui en garder une part, qu’elle payait même de sa poche, ne voulant pas léser son patron parce qu’elle était amoureuse. Quand elle faisait des tests de recettes et que ces derniers s’avéraient plutôt réussis, elle avait toujours à coeur de les faire gouter à Thomas et, heureusement pour elle le jeune homme semblait apprécier ses attentions sucrées. Elle se sentait bien dans les bras de Thomas, elle n’avait pas envie que cette étreinte prenne fin. L’avoir là, si près d’elle la rassurait, lui faisait du bien mais malgré tout des questions, des inquiétudes subsistaient dans son esprit et elle avait bien des difficultés à les faire taire.«  Je te le promets Ivy mais tu sais, ça ne risque pas d'arriver ! » Il avait toujours les bons mots, il cherchait sans cesse à la rassurer parce qu’il avait compris depuis longtemps sa fragilité, cette confiance qui lui faisait défaut. Sur le moment elle se sentait apaisée même si elle savait que dès que Thomas serait parti, les questions, les angoisses reviendraient au grand galop. Elle en avait l’habitude mais malgré tout elle voulait faire de son mieux pour profiter de ses instants privilégiés qu’elle pouvait partager avec le jeune homme. La perspective de retourner au musée avec Thomas, de pouvoir le regarder travailler un peu, d’arpenter les salles avec lui et d’écouter ce qui l’avait à lui raconter, à lui apprendre sur certaines des oeuvres que possédait le musée. La dernière visite s’était terminée d’une étrange façon mais la prochaine et toutes les suivantes seraient forcément différentes maintenant que tout était clair entre eux et qu’Ivy s’état livrée sur ce qu’elle ressentait. Elle était impatiente de pouvoir retourner voir son petit ami sur son lieu de travail et elle ferait en sorte que cela puisse se faire très prochainement. «  Ne t'en fais pas ! Je suis certain que tu ne seras pas déçu ! » son large sourire était resté collé sur les lèvres d’Ivy. Elle savait qu’elle ne serait pas déçue, elle en était déjà certaine pour la simple et bonne raison qu’elle adorait écouter Thomas parler de son travail, elle était toujours fascinée, passionnée par ce qu’il lui disait et elle était pendue à ses lèvres. « J’en suis certaine aussi. » Alors qu’elle s’affairait en cuisine, elle avait relevé les yeux vers son petit ami pour lui sourire avec amusement. Son air soudain presque mutin trahissait son impatience de retourner rendre visite à Thomas au musée. « J'emmènerais quelques dessins avec moi demain. Je lui montrerais quand je viendrais te chercher ! » Ivy était impatiente d’entendre l’avis de Jo’ sur les dessins de Thomas. Elle savait déjà que son patron serait impressionné et très emballé par l’idée de les afficher dans sa boutique pour décorer un peu mais aussi pour pouvoir montrer aux clients de la boutique le talent du jeune homme. Parmi la clientèle il y avait de véritables amateurs d’art et Ivy savait que les dessins de son petit ami n’auraient aucun mal à conquérir les coeurs. « Ne t’en fait pas, je suis certaine qu’il va adorer ! Si tu ne veux pas qu’il les expose tout de suite je comprendrais tu sais… mais dit toi que comme ça je les aurait sous les yeux toute la journée. » C’était une perspective qui ravissait Ivy. Elle avait envie que le talent de Thomas soit reconnu par tous, il était bien trop doué pour que ses créations restent dans des cartons chez lui, sans que personne ne les voient. « Ah alors si tu me réveilles avec des pancakes, je pense que je vais passer toutes mes nuits auprès de toi !» De la malice s’était aussi invitée sur le visage d’Ivy. Pour le moment elle n’était pas encore prête à franchir ce cap, elle avait encore besoin de temps. Elle en avait envie mais elle devait affronter une peur viscérale qui se nichait au fond d’elle. Aujourd’hui elle avait déjà franchit une étape primordiale pour elle, laisser le jeune homme pénétrer dans son appartement, dans son univers. Elle était heureuse de l’avoir fait mais cela lui avait demandé de prendre son courage à deux mains. Aujourd’hui elle avait réussi à le faire, son envie avait pris le dessus sur ses peurs et l’invitation s’était faite très naturellement. Chaque chose viendrait ensuite en son temps, elle le savait et pour une fois elle avait envie de faire confiance à son instinct, à la vie finalement. Même si elle devait lutter entre son coeur et sa raison. « Je savais que ça allait te plaire les pancakes ! » Elle n’était pas étonnée, non. Thomas était toujours enthousiaste lorsqu’elle lui parlait de ses pâtisseries et encore plus lorsqu’elle lui donnait la possibilité de les gouter. Finalement, avant de passer à table, Thomas lui avait fait don d’un bijou précieux pour lui et sa famille, un bijou avec une valeur inestimable pour lui. Elle ne se sentait pas digne d’un tel don mais elle ferait en sorte de l’être. Thomas ne la quittait pas des yeux et elle non plus, elle l’admirait même plus qu’elle ne l’observait. Il était si beau lorsqu’il lui sourit ainsi, elle se sentait légèrement tremblante, les émotions à fleur de peau. « Ah alors si c'est toi qui me donne des cours, je veux bien apprendre à cuisiner. J'suis peut-être pas un cas si désespéré. Après tout, j'ai bien réussi à faire vivre cette plante ! » Ivy avait rit légèrement. Elle allait dire exactement la même chose. Après avoir prétendu être incapable de s’occuper d’une plante, il parvenait à merveille à entretenir la rose du désert qu’elle lui avait offert pour son aménagement en début d’année. Elle était persuadée qu’il en serait de même en cuisine parce que tout le monde pouvait cuisiner, c’était une certitude pour Ivy. « Bien sûr que tu arrivera à cuisiner, ça n’a rien de sorcier ! Mais de toute façon tu peux être rassuré, je ne me lasserai pas de si tôt de te cuisiner des petits plats ! » Il n’était pas nécessaire pour le brun d’apprendre à cuisiner. C’était une véritable passion pour Ivy, elle préférait faire les gâteaux, les desserts mais cuisiner les plats lui faisait plaisir également et jamais elle ne voudrait laisser sa place derrière les fourneaux. Surtout que si cela faisait naître un sourire sur le visage de Thomas, alors elle était bien décidé à continuer à le faire chaque jour. Lorsque Thomas s’était levé, elle l’avait observé avec un air interrogateur mais avait vite été rassurée lorsqu’il s’était approché d’elle à nouveau. Elle n’avait pas eu le temps de bouger, de se lever que Thomas était venu se pencher sur elle et l’embrasser à nouveau. Elle avait pu pivoter légèrement et elle était venue poser une main sur la joue de Thomas qu’elle caressait avec délicatesse pendant qu’il lui donnait un baiser tendre dont elle ne se privait pas de profiter. Appréciant une nouvelle fois ce contact intime, privilégié qu’il lui offrait et qui éveillait tant de choses chez elle. « Dans ce cas, merci d'avoir pensé à moi ! » Lorsque le baiser avait pris fin, Ivy était restée silencieuse, la tête encore un peu ailleurs, elle avait observé le jeune homme qui reprenait sa place initiale, en face d’elle.  « Ne me remercie pas, c’est toujours avec plaisir que je le fait ! » C’était la vérité, ça n’avait rien d’une contrainte, c’était la première chose à laquelle elle pensait quand une nouvelle recette était proposée à la pâtisserie. L’avis des autres clients étaient important évidement mais toujours moins que celui de Thomas. « J'suis certain qu'il sera très bon. Et puis, ça me plaît de goûter tes différents essais jusqu'à l'essai final.» Elle avait légèrement rougit alors qu’elle débarrassait les assiettes. Thomas avait terminé la sienne et cela faisait plaisir à la jeune femme, ravie de voir qu’il avait apprécié ce qu’elle lui avait concocté pour leur premier repas chez elle. Le premier parce qu’il était certain qu’il y en aurait encore bien d’autres.« Tu es beaucoup trop gentil, tu le sais ça ? » Il avait ensuite proposé de partager le restant mais la blonde avait refusé, préférant tout donner à Thomas. Elle, de toute façon, ne mangeait que peu et souvent elle profitait des sandwichs ou préparations salées vendues sur son lieu de travail. «  Tu sais que j'ai toujours préféré le dessert depuis que j'suis petit. Mais là, ça le plaît d'avantage !» Cette petite anecdote faisait sourire assez largement la jeune femme. C’était un sacré coïncidence que Thomas, ayant toujours aimé les dessers, se retrouve à la côtoyer elle, qui ne se lassait jamais de faire des gâteaux, de jouer avec les gouts sucrés et les couleurs. « Ah oui ? Dans ce cas j’en déduit que tu es plus sucré que salé ? Du coup ça tombe bien que nos routes se soient croisées, tu ne sera jamais en manque de dessert et de sucre avec moi ! » C’était un sourire amusé qu’elle lui avait adressé. Comme quoi parfois la vie était bien faite, elle adorait l’art et elle avait rencontré Thomas et lui semblait être un grand amateur de dessert, il était bien tombé avec elle. « T'as besoin d'aide pour couper le gâteau ! » Elle avait décliné la proposition avant de se tourner vers son terroir de cuisiner pour sélectionner le couteau le plus adéquat pour ce gâteau qui, une fois découpé avait un peu de mal à se tenir due justement à sa texture qu’Ivy avait voulu mousseuse à souhait et sur laquelle elle devait justement retravailler pour rendre le gâteau un peu plus présentable une fois découpé. «  Non ça va aller merci. Prend ta part de tarte aux fraises vas’y ! » Elle lui avait indiqué la dite part qui se trouvait dans la boite à gâteaux qu’elle avait posé sur la table après l’avoir sortie du frigo avant de s’affairer à couper le fameux gâteau au chocolat expérimental.« D'apparence, il a l'air délicieux déjà ! » Elle avait sourit alors qu’elle servait une part de gâteau à Thomas. Comme prévu la part, même si elle avait fait en sorte d’en couper une assez grosse, ne se tenait plus très bien une fois servie dans l’assiette de celui qui allait la déguster. « Il n’est pas mauvais mais il n’est pas non plus très présentable… ». Elle avait rit légèrement, après tout il n’y avait rien de dramatique, elle devait encore travailler un peu pour améliorer cette recette, ça n’était pas un problème, Ivy adorait faire et refaire les recettes pour sans cesse tenter de les améliorer et celle ci ne ferait pas exception, elle finirait pas réussir à réaliser l’idée qu’elle avait en tête.

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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this love is rough, but it's true. don't be afraid it's a love story,
baby, say yes.


Le bonheur est éphémère. Tu ne sais pas si ce bonheur que tu es en train de vivre e compagnie de Ivy durera éternellement. Tu l'espère. Auprès d'elle, tu te sens bien. Heureux. Bien dans ta tête. Bien dans ton corps. Jamais tu n'aurais cru te sentir aussi bien et puis, finalement, il aura fallu attendre toutes ces années, ces longues années, pour que tu puisses enfin être heureux et, honnêtement, ça fait un bien fou. Tu n'as plus l'impression de porter le poids du monde sur tes épaules. Tu souris, sans cesse. Tu as envie de vivre, de faire mille et unes choses dans ta journée. Chaque matin, ton sourire apparaît en voyant le message de ta petite-amie, et chaque soir, tu t'endors en souhaitant une bonne nuit à ta moitié. Tous les soirs, après ta journée de travail, tu es heureux de finir le trajet en sa compagnie. Main dans la main, ton corps qui ne cesse de se rapprocher de celui de la femme que tu aimes. Rares ont été les moments de joie dans ta vie. Tu n'as pas besoin de vivre des choses extraordinaires pour être heureux. Passer du temps en compagnie de tes proches te suffit à l'être. Chaque moment en compagnie de ta petite-amie est un pur moment de bonheur. Vous n'avez pas forcément besoin de vous parler pour vous comprendre. Un seul regard suffit. Une semaine sans la voir. Une semaine d'éternité durant laquelle tu as eu l'impression de vivre un véritable enfer. Finalement, ce ne fut qu'un mal pour un bien. Ivy est revenu vers toi. Elle s'est ouverte à toi et, depuis, vous vivez un rêve éveillé. Ivy t'as confié une partie de son histoire, en retour, c'est toi qui lui a raconté une partie de ton passé. Pas la plus facile. Cet exercice t'as demandé énormément de force mais, tu ne le regrette pas. Aucun secret, aucun mensonge. Ivy et toi, vous vous l'êtes promis. Tout comme vous vous êtes promis d'y aller en douceur. Tu te freines énormément pour ne pas lui faire peur. Perdre Ivy serait vraiment insurmontable pour toi. Elle est, depuis peu, toute ta vie. Tu n'es rien sans elle. Tu n'existe pas sans elle. Elle est ta première vraie relation, ou ta première relation tout court. Toi, l'homme qui a toujours pensé qu'il ne servait à rien et qui finirait ses jours seuls parmi ses bouquins, ses pots de peinture et ses pinceaux, tu es bien surpris. Surpris qu'une femme aussi magnifique qu'elle puisse s'être intéressée à toi. Tous les deux, vous vivez un véritable conte de fées. Il ne sera pas parfait mais ça sera le vôtre, votre conte de fées. La laisser entrer dans ta vie, la laisser prendre place dans ton existence fut l'une des meilleures décisions que tu as pris jusqu'à présent. Tu l'aime et tu sais déjà que jamais ton cœur ne cessera d'aimer la jeune femme. Le sourire de ta petite-amie est la plus belle chose selon toi, la huitième merveille du monde. Tu t'es longtemps interdit de te mélanger aux autres, parce que tu pensais être maudit et ne pas avoir le droit d'être heureux. Finalement, tu as eu tort. New-York est ta ville d'adoption. Tu ne regrette aucunement d'être partie de chez toi pour t'installer ici. Les débuts ont été difficile, très compliqués même. Tu as eu d'énormes difficultés à trouver ta place. Finalement, l'attente fut longue mais elle valait le coup. Un appartement, un job, des amis et même, désormais, une petite-amie. Tu as commis des erreurs, toutefois elles t'ont énormément appris, servis. C'est grâce à elle que tu es l'homme que tu es aujourd'hui. « Dans dix ans, dans vingt ans ou plus, je promets de ne jamais me lasser de toi ! » Tu dis, ta main serrant celle de la jeune femme. Ton regard qui plonge dans celui de Ivy. Tu te retiens de l'embrasser encore et encore, même si déjà il t'es très difficile de te passer de ses lèvres. L’exercice le plus difficile pour toi c'est de te retenir de l'embrasser en public. Pour le moment, les effusions en public sont impossible. Tu as l'impression de garder le contrôle sur cette relation, de garder Ivy rien que pour toi. Seuls Jo et Ellie sont au courant que vous êtes un couple avec Ivy. Même ta mère et ta meilleure amie ne le savent pas, pas encore du moins. À la pâtisserie, tu te sens chez toi. Ivy s'occupe de toi, te porte plusieurs petites attentions. Ça te touche énormément. La dernière personne, mis à part Ivy qui a su te porter de l'attention a été Ella en acceptant de t'héberger alors qu'à cette époque, vous n'étiez que deux inconnus. « Tant mieux alors ! » Tu dis, ton front collé à celui de la jeune femme. Tu sens son souffle chaud contre ta nuque, son parfum qui enivre tes narines. Un délicat parfum sucré dont tu sais d'ors et déjà que tu ne te lasseras jamais. Jamais tu ne pourras te passer d'elle. Ivy et toi, s'était écrit. S'était comme une évidence. Votre rencontre n'est pas dû au hasard, t'en es certain. Tout de suite, à peine rentré dans la pâtisserie, ton regard s'est posé sur elle et ce fut le coup de foudre immédiat. Tu te souviens qu'il t'as fallu plusieurs semaines pour comprendre ce qu'il était en train de t'arriver. Plus le temps a passé, plus tu t'es attaché à elle. Aujourd'hui, tu es incapable de vivre sans elle. Elle est toute ta vie. Tu comprends qu'elle puisse avoir peur. Ivy n'a pas eu beaucoup de chances dans sa vie, elle revient de loin mais toi, jamais tu ne pourras la laisser toute seule. C'est impossible. Être auprès d'elle, la tenir dans tes bras. Tu ne t'en lasseras jamais. Et, tu l'espère, que jamais la demoiselle ne se lassera de toi. « Promets-moi que si un jour t'en as marre de moi, tu me le diras aussi... D'accord ?! » Les battements de ton cœur qui s'emballent. Ton esprit qui s'imaginent des choses qui n'arriveront probablement jamais le jour. Ivy qui te quitte, du jour au lendemain, en te donnant une vague raison. Toi qui erre dans les rues de New-York comme une âme en peine. Tu balance la tête de droite à gauche, comme pour effacer ses mauvaises pensées. L'histoire d'amour entre Ivy et toi ne connaîtra jamais de points. Des virgules, des points virgules. Mais jamais de points final. « Promets moi aussi de me parler si quelque chose ne va pas, si je fais mal les choses. D'accord... ? » Tu es encore novice dans les relations amoureuses. Petit à petit, tu apprends. Prenant garde à l'endroit où tu mets les pieds. La dernière visite de la jeune femme sur ton lieu de travail ne peut pas se terminer ainsi, il faut remédier à cela et offrir une meilleure fin. « On est en train de préparer une expo sur les peintres impressionnistes. Elle devrait être opérationnelle dans trois ou quatre jours. » Tu dis, en ayant connaissance de l'amour de ta petite-amie pour la peinture. Déjà, chaque fois qu'elle voit l'un de tes modestes dessins, elle est sous le charme. Ivy est adorable. Tu resserres fort l'étreinte autour de sa taille, ta tête enfouis contre sa nuque. Tu n'as jamais aimé montrer tes dessins à qui que ce soit. Mais pour elle, pour ta bien-aimée, tu es prêt à les exposer aux yeux de tous et à recevoir les critiques. C'est de cette manière que tu vas grandir aussi. Ça ne sera pas nécessairement des critiques négatives, elles te permettront d'avancer, de t'améliorer. « Je suis prêt à exposer mes dessins. Et puis si a peut te permettre de penser à moi la journée, alors je ne peux qu'accepter ! » Tu dis, caressant lentement la main de la jeune femme. L'heure du repas est arrivée et la bonne odeur qui se dégage du plat t'en donne l'eau à la bouche. Tu en déguste quelques bouchées jusqu'à terminer entièrement ton assiette. Si, à chaque fois que tu viens chez elle, elle te nourrit aussi bien tu risque fort d'élire rapidement domicile dans son appartement. Ça ne serait pas pour te déplaire et ça arrivera certainement un jour mais, pour le moment, c'est beaucoup trop tôt. Dormir rien qu'une nuit à ses côtés serait merveilleux. C'est trop tôt encore. Ivy a encore besoin d'un peu de temps pour pouvoir te laisser dormir avec elle. Ce soir, après cette magnifique soirée, ça va être très compliqué de se séparer. À force de passer du temps ensemble, de se parler tous les jours, vous commencez à bien vous connaître. « Je ne refuserais jamais de manger. Même si je suis malade, je trouve toujours le moyen de manger ne serait-ce qu'un tout petit bout. » Manger est un des besoins vitaux dont notre organisme a besoin pour fonctionner normalement. Durant de longues années, tu t'es privé de manger par manque d'argent. Désormais, tu peux te faire plaisir raisonnablement bien évidement. Tu fais même parti, depuis peu, dans une association afin d'offrir de la nourriture à ceux qui ne peuvent pas le faire seuls. « Et jamais je ne me lasserais de tes plats ou de tes gâteaux. Tu as vraiment un don Ivy et je continue de penser que c'est du gâchis de ne pas en faire profiter le monde entier ! » Tu dis, ta main qui caresse lentement le bout de ses doigts. En peu de temps, tu es devenu le goûteur personnel de Ivy. Tu es heureux de goûter les essais de ta bien-aimée. Heureusement que tu as repris le sport, sinon bonjour les kilos superflus. Tu n'as jamais été bien gros de toute manière et depuis que tu es retourné à la salle de sport, les muscles commencent à apparaître. Les tablettes de chocolat également. Ivy le découvrira prochainement, tu l'espère. « Trop gentil oui.. » Tu soupire, ça t'as bien souvent porté préjudice d'être trop gentil. C'est cette même gentillesse qui t'as envoyé à l'hôpital et t'as forcé à avoir une béquille. Un jour, tu lui raconteras cette partie de ton histoire. Mais pas ce soir. Tu refuse de mettre en péril ce si beau moment de répit que la vie vous offre. La soirée est belle, pas question de la faire faner. « J'ai toujours su que nos destins étaient faits pour se rencontrer. Ce n'est pas un hasard si j'ai débarqué à la pâtisserie de Jo, le vingt-deux juin deux mille vingt. » Oui, tu te souviens de la date de votre rencontre. Elle est gravée dans ta mémoire comme chaque moment passé avec elle. Comme toi avec tes dessins, Ivy est très perfectionniste avec ces gâteaux. Tu ne peux pas lui en vouloir. Sa tarte aux fraises est à tomber par terre, si tu devais donner une note ça serait un dix sur dix, sans aucune hésitation. « C'est déjà très bien. Je promets de finir toute mon assiette. » tu connais bien trop la valeur de l'argent et de la nourriture pour gâcher. Lorsque tu t'es fait à manger, même si tu en mange durant trois jours, tu finiras l'entièreté du plat. « J'vais du mal à partir, je le sens bien.. ça va être difficile de se séparer pour la nuit. » Une mine légèrement triste sur le visage apparaît. « Merci pour cette soirée en tout cas ! On recommence quand tu veux ! » Tu dis, ton regard posé avec attention sur ta dulcinée. Les battements de ton cœur ne se sont pas arrêtés.


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☽☽ le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. celui qui enflamme notre coeur et apaise notre esprit. tu es la réponse quand on me demande ce à quoi je pense.
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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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I've been sleeping so long in a twenty-year dark night, and now I see daylight, I only see daylight




Si elle avait pu parler, si les mots n’étaient pas resté coincés dans sa gorge, elle aurait eu tant à dire à Thomas. D’abord sur son passé, ce qu’elle avait vécu, il savait la majorité de ce qu’elle avait eu traverser mais il ne connaissait pas les détails, des détails qui pour Ivy avaient une importance plus que capital mais des détails qui la faisaient tellement souffrir qu’elle aurait aimé les oublié alors même qu’elle se souvenir de la moindre seconde de sa descente aux enfers qu’elle revivait si régulièrement. C’était pour cette raison qu’elle dormait si peu la nuit et qu’elle redoutait chaque soir l’heure de se mettre au lit. Dormir, pour elle, n’avait rien d’un repos, elle ne rêvait plus depuis longtemps. Lorsqu’elle fermait l’oeil, les cauchemars revenaient sans cesse la hanter, lui rappeler des choses qu’elle tentait d’enfouir en elle. Si elle avait été capable de parler, Ivy aurait aussi eu tant à dire à Thomas sur ses sentiments, ce qu’elle pouvait ressentir pour lui. Elle n’avait connu qu’une histoire d’amour dans sa vie mais une histoire intense, sincère, le grand amour du moins pour elle. Elle savait qu’elle pouvait déjà s’estimer chanceuse, malgré l’issue de cette histoire peut être vouée à l’échec depuis le départ finalement, parce qu’elle avait aimé et, du moins elle le pensait, elle aussi avait été aimé en retour. Peut être moins que ce qu’elle avait donné mais elle était convaincu que lui aussi l’avait aimé un jour. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant et, c’était bien parce qu’elle savait que ça n’était pas si courant d’aimer et d’être aimé en retour que lorsqu’elle s’était retrouvé seul, lorsqu’il avait pris la décision de sortir de sa vie et de la laisser là, elle s’était immédiatement convaincue qu’elle avait laissé passer sa chance. Et finalement peut être pas. Peut être que cette rupture qui l’avait un peu plus enfoncée dans les ténèbres dans lesquels elle se trouvait déjà n’était qu’une étape obligatoire pour aller vers une plus belle histoire. Si elle avait été capacité de parler, Ivy aurait pu dire à Thomas à quel point ses sentiments étaient forts, sincères. A quel point elle pouvait l’aimer, déjà et à quel point sa présence lui faisait du bien et ce depuis plusieurs moins maintenant. Avec lui elle avait enfin vraiment envie de guérir, d’aller mieux pour pouvoir être là pour lui lorsqu’il aurait besoin d’elle, pour pouvoir le soutenir elle aussi. Le chemin serait long, elle le savait, la guérison n’est pas si facile surtout lorsque les blessures sont si profondes et si invisibles aux yeux de ceux qui ne savent pas. Il lui avait redonné l’envie de se battre pour être à la hauteur de tout ce qu’il lui donnait depuis que leurs routes s’étaient croisées. Pour le moment, elle était incapable de parler, de s’ouvrir d’avantage sur ses sentiments malgré cet amour fort qu’elle pouvait ressentir à chaque fois qu’elle posait les yeux sur lui, elle faisait de son mieux pour qu’il puisse comprendre à travers ses gestes, souvent hésitants, qu’elle était sincère et sure de ses sentiments alors même qu’elle n’arrivait pas à avoir d’autre certitude dans la vie. Petite créature blessée, malmenée par la vie, la blonde était longtemps resté en retrait, elle avait longtemps espéré s’endormir et ne plus jamais se réveiller parce que sa souffrance lui était devenue insupportable, parce que même les musiques les plus joyeuses ressemblaient des marches funèbres tant elle était triste, anéantie, elle s’était longtemps interrogée sur le sens de tout cela, sur la leçon qu’elle devait en tirer et elle n’avait jamais trouvé de réponse. Elle avait eu beau se répéter qu’après la pluie, le beau temps fini toujours par revenir, que la vie était faite de cycles et qu’il n’existe pas de joie sans tristesse, pas de lumière sans obscurité, cela ne l’avait pas aidé à surmonter toutes ses douleurs et elle n’avait pu éviter l’inévitable. Incapable de se donner la mort, pas assez courageuse pour cela, trop peureuse, elle s’était laissée dépérir, sans jamais parvenir à ce but qu’elle se cachait à elle même et puis elle avait finit à l’hôpital, dans une maison de fous, un asile pour essayer de soigner son esprit malade à grand coup de médicaments et de traitements divers et variés pour l’aider à soulager ses maux. Ivy n’était pas sortir de là guérie bien au contraire, elle avait développé une peur viscéral du monde réel et puis elle avait dû y retourner. De cette hospitalisation il avait émergé, tout de même, une chose positive, cette passion pour la cuisine et plus précisément pour la pâtisserie qu’elle s’était découvert puisqu’elle avait enfin pris le temps de cuisiner, ce que jamais elle n’avait fait avant, prise dans son quotidien à mille à l’heure. Et puis, tout s’était suivi, comme si le chemin était finalement tout tracé, comme s’il avait fallu une chose, un élément déclencheur pour que tout se mette à sa place, que les planètes s’alignent enfin. Ivy avait commencé à travaillé chez Joseph dès son retour à New-York et elle n’aurait pas pu rêver meilleur emploi pour elle et puis, quelques mois plus tard elle avait rencontré Thomas et, malgré sa peur et sans imaginer ce qui arriverait ensuite, touchée par sa personne, ce qui émanait de lui, bouleversée par son aura, elle l’avait laissé entrer dans sa vie et l’histoire avait commencé à s’écrire. Aujourd’hui ils formaient un couple comme si cela avait été écrit, comme une évidence que ni l’un, ni l’autre n’avait pu éviter et enfin, Ivy retrouvait l’envie de se battre, l’envie d’aller vraiment mieux pour rendre Thomas fier d’elle et surtout pour pouvoir l’aider elle aussi lorsqu’il en aurait besoin. « Dans dix ans, dans vingt ans ou plus, je promets de ne jamais me lasser de toi !» Les mots de Thomas faisaient bondir son coeur, comme à chaque fois qu’il s’adressait à elle avec cette douceur. Il n’avait sûrement pas idée des émotions qu’il pouvait provoquer chez elle lorsqu’il lui disait des mots comme ceux là. Dix ans, vingt ans, cela ne lui faisait pas peur. Leur histoire ne faisait que commencer, ils ne formaient un couple que depuis quelques jours à peine et peut être qu’elle se berçait d’illusion, peut être que tout cet amour, toute cette personne n’était que l’étincelle des débuts qui finirait par s’éteindre mais Ivy voulait croire à une éternité avec Thomas, près de lui. Elle voulait croire à une vie dans ses bras, une vie à contempler son sourire, son visage et à partager des rires avec lui. Cet avenir qu’elle s’imaginait avec lui ne lui faisait pas peur et, au contraire, c’était plutôt la perspective d’un vie qui pourrait continuer sans qu’il ne soit à ses côtés qui l’effrayait. « Et je ne donnerais pas l’opportunité de te lasser de moi. » La pâtissière avait sourit en le regardant dans les yeux, aussi malicieuse qu’elle n’était amoureuse. Non, elle ne lui en donnerait pas l’opportunité, elle ferait en sorte pour garder cette flamme qui brulait entre eux, pour raviver leur amour à chaque fois que cela serait nécessaire. Elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans Thomas, subir une nouvelle perte. Cette fois elle ne pourrait pas se relever, elle en était certaine, elle avait déjà eu tant de mal à sortir un peu la tête de l’eau jusque là. Alors elle ferait de son mieux pour que jamais Thomas n’ai envie de partir loin d’elle tout en sachant que parfois les sentiments ne se commandent pas et qu’elle prenait, malgré elle, un risque énorme mais un risque qu’elle était prête à prendre parce que Thomas avait su conquérir son coeur et que ses sentiments pour lui étaient trop forts pour être ignorés. Il n’avait aucun souci à se faire, il resterait toujours son client préféré à la pâtisserie. Celui pour lequel elle aurait toujours une petite attention supplémentaire. Il y avait d’autres fidèles clients de la pâtisserie avec lesquels elle appréciait discuter, échanger, oui, mais aucun ne pouvait arriver à la cheville de Thomas. Ivy n’était pas du genre à faire dans le favoritisme et pourtant, avec Thomas elle devait bien reconnaître qu’il y en avait un peu. Et cela depuis des mois déjà, ça n’avait pas attendu qu’ils forment un couple tous les deux. Personne n’en voulait à Ivy, surtout pas Joseph qui, en tant que patron de la boutique aurait pu faire des reproches à sa serveuse lorsqu’elle abusait un peu sur la dose de chantilly qu’elle mettait sur les boissons qu’elle servait à Thomas. Mais non, Joseph ne disait rien. Il n’était pas comme ça, généreux de nature, il avait sans doute compris depuis longtemps ce qui se tramait entre son employée et ce client rapidement devenu un fidèle des lieux. « Promets-moi que si un jour t'en as marre de moi, tu me le diras aussi... D'accord ?! ». Ivy avait timidement sourit à Thomas avant de se rapprocher un peu de lui pour le sentir plus près d’elle encore qu’il ne l’était déjà. La perspective que cette histoire inespérée dont le début était idyllique puisse connaître une fin lui tordait en les entrailles. Elle savait que c’était une possibilité, que chaque jour des couples se séparaient parfois en bon termes et d’autre fois non. Seulement elle ne pouvait pas l’imaginé. Elle avait déjà tant vécu la perte, elle avait déjà connu l’abandon, elle avait beaucoup souffert et elle en souffrait encore aujourd’hui alors imaginer une fin était inconcevable pour elle. Elle n’était pas celle qui abandonnait, c’était toujours les autres qui la quittait que ce soit de leur plein gré ou non mais le résultat était le même, Ivy elle était de ceux qui restaient.« Oui, je te le promet. Mais tu sais… moi je suis plus de ceux que l’on abandonne que de ceux qui s’en vont. » De la tristesse et de la mélancolie dans la voix, il était facile de sentir toute la souffrance qu’elle avait dû traverser, tous les abandons réels ou parfois imaginés qu’elle avait vécu et qui l’avaient, tour à tour, blessée, balafrée, meurtrie. Jamais elle ne partirait, elle en était certaine. Elle savait trop ce que cela faisait d’être abandonnée pour pouvoir faire la même chose à son tour. «  Promets moi aussi de me parler si quelque chose ne va pas, si je fais mal les choses. D'accord... ?» La blonde était touchée par cette attention constante dont il pouvait faire preuve à son égard. Thomas la traitait comme si elle était la chose la plus précieuse au monde et, même si elle n’était pas certaine de mériter un tel traitement, digne d’une pierre précieuse, elle devait reconnaitre que s’était fort agréable. « Oui. Oui bien sur mais tu sais, tu peux être rassuré jusqu’à maintenant tout est parfait Thomas. » Il était parfait. Parfait aux yeux d’Ivy en tout cas et rien d’autre ne comptait pour elle. Elle se sentait si bien près de lui, elle se sentait protégée et chérie. Il lui donnait ce sentiment d’être importante, ce sentiment qu’elle aussi comptait qu’elle avait l’impression de n’avoir jamais connue avant lui et il réveillait chez elle des sentiments, des émotions trop puissants pour être contrôlés. C’était encore difficile pour elle de lâcher prise, de faire complètement disparaitre ses angoisses mais plus que jamais auparavant elle avait envie d’essayer. Pour lui plus que pour elle finalement mais c’était un début après tant d’années d’errance et de solitude parfois subie et souvent recherchée. Thomas était hésitant parfois, elle sentait qu’il se posait beaucoup de question et elle savait que ses réactions à elle pouvaient parfois prêter à confusion. Mais elle voulait que le jeune homme sache qu’il ne commettait aucune erreur et qu’il allait même au delà des espérances de la blonde en acceptant d’aller doucement, en acceptant de respecter son rythme à elle plutôt que le sien. La proposition de revenir au musée pour voir la nouvelle oeuvre sur laquelle son petit ami travaillait était alléchante pour Ivy. Elle avait toujours été passionnée, d’histoire et d’art sous ses différentes formes et depuis peu elle s’était découvert une nouvelle passion : regarder Thomas travailler, dessiner. Elle aurait pu passer des heures à l’observer, méticuleux et attentionné, dédié au dessin qu’il était en train de réaliser ou à l’oeuvre qu’il devait restaurer. Evidement, elle reviendrait avec plaisir le voir au musée et, maintenant que tout était plus clair entre eux, maintenant qu’elle avait avoué ses sentiments, la visite du musée aurait sûrement un fin bien plus heureuse que la précédente. « On est en train de préparer une expo sur les peintres impressionnistes. Elle devrait être opérationnelle dans trois ou quatre jours.» Un large sourire avait éclairé le visage de la jeune femme déjà impatiente de découvrir cette nouvelle exposition avec le meilleur des guides et la meilleure des compagnie possible pour elle. « Oh c’est super ! Je suis impatiente de venir voir ça, surtout si c’est toi qui me fait la visite guidée. » Elle s’imaginait déjà parcourant les salles du musée au côté de Thomas qui lui comptait toutes les anecdotes et informations dont il disposait sur les oeuvres qui passaient une à une sous leurs yeux. Ivy savait d’ores et déjà que ce serait un moment formidable, hors du temps, comme tout ceux qu’elle pouvait passer avec Thomas parce qu’il avait le don, par sa simple présence de tout rendre plus beau, de remettre un peu de couleurs dans cette vie si triste, si terne.
« Je suis prêt à exposer mes dessins. Et puis si a peut te permettre de penser à moi la journée, alors je ne peux qu'accepter ! » Ivy avait hâte de voir quels dessins le jeune homme allait sélectionner pour les présente à Joseph, lesquels allaient orner les murs de la pâtisserie et lesquels elle pouvait contempler à longueur de journée en pensant à leur créateur, à l’homme qui faisait battre son coeur et lui redonnait l’envie de croire que la vie pouvait être belle et que, peut être, elle allait finalement le coup d’être vécue.
« Tu sais, je te trouve très courageux d’accepter d’exposer tes dessins aux yeux des inconnus même si ça n’est que la boutique de Joseph et pas une galerie d’art. » Oui, à ses yeux Thomas était quelqu’un de très courageux même s’il prétendait le contraire. Se soumettre à la critique était quelque chose de difficile. Elle en savait quelque chose lorsque Joseph lui permettait de mettre dans la vitrine de la pâtisserie un gâteau dont elle avait imaginé elle même la recette et qu’elle avait réalisé de A à Z. Elle était certaine que les dessins de Thomas rencontrerait le succès, il ne pouvait pas en être autrement, il avait beaucoup trop de talent pour que personne ne le remarque, ses dessins dégageaient quelque chose de particulier, une douceur qui prenait le coeur d’Ivy à chaque fois qu’elle avait l’occasion de les voir. Et Thomas n’était pas courageux que pour ça, il y avait bien d’autres choses qui faisaient dire ses mots à la blonde, admirative de son petit ami qu’elle observait avec des yeux plein d’étoiles. Désormais à table, la jeune femme avait servit l’assiette de Thomas, la remplissant du plat qu’elle avait concocté avec amour, juste pour lui. Elle était aussi impatiente qu’anxieuse de connaitre le verdict. « Je ne refuserais jamais de manger. Même si je suis malade, je trouve toujours le moyen de manger ne serait-ce qu'un tout petit bout. » La blonde avait sourit. Thomas était vraiment l’homme idéal pour elle. Gentil, doux, attentionné, sensible. Passionné d’art tout comme elle sauf que lui travaillait dans ce milieu et se trouvait être un véritable artiste qui ravissait les yeux et les oreilles de la blonde avec ses dessins et toutes ses connaissances sur les oeuvres. Et il aimait manger, quoi de mieux pour elle qui aimait cuisiner et ravir les papilles de ceux qui entraient dans sa vie ? Plus elle apprenaient à connaitre Thomas plus elle en venait à penser qu’il était réellement fait pour elle parce qu’elle n’aura pas pu rêver mieux et, même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait certainement jamais cru pouvoir rencontrer un jour quelqu’un comme lui. «  Et jamais je ne me lasserais de tes plats ou de tes gâteaux. Tu as vraiment un don Ivy et je continue de penser que c'est du gâchis de ne pas en faire profiter le monde entier ! » Il était bien trop gentil avec elle. Elle n’avait pas l’impression d’avoir un don. Cuisiner c’était suivre une recette, cela n’avait rien de sorcier et elle n’avait de cesse de penser que si elle y arrivait alors tout le monde en avait la capacité. Elle arrivait maintenant à imaginer ses propres recettes, ses propres présentations mais c’était simplement une question d’expérience pour elle, rien de plus. « Je ne sais pas si j’ai un don… mais tu sais faire gouter mes gâteaux aux clients de la pâtisserie est déjà suffisant pour moi… et puis je préfère te dédier chacune des recettes que j’invente. » Elle avait bien trop peur de la critique, bien trop peur que ses gâteaux puissent déplaire à qui que ce soit. Ivy savait qu’il était impossible de plaire à tout le monde, que tous les gouts étaient dans la nature et c’était justement pour cette raison qu’elle avait si peur de soumettre ses gâteaux à l’avis du plus grand nombre. Parce que chaque critique était vécue par la jeune femme comme une attaque personnelle qui la blessait profondément alors même que ça n’était pas le but recherché le plus souvent. Elle était trop fragile pour supporter cela, le regard des autres et leur avis. A la pâtisserie la clientèle était en majorité bienveillante et c’était cela qui lui permettait de dépasser sa peur. Et puis, Thomas, lui, elle savait qu’il n’aurait jamais de mots trop méchants à son égard et voir son sourire lorsqu’il goutait une nouvelle recette et que cette dernière lui plaisait, ça n’avait pas de prix et cela valait bien toute la peur qu’elle ressentait avant qu’il ne goute sa préparation. « Trop gentil oui..  » Le changement d’attitude de Thomas, même minime, ne lui avait pas échappé, elle avait vu, elle avait sentit une certaine tristesse émaner soudain de lui, contrastant avec sa bonne humeur jusque là. Elle avait baissé les yeux, contrarié d’avoir pu dire quoi que ce soit ayant engendré un tel sentiment chez lui. Elle avait repris d’une voix hésitante.  
« Oh… Je suis désolée Thomas si j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas… Dans ma bouche ça n’est pas une critique tu sais…» Elle aussi savait ce que cela faisait de se faire avoir parce que l’on était trop gentil mais elle avait été incapable de changer. Elle ne savait pas faire autrement que d’être gentille et bienveillante quelles que soient les intentions de la personne en face d’elle d’ailleurs. Elle avait toujours du mal à percevoir lorsque quelqu’un lui voulait du mal ou cherchait à lui nuire.« J'ai toujours su que nos destins étaient faits pour se rencontrer. Ce n'est pas un hasard si j'ai débarqué à la pâtisserie de Jo, le vingt-deux juin deux mille vingt.» A nouveau, elle avait rougit, surprise qu’il se souvienne avec précision de la date de leur première rencontre à la pâtisserie. Elle aussi, elle s’en souvenait et elle se souvenait encore avec précision des détails de cette journée, en y repensant elle sentait encore le gout du cheesecake à la framboise sur sa langue. Elle avait sourit, posant un regard tendre et amoureux sur le brun en face d’elle.« Oh… Tu te souviens de la date… Je ne sais pas si c’est un hasard ou non mais que ce soit le hasard ou le destin, ils ont sacrément bien fait les choses… Ce jour là tu as eu la meilleure idée du monde en entrant chez Jo’. » Un air rêveur avait pris place sur le visage de la blonde qui se remémorait ses doux souvenirs. Elle avait eu peur au début et avait été incapable de refuser l’invitation de Thomas de s’asseoir quelques minutes avec lui et finalement, elle avait bien fait d’accepter. Sans ça il aurait certainement quitté la pâtisserie ce jour là et peut être qu’ils ne se seraient plus jamais revu. Elle ne voulait même pas imaginé cela, cette pensée était trop douloureuse pour elle. Peut être que c’était pour cela, exactement pour en arriver là ou ils en étaient aujourd’hui, qu’une force à laquelle elle n’avait pas pu résisté l’avait poussé à accepté l’invitation puis à accepter de passer une soirée au cinéma avec lui. Sa première sortie au cinéma depuis qu’elle avait été hospitalisée. Et c’était grâce à Thomas qu’elle avait pu gouter à nouveau à ce plaisir si simple de la vie. Seule, elle n’y serait certainement pas encore retourné parce que la marche lui semblait si haute. Thomas n’avait pas l’air rebuté par l’aspect du gâteau au chocolat qu’Ivy trouvait douteux et absolument pas digne d’être présenté dans la vitrine d’un magasin en vu de le vendre à la clientèle. Elle avait sourit. Thomas avait ce don de toujours voir le positif à propos de tout ce qu’elle pouvait faire ou dire.«  J'vais du mal à partir, je le sens bien.. ça va être difficile de se séparer pour la nuit. » Ivy allait elle aussi avoir du mal à le laisser partir après cette soirée si agréable où il avait enfin pu découvrir son chez elle et faire la connaissance, même lointaine de Socrate. Mais en même temps elle avait peur, pas de lui parce qu’elle lui faisait confiance mais d’elle. Elle ne se sentait pas encore tout à fait prête à passer à cette étape encore supérieure en le laissant dormir chez elle. Cela viendrait, très bientôt sûrement, certainement même plus vite qu’elle ne l’imaginait parce que ses sentiments étaient forts et que plus elle le côtoyait plus elle avait envie de rester près de lui, envie de passer tout son temps dans ses bras, à l’embrasser, à prendre soin de lui. Plus le temps passait plus il réveillait un désir brulant dans le creux de ses reins. Mais cette fois, sa tête prenait le dessus sur le reste et elle n’était pas capable de lui demander de rester. Elle en avait envie mais elle sentait aussi qu’elle avait besoin de se remettre de ses émotions. Elle ne voulait pas tout gâcher en allant trop vite, cette relation était trop précieuse pour cela et Thomas trop important pour lui faire cet affront. « Je… Heureusement on se revoit demain… n’est ce pas ? » Elle avait baissé les yeux, se sentant un peu coupable de cette situation, elle avait l’impression qu’elle rendait Thomas malheureux alors que ça n’était pas ce qu’elle voulait. Cette fois la soirée touchait à sa fin et il était l’heure pour Thomas de partir pour retourner dans son appartement qui était situé tout près de là. Ivy se sentait triste de le voir partir mais en même temps elle était heureuse d’avoir réussi à franchir cette nouvelle étape ce soir et de l’avoir invité chez elle. « Merci pour cette soirée en tout cas ! On recommence quand tu veux !  » Le duo se trouvait maintenant près de la porte d’entrée et Thomas était prêt à quitter les lieux. Ivy ressentait un pincement au coeur et elle était à deux doigts de lui dire de rester ici cette nuit, seulement les mots ne voulaient pas franchir la barrière de ses lèvres, comme étouffés par la peur qui la rongeait. Dans un geste tendre, elle s’était à nouveau approché de lui pour coller une nouvelle fois son corps à celui du jeune homme, pour se blottir contre lui. Les mains de chaque côté de son visage, elle avait rapidement gommé la distance entre leurs deux visages pour l’embrasser à nouveau avec beaucoup de tendresse mais aussi avec passion pour lui dire aurevoir, pour s’imprégner de ce contact dont elle devrait se passer jusqu’au lendemain. A regret elle avait décalé leurs lèvres, restant quelques secondes contre lui, la tête sur son torse.«  Tu sais, tu peux venir quand tu veux, ça sera toujours un plaisir pour moi de t’accueillir et de te faire à manger ! »

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