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 (jacandbass) no rules.

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Message Sujet: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Mar 12 Juin - 14:25



    Soirée de merde,
    Date de merde,
    Migraine de merde,
    Coloc de merde,
    « ça fait un peu trop de merde, pour une journée qui commence à peine » grommela jac.
    Les pieds qui traînent,
    Le T-Shirt délavé,
    sentant le nauséabond,
    D’cette soirée, catastrophique.

    Jac, elle se sentait toute patraque, comme si le brouillard gris et opaque s’était infiltré dans sa tête et grillait toutes ses fonctions cérébrales. Plus réfléchir, seulement la colère, la frustration, le dégoût qui se mélangeait dans des souvenirs flous. Ca revient petit à petit. Sa bonne humeur de retrouver ce garçon, ce date. Qu’elle a déjà croisé en soirée, mais s’est laissé désiré. Pour Jac, la règle du jamais le premier soir n’est pas une fatalité, simplement jac elle aime quand ça traine, quand les regards se cherchent, que les mots flatteurs s’enchaînent, que l’imagination s’engraine. Elle aurait voulu l’emmener à l’appartement, mais il y avait cette règle. La permission de tous, sans exception. Un seul non. Bass. L’envie de l’étriper sur le moment même, seulement elle n’avait qu’un sms pour catharciser son exaspération. Jac, elle suit les règles. Cela lui aurait fait trop plaisir de se moquer encore d’elle pendant qu’elle écoperait de la corvée des autres. 'C’pas lui qui va gâcher ma soirée'. Un verre et puis l’autre, ça finit en boîte, ça boit des shots jusqu’à l’ivresse du corps, de l’esprit, du cœur. Le corps qui languit, mouvant, rythmé, les lèvres fines qui s’égarent. Et ça finit dans une toilette verrouillée. Mais, il a fallut de quelques mots, du commentaire de trop. Des mains qui effleurent et s’arrête sur deux cicatrices sur les côtes. souvenirs de maman, laissées cruellement. Cruel passé, marqué au fer rouge. Ce commentaire sur le ton de la rigolade, se voulant léger, ce « tu ne m’avais pas dit qu’t’avais des tendances sm », ce ricanement, qui fait mal malgré le liquide éthylique qui brume les sens. Jac, muette un instant, immobile. Se débat ensuite, cri, insulte et part. Folle furie vu de l’extérieur, femme blessée vu de l’intérieur. Jac, rentrée en plein milieu de la nuit, s’endormant dans son propre vomi. Elle tient sa tête, comme si celle-ci manquait d’imploser à tout moment. Se dirige vers le frigo pour prendre le carton de jus de pamplemousse et s’empare de la boîte de céréales posée sur le frigo. Jac, manque de trébucher sur un sous vêtement fluorescent. Les yeux plissés, la bouche qui se tord, le pied qui shoote dedans  mollement affublé d’une chaussette dépareillée à sa voisine. « PUTAIN J’ESPERE PAS QUI S’EST PASSE UN TRUC SUR LA TABLE DE TRAVAIL Où JE COUPE MES BANANES, SINON L’COUPABLE C’EST DANS LA RUE QU’IL VA CRECHER », cria-t-elle sans réponse. L’appartement, plongé dans un mystérieux silence. Quelques craquements, chuchotements, et ce qui semblaient être des rires. Elle pense à la copine du mec sérieux de la coloc, il avait prévenu qu’il serait peut-être pas seul. Elle s’installe sur le tabouret, s’empare des pétales de céréales d’un revers de main qu’elle engouffre directement dans sa bouche, au même instant, elle voit passée une jeune inconnue aux formes avantageuse, pulpeuse, le visage de poupée, les longs cheveux californiens. La bouche entrouverte, manquant de faire tomber les pétales céréalières. La voix de bass, sa silhouette devant la porte d’entrée qu’il entrouvre pour que la nymphe sorte. Jac, et
    ce poing qui se sert, le visage qui se ferme, la bouche toujours ouverte, outragée, avec cette envie irrépressible de sortir toutes les vulgarités non référées au Larousse. Elle attend que Bass mette le verrou, se retourne et s’avance vers la cuisine ouverte et la petite table à manger. « Bass ! » articula-t-elle, sourire contrariée aux lèvres, arborant simultanément son majeur, salutation distinguée.
    Elle s’abaisse pour ramasser le soutien trainant près de ses petons et le jette violemment, ciblant bass : « si tes poupées gonflables pourraient arrêtés de traîner leurs pièces détachées partout ». Visage au regard sombre et la bouche rythmée de sarcasmes. «TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! J’EN AI MARRE QUE TU TE TORCHES SUR CES REGLES. T’ose dire non pour que mon date se ramène et tu ramènes une pouf chopée chez pas où sans prévenir ? Jte jure bass, je sais pas ce qui me retiens de te..rah ! », elle grimaça, une douleur lancinante revenant taper l’encéphale. Irritée, jac n’allait pas laisser bass agir aussi passivement face aux règles que la colocation avait instaurée. Elle lui en voulait de son refus d'hier. Dans le fond, bass avait bien fait de dire non hier même si jac, elle risquait pas de l’admettre, c’était juste question de principe, qu’il arrête de jouer avec ses pieds avec autant de désinvolture.
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Mer 13 Juin - 23:11

les néons et les spots lumineux qui se déversent dans un kaléidoscope lumineux sur la piste de danse. et bass qui remue sans trop d'intérêt, le regard incisif se portant sur les courbes voluptueuses des femmes dans la boîte de nuit. elles sont belles, toutes ces nymphettes trop serrées dans leurs robes trop courtes. ça ne laisse que peu de place à l'imagination… mais bass, il préfère quand c'est facile. quand il a qu'à claquer des doigts, susurrer quelques paroles bien trouvées pour les pousser à courber l'échine et à se donner. goûter leur gloss à la cerise, goûter la boisson précédemment ingurgitée… avoir les mains qui descendent sur la chute de reins offerte à ses bons soins.
alors c'est avec une facilité déconcertante que bass a trouvé sa proie de la soirée. une tignasse blonde digne de pam anderson, une poitrine sans doute un peu trop rebondie pour être naturelle et un cul… il envisage quelques instants de la pousser à se retrouver dans l'intimité de son appartement à elle – pour ne pas enfreindre ces putains de règles à la con de la coloc' – mais se persuade en quelques instants qu'ils seraient bien mieux dans sa chambre à lui. d'autant qu'il est certain d'avoir une grosse boîte de capotes à l'appart, et qu'il a ses habitudes – on ne perturbe pas les habitudes de bass nobody, après tout.
alors il l'emmène avec lui, trouve un taxi en quelques minutes et passe la porte de l'appartement. pas le temps de faire le tour du propriétaire que les lèvres se rejoignent pour une danse sensuelle, et que les corps se traînent petit à petit – et à tâtons – jusqu'à la chambre. les corps s'unissent avec la frénésie de la passion jusqu'à finir tremblants et satisfaits. bass ne tarde pas à se rhabiller une fois son affaire terminée, et la gamine – moins idiote qu'il le croyait – en fait de même. elle ne venait pas chez lui pour avoir une relation de longue durée. faut dire que bass commence à avoir une certaine réputation dans le coin… bass, c'est le gamin qui a toujours une nana dans les bras. qui offre une bonne baise et qui s'en va. alors il la raccompagne jusqu'à la porte d'entrée et la verrouille dès qu'elle l'a passée.
mais bass, il s'arrête net aux abords de la cuisine. il la remarque, la jolie rousse dans la pénombre, avec ses kellogg's immondes et secs dans la main.
« Bass ! »
le gamin n'a pas le temps de fuir que la harpie lui tombe dessus. mais après tout, il hausse les épaules et se dirige vers elle. il pose une hanche contre le comptoir avant d'adopter son plus beau sourire, l'air innocent.
« si tes poupées gonflables pourraient arrêtés de traîner leurs pièces détachées partout »
nouveau haussement d'épaules.
- c'est pas franchement ma faut…
pas véritablement le temps de finir sa phrase que jac lui retombe dessus, furieuse.
«TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! J’EN AI MARRE QUE TU TE TORCHES SUR CES REGLES. T’ose dire non pour que mon date se ramène et tu ramènes une pouf chopée chez pas où sans prévenir ? Jte jure bass, je sais pas ce qui me retiens de te..rah ! »
expression choquée. mais bass, il l'est pas vraiment… il a juste envie de se foutre un peu plus d'elle. parce que bass, c'est pas quelqu'un de bien ; c'est pas quelqu'un qu'on apprécie. chiant, connard, les qualificatifs négatifs s'additionnent et lui passent dessus sans faire de vagues.
- allons, t'allais pas vraiment ramener un mec le premier soir… t'es pas une pute toi.
le sous-entendu est clair : pas comme celle que je viens de me taper. il fait le tour de la plateforme qui sert de table et passe ses bras autour des épaules de la jeune femme.
- puis tu sais que t'as pas besoin de lui… j'suis là moi si t'as des besoins à assouvir.
il ronronne à son oreille avant de hausser les sourcils plusieurs fois dans un geste suggestif.
- toujours là pour t'aider.
bass passe une main sur le bras nu de jac, s'attardant un peu trop vers l'épaule, les doigts effleurant presque la base de son sein.
- les règles servent à rien… surtout celle qui dit qu'on n'doit pas coucher avec les colocs. tu trouves pas ?
il lui embrasse la tempe, s'attendant à la voir exploser d'un moment à l'autre. jac, elle résiste à ses petits flirts depuis pas mal de temps déjà… c'est sans doute pas aujourd'hui qu'elle va craquer, surtout avec sa gueule de déterrée – elle a l'air d'avoir bien abusé – et dans l'état colérique dans lequel elle est plongée. bass, il est bon qu'à ça : énerver les gens et leur faire péter des câbles.
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Jeu 14 Juin - 14:53

@bass nobody

    Désir violent,
    D’arracher,
    Ce foutu sourire satisfait,
    S’esquissant  sur le visage de Bass.
    Ce sourire, qu’elle ne supportait pas. Cela le rendait si prétentieux, l’air fort, moqueur.
    Ce sourire,
    Qui réussissait encore plus à exaspérer la rouquine, agacée par l’agir du jeune homme.
    Parfois, jac se questionnait sur comment il était devenu ce qu’on appelle un ami, le consédirant depuis un long moment comme tel. Il était pourtant tout ce qu’elle ne supportait pas. Tout ce que la plupart des gens ne supportait pas. Tout ce que la société ne supportait pas. Des connards irrespectueux qui ne se satisfaisaient que par ses propres envies, pulsions, fantasmes. Et qui en oublait les règles de la bienséance. Le cliché logique, serait qu’elle voit au-delà de l’image qu’il renvoi, qu’elle a finit par gratter cette couche. La vérité, bien plus basique que cela. Jac voit Bass comme il est, comme tout le monde le voit. Simplement, ce gros connard comme elle le crache chaque jour en son encontre, elle a finit par s’y attacher, fortement. Prenant du plaisir à s’en prendre à lui comme il s’en prenait à elle. Prenant du plaisir à rire de ses conduites aberrantes, de sa façon de regarder la femme comme un objet qu’on utilise une fois sans trop usé, qu’on balance comme un trophée. Elle s’en amuse, tant qu’elle n’en est pas victime. Simplement une proie. Elle avait espéré depuis leur premier jour de cohabitation, qu’il s’en lasserait. Lui qui joue selon sa pulsion du ça, le tout tout de suite. Tel un ogre affamé qui a besoin d’assouvir cette pulsion dévorante dès la seconde où il l’a ressenti. Tel un enfant qui veut ses cadeaux avant Noël. Bass, le chasseur qui, s’il n’a pas sa proie, va en chasser une autre.
    Et pourtant, jac, contrairement à ce qu’elle a pu croire, il ne la lâchait pas. Il n’abandonnait pas, toujours pas. Devenu un jeu, un autre plaisir de trouver une jac contrarié, mal à l’aise, en colère.
    « allons, t'allais pas vraiment ramener un mec le premier soir… t'es pas une pute toi. »
    Jac, etouffa son sourire, pour ne pas agrandir ce putain de sourire déjà un peu trop élargi sur le visage de bass. Au fond, jac apprécia ce qu’il venait de dire. Au moins, il l’a voyait déjà avec plus de considération. Alors qu’elle allait répliquer, bass continua.
    "puis tu sais que t'as pas besoin de lui… j'suis là moi si t'as des besoins à assouvir.
    toujours là pour t'aider.
    les règles servent à rien… surtout celle qui dit qu'on n'doit pas coucher avec les colocs. tu trouves pas ?"

    Se lançant dans un jeu de séduction, un jeu douteux aux yeux de jac. Elle ne le repousse pas tout de suite, elle a l’habitude de son cinéma. Sa voix doucereuse, chuchotant dans son oreille, fut ressenti comme agréable, et ce sentiment inconscient devenant conscient, rendit mal à l’aise jac, refoulant un instant le fait qu’elle pouvait apprécié le jeu de bass. Il continuait à jouer avec ses nerfs, tout  ce qu’il voulait c’est la pousser encore plus loin, encore plus à bout.

    La mine dégoûtée, jac finit par empoigner la main du jeune homme qui caressait son épaule pour la jeter loin de son corps, comme pour instaurer ses limites. « Ouais bah plutôt m’branler hein. Tu n’es pas indispensable,  bass » assena-t-elle, balancer comme une injure, un détournement du ‘plutôt crever’. Elle se releva de son tabouret, elle n’était toujours pas à sa hauteur. Lui bien largement plus grand que son 1mètre58.  Elle étira son corps, l’illusion personnelle de paraître plus grande. Sa tête relevée vers le visage de bass, à quelques centimètres de lui. La fureur dans ses yeux, le sourire glaçant devenant aussi satisfait que celui du mâle alpha quelques secondes auparavant, jac dans un murmure brutal : « n’oublie pas que j’ai déjà goûté à tes lèvres, et que l’amertume du machisme ne m’a donné envie de goûter à davantage »
    Elle s’écarte ensuite de ce mâle alpha, décidant cette fois de réagir à sa première réflexion qui avait rendu une jaclyn mi-satisfaite, mi-outrée. «  Le machisme dans sa pleine puissance ! Premier soir= pute. Tu me fatigues bass avec tes répliques à la con ! Et puis même si j’ai pas pu me ramener à cause DE TOI, ça m’a pas empêcher de me le taper ce mec. Les toilettes sont plutôt cosy dans les boîtes du quartier » répliqua-t-elle, sourire forcé aux lèvres. Jac, mentait très mal pour une actrice mais au final c’était un demi-mensonge, ils n’avaient juste pas été au bout..
    Jac posa son corps contre le frigo, à la fois face à bass mais plus à l’écart de l'ogre. « Si tu veux mon avis, les règles sont utiles. Ca à jusqu’à présent éloigner ta queue des deux vagins de cet appartement », dans un souffle, elle poursuivit : « écoute ces règles évitent le bordel, j’veux même pas savoir ce que ce serait devenu cette coloc si on était tous des bass » répliqua-t-elle, les yeux levés au ciel.
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Mer 20 Juin - 11:22

il s'est déjà posé la question, bass, du pourquoi il était comme il était. pourquoi il n'avait aucune considération pour la femme, pourquoi il se plaisait tant à les additionner sur son tableau de chasse avec le dégoût immédiat suivant le coït, le besoin de s'évader, de s'échapper, même par le plus petit trou de la serrure. mais il a jamais trouvé.
c'est peut-être le comportement de papa avec maman. le calquage primitif de l'éducation. c'est peut-être cette nana qu'il a aimé un peu trop fort, et qui n'a été capable que de piétiner son palpitant. bass, il s'est promis de plus jamais aimer.
bass, après le coït, aussi étrange soit-il, il se sent souillé. c'est lui qui prend ce dont il a besoin, se fiche de l'orgasme de sa partenaire, se retire pour aller se nettoyer. bass, il n'a jamais rien vécu de réellement traumatisant, mais bass il trouve le sexe sale. bass, il en a pourtant besoin comme de l'eau dans sa vie pour continuer d'exister. mais bass, ça l'écoeure. et l'idée de baiser la même nana deux fois lui donne de l'urticaire. la ville est trop grande pour se limiter à une seule femme… et puis bass, s'il a rien à cacher et qu'il se sent à l'aise en étant nu, il a l'envie immédiate de fuir quand on l'a vu dénué de son apparat. c'est comme s'il savait qu'il allait de nouveau se transformer en crapaud et qu'il ne supportait pas l'idée que son secret soit dévoilé.
et s'il est vrai que bass se lasse rapidement et n'est jamais du genre à chasser pendant une longue durée la même proie, jaclyn est différente. jaclyn est… en quelque sorte, une amie. et si bass n'a pas l'habitude d'avoir des sexfriends – toujours pour les raisons énoncées plus haut – il ne peut se retirer de la tête l'idée de vouloir la goûter au moins une fois. même si ça risque de compliquer les choses dans la colocation. même si ce n'est clairement pas une bonne idée.
et puis bass, il a ses propres frustrations à expirer. à renvoyer. le minois de mina qui s'incruste même jusque sous ses draps, le besoin viscéral de la faire sienne sans le pouvoir qui le rend fou.
mais jaclyn ne l'entend pas comme ça. jaclyn repousse les mains de bass et s'énerve sans que le garçon n'en comprenne les raisons.
« Ouais bah plutôt m’branler hein. Tu n’es pas indispensable,  bass »
bass est légèrement vexé mais repousse son côté boudeur et bougon sur le côté. jaclyn se lève – ridicule comparé à la taille de bass – et le foudroie du regard. c'est dingue quand même, il pense. on propose son aide et on se fait mal traiter…
« n’oublie pas que j’ai déjà goûté à tes lèvres, et que l’amertume du machisme ne m’a donné envie de goûter à davantage »
- dommage pour toi, poupée.
il marmonne, de plus en plus piqué dans son égo. et il aurait aimé l'effleurer encore un peu mais elle s'empresse de se reculer – manquerait plus que bass ait la gale maintenant.
«  Le machisme dans sa pleine puissance ! Premier soir= pute. Tu me fatigues bass avec tes répliques à la con ! Et puis même si j’ai pas pu me ramener à cause DE TOI, ça m’a pas empêcher de me le taper ce mec. Les toilettes sont plutôt cosy dans les boîtes du quartier »
il hausse les épaules, un sourire léger et mordant dévorant ses lèvres. envolé la vexation passée, bass est maintenant hilare de la réaction de jaclyn. connard, vous avez dit?
- c'était un compliment, jac, de dire que t'étais pas une pute. mais on dirait que j'me suis trompé. y'a que les tchoins qui baisent dans les toilettes. même moi j'me rabaisse pas à ça.
nouveau haussement d'épaules. bon, on ne parle pas des petites gâteries dans les toilettes ; ça ne compte pas. mais baiser purement et durement dans un endroit clos, sans avoir de place, ça le rebute. bass, il a besoin d'espace pour exprimer sa passion et pour se faire plaisir comme il faut.
« Si tu veux mon avis, les règles sont utiles. Ca à jusqu’à présent éloigner ta queue des deux vagins de cet appartement. écoute ces règles évitent le bordel, j’veux même pas savoir ce que ce serait devenu cette coloc si on était tous des bass. »
il tourne la tête de droite à gauche, de nouveau piqué par les remarques de jaclyn. faut dire que bass a l'habitude d'obtenir l'aigreur et la colère des furies dans la gueule… mais venant de jaclyn, sa coloc' et son amie (le mot écorche encore l'esprit) depuis trois ans… ça a quelque chose de bien blessant. mais bass n'est pas du genre à montrer ses sentiments, si jamais sentiments il a. bass s'enferme dans un cocon d'impassibilité.
- mon prénom qui symbolise un mot, c'est vachement classe.
il baragouine avec un sourire satisfait. être un bass, c'est quand même super cool dit comme ça. il sait pertinemment que jaclyn ne l'entend pas comme un compliment mais bass préfère se mettre des œillères plutôt que de s'engoncer dans une colère destructrice qui ne laissera que des corps ensanglantés dans l'appartement déserté.
- une seule règle est utile : celle qui spécifie qu'on ne ramène pas d'inconnus à la maison. ma nana de ce soir, c'était pas une inconnue. elle s'appelle britney, elle a vingt-cinq ans et elle est mannequin. je la connais. pas comme ton queutard de merde.
il argue, le menton relevé. tous les mecs qui tenteront d'approcher jaclyn sont et seront toujours des connards qui ne la méritent pas. bass n'a pas l'arrogance de dire que son cas est différent puisqu'il ne désire que son cul, n'empêche que ses intentions sont claires ; pas comme celles de tous les hommes qui rôdent autour. et puis bon, bass est un peu possessif… et peut-être même qu'il tient réellement à jac. peut-être qu'il a ce besoin irrépressible de la protéger des mecs comme lui, malgré toutes ses tentatives pour la faire sienne. la dégoûter de son espèce pour qu'elle ne soit pas blessée, ou le corps souillé sur le bord du trottoir.
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Mer 18 Juil - 17:38

@Bass Nobody

Deux êtres à la fois différents mais semblables.
Deux handicapés des sentiments.
La machinerie du palpitant qui se détraque.
Une vis. Un boulon. Une partie qui manque dans ce puzzle des sentiments.
Jac et bass, deux êtres possédant un mécanisme défectueux. Mais qui pourtant ne fonctionnaient pas de la même manière.
Si Bass était celui qui ne voulait plus aimer.
Jac était celle qui voulait comprendre la signification de ce verbe. A la conquête de cette pièce manquante.
Jac, grandissant dans la carence affective. Qui n’a jamais eu de modèle pour lui faire comprendre ce que c’était de donner et recevoir. D’aimer à pleins poumons. Peut-être qu’elle a aimé, un jour. A vrai dire, elle ne sait pas. La seule fois où elle a pensé aimer, l’être vivant devint être funeste avant qu’elle ait pu prononcer de tels mots bruts.
Comme si le destin lui interdisait d’éprouver un tel sentiment. Priant, depuis chaque jour, que le destin lui mette enfin sur son chemin de quoi l’éclairer. Elle profitait de toutes les occasions de femme libre, puisant la richesse dans les rencontres, jusqu’à un jour tomber sur cette personne qui la fera se poser.

Elle entendait déjà Bass railler face à sa quête utopique.
Bass, elle le voyait comme un petit garçon qui possède une malle rempli de barbie, collecté un peu partout, qu’il utilise quelques minutes pour ensuite la jeté violemment dans la malle, lassé et désintéressé par ce qui était il y a quelques minutes à peine objet de son désir. Désir consumé, n’est plus désirable.

Elle le trouvait pourtant attachant, tant qu’elle n’en était pas elle-même victime. Ce qui faisait qu’il était à la fois attachant et agaçant.
Jac  repousse les avances de ce mâle alpha qui, refusait de renoncer tant que le bout de viande sanglotant n’atteignait pas ses babines.
Elle sent Bass, se vexer, lui qui pourtant devait s’y attendre. 3 années, que le chat et la souris gambergeaient à travers cette colocation sans que rien ne se passe. Simplement des mots, des provocations, des yeux complices, des sourires narquois.

Si l'un attaque, l'autre résiste. Jac s'est quelques fois laissé en déroute. A éprouvé ce désir de se laisser aller, emporté par le charme de bass. Mais la barrière finissait par réapparaître. Refusant d’être la barbie entassée dans la malle parmi les autres, avec quelques mèches rousses dépassant du tas, seul indice de différenciation.

Elle fuit sa proximité, en signe de non. La chamaillerie continuant de plus belle. Elle se dirigea vers le frigo pour prendre le lait, qu’elle versa dans le bol de céréales. - c'était un compliment, jac, de dire que t'étais pas une pute. mais on dirait que j'me suis trompé. y'a que les tchoins qui baisent dans les toilettes. même moi j'me rabaisse pas à ça.
Elle sait qu’il a été blessé par ses mots, elle voit par sa moue, sa bouche qui se crispe.
Cette fois, c’était Jaclyn a être blessé à son tour. Blessé par une pique sur un acte qu'elle n'avait même pas commis. Jac lâcha la cuillère qu'elle tenait fermement dans sa main, celle-ci  atterris avec fracas dans le bol éclaboussant le plan de travail de quelques gouttes laiteuses.
Jac, blessée, verbalise. Si le sentiment d’aimé semble vacant, le reste de ses sentiments s’expriment au carburant, avec une vitesse et une énergie  folle. La colère s'exprime par des cris et des insultes permanent en boucle, par des assiettes en plastique -prévu à cet effet- s'explosant contre le mur. La joie s'exprime par des petits sauts, l'envie de prendre tout le monde dans ses bras, dans de longues étreintes. La tristesse s'exprime par de longues tirades s'exprimant difficilement par les pleurs jaillissant. Et ce pour n'importe quoi. Tout est dans la démesure.
C’est comme si le jardin de ce ressenti, était ouvert à tout public.
« Ca c’est blessant » trancha-t-elle. Récupérant la cuillère pour la pointer vers le visage de Bass. « Tu sais très bien comment je suis. Déjà je ne « baise pas », je m’envoie en l’air ou je fais l’amour.  Et j’apporte beaucoup d’importance au respect. Femme libre et tchoin, c’est différent Bass. »

Elle décide de se rasseoir, contrôlant néanmoins l’espace qu’il y avait entre lui et elle. Le coude posé sur la table s'appuyant sur sa joue, elle écouta bass sans une pointe de désapprobation dans le regard.  
« une seule règle est utile : celle qui spécifie qu'on ne ramène pas d'inconnus à la maison. ma nana de ce soir, c'était pas une inconnue. elle s'appelle britney, elle a vingt-cinq ans et elle est mannequin. je la connais. pas comme ton queutard de merde. »
La paume de la main qui tenait sa joue venait se glisser sur le front, signe d’épuisement intellectuel. Elle étouffa un rire et souffla agacée « Britney ? Sans rire ? T’aurais pu trouver un autre prénom imaginaire moins cliché pour ta bimbo. Je pari tout ce que tu veux que petit 1) tu ne l’as rencontré qu’il y a quelques heures, petit 2) tu t’es même pas donné la peine de lui demander son prénom avant de la baiser. Bref, Bass dans toute sa classe. Te fous pas de ma gueule »
Elle enchaina ensuite « J’crois qu’on devrait un jour se réunir pour parler de ces règles pour que ça soit clair. Si en plus chacun l’interprète comme il veut, merde ! Jsais pas, personne inconnu c’est inconnu  vis à vis du groupe. Parce que si on part comme ça, bah ok moi je vais vous ramener sans prévenir Sergio le SDF qui pionce sur le trottoir au coin. Je le connais aussi bien, tous les matin je vais lui chercher un petit croissant. Ca marche comme ça, non ? »
Jac haussait le ton, sentait la tension montée. La migraine s’intensifiait, foutu gueule de bois. Bien que cela faisait parti de leur quotidien, jac, elle se sentait toujours mal à se prendre la tête avec bass. Peur que parfois leur dispute aille trop loin, dégènère et qui se fasse la gueule plus longtemps. « Je..J’aimerais juste que t’arrête de jouer avec ça. C’est peut-être drôle pour toi, mais pas pour moi. Je vois pas pourquoi t’aurais le droit à ramener qui tu veux et moi de temps en temps..me faire plaisir », plus les mots s’émancipaient, plus sa voix devint plus douce. Toujours blessée par les mots prononcés quelques minutes plus tôt, jac fit preuve de franchise "Et..j'ai menti.. j'ai rien fait dans les chiottes. J'me suis enfui avant qu'il se passe quoique ce soit..  Donc si tu pouvais supprimer le tchoin que tu m'as sorti, merci"
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Dim 22 Juil - 12:32

jaclyn, elle le rend totalement fou. jaclyn, c’est la pomme sur l’arbre, le fruit défendu par le serpent, et bass se transforme en une ève avide de connaissances et d’expériences.
jaclyn est tout ce qu’il ne s’autorise pas. les mèches rousses qui volètent, les tâches de rousseur qui picorent le nez en trompette, les lèvres pleines dans une innocence paradoxale qui fait perdre pied. jaclyn, elle est un peu comme noa : beaucoup mieux que toutes ces femelles qu’il emmène dans sa chambre, oblige à courber l’échine sur le bord du lit pour être prises sans sentiments, sans rapprochements… pour être prises un peu en comme en wifi. pour être prises sans être regardées. pour être prises sans s’en soucier.
un endroit où se soulager.
un corps qui n’existe que pour ses besoins, et pas les sentiments qui palpitent dans le sang de ces inconnues vénales et superficielles.
bass ne cherche jamais à les connaître, parce qu’il se fiche comme de son premier slip de savoir ce qu’elles ont vécu ; bass ne cherche qu’un soulagement éphémère, que la tension dans son service trois-pièces cesse. pour qu’il puisse à nouveau se concentrer… pour qu’il puisse à nouveau oublier les blessures laissées par une autre, sept ans plus tôt.

elle est belle, jaclyn.
elle compte, jaclyn.
même si bass ne l’avouera jamais, y’a une sorte de respect et de sentiment de protection qui lui fait grincer des dents quand elle s’amuse à tout faire valser… quand elle marmonne avec nonchalance qu’elle s’est donnée dans des toilettes publiques, à l’étroit dans une cabine exigüe, sans doute baisée de la même manière que bass le fait.
c’est pas tant le respect qui en prend un coup – et encore, quoi que. mais qui est-il pour juger ? – c’est surtout son envie de la protéger. il se sent comme un con à qui on demande de l’aide mais qu’une fois qu’il est arrivé, on refuse la main tendue comme s’il s’agissait d’un colis piégé.
jaclyn mérite mieux que tout ce que ces enculés pourront jamais lui donner.
jaclyn mérite même mieux que bass – mais c’est pas bien compliqué à trouver.
la cuillère qui retombe violemment dans le bol, faisant valser des goûtes de lait comme autant de goûtes de sang si jamais elle avait pu plonger son arme blanche dans le corps de bass.
« Ca c’est blessant »
eh merde, il pense fort. il se passe une main sur le visage pour essayer d’expulser la tension, les pensées débridées qui s’en vont dans toutes les directions et la vexation qui lui fait dire des conneries. la vexer, c’est bien la dernière chose qu’il voulait.
« Tu sais très bien comment je suis. Déjà je ne « baise pas », je m’envoie en l’air ou je fais l’amour.  Et j’apporte beaucoup d’importance au respect. Femme libre et tchoin, c’est différent Bass. »
bass ne voit absolument pas la différence entre « baiser » et « s’envoyer en l’air », mais il s’abstient de le souligner. et jaclyn, dans ce léger monologue, ne fait que confirmer le palpitant blessé par les paroles proférées précédemment.
mais bass est lassé de toujours tout faire – mal, à sa manière décalée – pour la protéger et la voir se mettre toujours plus en danger. et peut-être que bass est aussi un peu blessé et vexé de la voir se donner à des inconnus sans beaucoup de respect pour elle-même plutôt que de venir séjourner quelques heures dans le creux de son lit, dans le creux de ses bras. parce que jaclyn serait peut-être la seule qu’il traiterait en princesse s’il devait séjourner quelques temps entre ses cuisses satinées. parce qu’il regarderait jaclyn dans les yeux comme si elle était la seule à compter, déposerait des milliers de baisers en traçant un sillon fiévreux le long de son corps longiligne. parce qu’il l’aimerait à en crever le temps qu’elle se trouverait dans son pieu… et que la vie continuerait ensuite.

« Britney ? Sans rire ? T’aurais pu trouver un autre prénom imaginaire moins cliché pour ta bimbo. Je pari tout ce que tu veux que petit 1) tu ne l’as rencontré qu’il y a quelques heures, petit 2) tu t’es même pas donné la peine de lui demander son prénom avant de la baiser. Bref, Bass dans toute sa classe. Te fous pas de ma gueule »
il tourne la tête de droite à gauche, ouvre la bouche pour répliquer mais se fait rapidement refermer le caquet.
« J’crois qu’on devrait un jour se réunir pour parler de ces règles pour que ça soit clair. Si en plus chacun l’interprète comme il veut, merde ! Jsais pas, personne inconnu c’est inconnu  vis à vis du groupe. Parce que si on part comme ça, bah ok moi je vais vous ramener sans prévenir Sergio le SDF qui pionce sur le trottoir au coin. Je le connais aussi bien, tous les matin je vais lui chercher un petit croissant. Ca marche comme ça, non ? »
il soupire, se passe encore une fois la main sur le visage et s’attarde même légèrement dans ses cheveux ; un moyen de remettre ses idées en place, de choisir ses mots un peu moins bêtement.
- si c’est toi que j’baisais, jac, j’te jure que j’te demanderais ton prénom. que j’te ferais l’amour comme tu le mérite. elles comptent pas, aucune d’elles.
il rétorque, avec tellement d’espaces entre les lignes qu’il faut prendre une loupe pour voir les petits caractères. un elles comptent pas, pas comme toi. parce que bass n’aura jamais la prétention et la bêtise de dire à jaclyn qu’il en est amoureux – clairement, ce n’est pas le cas. mais elle mérite plus de respect et de déférence que toutes les autres.
il tourne la talons, lassé tout d’un coup de cette engueulade à ajouter à la longue liste qui constitue leur relation.
- t’sais quoi jac ? invite qui tu veux. c’est plus mon problème putain !
il hausse les voix, les images de ces ébats rapides entre jaclyn et l’inconnu des toilettes repassant en boucle et achevant de le rendre totalement fou de colère.
- tout c’que j’veux, c’est que tu sois en sécurité ! que tu baises avec qui tu veux, j’en ai rien à foutre ! mais putain les toilettes jac… les toilettes c’est tellement dégradant, c’est pas pour toi ! tu vaux mieux que ça !
la voix qui se brise quelques instants. bass sait qu’il n’aura jamais la chance de l’aimer comme ça, comme il rêve de le faire depuis des années – depuis qu’il la connaît assez pour la désirer réellement, et pas comme les inconnues dont il se fiche éperdument. et c’est dans sa colère que bass essaie de lui faire comprendre tout ce qu’il ressent pour elle, ce mélange de respect et ce besoin lancinant d’être à ses côtés, de la protéger.
« Je..J’aimerais juste que t’arrête de jouer avec ça. C’est peut-être drôle pour toi, mais pas pour moi. Je vois pas pourquoi t’aurais le droit à ramener qui tu veux et moi de temps en temps..me faire plaisir. Et..j'ai menti.. j'ai rien fait dans les chiottes. J'me suis enfui avant qu'il se passe quoique ce soit..  Donc si tu pouvais supprimer le tchoin que tu m'as sorti, merci. »
il se retourne à nouveau pour lui faire face.
il reste quelques secondes comme ça, à la fixer, sans bouger.
elle a perdu sa colère et ne crache plus ses blessures. elle redevient l’ange qui le fascine, l’ange qu’il aime tant – au fond, très au fond de lui-même.
il avale les centimètres qui les séparent et la prend dans ses bras. fort, frôlant presque l’asphyxie, cachant l’émotion qui s’est collé sur son minois. il enfoui son visage dans ses cheveux roux, respire le shampoing qui laisse toujours une traînée fleurie dans la salle de bain après son passage.
il a pas les mots, bass, pour dire tout ce qu’il ressent.
soulagement.
respect revigoré.
soulagement encore.
et la possessivité qui hurle qu’elle est sienne, que personne n’a le droit de la toucher.
- j’suis désolé.
il murmure, d’une voix éteinte.
bass, il a jamais l’air aussi vulnérable qu’il l’est là. avec sa jaclyn dans ses bras. avec son corps chaud et doux tout contre lui. avec son besoin qu’il ne lui arrive jamais rien, que son palpitant ne soit jamais blessé – alors qu’il est le premier à le piétiner.
dans ses bras serrés autour de son corps frêle, y’a tout la vérité qui éclate. pas de sentiments amoureux à avouer, juste une amitié pure et teintée d’ambiguïté qui ne cesse de les séparer. et bass se sent tellement con, parce que jaclyn mériterait d’habiter son palpitant pour le restant de ses jours…
mais bass il sait juste plus comment on fait pour aimer.

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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Dim 29 Juil - 17:19

@bass nobody
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Il suffit d’une rencontre.
Un bref regard jeté, un sourire au coin, des banalités échangées dans un lieu commun. Rien que ça.
Rencontre originelle inscrivant le début de l’histoire, inscrivant dans un paradigme mystérieux, scellant cette amitié complexe.
Amitié scellée par l’intime, laissant jeter le regard de l’autre sur leur âme souffrante.
Amitié bancale  par la pulsion primitive, laissant l’objet de désir comme non convoitable.
Le cadenas déverrouillé, mais bien trop lourd à enlever.
Ambigüté scellée par ce jeu, et ce baiser restant isolé, premier, dernier. qui les avait lié il y a 3 ans. Baiser épicé, chauffant les cœurs qu’un instant, agréable. Qui restera inavouable pour jac, trop fière, préférant la dénégation comme arme factice.

A cette époque, où il n'était qu'une connaissance. Un homme croisé, une rencontre fortuite, une personne rencontré dans ses 1001 boulots. Un chasseur cherchant une nouvelle tête à empailler. Goûter des lèvres délicieuses n’était pas un pêché mais il était plus interdit pour elle d’offrir son corps balafré à ce loup aux crocs acérés. Les armes baissés, les confidences laissées, et naquit ce lien unique. Pouvant être décrit avec bien des mots, mais pas suffisamment précis pour être décrit avec la justesse absolue.

Le vivre ensemble, les a fabriqués, appris à se comprendre. Lui, si différent avec elle. Jac, elle n’était sans doute pas la brebis faussement innocente qui se pavanait dans sa prairie fleurie,
Elle était cet oiseau obscur et rieur à la fois, à l’aile brisée qui tentait de voler, en vain. Peut-être que c’était comme cela qu’il la voyait, cette raison qu’il la traitait avec plus de respect que ‘les autres’,
jac l’amie,
les autres, l'éphémère.
Appartement qui les a choyé, à écouter leurs cris, leurs engueulades, leurs rires,
Spectatrice de complicité.
Dans cet appartement déserté, deux âmes esseulées.
Ce qui semble être un règlement de compte, n’en est pas un. Simplement deux êtres maladroits qui blesse l’un,
Qui blesse l’autre,
Jac est piqué, dans son orgueil, dans son estime d’elle-même, sa fierté. Piqué par cet ami, qui pourtant ne veut que la protéger. Il agit souvent comme ça, elle a du mal à comprendre, ça l’agace autant que ça l’a rassure, petit paradoxe ambulant.
Femme blessée, s’exprime.
Gamine vexée, monologue.
Et puis, le souffle retrouvée, son interlocuteur trouve ce temps pour à son tour rétorquer.
Réplique qui fait mouche, étonne, déstabilise.
« - si c’est toi que j’baisais, jac, j’te jure que j’te demanderais ton prénom. que j’te ferais l’amour comme tu le mérite. elles comptent pas, aucune d’elles. »
Elle le sait pourtant. Qu’elle n’est pas l’une parmi les autres, mais l’une, elle est jac,   à côté des autres. Elle le sait pourtant.  
Pourtant ces mots échappés, l'a déstabilise. Le respect se témoigne, mais se verbalise plus rarement entre eux. C’est si précieux, si beau, que jac, elle se la répète cette phrase. Pour ne pas l'oublier, cette preuve. Qu'elle n'est pas poussière, jaclyn cartwight, qu'on l'a remarque, qu'on l'apprécie, qu'on peut tenir à elle.
Même pas un son ne lui échappe. Elle dit rien. Et l’engueulade, continue.
t’sais quoi jac ? invite qui tu veux. c’est plus mon problème putain !
- tout c’que j’veux, c’est que tu sois en sécurité ! que tu baises avec qui tu veux, j’en ai rien à foutre ! mais putain les toilettes jac… les toilettes c’est tellement dégradant, c’est pas pour toi ! tu vaux mieux que ça !

et puis jac craque. Petit mensonge lancé, bercé par le vent mais qui finit par prendre une ampleur désagréable. Quitte à la blesser en retour et à se sentir sale dans son innocence. Alors la vérité éclate, petit mensonge, petite vérité, c'est pas grand chose.
Elle s’attend pas à grand-chose.
Le silence, devenant malaise.
Elle ne sait pas ce qu’il va faire.
Qu’il s’énerve, ne l’écoute pas, la rabaisse.
Que le silence continue, qu’il parte, et que cette porte claque.
Qu’elle se retrouve alors enfermé dans sa solitude, goût amer de rancœur.
Pourtant, ce n’est pas ce qui arrive.
Prise de court, surprise, la rousse se perd.
Il se rapproche, l’étreinte. Fort.
Elle se sent petite fourmi sous sa musculature masculine.
Son souffle sur sa peau, la chaleur de ses bras,
Jac, se met légèrement sur les pointes. La tête contre son torse,
Elle se laisse bercée par le rythme du palpitant, brutal, même rythme. La même sonorité, la même mélodie. Le bruit humain, qui réconforte. Chaleur humaine, sincérité qui s'éveille.
Les pensées s'entrechoquent chez Jaclyn.
"- j’suis désolé." murmure-t-il. voix douce, mots franc, authentique. Elle regrette un instant de l'avoir traité de connard dans ses songes, quelques minutes à peine.
Un instant, tous les possibilités de réaction s'offre à elle.
Rire.
Lui balancer sur un ton léger qu'il commence à se ramollir, l'ourson.
Parce qu'ils se taquinent à longueur de journée, se moque gentiment l'un de l'autre.
Mais, ce pas est bien trop sincère pour que l'ironie y tienne une place.
S'excuser à son tour.
lui lancer confuse, "non c'est ma faute, c'est moi, je suis désolé"
mais pourtant cet instant, elle veut l'accepter comme il est, elle ne veut pas le retourner et surtout, au fond, elle n'attendait que ça.
ce désolé, réchauffant la cicatrice touchée, qui l'a rend parfois, souvent si susceptible.
Cet instant silencieux avec bass,
qui lui rappelle les mots qui lui ont fait mal,
mots de bass qui lui rappelle les mots maladroits de l'inconnu d'hier,
mots de l'inconnu qui lui rappelle les cicatrices laissés par sa mère.
cette douleur lancinante qui la relance, qu'elle a toujours voulu oublié,
mais qu'elle n'oubliera sans doute jamais.
Alors ce qui lui vient simplement,
c'est les sanglots. Qui coulent, s'écoulent, par cet étreinte qui l'invite au lâcher prise.
"Merci", qu'elle lâche avant, juste avant de craquer totalement. avant que ce merci ne s'étouffe, qu'il devienne inaudible.
Elle aimerait cacher la faiblesse qui l'émeut, se sent sotte que les vannes s'ouvrent,
car c'était pas grand chose. tout a commencé de rien, et tout prend des proportions qu'on ne mesure pas.
Elle aurait préféré ne pas avoir ce chagrin, qui parait si disproportionné dans un moment plus mesuré. Mais elle ne peut se cacher, les larmes sont silencieuses mais le liquide lacrymal inonde, tâchant le t-shirt de bass. Elle relève la tête, se retourne, les yeux rougis. "putain j'en ai marre d'être une meuf fragile", elle tente de rire cette fois, avec ce sourire se dessinant sur ses lèvres, malgré les yeux embués.
le rire et les larmes, ces forces et ces faiblesses, son quotidien.
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Message Sujet: Re: (jacandbass) no rules.    (jacandbass) no rules.  Empty Ven 10 Aoû - 23:42

il a le palpitant qui vibre de colère.
d’amertume et de regret.
il a le palpitant qui céderait presque, crevant sous le maelstrom d’émotions qui l’envahissent.
bass a un léger vertige – ne suit plus rien de ce qu’il s’est produit. il lui a témoigné son respect, son affection, l’a engueulée comme une vulgaire chaussette et espère encore son pardon. bass n’est vraiment qu’un petit con imbu de lui-même… et il ne fait même pas d’efforts pour changer.
il n’en fait qu’à présent, avec sa jaclyn adorée, pour essayer de lui faire comprendre et entrevoir les tréfonds de son palpitant déchiqueté.
serrée dans ses bras, sur la pointe des pieds, jaclyn est parfaite. les corps s’épousent à la perfection, et si bass serait presque tenté de briser ce moment par une vanne beauf, il se retient. parce que ce moment est merveilleux. parce que bass repousse toutes ses idées préconçues et ses stéréotypes sexistes qui s’additionnent si souvent dans sa vie pour être le vrai bass, le sebastian qu’il a été pendant la majeure partie de sa vie – avant de se faire piétiner par winnie cocodiaz.
et puis soudain, jaclyn se met à pleurer – il le sent aux petits sursauts de son corps, aux tâches humides qui se forment sur son t-shirt. il a envie de reculer pour la regarder, pour chasser ses larmes, mais n’esquisse aucun geste. est venu le moment du pardon et il a le sentiment qu’il doit la laisser faire, ne pas la brusquer.
depuis le temps qu’ils vivent ensemble, bass a appris à la connaître – sa petite sauvageonne, sa petite lionne. jaclyn est de celles qui ont trop souffert pour être décemment apprivoisées par le premier homme venu. jaclyn est un animal sauvage qui montre les crocs pour se protéger. et c’est ce qu’il aime chez elle – et chez toutes les femmes qui sortent de l’ordinaire, comme noa. c’est le fait de lui faire fermer son grand clapet, de lui faire revoir sa façon d’être et de penser. c’est cette influence légère mais vivace qu’elle a sur lui.
comme si, en demeurant à ses côtés, bass pouvait devenir quelqu’un de bien.
"Merci"
et les mots se perdent dans plus de larmes, ce qui a tendance à faire paniquer bass. c’est p’têtre une de ses rares faiblesses ; il sait jamais comment réagir, bass, quand une nana se met à pleurer. souvent, c’est de sa faute… mais il s’est déjà barré depuis longtemps.
quand elle relève la tête et se retourne pour lui faire face, bass reste quelques instants bouche-bée.
elle est très jolie, jaclyn. mais avec ses yeux tous mouillés et la vulnérabilité qui transpire par tous ses pores, elle est magnifique. il n’aime pas les filles faibles, bass. mais jaclyn a une sorte de douceur qui le laisse totalement pantois.
alors là, il la reprend dans ses bras – avec un peu de distance pour pouvoir la regarder – pour combler son besoin de toujours être en contact avec elle, se réconforter lui-même. égoïste jusqu’au bout des ongles. et il baragouine un :
- putain jac… merde… j’veux dire… fuck, j’trouve pas les mots.
il soupire, essaie de recommencer avec la panique en moins.
- j’suis désolé, pleure pas mon ange…
"putain j'en ai marre d'être une meuf fragile"
il tourne la tête de droite à gauche, rapproche ses mains trop grandes du visage trop fin de jaclyn pour essuyer ses larmes du bout des doigts – mais elles coulent trop vite pour qu’il puisse les tarir de ses mains-douceur.
- t’es parfaite, ne laisse personne te persuader du contraire.
il murmure avec un petit sourire.
et puis finalement, il fait l’impardonnable.
il se penche en avant et pose ses lèvres sur celles de sa colocataire. mais c’est pas un baiser affamé comme le premier qu’ils ont échangé – où bass était persuadé de pouvoir la ramener chez lui pour la découvrir sous toutes les coutures dans le plus simple appareil. c’est un baiser doux, sans promesses mais pas sans sentiments. c’est un baiser amical, un baiser qui veut tout dire et absolument rien à la fois.
parce qu’il l’aime, bass. sans doute pas comme un homme aimerait une femme qui le mérite – parce que bass ne mérite personne, trop de cadavres de relations avortées derrière lui – mais certainement comme quelqu’un pour qui elle compte.
il a besoin de lui montrer par des gestes qu’elle vaut beaucoup mieux que ce qu’elle pense.
et il rompt le contact – toujours avec douceur et tendresse – pour glisser sa main dans la sienne et murmurer :
- qu’est-ce que tu veux faire, jac, pour te changer les idées ? tout ce que tu voudras.
petit clin d’œil pour apporter un peu de légèreté à la situation – un peu trop mélodramatique – et parce que bass ne peut s’empêcher de toujours tester les limites de jaclyn.
mais s’il y a bien une chose qu’il a compris ce soir, c’est qu’il ferait n’importe quoi pour elle.
il écraserait la gueule du premier gars à lui faire du mal, quitte à finir en taule.
il irait la chercher au bout du monde si elle était en danger.
il dompterait un lion si seulement elle le lui demandait.
c’est p’têtre pas de l’amour qui les unit, mais c’est sans doute pas si loin.
jaclyn, c’est un peu comme sa meilleure amie.
(avec qui il espère quelques benefits, parce qu’on ne changera jamais bass nobody.)

HS:
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