we play by my rules (loux)

WE PLAY BY MY RULES

@louve reed

toi, t’es un peu l’type qu’on utilise pour faire l’sale boulot lorsqu’on veut pas s’salir les mains. t’es l’mec qu’en a rien à branler d’se foutre dans des situations périlleuses et c’probablement pour c’te même putain d’raison qu’t’as frôlé la mort plus d’une fois. pas assez pour t’calmer, mais suffisamment pour t’arracher que’ques frissons désagréables. y a un d’tes potes qui deal dans l’queens, une racaille qui s’croit l’chef du quartier et qu’a horreur qu’on s’permette d’lui faire d’l’ombre. et c’t’exactement c’qu’est en train de s’passer. y a des échos qui circulent comme quoi y a du matos mieux qu’le sien et, pour appuyer c’te rumeur, il commence à perdre plusieurs d’ses clients, même les plus fidèles d’entre eux. évidemment, faute d’devoir s’montrer l’bout du nez, c’vers toi qu’il s’est tourné pour s’occuper d’ce problème qui cesse d’pourrir ses p’tites affaires. et t’as accepté sans même sourciller parce que, l’avantage d’te confier c’genre de tâche, c’est que, toi, t’es un peu l’casse-cou typique qui s’moque d’te faire défoncer la gueule. celui qui s’prend une balle dans l’épaule et qui s’en sort qu’avec une simple cicatrice en guise de preuve. t’es pas immortel, t’en es conscient et t’es – légèrement – plus prudent d’puis qu’t’as retrouvé ta sœur, mais y a toujours c’te pensée nocive qui t’tourne dans l’crâne comme quoi t’as rien à perdre.

3 news messages
got some news. send u the location asap
dont fuck up!
dickhead

et l’désavantage, c’est qu’tu t’appelles lex malone… tout foutre en l’air, ça fait partie intégrante d’toi, malheureusement. si c’t’histoire fait pas d’vague, ce s’ra un miracle, d’jà. tes doigts s’crispent contre ton portable, attendant sagement la suite. t’augmenteras tes tarifs si c’dernier s’magne pas à t’filer les informations dont t’as b’soin pour retrouver l’enculer qu’ose t’faire bosser un vendredi soir. t’as pas qu’ç’a à foutre, toi qu’avait l’intention d’t’enfiler que’ques bières pour bien terminer la s’maine. la sonnerie retentit enfin, t’indiquant l’endroit précis où t’dois chercher l’pseudo dealer qu’tu caresseras d’tes phalanges dans un av’nir proche.

c’est les mains dans les poches et la capuche hissé sur ton crâne rasé qu’tu déambules dans les rues du queens, t’arrêtant d’vant l’immeuble en question, la même adresse qu’on t’a filé par sms. t’zieutes brièvement les lieux avant d’pénétrer à l’intérieur du bâtiment où y a une monstrueuse fête qui s’donne. et on t’a pas invité? tss. tu t’faufiles parmi les corps qui s’enlacent, les bouches qui s’unissent et les voix qui s’immiscent au travers d’la musique beaucoup trop forte. les jeux d’lumières t’agressent la rétine, mais t’gardes ton objectif en tête et tu t’arrêteras pour profiter d’l’ambiance uniquement quand tu mettras la main sur ta cible. au loin – et légèrement décalé du reste d’la foule – tu r’marques un échange, un mec qui discute avec une nana. touché! t’restes en retrait l’temps qu’la transaction s’termine pour pas attirer l’attention, mais, les paupières plissés, tu t’dis qu’a un truc qui cloche. t’arrives pas à déceler les visages, mais t’vois qu’c’est l’mec qu’empoche l’matos et la minette qu’encaisse la thune. l’dealer en question est donc une putain d’gonzesse? une fois qu’le client s’éclipse, t’en profites pour signaler ta présence, main qu’empoigne l’épaule d’la frêle silhouette avant qu’elle fasse volte-face. tu t’figes une d’mi s’conde, pas certain qu’tu rêves ou si la scène est bel et bien réelle. tes pupilles qui s’dilatent, sourcils qui s’haussent machinalement alors qu’tes lippes s’décollent pour émettre un faible écho.
— l- louve?
lettre qui roule dans ton palais, syllabes qui t’caressent la langue avant d’échapper son prénom au beau milieu d’toutes ses carcasses emmêlés. une balle t’aurais fait moins mal qu’de r’voir son visage maquillé d’ombres et d’vives éclairs multicolores. tes iris qu’veulent pas s’détacher des siens, t’restes stoïque beaucoup trop longtemps avant d’retrouver l’usage d’la parole.
— t’sais qu’t’es dans la merde jusqu’au cou.
question qu’tu métamorphoses en propos appuyés pour feindre l’indifférence. la vérité c’est que, maint’nant qu’tu sais d’qui il s’agit, c’plutôt toi qui s’enlise dans ta propre merde. tes opales qui s’veulent menaçantes alors qu’a rien d’autre qu’une envie malsaine et des souv’nirs ardents qui s’faufilent dans ta boîte crânienne.

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@lex malone

Louve la débrouille. On n'peut pas dire que tes tuyaux soient toujours bons, mais, tu boucles tes fins de mois sans trop t'inquiéter. Un peu joueuse, parfois serveuse, souvent dealeuse. T'as toujours eu tout un tas d'idées pour mettre du beurre dans les haricots. Quant à l'idée que s'en fait la justice, ça t'inquiète pas tellement. Parce que t'es beaucoup trop maline pour te faire bêtement péter par les flics. Du moins, c'est ce que te fait penser la trace de blanche que tu viens de taper. Celle-ci, celles d'avant, et les prochaines également. Ce soir, tu es toute puissante, tu ne doutes de rien. Les idées se bousculent, tu te sens trop vivante pour le monde endormi. T'écoules tes pochons de weed à la vitesse grand V. Les cons s'bousculeraient presque pour être sûrs d'avoir ce qu'ils veulent. Alors, le dernier client, il est pas franchement ravi. Mais t'en as rien à foutre; si c'est pas lui, ce sera un autre.
- c'est cinquante, ça?
- y a que le foin qui est bien servi.
Tu hausses les épaules, et, t'es tellement confiante que c'est contagieux. Tu pourrais bien lui vendre l'herbe du voisin, il n'aurait surement pas remarqué. Pourtant, ce soir, t'as roulé personne. Enfin, à peine. Tu fourres les cinquante dollars dans ton sac alors qu'il s'échappe dans la foule, rejoignante une brune plantureuse dont il capture la bouche. Et puis, une pression sur ton épaule. Quand tu fais volte-face, vos regards ne se croisent pas, ils se percutent. Lex. Sourire de chat, gorgée de rhum-citron. Tu fais pointer le bout de ton nez vers lui, les yeux inquisiteurs. Tu n'comprends pas qu'il donne l'impression d'avoir vu un fantôme. Mais, derrière la surprise, demeurent les nuances de désir que vous avez peints sur vos silences. C'est étouffant une telle tension. T'as le coeur au bout des doigts, le démon au fond des yeux. De tous les partenaires de jeu que tu as pu avoir, il est indéniablement l'un des plus stimulants. Louve, tu as toujours trop aimé les tempéraments qui ne s'apprivoisent pas, et, les mystère qu'on ne peut résoudre.   
- t’sais qu’t’es dans la merde jusqu’au cou.
- t'sais que t'es un emmerdeur.
Tu soupires en approchant de lui. Tu sens bien que sa voix voudrait gronder, et, qu'y a quelque chose de menaçant dans sa remarque. Sauf que ça t'ébranle pas tellement. Pas du tout. Et, c'est bien ton putain de problème: n'avoir peur de rien. La proximité entre vous brûle ta peau, et ton corps répond aux souvenirs fiévreux que vous ne partagez qu'à deux. Il est chien fou, et, les noeuds de vos esprits se font écho. T'aimes sa fureur, les shots d'adrénaline. Ton corps ondule, à peine perceptible, alors que tu franchis les limites de son espace vital. Chat sauvage, le jeu est plus grand que toi.
- je devrais m'inquiéter, tu penses? tu leur fais quoi, aux méchantes filles?
Tes mots sont soufflés dans son cou, teintés d'amusement et de provocation. Tu restes une seconde contre lui, avant de te dérober pour siffler une nouvelle gorgée de rhum. Et, tu sais qu'il devine ce que sous entendent tes billes vertes et enjôleuses.  

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@louve reed

louve et sa gueule d’ange. louve et ses airs désinvoltes. louve et ses contradictions. poitrine inexistante au cul qui frôle la perfection… y a rien qui s’harmonise chez elle et ça t’agace. ça t’agace que, la nuit, c’sont les mots doux qui caressent sa langue alors que, l’lendemain, c’son venin qu’elle t’crache au visage. t’es p’t’être pas mieux, excepté que, toi, c’tout ou rien. t’as pas l’apparence d’un type doux, ni l’regard d’un mec à qui on a envie d’faire confiance. y a rien qu’tu dégages qui correspond pas à c’que t’es réellement, y a pas d’surprises avec toi. par contre, louve… disons qu’c’t’un beau bonbon qui goûte pas bon. friandise qu’tu persistes pourtant à croquer, par pur sadisme, sans doute, parce que, avec l’temps, la saveur s’affinera pas et t’en es pleinement conscient. p’t’être qu’t’aimes ça, c’goût âcre d’amertume. c’lui qui t’détruit un peu plus les papilles gustatives, sens qu’tu risques d’perdre si t’poursuis à t’amouracher des pommes pourries dans l’genre d’louve. sourire félin, opales tortionnaires. manque plus qu’ses griffes t’lacèrent l’épiderme pour qu’son prénom prenne tout son sens.
— t'sais que t'es un emmerdeur.
soupir qu’tu r’marques malgré les jeux d’lumières qu’enveloppent vos carcasses, distance qu’elle avale d’une traite, assoiffé. un sourcil qu’t’arques lorsqu’vos corps rentrent en collision, lorsqu’elle s’autorise à franchir la barrière d’ton espace, ébranlant ton aura, enflammant ta peau d’son souffle ardent.
— je devrais m'inquiéter, tu penses? tu leur fais quoi, aux méchantes filles?
— j’leur brise la nuque.
t’rétorques violemment alors qu’vos chairs s’repoussent. verre qu’elle porte à ses lèvres, les tiennes qu’tu flagornes d’ta langue avant d’y planter tes crocs. c’pas l’moment d’jouer, malone! pas qu’tu fais vers elle, poignet qu’t’attrapes fermement pour l’attirer vers toi. tes iris vagabondent sur les traits d’son visage avant d’se planter dans l’vert d’ses yeux… ceux dont t’pourrais t’y perdre en une fraction de s’conde si elle en avait vraiment envie. l’ennuie, c’est qu’elle est d’humeur coquine; elle veut faire mu-muse, louve. p’t’être bien qu’l’alcool qu’lui brûle la gorge d’puis t’à l’heure commence à faire son effet. mais, toi, tu sais qu’elle risque d’se prendre une racée si elle arrête pas ses conn’ries. t’pourrais la laisser s’démerder toute seule, comme une grande… la laisser ramper jusqu’à toi, comme une bête qu’agonise sous l’poids d’la douleur. emprise qu’tu resserres, si bien qu’t’arrives même à sentir son pouls sous la pulpe d’tes doigts. mâchoire crispé, mots qui sifflent entre tes dents soudés.
— déconne pas.
t’grognes la deuxième – et dernière – mise en garde, l’bout d’vos nez qui menacent de s’frictionner tell’ment la proximité s’fait d’plus en plus dangereuse. jeu méchant, c’lui qu’aura ta peau, un d’ces jours. poigne qu’tu relâches finalement, laissant tes empreintes teinter son épiderme sans pitié. opales qui zieutent l’espace, doigts criminels qui s’emparent d’une bière égaré avant d’te l’enfiler. t’as la bouche en feu, p’t’être qu’un peu d’éthanol parviendra à éteindre la flamme qui t’consume d’l’intérieur. p’t’être aussi qu’ça fera qu’la raviver davantage, déclenchant un incendie qui ravagera tout sur son passage.

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@lex malone

Tu ne préviens pas, jamais. C'est bien le problème. Tes humeurs sont régies par la plus versatile des girouettes. Alors, dans le fond, tu n'es, toi-même, jamais vraiment au courant des fluctuations à venir. Il ne te faut pas plus d'un battement de cils pour prendre le contre-pied.  
- j’leur brise la nuque.
- après tout le bien qu'elles peuvent faire à ta q..
T'as pas le temps de finir, il menotte tes poignets et tu protestes en grognant. Ta langue claque contre ton palais alors que tu tentes de forcer une échappatoire. Y a rien à faire, t'es irrémédiablement attirée contre lui, et, ça te hérisse le poil quand il assoit sa force sur toi de cette manière. T'es sûre qu'il le fait exprès, il te connait mieux que ça. Lex, il sait exactement comment faire sauter tes fusibles. Louve, t'accepteras jamais l'intimidation. Alors tu lâches ton verre, comme si ça allait te donner plus d'aplomb. Tu n'le prenais pas au sérieux, parce que tu ne prends jamais rien au sérieux, mais, la tendance s'inverse l'espace de quelques secondes. La morsure de la douleur est silencieuse, anesthésiée par tout ce qui te fait planer. Mais, à la sensation désagréable que tu ressens dans les articulations de tes poignets, tu comprends qu'y a un problème quant aux moyens déployés. Sale con. Effet papillon. Le battement d'aile devient tornade. Et, tu n'essaies même pas de lutter.
- déconne pas.
- lâche moi lex. lâche moi maintenant.
Tu craches les mots comme des lames de rasoirs. Y a tout un tas de menaces qui font briller tes yeux d'une couleur inquiétante. C'est jamais beau quand tu exploses. C'est violent, grossier, insensé. Et, c'est pire encore lorsque Lex fait partie de l'équation. Puis, comme s'il s'était brûlé, il te lâche. Tu regardes instinctivement tes avant-bras, blanchis par le manque de sang. En quelques secondes, deux fins bracelets bleutés se dessinent sur ta peau claire. Tu arques un sourcil, et tu percutes. Tu comprends la gueule étonnée, et la menace assumée. Nouvelle vague.  
- c'est quoi ton problème? hein! tes putains de potes? t'as rien d'autre à foutre qu'aboyer pour eux! ils ont fait quoi de leurs couilles! oh! elles sont peut-être dans ces pochons qu'ils vendent plus!
T'as tout sifflé d'une traite. La coke, ça rend loquace. Mais, après tes premiers mots, t'as avancé vers lui d'un bond. Biere au bec, tant pis pour lui. Tes poings s'abattent sur son torse et tu continues d'avancer alors qu'il fait un pas de recul. Nuage, orage, électricité. T'es folle, folle qu'il se permette d'arriver avec ses grands airs, et, de t'être sentie asservie. Il peut bien aller se faire voir avec sa suffisance. Y a pas longtemps, tu l'aurais mangé, et, c'est pour ça que la transition est si virulente. Y a personne contre qui tu aimes t'énerver plus que lui. Lex, il est tous tes exutoires, les bons et surtout les mauvais.
- j'en ai rien à foutre, ok!
Provocation. Visage fermé, et, chaque muscle tendu. T'es quand même pas inconsciente, t'es à l'affut de sa réaction, de son corps. T'as déjà pris beaucoup trop de trempes pour avoir les genoux qui tremblent. Tu sais que ça fait mal, mais qu'tu mourras pas. Tu sais que si t'as pas le choix, tu feras des sous autrement. Mais, tant que t'as des clients, tu continueras de les envoyer se faire enculer. Eux, et Lex.   

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@louve reed

— après tout le bien qu'elles peuvent faire à ta q..
phrase qu’elle termine pas, t’lui en laisses pas l’temps. marre d’son attitude, marre d’son air arrogant, marre d’avoir envie d’la sauter, là, de suite! poignet qu’t’encercles d’tes doigts efflanqués, emprise qu’tu serres d’plus en plus fort pour bien lui faire comprendre l’importance d’la situation et qu’t’en as ras l’cul qu’elle t’prenne pour un putain d’con. t’es p’t’être pas l’mec l’plus éclairé du queens, mais t’es pas arriéré, t’sais pertinemment à quoi elle joue. avec son r’gard enjôleur et ses p’tites prouesses d’allumeuse. p’tite conne qu’a pas appris à pas faire chier les plus fêlés qu’elle, p’tite conne qui s’retrouvera un jour à peindre les murs d’son propre sang. elle sait pas c’qu’elle fait, elle sait rien et ça t’énerve d’jouer l’gardien d’enfant. c’est l’queens, pas une putain d’cours d’récréation. fuck!
— lâche moi lex. lâche moi maintenant.
— sinon quoi? t’vas faire quoi, hein?
t’taper? t’gifler? t’tirer d’ssus? t’en tapes, t’survivras. t’en as pris une, t’peux en prendre une deuxième sans problème. ta langue qui claque contre ton palais et t’la lâches quand TU décides d’lui rendre sa liberté. pas question d’la laisser gagner, pas c’te fois-ci, ni même jamais. main pillarde qu’attrape une bouteille au passage, liquide alcoolisé qu’t’avales presque d’une traite pour tenter d’te calmer. mais, elle… elle, elle veut apparemment pas qu’tu détendes tes phalanges puisqu’elle s’met à t’aboyer d’ssus comme une chienne enragé.
— c'est quoi ton problème? hein! tes putains de potes? t'as rien d'autre à foutre qu'aboyer pour eux! ils ont fait quoi de leurs couilles! oh! elles sont peut-être dans ces pochons qu'ils vendent plus!
japp’ment qu’tu parviens à – presque – ignorer, jusqu’à c’qu’elle fasse un pas vers toi pour t’marteler l’épiderme d’ses poings. t’plus ahuri par son attaque qu’elle arrive à t’blesser, mais t’gonfles quand même ton torse pour atténuer les coups. elle est complètement folle!
— arrête, j’pas un putain d’tambour!
— j'en ai rien à foutre, ok!
non. pas ok. c’pas ok du tout. bouteille qu’tu fracasses contre la surface d’la première table qu’apparaît dans ton champs d’vision. éclaboussure d’éthanol qui s’échoue contre ta peau alors qu’tes prunelles sont ancrés dans ceux d’louve et t’en démords pas. pas une miette. en trente secondes, c’par l’bras qu’tu la tires derrière toi. de force, tu t’en bats les couilles. y a pas un humain sur terre qu’aurait pitié d’elle et d’son sort, t’façon. saleté d’déchet sur deux pattes qu’ose encore s’balader dans l’queens sans une once de conscience. et, au fond, tu ferais pareil qu’elle, lex. t’as p’t’être juste peur d’la perdre… t’sais pas. t’en sais rien.

tu l’amènes à l’extérieur du bâtiment avant d’la relâcher violemment, ta carcasse qui fait deux ou trois aller-retours avant d’te positionner droit d’vant elle, l’cou cassé tell’ment elle est minuscule, un putain d’parasite hissé sur des échasses.
— mais t’complètement débile, louve, j’y crois pas! t’rends pas compte d’la chose, là. ils m’ont d’mandés à moi d’te tabasser. TE TABASSER. si c’pas moi qui l’fait ce s’ra un autre… et l’autre risque d’être beaucoup moins patient qu’moi.
index et majeur qu’tu poses contre sa peau, mimant une arme qui s’braque sur sa tempe. mouvement d’un coup d’feu qui s’ensuit alors qu’tu romps l’contact en tournant les talons, mains qu’t’écrases contre ton visage pour r’prendre tes esprits. canisse qu’tu bottes au passage. juste parce que. y a pas d’raison.fallait juste qu’tu tapes un truc.

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@lex malone

Eclats de voix, de verre, de toi. T'es surprise par la détonation mais tu bronches pas, et, quand il t'empoignes une nouvelle fois, tu comprends que tu feras pas le poids. Tu résistes par principe mais rien n'y fait, alors tu ne te ridiculises pas. En revanche, tu songes très sérieusement à acheter un gazeuse. Probablement plusieurs. Il aurait eu l'air con avec les yeux qui pleurent et la gorge qui brûle. Il aurait pas pu te vomir sa force à la gueule et te forcer à avaler. bâtard. Tu foudroies les quelques regards que tu captes, ajoutant vicieusement à ton capital 'crise-de-nerfs'. merde. Tu nages en plein délire, t'as le rythme cardiaque qui en prend un coup. Ton corps ne comprends pas que tu te sentes toute puissante, alors que t'es en train de te faire balader comme putain de chien. C'est comme si ton coeur loupait des battements, comme s'il savait plus où donner de la tête. T'as aucune tête à donner de toute manière. La raison, elle a foutu le camp quand il t'a démarrée. T'espérais que l'air frais te fasse du bien, absolument pas. Lex s'agite, t'as l'impression de voir un lion en cage. Sauf que veux pas le sauver celui-ci, tu veux sa peau.
- mais t’complètement débile, louve, j’y crois pas! t’rends pas compte d’la chose, là. ils m’ont d’mandés à moi d’te tabasser. TE TABASSER. si c’pas moi qui l’fait ce s’ra un autre… et l’autre risque d’être beaucoup moins patient qu’moi.
T'aurais pu retenir l'inquiétude qui a l'air de s'cacher derrière le monstre de colère. Mais, y a deux mots qui tournent en boucle. complètement débile Et, quand il fait mine de te tirer une balle dans la tête, tu fais voler sa main sur le côté en frappant furieusement dedans. S'ils voulaient te tuer, t'es à peu près sure que tu serais déjà morte. connerie. T'as pas peur de la prophétie qu'il te dessine, tu bouillonnes. Ce qu'il te raconte, c'est un putain de manquement à ton honneur, à ta valeur. Y a pas que la coke qui fait dérailler ton cerveau, t'as toujours eu un problème à la fierté. Alors, quand il te tourne le dos, tu ne l'acceptes pas. Il a meurtri le morceau de bois le temps que tu rejoignes sa hauteur mais ça ne te dissuade pas. Tu te glisses entre lui et la barrière, t'es dos au mur. Littéralement, et, c'est volontaire. Ton corps est trop petit pour contenir tant de tension. boom. Gifle. Et, le but d'une gifle, c'est pas tant de faire mal, que de vexer. Une gifle, c'est une provocation.
- j'ai pas peur de toi malone. ni te toi, ni d'eux. alors ça changera rien du tout. JE changerais rien du tout. tu veux me filer la trempe de l'année? vazy.
Il t'a chopée à la gorge, mais t'as pas flanché des genoux  -parce qu'il n'a pas serré. T'as continué de le garder droit dans les yeux, avec le calme de l'enfer sur la gueule. Le calme, c'est ce qui te ressemble le moins. T'as même l'audace de lever le menton alors qu'il n'aurait qu'à appuyer ses doigts autour de ta gorge pour te faire taire. Plaquée contre le mur, les mains autour de son poignet, ça se voit dans ses yeux que t'es à 'ça' d'y passer. Pourtant, t'es pendue à son regard, à ses lèvres même dans la fureur. T'es plus en vie que dans toute une vie.

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@louve reed

bouteille qu’éclate sous ton excès d’colère avant d’diriger la faute sur elle. c’te dernière qu’t’entraînes dehors pour mieux l’engueuler. loin des r’gards inquisiteurs, loin des emmerdeurs qui s’amuseraient à s’mettre entre toi et c’te chienne de louve. t’as pas fini avec elle. t’en auras jamais fini. y a qu’tes cris qui s’échappent d’tes lippes, qui s’envolent avec l’vent. t’sais qu’elle est pas réceptive, t’sais à quel point elle peut être borné, la blonde. t’gaspilles ta salive et, pourtant, tu t’acharnes à lui faire comprendre la situation. arme qu’tu mimes alors qu’elle r’pousse violemment ta main et ç’en est trop! talons qu’tu pivotes pour buter un truc, pour éviter qu’ce soit elle qu’encaisse le coup. mais elle en a pas assez, louve. elle en a jamais assez, c’te putain d’connasse. elle qui s’glisse entre toi et l’mur, elle qui tente d’te provoquer, d’te… BAF! une gifle. une putain d’gifle! y a ta tête qui s’incline machinalement sur l’côté, qui suit l’mouvement. t’sais pas c’qu’est plus humiliant qu’une claque sur la gueule. rien. y a rien d’pire. elle t’parle. y a sa voix qui t’agresse les tympans. mais t’écoutes pas. t’enregistres aucuns mots. y a qu’l’écho d’l’impact d’sa main contre ta mâchoire qui résonne encore dans ton crâne. t’es plus là, lex. t’es ailleurs. bien plus loin qu’elle peut s’l’imaginer. ton sang bouillonne dans tes veines, les batt’ments d’ton cœur t’martèlent les tempes. t’aurais voulu hurler, t’aurais voulu frapper un truc. mais y a qu’elle d’vant toi. elle et sa putain d’bouche qui jacasse trop. et, là, de suite, t’as envie qu’elle s’la ferme, d’faire estomper tout c’vacarme qui t’empêche d’réfléchir correct’ment. en deux s’condes, t'as la pulpe d’tes doigts qui caressent son cou, mais t’presses pas. tu pourrais. mais tu l’fais pas. tu t’contentes d’percuter son r’gard, ta main toujours plaqué contre sa gorge alors qu’a ton corps qui presse l’sien contre l’mur derrière elle. l’menton levé, elle s’tait, s’agrippant à ton poignet comme à une bouée. t’seras pas son sauv’teur, c’soir, lex. t’seras rien d’autre qu’un naufragé qui s’échouera à ses côtés entre deux baises forcenés. parce que y a qu’ça qui vous maintient lié, louve et toi. tes iris noircis par la colère quittent ses yeux pour vagabonder sur son air de p’tite garce et buttent sur un obstacle anguleux; ses lèvres. ses putains d’lèvres. celles qui t’font grogner. paume d’ta main libre qui vient s’écraser contre la brique, à deux pouces d’son visage. mais tu flanches, lex. c’toi qui flanche l’premier en capturant ses lèvres des tiennes. et t’attends. t’attends qu’elle t’repousse, qu’elle t’gifle à nouveau. une de plus… t’es plus à ça d’près. t’vois pas comment t’pourrais t’défendre après ça. après l’avoir empoigné à la gorge. elle a toutes les raisons du monde d’t’en vouloir, à présent. elle a toutes les cartes dans ses mains, t’es qu’un deux d’piques à c’t’instant. vulnérable et inutile. et, pourtant, t’convaincu d’repartir avec la reine, c’soir. bien décidé à lui faire changer d’avis. qu’ce soit maint’nant ou à l’aurore, t’as pas l’intention d’la laisser filer avant qu’elle t’promette qu’elle laisse tout tomber. parce que, ses lèvres, t’as pas envie d’arrêter d’les dévorer. jamais.

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@lex malone

Lex. Tu retiendras jamais la leçon. Sans doute parce que comprendre, ce serait renoncer. Sauf que tu veux pas le lâcher. Y a une petite partie de lui qui n'appartient qu'à toi. Tu le sais, parce qu'il te regarderais pas comme ça si c'était pas le cas. Vous brûleriez pas du même feu si vous n'étiez pas fait pour vous consumer. Et même que Lex, tu le voudrais pas s'il était pas si corrosif. Tu le voudrais pas non plus si son corps, contre le tien, ne t'électrisait pas à chaque fois. C'est un miracle qu'étouffer tes colères de ses lèvres vindicatives. Mais, c'est pas anodin. Ton mal se soigne par ce mâle, et, le feu se combat par le feu. Finalement, il n'apaise jamais Lex, il transfère. Il matérialise ta fureur en envie de lui. Et, cette tension sexuelle, elle est subversive, elle est violente mais elle te fait oublier. Lui, et surtout toi. T'as pas l'impression de devoir changer quand il s'agit de ce con là. T'as pas besoin de retenir tes démons, tu les sais intimes avec ceux de Malone. Dans le chaos que vous partagez, tu trouves une certaine facilité. T'as pas peur de ses éclats de colère, ni de sa main qui s'écrase à quelques centimètres de ton visage. Tu sais que les duels que vous disputez sont plus subtils que ça. Tu sais qu'il aurait pu broyer ta gorge, et, tu devrais t'offusquer. Pourtant, c'est toi qui gagnes ce soir. Il dépose la victoire sur tes lèvres, à la façon d'un animal sauvage. Tout l'enjeu de ce bras de fer est silencieux. Discussion secrète des corps, des yeux. Tu sais ce qu'il cherche dans les tiens, alors tu tardes à lui donner. Y a un instant de flottement avant de lui retourner la faveur. Mais, quand tu l'embrasses, c'est pas un baiser d'affection, c'est une prise de pouvoir. C'est une danse brûlante, une caresse qui fait du mal. Tes crocs dans la chair de ses lippes, alors que tu l'incites à te soulever en te hissant au dessus de lui. Coeur en déroute et souffle court. C'est ton corps tout entier qui réclame le sien dans une quête effrénée de proximité. L'espace de quelques fiévreuses secondes, y a plus que vous deux.
Puis, tu recules à peine le visage, à contre coeur déjà. T'es prête à tout un tas de conneries, mais pas à te faire sauter à la vue de tous. Ta bouche frôle la sienne. Tu joues avec ses nerfs, autant qu'avec les tiens. Tu soupires, regard noir.  
- Ramène-moi chez moi.
Ta voix est calme mais intransigeante. Et, comme pour ne pas lui laisser l'occasion de répondre, tu mords sa lèvre inférieure. Avec plus d'insistance que nécessaire, jusqu'à marquer sa peau d'une fine entaille. Tu veux être bien sûre qu'il comprenne qui a gagné, et, quels étaient les enjeux. 

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@louve reed

t’as perdu, lex. comme un putain d’débutant. en débarquant ici, tu t’croyais fort, confiant, indétrônable et y a suffit qu’un regard d’ta louve pour qu’tu t’retrouves à lui lécher les amygdales comme un putain d’paumé. baiser qu’annonce sa victoire et ta défaite médiocre, c’comme ça qu’ça fonctionne entre elle et toi… l’premier qui succombe, c’lui qui perd. et tu perds beaucoup trop souvent à ton goût, adkins! pas la force d’résister – de LUI résister – et, même s’tu finis toujours par prendre ton pied, t’sais qu’tu finiras par l’regretter. un jour ou l’autre, forcément, elle s’en servira contre toi. d’ailleurs, c’pas déjà c’qu’elle fait? elle qui mutile ta chair comme un putain d’animal, comme si t’étais rien d’autre qu’une proie docile sous ses crocs prédateurs. et, effectivement, tu t’débats pas. tu tentes même pas d’la repousser, tu t’contentes d’obéir à son corps qui t’oblige à la soulever, les sourcils froncés par la douleur du désir qui gronde en toi. elle qui s’hisse au d’ssus d’toi alors qu’tu plaques – presque – violemment sa défroque contre l’mur de brique derrière elle pour prendre appuie, pour t’empêcher d’tanguer sous ses caresses enivrantes. elle est comme ça, louve, aussi mordante qu’ensorcelante, une contradiction sur deux pattes qu’tu prends un malin plaisir à tenter d’déchiffrer. tu devrais abandonner, t’aurais dû abandonner, hisser l’drapeau blanc et foutre le camps, mais t’as beau être qu’un vulgaire jouet pour elle, là, maint’nant, c’pas dans tes habitudes d’déclarer forfait. un jour, tu t’vengeras. un jour, c’toi qui gagnera.
— ramène-moi chez moi.
mais, ce soir, t’es condamné à grogner sous ses morsures venimeuses, elle qui t’laisse pas l’temps d’placer un mot,  elle qui confond tes lippes avec un putain d’morceau d’viande. tes sourcils qui s’froncent à nouveau, grondement sourd qui s’échappe d’ton gosier. putain d’chienne! bouche qu’elle t’rend après y avoir laissé la marque d’son triomphe, pulpe gonflée qu’tu lèches aussitôt pour essuyer ta branlée.
— m’ouais.
murmure mi-coléreux, mi-fiévreux, toi qui navigue entre deux eaux troubles. pourquoi chez elle? pourquoi pas ici? t’as aucune pudeur contrairement à elle et ça t’arrache presqu’un sourire d’constater c’te nuance, toi qui s’servira de c’t’information dans un futur rapproché.
— mais j’ai pas ma caisse. et j’ai pas d’tune pour un taxi.
carcasse qu’tu reposes au sol alors qu’t’en profites pour t’détacher brièvement d’elle, les paumes d’tes mains qui la bloque, positionné d’chaque côté d’son visage. p’t’être qu’t’auras un avantage c’soir, c’lui d’être vachement plus fort physiquement qu’elle. elle a beau avoir balafré une d’tes lèvres – parce que TU l’voulais – toi, t’pourrais lui briser la nuque en trente s’condes.
— t’as un plan… t r é s o r ?
pétasse. sourire qui t’déforme l’visage lorsqu’tu détaches chaque lettres d’une arrogance propre à toi. ta louve sauvage… l’seul problème avec les loups, c’est qu’ils sont puissants seulement en meute, mais, là, maint’nant, c’est en solo qu’elle a osé s’attaquer à plus grand qu’elle. et tout l’monde sait qu’on s’en prend pas à un adkins à moins d’vouloir volontairement mettre fin à ses jours – ou déclencher la fin du monde.

WE PLAY BY MY RULES

@"lex malone"

Si habituellement, la pillule de la défaite s'avale plus facilement, c'est qu'elle est vite éclipsée par une baise aussi effrénée qu'instantanée. Votre manège est bien huilé, comme ta petite culotte quand il est si proche. connard. Alors, tu devines que c'est pas tout à fait terminé. Y a pas eu d'explosion, pas de conclusion immédiate, et, ça laisse un gout amer dans la bouche. Tu le sais, parce que parfois, c'est ta langue qui reste râpeuse après ces baisers inachevés. Montagnes russes, monstruosité de colère et de désir. Dualité au fond de l'âme, contradiction des sentiments. Tu gagnes, mais le vainqueur perd toujours des plumes.
- m'ouais.
- m'ouais?
Tu le toises, c'est pas la réponse que tu attendais. Et, tu sens l'atmosphère qui change encore une fois, tu vois bien son oeil qui s'allume et les ténèbres qui y dansent. T'aimes pas qu'il dessine ce sourire carnassier au coin de ses lèvres. Lex, c'est un nuancier d'animosité que tu connais sur le bout des doigts, du bout des lèvres.
- mais j’ai pas ma caisse. et j’ai pas d’tune pour un taxi.
- tu seras toujours une galère malone.
Tu soupires en retrouvant le sol. Tes mots sont accusateurs. T'as beau retrouver l'usage de tes jambes, t'es pas plus en contrôle. Ses mains qui t'encerclent ont perdu leur attrait, parce qu'il pue la suffisance. T'aimes pas la différence de taille quand elle te rend vulnérable. Y a tout ton corps qui se crispe, visage fermé. Avec Lex, y a pas de calme avant la tempête, elle est perpétuelle. Tu oscilles éternellement entre passion et destruction. Il en faudrait un des deux dans le cercueil pour avoir la paix.
- t’as un plan… t r é s o r ?
Ca sonne comme une provocation, à la façon d'une insulte maquillée. Il prend l'ascendant, t'es bloquée entre les muscles tendus et les tatouages saillants. Mais, t'as l'habitude de cette répartition des rôles. Pas qu'avec lui, avec tous les hommes de ta vie, tous ceux qui sont importants. Alors t'a appris à palier à ta petite taille et tes bras frêles. Lex, il devrait savoir mieux que ça.
- tu devrais pas faire ça, laisse moi passer.
T'as jamais eu besoin de faire un mètre quatre-vingt pour suinter la fierté. Tu siffles tes mots comme une promesse malveillante, et, dans le fond, tu sais déjà où ça vous mènera. Parce qu'il est pas tant en position de force qu'il le pense. En réalité, il est même plutôt exposé. Visage, poitrine couilles. Ca pique sous ta peau. T'es le cul entre deux chaises. Y a quelques secondes, tout te semblait beaucoup plus simple. rentrer, baiser, fumer, pioncer. Et, t'as pas complètement renoncé à l'idée. Ca dépend encore que d'lui et de sa réponse. Ton corps qui se rapproche, ta main lascive sur ses couilles. L'avantage d'un jogging, c'est sa fluidité.
- mais t'as le choix... si tu veux vraiment faire l'emmerdeur, j'peux être casse-couille moi aussi.
Prouesse d'ambiguïté. Tu pourrais le régaler, ou, le castrer en moins de temps qu'il n'en faut pour cligner des yeux. La seule certitude, c'est que tu le laisseras pas assoir sa domination physique comme une demoiselle en détresse. Tu joues avec ses bijoux de famille comme on jouerait avec des boules anti-stress, avec juste assez de pression pour ne pas lui donner envie de reculer. Et, le but, c'est pas de lui faire du bien. C'est de ne pas perdre la main en attendant de savoir. Savoir si tu vas vraiment devoir sortir les crocs, ou s'il compte te laisser commander un uber. Invitation sous couvert de menace, ou peut-être bien l'inverse. Si ça se trouve, c'est toi qui mourras ce soir. Consumée par les flammes qui font briller tes yeux, et asservissent ton coeur.