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 Back to black | ft. Cassey

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Message Sujet: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Mar 29 Sep - 16:49

We only said goodbye with words
I died a hundred times
I go back to her
And you go back to black
You went back to what you knew, so far removed from all that we went through ( Amy Winehouse → Back to black ) •••Les lumières éteintes, une odeur d'encens collée à la soutane noire et un reflet de lune au travers de la lucarne, voilà le terrible décor de la pièce qui allait se jouer ce soir. Le sire Fletcher avait quitté l'Eglise en souriant au vieux père Philippe, souriant à ses voeux de bonne fortune dans sa recherche d'âmes à sauver. Car le lundi soir, Carmin était connu pour aller prêcher la bonne parole dans les rues du Queens. Sous un pont, il s'amusait à endosser son visage grave et à faire la morale aux sans-abris. Nul ne se doutait du respect qu'il avait pour ces sans foi ni loi qui vivaient au gré de leurs poings et qui se faisaient leur propre système légal dans la rue. Il était là pour leur tendre une main, pour leur rappeler la morale du Seigneur. Mais parfois, le prétendu prêtre torunait à droite dans la rue et n'allait pas retrouver ses brebis égarées. Ces dernières ne l'attendaient de toutes façons pas. Peu idiots, les SDF avaient le flair affiné et bien qu'ils baissaient la tête devant la robe noire de l'Eglise, ils sentaient qu'en face d'eux se trouvait un des leurs. C'était la seule explication rationnelle au respect qu'ils avaient pour Carmin. Ca et la nourriture qu'il ramenait du presbytère.  

Mais ce lundi, Carmin était parti ailleurs. La boutique était déserte et ce vide n'annonçait rien de bon. Où était Cassey? Pas loin. La pêcheresse arriverait bien assez tôt. Le message énigmatique qu'elle avait envoyé au blond avait suffi à le faire rappliquer. En surface, il était un prêtre soucieux de sa paroissienne perdue. En vérité, il était à l'aguet d'une confession qui le rendrait tout puissant devant cette catin qui avait abusé d'un prêtre. Que cela ne vous choque pas. Le terme n'était pas insultant dans la bouche de Carmin Fletcher. Loin de là, Cassey avait gagné son admiration et suscité sa curiosité. Si bien que cela faisait des mois qu'il la fréquentait de façon éparse, cherchant à trouver une faille chez le serpent qui avait convaincu un prêtre de mordre dans la pomme. Et ses prières inavouées prendraient fin bientôt. Il avait senti la jeune femme commencer à céder. Elle lui faisait de plus en plus confiance. D'ailleurs, si elle le sommait de venir en soirée, un lundi, ce n'était pas sans raison, si?

Assis dans cette boutique abandonnée, Carmin regardait les vestiges de ce qui devait être une allée de la débauche autrefois. Il imaginait les vêtements de luxe qui se superposaient sur des mannequins en bois, les sourires des femmes vénales devant leur prochain achat et les patrons qui se frottaient les mains à l'idée de leur compte en banque grossissant. Mais la boîte avait faillite. Et l'endroit n'avait pas trouvé de nouvel acquéreur. Si bien que les locaux presque vidés de leurs objets inutiles, furent abandonnés. Et les biens abandonnés, dans le Queens, cela est vite détruit. "Drôle de morale que voilà. Sans propriétaire, la déchéance vous pend au nez." Dit-il sans se retourner à celle qu'il avait entendue pénétrer le local quelques secondes auparavant. Elle avait proposé le rendez-vous, il avait choisi le lieu. Lorsqu'elle arriva à son niveau, il ne prit pas la peine de se relever. Son visage se souleva pour la regarder et il prononça ses mots sur un ton qui faisait froid dans le dos. "Marcher ainsi silencieusement dans mon dos, on pourrait croire que vous avez affaire avec le Diable." La phrase était dotée de mille connotations différentes, de mille sous-entendus. Etait-il le Diable? Ou avait-elle eu quelque mésaventure pour venir solliciter le prêtre? Marcher dans son dos... référence à son arrivée silencieuse, certes. Mais n'était-ce pas aussi une affirmation du fait qu'elle le suivait? Qu'il la considérait comme une de ses disciples désormais? Elle n'avait pas refusé le lieu proposé par Carmin. Pourtant de sales histoires avaient été perpétrées ici, de sales sales histoires. Des histoires qui contrastaient fortement avec l'odeur d'encens qui collait à ses vêtements et avec la couleur angélique de ses cheveux. 
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Dim 4 Oct - 20:28

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crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher  


Connard.
Connards.
Tous les hommes sont des connards. Tous ceux qu’elle choisit, en tout cas, pour quelques nuits ou pour l’illusion d’une vie chimérique. Elle a cessé depuis longtemps d’attendre l’amour, Cassey ; cessé d’y croire, aux beaux contes de fées, aux histoires d’amour et d’éternité. Sans laisser apparaître un voile de cynisme qui aurait gâché son minois ensoleillé, elle a tout bonnement décrété que ce n’est pas pour elle.
Ce n’est pas pour elle,
les histoires si belles,
les amours éternelles,
les valeureux princes.
Non, Cassey, elle attire les hommes qui font du mal ; les hommes qui ont, en eux, ce mal. Comme si une force mystérieuse les poussait jusqu’à l’astre.
Ou bien, surtout, comme si c’était elle,
qui était trop captivée par les ténèbres.
Elle n’a jamais envisagé une relation sérieuse avec Luis. Depuis le début, jusqu’à la fin, elle l’a considéré comme un amant.
Attirant, indécent, captivant,
mais sans engagement,sans attachement, sans sentiments.

Ou presque.

Elle s’est attachée à cet homme, plus qu’elle ne l’a voulu ; bien plus encore qu’elle ne l’aurait dû. Elle n’en aurait sans doute pas pris conscience, le papillon virevoltant, si toute cette histoire ne lui avait pas violemment éclaté au visage. Elle se sent trahie par les malversations de l’homme qu’elle croyait, au moins, sincère avec elle. Mais, aussi, elle se sent usée ; utilisée ; abusée par celui qui détenait sa confiance entre ses mains.

Cassey, elle ne sait plus où elle en est.
Alors, c’est vers lui qu’elle va se tourner.


Carmin, le prêtre. Le seul homme, là tout de suite, qu’elle n’enverrait pas brutalement baladé à cause d’un mot de travers. Carmin, le seul ami de sexe masculin qui lui reste, peut-être. L’âme sulfureuse ignore, en vérité, s’il tient véritablement à leur amitié ; ou bien s’il l’a prise en pitié. Il sait sans doute, mieux que quiconque, combien elle peut être paumée. Perdue, Cassey, dans chaque choix qu’elle fait. Chaque décision qu’elle prend, aussitôt regrettée, aussitôt rebroussée. Cassey, le tourbillon chamboulée, elle subit les dégâts des ravages qu’elle a elle-même causés.

Cassey, victime de son propre cataclysme.

Le papillon virevoltant arrive au lieu de rendez-vous proposé par le (bien trop) beau prêtre. Le pas feutré, les escarpins peinent à trouver leur chemin au milieu des décombres de cette boutique vraisemblablement abandonnée. Les deux azurs scrutent les lieux sans laisser apparaître un quelconque jugement. C’est à peine si elle est intriguée, la poupée, trop prise dans ses songes tourmentés. C’est un étrange endroit pour donner un rendez-vous. Si elle était capable d’y réfléchir, juste une seconde, probablement qu’elle le remarquerait. Ou peut-être non, la nymphe est définitivement victime de sa naïveté ; elle vient une fois encore de le prouver. Sûrement, aussi, trop égocentrique pour déceler le monde obscur dans lequel le prêtre s’évertue à l’entraîner. Dans les abysses autant que dans cette boutique. Mais c’est en prenant la parole qu’il tire la belle songeuse de ses pensées. Devant la véracité de ses mots, elle laisse échapper un sourire fêlé. – Je ne l’aurais pas mieux dit. Luis. C’est le nom de Luis qui vient s’immiscer immédiatement dans son esprit. Lui, le diable dans sa vie. Lui, qui l’a trahie. C’est à son désormais ex-amant qu’elle ne peut que penser, Cassey, sans se douter qu’elle se trouve devant une représentation tout aussi réussie du gardien des enfers. – C’est un… drôle d’endroit, pour un rendez-vous, non ? elle l’interroge, elle s’interroge, enfin. Peut-être déjà trop tard. Ses opales bleutées dérivent vers tous les trésors bafoués, toute une vie abandonnée, puis se reposent sur l’épaule demandée. Le besoin de parler. C’est l’envie qu’elle a formulée, plus tôt, dans les quelques mots envoyés. Mais cela lui est bien plus facile de parler, maintenant qu’elle se trouve à ses côtés. L’oiseau libre a toujours su voler, il lui est toutefois bien plus difficile de se laisser approcher quand elle est tombée ; quand elle a été blessée,
quand elle ne sait plus à qui se fier,
et qu’elle choisit toujours mal son allié,
l’histoire vouée à se répéter,
et l’âme maudite à se damner.

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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Lun 5 Oct - 11:23

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You went back to what you knew, so far removed from all that we went through ( Amy Winehouse → Back to black ) •••L'homme est pêcheur par nature. Les prêtres, s'efforçant d'être vertueux, sont ...non naturels. Voilà ce que pensait Carmin dans son for intérieur. Refuser de faire l'amour à une femme était encore plus vicieux que de le faire. Il comprenait bien l'appellation à la grandeur des sentiments et le refus de la débauche. Mais en refusant à un corps parfaitement sain de s'épancher dans un lien humain, ne le poussait-on pas vers une autre dépravation? Le faux prêtre qu'il était avait tout de suite su que les voeux liés au sacerdoce étaient... contre nature! Voilà le terme! Ce terme que les curés aimaient chanter quand ils parlaient de liens homosexuels et de vieux avec des enfants. C'était là l'hôpital qui se moquait de la charité, mais passons. Si Carmin n'était pas un fervent admirateur des hommes qui se coltinaient des hommes, il aimait encore moins l'hypocrisie du clergé. Condamner des comportements en leur apposant l'étiquette de "contre nature" alors que tous les membres de leurs rangs étaient eux-mêmes des bêtes contre nature!

La nature humaine avait poussé le prêtre maudit à aller vendre son âme auprès de Cassey Warren. Et en rappelant l'homme à sa nature d'homme, n'avait-elle pas accompli une mission divine? Carmin était fasciné par la perfidie de son "amie". Etaient-ils amis? Pour cela, il aurait fallu que Carmin soit capable du sentiment d'amitié. L'amitié n'était-elle pas un dérivé d'amare, le verbe aimer en latin? Et aimer... Carmin ne savait pas ce que c'était. Hazel était une des seules pauvres proies de son amour incandescent, de son amour maladroit, de son amour égoïste.  Cassey faisait-elle aussi partie des âmes que le blond souillait de son amour? Probablement pas.

Le son de ses chaussures sur le carrelage cassé, Carmin accueillit celle qui l'avait invité avec une phrase de philosophie. Elle aurait pu se dédouaner, refuser d'accepter un constat aussi vil que celui qu'il venait de faire mais Cassey accepta d'aller dans son sens. Cela l'étonnait presque. Elle était plus battante habituellement. Carmin ne lâcha pas l'opportunité et prit la porte qu'elle venait d'ouvrir par son acquiescement. "Qui te possède Cassey?" Le malin possédait sûrement Carmin. Sa voix s'était faite douce, sensuelle, trop sinueuse que pour être celle d'un confesseur. Et pourtant son ton invitait à la repentance, à la délivrance. Il lui fit signe de venir s'asseoir près de lui. Mais la blonde est perplexe. Le lieu est effectivement étrange. Alors Carmin répond tout naturellement. "Nous finirons tous dans un trou, ensevelis par la terre, dévorés par les vers. Et tu t'inquiètes qu'ici cela ne soit pas assez bien pour parler?"   Il est doué. Trop. Elle n'a fait que poser une question. Et il a l'art de répondre en renvoyant la balle, en faisant culpabiliser l'innocente et en la faisant penser qu'elle a fauté. Il a parlé calmement et c'est ce qui donne encore plus de puissance à sa remontrance. "Tu as dit que tu voulais me voir. J'ai choisi un endroit qui avait besoin d'une lumière, d'un espoir... comme toi?" Doux, il tourne son visage vers elle. On pourrait le croire le plus grand des hommes de foi. Il sait trouver les mots, il sait apaiser. Et pourtant, tout en vous doit sentir le mal qui tourbillonne et qui s'apprête à vous poignarder. Car Carmin est bon mais il est dérangeant aussi. Et c'est cela qui le rend attirant pour les ouailles qui sont trop pêcheresses que pour réellement chercher l'absolution, la vraie. Cassey d'ailleurs... elle ne cherchait rien. C'est lui qui l'a trouvée.
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Mar 13 Oct - 20:48

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crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher  

Poupée paradoxale,
rêve du prince charmant,
mais ne se tourne que vers les mauvais garçons,
poupée paradoxale,
lumineuse, incandescente,
inexorablement attirée par le mal.
Et il est là, le mal, juste devant elle ; sans même que l’idée ne vienne effleurer sa jolie tête. Carmin, représentant sur terre de la lumière. Carmin, le prêtre. Elle n’aurait pas cru s’en faire un ami, mais elle est plus loin encore de l’imaginer comme un ennemi. Il peut avoir l’air particulier, étrange. Différent des hommes de son rang. C’est précisément pour cette raison qu’elle croit en leur amitié ; parce qu’il ne la juge pas comme les autres le feraient. Parfois, même, il paraît… intrigué ; par tout ce qu’elle peut lui raconter. La blonde incendiaire, pas si naïve, maintient quelques fragments de réserve. Elle ne voudrait pas aller trop loin, un jour, dans ses confessions et le perdre. Pour autant toujours sincère, elle demeure fidèle à elle-même. Alors, quand elle entend la question insidieuse qu’il vient lui poser, elle ne met pas bien longtemps avant de rétorquer. – Personne ne me possède, Carmin. elle nie, alors qu’une partie d’elle venait de confirmer pourtant ses dires. Parce qu’elle pensait à lui, à Luis. Néanmoins, l’ancien amant ne la possède pas d’une quelconque façon. Personne, en vérité, ne pourrait affirmer obtenir cette possession.

L’oiseau est versatile,
désespérément lunatique,
parfois un peu fébrile,
mais résolument libre,
libre, insoumise,
impossible à tenir.


Elle vole trop haut pour qu’on puisse la capturer. Peut-être que l’on peut se risquer à la blesser, précisément comme le vil manipulateur l’a fait. Peut-être même qu’on peut la trahir, mais jamais l’anéantir. Le papillon se révèle phœnix ; bien plus forte en vérité qu’elle n’y paraît, sous les airs insouciants de la poupée. Le minois préoccupé, elle n’en garde pas moins la couronne relevée. Princesse a appris à garder son port altier. Les iris interloqués ne peuvent justement s’empêcher de scruter, le paysage loin de faire rêver. Elle aurait choisi un autre lieu pour se confesser. Mais c’est toujours mieux que l’église, n’est-ce pas ? Carmin relève le préjugé et, alors qu’elle s’apprête à lui rétorquer ne pas être inquiète ; juste intriguée par ce qui peut lui passer par la tête ; il finit de la convaincre avec agilité, maîtrisant les mots pertinents et somme toute sensés pour lui prouver que l’endroit est parfait. – Je t’accorde le point. elle confie, sans avouer clairement combien elle se sent perdue ; mais assez pour qu’il décèle en elle l’âme déchue. Elle choisit enfin de s’approcher, Cassey, elle s’installe près de son ami bien particulier. Il a cette voix qui sait l’apaiser ; tranquilliser les tourments de son esprit beaucoup trop égaré. Une petite inspiration plus tard, l’astre pas si lumineux commence à parler. À lui donner les cartes pour mieux (se) jouer. – Vous recrutez chez les bonnes sœurs ? elle lance, la voix faussement amusée ; mais le sourire plus attristé. La lueur perdue dans ses azurs si clairs, elle contemple le prêtre ; et enfin, se confesse. – Je crois que j’ai un souci avec les hommes, Carmin. Je ne sais pas les choisir. Même quand je… elle hésite, un court instant, la confidence au bord des lèvres. Elle n’oublie pas à qui elle s’adresse. – Même quand la relation est claire depuis le début, je finis par me casser la gueule.
elle ne sait pas si c’est elle,
qui se tourne vers ceux qui vont lui briser le cœur,
ou si c’est le mal qui est attiré par elle.
et, en vérité, elle ne sait pas quelle réponse lui fait le plus peur.
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Mer 14 Oct - 7:53

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You went back to what you knew, so far removed from all that we went through ( Amy Winehouse → Back to black ) •••Dans les flammes de l'enfer, Carmin ne brûle pas. Adepte des lieux, il ne peut se faire prendre par le feu qu'il génère. Tel un dragon à la peau écaillée, il crache sa chaleur comme une sorte de bénédiction et malédiction simultanée. Ce qui réchauffe sa protégée finira par la consumer éventuellement. La proie n'est pas encore défaite. Elle ne s'est pas abandonnée à son bourreau, qui qu'il soit. Elle se débat comme un lapin pris la patte dans le piège et qui tire de toutes ses forces pour se sauver. En agissant ainsi, la patte se blesse, l'entaille s'aggrave, le sang coule et la plaie risque d'être permanente. Mais la pauvre bête espère survivre. N'est-ce pas ce que tous espèrent? La survie? Et ainsi, ils traînent leur tas de cicatrices, de blessures béantes, souillant le sol qu'ils parcourent à tout va. Inconscients égoïstes. La lapine combative se défend d'avoir un quelconque possesseur. Carmin n'a pas l'habitude de s'excuser, pas quand il sait avoir posé le doigt sur quelque chose d'important. Alors, il murmure, presque condescendant "Comme tu voudras. Tu parleras quand tu seras prête." Comme si elle était une gamine qui fait des simagrées avant d'avaler sa soupe. Mais il a le tact assez talentueux le prêtre. Car son mépris est dosé, assez que pour laisser transparaître de bons sentiments derrière cette nuance d'exaspération.

Il joue avec leurs âmes
Il joue pour ton plaisir
Son plaisir seul, infâme
Il joue pour en rire.


Mais il ne rit qu'à moitié. Car l'homme de l'Eglise est venu écouter. Et sa curiosité est plus importante qu'autre chose. Ses plans machiavéliques sont à respecter mais pour aller au bout d'une ligne, il faut scrupuleusement passer par l'infinitude de points qui sont des étapes préalables. Mille point collés ensemble créent une ligne. Ceux qui n'ont pas l'expérience penseraient, à tort, qu'ils peuvent aller droit sans se préoccuper de tous les détails. Mais Carmin sait que la patience est mère de toutes les vertus.

Cassey lui accorde le point. Il devrait triompher mais l'orgueil du curé doit se montrer afin de lui rappeler qu'elle n'est pas appelée ici pour lui faire des faveurs. "Cela me va droit au coeur. Mais nous ne sommes pas ici pour jouer à un jeu et pour marquer des points. " Il se tourne vers elle sur ce petit banc d'infortune et attrape sa main dans la sienne. "Pas de ça avec moi Cass' " Trop doué pour le bien des autres, il la caresse de sa voix apaisante.

Tu ne vois pas le démon qui sommeille
Tu ne vois pas derrière ses merveilles
Tu ne sais pas que s'il te tend les bras
C'est parce qu'il guette ton trépas.


"Une bonne soeur?" Carmin sent déjà où elle veut en venir mais cet étonnement et cette masquarades sont évidemment obligatoires. "Quelle idée!" enchaîne-t-il directement avant qu'elle n'ait pu répondre. Mais elle a besoin de parler. Alors il l'écoute. Il ne l'interrompt pas. Car lorsque l'agneau se dirige vers l'abattoir, il faut le laisser faire. Ce n'est qu'une fois couché, tranquille, qu'on lui tranche la gorge. Et avant ça, il faut le persuader que ce sacrifice va servir l'humanité, le calmer donc. "Cassey, tu es trop dure avec toi-même. Toutes les femmes ont des problèmes avec les hommes. Et les hommes aussi ont des problèmes avec les femmes, ne te leurre pas. Même... " Il s'arrête comme s'il hésitait à finir sa phrase, marquant une pause où il lui sourit d'un air amusé. "... même moi j'ai mes problèmes avec les femmes." Confession qui pourrait être controversée si elle venait à sortir d'ici. Mais Carmin ne la laissera pas prendre des ampleurs disproportionnées. "Ce que je veux dire, c'est que même en ayant volontairement renoncé aux femmes, vous pouvez continuer à avoir un impact sur ma vie, sur mes sens et ce n'est pas tous les jours facile à gérer. " Rirait bien le juge suprême de Carmin en entendant tout cela. S'il y a bien un domaine qu'il n'a aucun souci à prendre en main, ce sont justement les femmes. Mais il doit donner le sentiment qu'il lui ouvre des portes, qu'il lui donne du pouvoir durement gagné pour qu'elle ose se livrer plus en avant. "Je suis là Cassey. Je t'écoute si tu veux me parler. Mais je peux aussi juste être là si tu veux, sans parler." Numéro 1 de la perfection, Carmin Fletcher, sacré prêtre de l'année. Mais évidemment, il sait qu'elle a besoin de parler, de s'épancher. Les femmes ne sont pas de nature muettes, elles sont gouvernées par cette urgence de relâcher le venin qui les pourrit comme un vomi libérateur. Et par expérience, bien qu'il ne le fasse pas pour ça, Carmin sait que c'est effectivement très bénéfique de parler. Les prêtres sont après tout les psys gratuits mis au service de la population par la chrétienté.  
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Lun 19 Oct - 20:24

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crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher  

C’est toujours le même air. Il y a juste les paroles qui diffèrent. Mais le rythme perpétuel, la chanson paraît sans fin, toujours la même rengaine. Litanie désespérée mais moins encore qu’elle n’est désespérante, le refrain continuel qui abreuve le palpitant interne. Son cœur, à Cassey, il est comme une symphonie en désharmonie ; comme une maladie. De ses vers, parfois opposés, parfois similaires, il ronge tout son être. Elle a trop souffert, qu’on dirait ; elle est trop entière ; qu’on répéterait. La vérité, c’est qu’elle reproduit, en permanence, les mêmes erreurs. L’organe battant dépouillé de toute résurgence absorbe une souffrance dont elle aurait pu se délester par réminiscence. Mais elle est là, continuellement, à réitérer un passé qu’elle devrait éviter, dont elle n’a pas encore appris à se préserver. Lui, pourtant, elle croyait avoir su s’en préserver. Luis, elle n’a jamais oublié qu’il ne lui avait rien promis ; qu’ils ne partageraient rien de plus qu’un lit. Luis, elle s’est bien gardée d’en tomber amoureuse. Même s’il a tout fait, lui, pour contrôler les battements trop frêles de son cœur. Face à Carmin, surtout pour elle-même, la nymphe rejette bien loin l’idée qu’il ait pu la posséder d’une quelconque manière. Elle,  oisillon trop versatile ; elle, l’âme beaucoup trop libre, pour se laisser aller pour un serpent qu’elle devinait trop vil. Seulement elle ne peut pas retenir la douleur qu’il a distillé dans ses veines. Comme si, malgré toutes ses précautions pour s’en préserver, il avait su tout de même immiscer son venin. Le reptile rejeté de sa vie continue insidieusement de vivre en elle, à travers elle. Même à travers sa colère, même à travers sa haine, elle le laisse vivre malgré elle. Piquée par la réponse du prêtre, Cassey a pourtant du mal à l’admettre. Le silence comme réponse, elle lui lance un regard un brin trop sombre. Elle abhorre le sentiment d’être une adolescente écervelée, une môme qui n’assumerait pas les bêtises réalisées. C’est pourtant ce qu’elle est, précisément, Cassey. Une gamine qui refuse d’endosser la responsabilité de ses propres conneries. Le soupir s’échappe de ses lippes rosées alors qu’elle finit par s’approcher de lui. – J’suis désolée, Carmin… elle lui présente ses excuses, sans même savoir pourquoi elle s’excuse.

L’impression fébrile de jouer avec sa patience,
quand c’est lui, en vérité, qui s’amuse de sa souffrance.


La main frêle enveloppée par celle de l’homme d’église, elle se laisse attirer jusqu’à l’abîme. La tendresse de ses doigts l’apaise, moins encore que la caresse de sa voix. De sa présence, à lui, tout entier. C’est la sérénité, la confiance aussi, qu’elle souhaitait retrouver, en rejoignant Carmin. Le minois de la poupée candide relevé vers son ami, elle écoute avec une attention presque solennelle ses dires. Et un sourire, qu’il arrive à faire jaillir, au beau milieu d’une obscurité chagrine. La lumière, qu’il fait lentement revenir, dans les iris mélancoliques. – Ah oui, tu as des problèmes avec les femmes, toi ? J’aimerais bien entendre lesquels. elle rétorque de sa voix de miel, le charme de la sirène jamais bien loin. Elle joue, Cassey, elle joue avec les hommes comme elle respire ; peut-être que c’est une manière aussi, de se sentir en vie. Même avec lui. Même avec l’interdit. C’est précisément ce qui l’a amenée ici, à parler de Luis,
c’est précisément ce qui l’a amenée ici, à avoir besoin de lui.
Carmin éveille une sensation d’apaisement dans un cœur récalcitrant, il l’enveloppe de son baume rassurant ; comme le soutien qu’il lui faut atrocement. – Je voyais cet homme… Luis… il ne voulait pas d’engagement, moi non plus. elle appréhende le jugement dans ses prunelles ; pour cela qu’elle détourne inconsciemment la tête. – J’avais envie d’une relation sans problème, pour une fois, tu comprends, j’en avais juste… marre que ça se finisse mal à chaque fois. Il y a le mal-être qui apparaît dans le ton plus si clair ; la détresse dans les pupilles de la nymphe quand elle les repose sur le prêtre. – Et, en fait, ce connard… elle s’arrête net, presque coupable de la vulgarité de ses mots devant l’homme de foi ; puis tente de poursuivre avec plus de calme. – Cet homme… en fait, il voulait seulement se servir de moi… de ma boutique. Il y a la douleur qui revient, asphyxiante, étouffante dans un cœur encore en émoi. Sa gorge se noue alors qu’elle conclue d’un ton fatal. – Je devrais rester seule jusqu’à la fin de ma vie.

Sauf qu’elle ne peut pas,
sauf qu’elle en est incapable,
parce que l’astre a besoin d’être entourée pour briller,
parce que l’astre a encore plus besoin d’être aimée,
parce que, même en quémandant une solitude tant désirée,
elle s’est tournée vers un autre homme pour s’épancher,


C’est toujours le même air. Il y a juste les paroles qui diffèrent. Mais le rythme perpétuel, la chanson paraît sans fin, toujours la même rengaine. Litanie désespérée mais moins encore qu’elle n’est désespérante, le refrain continuel qui abreuve le palpitant interne.

Son cœur, Cassey,
elle le remet cette fois entre les pires mains,
celles de Carmin.

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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Lun 26 Oct - 8:17

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You went back to what you knew, so far removed from all that we went through ( Amy Winehouse → Back to black ) •••Jouer avec les coeurs, c'était une habitude pour le blondinet. Après tout, il était habitué à recevoir les confessions les plus débridées qui soient. Certaines de ses paroissiennes venaient parfois l'oeil pétillant, lui raconter leurs exploits en prétendant être gênées. Mais Carmin voyait clair dans leur jeu. Elles étaient tout sauf réellement gênées. Ces dames se plaisaient à raconter des histoires, qu'il soupçonnait parfois inventées, pour tenter de faire rougir le prêtre. Mais Carmin était tout sauf un novice. Carmin était une force de la nature. Son statut de prêtre était un rôle qu'il jouait et maîtrisait à la perfection. Il n'avait donc aucune difficulté à parer ces sous-entendus, ces regrdas langoureux, ces tentations qu'elles soumettaient à son ouïe. Au lieu de cela, il les réprimandait sèchement et attirait leur attention sur leur absence de pudeur dans la manière de se confesser. Diablement jouissif que de leur faire la morale alors qu'à leur place, il aurait sûrement procéder de la même façon. C'est au gré de toutes ces petites séances avec ces dames qu'il avait appris à être une oreille chaste, attentive. Et Cassey savait qu'elle pouvait se confier. Mais le prêtre aurait dû l'encourager à parler parce qu'elle le voulait, pas parce qu'il la culpabilisait subtilement. Et comme si cette faute de sa part pouvait l'aider à enfoncer le clou, il s'en saisit lorsque la blonde s'excusa. "Ne t'excuse pas, je n'ai pas à exprimer d'égo et de blessures vaniteuses. Si tu veux me parler, c'est à toi d'en décider, pas à moi de t'y pousser. " Parfait. Il savait même utilisé ses défauts à son avantage. Il les exposait avant que son interlocuteur ait le temps de les remarquer, de les analyser et les changeait de lumière, leur donnait une autre couleur : celle de l'homme derrière la robe noire. Un pêcheur qui essaie de faire de son mieux.

Doux, il englobe sa main entre les siennes et fait le premier pas. Il se livre sans en donner trop, laissant la proie mordre à l'appât. Il ne sait pas encore exactement ce qu'il va lui répondre. Des problèmes avec les femmes... Il grimace et change la direction de son regard, le laissant se perdre dans le vague de cette pièce enfoncée dans les ténèbres. "Ne crois pas que parce que j'ai juré fidélité à Dieu, j'en ai perdu toutes les pulsions de ma nature d'homme."  Il fait mine d'être mal à l'aise et caresse la main qu'il tient, posant ses yeux dessus avec une gêne feinte. "Parfois, je dois redoubler d'efforts pour réprimer certains sentiments. C'est comme si... " Il hésite avant de lancer une piste qu'il n'avait pas prévue d'explorer. Mais le malin se sent en veine. "... l'amour que l'on a appris à avoir pour nos semblables était trop difficile à maîtriser. Tu sais, la foi nous pousse à aimer nos semblables comme nos frère et soeur, mais tu t'attaches à certaines personnes plus qu'à d'autres. Je ne devrais pas mais ça arrive. Et parfois, cet amour que l'on cultive dans nos coeurs nous rend faibles. " Mais oui, Carmin, de l'amour... Comme si c'était de ça qu'il s'agissait. Mais après avoir parlé de pulsions hormonales naturelles chez l'homme, il a senti le devoir de se placer au-dessus de ceux que Cassey connaissait. Et sentant qu'elle était dans un trouble amoureux, quel meilleur effet que de lui montrer que lui, Carmin, le prêtre au coeur large, était un homme d'amour.

Tu mens comme l'autre respire
Tu arraches leurs soupirs
Car jamais tu ne peux trahir
Le vice caché de tes sourires.


Sans l'interrompre, il laisse Cassey s'épancher. Les mots qu'elle prononce ne l'étonnent pas. Elle n'avait pas besoin de les dire, il savait déjà qu'il s'agissait d'une peine d'amour. Il ne voulait pas s'engager et elle non plus.  Cette phrase est à retenir. Il la note mentalement pour revenir dessus quand elle aura fini de raconter sa mésaventure amoureuse. La conclusion de la blonde lui extirpe un balancement de tête. "Ne dis pas de bêtises. Tu es humaine, tu fais des erreurs." Le moralisateur n'est jamais loin. A l'écoute, il sait qu'il est tout de même là en tant que conseil et pas juste en tant qu'ami. "Peut-être ne veux-tu pas accéder au bonheur pour le moment? " Il relâche sa main et se lève pour marcher dans l'obscurité de la pièce abandonnée. De ses doigts il effleure un meuble poussiéreux qu'il a du mal à identifier. Son passage laisse une trace, une ligne marquant sa présence ici. "Viens voir. " Il l'appelle et lorsqu'elle s'approche de lui, saisit sa main pour la poser sur une zone de poussière immaculée. La faible lueur qui éclaire la pièce suffit pour qu'ils puissent distinguer l'empreinte de cette main. Leurs yeux se sont habitués à la pénombre. "Ca, c'est toi Cassey. " Il se penche et souffle sur la poussière, faisant ainsi voleter toutes les particules et effaçant la marque qu'il vient de désigner comme étant Cassey. "Et un homme, de son simple souffle peut t'annihiler. " Il se tourne vers elle lentement, attrapant ses mains entre les siennes et chassant la poussière demeurée sur sa peau du bout du pouce. "Tu sais pourquoi? " Lui, le vil, sait où il veut en venir. Les pièces se sont mises en place pendant le court instant où il a lui-même traversé la poussière. Quelques secondes ont suffi à lui faire trouver un plan pour réveiller Cassey. Et ce réveil a son propre but caché. Etre aussi bon avec elle, aussi doué, c'est la rapprocher encore de lui, la rendre vulnérable devant lui. "En acceptant des relations éphémères, tu t'inscris dans la poussière. Tu as besoin d'un homme qui veuille ancrer la trace de ta paume dans le bois, dans le marbre, pas de quelqu'un qui sache qu'un simple coup de vent lui permettra de s'envoler loin de toi. "  Carmin cherche son petit canif toujours dissimulé dans la poche avant de sa robe noire, ce canif qui s'est enfoncé dans sa peau quelques jours plus tôt. "Laisse-moi graver le contour de ta main dans le bois. " Sa voix est douce, tendre, presque romantique. Ses mots le sont, à n'en pas douter. Cette lame a percé sa peau, a été recouverte de son sang et maintenant, il l'utilise pour charmer l'âme de cette pêcheresse perdue. Son dessein devient de plus en plus clair dans son for intérieur. Carmin Fletcher a l'intention de renverser les choses. Si Cassey a perverti un prêtre, un prêtre la pervertira. Certains l'appellent karma, d'autres l'appellent Carmin.    
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Dim 1 Nov - 13:50

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☆ ☆ ☆
{ back to black }
crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher  

Dans un décor de songes,
chimère beaucoup trop sombre,
elle se laisse attirer par la main tendue,
l’âme perdue,
qu’il ne rendra que plus déchue.

On lui a toujours dit, à Cassey. Elle accorde sa confiance beaucoup trop vite ; d’un battement de cils. L’absence de discernement lui colle à la peau et entrave son esprit. Comme si elle était dépourvue de la lucidité qui aurait dû lui apprendre à se méfier. Les années défilées, elle s’essaie, un peu, à mieux s’interroger.

Mais elle ne se pose aucune question avec lui,
comment pourrait-elle se méfier d’un homme d’église ?


Il consacre toute sa vie à Dieu ; à Dieu mais aux autres, aussi. C’est ce que lui a appris Toby. Plus encore qu’une foi inébranlable avec quelque chose qu’ils ne voient ni n’entendent, c’est l’amour de leur prochain qui guide chacun de leurs pas. Comme il était le cas du prêtre devenu ex, elle suppose avec évidence qu’il en est de même pour Carmin. Carmin, doux et prévenant, parfois dur mais toujours franc ; il affirme que c’est à elle de choisir de lui parler ; et elle, ça la met naturellement encore plus en confiance pour y arriver. D’un petit signe de la tête, elle acquiesce à ses paroles  avant d’esquisser un sourire un peu fêlé. – Merci Carmin. elle le remercie, de la patience dont il fait preuve ; de la considération qu’il lui donne ; tout bonnement de sa présence. Lui aussi, comme rarement, parvient à lui prouver sa confiance. Une confiance qu’il lui offre en évoquant l’amour des autres dont il n’est pas dépourvu, bien au contraire, il pourrait s’y perdre comme n’importe quel individu. Les océans posés sur son ami, la princesse le contemple, attentive. Elle n’est pas interloquée, ni même surprise, par ses dires. Rappelons qu’il n’est pas le premier prêtre à lui confesser sa faiblesse. – Je vois parfaitement ce que tu veux dire… elle confie, alors que ses pensées la ramènent à Toby. Son interlocuteur a conscience de ce qui s’est produit entre eux, c’est même ce qui l’a incité à venir vers elle, la première fois, il y a déjà tellement de mois. La menotte toujours glissée entre les doigts caressants de l’homme d’église, couplés à ses dires, lui donne soudain un savant goût d’interdit. – Vous êtes humains aussi, vous n’êtes pas infaillibles… ne te sens surtout pas gêné, encore moins avec moi. elle confie, terriblement sincère, flirtant malgré elle avec les limites. Elle se mordille la lippe, fébrilement, puis abdique. Il s’est confié à elle sans crainte ; elle peut en faire de même. D’autant plus que, si elle a voulu le retrouver, lui, c’est précisément pour se confesser sans appréhension,
peut-être aussi parce qu’elle sait que lui, il est bon,
au fond, elle ne saurait réellement définir leur relation.

À la fois ami et ange gardien,
elle donne à Carmin,
tout le pouvoir de veiller sur elle,
celui, aussi, d’attiser ses ténèbres.


La langue se délie, les aveux arrivent vite. Elle a du mal à se projeter, Cassey, du mal à prendre du recul pour sonder tout ce qui peut se produire dans sa vie. Elle sait qu’elle n’attendait pas une grande histoire d’amour de cette liaison avec Luis, elle sait qu’elle ne voulait pas de lui comme petit-ami. Seulement, la peine qu’elle ressent, le sentiment de trahison, ils sont réels. Ils sont bien plus forts qu’elle. C’est difficile à admettre pour celle qui a envie de haïr cet homme de tout son être. Mais c’est contre elle, en vérité, qu’elle est le plus en colère. Carmin, toujours doux, toujours compréhensif, lui assure qu’elle est seulement humaine. Elle secoue la tête, encore chamboulée, ayant bien trop de mal à se dédouaner. Elle n’est plus une adolescente qui s’amourache pour la première fois, elle devrait… elle devrait être plus maligne que ça. Pourtant, tu reproduis toujours les mêmes erreurs ; et finis avec les mêmes douleurs. Pourtant, t’es encore en train de mettre plus en danger ton cœur. Songeuse, elle songe à la possibilité qu’il évoque, celle de refuser le bonheur. – Je ne sais pas… je me rends juste compte que ça finit toujours mal. Mais peut-être a-t-il raison. Peut-être qu’elle se tourne volontairement vers le mauvais garçon. Elle sort de ses pensées beaucoup trop obscures alors qu’il l’incite à se lever pour le suivre. Elle le contemple sans rien dire avant de lui obéir. Comme un papillon attirée par la flamme, l’âme perdue s’approche de l’être démoniaque. Il saisit sa main pour la poser contre un meuble emplie de poussière en lui expliquant que cette trace la représente. Elle ne sait pas réellement où il veut en venir, Cassey, mais elle reste attentive. C’est au fil de son explication qu’elle commence à saisir.

Et là, ton cœur se serre,
face à cette vérité acerbe,
la désillusion est cruelle.


Elle contemple l’empreinte dans la poussière qu’il fait disparaître d’un souffle ; puis, lui qui saisit ses doigts poussiéreux sans interrompre son discours. Elle ne peut pas contredire ses paroles loin d’être infondées. C’est elle, certainement, qui se fait plus de mal qu’elle ne le devrait. Mais devant sa proposition, la poupée ne peut retenir un sourire amusé. – Tu es sûr que c’est utile ? Elle a l’impression d’être, non pas en présence d’un ecclésiastique mais d’un psychologue qui teste une méthode expérimentale pour guérir son mal. Quelqu’un qui veut la soigner de ses propres contradictions. Cassey, elle n’est jamais très à l’aise quand il s’agit de parler de ses plus sombres émotions. Elle dévoile sans difficulté toute la lumière qui peut émaner d’elle, l’astre solaire, mais elle se confie rarement sur ses propres ténèbres. Seulement il a toute sa confiance, le prêtre. Il suffit que ses iris se noient quelques secondes de trop dans les siens pour qu’elle finisse par s’exécuter et pose sa main. – D’accord, vas-y. elle observe la lame froide qui va venir frôler sa peau, puis elle relève le minois vers son interlocuteur. – Ça signifie que tu ne pourras pas m’oublier, tu le sais. elle lance de sa voix malicieuse, plus pour tenter de se détendre elle-même que pour le taquiner, lui. Elle paraît presque l’aguicher mais c’est lui, en réalité, qui est en train de charmer la sirène. Il allège un peu tout le poids que traîne son cœur, Carmin. Elle se sent à l’aise avec lui, pas seulement en confiance, juste bien avec ce prêtre un peu (trop) atypique.

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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Lun 2 Nov - 13:55

We only said goodbye with words
I died a hundred times
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You went back to what you knew, so far removed from all that we went through ( Amy Winehouse → Back to black ) •••Jouer avec les coeurs était devenu d'une facilité enfantine pour le faux prêtre. Mais dans ce tumulte bordélique, il ne savait pas exactement à quoi il jouait. Car il devait reconnaître une faille, une seule et unique faille à son jeu. Carmin ne connaissait pas à fond son sujet. Les femmes s'épanchaient dans ses bras ou de l'autre côté de la grille du confessionnal, oui. Les fidèles lui remettaient leurs secrets et lui faisaient comprendre les méandres de leurs âmes, les solitudes que créent les sentiments amoureux. Mais Carmin lui-même, il n'avait jamais aimé. Le sentiment d'amour était réservé à Hazel, sa soeur. Et même elle, il l'aimait bien mal. Pour aimer, il faut s'intéresser à l'autre. Fletcher n'était jamais en défaut sur ce point. Il connaissait ses ouailles, les écoutait, les sondait jusqu'aux tréfonds les plus obscurs de leurs âmes. Mais son intérêt n'était jamais d'une nature telle qu'il puisse générer autre chose que sa perfidie. L'amour aurait pu naître autrefois lorsqu'il avait séduit la jeune Imra ou encore lorsqu'il tournait autour de Louison. Mais l'amour avait banni le blond de son monde.

Pour aimer, il faut un coeur
Pour cela, renie tes peurs
Ouvre la porte aux bonheurs
Crois en ta bonne heure.


Foutaises. Il ne parvenait même pas à se persuader qu'il pourrait trouver quelque avantage à céder aux affres de l'amour. La passion charnelle? Bien sûr. Mais la vraie passion était dénuée d'affect. Agresser la chair de ses doigts, dénuder la peau de ses tissus pour y planter des dents assoiffées d'une pulsion sexuelle... ça, il connaissait. Mais la tendre caresse d'une peau sur une autre, il n'y croyait pas. Pas au-delà du jeu. Car il savait caresser. Il le faisait en ce moment même avec Cassey, gardant entre ses doigts la mains de la jeune femme. Cependant, ce n'était là qu'un rôle. Et quand l'acteur joue, quand il performe, il lui est interdit de s'investir dans son personnage faute de quoi, il se perdrait au milieu des actes.

Elle le remercie de sa bienveillance. Le Diable doit bien rire depuis les entrailles de l'Enfer. Ou Dieu, doit pleurer de voir ainsi un de ses fils dénaturer ce qu'il y a de plus sacré. Les confessions de Carmin sont parfaites. Distantes mais touchantes, elles atteignent leur cible sans difficulté. Cassey prétend comprendre et Carmin feint de ne pas trouver cela drôle. Il opine de la tête distraitement. " Je ne suis pas gêné. Je ne renie pas ma nature d'humain avec des failles, je ne dois pas être gêné. Je ne suis pas au-dessus de toi, ni l'inverse. " Ses yeux luisent dans l'obscurité tandis qu'il la place sur le même pied d'égalité que lui. C'est chose rare que de voir un prêtre dans une pareille humilité. Pourtant il est bien connu que leur sacerdoce les place plus près du Seigneur. Mais il s'estime, devant elle, aussi pêcheur que n'importe quel humain sur terre.

Ca finit toujours mal. En la voyant ainsi baisser sa garde, il apparaît clairement au prêtre qu'il est normal que cela finisse mal. Trop confiante, la blonde qui a pourtant séduit un prêtre, semble bien innocente sous certains aspects. Il lâche sa main et s'en va réfléchir près d'un meuble recouvert de poussière. Les paroles pleines de sagesse, le prêtre se transforme en thérapeute. Il sourit devant la réticence de la blonde à s'exécuter. " Tout doit-il forcément être utile? " Il sourit en lui tendant la main. Et Cassey cède, comme médusée par le pouvoir d'influence de son compagnon. Elle oublie qu'ils sont au milieu de nulle part, seuls, abandonnés dans la nuit. Elle oublie qu'il vient de suggérer qu'il allait passer une lame autour de sa main sur un meuble qui pourrait être infesté de toutes sortes de choses. Elle oublie tout, le temps d'un sourire rassurant. La lame frôle ses phalanges et Carmin s'immobilise quand la créature qu'il cherche à charmer fait son premier vrai pas vers lui. Le canif se plante doucement dans le bois et Fletcher remonte son visage vers elle, attendant une fraction de seconde que sa vue la retrouve dans la noirceur avant de lui répondre. " Je ne veux pas t'oublier Cassey. " Son ton est solennel. Sa façon de faire une emphase sur son prénom est presque sensuelle. Mais pourtant, il reste stoïque, froid même. Il redescend son menton et se met à faire le contour de la main dans le bois, s'amusant à lécher sa peau de la froide lame par moments, prenant bien soin de ne jamais l'égratigner. Adroit, il finit son marquage au bout de quelques minutes. Quelques minutes passées à maintenir cette main en place de sa propre main. Un contact qui l'électrifie. L'adrénaline du danger, la conscience de l'interdit, deux composantes qui le stimulent. Lorsqu'il finit, il soulève la main de Cassey et se penche pour souffler dessus afin d'en chasser les poussières. " Il te faut trouver quelqu'un qui te fera marquer ta trace de manière indélébile. Pas quelqu'un qui te fera te sentir comme de la poussière. " Il regarde l'empreinte de sa main qui est maintenant gravée sur le meuble. Il aurait pu se contenter de graver ses initiales mais c'eut été bien moins symbolique, moins marquant. Et alors qu'il devrait l'inviter à ressortir, Carmin se laisse pousser par une inspiration nouvelle. Poussant le vice plus loin, il la regarde à nouveau avec cet air profond et stable, celui d'un homme sur qui on peut se reposer. " J'espère que tu ne m'oublieras pas non plus. " Tant de sens dans cette petite phrase. L'envie d'un confesseur de s'assurer que sa protégée n'oubliera pas les leçons données? Ou peut-être l'aveu de faiblesse d'un homme qui veut une place, même légère, dans le coeur d'une mortelle? Les possibilités sont multiples et c'est toujours là l'art de Carmin de sous-entendre les choses sans jamais être direct. Ainsi, s'il venait à être accusé de quoique ce soit, il pourrait se dédouaner en criant à la méprise. Pourtant son regard sulfureux ne fait pas de doute : il est loup et non pas agneau.    
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Message Sujet: Re: Back to black | ft. Cassey   Back to black | ft. Cassey Empty Mar 10 Nov - 20:34

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☆ ☆ ☆
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crédit/ tumblr ☆ w/@Carmin Fletcher  

Les failles disséminées,
celles dont tout être humain est doté.

Le prêtre ne prétend pas être une exception à la règle, il avoue même tout l’inverse. Il possède ses propres fêlures, celles qui peuvent lui aussi l’affaiblir, celles qui peuvent le rendre aussi démuni que n’importe qui. Et, quelque part, ça la rassure, Cassey. Elle, femme à la confiance aux allures exacerbées, elle qui paraît dotée d’une assurance à toute épreuve, elle redoute bien trop souvent de ne pas être à la hauteur ; à force d’enchaîner et multiplier les erreurs. Trop prise par ses émotions, elle ne sait pas retenir les fissures dans ses sentiments. C’est presque apaisant, alors, de réaliser que même un homme d’église puisse lui dire, qu’il n’est pas infaillible. Que personne ne l’est, en vérité, même pas lui.

Qu’elle n’est qu’humaine, Cassey,
qu’elle n’est qu’une femme qui essaie de vivre,
désespérément,
fatalement.


Carmin se met au même niveau qu’elle ; et ça lui donne le courage nécessaire pour qu’elle se confesse. Si la sulfureuse n’a jamais craint le jugement, elle n’est pas davantage tentée de le provoquer. Peut-être aussi qu’elle est dans un état de faiblesse trop avancé, cette fois, pour le supporter. Peut-être que c’est pour cette raison qu’elle s’est tournée vers lui. Elle savait qu’il l’écouterait, sans préjugé, sans avis préétabli. Sans lui prouver aussi, combien elle est responsable de ce qui lui arrive ; combien elle est fautive. L’oiseau imparfaite aime proclamer comme elle est libre, comme elle ne suit que ses envies. Mais, au moment où elle doit affronter les conséquences, elle a bien du mal à entendre les reproches. « Je crois que personne n’aime admettre qu’il a des faiblesses…  » confie-t-elle dans un soupir presque inaudible. Ce n’est pas tant quelque chose qui serait réservé aux ecclésiastiques.
Elle, âme survoltée, tête brûlée, elle paraît n’avoir peur de rien.

Mais elle déteste révéler combien,
parfois, elle se sent faible,
combien ce monde qui l’attire et qu’elle explore sans retenue l'a mise à terre,
chaque fois qu’il lui a coupé les ailes.


Un peu paumée, la poupée s’est égarée. Elle essaie de retrouver le chemin qu’elle devrait emprunter. Et c’est vers lui qu’elle s’est réfugiée. Lui, assez humain pour comprendre tout ce qui peut l’effrayer, la mettre en confiance et l’écouter. Lui, suffisamment différent des autres pour qu’elle se sente à l’aise pour parler. Si les hommes gagnent sa confiance trop facilement, lui a obtenu la sienne d’un seul claquement. Alors, l’âme perdue décide de se laisser aller, prête à écouter toutes ses idées. Suffisamment ouverte pour entendre, même, les plus inattendues. Comme un chant qui l’appelle, elle se laisse envoûter par la voix du prêtre ; par sa main sur la sienne. Contact presque solennel, contact qui devrait être proscrit, délicieusement interdit. Cassey, elle n’apprend pas de ses erreurs. Comme une môme trop imprudente, elle les reproduit sans cesse. Si elle a sauté du premier étage et qu’elle en est sortie vivante, pourquoi ne pas tenter le deuxième ? Pourquoi ne pas aller plus loin ? Pourquoi, ne pas toujours aller plus loin ?

Elle s’effondrera, Cassey,
pour avoir voulu voir la vie de trop près.


Elle n’est même pas effrayée par le contact froid de la lame contre sa peau délicate. Il n’y a que la main grande et imposante, la main chaude comme les flammes de l’enfer, qu’elle sent contre la sienne. Ce n’est pas le canif de Carmin qu’elle observe, en réalité, c’est sur lui que sont posées ses prunelles. Lui qu’elle contemple de ses iris envahis de cette drôle de lueur. Le sourire en coin sur ses lèvres malicieuses, elle est pourtant happée par la gravité dans la voix de son interlocuteur. Comme une promesse, comme un pacte éternel. Troublée tout au long de son acte, l’astre solaire n’émet pas une parole, elle se contente de l’admirer, légèrement électrisée. Elle essaie de se rappeler, quelque part dans son esprit trop enflammé, qu’elle se trouve auprès d’un allié, un ami prêtre qui plus est, quelqu’un qui veut seulement l’aider. Elle ne devrait pas être troublée, juste, par leur proximité. Quand, enfin, il a terminé, la nymphe sort brutalement de ses pensées pour retrouver la réalité. La poussière s’échappe sous le souffle masculin, mais il n’a pas terminé sa leçon de vie. L’air entendu, elle acquiesce solennellement suite à ses dires, comme si elle voulait s’imprégner de tout. « Je crois que je commence à comprendre. » elle déclare d’une voix adoucie, prête à suivre les conseils avisés.

Terminé, Luis,
terminées, les histoires futiles,
terminé, son cœur à la dérive.


Les opales posées sur l’être à l’allure angélique, elle est presque surprise par la confidence qu’il laisse échapper. Carmin, tout en étant présent pour elle, n’est pas un être de chaleur. Il lui paraît souvent plus distant qu’elle ne l’est, une froideur à peine voilée qu’elle explique par sa position – et peut-être aussi parce qu’il sait combien elle, a été capable de franchir les limites avec un homme de sa profession. Mais, cette fois, il semble laisser échapper, comme une vérité insoupçonnée. Touchée, la jolie blonde se rapproche légèrement de lui, comme pour mieux ancrer ses iris dans les siens malgré la pénombre des lieux abandonnés. « Je ne pourrais pas t’oublier… tu es la relation avec un homme la plus stable que j’ai. » elle affirme avec un petit sourire, un sourire un peu triste. « Je suis en froid même avec mon frère… c’est dire. » Elle détourne son regard pour observer l’endroit, peut-être aussi pour garder contenance. C’est en retrouvant une certaine confiance, l’assurance habituelle de la princesse, qu’elle repose sur lui ses océans. « Enfin, bref… je te remercie Carmin… je crois que c’était exactement ce dont j’avais besoin. »
besoin qu’il l’éclaire,
de sa lumière,
besoin qu’il lui rappelle,
ce qui est important,
loin de n’importe quel amant,
et il commence à en faire partie,
en trouvant place dans sa vie.

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