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 les bruits de la ville (jordan)

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Terrence Figueroa;

-- défaite de famille --
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Terrence Figueroa



nick hargrove.
all souls.
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le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
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Message Sujet: les bruits de la ville (jordan)   les bruits de la ville (jordan) Empty Mar 29 Sep - 1:17

les bruits de la ville
dès ta naissance, tu devais déjà être raté terrence. le brouillon qui s'était fait la malle avant que ne soit apposée la touche finale. les premiers traits tout juste esquissés, le dernier jamais dessiné. t'étais la virgule oubliée dans un discours si bien rôdé, la tête rajoutée sur la photo de famille impeccablement capturée. et le cours de ton existence en était resté inchangé, jusqu'à confirmer ton statut si particulier d'erreur personnifiée. et c'était pour ne pas faillir à ce schéma brillamment ficelé que t'avais fait en sorte de continuer sur ta lancée. les établissements primaires en avait eu marre de toi, avant les collèges et les lycées. avant ton paternel, avant le pensionnat de redressement. tu les avais tous mis à genou, comme si leur marcher dessus te permettrait d'exister un peu plus, un peu mieux. tu ne supportais plus d'être l'ombre d'un autre. d'être la copie censée être conforme de celui duquel tu tentais de t'éloigner par tous les moyens. alors tu faisais les mauvais choix, jour après jour. tu rempilais pour de nouvelles aventures si illimitées, qu'elles ne t'étaient définitivement pas destinées. mais toi, t'as pris la route qui t'appelait, celle qui t'inspirait, celle qui te promettait les vagues et les rafales, à t'en faire perdre haleine. la liberté au bout de tes doigts, la liberté sous tes pieds. puis l'échec de ta génération, sur les écrans de télévision, glorifiée.
tu traînes les endroits que tu devrais fuir. tu t'entoures des gens qui n'étaient définitivement pas bons pour ton image. tu trahis ton père, pensant ne pas te trahir toi-même. et c'est dans un énième effort de contenter tes désirs les plus fulgurants que tu te pointes entre les murs de ce club. au milieu des basses assourdissantes et de la chaleur étouffante. tu te fonds au milieu du commun des mortels, tu pisses sur ton statut quand tu te mélanges aux petits de ce monde. sauf qu'à cette heure-là, tu n'en fais plus cas. tu viens brûler ta vie par les deux bouts, tu viens rassasier ton appétit insouciant. tu frôles les corps cachés sous ce toit quand tu t'obstines à rejoindre le comptoir. tu te tatoues de mille essences jusqu'à finalement t'accouder au bar. ta consommation que tu réclames quand tes yeux croisent sa silhouette. ça te fait étonnamment sourire, comme le ferait celui qui n'avait plus entrevu le minois de sa dernière conquête depuis des mois. la démarche d'un félin s'éprend de toi et tu vogues déjà jusqu'à sa hauteur. c'est criminel de traîner seule dans ce genre de soirées. tu pourrais tomber sur le dernier zonard en manque ou bousculer le premier bourré. ou tomber sur toi, le dragueur invétéré. l'amoureux d'une nuit, jamais complètement contenté. celui qui joue sans ne jamais savoir s'arrêter. t'es sans doute le cliché le plus éclatant, hantant ces salles obscures. t'es sans doute l'homme à la carte gold la plus illimitée, chroniquement incapable de se déshabiller de sa cape de raclure. t'es pas leur homme idéal terrence, pourtant tu te verrais bien comme le sien. pour une nuit. entre deux portes, sous les jeux de regard des néons gyrophares. comme avant, quand rien ne pourra plus jamais être comme avant.


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Message Sujet: Re: les bruits de la ville (jordan)   les bruits de la ville (jordan) Empty Mar 29 Sep - 1:38

les bruits de la ville
un, deux, dix-huit. en fait elle a arrêté de compter jordan, on lui offre différentes liqueurs dans l'espoir d'attirer son attention, mais y'a rien qui fonctionne. pas ce soir. c'est pas une prude jordan, fille, garçon, y'a tout qui passe dans son lit, mais même ça, elle en a plus envie depuis qu'il est mort. décédé, éclaté contre un pare-brise ce con. putain ce qu'elle peut le détester d'être mort comme ça, c'était pas beau. elle se souvient encore jordan, de sa panique, du sang sur ses mains alors qu'elle tentait de faire comme dans grey's anatomy, mais la vie c'est pas la télé, il était mort bien avant qu'elle se rapproche de lui. et ça tourne en boucle dans sa tête, comme un mauvais son commercial. elle veut s'éclater la tête contre un mur pour arrêter d'y penser, faire rencontrer son crâne avec le montant d'une portière de voiture. mais elle peut pas, alors qu'elle a plus personne, elle sait pas pourquoi, elle peut pas faire ça. alors elle boit, encore une fois. laisse la liqueur incolore venir lui brûler l'oesophage dans l'espoir de finir par ressentir quelque chose. elle fait signe au barman et elle voit bien que même lui semble désoler pour elle et ça l'énerve jordan, parce que c'est pas une petite fille en détresse, c'est une putain de femme maintenant. assez grande pour repousser celui qui vient se poser à ses côtés. elle l'écoute jordan, laisse à son cerveau le temps de tout bien comprendre et elle se retourne. et puis elle se fige aussi. surtout. bouche bée presque. thomas, tim, todd ... un truc dans le genre. oh oui qu'elle se souvient de lui. on oublie jamais la dernière conquête qui a précédée la mort de l'homme de votre vie. hey, toi. le prénom a été oublié, pas le reste. soudainement ça clique là haut. golden boy. et y'a un léger sourire qui prend place sur ses lèvres à jordan. la gold card, l'appart somptueux, les abdos. y'a tout qui lui revient parfaitement en mémoire. elle se souvient du regard de noé quand elle est repartie avec lui, de sa colère et de sa fierté à elle, de le mettre dans un état pareil. t'es là pour jouer les chevaliers ? parce que je suis persuadée que de nous deux, je suis celle qui dois te protéger. elle hausse les épaules jordan, laisse un nouveau shooter prendre possession de ses lèvres avant de légèrement grimacer en mordant dans le citron. et y'a un drôle de truc qui prend place dans son estomac, une madeleine de proust. le citron, le gin, le beau mec et elle est de retour à cette soirée, juste avant le drame. et c'est presque dangereux.

(@terrence figueroa et ta plume magique les bruits de la ville (jordan) 697000959)
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tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
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Message Sujet: Re: les bruits de la ville (jordan)   les bruits de la ville (jordan) Empty Dim 4 Oct - 10:44

les bruits de la ville
les habitudes semblant revenir d'autrefois sont comme des automatismes qui ne te quittent pas. les années en centre de redressement et les reproches incessants de ton paternel auraient dû t'apprendre à canaliser tes émotions, te forcer à te maîtriser, sauf que rien n'y fait. t'es incontrôlable dans ta liberté jamais suffisamment exacerbée. t'as constamment besoin de plus, sans même savoir ce que tu recherches véritablement. et t'es revenu au milieu de ce club qui t'avait vu dans tes meilleurs et dans tes pires états, ce club qui avait vu toutes les versions de toi. et c'est comme si les mois passés n'avaient eu aucune incidence sur l'endroit, que le temps s'était arrêté quand on t'avait cloîtré. tu retrouves tout là où tu l'avais laissé, des visages des serveurs à ceux des clients, en passant par le mobilier. une période d'antan déplacée dans le décor d'aujourd'hui. même sa présence à elle est d'une normalité contre laquelle on ne peut rien. et toi terrence, t'es le même mec que quand t'es parti. certain diront en pire, quand t'es persuadé d'avoir simplement développé quelques traits de ta personnalité. ceux qui étaient déjà là, cachés dans des recoins de ton être, prêts à éclore quand le moment s'y prêterait. tu la retrouves bien vite la sirène, tu t'imposes à ses côtés et tu l'apostrophes en toute légitimité. c'est du moins ce que tu crois parce que t'as aucun regard sur les épreuves qui l'avaient bousculé. tu penses à toi avant de penser à elle, et t'abandonnes ce que tu juges inutile sans t'en offusquer. hey, toi. golden boy. je préfère playboy mais on dira que t'as la mémoire courte et que t'as choisi de te rappeler de ce qui t'avait le plus marqué. t'as le sourire malicieux qui s'accroche à tes lippes, quand t'as la prétention de te croire inoubliable. d'être celui dont elles se souviennent toutes tant tu leur offres des souvenirs impérissables. c'est bien la seule chose que t'acceptes de leur céder d'ailleurs, quand tu files à l'anglaise sans l'annoncer. t'énonces ce qui te semble être des vérités, tu la préviens du genre de types qui traînaient ces clubs, par égard pour elle sans doute. sauf que t'oublies de te nommer toi. comme si tu étais l'irréprochable né, l'homme de bonne famille qui venait simplement s'amuser. t'es là pour jouer les chevaliers ? parce que je suis persuadée que de nous deux, je suis celle qui dois te protéger. tu hausses les sourcils, amusé par sa remarque que tu ne vois pas venir. et dont tu ne devines pas même le cheminement de pensée. et t'espères me protéger de quoi au juste ? c'est toi le loup dans la bergerie terrence. le dévoreur d'âmes, de corps, le mec d'une nuit, le filet de bave coulant déjà face à toutes les poupées qui t'entouraient. pourtant, c'est elle qui te tient compagnie. encore. peut-être bien une première dans ton palmarès constamment révisé. et je sais pas pourquoi, j'ai le sentiment que tu me cherchais. t'es venue seule, c'est une invitation masquée. tu lui prêtes des intentions qu'elle n'avait sûrement pas. mais toi t'en avais besoin pour redorer ton blason, regonfler ton égo en mal d'attention. quand elle aurait pu te recaler, elle envisageait de te protéger. et même si tu ne savais pas de qui, ni de quoi, tout ce que t'apprécies d'en conclure, c'est qu'elle voulait te voir rester.


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