SAVE THE QUEENS
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 (i can sabotage me by myself)

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Message Sujet: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:14

save the queens ---- / ELISABETH "ELY" WILEY

trente-deux ans ---- / ACE OF HEARTS ---- / jessica lowndes

identité complète - plus qu'un simple patronyme, l'héritage d'un patrimoine particulier, d'une histoire. wiley. ça glisse sur la langue, ça s'imprime dans les esprits. l'écriture dorée qui orne les bâtiments de luxe. sa famille est connue pour tenir une grosse entreprise immobilière. et puis, il y a son prénom : elisabeth, plus communément raccourci en un simple ely, qui lui semble bien plus familier que son nom complet, dont ses parents semblent être les seuls à en forcer l'usage. l'héritage familial, l'hommage à une arrière-grande-tante dont elle n'a jamais vu la moindre trace. lieu de naissance et origines - c'est dans les hamptons que la jeune femme a poussé son premier cri. au sein d'une clinique tenue par un ami de son père. enfant de l'amérique, fière de son patrimoine génétique à moindre mesure. y a la chaleur du liban qui coule dans ses veines, un peu trop lointaine pour avoir un réel sens, et puis, un peu de l'angleterre aussi. études ou métier - petite, lorsqu'on lui posait la question, elle répondait toujours la même chose : professeure. plus tard, la littérature s'est immiscée dans sa vie, rendant son futur professionnel extrêmement clair pour elle. pas le métier le plus facile du monde, mais elle possède comme un don. alors, elle enseigne à de très jeunes adolescents, étudiants à la junior high school. orientation sexuelle - ouverte d'esprit malgré une éducation stricte et conservatrice, ely n'aurait eu aucun problème à aimer les femmes... seulement, seuls les hommes éveillent chez elle la flamme terrible du désir. statut civil - célibataire, un peu paumée. y a eu quelques histoires. des sérieuses, d'autres non. des hommes de passage entres ses draps souillés... et le cœur meurtri par le seul qui a réussi à se faire une réelle place dans son palpitant. pi, scénario ou prélien - personnage inventé.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / gentille, maligne, crédule, docile, généreuse, têtue, maladroite, bavarde, vive, gourmande, passionnée, créative, enjouée, possessive, râleuse, amicale, affectueuse, sociable, rancunière, loyale, fidèle, imaginative, peureuse, déterminée, immature, impulsive, coquette, candide.
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:15

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
chapter 1 . She's an extraordinary girl, In an ordinary world.
“Elisabeth, tiens-toi droite !”. Légère grimace à peine dissimulée, alors que la gamine s'exécutait lentement ; son dos qui se dressa, ses épaules qui se levèrent et son cou qui se tendit. Il y avait cette robe trop précieuse sur son corps enfantin, et puis ce chignon sur le haut de son crâne, bien trop serré. Elle détestait ça ; ces réceptions que sa mère aimait organiser. C’était ça, son rôle, disait-elle, soutenir la communauté en organisant des galas de bienfaisances… En réalité, sa fille savait très bien que c’était plus par souci de se faire bien voir que d’aider son prochain, que presque chaque dimanche, une horde de gens envahissait la grande demeure familiale. C’était souvent les mêmes profils : monsieur et madame parfaits, accompagnés de leur magnifique progéniture. Il y avait aussi papy plein aux as, une jolie gamine aux jambes interminables, pendue à son bras. Des gens riches, qui côtoyaient d’autres gens riches. L’élite d’un monde qui partait en vrille. Le bon côté des choses, était que le buffet était souvent bien garni. De délicieux amuse-bouches, servis par d’aimables jeunes gens en costume. Et surtout, au plus grand plaisir de la petite fille, des desserts tous plus merveilleux les uns que les autres : fondants au chocolat, tartelettes aux fruits, crèmes caramels, îles flottantes… Et si elle aimait goûter chacun d’entre eux, ça ne semblait pas être de l’avis de sa génitrice : “Arrête un peu de manger, tu veux ressembler à ta tante Ilda ?”. Ely aurait bien répondu par l’affirmative, mais le regard teinté de colère de sa mère lui fit ravaler son insolence. Pour sûr, elle l’aimait sa tante Ilda. Sœur de son père, seule saine d’esprit dans ce monde un peu trop flamboyant. Ça jasait souvent derrière son dos, mais Ely ne comprenait pas pourquoi tant de moqueries. Elle la trouvait jolie, Ilda, avec son regard expressif, ses cheveux en bataille et ses rondeurs qui la rendait si singulière. Elle dénotait là où tous se ressemblaient. Et puis, elle avait toujours le mot pour faire rire la fillette, toujours la tendresse d’un sourire pour elle… Elle était différente de sa mère, ou même de son père, loin de leur air constamment cérémonieux, ou de la froideur de leur ton. Elle semblait être tombée du panier, le vilain petit canard de cette famille qui semblait si parfaite… Tout comme Ely. C’était pour ça, qu’elle se sentait si proche d’elle. Ilda rendait les réunion familiale bien moins barbante - et elle trouvait toujours le moyen de lui donner quelques sucreries dans le dos de sa mère. Pourtant, cet après-midi là, Ilda n’était pas là. Il n’y avait que sa mère, belle comme le jour dans sa robe de couturier, à offrir des faux sourires à qui en voulait. Et puis, son père, grand, élégant dans son pantalon à pince et sa chemise parfaitement taillée. Il inspirait le respect, charmeur de ces dames, leader de ces messieurs… Et si Ely semblait admiratrice de son père, c’était plus par curiosité qu’autre chose. Lui, si différent d’elle. Lui, qui ne lui adressait que quelques mots chaque jours, alors qu’il rentrait à la maison et qu’elle s'apprêtait à se mettre au lit. Elle semblait le décevoir un peu plus chaque fois qu'il posait son regard de glace sur elle… Enfin, heureusement pour lui, sa cadette était là pour faire briller dans ses iris la flamme de la fierté. “Eh Ely, tu viens jouer avec moi ?”. Elle était belle, Josephine, avec ses belles boucles blondes et ses grands yeux clairs. L’enfant parfait du couple parfait. Elle était là, la digne héritière, faisant naître au fond de la gorge de Ely, l’amertume de la jalousie. “Non, j’ai pas envie de jouer à des jeux de bébé…”, souffla-t-elle, avant de s’éloigner de sa petite sœur, laissant derrière elle la moue désœuvrée de la cadette.


chapter 2 . She sings the revolution, The dawning of our lives.
“Tu vas voir, ils sont super sympas ! Enfin… River est super sympa, Maddox est… un peu plus silencieux !”. Ely suivait difficilement son amie. Nia faisait de grandes enjambées, bien décidée à arriver au plus vite à destination. Plus petite de taille, la brunette avait un peu plus de mal à tenir la cadence. Pourtant, c’était chose commune, avec Nia. Elles étaient copines depuis tellement d’années, que Ely ne se souvenait presque plus de leur rencontre. Altercation au parc, et puis, fou rire qui marqua une amitié qui commençait à dater. A presque seize ans, les deux jeunes filles étaient meilleures amies depuis plus d’une décennie. “Par contre, on en parle de leurs prénoms ? Ils ont été élevés par des hippies ou quoi ?”. Rire légèrement moqueur et Nia qui lui envoyait un regard réprobateur, alors que ses lèvres s’étiraient honteusement. La blonde finit par ralentir un peu, au plus grand bonheur de Ely, qui prit une grande inspiration. “Tu t’crois drôle, peut-être ?”. Elle avait du caractère, Nia. Elle en avait toujours eu. Et c’était peut-être ce que Ely préférait le plus, chez sa meilleure amie… Cette manière qu’elle avait de s’imposer, d’attirer les regards et d’imposer le respects. Ca, et sa capacité d’exploration qui la poussait à vouloir découvrir de nouvelles choses… Alors, quelques jours plus tôt, Ely n’avait été qu’à moitié surprise lorsque Nia lui avait raconté sa rencontre avec un garçon et son jumeau, dans sa nouvelle classe. River et Maddox. Ses deux nouveaux grands copains de classe… De son côté, Ely étudiait dans une école privée, finement choisie par son père. Pas moyen pour elle d’aller dans la même école que sa meilleure amie, à son plus grand désespoir. “Ouais”, lâcha alors la brunette, en haussant nettement ses épaules… Et ça suffit à faire rire la blonde, rapidement accompagnée par Ely. Des rires francs qui les caractérisaient si bien, et Nia qui passa son bras sur les épaules de sa meilleure amie, reprenant leur marche vers le café où elles étaient sensée avoir rendez-vous avec les deux nouveaux amis de la blonde. Elles y étaient déjà venues plusieurs fois pour y boire de bons milkshakes. Nia prenait celui à la framboise, tandis que Ely préférait largement celui au chocolat. Elles y appréciaient la musique pop qui y passait et l’arcade un peu rétro à l’arrière de la pièce. “Allez, je sais que tu stresses, mais ça va bien se passer ! Ils sont sympas, je t’ai dit !”. Ely ne répondit rien, dans un premier temps. Bien sûr, Nia la connaissait assez pour savoir que sa meilleure amie était nerveuse à l’idée de rencontrer ces fameux garçons. Elle n’avait pas eu besoin de lui parler, ou d’exprimer le moindre malaise pour que Nia le devine. Alors, elle se gratta la joue droite, et répondit enfin. “Ouais, ouais… mais tu connais les garçons… ils sont un peu bêtes, parfois…”. Evidemment, ça fit rire Nia qui ne tarda pas à répondre. “Ils sont bêtes tout le temps, tu veux dire !”. Nouveaux rires. “Mais je t’assure, ceux là, ils sont cools ! En tous les cas, bien plus cools que ces péteux que tu as dans ta classe et qui se pensent beaux-gosses avec leurs mèches blondes !”. Et Ely qui se détendait un peu alors que les lumières du café étaient visibles du coin de la rue où elles tournaient. Elles se pressèrent un peu plus, happées par le froid de l’hiver New-yorkais et, ouvrèrent la porte de l’établissement.


chapter 3 . I just want to see the light, And I, I don't want to lose my sight.
“C’est ton anniversaire, alors je te dirai pas qu’il faut pas boire du gin comme on boit de l’eau !”. Ely éclata d’un rire franc alors que Maddox la regardait avec amusement. Elle leva vers lui son verre presque vide, avant de parler, d’une voix qui ne laissait aucun doute quant à l’alcool qui coulait dans ses veines. “On n’a pas vingt-deux ans tous les jours, n’est-ce pas ?”. C’était ça, son excuse, ce soir là. Et Nia semblait bien d’accord avec elle, puisque c’était sa meilleure amie qui veillait à ce qu’elle ait un verre de gin-fizz constamment rempli entre ses mains. Elle n’était pas saoule pour autant, juste joyeuse… bien joyeuse. Le bar où elle avait décidé d’organiser son anniversaire était rempli. Des gens qu’elle connaissait plus ou moins bien. Des amis proches, des camarades d’université ou encore, des copines qu’elle s’était fait à son cours de danse latine - où elle se demandait encore bien ce qu’elle foutait. Maddox semblait prendre du bon temps, à en voir son sourire… Et ça lui rappela immédiatement celui de son jumeau, River… Qu’elle n’avait pas vu depuis quelques heures déjà… “Il est où River ?”, demanda-t-elle alors, un peu trop contrariée. Maddox haussa ses larges épaules, trempant doucement ses lèvres dans sa boisson. “La dernière fois que je l’ai vu, il était vers les toilettes, avec une nana !”. La brune faillit s’étouffer avec sa boisson. Elle reprit bien vite composition, les joues probablement un peu trop rouges, alors que sa voix partait dans les aigus. “Quoi ?!”. Maddox sembla d’abord un peu surpris, mais, sous le regard menaçant de la jeune femme, il continua : “J’en sais pas plus… mais tu connais mon frère… il peut pas s’empêcher de…”. Le pauvre Maddox ne parvenait à finir sa phrase, mais ce ne fut pas de l’avis de Ely, dont la voix semblait prendre une octave à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. “De… ? De quoi…? De croire que mon anniversaire c’est un baisodrôme ? Ca va pas s’passer comme ça !”, lâcha-t-elle alors, bien décidée. Elle refila un peu violemment son verre vide à Maddox et tourna les talons, s’approchant à grandes enjambées du recoin où se trouvait la porte menant aux toilettes. Et, il était bien là, River. Adossé au mur, une bouteille de bière à la main, visiblement satisfait, alors qu’il parlait avec un gars que Ely connaissait vaguement. “Ca va, j’te dérange pas ?”. Il sembla d’abord surpris, la regardant avec de gros yeux. Le presque inconnu en profita pour s'éclipser. “Il va falloir que tu m’éclaires là…”. Mais elle l’écoutait à peine, la colère - et l’alcool - la rendant encore plus impulsive qu’à son habitude. “Tu crois que tu peux te pointer à mon anniversaire, en retard, et baiser dans les chiottes avec la première meuf venue ?”. L’étonnement fit alors place à l’amusement, sur le visage du jeune homme, et, presque naturellement, il prit une grande gorgée de sa bière. “Quoi ? T’es de la police de la baise ? T’es jalouse ou quoi ?”. Elle plissa les lèvres, encore plus en colère, alors que quelques regards indiscrets se tournaient vers eux. Heureusement, la musique, les rires et les discussions couvraient leur échange. “Pff, jalouse de quoi ? D’un coup vite-fait tiré dans des toilettes sales ? Merci, mais non merci !”. Il se mit à rire, et ça agaça un peu plus Ely. Ce n’était absolument pas de cette réaction qu’elle voulait venant de lui… “Excuse-moi, princesse ! Mais on peut faire ça dans un lieu plus propre, si c’est tout ce qui t’inquiète !”. Les joues rosies, le regard de feu, elle croisa les bras sur sa poitrine. L’envie furieuse de lui mettre une gifle démangeait ses doigts… Ou alors, celle de plaquer ses lèvres sur les siennes pour le faire taire, effacer ce petit rictus amusé ? Elle n’en savait rien. Elle ne voulait pas savoir. Mais lui, il semblait savoir et il s’avança vers elle, plaquant une main sur sa hanche gauche. “J’ai pas couché avec cette fille, et si tu veux tout savoir, si je suis arrivé en retard, c’est parce que j’ai dû récupérer ton cadeau…”.


chapter 4 . Take away the sensation inside, Bittersweet migraine in my head.
C’était un repas comme elle les détestait : grande tablée installée dans le grand jardin de la maison familiale des Hamptons. Il faisait beau, tout était là pour rendre cette fin de matinée agréable… Mais ce ne fut pas le cas. Pas pour Ely, en tous les cas, qui devait faire face à ses parents. Cette incapacité à leur tenir tête, cette boule dans le ventre, lorsqu’elle assistait à la complicité évidente entre son père, sa mère et sa petite sœur. Elle était loin du cadre familial. Loin de la perfection qu’ils renvoyaient tous. L’entrée était servie et la place à côté d’elle, toujours vide. Et les reproches de sa mère ne se firent pas attendre, alors qu’elle attrapait sa fourchette pour venir piquer une feuille de salade verte. “Arriver en retard, comme ça, c’est vraiment irrespectueux !”. Ils abdiquèrent tous. Son père, ses oncles, ses grands-parents… La même noirceur de jugement dans leurs regards. “En même temps, il est vrai que l’on déjeune tôt, aujourd’hui…”. Petite voix mélodieuse et les regards qui se posèrent sur Josephine, à l’autre bout de la tablée. Elle était belle, Josephine. Son beau visage mis en valeur par un maquillage délicat, une coiffure finement élaborée tenant ses jolis cheveux blonds et une tenue sophistiquée accompagnant les séduisantes courbes de son corps. “Si maman n’avait pas tenu à avancer le déjeuner d’une heure, au dernier moment, peut-être que le petit-ami de Ely aurait pu être là à l’heure…”. Sa délicate voix forçait la tendresse et, cela sembla convaincre son père. “Tu as raison, ma puce… on a tous été un peu pris de court…”. Ely leva ses yeux au ciel, alors que le schéma de son enfance repassait en boucle. Quelques mots de Josephine, ce petit sourire qui charmait tout le monde, et leurs parents qui disaient amen… Ca l’avait toujours agacée… Et, enfin, comme pour la sauver de cette ambiance détestable, River arriva, le souffle court, s’installant sur la chaise à côté de celle de Ely. “Excusez-moi pour le retard, j’ai fait au plus vite.”. Elle le sentait un peu agacé, mais retenant ses pulsions. Il claqua sur sa joue un rapide baiser et souffla calmement, une fois bien assis. Tous, le regardait étrangement. Ely et River commençaient à en avoir l’habitude. Cinq ans qu’ils étaient ensemble, et à chaque fois, sa famille le regardait comme s’il venait d’une autre planète. Pourtant, il faisait des efforts, River. Il mettait de côté son impulsivité et sa dureté, pour jouer au gendre idéal. Ca ne prenait pas vraiment. “Et qu’est-ce qui a pu ainsi vous retenir, nous privant de votre délicieuse présence, cher River ?”. Ely s’enfonça un peu plus dans sa chaise, craignant le pire, alors que son oncle Oliver prenait la parole, le rire moqueur : “Il devait retarder le moment où il retrouverait Boulette !”. La brunette s’enfonça encore plus dans son siège… Deux ou trois remarques de plus, et elle finirait par terre. Elle le détestait, ce surnom. Son oncle avait toujours trouvé ça marrant de l’appeler ainsi, depuis qu’elle était gamine. Juste parce qu’à l’époque, elle souffrait d’un léger surpoids, qui semblait pourtant énorme en comparaison des silhouettes si fines et élancées de ses parents ou de sa sœur… Ca n’avait jamais fait rire ses parents, qui, pourtant, avaient toujours laissé passer. River posa une main sur la cuisse de Ely, par dessous la table, et s’exprima avec un calme qu’elle ne lui connaissait pas. “J’étais à l’autre bout de New-York, j’avais rendez-vous avec un éditeur. Mon livre va être disponible à la vente… J’ai écourté au plus, mais le simple trajet ne me permettait pas de venir ici en temps et en heure… Quant à vous,”, commença-t-il, son visage se tournant vers l’oncle Oliver. “J’aimerais que vous cessiez d’appeler ma fiancée avec ce surnom débile !”. Ce fut la surprise générale. On aurait pu entendre une mouche voler… Ce fut Josephine qui brisa le silence, le sourire ornant ses jolies lèvres. “Oh mon Dieu, vous êtes fiancés ? Félicitations !”. Les joues rosies, Ely secoua positivement la tête, brandissant la petite bague sur son doigt.


chapter 5 . If I lose everything in the fire, I'm sending all my love to you.
“Vous êtes sûre que ça va, mademoiselle ?”. Ely se contenta de hocher la tête, offrant un faux sourire au livreur, avant de récupérer sa pizza. Quatre fromages. La pizza des mauvais moments, disait-elle souvent. Le fromage avait tendance à lui réchauffer le cœur. Et ce soir là, elle en avait terriblement besoin. River n’était pas là. A l’autre bout du pays, pour la promotion de son livre. Le succès avait été au rendez-vous, et c’était amplement mérité. Seulement, il n’était que rarement là, et elle se sentait un peu seule dans cet appartement qu’elle chérissait pourtant avec tant de ardeur. Emmitouflée dans un pull bien trop grand, elle s'affala dans le canapé, attrapant une grosse part de pizza, tandis que Dirty Dancing passait sur l’écran de télévision. Le cœur lourd, elle se souvenait encore de son coup de téléphone, quelques heures plus tôt, à River. Terrible annonce. Celle de sa fausse couche. Elle se trouvait stupide d’avoir tant pleuré… D’avoir même encore envie de s’effondrer. Elle avait été enceinte quelques semaines. Un mois, tout au plus. Grossesse accident. Pas du tout prévu au programme, alors que même ils n’avaient pas trouvé le temps de se marier. Et pourtant, ils avaient décidé de le garder, heureux et amoureux… Ils ne l’avaient annoncé à personne, préférant attendre un peu… Alors, lorsque dans la nuit, Ely avait commencé à ressentir des douleurs au ventre et que les draps de son lit solitaire avaient été tâchés de sang, elle s’était rendue à l’hôpital, seule, bien décidée à ne pas déranger qui que ce soit, en plein milieu de la nuit. Le verdict avait été clair. Fausse couche. Pas de quoi en faire tout un plat. Ca n’avait été qu’une cellule dans son ventre. Bien trop fragile pour survivre et former un vrai bébé. C’était surement mieux comme ça, avec les absences répétées de River. Elle avait déjà du mal à s’occuper d’elle-même, alors ne parlons même pas d’un bébé ! Et pourtant, y avait ses yeux qui étaient rougis, son corps qui était faible et ce poids dans son cœur. Elle fut surprise d’entendre la porte claquer, apeurée lorsque des pas se firent entendre dans le couloir et complètement étonnée de le voir dans l’encadrement de la porte. River. Les yeux cernés, le visage fatigué. Il laissa tomber son sac à ses pieds et au moment où elle se relevait du canapé, il se jetait sur elle, la prenant fermement dans ses bras. Là, son corps contre le sien, elle se sentait enfin mieux. Les larmes coulaient librement sur ses joues, mais cette peine, ils la vivaient à deux, et ça lui soulageait le cœur. Il était là, enfin. Lui offrant son corps, ses bras, son cœur et son parfum. Il lui donnait son amour et sa présence et ça n’avait pas de prix. Enfin, il éloigna un peu son visage, pour la regarder attentivement, et remonta ses mains le long de son visage. “J’suis désolé…”, souffla-t-il. Elle renifla, les sourcils froncés, ne comprenant pas. “Quoi ? Pourquoi ?”. Ce n’était pas de sa faute à lui… Elle en était l’entière responsable. Forcément. C’était son corps qui avait été inhospitalier. Peut-être qu’elle avait mangé ou bu quelque chose qu’il ne fallait pas ? Ou fait un mouvement trop brusque ? Peut-être que c’était le trajet en métro, ou la journée qui avait été trop épuisante ? Ou alors, elle n’était tout simplement pas faite pour enfanter ? Il essuya doucement ses joues de ses pouces, posant ensuite ses lèvres un peu partout sur son visage. “De pas avoir été là.”. Elle renifla une nouvelle fois et l’embrassa avec fermeté. Là, enfin, ça allait un peu mieux. La solitude ne lui réussissait absolument pas. Il lui avait manqué. Et elle se sentait rassurée qu’il ne lui en veuille pas. “Je t’aime”, souffla-t-elle simplement, avant qu’il ne l’embrasse à nouveau. Finalement, elle n’avait pas besoin de fromage, ce soir là, parce qu’elle l’avait, lui, River, pour panser ses plaies.


chapter 6 . Here comes the rain again, Falling from the stars.
“Elisabeth, tiens-toi droite !”. Elle avait l’impression d’avoir sept ans à nouveau, durement réprimandée par sa mère au regard sévère… Plus de vingt ans plus tard, c’était toujours la même sensation, les mêmes reproches. Sa tante Ilda lui offrit un sourire tendre et ça suffit à lui réchauffer un peu le cœur. A côté d’elle, la froideur familiale, loin de l’amour qu’avait pu lui donner River, à un moment de sa vie. Ca faisait cinq ans, qu’ils n’étaient plus ensemble. Les absences avaient eu raison de leur amour. La complicité avait laissé place à des ébats distants, puis, inexistants. Et puis, les rendez-vous amoureux étaient devenus des attentes solitaires. De moins en moins là, de plus en plus demandé. River avait cessé de lui appartenir pour devenir ce personnage public qui défrayait tant la chronique : le talentueux écrivain au comportement borderline. Il faisait la fête, River. Les couvertures des magazines pour ses déboires. Et ses livres qui se vendaient toujours plus. Ses regards qui se faisaient moins tendres. Son entourage de plus en plus influenceur. Et puis, y avait eu ce message, envoyé par un assistant, pour mettre fin à leur relation. Drôle de manière de faire après tant d’années d’amour. Mais River avait changé. Il n’était plus l’homme qu’elle avait connu, plus le frère que Maddox avait tant chéri. Alors, elle l’avait laissé partir, quittant l’appartement qu’ils partageaient, pour se construire une nouvelle vie loin de lui et de leurs souvenirs communs. Tout était parti en vrilles et les années n’étaient totalement parvenues à apaiser son cœur meurtri. Ils entamaient le plat de résistance, lorsque la conversation tourna vers son ancien amour : “Ah tiens, Boulette, j’ai lu l’autre jour dans un magazine que River avait eu un accident de voiture !”. Cinq ans à ne plus être avec lui, et son oncle Oliver continuait à le remettre constamment sur le tapis, comme s’il voulait la piquer d’avoir un jour oser ramener un tel homme dans leur cercle si fermé. Ely avala difficilement son verre de vin, se remémorant la conversation qu’elle avait eu avec Maddox, quelques jours plus tôt : River avait eu un grave accident de voiture, le plongeant dans un coma dont il venait de se réveiller, oubliant les cinq dernières années. Ça la travaillait pas mal, l’empêchant de s’abandonner totalement aux bras de Morphée, le soir… Et, comme à son habitude, sous le regard pourtant blasé de la brune, ce fut Josephine qui sauva la situation : “Edward et moi, avons une grande nouvelle à vous annoncer !”. Tous les regards se posèrent alors sur la blonde, accompagnée du fameux Edward, jeune collaborateur auprès de leur père, petit-ami de Josephine. “Nous allons nous marier !”, annonça alors la blonde, visiblement ravie. Une franche vague d’acclamations parcourue la tablée. Encore une fois, Josephine rendait fière ses parents, qui trouvaient en Edward le gendre idéal. Ely attrapa alors son verre qu’elle remplit à nouveau et le descendit d’une traite, sous le regard discret, mais surpris de sa petite sœur, à l’autre bout de la table. Il ne manquait plus que ça : un mariage parfait, pour venir ajouter un pion de plus à cette famille parfaite…
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hook me up (deby) ---- / vingt-sept ans ---- / rpgiste

ville - paris. études ou métier - pâtissière. avis général sur le forum - une beauté. le détail qui t'a fait craquer - le contexte, le design et la fréquentation. fréquence de connexion - tous les jours, mais réellement active le week-end. crédits des icons - girdiesicons. le mot de la fin -  (i can sabotage me by myself) 3794924939

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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:30

Bienvenue parmi nous (i can sabotage me by myself) 857285543
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Terrence Figueroa;

-- défaite de famille --
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Terrence Figueroa



nick hargrove.
all souls.
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le coeur volage à l'image de ta vie.
tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité.
(i can sabotage me by myself) 6c272ca701385d00a0c07dd91fc21864e3dc0044oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?

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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:45

bienvenue à toi sur stq. (i can sabotage me by myself) 3227196488

_________________
(dés)amour.
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https://savethequeens.forumactif.com/t8303-desamour https://savethequeens.forumactif.com/t8393-sur-les-toits-du-monde
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:46

le début à l'air si bien (i can sabotage me by myself) 697000959
bienvenue à toi sur stq (i can sabotage me by myself) 1948873765
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:47

Bienvenue (i can sabotage me by myself) 3176379322
J'aime beaucoup ton pseudo, il claque !
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:53

deborah is that you  (i can sabotage me by myself) 3176379322
elle a l'air tellement intéressante ta poupée, j'ai hâte d'en lire plus.
bienvenue à la maison mon chat  (i can sabotage me by myself) 3227196488
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 12:56

T'as le plus beau métier du monde (irp) j'tiens à te le dire (i can sabotage me by myself) 697000959
Elle a l'air passionnante cette miss, bienvenue (i can sabotage me by myself) 3794924939
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 13:07

vous êtes adorables (i can sabotage me by myself) 3176379322
merci merci merciiiii pour cet accueil ultra choupinou (i can sabotage me by myself) 1505825564
et omg @GAIA ANDREANI lauriiiiiiiine (i can sabotage me by myself) 1774268211 (i can sabotage me by myself) 1774268211 (i can sabotage me by myself) 1774268211 (i can sabotage me by myself) 1774268211 trop de joie de te croiser ici (i can sabotage me by myself) 3227196488 (i can sabotage me by myself) 3227196488 (i can sabotage me by myself) 3227196488
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Message Sujet: Re: (i can sabotage me by myself)   (i can sabotage me by myself) Empty Dim 27 Sep - 13:13

ohhh deboraaaah
ça fait tellement longtemps (i can sabotage me by myself) 3176379322
(je sais pas si tu te souviendras de moi mais (i can sabotage me by myself) 3176379322)
AVEC JESSICA EN PLUS
LA PLUS BELLE DU MONDE ENTIER
MA FEMME
SNIF
un grand bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche (i can sabotage me by myself) 3794924939

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/SERRE LES DENTS PUTAIN MONTRE QUE T'ES PAS UN PANTIN, TU PEUX FAIRE C'QUE TU VEUX, VAS-Y EXPLOSE ET FOUS L'FEU
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