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 euphoria

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Oksana Volkov;

-- surprise motherfucker --
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Oksana Volkov



renata gubaeva
sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons)
max ; blake
1878
808
28
les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller
les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
loin des miasmes pollués. cocon près de la baie.
m o o d b o a r d

siam - louison - grisha - brynn - terrence

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Message Sujet: euphoria   euphoria Empty Dim 23 Aoû - 12:59

euphoria
ft. @mia emerson

l'effervescence nocturne aspire les âmes dans les tréfonds de l'ivresse abyssale. imbibés des liqueurs fortes qui coulent à flot, glissent des commissures des lèvres étirées dans des sourires hébétés. dans les os vibre la musique grisante. dans les gorges brûlent les sirupeux spiritueux. les carcasses sont corrompues, par les putréfactions du nectar qui extermine toute sensation de goût. il n'y a que l'âpreté, l'amertume et le feu qui rythme les règles du jeu. princesse se dévergonde ce soir, la peau de porcelaine s'échappe des tissus transparents. de l'organza noire, on y discerne le corps frêle qui se faufile parmi ceux qui s'agitent sur le rythme incessant. la foule est grande. amas de connaissances accumulées au fil des années. certains visages te disent quelque chose, ravivent des souvenirs de ces époques révolues. l'école et son monde atypique. prônant une éducation drastique dont tous se débarrassant volontiers aux portes du temple académique. sans foi ni lois est l'univers des mômes qui cherchent à briller. devenir l'unique étoile scintillante grâce aux prunelles posées sur eux. t'étais de celles dont le regard se posait rarement sur les autres, redoutant d'y déceler les affres débordant d'une sensibilité qui te donnerait la nausée. les commisérations dans le creux des iris face au drame qui t'ébranles. soleil devenu noir par l'éclipse totale. la lune brille désormais seule, ne retrouve plus jamais le ciel bleu et les rayons délicats. la nuit est éternelle, et c'est solitaire que tu deviens. solitaire qu'ils te découvrent, comme pour la première fois. oksana derrière yulia. l'ombre qui n'a jamais entaché sa lumière. tu vois souvent les regrets. parce qu'ils se souviennent que ce n'est que toi, et plus jamais elle. fardeau supplémentaire qui creuse davantage le dos courbé. parfois tu te demandes si tu n'aurais pas dû partir à sa place.
ce soir, l'encéphale se soustrait des pensées parasites. la caboche tourne sur elle-même, les paupières se ferment avec lenteur. la poupée s'abandonne aux plaisirs offert par une vodka bon marché. oksana, tu traînes autour du bar improvisé, t'imprègnes des rires euphoriques, bois à en oublier les démons. à t'oublier toi-même par la même occasion. alors les verres s'enchaînent, tout comme les êtres qui vont et viennent de la cuisine au salon. le remontant se prend d'un coup sec avant de repartir investir la piste de danse. toi tu restes accoudée aux rebords de la fenêtre, pas loin de la table qui regroupe toutes les bouteilles porteuses de promesses de folies enchanteresses. la cigarette retrouve les lippes encore timides face à l'écran de fumée qui en ressort. les poumons ne s'usitent jamais au poison qui les décime. obligés de le recracher rudement pour ne pas ériger la pollution en une absolution addictive. comme une puissance supérieure qui refuse que la chétive ne s'adonne aux sournoises passions, t'es bousculée, oksana, par les éméchés qui te font lâcher le tube brûlant.
« putain, fait chier. »
le garçon veut s'excuser mais balbuties des palabres qui ne font qu'attiser le dégoût profond pour des homologues que tu ne considères même plus. ouais yulia, désolé. c'est ça. désolé. la gorge se racle, d'une fulmination que t'aimerais propager. cracher le prénom qui passe inaperçu, qui ne sera jamais égal à celui de la défunte. l'éthanol brouille l'esprit, échauffe tes nerfs pourtant si paisibles en tant normal. tu te saisis  d'un verre, y verse une quantité bien maigre de soft pour son versant d'alcool. puis l'ombre déguerpit, quitte l'air devenu d'un coup irrespirable par tous ceux qui s'y agglutinent. mais dans le couloir vétuste, plus d'une furie s'y cache. et quand elle se fracasse contre la carcasse, le liquide collant s'empresse de s'envoler pour atterrir sur celle que t'as percutée. les vêtements aspirent gaiement la boisson préparée alors que tu peines à aligner quelques mots. parce que la bouche se tord, les traits se crispent lorsque le visage se dévoile, les ourlets déjà retroussés, prêts à vilipender le venin qu'ils renferment. mia dans toute sa splendide défaillance. réminiscence d'une amitié inexistante, plutôt d'une animosité bien constante.
« et merde.»
rien d'autre ne sort de la tête lourde et des neurones altérées. la simple acceptation d'une soirée qui allait forcément mal se terminer.     

_________________
goodbye
i'll send flowers to the moon
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Message Sujet: Re: euphoria   euphoria Empty Dim 23 Aoû - 21:16

douce obscurité

sur ton visage poupin, l’masque cache tout ce qu’il y a de plus malsain mais surtout tout ce que tu crains, aux yeux de ces hommes et femmes loin d’être puritains. tu souris, ris, pour montrer autre chose que de l’ennui. tu joues, sauves les apparences, pour contrer le démon qui te suit.
y a dans cette soirée comme un goût amer.
y a dans toute cette ambiance comme une envie d’prendre toujours plus qu’un verre,
pour s’échapper, offrir son corps en offrande à la mer, l’pied sur le rocher prêt à déraper.  
mia, fleur flétrie dans l'arythmie d'un cœur maladif, l’palpitant qui sonne creux, qui sonne plus,
la pourriture qui s'inscrit dans le plexus à mesure que t’avances dans ton quotidien déchu.
l'attente d'un espoir déçu, l'appel de ses ténèbres obscures qui s'évertuent à arracher tes pensées, à les transformer en lambeaux. les maux que t’arrive plus à expier, à ignorer, la dégaine d'une meuf paumé qu'on préférait éviter.
mia qui représente cette flamme qui vacille dans l’socle d'une cire devenue cendres, à force d'errer dans l'inconscience. tu t’enlises dans l’brouillard du soir, pénétrant les couloirs que tu connais depuis toujours, comme si les murs enfermaient encore la douleur d’ton souffle. les moments à vif d'une vie volée dans l’creux du gouffre que tu portes à l'intérieur, l’trou qui menace de t’anéantir si t’arrêtait l’irremplaçable farine.
mia, la dopamine à son paroxysme dans les veines,
t’attends, t’attends la cible de ton attention malsaine.
enfant du carnage, le diable au corps, l'âme crevée dans l’fond de tes remords, ceux que tu tais dans ton arrogance que t’uses par fierté. à la recherche d’un antidote imaginaire, jolie mia qui s’accroche à son addiction pour s’oublier un peu. oublier un passé solitaire, un présent tortueux dans lequel tu  te perds encore un peu plus. gamine bercée par les excès de violence, le corps habituée à la brutalité, les seules caresses qui savent te maîtriser. tu bois. tu t’oublie encore un peu ce soir.
les talons aiguilles claquent sur le carrelage. la robe s’amourache des courbes. l’immondice tatouée sur les reins quand tes pulpes se raccrochent au bras de ces vicieux.
des baisers pour rompre la distance.
des caresses pour ravager la porcelaine.
quand jolie mia, parfois, n’est plus qu’une poupée brisée. le scandale borde le rose de tes lippes sanguines. l’attitude où s’extasie le vice. démarche chaloupée, au point qu’certains cœurs font toujours des loupés, au point qu’certaines masculinité ont des monté.
de ton rouge vermillon sur ta peau poupée porcelaine. tes vaporeuses, à jamais, offrant la vue merveilleuse de tes courbes généreuses. quand tout à coup l’mirage éclate d’un liquide que t’identifie vite comme de la vodka insipide. sur ta robe, sur ta peau. désarroi au milieu des mèches brunes. oksana. « et merde. » tu te la joue déjà rieuse, tes yeux plongeant dans les siens.  ta langue, sanguinaire et vulgaire serpentine, prête pour libérer son poison.  « tiens, yulia ça fait longtemps … qu’est-ce que tu fous là ? » comme toi sûrement.
oublier. s’exiler. se haïr.
s’rappeler pour mieux se détruire.
« fais pas cette tête. c'est qu'une robe ... que tu ne pourras sans doute jamais t'payer. » tu retiens un rire en la regardant. parce que si c’est une potiche perdue entre les mains crasseuses de ces bourgeois, tu n’es qu’un cul bombé, frais et agréable aux yeux de ces héritiers. une belle gueule qu’on traîne et qu’on expose pour s’donner de l’importance. s’donner la sensation de plaire encore. s’donner l’impression d’exister quand la vie déraille et ne se résume plus qu’en comprimés pour pas crever, qu’en crème anti-rides qui ne fonctionnent plus, qu’en billets verts pour obtenir toujours plus.
sur tes lèvres, le sourire sincère.
toujours celui d’la plus grande reine de son ère et son envie d’misère.
il est moqueur. une envie de ton esprit vengeur quand y a toujours au fond d’toi, ces élans rageurs. toujours pour cacher ta nostalgie, ta haine, ta peine et à quel point tu rugis.

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