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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 the fight must go on - joyatea

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Message Sujet: Re: the fight must go on - joyatea   the fight must go on - joyatea - Page 3 Empty Mer 4 Nov - 18:30


can you hear her screaming out your name ? -- @joy stevenson

Cette douleur… cette douleur d’être un fardeau, d’être bloquée dans un corps qui se fige, d’être assaillie par une maladie incurable, d’avoir été loin de son seul trésor pendant tant d’années. Cette douleur, ne pouvait mourir, vivait en son cœur depuis tant d’année, encore plus depuis qu’elle avait retrouvé la seule personne au monde qui pouvait la sauver. parce que tu avais tellement peur, gala. tellement peur de la faire fuir, qu’elle se retrouve dégoûtée par une telle maman, qu’elle ne puisse pas assumer. Pour son bien, tu savais qu’il fallait qu’elle fuit, mais tu ne pouvais pas te résoudre à le lui dire, tu avais juste peur, et cette peur blessait ton petit cœur.
Et depuis cette consultation, la peur était plus grande encore. la peur de mourir, la peur d’être à jamais perdue, la peur de l’invalidité, la peur de ne plus pouvoir faire quoique ce soit toute seule. La peur, parce qu’elle ne s’imaginait pas que la maladie était autant avancée, tout comme elle avait l’impression que joy avait elle aussi minimisé les maux, les symptômes. Elle avait peur, elle avait mal, et pourtant… pourtant, la jeune femme qui était aussi la plus belle, la plus merveilleuse des filles, était là. joy était là, joy ne fuyait pas. elle devrait, mais elle ne le faisait pas, c’était comme si ça allait à l’encontre de son cœur, de ce que lui dictait son cœur, tout come le tien te dictait de la sauver, mais de ne pas te séparer d’elle. c’était un ange, qui venait l’aider, qui venait la sauver. Qui l’avait sauvée lors de cette nuit, quand elle l’avait retrouvée. Qui l’avait sauvée tous les jours qu’elles avaient passés ensembles. Qui la sauvait encore, prenant sa main invalide pour l’embrasser, pour lui promettre qu’elle ne la laisserait pas perdre aussi facilement face à l’infâme maladie.
Un ange.
Un ange, qui savait comment s’y prendre avec elle, qui savait combattre les frayeurs de sa maman, qui savait agir en fonction de ses besoins. Un ange qui n’aurait jamais dû avoir à faire à tout cela, et pourtant, à chaque fois que galatea le lui faisait remarquer, joy lui disait qu’elle voulait l’aider. peut-être que si tu l’avais élevée, toi, elle n’aurait jamais été aussi gentille. aussi bonne avec son entourage. Parce qu’elle avait un cœur gros comme le monde, joy, elle était capable d’aimer de tout faire pour les personnes qu’elle aimait. Galatea le voyait, l’avait décelé dès le début. Joy était une déesse, une femme d’une grande bonté. Et elle se sentait aimée. Aimée par une femme qui aurait sûrement dû la détester. tu ne savais pas comment c’était possible, gala, mais elle t’aimait, elle ne te détestait pas. elle ne voyait pas l’horreur de l’abandon, mais la perte que cela t’avait causé. du moins, c’était ce qu’elle ressentait.
la preuve en était qu’elle faisait tout pour te calmer, alors que tu avais peur, que tu avais mal. mais les mots du médecins, eux, étaient difficiles à faire oublier, et la panique s’installa. Les mots sortirent, malgré les chaines que la quadragénaire leur avait mis. Car elle ne voulait pas le dire, pas faire de la peine à son ange, mais sa peur avait passé les barrière mentales, pour qu’enfin elle parle de cette peur, de ce cauchemar. « elle allait gâcher la vie de son bébé. ». là était ce qu’elle retenait, là était sa plus grande frayeur. Son égoïsme allait gâcher la vie de sa fille, alors qu’elle avait été capable de s’en séparer, en s’arrachant le cœur, des années auparavant, juste pour lui assurer une meilleure vie, à elle. mais là… là, tu en étais incapable. L’espoir était revenu trop tôt, tu ne pouvais plus te séparer d’elle. et cela, le médecin semblait l’avoir compris, allait détruire le futur de son bébé.
Pourtant, joy ne réagit pas de la même façon, et d’une main sur sa joue, força galatea et ses larmes à la regarder. Et alors qu’elle parlait, les larmes s’accentuaient. Mais il ne s’agissait plus de peur, non… parce que ta fille était une telle merveille, qu’elle ne semblait pas voir les choses de la même façon que toi, qu’elle semblait voir de l’espoir, quand tu voyais du désespoir. Ta fille te sauvait, encore. et ses paroles vinrent réchauffer ton cœur. v…vraiment ? t… tu resteras ? des larmes à n’en plus finir, elle se serra, se blottit contre son bébé. La peur était toujours là, mais en cet instant, elle était étouffée par l’amour débordant de joy.
merci mon bébé… souffla-t-elle, tandis qu’elle se logeait dans le cou de sa fille, que ses larmes s’écrasaient contre la peau de cette dernière, pour ne rester que le souvenir d’une douleur, de la peur.
Joy absorbait tout… tu te demandais comment elle pouvait trouver cette force. elle absorbait ton mal-être, tes larmes, ta tristesse, et te remplissait d’amour. D’un amour sincère. qu’il soit conscient ou non.
Elle faisait fuir tes peurs.


(c) calaveras.
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