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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 que du vent (spencer)

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Astrid Lentz;

-- you will be okay --
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Astrid Lentz



alicia.
rivendell.
745
776
32
incompatibilité chronique avec les hommes qui la font flancher.
flic en uniforme à mi-temps. super maman à plein temps.
à l'abri, dans les bras du queens vert.
que du vent (spencer) De38ae959ea06f097a686b46a804583eb0939c96
☆ ☆ ☆
cez - nesta - anyone ?

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Message Sujet: que du vent (spencer)   que du vent (spencer) Empty Dim 2 Aoû - 19:59

les rayons du soleil matinal filtrent à travers les rideaux de la chambre.
ils réchauffent sa peau, autant qu'il réchauffe la pièce.
et y'a ce sourire qui se dessine machinalement sur les lèvres d'astrid, sans même qu'elle n'ouvre les yeux.
elle est juste trop habituée à ce genre de matin. ceux où elle sait qu'elle n'est pas obligée de se lever. ceux où elle sait qu'elle ne va pas travailler. ceux où elle sait qu'elle n'a pas à accourir dans la cuisine pour préparer à toute vitesse le petit-déjeuner de lola. ceux où elle sait qu'elle a la journée devant elle. que même si il est aussi tôt que les jours de boulot, elle peut rêvasser encore un peu. profiter des bonnes ondes que l'astre solaire émet tout autour d'elle.
décidément, c'est un matin comme elle les aime astrid.
tant qu'elle s'apprête à se retourner, à s'étirer, pour ne jamais abandonner ces bonnes dispositions dans lesquelles elle se trouvait.
la bonne humeur étant une denrée rare chez trop d'êtres humains. ce pourquoi elle savourait la sienne sans limitation.
mais elle se heurte bien trop rapidement à un corps, de l'autre coté du lit. ses iris se découvrent à la vitesse de la lumière pour démasquer les traits de spencer.
elle se retourne en soupirant. fatiguée de ses comportements discutables. fatiguée de sans cesse reproduire le même schéma.
à cet instant seulement, elle remet toute la soirée de la veille dans son contexte. refait les liens entre le vague à l'âme d'hier soir, l'absence de sa fille et les idées noires. s'en était suivi l'appel à un ami. et spencer s'était pointé chez elle comme le chevalier servant qu'il avait toujours été.
et toi, t'en avais encore profité astrid.
parce que dans ses moments de doute, il est l'oreille compréhensive, l'épaule sur laquelle se reposer. il est celui qui est présent, contre vents et marées.
et peut-être qu'elle oublie trop souvent de le ménager astrid. peut-être qu'elle se laisse trop aller. quitte à les abîmer. eux, et leur relation qu'elle fait chavirer.
un jour viendra où elle enverra tout voler. un jour où elle aura trop insisté, où elle aura été trop loin. et malgré toute sa bonne volonté, elle ne trouvera plus le moyen de revenir en arrière. ne lui resteront plus que ses yeux pour pleurer, sur l'amitié qu'elle avait fait couler. à pic. juste pour soigner des maux muets.
se relevant lentement, elle met la main sur un tee-shirt qu'elle enfile. avant de se manifester auprès de l'invité.
j'suis désolée.
elle s'excuse, une fois encore. désagréable rengaine qu'elle aimerait ne pas remettre sur le tapis sans arrêt.
encore ouais.
parce que t'as l'impression de réciter le même texte à tort et à travers. au fil des jours, des mois, des ans. t'as la sensation de le prendre pour un con quand tu savais combien tu lui devais.
je sais que ça commence à devenir ridicule, mais... c'était pas le plan. j'étais pas bien, et voilà.
les mots lui manquent. les excuses sont de plus en plus invalides. tant qu'elle ne sait plus où pêcher pour espérer ne pas tout foutre en l'air.
parce que t'en peux plus de te laisser aller à tes émotions astrid. t'en as assez de n'être que leur vulgaire marionnette. de te laisser dompter, toi qui étais censée garder le cap. toi qui avais la maîtrise sur tout sur ton lieu de travail.
sauf qu'une fois l'uniforme raccroché, elle redevenait femme. uniquement femme. et là s'envolaient les beaux principes, en même temps que le masque qu'elle portait si bien.
se cachant derrière une façade imprenable, elle avait la sensation d'être intouchable astrid. d'être celle qui tenait les rênes. et d'une certaine façon, ça la rassurait.
devant l'étendue des dégâts qu'elle ne devait qu'à elle-même, elle se félicite que sa fille ne soit pas là. pour admirer les erreurs de de sa mère. pour être spectatrice de ce qui, un jour, les perdra.
sa mère et ses sentiments trop grands. sa mère se laissant emporter par ses tourments.


Spoiler:

_________________
je suis dans les vapes, t'es dans mon cœur.
t'as frappé fort, j'ai pas pu rappeler l'ascenseur.
c'est trop d'efforts, je t'aimais trop fort.
tes mots m'effleurent encore et j'te vois dans le décor.
uppercut au cœur, je déraille fort. uppercut au cœur, j'en ai ras le corps.
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Message Sujet: Re: que du vent (spencer)   que du vent (spencer) Empty Lun 3 Aoû - 20:54


˜ ˜ ˜
{que du vent}
unknown/ + w/@Astrid Lentz
Aurait-il du lui dire non et la laisser seule, sachant qu'elle n'allait pas bien ? Aurait-il du se contenter de lui parler au téléphone quand elle l'a appelé au lieu de venir chez elle, se doutant très bien de comment tout ça finirait s'il mettait les pieds là-bas ? Sans doute oui, c'est peut-être même tellement évident pour quelqu'un d'autre, mais il y va quand même. Parce que c'est devenu un schéma familier, parce qu'il ne veut pas la laisser aller aussi mal, parce qu'il tient à elle, certes d'une façon un peu tordue et complexe, mais il est assez grand pour savoir gérer tout ce que ça implique. Il aurait très bien l'empêchée d'aller plus loin quand elle l'avait embrassé, dire non, mettre de la distance mais il ne savait pas comment l'aider autrement, pas de façon efficace en tout cas. Sans compter qu'il devrait tôt ou tard évoquer Juliet avec elle. Parce que plus le temps passait et plus il sentait qu'il tombait amoureux de la jeune femme qu'il croisait tous les matins au café.

Il s'était assuré de la savoir endormie, profondément, pour se laisser aller au sommeil lui-même par la suite. Mesure préventive ? Un peu, on peut le dire et une fois qu'il ferme les yeux, il sombre. La semaine a été longue, une certaine frustration s'est accumulée dans son cerveau, envers lui-même, envers le choix qu'il avait fait, envers les aléas de la vie. De quoi lui faire avoir besoin d'un tel moment de son côté aussi en fait, quand on y regarde bien. Alors oui, ça n'est certainement pas le meilleur ni le plus sain moyen de se vider la tête, de se changer les idées et tromper la réalité trop difficile à gérer présentement pour eux, ça on ne reviendra pas dessus mais en attendant de trouver mieux ou que les choses s'arrangent, c'est ce qu'ils ont trouvé de plus accommodant. Ils savent l'un comme l'autre que ça ne rime à rien, que ça ne sera jamais rien de plus qu'un moment fugace de libération physique entre eux, un moyen comme un autre de se voiler la face.

Il sent de l'agitation à côté de lui, encore somnolant même si déjà réveillé parce qu'habitué à se lever tôt pour aller promener sa chienne qui va lui en vouloir quelques secondes de lui faire manquer sa promenade matinale une fois de plus. Le matelas devient plus léger et il ouvre les yeux doucement, émergeant dans la luminosité du jour qui s'est déjà levé lui. Il sait déjà ce qui va arriver ensuite. Les excuses, les remords et tout le reste. Il sait qu'Astrid s'en veut, qu'elle voudrait trouver un autre moyen d'aller mieux que de profiter ainsi de lui mais il n'est pas non plus une victime innocente dans cette affaire, ça elle a tendance à l'oublier. Il passe une main sur son visage puis dans ses cheveux qu'il remet un peu en ordre alors qu'il sent que son corps aussi se réveille maintenant que son esprit l'est et il regarde dans sa direction. « J'aurais pu t'arrêter si j'avais voulu, tu sais. On est des adultes, on en avait besoin, pas pour les mêmes raisons sûrement, mais ne va pas te tracasser pour ça. » Il se doute que malgré tout, elle continuera de s'en faire, de penser dieu sait quoi sur le fait qu'elle profite de lui de manière éhontée ou que sais-je encore. « Tu veux prendre la salle de bains en premier ? Si c'est le cas, j'irais nous préparer un truc à manger pendant ce temps. » qu'il demande alors qu'il se redresse un peu plus contre la tête de lit, ne cherchant pas à la faire revenir au lit, se doutant qu'elle a dépassé la phase tactile, le contact qui rassure, remplacé pour le temps du questionnement alors qu'en soi, il n'y a pas de quoi le faire. Ils ont couchés ensemble, pas la première fois que ça c'était passé, peut-être la dernière par contre mais il ne l'abandonnerait pas pour autant si elle avait à nouveau besoin d'aide. Il avait peut-être quelqu'un qui faisait à nouveau battre son coeur un peu plus fort, mais pas question pour autant de passer ses amis à la trappe, pas son genre et ça ne le serait jamais d'ailleurs.
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