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 dans l'univers. (anton)

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Message Sujet: Re: dans l'univers. (anton)   dans l'univers. (anton) - Page 2 Empty Dim 25 Oct - 20:22


♛ ♛ ♛
{ dans l'univers }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Anton Wolkoff

Il est l’unique, l’éternel,
quand tous les autres disparaissent,
le seul qui reste.
Il est son ancre dans l’océan abyssal de ses tourments ; il est celui qui la tient éloignée de ses démons. Douce et amère contradiction quand on sait, ô combien, il est le plus dangereux de tous, Anton. Mais, quand ses ébènes se plongent avec cette intensité hypnotique dans les opales envoûtantes qui leur font miroir, elle ne voit pas le prince des ténèbres ; elle ne pense pas un instant à l’homme redoutable et sanguinaire. Isabella, elle ne voit que lui, Anton. Celui qui est présent pour elle quand elle n’a plus la force de l’être pour tous les autres ; celui qui réchauffe son cœur gelé quand les brises glacées viennent le harponner. Celui qui lui tenait d’ores et déjà la menotte, quand ils n’étaient encore que deux bambins que la vie avait choisi de délaisser, celui qui lui disait que tout irait bien. Tout irait bien, tant qu’ils seraient ensemble. Elle ne voit que l’homme prévenant, doux et attentif qu’il peut être avec elle ; cet ange aux ailes noires presque trop protecteur. Elle ne voit que les mêmes prunelles baignées de cet éclat doré quand elle apparaît, celui qui disparaît quand il est un peu trop préoccupé ; ou bien, quand il semble captivé. Captivé, comme en ce moment, les iris assombris dévorant les siens dans cet instant aux allures d’éternité.
Mais ce n’est pas encore assez.
Les deux âmes obscures disparaissent dans l’ombre, ils disparaissent comme ils auraient dû le faire quand ils n’étaient encore que deux mômes.
Lui et elle,
comme avant,
comme maintenant,
comme à chaque instant.

Il n’y aura plus de retour en arrière.

Toute conscience envolée, c’est sa raison qui disparaît. Alors qu’ils pénètrent dans cette demeure qu’elle connaît par cœur, l’écorchée vive devrait se souvenir qu’ils prennent un tournant qui ne sera pas sans heurt. Seulement elle ne songe plus à toutes les raisons qui existent, toutes celles pour lesquelles ils se le sont toujours proscrit. L’interdiction était implicite, une limite irrémédiablement impossible à franchir. Parce qu’il a trop longtemps été tout ce qu’elle avait, Anton, elle s’est toujours refusée le risque de tout gâcher ; le risque de le perdre, lui. Là où l’âme en perdition s’est égarée dans des draps où, parfois, n’était pas sa place, Lui a toujours été son interdit.
Sa plus grande limite et, à la fois, son infini.

Mais il semblerait que, cette fois, la frontière ait été dépassée,
il semblerait que le besoin soit devenu irréfréné.


Sans la retenue moralisatrice qui les a tant de fois sauvés du précipice, elle est prête à sauter à pieds joints dans le vide. Ce soir, plus que tous les autres soirs, il n’y a que le myocarde qui répond présent ; celui qui bat si violemment ; il semble, comme, au bord de l’implosion. Son âme aussi, elle est bien présente, mais son âme ne l’empêchera jamais de se rapprocher de celle qu’elle considère comme sa sœur ; celle qui est, comme, une autre moitié d’elle-même.
Son âme, depuis toujours et à jamais,
elle l’appellerait,
quoi qu’il puisse se passer.
Mais, pour la première fois, son âme ne lui suffit plus pour se déconnecter ; pour tout oublier de la réalité ; pour n’être plus qu’à ses côtés. C’est son corps, cette fois, que tout son être vient réclamer. Le sien qu’il attire habilement d’une main, la sirène se retrouve échouée contre le torse masculin. À pas feutrés, dans la pénombre d’une nuit qui sera le seul témoin de leur perdition, les deux âmes avancent mais, surtout, se retrouvent. Enveloppée par lui, entièrement, exactement comme elle en avait cruellement envie, Isabella se sent enfin à l’abri. Mais il y a quelque chose de plus fort encore qui l’envahit, tout ce désir ; toutes ces envies inassouvies. La paume large de son autre moitié contre son minois, la nymphe se perd une fois encore dans ses opales. Juste avant que, comme un instant venu d’une autre réalité, il ne s’empare de ses lèvres dans un baiser enflammé. C’est brûlant, c’est prenant, c’est captivant ; une drogue dont on ne sort pas vivant. Elle l’embrasse avec volupté, d’abord, comme pour savourer le moment qu’ils ont si souvent empêché. Puis l’envie est de moins en moins dissimulée, elle la submerge au rythme effréné de son cœur qui se remet à fonctionner. Elle se sent revivre, Isabella, auprès de lui. Il n’est plus question d’une simple survie. C’est comme si, enfin, elle retrouvait son équilibre. À bout de souffle, l’encre embrumée par le trouble qui l’envahit, elle se mordille la lippe quand il marque sa possession. Devant ses mots, elle est parcourue d’un frisson.

Ou peut-être que c’est ta voix,
ou peut-être que c’est toi,
toi, toi, toi,

je suis à toi,
pour une nuit,
à toi pour la vie.


Elle prend possession à son tour de ses lèvres enivrantes alors que les phalanges habiles mais si douces partent à la rencontre de sa peau échaudée. Les doigts d’Anton semblent détenir des flammes pour embraser tout son être chaque fois qu’il ose l’effleurer. Elle se sent étourdie, Bella, électrisée sous le désir qui les anime. C’est par instinct qu’elle pose ses propres mains contre le torse de son démon favori. Elle saisit le vêtement pour le retirer sans guère attendre, à frôler l’impatience. Mais il y a trop longtemps qu’ils ont attendu. Trop longtemps qu’a été repoussé l’inévitable entre les deux âmes déchues. Les doigts délicats partent découvrir le cuir qu’elle ne connaît pas, celui déjà addictif mais qu’elle explore pour la première fois. Le corps bouillant du dieu vivant incite le cœur fébrile de l’amourachée à accélérer ses battements un peu plus encore. Toujours plus fort.

Et tu fais battre mon cœur à nouveau,
tu le ranimes quand je le croyais mort,
autant que tu ravives mon corps,
tu me redonnes vie, Anton,

encore,
toujours plus fort.

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