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 (girlsband) ▸ you should see me in a crown

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Message Sujet: (girlsband) ▸ you should see me in a crown   (girlsband) ▸ you should see me in a crown Empty Lun 27 Juil - 13:47


((you should see me in a crown))
« When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and bereavement, who can tolerate not knowing, not curing, not healing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares. » song  Juillet 2020, leï home ft. @Meg Arganza ; @Oksana Volkov ; @Anya Reznikov




Dans son monde, la normalité est une trainée de globules rouges sur laquelle elle danse de la pointe de ses pieds. Enfant du néant, petit être chétif ayant intoxiqué le monde de ses premiers râles d’agonies en même temps que le dernier soupire vitale de sa génitrice. Leï Wang est l’enfant du chaos, petite fille au regard sombre et à la toison charbonneuse qui s’assoupissait l’oreille attentive aux légendes obscures du clan Wang que lui chantonnait Liang. Il fut un temps où loger entre les murs luxuriant de sa villa était un plaisir coupable. Bulle hermétique au monde dans laquelle dansait des démons lunaires aux yeux tissés. Les siens. Le clan. Les Wang siégeant sur les trônes d’une Olympe où ils furent les dieux sanguinaires, ayant réduits au néant bon nombre de titans. À présent, tout n’est que tourments et douleurs, cicatrice purulente dont l’affection demeure encore mystérieuse. Elle a apprit bien des choses la nymphe qui murmure à l’oreille des bêtes cruelles. Dompteuse de dragon et de désirs inavoués. Tuer était un art dans lequel elle excellait,  le pragmatisme robotisé d’une joueuse d’échec de renommé. Elle sait faire, glisser ses pions sur l’échiquier grandeur nature, théâtre d’une vie écrite à l’encre de Chine. Espoirs juvéniles qu’elle n’a jamais eu, loin de ces enfants à la bienveillance naïve. Elle était le vent fracturant les murs de bétons. Et pourtant, derrière les guerres victorieuses, les combats lunaires, son coeur prisonnier de chaines qu’elle s’impose, il lutte. Bête rugissant de hargne lorsqu’elle se sent mise au pied du mur. Elle n’a aucune arme contre ça, contre la logique des traditions, contre ce diamant qu’elle imagine aisément à son doigts. Robe blanche qu’elle rêve de taillader, sous le poids des mélodies cardiaques qui vibres pour un autre. Une âme frivole qui papillonne. Pourtant inaccessible. Pourtant intouchable. La tragique amertume du prix à payer pour siéger parmi les démons. La couronne se fait presque aussi lourde que le collier de diamants qu’elle glisse autour de sa nuque. Sa carcasse mortifère s’élance à grand pas parmi les vastes couloirs marbrés de la demeure des Wang. Manoir aux milles secrets, murs éclaboussés des souvenirs de son étoile filante. Il y a trop de silence ici, de ceux qui en disent long, accentuant le manque de l’étoile polaire à ses côtés. Elle s’arrête devant la chambre de cette pierre précieuse qui a coulé parmi les tempêtes les plus agités. Liang n’est plus. Et cette perte n’a fait que tailladé les membres du clan, Leï en première ligne. Vaillante guerrière au front chevauchant les dragons. Elle n’est plus ça. Cette jeune femme intrépide, capable de hurler sa damnation capricieuse aux oreilles de son père. Elle est plus pragmatique, plus calculatrice, portant les intérêts d’un clan fragilisé en elle. Jamais elle ne serait plus l’enfant gambadant à vive allure avec insouciance. Si bien, que les fiançailles si chères au coeur de deux tyrans, elle s’y est opposée sans la ferveur d’antan. Promettant aux dieux qu’elle y réfléchirait. Ce qu’elle cherche pourtant, en l’instant, c’est cette normalité qui lui échappe si souvent. Ce cocon rassurant et paisible auprès d’âme qui ne sont pas démoniaques. Certaines en perditions, pour sûr, mais toujours réassurantes d’une manière ou d’une autre. Alors tandis qu’elle ordonne aux domestiques de préparer la table disposée dans le vaste jardin familiale et qu’elle s’y traine. Ce sont ces trois autres âmes qu’elle interpellent de quelques mots furtifs et pudiques. Toutefois, surprenants venant de celle qui ne se livre jamais totalement. Oreille attentive et maternelle pour trois autres jeunes femmes. Aujourd’hui, elle a besoin de laisser sa langue claquer, quand ses talons aiguilles s’enfonce dans la pelouse fraichement taillé. Ses iris observent la nuit étoilée. Chaleureuse été qui s’est imprégnée de sa peau, elle se laisse tomber sur l’une des vastes chaises de son royaume. La vieille nourrice familiale glisse quatre verres à pied et lui sert son nectar favoris. Celui que demain, elle regretterait. Elle s’en délecte, Leï. Calmement, quand pourtant tout fait rage en elle, tempête de sable dont les infimes graines embrouillent ses pensées. Le coeur, elle décide de l’ignorer. Il faut qu’elle fracasse son cerveau d’une logique imparable, pesant le pour et le contre. Chaque guerre suppose des sacrifices, elle le sait. Brillante élève des conquérants, fille du cruel Wei Wang. Et pourtant, elle ne parvient pas à octroyer ce sacrifice stellaire à ce dieu lunaire…sa liberté, son amour pour un autre. Ses souvenirs radieux. Elle espère simplement que le château de carte ne finirait pas par s’écrouler sous le souffle venté des dragons dont elle perd possession en l’instant.

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Message Sujet: Re: (girlsband) ▸ you should see me in a crown   (girlsband) ▸ you should see me in a crown Empty Dim 9 Aoû - 20:41


tell me which one is worse, living or dying first, sleeping inside a hearse, i don't dream. -- @girlsband

Quelques mots, un message, une alerte, Leï. Sa sœur, pas de sang, mais de cœur. C’est ce qu’elles sont, à ses yeux, Leï, Anya, Oksana, ses sœurs offertes par la vie. Seul cadeau, seule lumière dans ce monde, dans cet univers, depuis toujours. Depuis la mort de sa mère. Depuis l’absence de son père. Ce sont elles, qui se sont révélées comme une véritable famille. Ce sont elles, qui se montrent toujours présentes, même lorsqu’elle tente de mettre des distances. Parce que t’es plus que l’ombre de toi-même, Meg. Parce que tu refuses d’infliger ça à tes amies. Parce qu’autrefois, t’étais cette lionne protectrice, capable de bondir pour les protéger. Et aujourd’hui, t’as l’impression de les mettre en danger. De mettre en danger toutes les personnes que tu aimes. Elle ne devrait pas être là, devant la porte des Wang. Elle ne devrait pas prendre le risque de les contaminer, elles, avec sa putain de malédiction. Avec cette ombre toujours présente sur ses épaules. La mort. La mort. Encore et toujours elle. Qui consume son âme, dévore son esprit, éteint son cœur. La mort qu’elle essaie d’oublier, comme elle le peut. Plus capable de danser, elle console son être avec des calmants. Des putains de cachets qui font d’elle un zombi, une carcasse vide, mais en vie. Au moins en apparence. En vie. Parce que sans eux, les idées noires prendraient le pas. Parce que sans eux, tu ne serais peut-être déjà plus là. Elle refuse que ses amies voient cela. Soient confrontées à elle, dans cet état. Mais un message, « sos », déclencheur, inquiétude, pour Leï. Un message et la voilà, toujours prête à voler au secours de ses pépites, bien qu’aujourd’hui, elle n’est plus à la hauteur. Elle frappe, rapidement escortée jusqu’au jardin ou sa brune l’attend déjà. Elle est seule, pour le moment, mais la danseuse se doute que le reste de la bande ne va pas tarder à arriver. - Hey. Qu’elle lâche simplement, déposant un baiser contre sa joue. Tu réalises que ça fait longtemps que t’as pas mis les pieds ici, Meg. Que t’as pas passé du temps avec tes amies. Tes vraies amies. - J’ai eu ton message. Si tu voulais m’alerter, tu as réussi. Bref sourire alors qu’elle s’installe à ses côtés, priant de tout cœur pour qu’il n’arrive rien de grave à son amie. Pas elle.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: (girlsband) ▸ you should see me in a crown   (girlsband) ▸ you should see me in a crown Empty Jeu 13 Aoû - 22:34

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you should see me in a crown ;
Anya & Leï & Meg & Oksana


Les phalanges graciles qui courent le long des cordes, sa voix rauque accompagnant la mélodie  qui emplit désormais la minuscule salle. Concert de peu d’envergure mais ils sont tous venus là pour la voir elle, alors que sa notoriété a pris de plus en plus d’ampleur au fil des vidéos postées sur Youtube. Proche du million d’abonnés, Anya se laisse envahir par l’euphorie d’une reconnaissance toujours plus grande, elle qui accède désormais peu à peu à l’objectif qu’elle s’était fixée. Gardant son boulot de barmaid sur le côté par sécurité, elle pourrait presque s’en libérer définitivement si elle le souhaitait. Mais la rousse est une personne de raison pour tous les aspects qui ne concernent pas les sentiments, laissant parler sa tête avant tout le reste. Cet instant partagé avec ses fans est la bulle de joie qui lui est accordée dans une existence qu’elle estime encore trop banale, pas aussi stellaire qu’elle le souhaiterait. Des dizaines d’étoiles constellent d’ailleurs au fond de son regard noisette à l’instant où elle descend de son tabouret pour saluer l’assemblée, tour d’ivoire sur laquelle elle s’était perchée pour lover sa guitare acoustique contre sa cuisse. Un large sourire qu’elle renvoie à ce public qui l’acclame, qui lui lance quelques fleurs, peluches et lettres scellées dans des enveloppes qu’elle commencera sans doute à ouvrir dès le lendemain. Elle prend la peine de serrer quelques mains, d’échanger quelques paroles furtives avec ceux qui se comportent déjà avec elle comme si elle était une icône de la chanson, avant de disparaître dans la noirceur  des coulisses, où elle récupère son sac à dos. Son premier réflexe consiste à consulter l’écran de son téléphone portable, où se trouve emprisonné chaque fragment de son existence. Une nouvelle notification est apparue entre le moment où elle l’a abandonné avant le concert et maintenant, alors qu’elle le tient entre ses doigts. Un nouveau message envoyé par Leï, martelé d’un SOS trop affolant pour être ignoré. Elle avait bien des projets pour ce soir, mais rien n’est plus important que son amie de toujours, pour qui elle pourrait déplacer des montagnes s’il le fallait, si c’était nécessaire à son bonheur. Sans attendre une seconde de plus, elle quitte la salle de spectacle pour rejoindre sa voiture et faire route jusqu’au palais des Wang. Son véhicule sillonne les artères de la grosse pomme, accélérant à chaque fois qu’elle presse un peu plus fort la pédale de droite, lâchant quelques jurons à l’attention de ceux qui oseraient la ralentir. Une fois arrivée à destination, elle s’avance vers le jardin, comme on le lui a indiqué, pour rejoindre Leï, accompagnée pour l’instant d’une seule des membres du quatuor qu’elle forme depuis presque toujours. Elle claque la bise à chacune d’entre elle par automatisme, le visage fermé par l’inquiétude qui l’assaille alors qu’elle ne sait toujours pas ce qu’il se trame, qu’elle ignore encore la raison douloureuse pour laquelle Leï a jugé nécessaire de joindre un code de détresse à son message.

- Alors, il faut aller casser la gueule de qui ? Dis-nous tout ! qu’elle lance en prenant place entre Meg et Leï, adoptant directement une position défensive, sans savoir exactement de quoi il en retourne. Parce qu’elle est comme ça, Anya, elle fonce dans le tas, surtout quand ça concerne ses soeurs de coeur.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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Oksana Volkov;

-- surprise motherfucker --
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Oksana Volkov



renata gubaeva
sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons)
max ; blake
1878
795
28
les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller
les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide.
loin des miasmes pollués. cocon près de la baie.
m o o d b o a r d

siam - louison - grisha - brynn - terrence

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Message Sujet: Re: (girlsband) ▸ you should see me in a crown   (girlsband) ▸ you should see me in a crown Empty Sam 15 Aoû - 18:36

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ft. @leï wang @meg arganza @anya reznikov

la détresse percute le crâne encore embuée des nouvelles fragrances qui se créaient. c'est perdue dans les tons métalliques de la facette aldéhydée que le téléphone vibre. d'un simple sos qui s'affiche, le frisson glisse sur la surface de l'épiderme. comme une angoisse qui renoue avec ces organes qu'elle tord. parce que les nuits d'insomnies se peuplent de regrets. ceux de l'agonie jamais décelée de la princesse esseulée. alors quand leï envoie ce message, tu te dis qu'il faut être là, oksana. que le choix n'est pas à faire. le mentor ne s'offusque pas quand tu lui avoues devoir rentrer sur le champ. les mots sont balbutiés, des excuses qui peinent à trouver un semblant de vérité. c'est d'un revers de la main qu'il t'autorise à partir, sans demander plus d'explications. les lippes s'étirent d'une gratification silencieuse. tu le lui revaudras. les escaliers sont dévalés, c'est presque si tu ne manques pas de tomber quand tu sautes les dernières marches. le palpitant s'embrase sur le rythme des affres de la perdition. des images d'épouvante s'invitent dans ta tête. le corps branlant, sans vie, qui flotte dans l'air. l'envol atrophié. le visage violacé, d'une impitoyable violence. ruisselantes sont les larmes qui dévalent les joues et viennent brouiller la vue. t'aimerais t'arracher cette vision des yeux, revenir en arrière et ne jamais la découvrir. parfois tu te dis que t'aurais aimé qu'elle disparaisse, sans laisser de traces, pour ne pas obstruer les souvenirs avec elle. parce que la morbide mémoire se nourrit de la chancelante et en profite pour ouvrir la plaie sanguinolente. le message de ton amie ravive des douleurs, oksana. seulement t'en défaire te paraît mission impossible. ça serait te demander de te couper en deux. de dire adieu à l'âme fracturée.
la gorge se racle, la tête se secoue de gauche à droite pour tuer les tyrannies que t'imposent ces réminiscences. parce qu'aujourd'hui, il ne s'agissait pas de ça. la voiture s'élance à toute vitesse pour arriver auprès d'elles. tu sais que tu ne seras pas la première, le laboratoire du maître parfumeur étant à l'opposé de la maison des Wang. d'une certaine manière ça te rassure, de ne pas découvrir ce que tu ne pourrais vivre une seconde fois. tu secoues la tête une fois de plus. il ne s'agit pas de ça, oksana. pourtant il est si difficile d'échapper à la torture de l'esprit.
le palais des wang se dépeint sans peine. d'un rayonnement impérial, la forteresse se dresse, maîtresse du quartier à en faire pâlir les propriétaires voisins. il y a de la satisfaction de pénétrer dans cette antre, de parcourir les couloirs qu'on confondrait avec des allées, de s'enivrer des ornements qui peuplent chaque pièce de la maison. la marche est silencieuse le temps qu'on te mène au jardin. les pupilles s'émerveillent quand tu y trouves tes trois amies, le sourire s'agrandit mais se dissipe peu à peu face à l'attitude de leï. le dépit qu'elle ne peut dissimuler davantage. murée dans un mutisme abscons, comme perdue dans des songes nébuleux. ceux qui assombrissent les volontés, qui annihilent les désirs de liberté. après avoir salué tour à tour les filles, ta main vient se poser sur l'épaule de leï.
« oui, tu nous as fait sacrément peur leï ! dis-nous ce qu'il se passe. »
l'inquiétude écorche la voix encore chargée des émotions inhibées. le corps fluet vient s'asseoir sur la chaise en face d'elle. t'es préoccupée, oksana, par des rhétoriques sans fin. parce que le myocarde a bondi quand t'as vu meg dont la présence s'était longtemps étiolée. et la compagnie d'anya t'avait cruellement manqué. alors le coeur il gonfle à l'idée de vous savoir toute réunies. pourtant chacune ici s'efforce de porter des poids qui dilapident les muscles éreintés. mais personne ne dira rien, parce qu'aujourd'hui, elles étaient toutes là pour elle, leï. prête à braver vents et marées pour apaiser les doucereuses géhennes. même s'il fallait se transformer en martyr pour la soustraire de sa misère.  

_________________
goodbye
i'll send flowers to the moon
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https://savethequeens.forumactif.com/t8423-i-m-somewhere-you-re-somewhere
Contenu sponsorisé;

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