— let's get lost (laure)

traits de caractère / ambitieuse – appliquée – ardente – arrogante – attentive – authentique – attractive – bornée – brillante – convaincante – créative – curieuse – directe – énergique – entreprenante – excessive – grande gueule – impatiente – impulsive – intelligente – insouciante – fière – libertine – passionnée – rêveuse – sociable – souriante – susceptible – têtue – versatile – vivante – volage – volcanique –  volubile – vraie

gamine au grand sourire, contagieux. gamine qui sait ce qu'elle veut, et ce qu'elle ne veut pas. gamine qui attire l'attention, qui se l'accapare même. gamine qui s'assume, pleinement. gamine qui rêve, un peu, beaucoup même. gamine qui refuse qu'on l'enferme en cage, qui jouit de sa liberté, qui en profite sans rien regretter. gamine qui aime, sans compter. gamine passionnée, qui ne fait jamais les choses à moitié. gamine intense, impulsive, sans gêne. gamine qui parle, beaucoup, qui crie, souvent. gamine capricieuse, et surtout impatiente. mais par dessus tout, gamine vivante.

informations en vrac / t'as été adoptée, dès ta naissance. tu n'as aucun lien avec tes parents biologiques et tu n'en veux pas le moins du monde. – t'as été adopté par un couple aimant, comme d'autres nombreux enfants. ce sont eux ta famille, tu ne te questionnes même pas. – t'as jamais manqué de rien toi, t'as toujours été parfaitement heureuse. mais il faut dire qu'au final malgré tes airs de princesse capricieuse, tu n'as pas besoin de grand chose pour être heureuse. – tu chantes depuis toujours, ou plus ou moins. sous la douche, la plus part du temps. mais t'as pris des cours de chant quand t'étais plus jeune. – tu grattes la guitare, t'es plutôt douée avec celle-ci. t'as appris par toi-même d'ailleurs, ou presque. – tu parles beaucoup, tu parles fort. tu dis tout ce que tu penses. comme on dit, t'as pas ta langue dans ta poche. – t'es un oiseau de nuit, de celle qui vieille jusqu'au petite heures du matin pour s'assurer de faire la grasse matinée. – t'aimes bien lire toi, beaucoup même. c'est certainement pour ça d'ailleurs que t'as choisi de faire des études dans ce domaine. – t'aimes bien le café. non en fait, tu aimes trop le café. – tu dis depuis toujours que tu veux adopter un petit animal. peut-être, un jour.

tes lèvres, qui s’étirent en un grand sourire, un brin amusée. comme toujours d’ailleurs. là, à siroter ton verre, depuis déjà une bonne heure. enfin, tu sais bien que tu devrais pas être là. t’as pas l’âge. mais depuis deux ans déjà, t’as qu’à battre un peu des cils et on te laisse entrer sans trop se poser de questions. les traits du visage mature. et une beauté naturelle qui fait tourner les regards. on a d’ailleurs déjà présumé que ta mère devait être aussi jolie que toi. mais qu’est-ce que t’en sais toi ? parce que cette femme, elle t’a abandonné. peut-être bien qu’elle était jolie, mais tu t’en fiches bien toi. et tes pensées divagues encore. « laure. » ton regard qui croise rapidement celui de ton ami. le sourire arrogant qui prend forme sur tes lèvres. avant que tu ne soupires, d’un ton presque détaché : « cette bouteille de vodka, là. j’aimerais bien que tu me la récupères. » que t’annonces, avec une pointe de défi. la bouteille qui traine de l’autre côté du bar, abandonné à son triste sort. et toi, tu veux remédier à ça. tes épaules qui se haussent, comme s’il n’y avait rien de plus facile. dans tous les cas tu sais très bien qu’il va te la décrocher, ta bouteille de vodka. « ah ouais, d’accord. » il n’a pas l’air enchanté, mais clairement, ce n’est pas pour te déranger. et toi, tu attends. tu voudrais bien le faire patiemment, mais clairement tes doigts qui commencent à s’agiter contre le bar prouve le contraire. puis tu le vois se pencher, agripper la bouteille déjà presque vide pour la ramener de votre côté du bar. « autre chose ? » et tu fais mine de réfléchir. parce que clairement, t’as plus d’une idée en tête. pourtant, tu te dis que la soirée est encore jeune, alors rien ne sert de presser quoi que ce soit. « non, ton tour. » les bras qui se croisent devant toi, tu ne lui laisses pas vraiment le temps de réfléchir. et tu finis ton verre d’un seul coup. « tu vois la nana là-bas ? va m’chercher son numéro. » puis tu te retournes toi. pour voir précisément de qui il parle. et tu te doutes bien qu’il parle de cette jolie blonde, aux courbes généreuses. et rien à redire elle est canon. et si c’est son numéro qu’il veut avoir, dans ce cas, il va l’avoir. lueur de malice qui danse dans le fond de tes prunelles tu finis par annoncer : « c’est comme si c’était fait. » pas besoin qu’il ne cherche à te convaincre de le faire. parce que clairement, toi, t’as aucune gène d’aller lui demander son numéro. et c’est ce que tu fais. u t’avances vers elle, d’un pas un peu trop certain, toujours cet éternel sourire collé aux lèvres. et tu lui dis que tu viens pas pour toi, que tu viens de la part de ton ami que tu lui pointes d’ailleurs sans gêne. puis t’ajoute que c’est un bon coup, même si à vrai dire, tu bases cette information sur ce que lui t’as dit. mais ça, elle n’a pas besoin de le savoir. puis tu reviens vers lui, serviette en main avec le numéro écrit du rouge vif de son rouge à lèvres. serviette que tu mets sur le bar, juste sous ses yeux. « et voilà. elle fait dire que t’es mignon d’ailleurs. et qu’elle aurait préféré que tu lui demandes par toi-même. » elle ne t’a pas dit ça non. tu l’as simplement conclu. parce que t’imagines qu’elle est intéressée. ou elle t’a filé un faux numéro. mais après ça, c’est plus trop ton problème. « mouais. merci. » il est presque reconnaissant. mais clairement, tu ne t’attendais pas à ce qu’il te saute au cou pour te remercier. alors, faudrait que tu te contentes de ce piètre remerciement qu’il t’avait offert. « du coup ça va ? » que tu demandes, que tu craches presque. le ton qui monte d'un cran, sans raison particulière. et t'es déjà prête à lui faire faire une connerie, une vraie cette fois. « non, dernière p’tite chose. fais en sorte qu’il s’arrête de chanter, sinon mes oreilles vont se mettre à saigner. » t’arques un sourcil. du moins t’essaie, mais c’est pas trop réussi. parce que clairement toi, t’avais pas remarqué ce pauvre type qui grattait sa guitare et qui se cassait la voix à tenter de chanter par-dessus le brouhaha général de l’endroit. mais maintenant qu’il te le faisait remarqué, tu te disais que ce serait pas si mal de mettre fin à son supplice. tu lui réponds même pas. t’as une idée derrière la tête et t’as pas l’intention de t’en détourner. puis, tu attends que la chanson soit terminé, tu le sais quand tes oreilles arrêtent de ciller. puis tu montes sur ce qui semble être une mini scène, quelques mots, murmurés au creux de l’oreille du chanteur sans grand talent. sourire qui retrouve son chemin sur tes lippes quand il hoche la tête. la guitare qui se retrouve entre tes doigts, tes lèvres qui se placent devant le micro. les premières paroles murmurés, et là, tu te sens revivre.