SAVE THE QUEENS
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Message Sujet: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Lun 30 Déc - 15:39




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C'était carrément inespéré. Ce garage et ses gérants. Tu commençais vraiment à croire que tu ne trouverais jamais et que ton agent de probation allait "aimablement" t'apprendre qu'il te faudrait retrouver ta place derrière les barreaux. Que tu n'aurais jamais du quitter selon certains. Et tu n'es pas loin d'être du même avis pour le coup. Parce que tu ne changeras jamais. Que ça te plaise ou non et que tu parviennes ou pas à te faire à l'idée, le fait est que tu ne changeras pas. T'aimes bien trop la sensation de tes poings qui filent se flanquer dans des visages. Tout autant que tu aimes celle des coups que tu peux recevoir en retour. T'es pas loin d'être maso dans le fond.  Voir, tu l'es carrément et tu ne peux faire autrement que de poursuivre à ce rythme infernal. Mais tu as envie de croire que tant que tu restes discret quant à tes activités du soir et que tu fais en sorte de ne pas être trop mauvais dans ton travail au garage, les choses peuvent se poursuivre de la sorte. D'autant plus que Alejandro n'a pas l'air d'être un emmerdeur né.  Pour preuve, il se fout pas mal de tes années de prison. Tout autant qu'il se fout du peu d'expérience que tu peux avoir. Tu n'as que peu travailler dans la vie. De façon officielle tout du moins. Ce qui te sauve et te permet d'assumer cet emploi au boulot, c'est ta passion pour les motos. Deux trois trucs à revoir dans l'ensemble et tout est bon.  

Il n'a pas l'air de vouloir remettre en doute tes capacités le Alejandro. Il n'a pas passé ta première journée à te surveiller. Il s'est contenté de se montrer disponible à la moindre question de ta part. Par fierté, tu en as eus assez peu pour le coup. Sans pour autant prendre le risque de faire de grosse connerie, tu as fais en sorte de n'avoir pas besoin de son aide. Et tu ne t'en es finalement pas si mal sorti que ça. La journée touche à sa fin quand ton nouvel employeur vient te proposer de terminer ce premier jour par un verre dans le bar du coin. Histoire d'officialiser pleinement la chose, certainement. Et de nouer des liens avec tes nouveaux collègues, sans doute. Tu n'es pas le type le plus sociable qui soit. Mais tu tiens à mettre toutes les chances de ton côté cette fois ci. Tu as la quasi certitude qu'il pourrait s'agir là de ta dernière chance justement. Que si tu la foires, tu n'auras pas moyen de connaître le moindre retour en arrière. Si tu foires, tu termines la peine de prison que tu étais supposé faire au départ.  Et si tu foires vraiment fort, tu sais que tu peux également prendre plus encore. C'est ton premier jours alors, forcément, ta motivation et ta détermination sont encore intactes. Raison pour laquelle tu grappilles quelques minutes supplémentaires sur ta fin de journée pour terminer la moto sur laquelle tu as bossé ces dernières heures.

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@Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Mar 31 Déc - 20:45

Monter un garage pour restaurer des motos anciennes ainsi que des voitures anciennes puis ensuite des voitures de luxe. Le garage avait beaucoup évalué contrairement à ce que les mauvaises langues avaient prétendus au départ.

Son projet et sa façon de penser n’étaient pas uniques, il n’avait pas inventé certaines de ses idées, mais le pourcentages de personnes faisant de tels engagements étaient faibles. Embaucher des ex-taulards ou des personnes alternant les séjours en prison ou les difficultés. Le garage par le biais de ses propriétaires tendait la main à ceux qui en avaient besoin, c’était l’une de ses fiertés.

Pas qu’il soit le genre d’homme à se vanter, ça ne menait à rien. Puis il n’y avait rien à fêter, c’était la main tendue que lui n’avait pas eue la chance d’avoir, que sa mère n’avait pas eu non plus ainsi que toutes les personnes venant en bas. Les riches devenaient de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

Certes le garage amassait un flot de fric, dont une partie qui permettait aux proprios de bien vivre. Mais l’argent était également bien reparti avec un salaire supérieur à la moyenne du secteur, un salaire permettant à chacun de vivre décemment et des primes verser régulièrement.

Un garage humain ne demandant rien d’autre qu’un respect mutuel et un travail fait de façon excellente. Le vice, la malhonnêteté n’avait pas sa place dans ce garage, c’était un lieu saint d’où on pouvait se reconstruire.

Le turn-over n’était pas important, enfin certains faisaient encore régulièrement des séjours en taule, mais ces personnes finissaient toujours par revenir et retrouver leurs places. Tant que le travail était bien fait, Alejandro tenait parole. Celle de verser un salaire plus que correct en échange d’un travail réalisé à la perfection. Tendre la main à son prochain était leur façon de vivre, rétablir un semblant de justice sociale dans ce monde infâme.

D’ailleurs un nouveau était parmi eux depuis peu, une autre âme perdue dans ce monde professionnel. Pas qu’Alejandro ait la prétention de dire qu’il était son sauveur, c’était un service mutuel et l’homme se débrouillait bien pour le moment. D’ailleurs il était encore au boulot faisant sourire les deux propriétaires. Un verre était prévu avec l’équipe, l’ambiance était bonne entre eux.

S’approchant du nouveau, Alejandro prit la parole un sourire amusé aux lèvres. Tu sais que tu peux finir cette merveille demain. Il se baissa pour regarder le travail de l’homme. Bon boulot, tu peux arranger ça de cette façon. Lui montrant quelques trucs et dispensant quelques conseils avant de se relever.

On va partir dans quelques minutes pour boire, tu peux aller te préparer si tu veux. Lui-même alla se laver les mains se débarrassant des traces de graisses. Il n’allait pas se refaire une beauté non plus, mais il n’allait pas boire un verre couvert de sueur et de graisses.

Sans être coquet, il avait un semblant de fierté et surtout une image à préserver pour le garage. Surtout qu’ils évoluaient également dans le milieu du luxe, aimer l’ancien et surtout le restaurer faisait rapidement grimper la facture. Sur ces pensées, il arriva devant l’entrée. On y va ? Devant l’approbation de tous, la troupe prit le chemin du bar tout proche.

@JOE BECKFORD
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Dim 5 Jan - 17:15




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Tu ne t'attendais définitivement pas à trouver un tel boulot. A rencontrer des types prêts à payer ce qui ressemble pas mal à une petite fortune, des gars tout juste sortis de prison, pour un boulot tout ce qu'il y a de plus normal. Parce que c'est un boulot normal, dans un garage normal. Et t'es pas vraiment habitué à ça toi. T'es un peu arrivé à reculons au départ. Persuadé de trouver un truc tordu dans le contrat. Un truc à l'encre invisible qui confirmait ton accord pour donner ton âme au diable. Et puis le premier jour est arrivé et tu as pu constater que tu t'étais sans doute inquiété pour rien. Tu n'as pas à t'en faire. Tout va bien. Les conversations vont bon train à travers le garage. Tout le monde semble plus ou moins bien s'entendre. Ambiance bon enfant. Pas prise de tête pour un sou. Et ça fait un bien fou de constater que ce genre de chose est encore possible. Surtout, que tout ça est bel et bien vrai. Que tu n'es pas en train de rêver.

Bien sûr, il te faut prendre sur toi et ne pas te laisser bouffer et submerger par le chaos qui vibre de façon constante au creux de ton estomac. Tu te dois de jouer au mec plus ou moins sociable pour ne pas te mettre tout le monde à dos trop rapidement et perdre cette chouette petite place dans la foulée. Parce que ça ne fait aucun doute qu'aucune autre opportunité de ce genre ne se présentera à toi. Le dernier boulot que t'as eus avait beau prendre place dans une maison de luxe, t'étais aussi payé qu'un foutu stagiaire. Tu touches ici le triple, voir le quadruple. Et ce n'est pas rien. De quoi te permettre de mettre un peu d'argent de côté pour rapidement changer d'appartement. Tu n'as pas été habitué à la vie dans un studio miteux comme celui dans lequel tu t'es vaguement installé le temps de trouver mieux. Toi qui as toujours fait en sorte de vivre la vie de rêve et de luxe, en passant d'une petite amie démesurément riche à une autre. Tu dois te débrouiller maintenant.

Et d'une certaine façon, tu vas avoir l'aide de ce fameux employeur sorti de nulle part. Parce qu'il t'a offert un sacré petit boulot pas trop compliqué et pourtant sacrément bien payé. Rien que pour ça, tu peux bien faire des efforts de sociabilité, en acceptant de sortir partager ce verre avec eux, qu'ils ont décidé de programmer ce soir même. Soit, il faut à Alejandro venir te rappeler qu'il est l'heure, alors que tu grappilles quelques minutes supplémentaires pour terminer ce sur quoi tu étais en train de bosser. Tu te contentes de ronchonner un peu quand il rit et enchaîne avec quelques conseils. T'aimes pas la sensation que l'on rit de toi. Tu parviens pourtant à ne faire aucun commentaire et finis par te lever. Ok j'arrive. Que tu te contentes de répondre avant de filer de ton côté. Pour effacer les traces de cambouis de tes doigts, remettre en place tes bagues et récupérer tes affaires. Après quoi t'es prêt à les suivre. Et aussitôt ta paire de boots sur le trottoir extérieur, tu glisses une clope entre tes lèvres et l'allumes. C'est un truc que vous faites souvent ça ? Sortir boire un verre tous ensemble ? Que tu ne tardes pas à demander. Juste pour savoir dans quoi t'es réellement en train de te lancer.

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@Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Dim 12 Jan - 16:33

Le garage ne forçait personne à être quelqu’un qu’ils n’étaient pas. Ce lieu rassemblait des gens différents, ayant un passé différent et surtout des caractères différents.

Alejandro et son associé n’obligeaient personne à s’entendre tant que le travail était fait correctement. Les deux voulaient que le garage tourne correctement après la façon dont les salariés s’organisaient ou s’entendaient entre eux leur importaient peu. Ils savaient que l’ambiance n’était pas mauvaise, certains se réunissaient après le boulot ou le weekend.

D’autres se contentaient de bosser puis de repartir chez eux ne mélangeant jamais vie privée et vie professionnelle. Alejandro lui-même n’allait pas forcément boire un verre avec ses salariés, solitaire de nature, il n’aimait guère sortir en groupe. Puis entre sa famille, son fiancé, ses ami.es et ses autres passions, il n’avait pas le temps et l’envie de voir ses salarié.es en dehors du boulot.

Donc de son côté et en accord avec son associé, il n’organisait pas de déjeuner commun ou de sortie communes sauf quand une nouvelle personne arrivait dans la société. Comme c’était le cas aujourd’hui, ce qui expliquait également l’activité de ce soir. Il donna quelques conseils à sa nouvelle recrue l’aidant à remettre d’aplomb une merveille d’une cliente collectionneuse.

Tout le monde alla se préparer avant de se retrouver devant l’entrée du garage qu’Alejandro ferma à clefs une fois Joe sur le trottoir. Ce dernier alluma d’ailleurs rapidement une clope et posa des questions. Non, c’est juste pour tes beaux yeux.

Allumant à son tour une cigarette, il reprit la parole quelques instants après. Nous avons tous une vie, certaines personnes ont également des gosses ici donc nous n’organisons pas ça souvent. Libre a toi de le faire avec tes collègues ou non.

Un haussement d’épaules pour appuyer ses dires. Je demande un boulot parfait après si tu t’entends ou non avec eux je n’en ait rien à foutre. Ni éducateur, ni assistant social, sa vocation n’était pas de créer des liens avec les gens.

Franc, il n’avait jamais caché ses pensées devant son personnel, ces derniers savaient son point de vue sur la question tout comme ils savaient son point de vue sur chacun d’eux. Alejandro ne faisait pas dans la dentelle, dans les paroles creuses, la vérité primait pour lui. Brosser les gens dans le sens du poil n’était pas l’une de ses passions et si ça ne plaisait pas. Eh bien il n’en avait rien à foutre.

Une fois les choses mises aux clairs, ils prirent tous la direction du bar. Les conversations allaient bon train, chacun parlant avec la personne de son choix. Ici une conversation sur les enfants, là une conversation sur ceux encore derrière les barreaux, plus loin une conversation sur la date et l’heure d’un combat de MMA. Conversation à laquelle ne prit pas par Alejandro qui préféra parler à Joe.

Ton premier jour était bien ? Le boulot te plait ? Le brun ne savait pas vraiment ce qu’avait fait Joe pour se retrouver derrière les barreaux et il n’était pas certains que Joe sache à son tour son parcours personnel. Il ne se vantait pas de son passif devant ses salariés, même s’il ne ressentait aucune honte.

La promenade fut rapide et ils arrivèrent devant un bon bar. Nous sommes arrivés, c’est un bar de qualité pour pas trop chère si tu as besoin d’une adresse. Alejandro ne rentra pas immédiatement terminant la cigarette qu’il avait allumée précédemment.

@JOE BECKFORD
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Sam 18 Jan - 21:53




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Tu n'es pas habitué à avoir un boulot relativement simple et stable comme celui que tu viens de décrocher. Tu vas certainement avoir besoin d'un peu de temps pour bien tout comprendre et être en mesure de te comporter comme il se doit pour assumer et assurer ce rôle. Le but n'étant pas de perdre ton boulot trop rapidement. Si tu ne souhaites pas retourner en prison trop rapidement -et ce n'est effectivement pas dans tes intentions- tu dois te tenir à carreaux. Alors tu vas le faire pour mériter et conserver ta quasi totale liberté. Plus que quelques -nombreux- mois et tu auras même le droit de quitter l'état de temps en temps. Tu vas prendre ton mal en patience et tâcher de mettre autant d'argent que possible de côté pour après. Pour pouvoir te payer un petit voyage ici ou là au travers des Etats-Unis. Voir même en dehors. Le simple fait de pouvoir enfin quitter l'Etat et voir autre chose après toutes ces années, suffit à te soulager par avance.

Mais en attendant, il va quand même te falloir te payer un paquet de mois à bosser d'arrache pied. T'es encore en sursis et ton agent de probation te surveille de très prés. Elle avait d'ailleurs presque l'air déçue lorsqu'elle a du noter dans ton dossier, que t'avais retrouvé du travail. Dans le fond, ces gens là ne s'attendent pas à une franche réussite de la part des personnes qu'ils sont chargés de surveiller. Ils espèrent plutôt les voir se planter lourdement. Depuis le temps, t'as compris ça. Et tu passes outre surtout. Tu ne dois te soucier que de ta vie et uniquement elle. Et tenter de rentrer dans un moule pour la première fois de ta vie. Tout ce que t'espères, c'est qu'il ne te faudra pas trop en faire non plus. Tu ne te vois pas t'inventer une quelconque sociabilité que ce soit. Ca m'arrange. Que tu te contentes de répondre quand il te rassure quant au fait que tu n'auras pas à t'entendre avec tout le monde. Et aussi, parce que tu n'auras pas à les voir constamment non plus. T'aurais assez peu supporté de devoir les croiser trop régulièrement en dehors du travail.

Et tu n'es pas mécontent de constater que ton employeur est le même genre de gars que toi. Peu sociable et pas franchement du genre à tourner autour du pot. Forcément que ça t'arrange. Il ne s'inquiétera donc pas si tu ne fais pas d'effort supplémentaire pour t'intégrer. Du moment que tu fais bien ton boulot, tout ira bien. Le boulot ça va. Faut juste que je m'remette tout à fait dans l'bain. Parce que ça fait une éternité que tu n'as pas eus à bosser de cette façon. Vous êtes tous en direction du bar du coin, clope au bec pour certains. Toi en compagnie de ton nouvel employeur. Préférable à l'un des autres gars qui pourrait avoir envie de te raconter sa vie. Qui a peu de chance de réellement t'intéresser pour le coup. Assez vite, vous atteignez le bar que Alejandro prend la peine de te présenter et recommander. Tu te contentes d'un hochement de la tête pour lui signifier que c'est entendu. Et toi aussi, tu prends le temps de terminer ta clope avant de pouvoir entrer. J'aime bien l'idée d'base du garage. Ca rend pas mal service. Ca permet à des gars comme toi, fraîchement sorti de prison, de rebondir dans la vie.

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@Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Mer 22 Jan - 21:57

La mécanique était un métier de précision, un métier passion également. Mais ce n’était pas le métier le plus difficile au monde, ni celui qui demandait de longue d’études. En soi, toutes les personnes ayant un minimum de cerveaux pouvaient devenir mécanicien ou mécanicienne. Il suffisait d’avoir un peu de bon sens et ne pas deux mains gauches.

Contrairement à ce que l’on pouvait imaginer, il y a une plénitude de métier au sein d’un garage, que ce soit dans la mécanique pure, dans l’administratif ou dans le social. Le cœur du métier était bien entendu la réparation de véhicules motorisés, mais le métier comprenait d’autres aspects demandant d’autres corps de métier.

On pouvait croiser une multitude de métier dans un garage, bien entendu, pas dans les petits garages où la personne gérant l’endroit faisait tous toute seule. Mais dans les moyennes et grosses structures, différents postes étaient ouverts aux personnes souhaitant un emploi.

De manière générale, lorsqu’on voulait vraiment travailler, on trouvait tout le temps un boulot. A condition d’être prêt.e à faire des concessions sur le type de travail, sur les avantages économiques et parfois être prêt.e à déménager. Ce qui pouvait être compliqué à gérer pour une personne en couple ou avec des enfants.

offrait une seconde chance à ces personnes qui galérait dans la vie et vu la multitude de profil rechercher, les offres de candidatures pouvaient convenir à différents profils et différents parcours.

En dehors du boulot qui devait être parfait, rien n’était demandé en termes de sociabilisassions. Apparemment ce qui arrangeait Joe qui parla de son niveau en termes de mécanique. Ça revient rapidement, comme le vélo. Et ce n’était pas faux, les gestes étaient automatiques vu que le métier ne demandait pas de compétence intellectuelle supérieure.

Le groupe se dirigeait vers le bar du coin, les conversations allaient bon train. Ce qui n’était pas le genre d’Alejandro et pas non plus celui de Joe vu que ce dernier ne disait pas un mot. Il avait l’air d’être un taiseux comme Alejandro, ce qui ne dérangeait pas le jeune homme du coup.

Ils avaient un point commun niveau caractère et peut-être plus d’affinités. Ne rentrant pas immédiatement pour finir sa cigarette, il resta dehors en compagnie de sa nouvelle recrue. C’est ma bonne action pour l’intégralité de ma vie, je vais peut-être finir béatifié. Il haussa les épaules pour appuyer ses propos qui finalement n’étaient que de l’ironie. Il n’était pas un bon samaritain et il ne tenait pas à avoir cette image.


Tu connais les lieux ? Je ne sais pas si tu habitais dans cette ville avant ? Sinon, tu peux voir avec les autres pour trouver des adresses. Alejandro n’étant pas guide touristique, il n’allait pas faire la visite de la ville à son nouvel employé. Et ce n’était même pas une question de temps, il n’avait aucune envie de faire ça. Puis il n’était pas face à un gamin, Joe devait être assez grand pour se débrouiller avec ses dix doigts et taper sur internet les adresses de son choix.

Terminant sa cigarette, il resta un moment dehors profitant de l’air frais. La solitude lui faisait un bien fou et il n’avait pas vraiment hâte de se retrouver au milieu d’un tas d’être humain. Même si ces derniers étaient ses propres salariés qu’il côtoyait déjà tous les jours. Mais parfois, il devait faire semblant d’être sociable et il ne dupait personne. Tu rentres ou tu restes ?

@JOE BECKFORD
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Dim 26 Jan - 18:05




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La seule véritable raison pour laquelle tu devrais t'en sortir dans ce tout nouveau boulot que tu ne t'attendais pas vraiment à trouver, c'est que t'es un passionné de motos depuis toujours. Et que, par conséquent, t'as envie de faire ce qu'il faut pour réussir là dedans. En plus d'avoir besoin de l'argent qui te sera apporté par ton salaire, bien entendu. Un salaire qui n'est franchement pas négligeable pour le coup. T'as été assez surpris lorsque tu as appris le montant prévu de celui ci. Surpris mais pas au point d'avoir l'air d'hésiter. Personne ne peut être assez idiot pour refuser un emploi aussi bien rémunéré. Et surtout pas une personne qui, comme c'est ton cas, sort tout juste de prison et est obligé de travailler s'il ne souhaite pas retrouver trop rapidement sa place derrière les barreaux. Tu feras ce qu'il faut pour assurer tout à fait ta sortie. Et si ça signifie travailler d'arrache pied, tu le feras ! D'autant plus que ça n'a rien d'un emploi très compliqué. Avec un peu de jugeote, tout le monde peut piger et s'en sortir.

Je pense aussi. Que tu te contentes donc de répondre lorsqu'il te fait remarquer que, comme le vélo, ça ne s'oublie pas et que ça reviendra rapidement. Lorsque vous arrivez finalement au bar, les autres entrent et vous laissent, le patron et toi, devant. A terminer tranquillement vos clopes. Tu ne sais pas encore comment va se passer cette soirée. Mais tu sais qu'il va te falloir prendre sur toi. T'es du genre à avoir l'alcool mauvais si tu bois le verre de trop. Il ne tient donc qu'à toi de faire attention à ce niveau là et de ne surtout pas atteindre ce fameux verre de trop. Ce serait con que tu te foutes sur la gueule avec l'un de tes nouveaux collègues et que ça ne te vaille de perdre ton emploi. A c'point là ? Que tu demandes avec ironie, lorsqu'il affirme qu'il sera peut-être bien béatifié pour toutes ses bonnes actions. T'as pas l'impression qu'il soit tout à fait sérieux sur ce point là. Raison pour laquelle, en retour, tu te permets de prendre ce ton qui se veut ironique au possible.

Tu lèves le nez sur la devanture pour constater que tu es probablement déjà passé par ce bar. Sans vraiment te rappeler quand, avec qui, combien de temps ni même si tu as causé du tort à qui que ce soit. C'est bien ton genre. T'aimes beaucoup trop foutre la merde de partout où tu passes. Et surtout dans les bars où l'alcool coule à flot. C'est beaucoup trop facile de foutre une sale ambiance et de voir tout le monde se mêler à une bagarre générale sans fin. J'connais la ville ouais. J'ai toujours habité là. Avant et après ton passage par la case prison durant trois ans. Tu penses donc pouvoir dire que tu ne connais pas trop mal la ville. Et ses bars surtout. Et quand il te propose d'entrer -ou de rester dehors-, tu ne réponds pas. Tu te contentes de le suivre pour profiter de la porte ouverte pour entrer également. Tant qu'il y a de la bière, y'a Joe. Que tu marmonnes dans ta barbe, en prenant la direction de la table où sont déjà installés les autres. A temps pour pouvoir passer commande.

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@Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Sam 1 Fév - 16:51

Amasser un maximum de fric n’était pas son but, pas sa volonté dans la vie. Pas par bonté de cœur, pas par amour pour son prochain. Mais tout simplement grâce à une éducation non axe sur lui-même, sur l’argent et sur le fait de s’enrichir au détriment des autres.

La mama Aguirez avait appris à ses enfants, non pas à être généreux avec leurs prochains, mais à ne pas devenir des personnes imbue d’eux même et des autres et surtout pas des personnes vénales. L’argent était le nerf de la guerre, mais avoir plein d’argent ne servait à rien.

Une fois que le frigo était rempli, que le toit au-dessus de sa tête était certain et que les besoins de base étaient remplis alors l’argent qu’il restait ne servait à rien. La précarité connue plus jeune lui avait appris qu’on ne pouvait pas vivre avec rien, mais qu’on pouvait bien vivre avec peu. Il suffisait de bien gérer son budget, d’utiliser le circuit de la récup, de l’entraide.

On pouvait être heureux en étant précaire, sa propre enfance en était la preuve. Donc accumuler les richesses n’avait aucun intérêt, on n’emmenait pas son argent dans sa tombe. Une notion de vie qui permettait au garage de rémunérer largement ses salariés, plus que les autres garages.


Un moyen également de s’assurer de leurs fidélités, tout le monde n’étant pas droit dans ses bottes et certains n’hésitait pas à cracher sur la main qui leur avait été tendue lorsqu’ils avaient été dans la merde. Alejandro n’était proche d’aucun de ses employés, trop de désillusion. L’humain avait toujours déçu, autant ne plus se faire d’illusions.

De toute manière, Alejandro était un solitaire de nature, le genre de soirée qu’il allait vivre ce soir n’était pas sa tasse de thé. Mais parfois il essayait d’être sociable, gentil rien que de penser à ce mot lui donnait envie de vomir. La gentillesse ne menait à rien, n’apportait rien et n’améliorait rien. Dans son couple, c’était son conjoint qui était gentil, accueillant et sociable.

L’inverse d’Alejandro en quelque sorte qui terminait sa clope près de l’entrée en discutant avec Joe. Tu n’imagines même pas. L’ironie était une seconde nature chez lui, surtout quand ça concernait sa générosité et sa gentillesse.

Parlant des différentes adresses, il fut surpris d’apprendre que Joe avait grandi dans cette ville. Tant mieux, tu ne seras pas perdue. Un haussement d’épaules plus tard, il termina sa cigarette avant de commencer à prendre le chemin de l’entrée du bar.


Les autres les attendaient déjà à l’intérieur et Alejandro les aperçut rapidement. Et tu es un homme de peu de goût, la bière est un bien moindre breuvage. Donnant son avis sans langue de bois, il termina sa phrase en commandant un verre de whisky. Ce bar offrait de l’alcool de bonne qualité pour ceux en ayant les moyens bien entendu. Ce qui était le cas d’Alejandro qui ne buvait pas de la merde.

Son verre arrivant rapidement, il s’assit avec les autres restants à l’écart. Possédant la chaise la plus éloignée de la table, il écouta les conversations sans vraiment y participer. N’étant pas un bavard, il n’allait pas lancer des sujets de discussion ou donner son avis si on ne lui demandait pas.

@JOE BECKFORD
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Dim 9 Fév - 17:01




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Ton seul vrai regret depuis ta sortie de prison, est de ne pouvoir vivre exactement comme tu as pris l'habitude de le faire avant de finir derrière les barreaux. A savoir, te faire de l'argent facile et ne le dépenser que pour ton petit plaisir. Toi qui passais de lit en lit, tu pouvais sans mal te permettre de te trouver des petites minettes blindées d'argent pour ne pas avoir de toit à payer. T'as toujours été un profiteur et t'as été bien incapable d'éprouver la moindre gêne à ce propos. T'es comme ça. Dès ton plus jeune âge t'as réalisé que ta gueule d'ange pourrait te rendre de grands services. T'étais pourtant encore à mille lieux de t'imaginer à quel point. Aujourd'hui pourtant, tu sembles être en train d'évoluer. Pas parce que tu as fait de la prison et que ça t'a poussé à réfléchir. Mais bien parce qu'une certaine brune fait de nouveau partie de ta vie. Et t'empêche de trop jouer au con comme tu n'as que trop souvent eus l'occasion de le faire par le passé.

Mais ton désir de rester loin des conneries est également dû à cette épée de Damoclès qui vacille au-dessus de ta tête. Au moindre pas de travers de ta part, c'est retour en prison pour au moins deux ans. T'en es bien assez conscient pour faire ce qui doit être fait pour t'éviter ça. A commencer par te trouver un boulot stable. T'étais bien loin de t'imaginer que t'allais en trouver un de ce genre. Que les choses allaient à ce point rentrer dans l'ordre. C'est presque trop simple pour toi. Trop pour que tu puisses encore y croire tout à fait. T'es pourtant bien là, sur le point de passer une soirée en compagnie de ton boss et de tes collègues. T'as accepté parce qu'il te faut faire des efforts de sociabilité, t'en es conscient. Tu dois bien admettre que tu n'es surtout pas mécontent de constater que Alejandro lui même, n'est pas le type le plus sociable qui soit. Vous ne devriez donc pas trop mal vous entendre tous les deux. Et il ne t'en demandera, normalement, pas trop niveau sociabilité.

Vous vous retrouvez temporairement tous les deux à terminer votre clope respective, devant le bar. Avant d'y entrer en même temps. Tu grognes dans ta barbe à la remarque qu'il te fait, concernant tes goûts en matière d'alcool. J'ai l'alcool suffisamment mauvais pour n'avoir pas envie de viser tout de suite dans l'alcool fort. Que tu crois bon de préciser. Sans aucun mensonge là dedans. Tu n'aimes pas en arriver à te justifier. Et pourtant, t'en ressens le besoin. De quoi te faire marmonner dans ta barbe, mine de rien. Quoi qu'il en soit, tu ne changes pas d'avis et restes sur ton idée de la bière. Avec laquelle tu rejoins donc le petit groupe qui est déjà plongé dans d'intenses conversations te semble-t-il. Et sans réelle surprise, t'es bien incapable de t'intéresser à leurs petites histoires. Parce que tu ne les connais pas assez pour piger de quoi il est question. Et parce que tu n'as aucune envie de leur raconter la tienne, de vie. Et apparemment, il en va de même pour Alejandro qui se tiens autant à l'écart que possible..

CODAGE PAR AMATIS



@Alejandro Aguirez
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Message Sujet: Re: Start again. {ft Alejandro}   Start again. {ft Alejandro} Empty Dim 16 Fév - 22:01

L’indépendance, ne dépendre de personne pour vivre, pour être heureux. Se maintenir la tête de l’eau sans aide extérieure, ne pas être une carpette, un moins que rien obligé de s’adonner à la médiocrité sociale pour pouvoir vivre, pour avoir un toit sur la tête.

Ne jamais dépendre de personne, avoir assez d’argent pour se débrouiller et éviter les emmerdes. La prison était une preuve, l’enfer sur terre pour un solitaire. Mettre dans un endroit clôt des mâles alphas n’avait jamais été une bonne idée, un schéma social, une hiérarchie malgré les barbelés.

Les cages avaient au moins le mérite de montrer le vrai visage de ceux qui étaient derrière, telle des chiens aboyant devant chaque personne passant devant leurs yeux ou restant prostrée au fin fond de la cage en espérant n’être vu de personne. La prison renvoyait les hommes à leurs instincts les plus bas, homme devenant animal sous les yeux cruels des gardiens.

Tantôt bourreaux, tantôt sauveur. Une première peine de prison très jeune, trop jeune, mais qui lui avait appris que le mal était en chaque être vivant. Chaque personne n’agissait qu’en fonction de sa survie, que pour combler des plaisirs égoïstes. Même les plus religieux ne faisaient qu’obéir aveuglément à un Dieu, prêt à tout pour lui plaire.

Dieu qui était également le sien, mais la brebis était devenu loup derrière sa cage de fer et la transformation était inconvertible, malgré tout l’amour de ceux qui le portait dans leurs cœurs. La soirée de ce soir était une exception, pas l’une de ses idées. Sortir en bande, en compagnie d’autres êtres humains n’était pas l’une de ses passions. Ce n’était pas celle de son interlocuteur non plus vu sa tête.

Un garage qui réunissait les écorchés de la vie, ceux qui n’attendaient plus rien de cette dernière, qui avait vu et vécu bien trop d’horreur pour y croire encore. Une soirée qui allait être longue pour lui et pour Joe s’il le cernait bien. Un homme qui avait l’alcool mauvais d’après ses propos, une réalité qu’Alejandro ne connaissait pas. Perdre le contrôle était trop dangereux, le rendait trop vulnérable alors il ne buvait jamais à l’excès.

Son nombre de verre se limitait au chiffre un généralement et il ne comptait pas modifier ses habitudes ce soir. Se tenant le plus éloigné de la table, il écouta ses semblables parler sans grand intérêt. Mais la curiosité était le mal du siècle, l’un de ses employés finit par se tourner vers lui l’interrogeant sur sa vie privée.

Je suis bénie de ce côté-là, mais nous ne sommes pas là pour ça, c’est la soirée de Joe. Appuyant ses propos d’un verre levé dans la direction du jeune homme. Ce dernier n’avait pas l’air ravi d’être sous le feu des projecteurs, ce dont se moquait Alejandro.

N’étant pas là pour être sympa, il était heureux que la conversation dérive sur quelqu’un d’autres que lui. Les questions affluèrent, certaines intimes, d’autres plus professionnel le poussant à s’approcher du jeune homme. Il ressemblait à une sourit dans les griffes de chats. Tu peux les envoyer chier si tu veux, ils ont l’habitude avec moi.

Se reculant avec un sourire narquois, il regarda la nouvelle proie de ses collègues se débrouiller. N’ayant aucun doute sur le fait qu’il pouvait le faire tout seul et qu’il n’avait pas besoin de l’aide d’Al.

@JOE BECKFORD
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