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 U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion]

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Message Sujet: U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion]   U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion] Empty Ven 1 Nov - 9:05

Passage obligé du dimanche, la messe et le repas en famille. Tu détestes ce moment où t'enfiles ton plus beau sourire hypocrite, ta tenue la plus sage, et tu t'armes d'une patience que t'as plus vraiment et ça t'épuise. Pourtant t'as pas le choix, pour l'argent qu'ils continuent de te donner et pour te faire pardonner. T'aurais le choix si t'étais pas effrayée par ce que ça voudrait dire de ne plus avoir leur soutien. Et puis malgré tout ce que t'en penses, même s'ils ne t'ont pas inculqué l'esprit de famille,  ça reste tes parents et tu les aimes quand même. Au fond, vraiment au fin fond de toi.

Coiffée d'un chignon bien propre, et d'une petite robe à col façon chemise et bien près du cou, t'as l'air aussi parfaite que Khion. Même si à leurs yeux tu ne le seras jamais plus. Ta mère t'embrasse, complimente ta tenue, ton père te regarde à peine, et dans leurs yeux, toujours cette lueur depuis un an maintenant. Quand ils te regardent, ils te voient toujours à genou dans les toilettes, avec ce garçon au dessus de toi. Un "fils de" d'ailleurs, ils devraient être fiers non ? Tu te faisais des relations... Tes sarcasmes intérieurs ne changent rien, t'es pas tellement fière non plus et pourtant tu recommences à l'occasion, sauf que tu fermes la porte maintenant. Le pire c'est que ce gars s'en tire avec la gloire alors que t'as hérité d'une pauvre réputation. Même si ça date maintenant, ils ont tourné la page. Sauf lui, qui aime à te le rappeler constamment, et toi. T'aimerais bien trouver celui qui a filmé et demander à ton jumeau de lui casser la gueule. Ton cher frère... Ces dimanches étaient tellement plus vivables quand il venait encore. Il avait toujours le mot pour te faire rire, celui qui désespérait les parents.

Au retour de la messe vous vous installez à table. Au menu y'a toujours tout ce que tu préfères, une façon qu'ils ont de te dire que tu ne seras jamais mieux servie que chez eux. Tu te laisses prendre aux pièges. Bien sûr y'a toujours un second plat, pour si jamais Khion n'aime pas. C'est systématique en fait, tu sais même pas si elle n'aime vraiment pas, tu la regardes juste de travers quand elle exige. Alors que tes parents font totalement exprès d'attendre qu'elle réclame pour lui faire amener l'autre plat, juste parce qu'ils adorent lui faire plaisir et qu'ils ne peuvent pas se priver de dire "on a fait cuisiner à Clotilde un autre plat, ma puce" alors qu'ils n'ont rien fait hein. Le cérémoniel continue avec les nouvelles de ton frère, que tu donnes toujours très bonnes et puis on enchaine sur l'université, tes cours et tes notes avant de t'annoncer les dernières prouesses de ta cadette, sa vanité qui t’écœure et leur fierté qui te tourne le dos. Le reste du repas se fait généralement autour de questions inédites. Cette fois, ils se sont enquis de savoir si tu avais un petit ami, tiens, pour changer. A vingt-trois ans tu te méfies, tu te dis qu'ils pourraient vouloir te marier. Tu réponds que tu n'as personne, personne d'assez bien pourtant. Ton père te sermonne qu'avec tous ces gamins que tu fréquentes à Columbia, y'en a très certainement un paquet qui conviendrait. Tu t'en tires en disant qu'ils se conduisent comme des idiots, que tu voudrais un gentleman. En vérité, tu vois bien quelques garçons, il y a ce camarade avec qui tu couches mais c'est clairement pas ton petit-ami et et il y a ce Vince que t'aimes bien, auquel tu t'attacherais presque pour une fois sauf qu'il n'est pas de ton milieu alors ce n'est même pas la peine d'en parler. T'as un regard en coin pour Khion, tu ne sais jamais si elle sait quoique ce soit, elle qui n'a rien de mieux à faire que de t'espionner. Finalement le dessert arrive et le calvaire touche à sa fin. T'as juste des affaires à récupérer dans ta chambre. Que tu crois.

- Adama, ton père et moi souhaitons te parler, tu vas rester prendre le thé hein ? Khion ma chérie, va jouer dans ta chambre s'il-te-plait.

Ohoh. C'est le son qui résonne dans ta tête alors que tu t'installes dans un fauteuil, masquant ton inquiétude avec brio. Clotilde sert le thé et les petits gâteaux alors que les parents s'installent en face de toi. Ils ont l'air sérieux. T'aimes pas ça. Tu sais que de l'autre côté, Khion espionne à nouveau, curieuse implacable. Ta mère continue, c'est le regard de ton père qui te met mal à l'aise.

- D'abord nous trouvons que ça te fait grand bien de devoir t'occuper de toi et de devoir te gérer toi-même. Alors tu vas continuer comme ça Adama, en collocation avec ton frère si tu veux, mais en travaillant pour ton argent de poche et sans Eva pour te servir. Entendu ?

Ta mère remue la cuillère dans sa tasse avant de la portée à ses lèvres dans un geste qui relève tellement de la bourgeoisie. T’acquiesce simplement du menton, tu restes droite, t'as pas envie de thé, cette boisson insipide et brûlante. Cette annonce te laisse de marbre, en vrai c'est pas si mal, t'adore vivre avec ton frère et même si y'a des taches ingrates, c'est pas désagréable d'être un peu indépendante. Pour une fois t'es d'accord avec eux, même si que ça devienne définitif, ça gâche un peu tes efforts. T'avais encore en tête cette objectif de retrouver ce luxe décadent. Puis c'est ton père qui prend la suite, avec sa froideur habituelle et un ton on ne peut plus sérieux.

-  Adama, tu es une fille brillante et formidable quand tu le veux. Tu ne peux retenir un regard étonné, pourtant t'as peur de la suite. Tu fais de grandes études qui vont toucher à leur fin, des études que tu réussis brillamment. T'en serais pas si sûre à leur place vu tes notes qui dégringolent. T'as été major de promo, ça ne sera pas le cas pour le diplôme. Diplômée de la Columbia Business School ! Ta mère et moi sommes fière. Et cela nous parait évident vu ton domaine et tes qualités que l'entreprise familiale te revienne à toi, Adama. Que tu prennes la direction des affaires après moi. Dès que tu seras diplômée, un poste d'assistante de direction t'attends.

Ils sourient, ils sont ravis. Tu caches ta peine. Tu les remercie, tu fais semblant d'être émue et touchée. Des embrassades de joie et tu t'éclipses. Quelle comédienne. Derrière la porte qui mène au couloir d'une largeur extravagante, elle est là bien sûr, la peste, celle qui t'empêche de retirer ton masque alors que tu meurs de l'intérieur. T'as envie d'exploser, de mourir, de crier. Tu files vers ta chambre et tu te vantes.

- La future PDG, c'est moi ! T'es la princesse. Je suis la reine.

Tu t'esclaffes. T'y crois pas un mot, tu sais que c'est sarcastique et rien que ça, ça te fait du bien.



@Khion Sparks-Hope  U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion] 3794924939
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Message Sujet: Re: U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion]   U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion] Empty Mer 13 Nov - 5:28


☾ ☾ ☾
{ cache ta joie }
crédit/ tumblr ☾ w/@adama sparks-hope

Toujours prête, réglée comme une horloge, une jeune fille de bonne famille, qui savait se comporter en société, qui ne faisait pas honte. Jamais. la parfaite enfant, la parfaite adolescente, qui rendait systématiquement ses richards de parents fiers. C’était le but, c’était de l’hypocrisie, qu’elle savait parfaitement exécutée. Chignon serré, deux trois mèches qui pendaient, elle avait le droit, elle. parce qu’elle était encore reconnue, elle. elle pouvait laisser quelques cheveux descendre sur son visage, alors que l’autre n’avait le droit qu’au chignon parfait, qu’au visage de marbre. Un sourire en coin, et elle se glissait, à la sortie de la messe, derrière ses parents, un regard toujours mauvais pour cette sœur qui n’avait pas lieu d’en être une. Cette saleté qui tentait de lui arracher ses mérites, qui tentait toujours de la combattre. Une querelle sans fin, qui avait commencé dès sa naissance, elle le croyait. Mais khion n’était pas de celles qui se montraient faibles, et jamais elle ne stopperait ses actions. Il lui fallait devenir l’héritière, il lui fallait devenir la seule enfant, la parfaite petite princesse. Et si en son sein, elle rêvait d’autre chose, d’un micro, d’un chant dans les airs, de vêtements plus casuels, elle ne lâchait rien. enfant parfaite, pour toujours. Dualité, pour toujours. La danseuse qui rendait fière la famille, l’enfant qui avait le mérite, l’enfant qui avait les droits. Tous les droits. Surtout depuis qu’elle avait appâté les parents grâce à sa vidéo.
Elle se devait d’être l’unique.
Peste, on pouvait le penser. elle ne voyait cela que comme de la jalousie, lorsque les autres, son entourage peu méritant, la traitait ainsi. En particulier les jumeaux, ceux qui ne savaient pas apprécier la perfection, sa perfection. Semblant de perfection.

à table, alors qu’elle avait en face d’elle le regard perturbé, et dur, d’adama, elle se laissait prendre par la tension qui régnait, adorait cette impression de guerre sanglante juste dans les yeux de son aînée, à l’insu des parents, qui ne voyaient en rien le petit duel, s’extasiaient juste de la plus jeune, tentaient de rattraper les erreurs de la plus vieille. Un sourire prétentieux ornant ses lippes, elle laissait mère raconter ses derniers exploits, sa danse devenue renommée. Un sourire, un rictus, et pourtant, elle n’en voulait pas, de cette vie. Elle n’en voulait plus, de cette cage. La danse, cela avait été une passion, parce que personne ne la forçait à quoique ce soit, elle pouvait se lâcher. Sauf que, douée, elle attira l’attention, et dès lors que la famille lui permit d’en faire son métier, la voulant au sommet des étoiles dansantes de new york, ou du monde, la passion était devenue une corvée. Et si elle se montrait fière, elle n’avait qu’une envie. Disparaître, se réfugier dans son petit monde, la khion plus normale, la khion cachée. Un désastre, quand on s’en rendait compte. Elle ne voulait pas de la perfection, mais gardait le masque en permanence, parce qu’il fallait être la fière enfant de la famille sparks-hope, puisque les deux autres n’avaient rien fait pour sauvegarder la réputation.
Et, alors que la discussion menait vers les cours d’adama, l’instant le plus précieux de khion dérobé pour que ses parents puissent s’attaquer à l’aînée, khion se permit de défier le regard de sa sœur, pour finalement demander mère… ce steak ne me va pas. Il me faut quelque chose de plus tendre, de plus doux. Serait-ce possible ? elle exagérait, n’était pas du tout contre les plats de clotilde, qui faisait des merveilles, toujours. Néanmoins, marquer son territoire était nécessaire, pour que l’autre cruche ne se sente pas toute-puissante, et alors que leur mère la rassurait immédiatement en parlant de l’autre plat habituel, khion lut dans le regard d’adama qu’elle avait encore gagné ce round. Parfaite, elle l’était. Et tout se devait d’être tout aussi parfait, dans son entourage. Chouchoutée par les parents, elle se sentait comme une reine, et malgré ses envies secrètes, c’était un plaisir de se savoir aussi aimée.
Le plat arriva d’ailleurs rapidement, et dans un merci. très sobre, elle laissa clotilde prendre congé pour se porter sur son assiette, mangeant en silence, pour ne rien rater des questions frauduleuses de son père, de sa mère, contre adama. Un petit ami ? si elle ne se contrôlait pas, khion aurait pu éclater de rire. Sa sœur était une fêtarde, qui préférait s’aventurer entre les jambes de cinq mecs en une soirée, que s’enchainer à un pour la vie. Là, elle faisait le bon choix. Répondre qu’elle n’avait personne, un mensonge qui ne pouvait être contredit sans preuve. Khion aurait dû s’en procurer plus, mais elle n’avait rien sur elle. elle se contenta de dire à ce rythme, tu seras sans doute vieille fille… ce serait dommage. un petit sourire victorieux sur les lèvres. Les parents ne voyaient jamais d’un mauvais œil ses interventions, parce qu’elle était choyée et adulée. Néanmoins, son petit effet n’était pas sans conséquence, pour adama. Parce qu’il était évident que leurs deux parents voulaient la marier. Et en parlant, laissant cette possible destinée entraver le cœur des adultes, elle savait qu’ils allaient vouloir remédier au plus vite à cette situation, quitta à arranger un mariage. Quel drôle de spectacle ce serait. Adama serait-elle capable de refuser un tel acte ? se privant ainsi, à jamais, des projecteurs de la famille ? se coupant pour toujours de l’argent, de la fierté, ou de l’amour des parents ? ou serait-elle plutôt encline à accepter, s’enchaîner à jamais, avec le savoir que pour toujours, khion guetterait ses faits et gestes, l’empêchant ainsi d’aller tromper ce dit mari ?
La réponse ne serait pas pour tout de suite, leur père acceptant pour le moment le célibat de l’aînée, rajoutant juste que khion marquait un point, et qu’adama devrait faire attention, avant de passer au merveilleux dessert, qui exaltait les papilles gustatives de la plus jeune. Une fois le repas terminé, néanmoins, un imprévu survint. Et, obéissante, elle s’excusa pour quitter la pièce, tandis qu’adama avait droit à un entretien privé. Elle ne l’avait pas vu venir, et cela la peinait assez. Elle ne voulait pas se faire doubler, la petite peste. Et son regard, le plus discrètement possible, s’enquit de savoir ce qu’il se passait, l’écoute aux portes facilité par cette grande maison bien silencieuse, bien isolée.
Et son cœur sembla rater un battement.
Adama gagnait.
Si son esprit voulait fêter cela, libéré des chaines à venir de la cage dorée dans laquelle sa sœur et elle se trouvaient, son tourment l’empêchait de savourer cette victoire, et alors qu’adama sortait, elle l’attendait. Un sourire vicieux sur ses lippes, elle la suivit jusque dans sa chambre, l’intimité de sa sœur ne lui important que peu. Qu’allait-elle faire, de toutes façons ? appeler leurs parents ? khion était toute-puissante, dans cette demeure. Les parents seraient forcément de son côté. Surtout avec les beaux mensonges qu’elle pourrait trouver. bravo… te voilà destinée à être la marionnette parfaite. une petite pique. Les deux savaient que c’était ce qu’adama pensait, au fond d’elle-même. mais cela ne fait pas de toi une reine, mais une catin, une courtisane, peut-être. D’autant plus qu’ils ne sont pas encore au courant, n’est-ce pas ? elle savourait cette attaque, se savait déjà de nouveau en position de force. que tes notes baissent. T’as rien de parfaite, et ils ne voudront pas d’une ratée à la tête de l’entreprise. Surtout que si tu continues à t’agenouiller au devant de ces messieurs, tu serais bien capable d’échouer à ton examen final. Et adieu le diplôme. Et adieu le royaume. elle souriait, encore. N’avait pas bougé, et pourtant, chaque mot prononcé par sa langue de vipère devait piquer au plus haut point.
Après tout, c’était adama qui avait lancé cette escarmouche surprise. Il ne fallait pas s’étonner que khion riposte.

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Message Sujet: Re: U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion]   U.E.S. / Cache ta joie [Ada & Khion] Empty Dim 8 Déc - 10:00

Elle n’en loupait pas une, la Khion, en l'incroyable peste qu’elle était, ça te rendait dingue. Elle semblait toujours avoir une longueur d’avance, toujours le petit mot vif, acéré et en même temps mielleux qui plaisait aux parents. Tu n’étais pas idiote, ni née de la dernière pluie, tu savais qu’elle avait pris des meilleurs ; toi et ton frère, qu’elle avait eu le loisir d’observer le comportement des parents avec vous et de peaufiner une stratégie parfaite. Pour sûr que dans la pestilence, elle était parfaite. Et ça te faisait rager, non seulement son comportement mais en plus, qu’elle sache toujours tout et te devance ainsi, la seule chose qui te rassurait, c’était qu’elle devait passer son temps à suivre ta vie et à fomenter ses plans pendant que toi, tu ne pensais pas le moins du monde à elle et t’essayais de profiter de la vie quand t’en avais une. Et pourtant la compétition avec elle, ça faisait partie des barreaux de ta cage, ce qui te retenait dans cette prison. Si tu pouvais lui parler franchement, ça ne serait sans doute pas comme ça entre vous.

Et donc, la gamine avait réussi à mettre dans la tête de vos parents l’idée d’un mariage, forcément arrangé. Tu te demandais combien de temps t’aurais, sans doute jusqu’au diplôme. T’imaginais pas que dans quelques semaines déjà, tes parents inviteraient un Sartier dans l’espoir de faire fructifier une rencontre et que se lancerait un genre de course contre la montre. Tu devrais soit prendre les devants pour te trouver quelqu’un de plaisant, soit fuir cette funeste destinée. T’avais eu envie de l'étriper la Khion.

La marionnette parfaite… Analyse juste de la situation, mais aussi très ironique vu comme elle était elle aussi, cette marionnette. Si seulement Ada, si seulement t’avais les couilles pour leur parler, pour t’affirmer, pour leur renvoyer leur quatre vérité et prendre réellement les rênes de l’empire familiale en étant juste. Même avec Khion. Ce serait ton rôle d’aînée, ça ferait de toi une vraie reine alors que t’es plutôt une catin, là, effectivement. Tu pourrais te battre pour ton frère, malade, au moins. Pourquoi t’as si peur ? La peste n’a jamais vraiment tort, c’est ça le pire.

- Au courant de quoi ? Tu siffles, agacée d'avance parce qu'elle fomente.

Que prépare-t-elle encore ? La réponse ne tarde pas à venir. Bien sûr, tes notes. C’est que t’as pas envie de ce diplôme et plus il se rapproche, plus tu vis dans le dénie, plus t’ouvres les cuisses pour occuper tes nuits et être fatiguée tes jours.

- Voilà des paroles bien vulgaires venant d’une petite poupée si délicate et naïve. Papa et maman n’aimeraient pas t'entendre parler de choses pareilles, leur petite chérie si innocente qui sait ce qu’est une fellation.


T’imite maman encore, tu te fous de sa gueule à la peste, et tu te demandes combien de fois elle a maté cette vidéo, si ça lui donne envie de faire pareil tiens. T’es sûre qu’elle n’est plus la jeune vierge qu’elle prétend, il doit bien y avoir moyen de trouver un dossier sur elle à l’occasion. Si t’avais du temps à perdre comme elle.

- T’en fais pas ma petite sœur chérie, c’est trop mignon de t’inquiéter, mais ça n’arrivera pas. Que tu te moques encore, tout en cherchant tes tiroirs à la recherche d’une paire de boucles d’oreilles.
- Qu’est-ce que ça peut te faire d’ailleurs ? Mademoiselle la ballerine ? Où t’as vu qu’en étant danseuse on pouvait diriger une entreprise ? Tu crois pouvoir étudier les comptes avec tes pointes ?

T’as trouvé ce que tu cherchais, et t’as pris place sur le lit, la regardant sévèrement tout en enfilant les boucles. Elle aurait même à y gagner que ce soit toi qui prenne les rênes, t’en es sûre. T’as beau la haïr, c’est ta sœur et elle pourrait faire tout ce qu’elle veut dans ton ombre, jamais tu la déshériteras ou quoi que ce soit. T’es pas comme vos coincés de parents capables de vous lâcher pour rien, qui ne savent pas vous aimer comme vous êtes parce qu’ils aspirent à devenir aristos.

- Ton problème c’est que t’aimes trop être dans la lumière, t’aimes trop tout ce qui brille. Désolée pour toi que tu ne sois que la cadette. T’en fais pas, dans quelques années, ils te marieront toi aussi, ils te trouveront un prince ou autre noble de leur convenant, comme dans les ballets. La souillon qui devient princesse. Ah non c’est vrai que les ballets sont tragiques, la souillon finit toujours par mourir et puis ça parle d’amour ces conneries, un truc auquel les filles comme nous n'ont pas le droit. Tu vas juste te retrouver avec un vieil aristocrate dégueulasse devant qui tu vas devoir t’agenouiller, que t’aimes ça ou non. Et il te parera d’incroyables robes et bijoux, t’exhibant tel un objet de foire, la beauté à son bras, le faire-valoir. Et nos parents tout sourire dans votre sillage. Quel avenir ! T'es heureuse ?

Tu souris, tes grands yeux sont à la fois vicieux et satisfait, t’es sûre d’avoir frappée quelque part où ça fait mal.



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