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 si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)

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Message Sujet: si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)   si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) Empty Lun 28 Oct - 2:19


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( si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet )
ft. aeryn

Vendredi soir, l’heure qui commence à se faire tardive et pourtant il finit aujourd’hui plus tôt que les autres jours.  Vendredi, unique jour de répit, cela lui coûte de venir plus tôt au travail mais au moins n’a-t-il pas à faire la fermeture du magasin, comme tous les autres jours de sa semaine salariale. Dix-neuf heures cinquante-sept. Cinquante-huit. Cinquante-neuf. Et ses yeux qui, impatients, fixent le petit écran digital du comptoir Calvin Klein. Plus pressé de sortir du grand magasin Macy’s, recouvrer sa liberté, que de rentrer chez lui, en réalité. Ou plutôt chez Aeryn. Car c’est chez elle qu’il doit passer la nuit, histoire de bien commencer le week-end. Au creux d’un peu de douceur. Une vaine distraction pour tenter de combler les failles de son cœur, apaiser le tumulte de ses pensées tourmentées.

Et enfin un 20:00 digital se dessine. Il ne lui en faut pas plus, à Solal. Un coup d’œil à son collègue lui aussi assigné au corner masculin Calvin Klein de la grande enseigne, un « à demain » lâché rapidement, et déjà il s’éloigne. Rejoint l’espace des employés pour accéder à son casier, y récupérer bomber et sac à dos, seulement laisser le petit pin’s à son nom qui a été agrafé toute la journée à sa chemise noire – uniforme succin mais obligatoire pour tout employé. Sa nuque qu’il prend le temps de faire craquer, fatigué de cette journée à satisfaire le moindre désir des clients et à courir en réserve ; déboutonne les deux premiers boutons de sa chemise, passe sa veste et son sac sur ses épaules. Et sans s’attarder davantage il scanne son badge et quitte les lieux, se mêle à la foule de badauds avides de dépenser leur argent dans des vêtements qu'ils ne peuvent se permettre.

Une petite heure, c’est le temps qu’il lui faut pour gagner le Queens. Déjà vingt-et-une heures lorsqu’il se présente au bas de l’immeuble où vit Aeryn, enfonce le bouton de l’interphone – trop longtemps pour ne pas être agaçant, on ne le changera pas. Un « c’est moi » lâché contre le haut-parleur et déjà la porte s’ouvre, l’ascenseur qu’il prend jusqu’au bon étage, sourit un peu en voyant la jeune femme l’attendre dans l’encadrement de la porte de l’appartement. Elle est jolie Aeryn, avec ses cheveux blonds et ses traits doux ; elle est jolie, mais lorsqu’il s’approche pour l’embrasser, c’est la fréquence nulle au creux du cœur. Aeryn c’est pas Riley, et ça pique chaque fois que ce constat lui parvient – à peu près cinq cent fois par jour. Un constat qu’il s’efforce d’oublier, d’enterrer en espérant qu’un jour cela suffise à faire disparaître cette triste vérité.

- Tu as pu rentrer sans encombre ?

Question posée tandis qu’il referme la porte de l’appartement dans leur dos, il aime mieux s’assurer qu’il ne lui arrive pas de bricoles sur le chemin du retour, on ne sait jamais dans une ville comme New York. Son sac à dos qu’il abandonne déjà dans l’entrée, se dirige avec elle dans le salon pour enlever son bomber et le poser sur l’accoudoir du canapé – toujours un peu bordélique, ça non plus on le changera pas.

- Je vais juste me changer et je suis tout à toi.

Physiquement, en tout cas, car trop souvent ses pensées s’égarent ailleurs, un peu trop loin d’elle. Petit passage par la chambre, il troque sa chemise trop guindée à son goût, synonyme de travail, aussi, pour un simple T-shirt blanc à manches courtes. Revient au salon, referme ses bras autour de la taille de sa petite amie et lui demande doucement.

- As-tu déjà mangé ?


@aeryn rovner si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 3794924939
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Message Sujet: Re: si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)   si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) Empty Jeu 31 Oct - 11:19


-- On se perdra, c'est sûr mais jamais longtemps, on se retrouvera, j'suis sûr comme un jeu d'enfant @solal pettersen

Je fais partie de ceux qui adorent le vendredi. Cette journée de la semaine me met en joie, tant elle est importante. Dernier jour de travail, avant le week-end reposant et paisible. Si la mauvaise humeur ne fait partie de mes habitudes, je dois bien reconnaître que ma bonne humeur est décuplée le vendredi. J’ai la chance d’avoir un métier que j’adore, de me lever tous les matins avec l’envie de m’y rendre. Ce n’est pas donné à tout le monde, je le reconnais et suis consciente qu’il s’agit d’une chose très importante. Nombreux sont ceux qui se rendent au travail à reculons, voyons plutôt cette tâche comme quelque chose de vital et nécessaire à leur survie, pour subvenir à leurs besoins. Moi, je fais ce métier par passion. Depuis ma plus tendre enfance, j’ai appris l’importance de réaliser ses rêves et de se donner à 200% pour obtenir la vie que l’on désire réellement. J’ai su faire mes preuves, j’ai travaillé dur pour obtenir le poste que je visais. Et lorsque l’on m’a fait confiance en me confiant les commandes de la partie « nouveaux talents » de mon agence d’édition, j’ai enfin compris la définition du mot fierté. […] La journée se passe à merveille, j’ai rendez-vous avec un jeune éditeur talentueux, dont la plume risque bien de lui rapporter une belle fortune. J’ai adoré ses écrits, son histoire romantique à souhaits. Mon patron est plus mitigé mais il sait combien je suis douée dans ce que je fais. Ce nouveau talent est fait pour percer, j’en suis persuadée. Le rendez-vous se passe à merveilles et se termine sur une signature. Bientôt, les ados et les jeunes adultes s’arracheront son bouquin, je lui en ai donné ma parole. Je suis ravie de quitter la maison d’édition pour retrouver mon appartement, pressée de passer la soirée avec celui que je considère comme l’homme de ma vie : Solal. Il est 21 heures tapantes quand j’entends l’interphone retentir. J’ai eu le temps de prendre un bon bain chaud avant son arrivée et de commander le diner, étant incapable de réussir un plat. Dès que j’ouvre la porte et que je vois son visage adorable, je suis submergée par le bonheur de le retrouver enfin. Nous ne nous sommes pas beaucoup vus cette semaine, je dois bien reconnaître qu’il m’a terriblement manqué. Il m’embrasse avec tendresse avant de se montrer adorable, comme toujours. « Oui, j’avais un rendez-vous pas très loin de la maison alors je suis rentrée rapidement. Et toi, ça a été la route ? » Il a dû y passer du temps, les routes sont toujours plus encombrées le vendredi soir. Solal se met à l’aise, tandis que je l’observe d’un regard malicieux. Je l’aime, c’est indéniable. Et je suis surprise de voir à quel point je dois paraître niaise à le regarder comme on regarde un chaton adorable. Tandis qu’il file se changer, j’accroche sa veste sur le porte-manteaux, préférant ne pas le laisser trainer sur le canapé. J’allume l’enceinte pour y mettre un peu de musique, avant de sortir deux verres à vin pour trinquer à notre jolie soirée. Dos au couloir, je ne remarque sa présence que lorsque ses bras entourent ma taille. Provoquant un frisson sur mon corps tout entier. « Hum, tes bras m’ont tellement manqué. » Je glisse, avant de me tourner pour lui caresser la joue. « J’ai commandé le diner. Assieds toi, je vais nous servir à boire en attendant le livreur. » Je veux qu’il se détende et se mette à l’aise, soucieuse que de son bien être et son bonheur. « Comment s’est passée ta journée ? »
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Message Sujet: Re: si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)   si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) Empty Sam 2 Nov - 0:57


si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 8vRNl3jT_o si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 9shyzyJF_o si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 7mrcxCHG_o

( si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet )
ft. aeryn

Soulagement en sentant le métro ralentir, arriver à destination ; sentiment de libération lorsque les portes s’ouvrent, qu’il peut enfin s’extraire à la masse de newyorkais comme lui fatigués par leur journée de travail, ou au contraire prêts à faire la fête. Adieu sentiment d’étouffement et désagréables odeurs dont il ne veut même pas connaître l’origine, Solal monte les escaliers de la station, retrouve l’air frais de la nuit tombée. Quelques minutes de marche qu’il lui faudra encore pour gagner l’immeuble où réside Aeryn, ascension rapide jusqu’à son appartement, un baiser déposé sur ses lèvres en la retrouvant. Et, tandis qu’il entre dans le logement et pose ses affaires, il lui demande si elle est bien rentrée ; hoche la tête lorsqu’elle lui répond par l’affirmative, satisfait de sa réponse, laisse échapper un petit soupir fatigué lorsqu’elle lui retourne sa question.

- Comme toujours, hein, l’enfer des transports en commun à l’heure de pointe… Tu sais ce que c’est, les gens poussent, sont malodorants… En bref, pas vraiment le paradis sur Terre, mais je n’en suis que plus heureux de rentrer après cela.

Un petit sourire qui se dessine, car il refuse de terminer sur une touche négative. Lui annonce qu’il va se changer, histoire d’être un peu plus à son aise pour passer la soirée, troque sa chemise pour un T-shirt, peu frileux. Et déjà il revient au salon, une douce mélodie qu’il distingue en s’approchant, léger rictus en voyant qu’elle a ouvert une bouteille de vin. Vraiment parfaite, cette Aeryn. Peut-être même un peu trop. Et ses bras qu’il vient refermer autour de sa taille, doux sourire en l’entendant dire qu’il lui a manqué. Il lui demande si elle a déjà mangé, est touché d’apprendre que non, qu’elle l’a attendue, manifestement.

- Tu as bien fait, car comme tu le sais, mes compétences en cuisine…

Léger éclat de rire, il ne termine pas sa phrase ; ce n’est pas la peine, on le sait que Solal a deux mains gauches dès lors qu’il faut cuisiner, un talent tout particulier pour rater les plats les plus simples – et ne parlons même pas des plus complexes. Et lorsqu'elle l'invite à aller s'asseoir il secoue la tête, ouvre déjà l'un des placards.

- Non, laisse-moi t'aider...

Un petit bol qu'il en sort, y déverse la moitié d'un paquet de biscuits apéritifs ; va le poser sur la table basse et se laisse tomber sur le canapé, l'écoute lui demander comment s'est passée sa journée de travail.

- Hum… Plutôt normalement, rien de bien palpitant… Du réassort, conseiller les clients… Bon, je n’arrive toujours pas à mentir à ceux qui essaient des vêtements ne leur allant pas le moins du monde, je vais me faire taper sur les doigts si mon supérieur passe par-là.

Petit sourire sur ces mots, non, mentir il sait pas faire, Solal. Étouffer la vérité, oui, mais formuler des mots qu’il ne pense pas c’est trop lui demander.

- Et toi, alors ? Tu continues à me dénicher une concurrence future ?

Lueur rieuse dans le regard pour contrebalancer le côté accusateur que pourraient avoir ses mots, aux premiers abords, lorsqu’en réalité il est seulement fier d’elle et d’où elle en est arrivée si jeune, heureux pour elle de la voir s’épanouir dans son métier. Parce qu’il l’aime bien, Aeryn. Alors il lui veut que du bien à sa petite amie.

- Cesses un peu de t’agiter et viens t’asseoir, tu es en week-end, après tout…

Palabres prononcées en riant, la jeune femme qu’il voit venir s’installer à ses côtés, leurs deux verres à la main. Il s’empare de l’un d’entre eux, vient le trinquer contre le sien.

- A ton week-end bien mérité… et au mien, bientôt !

Les doigts qu’il croise avant de porter le nectar à ses lèvres, car Solal il travaille encore demain, espère ne pas se voir attribuer de jolies heures supplémentaires à la dernière minute. Mais bon, au moins le lundi est-il tranquille, unique avantage au fait de bosser le samedi, jour où la foule est la plus présente, la plus pressante. Un bras qu’il vient glisser autour de ses épaules, le nez qui s’attarde un instant dans son cou, il lui dit en souriant :

- Tu sens bon…

Car elle sent le propre, Aeryn, et sa peau dégage encore la chaleur du bain qu’elle a sans doute pris un peu plus tôt ; l’air dans l’appartement est chaleureux, et entre ses doigts est glissé un verre de bon vin. Il a tout pour être heureux, Solal, mais pourtant y a un truc qui cloche. Un truc qui manque.

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Message Sujet: Re: si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)   si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) Empty Mar 12 Nov - 16:21

-- On se perdra, c'est sûr mais jamais longtemps, on se retrouvera, j'suis sûr comme un jeu d'enfant @solal pettersen

Passer la soirée avec mon petit ami est une chose que j’ai attendu toute la semaine. D’ailleurs, en attendant ce dernier, je trépigne d’impatience. Quand il s’agit de le retrouver, j’admets que ma patience est mise à rude épreuve. Nous avons tous les deux des boulots éprouvants et prenants, ce qui ne nous laisse que très peu de temps pour profiter l’un de l’autre pour l’instant. Les choses iront peut-être mieux quand nous aurons pris la décision de vivre ensemble, mais ce n’est pas encore dans nos projets à mon plus grand désarroi. Solal ne tarde pas à arriver sur le seuil de la porte après que l’interphone est retentit. Immédiatement, mon cœur se met à battre la chamade tant il m’a terriblement manqué ces derniers jours. Solal est si doux, si adorable avec moi que j’aimerais que nous partagions chaque instant de notre vie ensemble. Mes sentiments pour lui ne cessent d’accroître, bien que je reste sur mes gardes pour ne pas m’emballer trop rapidement. C’est là mon plus gros défaut : véritable cœur d’artichaut, je prends les choses bien trop à cœur, rapidement. Trop rapidement, justement. Mon petit ami me raconte son trajet charmant dans le métro, ce qui a le don de me faire sourire. « N'oublions pas les gens bruyants et étranges… Je crois qu’on pourrait écrire un énième bouquin sur le métro New Yorkais. » L’important c’est qu’il soit là désormais, près de moi. Il file se changer tandis que je m’installe au salon, derrière le bar où je nous prépare un petit apéritif pour commencer la soirée. Solal ne tarde pas à revenir dans une tenue plus décontractée, avec ce petit sourire aux lèvres qui m’a fait craqué la première fois que nous nous sommes rencontrés. Je crois que je me souviendrais toute ma vie de ce moment si parfait, où j’ai appris la définition du coup de foudre. « Sans parler des miennes… A nous deux, je crois qu’on aurait frôlé la catastrophe. » J’ai des progrès à faire en cuisine, il le sait parfaitement. Mes compétences s’arrêtent aux pancakes du dimanche matin, qui parviennent à ne pas brûler une fois sur deux. Heureusement de nos jours, il est facilement aisé de se nourrir sans cuisiner par ses propres moyens. Je l’invite à rejoindre le canapé mais il préfère me venir en aide, comme toujours. Ajoutant ainsi une corde à son arc d’homme parfait, capable de se trouver en cuisine après une journée de boulot probablement éreintante.  « On t’a déjà dit que tu étais un petit-ami parfait ? » J’annonce, pour le taquiner un peu, avant de le rejoindre sur le canapé où je m’installe sur le bras de ce dernier comme à mon habitude. J’adore m’installer à cet endroit au moment de l’apéritif, depuis des années. Ecoutant attentivement le récit de sa journée, ma main plonge dans le bol de biscuits, que je grignote telle une petite souris affamée. « Je trouve que c’est important d’avoir des vendeurs honnêtes face à nous quand on essaye quelque chose. Cela fait partie du jeu, tout le monde ne peut pas tout porter, ce serait bien trop facile sinon. » Je me montre rassurante, appréciant réellement qu’il soit aussi honnête dans la vie personnelle que professionnelle. « Figures toi que j’avais un rendez-vous très prometteur cet après-midi. Un jeune auteur plutôt doué, la concurrence semble bien plus proche que tu ne le crois, Monsieur Pettersen. » Je ris légèrement puis me lève pour préparer les assiettes et couverts en attendant le livreur. Puis, face à sa remarque, je retourne m’installer sur le canapé. Près de lui cette fois, ayant envie de le retrouver davantage. Nous trinquons au week-end naissant pour ma part et futur pour la sienne, avant que son corps chaud se rapproche un peu plus du mien. « A nous deux. » Je lance à mon tour, avant de porter le verre à mes lèvres, sans le quitter des yeux. Solal se rapproche et se niche dans mon cou, chose que j’adore et qui a le don de me faire frissonner. Il me complimente et je fonds immédiatement, mon cœur s’emballe un peu plus encore. « Tu m’as tellement manqué Solal. » Je ferme les yeux quelques secondes, profitant de cet instant si parfait. « Est-ce que tu as quelque chose de prévu ce week-end ? La semaine a été longue sans toi, j’aimerais beaucoup que l’on se retrouve. Que l’on passe un dimanche au lit, sans se soucier du reste. » Une journée rien que nous deux, loin de nos vies respectives…
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Message Sujet: Re: si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn)   si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) Empty Sam 16 Nov - 0:22


si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 8vRNl3jT_o si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 9shyzyJF_o si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet (aeryn) 7mrcxCHG_o

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Banalités échangées sur le transport en commun souterrain, un sourire amusé qui s’esquisse lorsqu’Aeryn lui parle de ce fameux livre à écrire sur le sujet.

- Oh, eh bien c’est parfait ça, tu viens de me fournir sur un plateau d’argent le thème de mon prochain livre… Il y a tellement à dire sur le sujet, cela parle à tout le monde… Oui, vraiment il y a de quoi en faire un best-seller, j’en suis sûr. Et j’ai même déjà le titre : La descente aux Enfers !

Solal il parle trop, mais ça on le sait bien ; le moindre sujet et déjà il en fait des caisses, des discours entiers sur les plus petites choses. Comme sur un livre hypothétique, un livre qu’il n’écrira jamais même si, il est vrai, il y aurait à dire sur la question. Et déjà il s’éclipse pour aller se changer, se débarrasser de cette chemise trop cintrée, au col trop serré ; loin d’être sa tasse de thé. Deux minutes et le revoilà dans le salon, éternel sourire indolent au coin des lèvres. Il lui fait remarquer qu’elle a bien fait de commander à manger, au vu des compétences qu’il n’a pas en la matière, et elle lui répond approximativement la même chose, qu’à eux deux ils auraient probablement fait bien des misères à la gastronomie avec un grand G.

- On aurait bien été capable de mettre le feu à l’appartement, j’en suis sûr…

Et le rictus qui se fait soudain faiblard, car ce simple constat la ramène immanquablement à Riley, et ce pour bien trop de raisons ; parce que c’est ce qui failli se produire au cours de leur premier rendez-vous officiel, un malheureux enchaînement de maladresses qui a suffi à embraser une nappe ; parce que, plus simplement, c’est typiquement le genre de répliques lourdes de sens qu’il aimait à glisser à la jeune femme. Sauf qu’avec Aeryn ça marche pas. Y a pas le moindre double-sens derrière ses palabres, car elle embrase pas grand-chose chez lui, la malheureuse. C’est pourtant pas faute d’être gentille, limite parfaite, comme lorsqu’elle lui propose d’aller s’installer confortablement sur le canapé en attendant qu’elle apporte l’apéritif. Mais y a un truc qui prend pas, et la tête qu’il secoue, répond qu’il va d’abord l’aider. Car il vient d’une famille nombreuse, où il y avait toujours tant à faire que toute aide était la bienvenue. On l’a éduqué comme ça, Solal. Et apparemment ce sentiment que l’autre serait parfait est partagé, car la jolie blonde lui demande si on l’a déjà qualifié ainsi par le passé. Et un sourire énigmatique qui se dessine, bien trop légèrement il lui répond :

- Ah, si tu savais… Si souvent que je ne saurais même plus te dire combien de fois…

Il enjolive un peu la réalité, Solal, comme à son habitude. Apporte les biscuits apéritif sur la table basse et s’assoit sur le canapé maintenant que la jeune femme n’a plus besoin de son aide, entreprend de lui raconter sa journée. Le quotidien d’un vendeur de prêt-à-porter et son honnêteté criante, parfois excessive, il le craint. Mais heureusement Aeryn s’empresse de le rassurer, une petite grimace qu’il esquisse lorsqu’il faut pourtant y confronter la réalité de ce monde.

- C’est sûr… Mais dans les faits, la plupart des gens ne raffolent pas qu’on leur dise que tel ou tel vêtement qui leur faisait de l’œil ne leur va pas… Encore plus ce genre de clientèle habituée à payer pour se faire brosser dans le sens du poil.

Car c’est la réalité, même si le bas peuple se rend parfois chez Macy’s pour flamber ses économies, la majeure partie de la population du magasin vient plutôt des classes aisées. Deux mentalités très différentes, s’il l’a toujours su il le remarque plus que jamais depuis qu’il est en poste là-bas. Et la question qu’il lui retourne, comment s’est passée sa journée à elle.

- Arrête, tu veux me voir trembler face à la concurrence au point de ne plus fermer l’œil de la nuit, ou quoi ?

Rictus amusé, comme s’il ne faisait pas déjà des insomnies monstrueuses ; il doute qu’elle s’en aperçoive, elle qui dort à poings fermés à ses côtés lorsqu’ils passent la nuit ensemble. Et en la voyant se relever déjà il l’invite à plutôt se poser un peu, le week-end – et eux – auxquels il trinque, il se dit que mince, il aurait effectivement été plus adapté de célébrer leur couple. Et comme pour se faire pardonner il se rapproche un peu d’elle, son visage qui vient s’égarer un instant dans son cou ; ne répond rien lorsqu’elle avoue qu’il lui a énormément manqué, car il ne veut pas lui mentir, ne peut pas non plus lui dire qu’elle n’est malheureusement pas la femme qui hante ses pensées jour et nuit, alors il vient plutôt déposer un baiser sur son front, ses lèvres qui s’attardent un instant sur sa peau. La tête qu’il secoue doucement lorsqu’elle lui propose son programme pour le week-end.

- Non, rien du tout… Et puis, comment pourrais-je dire non à une telle perspective… ?

Car du repos, il en a besoin, toujours, et qu’avec Aeryn la conversation est agréable. Passionnante, même. Que la perspective de ne plus se soucier de rien est probablement ce qui le tente le plus dans ce programme.

- Tu veux que l’on regarde un film, quelque chose… ?

Car il faut bien qu’ils occupent leur soirée tous les deux, que manger devant la télé sera probablement plus sympa ; la conversation qui n’a pas le temps de réellement s’éterniser car déjà la sonnette retentit dans l’appartement, une main qu’il pose sur la cuisse d’Aeryn.

- J’y vais, ne te dérange pas.

Et une poignée de minutes plus tard Solal revient avec le sac de nourriture, emballage en papier qu’il pose sur la table basse, se penche dessus.

- Alors, voyons voir ce que tu nous as commandé de bon…

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