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 take away your things and go (riley)

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Message Sujet: Re: take away your things and go (riley)   take away your things and go (riley) - Page 2 Empty Lun 4 Nov - 23:23


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( take away your things and go )
ft. riley

Suppositions émises, Riley s’efforce tant bien que mal de résoudre l’énigme de son arbre généalogique. Et il ne peut la blâmer malgré le fait qu’ils soient sortis ensemble, se connaissent depuis si longtemps et qu’elle ai rencontré la majeure partie de sa famille la plus proche ; il ne peut la blâmer car il sait que tout ceci peut sembler bien compliqué, pour quiconque n’appartient pas directement à cette meute, n’a pas grandi en son sein, entre le fait qu’elle trouve ses origines d’un bout à l’autre de l’Europe et qu’il ai cent cinquante frères et sœurs. Pour autant, il ne peut s’empêcher de rire de sa question naïve car la réponse est si évidente, et cela se lit dans le petit sourire amusé qu’il arbore lorsqu’il souligne :

- Oui, comme l’indique mon nom de famille c’est bien mon père qui est norvégien, et non l’inverse. Ma famille maternelle vit du côté de Bordeaux, une ville du centre-ouest de la France, proche du littoral, c’est là que j’ai passé ces quelques jours après Amsterdam.

Éclaircissements apportés, et des détails qu’elle ne réclame pas qu’il lui donne pourtant. Sur sa famille, ses nièces. Le petite dernier qui est né il y a quelques mois, il se souvient que Riley avait vu Ria enceinte alors il juge naturel de l’en informer. Que tout s’est bien passé, que la grossesse a été menée à terme sans encombre. Et le sourire aux lèvres tandis qu’il lui livre ce petit bulletin sur la famille Pettersen, la tête qu’il hoche doucement lorsqu’elle parle de la joie qu’il doit ressentir chaque fois qu’il les voit au vu de la rareté de l’évènement, un éclat de rire qui lui échappe lorsqu’elle suppose qu’il soit tonton pour vingt-neuvième fois.

- Non, seulement la vingt-huitième, mais tu y était presque !, qu’il lui répond sur le même ton. Mais oui, ils vont bien globalement et c’est toujours un plaisir de les revoir tous… Ils me manquent énormément, et je regrette de ne pas les voir plus souvent, surtout lorsque je vois à quel point les petits changent d’une fois sur l’autre, qu’ils ne se rappellent quasiment jamais de moi car je me suis absenté trop longtemps… Mais, en même temps, je ne suis tout simplement plus capable de vivre à Amsterdam.

C’est triste mais c’est comme ça. Cruel constat, terrible dilemme qui fait de lui sa proie depuis si longtemps. Mais sa tolérance pour la Venise du Nord est devenue ridicule depuis la mort de Julien, puis y a aussi ce besoin constant de mouvement, le voyage qui l’attire inexorablement à tout moment. Incapable de stagner, nomade éternel. Ça leur aura coûté leur relation, mais bref. Sujet un brin plus léger, qui au moins ne le renvoie pas dans de sombres souvenirs, regrets étouffants, le sujet d’Emma, elle ne lui apprend rien lorsqu’elle lui dit être restée en contact avec la cadette de la fratrie Pettersen. Lui demande si cela le gêne, bien évidemment que non, c’est bizarre mais il ne peut pas leur interdire de se parler pour autant ; même si la situation le met rapidement mal à l’aise c’est trop peu lui d’agir ainsi, puis inconsciemment ça le réconforte un peu, d’une certaine manière, de savoir qu’il est toujours lié à elle par l’intermédiaire de sa sœur. Qu’elle pourra toujours lui donner des nouvelles de la jolie blonde, quoi qu’il advienne. C’est sans doute pas très sain, mais c’est un peu à l’image de leur relation, finalement. Et Riley elle a l’air réellement soulagée de sa réponse, et lui ça le déçoit un peu. Car il se dit qu’elle le connaissait peut-être pas tant que ça, finalement, elle qui passe son temps à l’accuser des mêmes maux, pour s’imaginer qu’il puisse être ce genre de type, et il trouve cela un peu triste. Tristesse qui s’accumule lorsque Riley laisse échapper une nouvelle pique à peine voilée, déclare qu’avec elle au moins la distance ne pose pas de problème ; et lui qui s’imaginait, naïf, que la hache de guerre était peut-être enfin enterrée. Ça lui fait de la peine qu’elle dise ça, semble se sentir obligée de remettre ce sujet sur le tapis, encore et encore, lorsque lui ravale les paroles du genre, vibrantes d’amertume et parfois accusatrices, qui lui brûlent la langue. Dans le seul but de préserver le caractère agréable, doux de leur conversation, qu’elle vient littéralement d’atomiser.

- Eh bien écoute, tant mieux pour vous deux si vous réussissez là où nous avons échoué. Il faut croire que tu auras appris de nos erreurs, au moins tout ceci n’aura-t-il pas été que négatif pour tout le monde.

Palabres salées qu’il ne sait plus ravaler, pas en voyant qu’elle ne fait pas preuve du même respect que lui, mais le ton toujours très calme, et le sourire forcé sur les lèvres. Pourtant il fait un effort, aime mieux changer de sujet que de laisser le blanc s’installer. Alors il lui demande si elle a des nouvelles de leurs anciens collègues, ne se prive pas de glisser dans la conversation ses ennemies jurées de l’époque ; Adriana, puis cette pauvre Hannah qu’elle soupçonnait d’avoir des vues sur Solal lorsque la pauvre fille était en réalité attirée par les filles. La belle époque, cela lui semble si lointain lorsque cela remonte à quelques mois à peine, et les yeux qui roulent un peu lorsqu’elle raconte ne plus avoir eu de nouvelles d’Adriana puisqu’elle ne postait plus rien le concernant, un sous-entendu probablement involontaire derrière ses paroles, un sous-entendu qui n’apparaît que lorsqu’il tourne et retourne ces mots dans son cortex mais n’en est pas moins douloureux. Parce que forcément qu’elle a plus rien posté à son sujet Riley, puisqu’ils n’étaient plus ensemble. Qu’ils ne se voyaient pas. Ils sont passé d’un tout à un rien en un claquement de doigts, et aujourd’hui qu’ils se revoient Solal n’a plus la moindre idée de ce qu’ils sont l’un pour l’autre. Tout est devenu trop bizarre depuis qu’elle s’est pointée à cette soirée. Enfin non, depuis la rupture. Depuis qu’il a quitté New York, en fait.

- Eh bien, elle m’en a envoyé pendant quelques temps, mais lorsqu’elle a compris que je ne rentrerais pas de sitôt à New York, elle a cessé du jour au lendemain. Il faut croire que cela en décourage beaucoup. Autrement… J’étais ami avec Jordan, mais comme tu le sais il a cessé de donner des nouvelles après mon renvoi… Je n’ai pas revu Douglas non plus…

L’ombre d’un sourire sur ces derniers mots, Solal qui s’amuse à mentionner le gros porc de la boîte comme s’il avait réellement eu l’intention de le revoir un jour. Pour Jordan, en revanche, ne plus le revoir l’a un peu brusqué, et c’est pour cette raison qu’il aime mieux achever sa phrase sur une plaisanterie. Pour ne pas montrer que cela l’a blessé. Qu’il n’a pas compris. N’a pas saisi que Jordan il le tolérait un peu plus que les autres au bureau, mais qu’il ne l’appréciait pas plus que cela pour autant, lorsque Solal, lui s’était réellement attaché à lui. Il a toujours un peu de mal à accepter le fait qu’on puisse difficilement le supporter, le Norvégien. Son mégot calciné qu’il vient écraser au fond du cendrier, et les sourcils qu’il hausse, sincèrement surpris d’apprendre que Riley et Specter sont restées en contact. Riley et Specter… Qui l’eut cru ? Les deux femmes qui se sont toujours entendues comme chien et chat, la patronne qui la traitait comme une moins que rien et Riley qui ne cessait de la traiter de tous les noms en privé. Et pourtant… Pourtant d’eux deux c’est elle qui a eu des nouvelles de leur ancienne boss. Il se demande s’il aurait lui aussi droit à son petit coup de fil si son livre venait à bien marcher.

- Vraiment ? Bon… Tant que tu es lucide sur les intentions de notre chère amie Ashley, je suppose que tout va bien. J’ai bien pensé un instant à la recontacter pour la soirée de lancement de mon livre, mais au vu de notre dernière entrevue… Je n’avais pas spécialement envie de demander service à quelqu’un m’ayant renvoyé.

Leur ancienne patronne qu’il se permet d’appeler par son prénom, souvenir d’une soirée au cours de laquelle elle s’était présentée comme « Ashley » auprès de l’un des amis de Riley qui lui avait apparemment tapé dans l’œil. L’hiver dernier… Ça aussi, ça commence à remonter, et Solal qui ne cache pas un seul instant être trop fier pour ramper face à cette femme. La mention du jour de son renvoi, qui lui aussi ravive bien des souvenirs. C’est douloureux finalement de discuter avec Riley, car les réminiscences s’immiscent bien trop aisément au creux de la conversation. Qu’ils ne peuvent ouvrir la bouche sans que la mélancolie s’en mêle, vienne étouffer étreindre leurs cœurs sanguinolents. Alors heureusement qu’y a des instants plus légers qui viennent se glisser entre deux déferlantes de souvenirs bruyants. Lorsque Riley dit savoir qu’il a croisé Fredo dans sa nouvelle boîte d’événementiel, par exemple ; un sourire en coin qui s’étire, satisfait, car elle se sera finalement décidée à lui avouer comment elle a su pour la soirée de lancement de son livre. Rictus qui s’estompe un peu, néanmoins, à la mention de l’éditrice. Ouais. Un peu plus que son éditrice, en effet.

- Je savais qu’un jour tu finirais par me dire comment tu as appris pour cette soirée… Et oui… Comme quoi la vie nous joue parfois de drôles de tours.

Comme lorsque cette vie pousse Riley à poster pléthore de photos avec Adolf, Adrien ou peu importe son nom sur Instagram, par exemple. Comme lorsque surgissent nombre de clichés de la jeune femme entrant ou sortant de l’immeuble de l’influenceur, aussi, des jours différents à chaque fois. Tout pour le pousser à croire qu’une étincelle s’est embrasée entre eux, que lui aussi doit trouver son allumette pour tenter de rallumer quelque chose dans son cœur. Vraiment une petite farceuse, cette vie. Et l’inévitable qui devait bien finir par se produire à un moment ou à un autre, malgré tout ses efforts pour l’éviter, le repousser. Riley se lève, déclare qu’il est temps pour lui d’aller récupérer ses cartons. Et de déguerpir d’ici, il devine très bien la suite. La tête qu’il hoche pourtant silencieusement, c’est à contrecœur qu’il se lève à son tour, la suit jusqu’à cet espèce de débarras où s’entassent nombre de cartons. Bien plus qu’il n’en a laissé, c’est évident, et lorsqu’il voit un gros « maquillage » écrit en lettres rondes sur l’un d’eux, il comprend que doivent s’y mêler des affaires de Riley pas encore déballées.

- Eh bien, heureusement que je garde un peu moins de choses que toi, je ne t’aurais pas demandé de t’encombrer avec mes cartons si j’avais su…

Doux sourire, pas de méchanceté derrière ses mots, simple remarque. Car Solal des cartons il doit en avoir que cinq ou six s’il se souvient bien, allez, peut-être sept, et encore. Il s’encombre peu le garçon, prend toujours soin avant de partir de se délester du maximum, les livres qu’il sait qu’il ne regrettera pas de ne jamais relire, les vêtements qu’il ne porte plus. Y a plus que quelques fringues, des bouquins et trop de souvenirs dans ces caisses marrons. Et Riley vers qui il se tourne, ce sourire de sale gosse qui se permet de parler sur l’organisation de son hôte toujours aux lèvres.

- Ce sera peut-être enfin l’occasion pour toi de ranger tout cela et de libérer cette pièce… Marie Cadeau va être ravie ! Tu vois, ma visite est vraiment une bonne chose dans ta vie.

L’arrogance incarnée, son regard dépité, agacé, outré de le voir à sa porte qu’il n’oublie pas mais dont il se permet de faire fi. En apparence, du moins, car ce regard devient glaçant chaque fois qu’il se souvient combien elle semblait heureuse de le voir avant.

- Mais oui, mettons-nous-y, je ne voudrais pas abuser de ta tolérance à mon égard.

Prunelles qui roulent, et courageux Solal qui s’avance le premier vers cette mer de cartons. Ouvre l’un de ceux où il n’y a rien d'écrit, au hasard, car il faut bien commencer quelque part. En sort un ensemble de fine dentelle. Ses doigts aujourd’hui impurs qui effleurent l’étoffe à travers laquelle il caressait autrefois sa peau, excitait sa chair, et un sourcil qu’il arque en le mettant sous le nez de Riley :

- Je pense avoir trouvé l’un de mes cartons. J’étais si mignon là-dedans, souviens-toi…

Rictus moqueur, il fait pas gaffe Solal, se rend pas compte qu’il retombe bien trop naturellement dans les travers qu’elle lui reprochait plus tôt. Cette légèreté qui la rend folle. Mais il sait pas faire autrement, le jeune homme. Il ne peut pas faire autrement. Il est juste incapable de faire comme si rien ne s’était passé entre eux, comme si chaque parole prononcée, chaque objet effleuré, chaque regard posé sur elle ne lui rappelait pas tout de cette dernière année. Il peut pas. Et la pièce fleurie qu’il laisse retomber dans sa main fine, pousse le carton vers elle pour s’intéresser à un autre. Bien décidé à ce que sa visite ne soit pas vaine pour elle, qu’elle puisse réellement lui permettre de ranger une bonne fois pour toutes ces cartons. Les pans cartonnés qu’il écarte, tombe nez à nez avec une photo de Julien et lui encadrée. Copies conformes, il y a neuf ans. Et le cœur qui se serre un peu, comme toujours. Il eut mieux aimé tomber sur un carton de vêtements, ou un autre ensemble de lingerie de Riley, tiens.

- Oui, celui-là est bien à moi…, qu’il lâche dans un souffle en déposant le cadre à côté, sur un autre carton, continue de regarder un peu ce qui se trouve dans celui-ci.

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Message Sujet: Re: take away your things and go (riley)   take away your things and go (riley) - Page 2 Empty Mer 6 Nov - 22:33


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( take away your things and go )
ft. solal

Chambre débordante de cartons datant de ton déménagement très récent. T’es pas étonné d’entendre Solal derrière toi dire que si il avait su il ne t’aurait jamais demandé de prendre ses cartons en plus de tout ton bordel. Faut dire que tu ne t’attendais pas non plus à avoir tant de bordel à la base. Toi qui as tant galéré pour avoir tout ce que t’as eu dans ton premier appartement ; quand tu vois maintenant toutes ces affaires que tu n’utilises même plus depuis que t’es entré dans ce nouveau logement tout meublé, tu te rends compte que tu mènes une vie de luxe. Que t’as même pas eu besoin de jeter un œil dans presque toutes tes anciennes affaires pour aménager ton nouveau logis. Des œuvres d’arts que t’as reçus directement par les artistes eux-mêmes, pareil pour pas mal de tes nouveaux vêtement tout droit sorti de chez les designers. Finalement, tu pourrais te séparer de tout ce qui il y a dans ses cartons à quelques exceptions près. Car bien évidemment dans tout ce bordel, y’a bien des souvenirs, des bribes de ton passé. Des fragments dont tu ne te séparerais pour rien au monde et qui n’auront jamais de valeur monétaire. Mais tout le reste va très certainement finir par atterrir chez des associations, chez des amies.

Tu souris alors à Solal, hausse les épaules comme si tu plaidais coupable pour le bordel qui s’est installé dans cette fameuse pièce. Comment expliquer à un garçon qui vit avec le strict nécessaire et qui n’a aucun lien avec ta nouvelle vie que depuis quelques mois t’as plus à faire de shopping, que les marques t’envoient tellement tout, tout le temps que t’as jamais eu besoin de déballer la moitié de tes propres cartons ? C’est compliqué, il aurait fallu qu’il soit là durant ces changements dans ta vie pour réellement comprendre ce qu’il s’est passé.

- Je vais juste devoir faire un gros tri, y’a énormément de choses dont j’ai plus besoin et qui pourraient être bien plus utile à d’autres personnes, ça prend juste un peu de temps car j’ai un emploi du temps pas possible et que ça fait un peu moins de deux mois que je suis là… Mais tes affaires m’ont pas dérangé, je suis plus à trois cartons près comme tu peux le remarquer !


Tandis que tu te contentes de regarder sans toucher les cartons, cherche des indices juste en regardant ce qu’il y a marqué sur chacun d’eux, t’entends Solal t’encourager à faire ton tri, ranger cette pièce qui ne demande que ça. Parait que ça fera plaisir à Marie Cadeaux…. Et plutôt que de te focaliser sur le fait qu’il puisse croire que sa visite surprise soit une superbe chose, tu cherches qui est cette marie cadeau dans les tréfonds de ta cervelle ramollie. A moins que ça soit quelque chose ? Tu sais plus, t’en sais rien. Faudra que tu demandes à tes amis s’ils connaissent ce truc que t’arrive même pas à désigner car actuellement t’as trop mal à la tête pour te permettre de trop réfléchir. T’aurais même envie de lui répliquer sur un ton sarcastique que oui, bien évidemment sans lui tu ne ferais rien de bon dans ta vie mais la flemme d’être piquante l’emporte sur tout.  Ainsi, comme le brun tu finis alors par t’avancer, attrape ton premier carton et l’ouvre pour y découvrir des chaussures, des tonnes de chaussures qui t’appartiennent. Certaines paires achetées à des prix bradés et d’autres que tu considérais comme des paires trop tendance il y a encore un an.

Premier carton que tu mets sur le côté, pile imaginaire des affaires à donner que tu créer. Si t’as pas ressenti le besoin d’aller trifouiller dedans en deux mois tu sais que ce n’est pas dans six mois que t’en aura besoin. T’as déjà trop de chaussures, un dressing plein à craquer plus loin. Le choix est vite fait, mieux en faire profiter ceux qui ont plus besoin que toi de toutes ces chaussures. T’attrape alors un deuxième carton lorsque Solal s’écrie qu’il a trouvé des affaires à lui, tu tournes alors la tête dans sa direction, le voit agiter sous tes yeux si innocents, de la lingerie qui t’appartient. Tu roules alors des yeux, vient caresser l’étoffe du bout des doigts, le satin qui glisse contre le derme de ton pouce et de ton index.

- J’avoue, t’étais très mignon là-dedans, vas-y récupère hein faits en profiter ta nouvelle petite-amie !


L’envie d’ajouter de toute manière elle récupère mes miettes, donc qu’elle en fasse de même avec mes vêtements qui te reste en travers de la gorge. Mais tu sais que t’entamerais une dispute, tu sais que ça finirais par te retomber dessus alors tu te retiens. Récupère juste le carton qu’il pousse vers toi et le garde à tes côtés pour y jeter un œil, tu ne sais pas trop quoi en faire. Nouvelle pile qui se construit, celle du je ne sais pas. Partagé entre le fait que toute cette lingerie un peu affriolante n’a plus son utilité actuellement et les souvenirs auxquelles ses bouts de tissus te ramènent. L’estomac qui se tord, le souffle qui se fait plus court et déjà tu te penches sur un nouveau carton pour calmer les battements de ton cœur, arrêter de repenser à tous ces moments passés avec ton ex.

Nouveau carton que t’attrape, encore un remplir d’affaire à toi. Tu te maudis de ne pas avoir rangé d’un côté ceux de Solal et d’un autre les tiens. Car à ce rythme-là, la journée va être longue pour trouver tout ce dont il a besoin. Et tandis que tu pousses ce nouveau carton sa voix se fait de nouveau entendre, tu t’attends forcément à une énième blague et pourtant lorsque la phrase se termine tu comprends bien qu’il n’y aura pas de boutade, quand tu rives tes yeux sur Solal qui fixe cette photo avec tristesse, ton propre cœur se brise. Instinctivement, le cœur avant la raison t’oblige à te rapprocher de lui. Une main que tu poses sur son dos, tes propres prunelles qui se rivent sur cette photo des deux frères tout sourire. Solal que tu reconnais à son sourire asymétrique. Julien qui lui, a son bras autour du cou de son frère comme si il était l’ainé des deux.

- J’adore cette photo, on dirait tellement que t’es le petit frère et lui le grand alors que vous êtes né le même jour … D’ailleurs lequel de vous deux est sorti le premier ?

Ta main qui glisse contre sa colonne vertébrale, avant que tu ne te recules. Distance de sécurité obligé, la pulpe de tes doigts qui brulent. Faut tu te ressaisisses Riley, ainsi tout en l’écoutant parler tu te mets à fouiller un carton à côté de lui. Des livres, des tas de bouquins. Des titres que t’es incapables de prononcer dans cette langue aussi particulière que compliqué qu’est le français. Mais t’en prend un entre tes mains, le feuillette comme si t’y comprenais quelque chose et dit :

- Ah, j’ai enfin retrouvé mes livres… Tu te rappelles quand je te lisais la nuit des poèmes ? La belle époque…  

T’as approximativement jamais lu un seul truc à Solal. C’est plutôt lui qui le faisait. Le norvégien romantique à souhait qui te lisait ses proses et sonnet préférés tandis que t’avais la tête sur ses genoux. Recueil de poème préféré de Solal que tu tiens entres tes mains d’ailleurs, après tout si lui s’approprie ta petite lingerie tu peux bien en faire de même avec ces livres.


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Message Sujet: Re: take away your things and go (riley)   take away your things and go (riley) - Page 2 Empty Jeu 7 Nov - 23:32


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( take away your things and go )
ft. riley

Sale gosse, à la vie à la mort. Forcé de taquiner, se moquer, appuyer là où faudrait pas forcément s’il veut pas voir des retombées cuisantes ; il est comme ça Solal, l’a toujours été et c’est pas aujourd’hui que cela va commencer à changer. Alors lorsque ses doigts rencontrent l’étoffe délicate de la lingerie, il ne peut qu’en plaisanter, malgré tous les souvenirs que lui évoquent son toucher. Chaleur de sa peau sous ses mains. Moiteur de son corps contre le sien, et leurs souffles mêlés dans une danse trop rapide. Les souvenirs demeurés intacts, comme au premier jour. Mais pour lui c’est plus simple d’en plaisanter, inventer qu’il était joli comme un cœur dans cet ensemble délicat, que d’évoquer ces souvenirs ou simplement faire comme si rien ne s'était passé. Il fait au mieux Solal, bien maladroitement mais c’est tout ce dont il est capable présentement. Mais encore une fois Riley elle sait pas répondre sans aigreur dans sa voix. Sa nouvelle petite amie qu’elle mentionne, pour cette fois Solal parvient à ne pas rentrer dans son jeu, se contente de lui répondre en levant les yeux au ciel :

- Non, elle n’a pas ton ouverture d’esprit pour ce genre de choses…

Et le carton qu’il fait glisser dans sa direction sans plus s’y attarder, redoutant un peu trop l’impact de ces bouts de tissu sur ses sens. Jeu risqué auquel ils jouent que de s’enfermer ensemble dans cet espace loin d’être immense, le nez plongé dans des mois de souvenirs partagés, souvenirs familiers. Et une nouvelle boîte dont il s’empare, écarte les pans pour regarder ce que celle-ci a à proposer : livres par dizaines ou accessoires de mode par centaines ? Mais la réponse est tout autre, et il le comprend dès l’instant où il tombe nez-à-nez avec les visages figés de son frère jumeau et lui. Comme un arrêt dans le temps, Solal ramené des années en arrière ; il se souvient très bien de ce jour-là, photo prise dans le jardin de la maison de leurs grands-parents maternels, en France. Une belle luminosité et les arbres que l’on devine dans le fond, les jumeaux identiques et pourtant si différents lorsque l’on voit l’assurance si naturelle que dégageait Julien, l’aura plus hésitante d’un Solal encore adolescent. Et tandis que ses yeux se rivent sur la photo sans plus la voir, il ne peut s’empêcher de se demander ce que serait devenu Julien s’il était resté. Comment aurait-il tourné ? Et lui, Solal ? A quel point sa vie aurait-elle été différente s’il n’avait pas perdu son frère jumeau ? Se connaissant, il aurait bien été capable de rester à Amsterdam avec sa petite amie du lycée, se marier là-bas et sans doute qu’ils en seraient déjà au moins à leur deuxième enfant, vu son désir cuisant de fonder une famille. Mais tout a changé avec sa mort, et cet avenir bien trop simple a explosé entre ses doigts. Aujourd’hui il vit à New York, a partiellement fait le tour du monde du haut de ses vingt-cinq ans et vient de se faire publier, sans parfois comprendre comment il en est arrivé là ; et même si cette vie en fait rêver plus d’un, il est loin de se sentir comblé, Solal. La faute à l’un des dommages collatéraux de toute cette affaire, qui vient présentement poser une main délicate dans son dos, l’arrachant à ses questions sans réponses. Les yeux qui clignent, une inspiration qu’il prend pour tenter de dénouer son cœur, déjà apaisé par la chaleur ténue des doigts de Riley à travers l’étoffe de sa chemise. Et un petit sourire qui s’esquisse en l’entendant dire qu’ils donnent l’impression que Julien est le frère aîné, la tête qu’il tourne vers elle, frisson imperceptible en sentant ses doigts glisser le long de sa colonne vertébrale. En manque d’elle, de son corps, chacune de ses cellules qui hurle à la recherche de quelque contact. Et pourtant il ne bouge pas, ne la retient pas lorsqu’elle s’écarte. Se contente de lui répondre, même si elle semble déjà avoir remis le nez dans l’un de ses cartons.

- Oui, il a juste toujours pris plus de place que moi, et les choses me convenaient très bien ainsi… Et c’est lui qui est né le premier, pour ma part j’ai pris mon temps, je crois que j’ai mis un peu moins d’une demi-heure à sortir après lui ? J'ai dû bien en faire baver à ma mère, la situation commençait à devenir critique…

Petit éclat de rire qui s’échappe de sa gorge nouée, et une grimace qu’il esquisse l’instant suivant. Pas encore né et déjà il commençait à faire chier son monde, cela ressemble beaucoup au Solal que l’on connaît aujourd’hui, le fait qu’il ne souhaite de toute évidence pas être délogé du ventre de sa mère qui ressemble bien plus au Solal d’avant, si casanier. Si opposé à l’homme qu’il est devenu. Et s’il en rigole, c’est vrai que cet accouchement a failli mal tourner ; pas pour Julien ou pour leur mère, qui n’ont jamais réellement été en danger, mais pour lui, car il n’est jamais bon que la naissance de jumeaux soit trop espacée. Mais il s’en est sorti, au final. Une famille forte, les Pettersen. Et son attention détournée en reconnaissant les coins écornés et les pages jaunis des livres d’occasion que Riley extirpe du carton. Ses livres, et le cœur qui s’échauffe comme à la vue d’un ami depuis longtemps perdu de vue mais jamais oublié. Et l’audacieuse Riley qui se permet de prétendre qu’elle lui lisait des poèmes lorsque c’était plutôt l’inverse, que lorsqu’elle s’essayait à déchiffrer les assemblages complexes du français, elle parvenait tout juste à baragouiner un charabia qui lui aurait fait pousser les hauts cris chez quiconque, mais que dans sa bouche il trouvait soudain adorable. Alors il lui répond, par simple désir de l’entendre massacrer de sa voix douce une dernière fois la langue française :

- Je t’avoue ne pas m’en souvenir si bien que cela… Tu m’en lirais un peu ? Juste un vers ? Même un titre ? Pour me rafraîchir la mémoire ?

Les sourcils qu’il hausse, prunelles insistantes braquées sur elle. Juste un mot, Riley… et après je te laisse tranquille. Il veut juste entendre une dernière fois son accent anglais adoucir les vers français. Et puis il se penche sur son carton à elle pour regarder quels livres y sont entassés, car il ne se souvient pas bien de comment il avait tout organisé, ses doigts qui effleurent les couvertures des ouvrages, légère proximité soudain instaurée. Et le regard doux qu’il vient braquer dans le sien, un instant de réflexion pour sortir trop naturellement, une hésitation durant une fraction de seconde :

- Moi, je buvais, crispé comme un extravagant… dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan, la douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

C’est Baudelaire, c’est « A une passante ». C’est le français parfait appris de sa mère et les palabres glissées dans un souffle, l’ombre d’un sourire au creux des lèvres. C’est le souffle qui se coupe, Solal qui finit par s’écarter pour se replonger machinalement dans son carton, effrayé par l’atmosphère soudain chargée de la pièce. Par ce qu’il pourrait faire, s’il s’écoutait, noyé dans cet océan de souvenirs qu’il a lui-même déversé. Jette un œil rapide aux souvenirs entassés avec la photo de Julien, sa fameuse boîte à billets de musée, tickets de cinéma dans laquelle il faudra qu’il ajoute les nouveaux amassés depuis son départ ; des bibelots ramenés de voyage, des boîtes de photos. Et un stylo, rangé dans une boîte. Précautionneusement. Rictus amusé qui se dessine lorsque ses yeux se posent dessus.

- Il m’avait manqué, celui-ci… Il a déjà une reconversion toute trouvée pour signer mon livre que les gens vont s’arracher par milliers…

Le stylo qu’elle lui avait offert pour Noël qu’il lui montre, qu’il n’avait pas emmené en voyage par crainte de l’égarer, alors même qu’il l’utilisait tellement depuis qu’il l’avait reçu. Et les yeux qui roulent lorsqu’il mentionne le succès potentiel de son livre, pour l’instant il se vend, mais il est encore trop tôt pour dire si les ventes vont croître ou non. Il vient de sortir, après tout. Et une fois de plus il ne lui demande pas si elle l’a lu. Referme plutôt le carton, quelques autres appartenant à Riley qu’il lui remet avant de finalement tomber sur au moins trois ou quatre T-shirts blancs. L’un de ses cartons de vêtements, c’est évident, il le met de côté avec celui de livres et celui de souvenirs, réalise soudain que dans les affaires de Riley doivent subsister des habits, bouquins qu’il avait égaré chez elle et n’avait pas rangé dans ses cartons. Parce qu’il était supposé revenir, à son retour. Peut-être s’installer avec elle, ils devaient voir sur le moment. Mais il ne les lui réclame pas, et il ne sait pas lui-même si c’est parce qu’il n’attache pas plus d’importance que cela au matériel ou parce qu’il espère qu’elle vienne un jour les lui ramener, si elle venait à retomber dessus. Et puis il tombe encore sur l’une des boîtes, à croire qu’il est enfin tombé à l’endroit où sont rangés tous ses derniers cartons, encore des souvenirs dans celui-ci, il fouille dans les bibelots, le cœur qui s’arrête un instant lorsqu’il retombe sur l’alliance de Las Vegas. Anneau devenu plus moche que jamais, définitivement abîmé, la faute au temps et à la mauvaise qualité surtout, encore une fois cela n’a aucun sens de retomber là-dessus sans le montrer à Riley :

- Regarde ça, je ne pensais pas qu’il pourrait s’abîmer encore plus qu’il ne l’était déjà ! Tu te souviens du matin qui a suivi ? J’ai bien cru que tu allais te jeter par la fenêtre de la chambre d’hôtel… ou me tuer, au choix. Mais au final tu as juste mentionné ce fameux mot débutant par un K…

Légère grimace qu’il esquisse à cette mention, le mot qu’il exècre, le hante dans ses pires cauchemars. Et juste pour voir il passe la bague à son annulaire, la zyeute un instant avant de déjà l’enlever. Souvenirs qui le hantent, il lâche sans réfléchir :

- Tu sais… Même si j’étais écœuré à la base de voir que l’on avait fait cela, devoir mettre toutes mes économies dans l’annulation et tout ce qui s’en suit… Eh bien, à la fin de notre « union » j’étais tout de même un peu déçu de devoir tout annuler… Je peux te le dire maintenant car cela n’a plus d’importance.

Le regard qu’il relève vers elle, sincérité dans les prunelles. Et l’anneau qui tourne entre ses doigts, machinalement, presque nerveusement.

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Message Sujet: Re: take away your things and go (riley)   take away your things and go (riley) - Page 2 Empty Dim 10 Nov - 1:30


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( take away your things and go )
ft. solal

Tu pinces les lèvres, te retiens de lui dire que t’as pas envie d’avoir des détails sur ce que sa petite-amie est capable d’accepter ou non. La jolie blonde qu’il a dû habituer à un Solal trop parfait, des compliments dès le réveil et des discussions sans débordement tout au long de la journée. Relation à l’opposé de la vôtre, relation surement douce et attendrissante lorsque toi et Solal c’était le feu et la glace, de la contradiction à tout va. Elle a le meilleur de lui quand toi, t’as eu pendant des mois et des mois que le pire. Alors oui, t’as clairement envie de lui dire d’aller bien se faire foutre avec sa nana trop géniale, d’éviter de parler d’elle devant toi. T’es jalouse Riley et pourtant tu dois garder tout ça pour toi.

Un soupire que tu retiens, la tête que tu plonges dans les cartons jusqu’à que se fasse entendre de nouveau la voix du norvégien. Eclat de tristesse qui vient ricocher sur les murs de la pièce, viennent taper contre ton cœur. T’hésite un instant, un millième de seconde qui passe en te demandant si tu dois aller vers lui et le consoler ou bien, le laisser seul avec sa peine de cœur, son chagrin qui le hantera à tout jamais. Ta rancune qui aimerait bien avoir le contrôle de la situation mais c’est le cœur qui se mêle, le palpitant qui prend le contrôle de tout et t’oblige à aller vers lui, te montrer compréhensive et gentille. T’essaie d’enjoliver la conversation, lui demande si son frère se prenait réellement pour le plus grand des deux et lequel des deux a pointé le bout de son nez le premier. D’après les dires de Solal c’est bel et bien Julien qui est venu au monde dans un premier temps, tu souris. T’es fier de toi, fier de connaitre assez bien Solal pour le reconnaitre sur une photo qui date d’avant votre rencontre, de le reconnaitre entre lui et son propre jumeau. Elle peut faire ça l’éditrice ? T’aimerais bien la voir à l’œuvre cette nana. Elle te connait mieux que moi Solal ? Que t’aimerais lui balancer à la face mais c’est clairement pas le moment. Tu te contentes alors de reculer, récupérer une distance respectueuse. Assez loin de lui pour reprendre un rythme de respiration doux, assez proche pour l’écouter te raconter qu’il a été plutôt lent pour venir au monde, que ça a presque failli devenir une histoire tragique.

- T’as toujours été chiant toi dis-moi, même pour venir au monde fallait que t’attires l’attention par ton manque d’implication…

T’en ris mais à la base, c’est ce qui t’insupportait le plus chez Solal. Ça te gonflait de voir constamment ce mec toujours trop relax, à la cool même lorsque les choses étaient compliqués, te rendait dingue au boulot. T’aurais eu envie de le secouer Solal, lui dire de se reveiller et mettre les turbos car pour lui rien ne semblait grave. Puis t’as appris à faire avec, compris qu’il n’irait pas plus vite même sous tes crises et les menaces. Soudainement, tout est devenu plus simple, plus fluide une fois que t’as saisi qu’il fallait laisser les choses couler avec lui. Mais dorénavant t’auras plus à supporter tout ça, c’est sa nouvelle petite-amie qui va devoir vivre avec. Toi, c’est peut-être – surement même – une des dernières fois que tu le vois Solal. La dernière fois que tu touches du bout des doigts des affaires qui lui appartiennent, ce livre que tu tiens entre tes mains. T’es trop plongé dans la nostalgie soudainement pour ne pas faire une remarque, invente que tu étais celle qui lisait des poèmes à tout va. Les fleurs du mal, que tu fixes tandis que Solal te demande de lui souffler quelques mots en français pour qu’il puisse se rappeler de ce faux souvenir que tu viens de balancer.

- Non, pas possible.

Que tu réponds trop rapidement, la tête allant de gauche à droite. Non, tu ne peux pas. Non t’as pas envie de te foutre la honte devant ton ex. Car c’est ce qu’il est, que tu ne peux pas lui donner ce plaisir-là, cet honneur de pouvoir se moquer de toi. Tu te remets à fouiller Riley, jusqu’à que le son de sa voix glisse jusqu’à tes oreilles une énième fois. T’arrête alors de bouger, reste statique les yeux rivés vers l’intérieur du carton tandis que lui, parle à haute voix en français. Tu ne sais pas ce qu’il dit Solal, t’en a aucune idée et pourtant t’es replongé des mois en arrière lorsqu’il te lisait puis te traduisait ses passages préférés. Du Baudelaire, si tu te souviens bien.

- Les fleurs du mal, hein … ?

Le cœur qui bat en disant ces cinq mots, les prunelles mordorés qui se rivent dans celle de Solal. T’es aussi peu sur de ta réponse que de ta prononciation. Mais tu te consoles en te disant que le français est une langue horriblement dure, complexe et que même ceux y habitant ont du mal parfois avec celle-ci, alors pour toi la petite anglaise qui n’a eu que des cours au collège et lycée tu ne peux pas avoir un niveau de folie. Finalement t’as craqué Riley, t’as fait ce qu’il te demandait Solal. Il voulait quelques mots prononcé en français et tu les lui as donnés. Quelques secondes durant lesquelles vous vous regardez, tension lourde tout autour de vous. T’as l’impression que la pièce va exploser, à moins que ça soit ton cœur. Le sien, peut-être au même battant au même rythme que le tien. Rien de sexuel, rien de fou n’a été dit et pourtant la tension est si palpable que le souffle vient à te manquer. Y’a un truc qui se passe là, un truc impossible à traduire qui pourtant te frappe en pleine poitrine. Tu sais pas à quoi ça tient mais si là, tout de suite il venait t’embrasser Solal, y’a des chances pour que tu ne le repousses pas.

Et bêtement, t’en viens à espérer qu’il le fasse ce salaud. Tu le fixe en te demandant qu’est-ce qu’il attend et lui, fini par se tourner, refourrer le bout de son nez dans les cartons. Douche froide, frustration. T’as même pas les mots pour exprimer la tornade d’émotion qui vit en toi, tu te contentes juste de baisser les yeux et jeter le livre que tu tenais entre tes mains dans le carton, pousser celui-ci vers lui et te met à en fouiller un nouveau. A ce stade-là, t’as juste envie d’abréger tes souffrances, arrêter le massacre. T’as juste envie que Solal récupère tout ce qu’il doit récupérer et s’en aille le plus rapidement possible sinon t’as pas fini d’espérer, de croire qu’il va se rendre compte que c’est avec toi qu’il doit finir, pas cette fille qu’il a trouvé durant son périple. Un nouveau carton qui lui appartient, que tu pousses vers lui sans dire un mot tandis que Solal a l’air de s’amuser à en fouillant dans celui qu’il a entre les pattes. Cette fois, c’est un stylo qui attire son attention, tu ne relèves pas les yeux, tu sais de quoi il parle le brun.

- Mh, mh. J’imagine oui.

Que tu lâches, poussant un carton qui t’appartiens de ton coté. Soudainement, t’es super efficace Riley, super froide aussi. T’as pas envie de donner matière à la discussion, pas envie de le suivre dans les réminiscences d’un passé qui te brise encore le cœur quand t’y penses. Si lui arrive déjà à en parler, à en tirer le bon toi t’y vois que des espoirs foutu en l’air. T’as plus envie de parler de lui et de toi, t’as plus envie d’imaginer ce qui aurait pu se passer si il avait décidé de revenir un peu plus tot de son voyage. C’est de l’histoire ancienne, tu dois tourner la page si tu ne veux pas retomber aussi bas que tu l’étais encore la nuit dernière.

Deux nouvelles boites de son coté, t’espère en avoir bientôt terminé avec ses affaires car déjà il a un nouveau truc à dire Solal. Solal trop bavard, Solal qui t’agace lorsqu’il te montre cet anneau qui vous a servi d’alliance pour un mariage alcoolisé à las vegas. Tu fixes la chose sans dire un mot, l’écoute te rappeler la scène quand vous vous êtes rendu compte de votre erreur. T’étais comme une furie Riley ce matin-là, t’as jamais autant paniqué de toute ta vie, ni pleurer de la sorte. Tu pensais être pour toujours marier à ce tocard de Solal que tu n’aimais pas encore à l’époque. Un souvenir aux relents doux-amers à la fois.

- Bien évidemment que je me souviens du pire jour de ma vie …

Tes prunelles qui glissent du visage de Solal à ce qu’il tient entre ses mains, l’alliance qu’il glisse à son doigt. Pointe au cœur, tu te demandes à quoi il joue encore et déjà il l’enlève, la fait tourner entre ses doigts tout en t’avouant que même si cette union a été l’une des pires erreurs de vos vies respectives, qu’elle lui a couté cher en frais … Il était tout de même déçu que votre mariage prenne fin au bout du compte. Un peu comme toi finalement. Et ça devrait te faire sourire qu’il dise ça et pourtant, t’es un peu plus triste, un peu plus mal de savoir qu’il ait pu être déçu de ne plus être uni à toi et pourtant, si peu de temps après votre rupture le voilà déjà en couple. Y’a des milliers choses que tu pourrais lui répondre à Solal, des milliers de mots qui restent bloqué dans ta gorge, des mots que tu filtres pour lâcher à la fin :

- Ouais, moi aussi j’étais triste… Mais t’as raison, ça n’a plus d’importance et heureusement qu’on a annulé sans quoi la situation serait encore plus bizarre maintenant …


Épaules que tu hausses, un dernier regard que tu lui lances la gorge serrée et le sourire factice sur les lèvres avant de te remettre à tes recherches. Quelques secondes qui passent dans le silence et enfin tu lâches à ton ex, bien plus sincère, bien plus toi au final :

- J’suis désolé si je te parais froide ou j’sais pas juste … Si on peut finir ce qu’on a à faire sans commenter chaque truc qui nous relie l’un à l’autre ça serait bien. T’as rien dit de mal ou quoi hein, juste j’pense on n’est pas au même stade toi et moi, t’arrive à repenser à tout sans être triste ou en colère et moi j’y arrive pas, pas encore du moins.

Car t’étais pas prête à le revoir en couple, tu t’es toujours pas faite à cette idée-là. Ce n’était pas l’histoire dont t’avais rêvé, l’histoire que t’avais imaginé et joué dans ta tête un million de fois à peu près. Alors tu ne veux juste pas envenimer les choses, tu veux pas souffrir un peu plus encore. Tu continues de fouiller, trouves quelques cartons encore, le laisse en faire de même de son côté et l’aide à ramener chacun des cartons jusqu’à l’ascenseur. Le bouton sur lequel t’appuies tandis que ses mains sont occupées par un carton fragile qu’il porte.

- Bon et bien … Voilà ….

Tu sais pas trop quoi dire Riley, c’est tes derniers instants avec Solal avant un long moment peut-être et tu ne sais absolument pas quoi lui dire. Tu pinces alors les lèvres, réfléchis quelques secondes et lui dit :

- J’ai pas encore lu ton livre avec tout ce qu’il y a eu j’avais pas envie de fausser mon avis dessus mais je vais m’y mettre et je te donnerais mon avis dessus, promis.

Une promesse, la dernière. Celle que tu tiendras car t’as beau savoir que plus jamais t’auras à le croiser Solal, tu peux pas juste l’oublier, faire comme si il n’avait jamais existé. Alors t’auras toujours ça, ce point de vue à lui donner, cette dernière conversation sur laquelle t’appuyer lorsqu’il te manquera trop.

Et petit à petit, tu feras le deuil ultime de cette relation.

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Message Sujet: Re: take away your things and go (riley)   take away your things and go (riley) - Page 2 Empty Lun 11 Nov - 23:35


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( take away your things and go )
ft. riley

Un livre comme témoin de leurs souvenirs, recueil de poèmes qu’il parcourait de sa voix grave, la tête délicate de Riley abandonnée sur ses genoux. Des soirées entières passées ainsi, réminiscences bien trop douces qui s’immiscent dans le cortex, réchauffent le cœur pour mieux le briser une millième fois. Et comme un enfant capricieux il lui réclame qu’elle déchiffre pour lui ces quatre pauvres mots. Le besoin plus encore que le désir de l’entendre écorcher cette langue qu’il chérit tant, insuffler quelque douceur à ces syllabes trop dures. Une dernière fois, au moins. C’est tout ce qu’il lui demande. Mais c’est bien trop rapidement qu’elle lui répond par la négative, comme si la question était déjà toute réfléchie, si bien réfléchie qu’elle se replonge déjà dans le carton. Carton duquel il s’approche un peu à son tour pour venir détailler les livres amoncelés, ses doigts qui s’égarent sur les couvertures élimées, les prunelles qui glissent sur le profil de Riley. Ces traits qui le ramènent des mois en arrière, lorsque tout était un peu trop beau entre eux ; idylle si bien utopique qu’elle aurait pu sortir d’un film de série B, et pourtant. Ils pouvaient même pas se douter qu’une poignée de semaines plus tard tout serait fini. Et trop naturellement, les palabres qui s’évadent de sa bouche. Douce mélodie qu’il joue à ses oreilles, une hésitation à peine marquée pour mieux reprendre, achever son vers comme si de rien n’était. Comme s’ils étaient encore ensemble. Comme si ce simple acte ne constituait pas presque tromperie. Et la jeune femme qu’il voit se figer à ses mots, dont il est le seul à saisir le sens si évocateur. Le souffle qu’il retient lorsque le brun de leurs yeux se rencontre, souffle coupé mais le cœur à toute berzingue. Et l’ombre d’un sourire en l’entendant finalement prononcer ces quelques mots. La douceur de sa voix et les « r » qu’elle amoche, les « a » qu’elle abime. Souvenir de ces soirées où elle tentait de l’imiter, répéter imparfaitement son français parfait.

- Oui.

Un simple mot lâché dans un souffle, en français là aussi. Et le rictus qui déjà s’estompe, car l’atmosphère se fait soudain trop lourde. Chargée. Le cœur à un rien d’exploser lorsque ses iris glissent des siennes à ses lèvres. Lippes tentatrices, serpent pernicieux à deux doigts de lui faire croquer le fruit défendu. A deux doigts. Mais déjà il recule, effrayé. Effrayé par elle, par lui-même. Par ce qu’elle lui fait faire. Par ce qu’il serait capable de faire. L’impensable pour Solal si droit, Solal qui a toujours crié sur tous les toits que les bonnes personnes quittent leur partenaire plutôt que de le tromper, s’ils sont si mal que cela avec. Sauf que dans les faits les choses sont plus compliquées. Alors il s’écarte, pour ne pas donner au compliqué la place d’exister. Comme si ce n’était pas déjà le cas.

Et le trouble rompu lorsque Riley repousse avec violence le carton dans sa direction. Solal qui se replonge à son tour dans les souvenirs, tente d’évacuer la boule de frustration qui lui noue les entrailles. S’appuie pour cela sur le premier objet qu’il aperçoit, un stylo. Mais pas n’importe quel stylo. Et c’est bien trop légèrement qu’il en parle, fidèle à lui-même. Refusant de laisser une atmosphère pesante s’installer, car ce serait trop insupportable de laisser cela se produire avec Riley. Alors il tente la carte de l’humour, une fois de plus, mais une fois de plus aussi c’est froidement que la jeune femme lui répond. Rien à voir avec l’ambiance ardente qui régnait dans la pièce cinq minutes plus tôt.

- Tu as toujours la bague, toi… ?, qu’il se risque tout de même à demander.

Et il sait que des bagues elle en a des centaines Riley, mais il ne parle pas de n’importe laquelle, bien évidemment que non. Car si pour Noël elle lui avait offert un beau stylo, lui a cassé sa tirelire pour lui offrir une petite bague en toc. Bijou à l’effigie de Daisy, car il avait l’habitude de l’appeler ainsi, à cause de sa bouche si pulpeuse qu’elle pourrait presque évoquer un bec de canard – de son point de vue au début, en tout cas. Un cadeau qui aurait pu être presque méchant s’il ne le lui avait pas offert à l’époque où ils commençaient à mieux s’entendre, un cadeau accompagné d’un paquet de stylos Bic, « pour qu’elle cesse de dérober les siens » – cela n’avait pas marché le moins du monde, au contraire, c’est limite si elle ne s’était pas mise à lui en piquer encore plus après cela. Et la question qu’il pose, car il ignore si elle a tout jeté après cela. Après la rupture. S’il ne lui restait de lui que ces quelques cartons, qu’après son départ il ne demeurera plus la moindre trace de son passage dans sa vie dans cet appartement. Il espère que non, se dit que non, car sinon pourquoi serait-elle venue à sa soirée de lancement ? Pourquoi auraient-ils eu une telle conversation, chargée de tension et de beaux espoirs, pourquoi chaque fois qu’ils se parlent demeurerait-elle cette impression que tout n’est peut-être vraiment fini ? Que tout est encore possible ? Mais il ne peut s’empêcher de douter, car il connaît Riley et qu’il la sait sanguine. Capable du pire sur un coup de tête.

Et Solal dont la volonté ne connaît pas de failles, ce silence trop pesant qu’il décide de rompre pour plutôt lui demander si elle se souvient du jour de leur mariage. Enfin, plutôt du matin qui a suivi, car ni l’un ni l’autre ne doivent réellement se souvenir de la nuit du drame. Ce qu’elle décrit elle-même comme le pire jour de sa vie lorsqu’elle lui répond ne pas avoir oublié, et suite à cela il avoue avoir été presque triste d’annuler leur union, lorsque la date buttoir est arrivée. Palabres jusqu’alors jamais confessés, et l’anneau qu’il passe machinalement à son doigt, un instant pour mieux l’en ôter ; la réponse de Riley qui finit par tomber, elle lui dit qu’elle aussi était triste mais que c’était finalement une bonne chose, sans quoi la situation serait encore pire aujourd’hui. Et Solal il la fixe un instant, interdit. Un peu triste de voir qu’elle considère cela comme une bonne chose, elle, même si en soi elle n’a pas tort.

- Je n’avais jamais envisagé les choses ainsi.

Et son sourire faux auquel se heurte son regard, avant qu’elle ne se détourne. Son sourire faux auquel il devrait s’habituer, sans pourtant y parvenir. Et sans doute que c’est là la différence entre toi et moi, Riley. Que moi jamais je ne considérerais ce genre de choses comme de bonnes choses, mais toi si. Palabres qui lui brûlent les lèvres, honnêteté ravalée. Il se contente de se détourner à son tour pour se replonger dans son carton, ses mains qui se figent, le visage qui se relève vers elle en entendant sa voix de nouveau résonner dans la pièce. Inattendu, après la froideur passée. Un semblant d’explications apporté, explications qui font se hausser les sourcils de Solal, un sourire désabusé qui se dessine lorsqu’il vient ancrer son regard dans le sien.

- Car tu t’imagines que cela ne me rend pas triste ? Ces souvenirs, toute cette situation ? Tu veux que je te dise la vérité Riley ? Cela me brise le cœur, mais j’aime encore mieux ça que de passer ces quarts d’heure avec toi dans un silence de mort ou une ambiance glaciale qui me feraient encore plus mal.

Vérité avortée, et le silence pour l’accueillir. Et Solal il finit par ajouter :

- Mais c’est bon, j’ai bien compris que tu voulais qu’on en finisse. Je ne vais plus t’embêter très longtemps, ne t’inquiète pas.

Le regard qu’il détourne d’elle pour se replonger dans ses cartons, boule dans la gorge, boule au ventre. Un silence si délicat pour lui qu’il s’efforce pourtant de conserver, puisque c’est ce qu’elle souhaite ; et dans la pièce ne résonnent plus que le remous des objets divers, le froissement des cartons écornés. Finalement, la tâche finit par toucher au bout, le bon nombre de cartons avec lequel il repart, les deux jeunes gens qui se retrouvent nez à nez devant l’ascenseur. En chiens de faïence.

- Oui. Voilà.


La tête qu’il hoche, sourire contrit. Car cet instant a bien trop un arrière-goût d’adieux, à son goût. Limite pire que lorsqu’il a quitté New York il y a des mois de cela. Qu’il aurait mille et une choses à lui dire avec cette sensation qu’il n’en aura plus l’occasion après, et que pourtant rien ne sort. Car tout est bien trop compliqué. Et le regard qu’il finit par détourner vers les portes de l’ascenseur, cet ascenseur qui n’est pas celui dans lequel ils se sont rencontrés. Pas celui dans lequel ils ont fait des choses peu recommandables – sauf pour eux, qui y mettraient sans doute cinq étoiles sur TripAdvisor – non plus. Cet ascenseur qui ne représentera finalement pour eux que les portes devant lesquelles ils se seront dit au revoir, aujourd’hui, il ne sait pas pour combien de temps – pas pour trop longtemps, il l’espère, pas pour l’éternité, il le souhaite. Enfin, c’est ce qu’il représentera à ses yeux, en tout cas, car elle est libre de s’y créer de nouveaux souvenirs. Le cœur qui se brise toujours un peu plus à la simple pensée qu’elle puisse ramener un autre homme dans cette cabine. Et le regard qu’il finit par reporter sur Riley, l’observe pincer les lèvres, lâcher qu’elle finira par se lancer dans la lecture de son livre. Lui dira ce qu’elle en pense. Et un sourire un brin plus heureux qui se dessine lorsqu’il lui répond, le cœur un peu réchauffé, soulagé de se dire que tout compte fait ils ne se laissent pas là :

- Je compte sur toi. C’est l’avis que j’attends le plus.

Et heureusement l’ascenseur arrive maintenant. Heureusement car lorsque les portes s’ouvrent, cela lui offre l’occasion de se détourner avant qu’elle n’ai le temps de lui cracher qu’elle, sait ne plus pouvoir compter sur lui. Les cartons qu’il dépose dans la cabine après en avoir bloqué la porte avec l’un d’eux, pousse ce dernier à l’intérieur une fois tout entré dedans, toise son ex restée dans le couloir. Un dernier regard échangé, le bouton « zéro » enfoncé et quelques mots libérés.

- Au revoir, Riley. Prends soin de toi.

Et puis les portes se referment, et plus de Riley.

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