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 tu es ma bouée - cassey

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Message Sujet: Re: tu es ma bouée - cassey   tu es ma bouée - cassey - Page 2 Empty Ven 23 Oct - 7:03


✯ ✯ ✯
{ tu es ma bouée }
crédit/ tumblr ✯ w/@cassey warren

Comme une rencontre, au milieu de l’océan, comme les vagues et le sable qui s’embrassent, qui s’embrasent, à chaque foulée, à chaque venue, à chaque départ. Comme une rencontre, au milieu de la tempête, la lueur du phare, et les dégâts du temps. comme une rencontre, qui surpasserait toutes les autres, celle d’un aigle blessée, en son être le plus profond, celle d’un papillon tortueux, qui se battrait de toutes ses forces. Deux êtres qui n’existaient pas, deux êtres qui se rejetaient. Deux âmes aux mœurs éprouvées, deux corps en ébullition. En cette journée, l’une était salvatrice, l’autre était en grand danger. Le cœur de l’aigle qui s’écorchait, à chaque instant, larmes qui dévalaient ses plumes tel le rasoir maudit, lames qui avaient dévalé sa peau à de nombreuses reprises, le corps en proie à ces questionnements, le corps en proie à cette douleur, celle qui ne disparaissait pas, celle qui ne faisait que la tuer d’avantage, alors que son regard se perdait, que son esprit se tuait. Et sans le papillon, que serait-elle devenue ? et sans le papillon, aurait-elle pu s’empêcher de couler ?
Les ailes qui se redressaient, comme un signe de révolte, le corps qui se ramassait, comme un besoin de s’écrouler. Papillon magnifique, qui gardait l’aigle contre lui, la nature était bien faite, l’un avait toujours la force de s’occuper de l’autre. Il ne suffisait que de le vouloir, de le désirer. De ne pas supporter voir l’autre s’arracher les plumes, qu’il en devenait si puissant pour le soulever. Parce que finalement, c’était ça, la bouée. elle était là, la bouée. Celle que tu voyais en elle. elle était là, la bouée. Celle qu’elle semblait te tendre, encore, toujours. comme un geste désespéré, comme un besoin plus puissant que battements d’un cœur.

parce que pour te sauver, elle venait de se mettre en danger.
Parce qu’elle avait inversé les rôles.
Qu’elle aurait pu se briser les ailes à ton contact.


Parce qu’elle la connaissait, cassey. Qu’elle connaissait cet aigle, qui souffrait encore et toujours. Papillon et oiseau de proie, qu’avaient-ils en commun ? à part le ciel, qui semblait leur être dérobé. Qu’avaient-ils en commun, à part la vie qui semblait se jouer de leur sort ? qu’avaient-ils en commun, à part ces impitoyables qui voulaient les nuire ? deux volants qui n’auraient jamais dû entrer en collision, deux voix qui auraient dû rester cachées l’une de l’autre. Et pourtant, l’une avait trouvé l’autre. Et pourtant, l’une avait chanté l’autre.
et désormais, elle t’aidait, tu l’aidais. Deux amies, qui n’auraient jamais dû se trouver. deux amies qui se chérissaient. Et aquila qui ne pouvait supporter que son papillon ne se mette en danger. L’instinct protecteur de la bête à plume, qui enroulait ses ailes autour du plus fragile. parce que tu avais mal, quand tu l’entendais prononcer ces mots, quand tu la voyais se mettre mal, ressasser le souvenir horrible, mesquin, d’un passé qui lui avait échappé. c’était tout naturel. C’était l’instinct le plus profond. C’était ancré en elle, enfoui en son sein, en leur sein à toutes les deux. Elle ne supportait pas de la voir mal. Elles ne supportaient pas de voir l’autre aussi mal. et il n’en fallut pas bien plus pour que tu parviennes à retrouver tes esprits. à réaliser qu’elle avait raison. Tu n’étais pas fautive. elle n’était pas responsable. Elle n’était pas la cause de ce que meg lui avait fait, lorsqu’elle avait marché, qu’elle était sortie de la chambre, sans intention aucune de la revoir. Avec juste ce collier, celui qu’elle n’enleva jamais, n’enlèvera jamais. c’est vrai… je… pardon… comment pourrais-tu savoir ? mais… mais ça fait si mal… comment… quelle raison est assez valable pour faire ça ? le cœur outragé, l’âme blessée. je… elle est… elle était mon cœur… je pense qu’elle l’est toujours… ça me fait juste… tellement mal… mal, de savoir qu’elle n’était surement pas assez importante pour que meg ne reste. Mal, de savoir qu’elle n’était surement pas assez aimée pour que son amour ne reste. Mal, d’imaginer qu’elle avait peut-être fait quelque chose. De mal. d’autant plus qu’elle était partie juste après l’accident, quand tu te rétablissais encore. un moment où tu aurais eu besoin d’elle, plus que tout. Un moment où elle aurait eu besoin de toi, plus que tout. des questions en vain, meg n’était pas là.
Des questions gardées en son sein, tandis qu’elle répondait au papillon. penses-tu que je réussirai à la retrouver ? comme un besoin d’espoir, de lumière.
Un besoin qu’elle allait chercher chez la seule capable de lui en donner.

chez cette lueur magnifique, que l’on ne trouvait que chez les anges.
Cette étreinte qui la rassurait.
Cette amie qu’elle ne voulait pas perdre. Jamais.


Cette amie si précieuse, qu’elle ne survivrait pas, si le destin venait à séparer les ailes, si le destin venait à séparer le papillon de l’aigle. Si la rencontre n’existait plus jamais, si le décor devenait le néant, et que ces deux âmes ne se rencontraient plus jamais.
Cette amie si précieuse, qu’elle se posait contre elle. qu’elle savait qu’elle pouvait laisser sa tête se reposer contre son épaule, tandis que le mal la dominait, que le cœur se trouvait impur.
Et dans un faible sourire, elle devint chat, miaula un instant je… je sais, oui. et toi… tu sais que je serai moi aussi toujours là pour toi, hein ? se blottissant contre elle, en grand besoin de sa chaleur salvatrice, alors qu’elle se confiait sur ce qu’elle détestait, sur cette seconde souffrance. Meg en était une, mais elle en était elle-même une. cette souffrance qui te dévastait, celle qui te poussait à consommer, à te faire du mal celle que meg avait su taire, un jour. le temps d’un aparté, entre les deux femmes. Le temps d’un aparté, quand la nuit survenait, qu’elle se blottissait contre l’amour de sa vie, qu’elle oubliait ses peines, pour ne plus ressentir que cet amour nouveau.
un amour qui ne la réchauffait plus. un amour absent.
Mais cette émotion, ce mot, c’était si complexe. L’amour n’existait que sous certaines conditions, mais savait changer de forme quand il le fallait. Savait changer de forme, quand il y en avait besoin. Comme avec cassey. comme avec ton papillon, qui avait une forme d’amour toute aussi importante que meg. Différente, mais importante. et cette question, cette question si cruciale.
ah oui ? était-ce de l’étonnement ? était-ce une impression que le mal n’était pas si important ? ou était-ce de l’admiration envers le papillon ?
Et elle l’écouta.
Patiemment. Doucement. Sa main posée contre son coude. Entendant le récit de son amie. Comprenant son point de vue. j… j’étais loin de me douter que… que tu ressentais tout cela… pourtant, n’avait-elle pas raison, cassey ? aquila ne parvenait pas à s’aimer ce n’était pas que physique, mais tous ses problèmes semblaient venir de là, de sa peau malformée, de sa peau maudite. Mais cassey ne marquait-elle pas un point ? meg l’avait aimée. Son papillon l’aimait. Sa sœur de cœur l’aimait. Et d’autres vies avaient su l’apprécier. Tenter de lui venir en aide, par la passion, par le cœur. alors même que tu laissais le monde derrière toi, que dans le passé, tu sentais l’eau chaude prendre possession de ton corps, tandis que le rouge de ton sang se noyait dans la baignoire. La mort qui t’attendait, ne fut que stoppée par de l’amour, une fois de plus. je… je ne peux pas. m’aimer. c’est impossible… commença-t-elle. mais alors que son regard se plongeait dans celui de son amie, elle ajouta mais… tu… tu as raison sur un point… on peut… on peut le faire pour moi. je crois. cassey le faisait bien pour elle, ne fuyait pas, lui montrait son cœur, lui dévoilait son âme. a… après tout… tu… tu m’aimes, toi… n’est-ce pas ? comme le besoin de s’en assurer. mais, par contre… tu te trompes… sur le reste. dit-elle doucement. mais j’imagine que c’est comme quand moi je te parle de… de ce que je ne supporte pas chez moi… elle se trompait, sur la liste de ses défauts. Sur ce qu’elle n’aimait pas. après tout… ton caractère, moi… moi je l’aime… peu de gens seraient venus aussi vite que tu l’as fait. sur son coude, les doigts se contractaient doucement. ce que je veux te dire… c’est… merci… merci. Du fond du cœur. tout n’était pas réglé, les mauvais jours n’étaient pas derrière elle, derrière elles. Mais la tempête dans laquelle le papillon et l’aigle s’étaient retrouvés semblait doucement disparaître. Laissant quelques éclaircies ici et là. pour eux. Pour elles. Pour profiter d’une douce lueur. et aussi… que… ce n’est pas… ce n’est pas à sens unique… cette relation… si tu veux me parler de ce qui te passe par la tête. bien. mal. N’hésite pas… s’il te plait… elle lui disait cela en s’accrochant à elle, comme si elle avait peur que le papillon, une fois sa tâche accomplie, ne s’éclipse.
Parce qu’elle avait toujours besoin d’elle. de sa présence. De sa chaleur.
Parce qu’elle voulait l’aider, à son tour.
Parce qu’elles étaient amies. Et que si aquila possédait un fragment de l’âme du papillon, cassey en possédait également un de l’aigle.
Pour toujours.

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