blizzard.

save the queens ---- / SUILEABHAN O'BRIEN

32 ans ---- / ace of clubs ---- / Levi Stocke

identité complète - Suileabhan. Prénom qui porte tes origines. Prénom duquel tu n'es pas peu fier du coup. Mais parce que les gens sont incapables de le retenir du premier coup et plus encore incapables de l'écrire correctement, t'as pris l'habitude de te faire appeler "Suile" ou "Sully". Ton nom de famille aussi en dévoile beaucoup en ce qui concerne l'origine de ta famille. O'Brien qui fait même partie des nombreuses choses que t'as tatoué sur ta peau.lieu de naissance et origines - Tu viens du pays des légendes. Mais surtout, du pays de la Guiness. T'es un irlandais fier de ses origines. Né à Limerick mais qui a passé une bonne partie de sa vie à Dublin. T'as quitté ton pays bien trop tôt pour venir t'enterrer à New-York. études ou métier - Ton rêve de môme était de finir dans la police. Dès que t'as pu te lancer, tu l'as fais. En parallèle, tu t'es lancé dans la musique. Rien de trop fou, t'as fais partie d'un petit groupe sans prétention qui a fait quelques petits concerts dans des bar et pub. Et qui a fait quelques petites scènes à l'occasion de la fête de la musique. La musique pour apaiser et décompresser. T'as abandonné tout ça d'un seul coup, y'a un an. Quand t'as perdu ton épouse et que t'as décidé de reprendre le bar qu'elle était tout juste en train de lancer. Impensable pour toi de le laisser disparaître. Désormais t'es donc le gérant du Jenny's bar en mémore de celle que t'as aimé.orientation sexuelle - T'es, sans l'ombre d'un doute, uniquement attiré par les courbes féminines. Hétéro qui peine encore à retrouver le goût de tout ça pourtant. statut civil - T'es à moitié mort. Veuf depuis que celle que t'aimais est partie. Déjà plus d'un an de solitude contre laquelle tu ne peux et ne veux rien faire. pi, scénario ou prélien - PI.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star

traits de caractère / Loup solitaire qui n'aime pas franchement parler. Qui aimerait pouvoir juste vivre dans une cabane en pleine forêt. Loin de la vie citadine. Loin de la douloureuse réalité qui le ronge depuis des mois maintenant. Mais pour tes enfants tu restes. Pour le souvenir de ton épouse, tu continues de faire vivre le bar qu'elle a mis en place y'a de ça quelques années.
T'es pas foncièrement méchant, même si t'aimes pas tellement parler. T'es plutôt bon pour écouter ceux qui aiment ça en revanche. T'es même capable de faire semblant de t'intéresser à leurs propos parfois décousus quand ils ont un verre de trop dans le nez. T'écoutais déjà avec attention quand t'étais flic. T'as l'air plus patient encore maintenant que t'es gérant d'un bar. A moins que tu ne sois que trop assommé par la vie.
T'as encore l'instinct de flic qui sommeille en toi. T'observes trop, tu calcules trop, tu réfléchis trop. Surtout, t'as aucun mal à venir au secours d'une personne en galère pour x raison. Qu'il s'agisse d'une personne qui se fait agresser ou rien que d'un touriste perdu.

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share

:copyright: icons par bandit rouge

Jenny,
aujourd'hui ça fait un mois. Un mois que ma vie ne peut plus graviter autour de la tienne. Un mois que la nuit est tombée, que le soleil a oublié de se lever, que les étoiles se sont éteintes. Les gens m'emmerdent à me répéter tous les jours que c'est normal d'avoir mal, que je dois accepter la douleur, que je dois faire mon deuil, que le temps guérira la blessure, qu'il fermera la plaie béante de mon coeur. J'ai encore du mal à cesser d'attendre que tu rentres le soir comme tu le faisais tous les soirs. Que tu me rejoignes dans notre lit pour te perdre entre mes bras.
[...]
Lily me demande sans cesse où t'es. J'ai beau lui répéter que tu ne pourras pas rentrer, que t'es partie trop loin pour ça mais que ça ne veut pas dire que tu ne l'aimes plus, elle y revient toujours. Je ne sais pas comment je suis supposé expliquer la mort à une enfant de trois ans. A ce niveau là aussi, bien des gens semblent être très au courant. Et sont prêts à me bourrer de conseils tous plus élaborés les uns que les autres. Il y a ceux qui connaissent très bien la situation pour l'avoir vécut -soit, c'était l'amie d'un ami d'un ami, mais c'est comme si c'était eux-. Et il y a ceux qui ont "lu des articles à ce sujet". Tu m'as appris à ne pas souhaiter malheur aux idiots. Mais je t'assure que ça me démange de nouveau ...

:copyright: icons par Vocivus

Jenny,
trois mois et deux jours. J'ai ouvert ton bar ce matin, pour la première fois depuis ton départ. On m'a demandé ce que je voulais en faire. J'ai évidemment envisagé de l'abandonner, de m'en débarrasser, de le revendre. C'était trop pour moi. Et en même temps je ne pouvais pas me résoudre à abandonner cette part de toi. Et puis le mois dernier j'ai donné ma démission. Je ne peux plus continuer à risquer ma vie tous les jours pour sauver celles des autres, alors que t'es plus là. Alors que nos enfants comptent sur moi. Lily qui continue de me parler de toi. Lucas qui ne fait toujours pas ses nuits. Certains prétendent qu'il ressent ton absence. Moi je tends plutôt à penser qu'il a mon sale caractère. Celui que toi seule a toujours réussis à maîtriser et à garder sous contrôle. C'est sûr, t'aurais su quoi faire. Moi, j'ai vite abandonné. Depuis que t'es plus là, ils dorment tous les deux dans notre lit. Leur odeur remplace la tienne. J'ai l'impression que ça rend les choses un peu plus simples. Je sais pourtant que ce n'est véritablement qu'une impression. Que ma chute qui a commencé il y a trois mois maintenant, connaîtra un atterrissage brutal.
[...]
Ta soeur est passée me voir hier pour me parler de la ré-ouverture du bar. Elle semble soulagée de me voir m'y remettre. Je sais qu'elle n'est jamais loin. Et toujours prête à me rendre service ou à juste être là si besoin. Je ne sais pas comment elle fait pour gérer ton absence. Vous étiez tellement proches l'une de l'autre. Tes parents semblent être dans le même état que moi. C'est moi qui vais aussi régulièrement que possible à eux, plutôt que l'inverse. Avec les enfants. Lily ne comprend pas pourquoi mamie pleure si souvent. Elle n'a pas l'habitude avec moi. Tu me connais ...

:copyright: icons par prima luce

Jenny,
six mois que la douleur ne s'estompe pas. Je ne remarque toujours pas de mieux. Et nos amis communs semblent s'être lassés d'attendre après moi. D'attendre que je retrouve le goût à sortir, d'attendre que j'accepte les invitations à aller boire un verre ici et là, d'attendre que je sois au moins capable d'offrir un sourire. Il n'y a qu'à nos enfants que je suis en mesure d'offrir tout ça. Je ne sors de chez nous que pour promener Lily et Lucas et pour rejoindre le bar. Avec eux, toujours. Je refuse de les laisser entre d'autres mains que les miennes. J'ai besoin de les avoir avec moi, toujours. Alors j'ai aménagé la pièce principale de l'appartement juste au dessus. J'en ai fait une chambre et salle de jeux pour nos deux petites têtes brunes. Ce qui me permet de travailler sans trop m'en faire pour eux. De garder un oeil sur eux, aussi.
[...]
Il y a des personnes que je croise pour la première fois depuis ton départ, qui prennent de tes nouvelles. Le boulanger hier était heureux de me revoir après tout ce temps. Il m'a demandé "comment vont la femme et les enfants ?". Ca m'a coûté de devoir mettre des mots sur ton absence, à voix haute. C'est nouveau. Jusque là je ne croisais que des personnes bien au courant.
[...]
Reprendre nos habitudes me coûte. Je n'imaginais pas que ton absence puisse me peser encore plus fort. Me faire plus mal. Se rappeler à moi à ce point là. On me répète encore que ça passera avec le temps. Mais ça veut dire combien de temps ? Combien de temps avant que je ne m'éparpille pour de bon en milliers de morceaux ?

:copyright: icons par beloved

Jenny,
ma vie a cessé il y a de ça un an. Mon coeur ne bat plus de la même façon depuis que sa première raison de le faire n'est plus. J'attends toujours désespérément que le temps fasse son oeuvre. Et en même temps, je me suis résigné. Je savais bien que ça n'allait pas être aussi simple que ce que prétendent certains. Hier c'était l'anniversaire de Lucas. J'essaie de faire en sorte que ça ne soit pas une épreuve. Ni pour moi maintenant, ni pour lui plus tard. C'en est une pourtant. Je n'oublie pas que ce soir là je n'étais pas là pour t'accompagner à la maternité. On me répète encore souvent que je n'aurais rien pu faire. Que le résultat aurait été le même si ça avait été moi au volant. Que cet ivrogne était apparemment destiné à être là sur ta route. Mais tous ces mots ne m'aident toujours pas à trouver la paix. Je doute d'y arriver. Dans le fond, je n'avance plus que pour nos enfants. Mais au moins j'avance. Nous avons d'ailleurs abandonné la maison. Trop de souvenirs qui étaient en train de me consumer à petit feu. Et en même temps, partir n'a pas été simple. J'ai tout vendu ou presque. Tes vêtements à quelques exceptions pour nos enfants, la plupart de nos meubles et même la voiture. On s'est finalement installé dans l'appartement au dessus du bar. Que j'ai pu agrandir grâce à l'appart' d'à côté que j'ai racheté aussi. Avec l'aide de ta soeur, de la mienne et de mon frère, j'ai fait de gros travaux. Ça m'a occupé pendant quelques temps. Ça m'a permis de penser à d'autres choses.

Encore le même matin
Encore le même réveil
Seul dans les draps sales, putain
Dans les draps sales de mon sommeil.

save the queens ---- / BEHIND THE MASK

Morphine ---- / 28 ans ---- / rpgiste

ville - ARA études ou métier - toujours le même. avis général sur le forum - héhéahah. le détail qui t'a fait craquer - tout. fréquence de connexion - trop souvent pour votre bien. crédits des icons - old money. le mot de la fin - blizzard. 526945397