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 midnight sun (arya)

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Lali Morales;

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Lali Morales



maría.
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en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien.
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Message Sujet: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Lun 18 Fév - 4:37

elle en était là de ses activités lali, à admirer d'un oeil aiguisé l'état de sa manucure fraichement posée. parce que jamais, ô grand jamais, elle ne choisirait délibérément de se montrer sous un jour qui ne la mettrait pas à son avantage. l'apparence impeccable et les costumes de circonstance n'étaient pas seulement accessoires, ils faisaient partie intégrante du tableau qu'elle s'escrimait à dévoiler parfait. et tellement happée par l'exercice, elle en oublie presque son interlocuteur ou interlocutrice, elle ne l'écoutait plus suffisamment pour oser en juger. ce n'est qu'à intervalles irréguliers qu'elle laisse s'échapper quelques éclats de rire maladroits et surtout forcés, censés rassurer sur le fait qu'elle ne manquait pas un traitre mot de l'histoire. pourtant, elle aurait été bien incapable de rapporter ne serait-ce que le sujet de conversation abordé. elle était là sans l'être lali, puisque personne n'était jamais assez intéressant pour monopoliser son esprit perpétuellement en vogue vers une destination qu'elle ne connaissait pas. elle a le regard fuyant dès qu'elle a l'impression de le poser quelque part, les oreilles baladeuses qui ne trouvent jamais à quoi véritablement se raccrocher. elle navigue comme en sur-élévation au-dessus d'un monde qui ne lui convient pas, qu'elle ne juge pas à la hauteur de ses aspirations les plus primaires. alors elle s'efface, elle multiplie les escapades et les partenaires de jeux de mots. jetant de temps à autre son dévolu sur une coupe contenant un liquide qu'elle ne nommait même pas. le goût du risque, l'aventure dans laquelle elle était toujours prête à se lancer, tête la première. et ce, peu importe ce qui l'attendait. parce qu'on n'était jamais plus vivifié que quand l'inconnu s'invitait dans le paysage. en fond sonore, elle n'entend que le bruit des vagues qui s'échouent sur le sable, depuis qu'elle avait occulté toutes les phrases surfaites des invités et de leurs conversations spécialement formatées pour l'occasion. y'a rien de fluide autour d'elle et pour la première fois, elle n'a aucune envie de se mêler à la population qui l'étouffe à défaut de seulement l'entourer. elle soupire à la recherche d'un terrain de jeu, sans oublier de laisser l'alcool si fin dévaler en cascades dans son organisme. si seulement il pouvait tout inhiber, histoire qu'elle ne se trompe pas de plan d'action. puis dans un courant d'air marin qui la fait à peine frissonner, ses yeux se posent sur une jeune poupée blonde qui semblait totalement en marge de toute cette atmosphère. elle déambulait seule, le regard presque écarquillé sur un monde qui lui échappait. enfin elle le tenait son épisode à elle lali. enfin elle savait où aller. quelques pas suffisent à avaler la distance raisonnable qui la séparait de l'apparition. t'es pas d'ici toi, j'me trompe ? peut-être bien qu'elle avait un radar pour repérer les troubles-fêtes, ou bien ceux qui aimaient se faire une place là où on ne les attendait pas. elle avait fait usage de ce droit avant eux, ce pourquoi elle en connaissait tous les codes. peut-être bien que pour une fois, elle allait se pencher sur le cas de quelqu'un d'autre qu'elle-même. peut-être bien que la soirée se poursuivrait aussi étrangement qu'elle avait commencé. dans le fond, elle préférait cela à l'ennui mortel qui l'avait guetté jusqu'à l'heure h.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Mar 26 Fév - 19:22



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A peine débarquée, il est hors de question de se laisser aller. Hors de question. Sinon elle le sait, Arya, elle va sombrer. En proie à une nouvelle crise, plus violente encore que la précédente. En proie à une nouvelle crise qu’elle ne peut pas se permettre de dévoiler, ici, à New-York. Pas alors qu’elle vit chez son oncle. Pas alors qu’il peut s’en rendre compte, à tout moment. Oh, ce n’est pas parce qu’elle souhaite maintenir l’image d’une petite fille parfaite qu’il se fait d’elle, non, loin de là. C’est simplement parce qu’elle, elle a bien trop de fierté. Bien trop de fierté pour admettre qu’elle va mal. Pour admette que, plus encore, elle a besoin d’aide. Elle a cette souffrance en elle, cette souffrance qui la ronge. Cette souffrance qui se manifeste désormais physiquement. Foutue maladie, foutue boulimie. Pourquoi. Pourquoi. Parce qu’elle n’aime pas son corps. Parce qu’elle ne s’aime pas elle-même. Parce qu’elle a forcément un problème pour que tout le monde finisse par la rejeter. Elle a forcément un problème pour qu’a seulement dix-neuf ans, elle ait été abandonnée tant de fois. Même sa mère, sa propre mère, même elle, elle l’a laissé. Et maintenant, la voilà, petite tête blonde esseulée, à New-York. Mais elle ne veut pas, elle ne veut pas craquer. Alors elle a décidé de sortir, de découvrir la ville. Une belle ville, bien différente de Los Angeles, mais une belle ille tout de même. Elle a juste peur de ne pas y trouver sa place. Mais finalement, à Los Angeles elle ne l’avait pas trouvé non plus. Alors elle erre, elle erre dans les rues, jusqu’à ce qu’elle tombe sur cette fête. Cette soirée ambiante. Une bande de garçons en train de fumer dehors, un petit sourire et la voilà à l’intérieur. Elle sait s’adapter, Arya. Du moins au départ, elle sait. C’est après que les choses se compliquent. C’est après, qu’elle montre son vrai visage. Tout le monde s’amuse. Tout le monde semble parfaitement à sa place. Sauf elle. Elle, en décalée. Elle qui ne se sent pas si bien que cela. Elle qui se sent prête à craquer d’une minute à l’autre. Mais elle entend une voix. Une voix qui vient la sortir de ses tourments, de ses états d’âmes. Une voix qui lui signale qu’elle n’est pas d’ici. Cela se voit à ce point ? Arya se retourne alors, se retrouvant face à une jolie fille, peut-être un peu plus âgée qu’elle. Tu ne te trompes pas. Ça se voit tant que ça ? Un petit sourire aux lèvres, elle la regarde. Intriguée. Elle semble plutôt à son aise, elle. Alors pourquoi est-ce que c’est à elle, qu’elle vient parler ? Pourquoi est-ce que c’est vers elle qu’elle se tourne ? Peut-être l’attrait de la nouveauté. Qui sait. Pour elle, tout est nouveau, ici. Mais cette fille, elle est une des premières personnes à qui elle parle. Une des premières personnes qui vient lui parler. Je m’appelle Arya. Elle se présente à cette inconnue. Celle qui semble bien décidée à lui tenir compagnie, ce soir.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Jeu 28 Mar - 2:36

comme une lueur dans la noirceur de la nuit, c'est ainsi qu'elle apparait la jeune blonde. des traits si pétillants, pourtant fermés ce soir, habillent son visage. celui-là même qui reflétait un ailleurs qu'elle ne saurait pas encore nommer. elle l'observe, sans trop insister. elle l'observe, pour se faire une idée. parce qu'elle venait enfin de trouver une personne au milieu de la foule à laquelle elle avait envie de s'intéresser. peut-être qu'elle déchanterait très vite, mais rien ne lui coûtait d'essayer. les heures passaient avec une lenteur folle, alors elle avait cruellement besoin de tuer le temps. l'assurance dans la démarche, elle s'approche de la jeune femme complètement perdue sur cette vaste plage, complètement perdue au milieu de ceux qui semblaient lui être inconnus. habituellement, elle se serait mélangée à la foule lali, elle se serait imposée dans un tableau qui n'était pas le sien, elle se serait fait une place, peu importe qui était à coté d'elle. à la différence de la jolie étrangère qui semblait sur la réserve, pas encore prête à faire le premier pas. ou peut-être qu'elle n'en avait tout simplement pas suffisamment envie. et elle était bien décidée à faire tourner la roue en sa faveur la petite morales. elle ne comptait pas la laisser perdre une si belle soirée sans s'amuser. pas décidée du tout à laisser l'ennui les mordre dans un décor si particulier qu'un bord de plage. sans davantage de cérémonie, elle met les pieds dans le plat lali. elle dévoile son sens de l'observation aiguisé qui lui avait soufflé l'information sur la new yorkaise qu'elle n'était pas. à coups sûrs, parce qu'elle était bien certaine de ne pas se tromper. sans même savoir mettre précisément le doigt dessus, elle remarquait que la petite blonde n'avait rien d'ici. et immédiatement, elle se met à énumérer un tas d'autres endroits d'où elle pourrait débarquer, avant d'obtenir sa vraie réponse. tu ne te trompes pas. ça se voit tant que ça ? elle hausse les épaules, jette un regard vers l'horizon. pour quelqu'un comme elle, ça paraissait évident. mais ça ne le serait sans doute pas pour le commun des mortels. elle faisait trop attention au monde qui l'entourait sans même en avoir l'air lali. pourquoi new york, et pas las vegas ? elle dit alors qu'elle la scrute, sans même chercher à s'en cacher. elle avait évoqué la ville du péché comme elle aurait pu en citer un tas d'autres. les hypothèses au bord des lèvres, elle cherche à savoir la vérité sur le pourquoi du comment, elle tâtonne jusqu'à ce que les langues se délient. pourtant, elle ne la quitte pas des yeux, continuant de la détailler peut-être avec un peu trop d'insistance. mais elle ne se formalise pas des convenances lali, c'est elle qui les façonne à sa manière. et elle les lit les interrogations qui s'additionnent dans le regard que l'inconnue pose sur elle, ça la fait même sourire. parce qu'elle se sent intéressante, elle sent qu'elle intrigue et il n'y a rien qui lui fasse plus plaisir. je m’appelle arya. un instant, elle choisit de ne pas briser le silence, d'attendre une suite qui ne viendra sûrement pas. mais elle lui laisse le champ libre, la chance d'en faire ce qu'elle voudra. lali. mais j'imagine qu'un prénom ne nous définit jamais véritablement. elle hausse les épaules parce qu'on ne choisit pas son appellation alors ce n'est rien qu'un accessoire de plus, un voile sur le reste. les pupilles toujours fixées au même endroit, elle poursuit parce qu'elle brûle d'en savoir encore davantage, quand elle ne connaissait rien sur rien. j'ai le sentiment que t'as beaucoup à dire, elle commence. dans le but de lui montrer qu'elle la décryptait sans trop de mal, sans même savoir véritablement sur quoi elle mettait l'accent. du coup, c'est de la timidité ou du désintérêt pour ces êtres sans saveur ? elle juge sans ménagement lali, elle qui n'a pas l'habitude de faire dans la demie-mesure. elle-même l'avait ressenti très fort et c'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait eu tant de mal à se décider à rester. alors elle s'adresse à ce petit agneau qu'elle imaginait sans défense, perdu loin des siens et de son terrain de jeu habituel. si dieu existait, il se pouvait qu'elle ait finalement trouvé quelqu'un à sa mesure. quelqu'un qui partagerait son point de vue et qui rendrait plus agréables les heures à venir, sans même le faire exprès.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Dim 31 Mar - 21:18

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i wanted everything i never had
(lali & arya)

A coups sur, elle intrigue, Arya. Elle intrigue chaque fois qu’elle passe quelque part. Elle intrigue par cette force qu’elle semble avoir en elle, mélangée à ce minois presque angélique qu’elle possède. Pourtant, elle n’en est rien. Elle n’est ni forte, ni un ange. Elle n’est qu’une petite poupée complètement détruite. Et si elle sait parfaitement donner le change, en apparence, c’est après que les choses se gâtent. C’est lorsque quelqu’un commence à essayer de la connaître, qu’elle n’est subitement plus si intéressante. C’est à cet instant qu’elle se retrouve chaque fois abandonnée, un jour ou l’autre. Pour cette raison, elle ne sait pas si elle a véritablement envie de s’intégrer, dans cette nouvelle vie. Elle ne sait pas si elle a envire de tout recommencer, prenant le risque de souffrir encore. Et puis, elle n’est pas un cadeau. Elle a son lot de problèmes. Son lot de blessures bien trop difficiles à soigner. Quiconque tenterait de le faire risquerait d’en payer les conséquences. Pourtant, alors qu’elle reste à l’écart ce soir, il y a cette fille qui semble vouloir s’y risquer. Cette fille, Lali. Elle prend vraisemblablement un grand plaisir à essayer de la décrypter. A essayer de lire en elle. Si elle savait, si elle savait à quel point tout est beaucoup plus compliqué, chez Arya. A quel point elle possède plusieurs couches. Et si la surface est lisse, le reste l’est beaucoup moins. Et avec sa première question, la brune attaque fort. Elle attaque avec la question la plus délicate, la question cause de ses souffrances actuelles. - Je n’ai pas vraiment eu le choix. Déménagement. Se contente-t-elle de répondre. Elle ne va pas lui expliquer d’entrée de jeu que sa mère l’a abandonné. Qu’elle l’a envoyé vivre chez son oncle parce qu’elle faisait bien trop de conneries, ou bien pour son travail, peu importe la véritable raison, Cassey a baissé les bras avec elle, et c’est tout ce qu’elle voit, Arya. Les paroles suivantes de sa nouvelle amie interpellent ensuite la jeune femme, elle est directe, très directe. Mais si elle s’attend à tout savoir d’elle ce soir, elle est loin de la vérité. Elle a bien trop de fierté, Arya. Bien trop pour se dévoiler si facilement, si rapidement. Elle cache ce qu’elle est pour se préserver, à tort ou à raison. Elle ne répond qu’à sa seconde question, un léger sourire aux lèvres. - Aucun des deux, j’observe. Je regarde comment vous vivez, les New-Yorkais. Elle vient de la ville des anges, Arya, Los Angeles. Le soleil et la démesure de la Californie. Ici, c’est tellement différent. Tellement qu’elle n’est pas certaine de pouvoir s’y faire. - Et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi est-ce que tu t’intéresse à moi de cette manière ?  Elle l’intrigue, elle aussi. Parce qu’elle ne semble pas avoir mieux à faire que de s’intéresser à elle, petite nouvelle, parfaite inconnue.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Jeu 11 Avr - 14:13

certain évoquait un destin millimétré et tout tracé, quand d'autre persistait et signait à l'idée d'eux-même le provoquer. ce soir, elle voyait un peu des deux options lali. on l'avait placé sur sa route cette jeune blonde, mais personne d'autre qu'elle n'avait établi le contact. maîtresse de ses propres envies au milieu d'une piste de sable. la cadence de ses pas l'avait mené tout droit jusqu'à elle, celle dont elle ne savait encore rien. celle qui sûrement sans le vouloir se démarquait du commun des mortels ce soir et des visages trop similaires ici et là. t'as pourtant essuyé la foule de ton regard acéré, dans l'espoir de le poser sur des êtres qui sauraient te faire vibrer. et t'as vite déchanté quand t'as compris que t'étais sûrement la seule véritable attraction de la soirée. un bon point pour eux, pas pour toi. et la candeur de ce visage était venue la cueillir, l'hypnotiser sans demie-mesure. l'aura qui se dégageait partout autour de sa frêle silhouette avait parlé pour elle. et ce qu'elle avait lu avait piqué sa curiosité. les ondes étaient pourtant cryptées mais les énigmes ne faisaient pas peur à lali, bien au contraire. elle se plaisait à s'y frotter pour n'être que davantage conquise par la solution finale. ne se cachant même pas derrière un faux voile de protection qui n'aurait servi qu'à les éloigner déjà trop, c'est un prénom qu'elle obtient avant de se libérer du sien à son tour. deux appellations sortant des sentiers battus, deux nominations intrigantes à l'image de leurs détentrices. une blonde, une brune, sous une nuit étoilée en bord de mer ou le début d'une sitcom de bas étage. les dés étaient jeté et elle n'avait même plus envie de quitter la partie à peine amorcée lali. bien décidée à s'y plonger corps et âme, à faire sauter tous les verrous, pour rafler la mise en franchissant la ligne d'arrivée. et à ce moment-là, elle se sentirait reine en couronne, reine d'un jeu qu'elle avait elle-même orchestré. tel un rayon de soleil qu'elle est la seule à remarquer au milieu d'une nuit sans lune, elle détonne la jeune femme. c'est sans doute pour ça qu'elle s'imagine déjà d'où elle pouvait bien débarquer avec ses petits airs farouches. et surtout pourquoi elle avait choisi new york. elle n'avait jamais connu que cette ville lali alors elle se demandait ce qui attirait le reste du monde sur leurs terres. je n’ai pas vraiment eu le choix. déménagement. elle hoche la tête, ce n'était donc pas de son propre chef qu'elle avait choisi de s'échouer à cette destination. donc tu ne fais pas partie des millions de touristes qui rêvent de visiter new york, de fouler ses rues si célèbres, elle constate dans un premier temps. c'est bien ce que j'pensais, t'es pas comme les autres. elle venait de le prouver en une phrase ou même en seulement quelques mots balancés négligemment dans le vent. il ne lui faut pas bien longtemps, pas trop de coups d'oeil appuyés non plus pour remarquer que le sujet ne lui est pas agréable. tu n'insisteras pas lali. tu n'as pas envie que votre échange devienne un supplice. c'était censé n'être qu'une jolie soirée en dehors du temps, un moment à part avant de reprendre le cours de vos vies. ce pourquoi elle s'éloigne très vite de ces révélations dont elles n'avaient pas besoin, préférant se concentrer sur la foule qui grouillait partout sur la plage. un amas de new yorkais tous plus différents les uns que les autres mais auxquels elle ne trouvait pourtant aucun intérêt. aucun des deux, j’observe. je regarde comment vous vivez, les new-yorkais. fronçant les sourcils, elle laisse un sourire immédiatement intéressé s'étirer sur ses lèvres. elle avait réveillé sa curiosité en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, la jeune blonde. et alors, on vit comment ? on est une espèce en marge des autres ? le ton est malicieux parce qu'elle l'a amusé et maintenant, elle n'a qu'une envie lali. celle de savoir comment les étrangers pouvaient les percevoir. eux, les habitants de new york. tellement prise dans cet élan que arya venait de lancer, elle ne s'attend plus au reste. si bien qu'elle est presque surprise quand les questions lui tombent dessus, à son tour. et toi ? qu’est-ce que tu fais ici ? pourquoi est-ce que tu t’intéresse à moi de cette manière ? prise au dépourvu une fraction de seconde, elle hausse les épaules dans un premier temps. pour se donner le loisir de réfléchir à sa réponse. j'avais envie de voir du monde, je déteste la solitude. c'était peut-être bien pour ça qu'elle s'accrochait à ses frères et soeurs, pour ça aussi qu'elle avait opté pour la coloc. toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas naviguer en eaux troubles sans pouvoir s'accrocher à qui que ce soit. et mon instinct ne m'trompe jamais. ça, c'est sa réponse au regard qu'elle porte sur elle. tu m'fais penser à ma petite soeur, j'suis beaucoup trop sensible à ça. là, c'est un peu de toi que tu livres. de ton attachement à tes responsabilités. t'es pas un exemple, t'as jamais prétendu l'être. t'essaies seulement de lui éviter les gamelles que toi t'as pu prendre. t'es fille unique ? histoire de comprendre si elle pouvait partager ce qu'elle ressentait, si elle aussi tenait autant aux siens.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Dim 14 Avr - 22:38

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i wanted everything i never had
(lali & arya)

Touriste, oh non, elle est loin d’en être une. Elle est malheureusement condamnée à vivre ici, désormais. Condamnée à vivre dans ce monde dont elle ne connait rien, avec ces tonnes de visages inconnus. Et surtout, loin de ce qu’était ses repères il y a encore quelques semaines. C’est difficile à encaisser. Très difficile. Et c’est pour cette raison qu’elle est loin, ce soir. C’est pour cette raison qu’elle est incapable de rester seule. C’était une ultime chance pour elle, cette soirée, ou une soirée à se faire mal, chez elle. Et dans un sens, sans le comprendre, cette inconnue vient la sortir de sa torpeur. Elle aurait pu craquer. Elle aurait pu craquer à tout moment, partir, ou bien s’isoler et aller vomir. Elle aurait pu se laisser aller, elle aurait pu aller s’enfermer dans les toilettes les plus proches et se faire vomir. Mais elle est là, et elle la tient. Elle la tient avec ses paroles, ses questions, sa conversation. Et puis soudainement, elle lui affirme qu’elle n’est pas comme les autres. Elle n’a pas tort, elle n’imagine pas combien elle n’a pas tort, mais ce qui surprend le plus Arya, c’est que cette fille ne la connait pas et elle semble lire en elle. C’est déstabilisant et à la fois cela lui donne envie de jouer. Elle n’a plus envie que de cela, désormais, Arya. Parce qu’elle ne veut plus s’ouvrir, elle ne veut plus souffrir.  - Je suis ravie de ne pas te décevoir. Un petit sourire s’installe sur son visage. Un sourire un brin malicieux. Cette fille est différente, elle aussi. Elle semble à la fois à l’écart de sa propre vie et totalement consciente de tout par la même occasion. Mais à sa question suivante, elle hausse les épaules l’air amusé, en reprenant rapidement. - Et bien vous êtes assez normaux, finalement. Si ce n’est que vous avez l’air moins heureux que ceux de Los Angeles. Dit-elle en riant. Los Angeles et New-York sont deux mondes tellement différents. Mais cela n’empêche qu’elle est contente d’être tombée sur cette fille, ce soir, Arya. Même si l’intérêt qu’elle lui porte est très certainement superficiel, éphémère, comme ceux de tous les autres, sur le moment cela lui fait du bien. Elle s’en intrigue de plus en plus tout de même, et la question s’échappe de ses lèvres. Question calculée qui attend une réponse bien précise. Et ses mots transpercent le cœur d’Arya. Solitude. C’est principalement ce dont elle souffre, en ce moment, les abandons subies ayant amené cette solitude constante au creux de son cœur. Et comme dans un cercle vicieux, elle s’enfonce dans cette solitude un peu plus chaque jour, en restant toujours si fière. - Je n’aime pas la solitude non plus. Ces quelques mots sonnent comme un aveu bien trop brutal. Un aveu qui en dit long sur elle, sur sa souffrance, peut-être que la brune le comprendra, peut-être pas. Et puis elle lui parle de sa sœur, elle la compare à elle. Mais si elle savait à quel point elle est de plus en plus sombre, Arya, peut-être qu’elle ne voudrait pas d’elle comme sœur. - Oui je suis fille unique. Je ne sais pas ce que c’est d’avoir une petite sœur. Un léger rire s’échappe de ses lèvres. Elle n’a jamais eu l’impression de rater quelque chose, parce que sa mère était là. Et puis, au fond, elle n’a pas eu non plus de père, Arya. Mais c’est maintenant, maintenant qu’elle n’a plus rien qu’elle réalise qu’elle manque de tout.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Dim 16 Juin - 23:12

les barrières sont renversées. le premier pas est fait. et si lali voulait rendre cette soirée meilleure que ce qui se dessinait à l'origine, elle ne pourrait compter que sur elle-même. les visages qu'elle caresse de ses yeux boudeurs ne signifient rien, ne reflètent pas la moindre expression attirante. tout semble si plat dans une fête trop calme. et la monotonie ennuie lali au plus au point. elle qui réclame de vivre pleinement, de rire aux éclats, de ressentir cruellement, de se brûler les ailes lentement, n'en récoltait ici qu'une passivité désespérante. tant qu'elle n'était pas loin d'envisager de quitter les lieux avant même que les aiguilles de l'horloge aient effectué un léger mouvement. c'était du moins l'idée à laquelle elle se raccrochait pour ne pas couler immédiatement, avant que cette blonde n'apparaisse dans son champ de vision. à travers son aura, elle voyait un ailleurs. ne sachant pas comment l'expliquer, elle avait la sensation qu'elle n'était pas d'ici. le regard qu'elle portait sur les êtres humains et sur les environs était nouveau. comme un vent d'air frais et pur qui n'appartenait décidément pas au queens. presque prête qu'elle était à la remercier de trainer dans son sillage une atmosphère plus légère. je suis ravie de ne pas te décevoir. elle a le regard aiguisé lali, bien décidée à percer le mystère qui semblait entourer cette âme si singulière. ce sont les autres qui t'ont déçu, qui t'ont presque ôté toute envie de jouer quand ils t'ont retiré tout ce que tu aurais pu te mettre sous la dent de plus excitant. mais t'as persévéré encore un peu, t'as espéré ne pas repartir bredouille aussi rapidement. et si une divinité existait dans un quelconque espace temporel, elle t'avait exaucé. c'est le monde qui est décevant, à nous de ne pas en faire un modèle auquel s'identifier. et elle continue de s'intéresser parce que la vision de arya a l'air rafraichissante. brûlant déjà de savoir ce qu'elle pouvait bien penser des modestes new yorkais qu'ils étaient. et bien vous êtes assez normaux, finalement. si ce n’est que vous avez l'air moins heureux que ceux de los angeles. tu parles d'eux là ? elle commence en désignant d'un coup de tête la panoplie d'hommes si semblables qui peuplaient la plage. parce que moi j'suis bien dans mes baskets. j'vois plus grand pour l'avenir mais le temps jouera en ma faveur. sûre d'elle, déterminée à atteindre ses objectifs, elle refuse déjà d'être comparé au commun des mortels. repoussant de toutes ses forces ce sentiment d'être rabaissée au niveau de ceux auxquels elle ne voudrait jamais ressembler. tu sais pas pourquoi tu t'ouvres vraiment, ni pourquoi tu choisis de ne pas filtrer tes mots pour une fois. tu ne la connais pas cette fille, pourtant y'a des sentiments qui t'étreignent que tu lui livres sur un plateau. des émotions qui te font peur et que tu fais tout pour repousser le plus loin possible de toi. le manque d'intérêt de ses parents, elle en a trop souffert pour accepter encore l'abandon. alors elle se raccroche à ses frères et soeurs, à ses colocs, à ses amis, à ceux qu'elle entendait garder à ses côtés. je n’aime pas la solitude non plus. un coup au coeur presque instantané. parce que tu les sens les maux cachés derrière cette phrase si courte, si simple. tu les ressens sous ta peau les blessures invisibles à l'oeil mais qui pourtant sont bien pire que des coups. t'en as expérimenté chaque hématome toi aussi et t'as fini par t'y habituer, tristement. qui est-ce qui t'as abandonné toi ? la question est presque instantanée, tant elle comprend tous les sous-entendus, tous les sens qu'une personne lambda ne saisirait pas forcément. il n'y a que les laissés pour compte qui puissent comprendre cet état-là. ce n'est pas qu'elle veut être indiscrète lali. elle a seulement la sensation qu'elles ne pouvaient que se comprendre toutes les deux. là où d'autres resteraient de marbre face à ce qu'elles avaient vécu. alors elle cherche encore, creuse pour espérer mettre la main sur des vérités, sur des confidences qui la soulageront peut-être un peu. essayant de lui prouver qu'elle devait bien avoir du monde autour d'elle, des gens qui comptaient. oui je suis fille unique. je ne sais pas ce que c'est d’avoir une petite sœur. le rire de la brune se joint à celui de la blonde. le ton est plus léger, le sujet moins fragile. ça a du bon, mais ça a aussi du mauvais. elle grimace un tantinet avant de poursuivre. surtout quand on n'est pas un modèle à suivre. je cherche chaque jour la meilleure façon de lui faire comprendre pourquoi elle ne doit pas refaire une connerie que j'ai déjà fait mille fois. le soupir s'échappe d'entre ses lèvres. parce qu'elle n'est pas légitime quand elle tente de lui indiquer le droit chemin. tu n'as pas fait de rencontres ici ? depuis que t'es là, t'as forcément croisé la route de tas de personnes. est-ce que certaines t'ont touché ? est-ce qu'il y en a certaines à qui tu t'es imaginé laisser une place dans ta vie ? est-ce qu'il y en a qui deviendront quelqu'un pour toi ? parce que les routes sont pavées d'un tas d'âmes toutes plus diverses les unes que les autres, et on finit tous par rencontrer celles qui seront un complément de notre propre personne. celles qui traverseront les époques la main greffée à la nôtre.

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Sam 6 Juil - 20:30


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Comprise. Elle se sent comprise. Comme avec une âme-sœur qu’elle aurait passé des siècles à chercher. Comme avec une âme-sœur finalement trouvée, épuisée au bout du chemin. Une âme-sœur, particulière, autant qu’elle, tout droit venue de son propre univers. Et elle se sent presque plus légère, alors qu’elle écoute ses paroles, Arya. Plus légère alors qu’elle aborde des sujets qui ne le sont pas. Plus légère parce que pour la première fois depuis bien longtemps, elle n’a pas besoin de parler. Elle n’a pas besoin de parler pour que quelqu’un comprenne, enfin, ce qu’elle est. Ce qu’elle ressent. Et c’est reposant, de ne pas avoir à se camoufler. De ne pas avoir à se cacher derrière cette multitude de carapaces. La fierté. La nonchalance. La dureté. Et peut-être qu’au fond, cette fille, elle fait exactement la même chose que toi, Arya. Peut-être que cette assurance cache bien d’autres choses. Peut-être que cette façon d’analyser, c’est pour mieux se protéger. Peut-être qu’elle aussi, elle a été abimée par le monde, et que c’est pour cette raison qu’elle cherche aujourd’hui à s’en exclure. - Ah oui ? T’es bien dans tes baskets ? Qu’elle demande finalement, comme pour s’en assurer. Comme pour vérifier qu’elle n’est pas en train de se voiler la face, Lali. Comme pour vérifier qu’elle n’est pas en train de s’enfermer, elle aussi, dans une petite boite à l’abri du regard des gens. Parce qu’au fond, c’est ce que tu fais, Arya. Tu t’enfermes pour te protéger. Tu t’enfermes pour que personne ne puisse te faire mal. Encore. Personne. Et pourtant l’inconnue pointe du doigt sa plus grosse faiblesse. Sa plus grosse souffrance. L’abandon. L’abandon qui l’a rendu malade. L’abandon qui l’a enfoncé, bien trop loin dans les bas-fonds de sa propre vie. Le cœur se serre dans sa poitrine, elle se demande si elle parviendra à répondre à cette question. Si elle ne va pas esquiver. Comme à chaque fois. Si elle ne va pas se replier. Comme à chaque fois. Partir dans une nouvelle crise. S’effondrer. - Tout le monde. C’est vague. Vague et précis à la fois. Parce qu’ils sont partis. Tous. Un par un. Et le visage d’Arya s’assombrit, alors qu’elle retourne à son tour la question. - Et toi ? Et toi, Lali, qui est-ce qui t’a fait mal ? Pour que tu sembles si détacher, aujourd’hui ? Et ses paroles au sujet de sa petite-sœur lui arrachent tout de même un sourire. Un petit sourire. Peut-être que sa vie serait différente, si elle avait une sœur, elle aussi. Une personne qui ne part pas. - Elle a de la chance. De la chance d’avoir quelqu’un qui s’inquiète pour elle. De la chance d’avoir quelqu’un qui cherche à la préserver. Qui cherche à la protéger. De la chance d’avoir quelqu’un sur qui compter, quelqu’un pour qui compter. Et la vérité, c’est que tu te sens seule, Arya. Seule. Et pourtant, la question de sa nouvelle amie la ramène sur une réalité. Elle a rencontré des personnes, ici. Des personnes qu’elle a appris à aimer. Des personnes à qui elle n’a pas su verrouiller son cœur. Sloan. Bel. Et Quinn. Et tu ne sais pas ce qu’ils sont, pour toi. Tu ne sais pas ce qu’ils sont, tous. Mais ils sont là. - Quelques personnes, si. Dont toi. Sourire qui se faufile au coin de ses lèvres. L’envie d’en voir plus. L’envie d’en apprendre plus. Sur elle. Sur la personne qu’elle est. Sur celle qu’elle souhaite devenir. Elle qui maintient son attention depuis un moment maintenant. - Et si on s’en allait ? T’as pas un endroit à me montrer ? Demande-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Charmeuse. Aventureuse.
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Lali Morales



maría.
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le coeur coffre-fort, uniquement comblé par tout ce qui brille.
femme de chambre dans un hôtel de luxe (le plaza). les sourires de façade qui habillent les traits de son visage, les bonnes manières et les courbettes apprises avec frustration.
en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien.
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we may be off
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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Sam 21 Sep - 15:46

les pâles lueurs de la lune ne suffisent pas à éclairer la scène de la plage. et lali a tout perdu de son éclat face à la monotonie de l'espace environnant. le noir reprend ses droits, éteignant tout de la folie qui aurait dû hanter la fête. elle n'aurait pas mis longtemps à perdre ses yeux dans l'horizon qui s'étendait à perte de vue si la jeune blonde n'avait pas soufflé un courant d'air dans son sillage. c'est vif, ça brusque, ça bouscule. et c'est tellement grisant à la fois. il ne leur faut pas bien longtemps pour cocher les cases, celles qui les rapprochent. celles qui font d'elles des compagnes d'armes, à défaut de réellement se connaitre. l'envie de le faire, elle la lui insuffle en quelques bribes de mots. et ça passe par le regard qu'elle porte sur le monde, sur les êtres naviguant à leurs côtés. ceux de la soirée était d'un ennui mortel et selon l'inconnue, les new yorkais traînaient la mélancolie la plus criarde de la côte. tu veux bien lui accorder cet état de fait. pourtant, tu te refuses à être associée à eux. toi, tu n'seras pas new yorkaise si ça te force à leur ressembler. tu seras d'ici et de là-bas, de partout et de nulle part à la fois. oiseau sauvage perpétuellement en voyage. ah oui ? t’es bien dans tes baskets ? ce sont des iris perçants qu'elle retourne dans sa direction, cherchant à la sonder alors qu'elle avait l'impression d'être face à quelqu'un de totalement transparent. étrangère et si proche à la fois. le blanc et le noir. la retenue et la folie. j'en n'ai pas l'air ? toujours répondre à une question par une autre, pour ne pas trop en dévoiler, pour ne pas trop se dévoiler. pour entendre ce qu'elle voyait à travers elle, ce qu'elle laissait paraître au reste du monde. pourtant, c'est dans tous ses principes qu'elle opère un coup de pied appuyé. à l'instant même où elle échappe ce qui l'empêchait parfois de dormir la nuit. ce qui formait des hématomes invisibles sur son organe vital. ce sont eux qu'elle cible. tous ceux qui sont partis, tous ceux qui l'ont abandonné. parce qu'ils se compte en nombre et qu'elle ne s'en remet toujours pas aujourd'hui. elle le cache avec tous les talents de comédienne qui lui ont été donné. et ça la sort de bien des situations embarrassantes. sans savoir l'expliquer, elle est intimement persuadée que arya a vécu les mêmes épreuves. et elle a ce besoin de savoir jusqu'où allaient leurs ressemblances. tout le monde. ça heurte, c'est glacial, percutant. c'est pire qu'une lame de couteau plantée et glissée sur la peau. et toi ? son calme qu'elle tente de reprendre, les battements frénétiques de son coeur qu'elle essaie de maîtriser. la nuit semble échapper à son contrôle autant que ses sentiments batifolants. ceux qui ressemblaient à des parents, et qui ont tout perdus de ce statut à l'instant où j'ai ouvert les yeux sur cette terre. elle grimace, se perd dans des souvenirs blessants. des gens que j'ai aimé... j'aurais mieux fait d'éviter. haussement d'épaules négligé, prenant conscience de sa bêtise. quand elle se rappelle que chaque être que l'on s'autorise à aimer devient quelqu'un à qui l'on donne le pouvoir de nous briser. et sur ce plan-là, toi, t'as beaucoup trop donné. t'as ouvert ton coeur à des amours qui mettaient des papillons dans le ventre, qui faisaient voir les jours autrement et qui donnaient l'impression d'être unique. t'as ouvert ton coeur à des amours qui donnaient la sensation d'appartenir à un groupe, de ne plus être seule, perdue dans l'immensité de l'univers. t'as ouvert ton coeur pour qu'on te le piétine. retournant dans sa réalité, elle relève les yeux en direction de la jeune femme et force un sourire. censé masquer les maux d'autrefois qui obscurcissaient son présent. et ça ressemblent à un sourire plus sincère cette fois, celui qu'elle voit se dessiner sur les lèvres de arya. à l'évocation de sa soeur. sa fratrie est le seul détail qu'elle ne changerait pour rien au monde. parce qu'ils sont son ancre, son port d'attache, la moitié de son âme. elle a de la chance. elle ne sait pas si c'est vraiment le cas, mais elle est contente d'être là. c'est aux nouvelles rencontres de la demoiselle qu'elle s'intéresse désormais. parce que new york regorgeait d'être tous plus différents les uns que les autres. et elle doutait du fait que la blonde n'y trouve pas son compte. quelques personnes, si. dont toi. ses lippes s'étirent en réponse à leurs homonymes. dans ce cas, j'espère durer dans le temps. ne pas effectuer qu'un bref passage dans son chemin de vie. et si on s’en allait ? t’as pas un endroit à me montrer ? tu ne l'avais pas vu venir celle-là. tu ne t'attendais pas à être défiée de la sorte. parce que tu savais pertinemment qu'il n'y avait pas meilleur moyen pour découvrir quelqu'un que de le laisser choisir une destination. pas un mot ne filtre pendant qu'elle réfléchit, ni même pendant le trajet en taxi. et c'est la devanture d'un établissement de luxe qui se dresse devant leurs yeux quand elles posent les talons à terre. j'te présente 'le plaza'. ton lieu de travail, ton terrain de jeu aussi. là où tu ne deviens que l'ombre de toi-même quand tu es réduite aux basses tâches, là où tu deviens la plus hypnotisante version de toi-même quand tes cils battent au rythme des coeurs flattés des hommes. elle lui fait signe de la suivre vers la porte d'entrée des femmes de chambre, la faisant pénétrer à travers leur repaire. jusqu'à la guider vers la porte qui mène au plus splendide des décors. suis-moi. t'as beau fouler l'endroit tous les jours, t'as les pupilles qui brillent encore face à tant d'élégance. le regard qu'elle détourne quand elle aperçoit des visages connus, des collègues comme des clients. ce soir, elle n'est pas là pour ça. ce soir, elle n'a rien à faire là. pourtant, elle voulait montrer cette partie d'elle à arya. même si elle ne savait absolument pas pourquoi. et là, t'attends. une réaction. un mot, juste un mot.


Spoiler:

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Message Sujet: Re: midnight sun (arya)   midnight sun (arya) Empty Lun 14 Oct - 20:06


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Le cœur qui bascule dans l’ivresse, l’esprit ravagé par la douleur, par la mise à nu dont elle fait preuve à l’égard d’une parfaite inconnue. Parce qu’il y a cette étincelle qu’elles partagent, cette étincelle qui scintille dans les yeux de l’une comme de l’autre. Bon ou mauvais sentiment, elle ne sait pas. Elle ne sent pas. Elle n’est pas forcément belle, cette lueur. Elle n’est pas forcement saine. Ce ne sont peut-être que des souffrances partagées. Des douleurs communes venant les rapprocher, instinctivement, irrémédiablement. Parce que tu te sens plus fragile que jamais, Arya. Et pourtant, t’as l’impression de ne rien risquer, à ses côtés. Sa question reste pourtant sans réponse. Mais elle s’y attendait, Arya. Elle imaginait bien que ce ne serait pas si facile, d’entrer dans l’esprit de Lali. Elle le sait, parce qu’elle agirait exactement de la même façon qu’elle, a sa place. Elle le sait, parce qu’elle aussi, elle serait juste incapable de livrer son mal être. T’es pas bien dans tes baskets, toi, Arya. T’es pas bien dans ta peau. Tu ne t’aimes pas. Tu te dégoûtes. Et t’es pourtant la seule à le voir. Elle hausse simplement les épaules, laissant planer le mystère, à laquelle se dévoilera la première. Lali. C’est Lali qui lâche une vérité déconcertante. Celle sur l’abandon de ses parents, celle sur l’abandon des personnes qu’elle a aimé. Et ses propos font écho à ce qui lui fait mal, à elle aussi. Ton père t’a abandonné avant même que tu ne viennes au monde. Ta mère a baissé les bras elle aussi. Et l’homme que tu aimais, celui à qui tu t’étais dévouée, il s’est finalement détourné à son tour. Elle a ce sentiment, celui que personne ne pourra jamais l’aimer. Elle a ce sentiment, celui de ne rien mériter. Ce n’est pourtant pas ce qu’elle répond. C’est même tout l’inverse. Elle répond avec une assurance qui lui est propre, cette assurance qui est surtout illusion. - Ils ne nous méritent pas. Et tu souris, mais t’y crois pas, Arya. Persuadée que c’est peut-être toi, qui ne mérite personne. Persuadée que jamais plus tu ne seras vraiment aimée. Pourtant plus honnête que jamais, lorsqu’elle laisse à Lali la possibilité de s’incruster dans sa vie. Parce que c’est si rare, de tomber sur une âme semblable à la sienne, qu’elle n’a aucune envie de la laisser filer. Envie vraisemblablement partagée, et les paroles de la brune lui arrachent un sourire. T’espères aussi, que ça va durer dans le temps, Arya. Et c’est bien pour cette raison qu’elle lui demande de l’emmener ailleurs. N’importe où, mais ailleurs. Se laissant entraîner dans les rues New-Yorkaises. Entrant avec elle sur ce qui est son lieu de travail, le plaza. Endroit a couper le souffle. Endroit qui la laisse sans voix. - Wahou. Ses yeux se posent partout autour d’elle, admirant chaque petits détails plus magnifiques les uns que les autres. S’extasiant devant ce lux et les murs brillants. Rares sont les endroits comme celui-ci, dans ce monde. Magique, tout bonnement. - Tu sembles connaître cet endroit comme ta poche… Tu m’expliques ? Un brin malicieuse, large sourire toujours présent. Dis-moi Lali, parle-moi de tous tes secrets, dévoile-moi ce que tu as au fond de toi. Ce que tu renfermes. Ce que tu caches, un peu trop profondément.
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