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 eyes on fire; siam

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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Sam 27 Juil - 19:03

— Blue jeans, white shirt
Walked into the room you know
you made my eyes burn. —
siam & lina (@lana del rey)
elle le sait lina, qu'elle ne devrait pas jouer avec les émotions de siam. de son comportement parfois indécent, elle retient le bon côté. celui d'être avec elle. que ce soit dans le mauvais, en la repoussant lâchement ou dans le bon, en la faisant espérer ouvertement. elle n'y voit pas le mal et se confond dans les illusions qu'elle même arrive à tisser. lina aimerai lui dire tout ce qu'elle ressent. qu'elle est important pour sa survie, qu'elle l'a fait sourire même dans les moments les plus noirs de sa vie. mais elle est pudique lina, sur les sentiments. refuse de s'y jeter corps et âme. trop souvent blesser, pas assez choyer. elle rend la monnaie de sa pièce à la vie. celle qui l'a fait tant de fois souffrir. siam est simplement l'objet de l'allusion. qu'elle n'y voit pas le mal, il n'y en a pas. il lui faut juste du temps, à lina, pour se confier sincèrement. habituée à jouer la comédie, à montrer le masque de salope constamment. elle a fini par oublier ce que c'était vraiment, de baisser les armes. de faire confiance. de dire ce qu'elle pense. si tu savais, siam, combien tu comptes. combien tes actes et tes mots ont des répercutions dans ma vie. elle est sa bouffée d'air frais. loin des hell's et de toutes les emmerdes qui vont avec. loin du monde dans lequel évolue lina. ce monde qu'elle finit par détester. ce monde qui lui ressemble plus et dans lequel elle a l'impression de suffoquer. suivre les pas de papa. c'est ce qu'il voulait. gamine en manque de parents, elle a besoin de l'approbation des siens dans ce qu'elle entreprend. elle le sait que là, elle peut pas le décevoir. que c'était exactement ce qu'il attendait de sa fille bien aimée.
l'avenir mit au placard,
tout est toujours noir.

la moto délaissée sur le trottoir et les pas qui s'agitent, se suivent. les doigts enlacés. elle est pas prête de la lâcher. rentrer la nuit dans un musée, une épreuve pour certains, une faciliter quand on s'appelle lina blasco. et qu'on a ce qu'il faut sous la main. la poudre blanche qu'on s'enfile dans les narines. elle rend célèbre et pourtant, lina, elle ne comprend pas cette addiction futile. loin d'être une droguée, d'ailleurs, elle n'a jamais essayé. y a que l'alcool et la nicotine qui entravent parfois ses pensées. elle aime garder le contrôle, savoir dans quoi elle s'embarque à chaque moment de sa vie. elle soudoie le gardien, espère que l'acte passera inaperçu aux yeux de siam. qu'est-ce qu'elle dirait ? qu'est-ce qu'elle penserait de toi ? la remarque ne met pas longtemps à pointer le bout de son nez. mais pas celle qu'elle attendait. un sourire qu'elle lui offre tout en tournant le visage, les pieds se laissant guider par la démarche rapide de lina. elles s'aventurent dans les antres du musée. le noir presque complet. j'ai pas de ticket avec lui. elle se veut rassurante. lina apprécie se faire couvrir des regards les plus indiscrets, mais ce soir, elle veut lui prouver qu'elle ne doit pas tout à sa beauté. qu'il n'y a qu'elle qui compte aussi. peut être futile, un brin enfantine de penser une telle chose. mais lina le souhaite vraiment. pour toutes les fois où tu l'as déçue sans ménagement. l'atmosphère est apaisante, presque rassurante. elles déambules dans les couloirs puis les diverses salles qui composent le musée. les doigts qu'elle n'a pas lâché, comme un besoin d'elle pour respirer. c'est au bout de quelques minutes que lina s'arrête devant son tableau préféré, qu'elle se laisse aller à le contempler.
t'as pas le même regard, ni la même présence,
t'es prit par un élan d'aisance.

un art qui s'offre aux yeux des jeunes femmes. un art dont personne ne saisit vraiment le sens mais qui a le don de toucher le myocarde à l'agonie de la cubaine. j'sais pas trop. tout ce mélange de noir, de gris. comme s'il avait saisit la vie. pas une once de couleur dans la peinture. juste des traits éparpillés aux nuances foncées. elle se rend compte à cette instant que siam vient tout juste de tourner le regard, qu'elle se met à le contempler. ça la fait sourire subitement. encore une chose qu'elles apprennent sur l'une et sur l'autre, à la lenteur d'un escargot. c'est bizarre comme les gens sont fait pour se lier. que ce soit de la destiné ou d'une rencontre hasardeuse dans un bar. siam, elle avait débarqué dans sa vie et avait tout changé. elle ne s'en rendait même pas compte. ses pupilles ne contemplent plus l'oeuvre qu'elle connait par coeur, mais observent les moindres émotions qui parsème le visage de siam, qui tirent les traits. fendent ses lèvres en un sourire fasciné. non pas vraiment. j'ai pas toujours l'temps de venir ici, surtout en si bonne compagnie. elle l'avoue, du bout des lèvres, la réponse au sous entendu de la belle. elle le sait lina, que siam rêve, siam voudrait être la seule éternelle. qui ne le voudrait pas ? même blasco n'y échappe pas. puis, tout à coup, l'atmosphère change. d'une tempête à une autre, il n'y a qu'un pas. un geste des doigts. de sa main qui encercle la sienne, lina la lâche et laisse glisser la pulpe de ses phalanges sur son bras. la peau est douce sous son touchée et elle n'a pas oublié, les envies qui tiraillent son échine depuis le début de la soirée. elle ose pas, hésites de nombreuses fois. comme si chaque mouvements changeraient le court de la vie, briseraient ce qu'elles avaient construit. sur le fil. avec ménagement. sans y réfléchir sereinement. chaque fois que tu le fais, tu recule immédiatement. alors, lina fait taire ses pensées, les rangent dans une case lointaine pour ne plus y toucher. le corps qu'elle retourne complètement vers la belle encore alcoolisée et le regard qu'elle lui porte. c'est intemporelle et doux comme la brise du matin. ça se passe presque au ralenti. un pas, puis un deuxième, avant de se retrouver assez prêt pour sentir son souffle la caressait. ses deux mains qui rejoignent son visage. elle le prend en coupe. ose enfin se lancer. non sans une once de rejet. et si c'était pas ce qu'elle voulait ? y a un truc que j'veux faire depuis des lustres. un murmure qui s'évapore dans l'air. presque inaudible tandis que lina avance son visage jusqu'à déposer ses lèvres sur les siennes, fermant les paupières pour profiter de l'instant. il est suspendu dans le temps. un baiser consumé par les lèvres brûlantes de la cubaine. un effleurement plus proche qu'à l'accoutumer.
de toutes ces années,
c'est bien le premier.
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brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


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cez - coban - oksana
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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Jeu 8 Aoû - 14:30

le ronronnement du moteur pour seule symphonie au rythme de leur course. à défaut de celui que siam aurait pu échapper. par contentement de disposer de la belle de cette façon. nouvellement couronnée reine d'une soirée qui devait initialement lui filer entre les doigts, elle apprécie chaque seconde que le ciel lui offre. alors elle ferme les yeux, nie ce qui pourrait tout assombrir de cet horizon sans nuages. préférant suivre la lumière, celle qui la mène à l'intérieur du musée. et lui fait découvrir un monde qu'elle ne connaît pas ou qu'elle avait fuit toutes ces années. pas intéressée, pas suffisamment enthousiasmée par les dorures. elle n'invoque aucun reproche, se contente de laisser filer des pensées trop envahissantes. tu fais ce que tu veux lina, avec qui tu veux. tu mènes ta barque comme tu l'entends et t'obtiens ce dont t'as besoin de la manière qui te correspond. toi tu te moques de tout ça tant que ça te touche pas. j'ai pas de ticket avec lui. pas un mot qu'elle rajoute, à un débat qu'elle ne veut pas entamer. réclamant simplement de se noyer dans l'instant, prête à y boire la tasse pourvu que ça ne s'arrête jamais. l'étrange sensation que cette soirée-là sera différente des précédentes remplit l'atmosphère. la confirmation est déjà dans les mots de lina, dans ses attitudes. parce qu'elle semble dénuée de tout artifice. et quand elle te parle de ces tableaux devant lesquels elle s'émerveille, tu n'peux pas t'empêcher de sourire. les armes baissées, elle devient plus touchante encore. et toi, tu plonges. comme si la mélodie envoûtante ne cessait jamais de jouer mais que t'étais la seule à l'entendre. tes ondes ne répondant qu'aux siennes. j'sais pas trop. tout ce mélange de noir, de gris. comme s'il avait saisit la vie. elle est si pâle que ça ta vie lina ? la réponse est presque mécanique. brute, authentique, sans filtre. les iris ne la regardent même plus, happés par les traits composant l'oeuvre qui avait chamboulé sa complice d'une nuit. les siens n'évoquent pas grand chose. à base d'une réflexion intense, d'un intérêt nouveau, d'une envie d'être à sa hauteur pour pouvoir échanger avec elle, sur ce qui lui plait. et ces petits bouts d'elle, siam ne peut les saisir qu'à cet instant. avant, ils ne lui étaient pas apparus aussi clairement. à l'affût, c'est toutes les perches qu'elle saisit. encore davantage quand celles-ci l'impliquaient directement. parce que t'as envie qu'elle te dise que ce qu'elle te donne là, t'es la première à en être gratifiée. que t'as peut-être un truc que les autres n'ont pas. non pas vraiment. j'ai pas toujours l'temps de venir ici, surtout en si bonne compagnie. les pupilles la sondent. juste le temps que les doigts se mouvent, suivis de la silhouette. elle s'apprête même à répliquer quand elle sent la pression se dégager d'elle siam. y a un truc que j'veux faire depuis des lustres. ça se joue lentement, ça se passe au ralenti. comme dans un vieux film en noir et blanc, qui n'serait pas encore tâché de couleurs. c'est léger comme le vent, doux comme une plume soufflée par la brise. ça fige le temps quand les lèvres de lina se collent aux siennes. seul l'inattendu de l'instant la statufie. une seconde ou plus, pas assez longues pour la laisser filer sans s'en imprégner. au moins pour une éternité. la vérité, c'est que tu l'avais longtemps attendu ce moment. que lina t'en donne tellement d'un seul coup, que ça t'étourdit. déconnexion des fils conducteurs, dans un esprit déjà à la dérive. ses lippes auxquelles elle s'accroche, avec la ferveur de celle qui en avait manqué pendant trop longtemps. qu'elle avait crevé de dévorer depuis le début de la nuit, peut-être même avant. le palpitant ne répond plus ou elle ne le sent pas, devenue sourde à tout ce qui n'était pas elle. privée d'un oxygène dont elle n'aurait même pas tenté de s’approvisionner si seulement ces mille-et-une questions ne se bousculaient pas aux abords de sa bouche. un détachement à peine perceptible tant son souffle toujours plus proche continue de l'électriser. pourquoi tu m'tortures comme ça ? ça sonne comme un murmure, un chuchotement contre les tentatrices. parce que c'est ce qu'elle fait. constamment, elle donne pour mieux reprendre. elle s'avance pour s'échapper plus rapidement. elle joue de ce qu'elle devine, des émotions qui façonnent l'âme déjà trop blessée de l'héritière. se faisant bourreau d'une victime particulière. pourquoi tu m'attires autant ? pourquoi tu m'animes si facilement ? pourquoi tu fais dérailler une mécanique que j'pensais pas si défaillante ? pourquoi j'peux pas m'empêcher de te désirer si fort quand j'ai le coeur encore meurtri du précédent ? une main qu'elle agrippe et emprisonne de la sienne. la seconde qui vient glisser le long de sa nuque jusqu'à sa mâchoire dans une infinie douceur, qui contraste avec ce qui la consume à l'intérieur. prière silencieuse qu'elle ne gâche pas tout avec sa réponse. une réponse dont elle n'a peut-être plus tant envie d'être l'interlocutrice privilégiée. toi qui ne rêvais que de la tatouer de ton rouge pour la marquer de ton passage. d'y laisser une trace indélébile qui éloignerait tout être n'étant pas toi de son sillage. les yeux dans les yeux. ceux qui pétillent d'une euphorie qu'elle doit à l'alcool ou à la brune incendiaire. personne ne le saura jamais. à l'abordage de ce qui lui échappe, à l'abordage de ce qu'elle ne sait pas. qu'est-ce que tu veux lina ? la formulation est finalement faite. la vraie, la claire. toi t'es là. toi tu sais ce dont t'as envie. au moins à cet instant. tu refuses de la perdre maintenant, t'as trop besoin de la sentir encore un peu. le souffle est brûlant, court-circuité par son homonyme. tu veux pas savoir ce qu'elle voudra demain, dans trois jours, dans quatre semaines. aujourd'hui, c'est déjà pas si mal. le futur ne vous appartient pas et c'est sûrement bien mieux comme ça.

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qu'importe que reviennent, ces pensées qui m'aliènent. je saignerais mes veines, pour soigner mes peines,
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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Jeu 8 Aoû - 20:33

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siam & lina (@lana del rey)
une vie décousue. une existence qu’elle a fini par apprécier, sous toutes ses coutures. elle n’est pas malheureusement lina. ne se froisse pas de ce qu’elle n’a pas. se contente uniquement de ce qu’on lui offre ou de ce qu’elle parvient à attraper, d’un battement de cil bien huilé. elle n’est pas née sous les astres les plus claires, n’a pas eu l’enfance digne d’un conte de fée mais ne s’en est jamais plains pour autant. après tout, chacun a des souvenirs différents. une mère bonne pour l’hôpital psychiatrique mais un père présent. la cubaine ne garde presque plus d’image de sa mère. ne se soucie pas de ne pas avoir été aimer par elle. on ne ressent pas le manque de quelque chose qu’on a jamais eu. si elle avait eu une phase où elle l’avait aimé et par la suite rejeter, alors peut être que le mal serait plus grand. c’est comme si le cerveau de lina avait fait table rase. oubliant la scène chaotique où elle avait tenté de noyer son enfant, pretextant que le diable s’en était emparé. elle n’avait sûrement pas tord la maman. lina ne pouvait pas le réfuter. elle valsait à travers la vie, dans les meandres du blanc et du noir, touchant souvent le gris sur son passage.
une vie qu’elle a choisi,
jamais elle ne l’a renié.
lina, elle s’émerveille parfois d’un rien. de quelque chose qui lui parle sans vraiment comprendre le sens réel. elle prend bien ce qu’on lui donne, s’octroie le droit de penser ce qu’elle veut aux grandes dames des autres. sa vie guidée par ses seules envies. l’âme solitaire, le cœur égoïste. univers matérialisé où elle a apprit à ne jurer que par elle même. jamais déçue, jamais effrontée et surtout, jamais froissée. ne t’attendre à rien. surtout pas à ce qu’il va se passer le lendemain. alors, le tableau sous ses yeux, peint de blanc, de noir et de gris, ça résume bien sa vie. elle ne pense pas être dans les couleurs flamboyantes. de toute façon, elle n’aimerai sûrement pas y être. l’esprit un peu trop chaotique et ravagée. ce qu’elle préfère, c’est la vie qu’elle déroule depuis des années sous ses pieds. ce ne sont pas des couleurs pâles. j’adore le mélange. pas de mensonges, juste une vérité cuisante. elle ne se fait pas d’idée lina. sait très bien que le rose, c’est pour les contes de fées et ceux qui croisent foncièrement y vivre se font des illusions. on a tous nos démons. elle aimerai finir d’expliquer son fond de pensée à siam, lui montrer une autre version de sa personnalité. bien loin de la sulfureuse qu’elle est. bien loin de cette foutue tête brûlée. mais lina, elle est déjà happé par les yeux de siam et ses cils qui papillonnent l’air. depuis le début de cette soirée où elle n’avait pas prévu de la croiser, les envies assassinent son myocarde. les doigts entrelacés, sa peau qu’elle sent de près. c’est comme au ralenti, lina, elle a fait taire son esprit. les questions qu’elle ne se pose plus. elle se laisse juste guider par le moment présent. tente enfin le rapprochement. promis, tu te dérobera pas ce soir. trop longtemps que t’attends.
y a ses mains qui s’agitent,
son visage qu’elle prend.
du bout des lèvres d’abord, elle l’effleure avant de déposer un baiser sur cette bouche qu’elle a temps de fois imaginer la goûter. c’est éphémère et tellement plus à fois. tendre et enivrant. franc. elle regrette pas de s’y être lancer, enfin, après avoir tant hésiter. le goût du : et si après ça n’avait pas le même goût ? et si l’envie s’en allait ? comme quand on touche du doigt un but et qu’il est effroyablement décevant. moins tentant. elle est certaine d’avoir les marques rouge carmin qui peignent les lèvres de son amie, tandis qu’elle reprend aussi l'oxygène qui lui manquait pourtant pas. les paupières toujours closes et les phalanges qui se perdent dans la naissance des cheveux de siam. elle pourrait encore s’y laisser tenter. se remettre à l’embrasser si siam n’avait pas brisé ce silence salvateur. un murmure, comme un songe dans un doux rêve que l’on fait. c’est pas ce que je veux. elle lui répond sur le même ton, peine à rouvrir les paupières de peur de croiser ses pupilles. comme si elle allait la juger tout à coup. parce que tu sais qu’elle a raison siam. que tu t’amuses des envies, des émotions des autres. une complaisance devenue naturelle. pourtant, ce soir, t’as aucune envie de jouer avec elle. elle reste coller siam. ne s’échappe de son emprise, se laisse même porter. y a une de ses mains qui agrippe celle de lina toujours lover contre sa joue, tandis que l’autre s’aventure contre sa nuque puis sa mâchoire. l’échine qui frissonne face à ces gestes, l’échine qui attend plus. elle se tend à chaque contact de ses pulpes contre son cuir, la respiration heurtant la sienne dans une douce mélodie.
et qu’est ce que tu veux lina ?
qu’est ce que t’attends ?

une nouvelle question vient tourmenter son esprit déjà échaudé par la première. et ses pupilles retrouvent les siennes, un brin brillantes, un brin enivrantes. lina, elle finit par laisser glisser sa main libre le long de sa nuque, puis le long de son dos. tressaillant entre le tissu de sa robe et sa peau nue. elle sent le noeud qui tient tout ça, y joue de ses doigts sans pour autant la détacher. maintenant ? elle pose la question, connaît pourtant la réponse. bien entendu qu’elle lui demande pas ce qu’elle veut pour le mois prochain, ni même la dizaine d’années à venir. elle le sait siam, que lina voit pas aussi loin. qu’elle prend les jours comme ils viennent, parfois même les heures sans se soucier du reste. vivre sur le fil constamment, s’émerveiller de chaque instant. être juste avec toi. de ses lèvres, elle l’effleure encore une fois, repose son front contre le sien. t’enlever cette robe aussi. la fin de ses mots est bercée par la mélodie d’un rire a peine dissimulé et même, un peu gêné. première fois qu’elle dévoile ses pensées à siam et le dire à voix haute est bien différent. et toi ? tu veux quoi siam ? après pourquoi serait elle la seule à se prêter au jeu des réponses tandis qu’elle non plus ne connaît pas les envies de son amie. ni même ses intentions. elle pourrait s’y brûler elle aussi, a force de s’en approcher.
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brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Dim 25 Aoû - 2:55

l'art en peinture pour unique témoin de leurs folies nocturnes. l'art qu'elle ne comprend pas, dont elle capte seulement les touches de couleur, les bribes d'ailleurs. et l'oeuvre maîtresse, au centre de la pièce, qu'elle semble s'essayer à déchiffrer sans grand succès. parce que c'est lina qui en parle le mieux. parce qu'elle a l'esprit ouvert et qu'elle sait interpréter. pas forcément comme un autre, à sa manière à elle. et c'est cette vision sur laquelle elle a envie de s'épancher siam. une envie de se calquer sur un regard déconnecté, d'entrevoir tous les secrets cachés sous les coups de pinceau. ce ne sont pas des couleurs pâles. j’adore le mélange. pas de mensonges, juste une vérité cuisante. presque monochrome la vie qu'elle lui conte, bien loin des éclats de l'arc-en-ciel. pourtant, elle lui sied comme un gant. façonnée sur elle-même, le manque de flamboyance n'opère aucun changement d'humeur. le contrôle qu'elle maintient sur tout ce qui l'entoure lina. que ce soit ses chemins de vie, ou les gens qui les traverseront. jusqu'à ceux qui se contenteront de graviter en orbite autour d'elle. t'aurais pas vu ça comme ça si elle n'avait pas mis le doigt dessus avec autant de précision. sa maîtrise des mots est sûrement l'une de ses plus belles armes. elle te ferait croire en n'importe quoi. pire qu'un gourou, tu deviendrais adepte de sa secte avant même de t'en apercevoir. l'idée de poursuivre l'échange s'efface trop vite, sous les gestes et les signaux de la belle qui remettent tout en question. quand elle s'aventure sur la pente glissante qui l'avait toujours effrayé. quand elle ose démolir des barrières qu'elle avait si habilement dressé. à la fois si rapidement et si lentement, elle comprend pas tout ce qui est en train de se jouer siam. pas un mouvement qu'elle n'opère, hormis ceux qui répondent en symétrie parfaite à ceux de la brune. parce qu'elle a tout brouillé, tout flouté. à l'intérieur, comme à l'extérieur. et toi tu sais plus où est ta route, ni ce que t'es censée faire. un pas après l'autre, soit t'avance, soit tu recules. parce que c'était elle qui avait trop souvent pris les devants pour faire machine arrière. et tu veux pas risquer la chute de trop, celle qui touchera plus fort que les autres. le coton dans lequel se débat déjà son cerveau aura sûrement raison de ses maigres résistances. des promesses qu'elle s'était faite pour ne pas flancher, pour ne pas risquer le crash encore une fois. y'a comme un goût de trop peu quand les lippes se détachent de celles de lina. un test aux allures d'inachevé. juste pour mesurer si elle y reviendra ou si elle fuira. juste pour évaluer si elle a surestimé les palpitations ou si elle se fout des dégâts. elle rirait presque des traces de rouge marquant son passage sur les lèvres de son amie, si les interrogations qui n'avaient pas leur place dans l'instant cessaient leur manège dans sa boîte crânienne. si elle doit sauter sans filet, elle veut être là. pleinement, entièrement. pas à califourchon entre le désir et le devoir. l'intervention brisera peut-être au vol des envies inavouées, sauf qu'elle n'a pas su l'éviter. sans doute qu'elle la met en mauvaise posture, sans doute qu'elle n'a pas réfléchi aux réponses toutes faites qui éteindront les doutes. les pupilles qui ne lâchent rien quand lina préfèrent se retrancher derrière des paupières érigées telles des remparts. c’est pas ce que je veux. un pari qu'elle aurait presque pu faire. parce que lina, c'est plus fort qu'elle. lina, elle le fait pas exprès, c'est dans sa nature. joueuse dans l'âme, partenaire indomptable qui a toujours une longueur d'avance sur son adversaire. quand siam n'avait plus pratiqué l'exercice depuis plusieurs années. parce que l'oiseau a pris du plomb dans l'aile et qu'il ne parvient plus à voler. jusqu'à ce que la jeune blasco ne s'infiltre dans ce tableau déjà noirci. t'es plus sûre de les vouloir les réponses à tes questions. pas si tu risques de la voir à nouveau s'envoler loin de toi. t'aurais dû opérer un mouvement de recul, t'aurais dû te dégager de son emprise. y'a pourtant pas un cil qui se froisse. quand tes mains, elles, s'accrochent. ses iris qui retrouvent enfin ceux de sa complice, ses iris qu'elles plongent dans les siens. avant de tenter le tout pour tout et d'essayer de déchiffrer les émotions que l'on tait dans la profondeur du regard. regarde-moi lina, pour de vrai. et ne me mens pas, cette fois. elle frémit siam, au contact des doigts de lina qui tracent leur route de sa nuque à la ligne de son dos. frôlant tantôt le tissu, tantôt sa peau. maintenant ? les deux billes sombres qui en disent long, s'apprêtent à confirmer. être juste avec toi. miroir l'une de l'autre. les lèvres tentatrices qui n'appellent qu'à la perdition. les fronts qui se percutent, imageant la collision des émotions en suspension. elle ne sait plus si elle doit croire à ses paroles. ou si elle flirte à nouveau avec le vide avant de se dégager dans une agilité légendaire. t’enlever cette robe aussi. imperceptiblement, elle se détend siam. telle une enfant qui n'aurait plus peur de sauter dans le grand bain, telle une enfant qui aurait dompté ses frayeurs. la mélodie des rires légers qui font écho aux siens. alors qu'est-ce que t'attends. l'ombre d'un murmure qui s'échoue contre ses lippes. un feu vert inutile quand on savait combien l'héritière avait déjà capitulé. toi, c'est de sa veste que tu la dégages. la veste, son histoire et ses secrets dont tu te fiches éperdument désormais. et toi ? tu veux quoi siam ? la pression de quelques doigts suffisent à lui relever le menton, ceux qui poursuivent leur trajectoire jusqu'à son top que t'attrapes pour l'attirer à toi. quand tu la trouves toujours trop loin, et que c'est la distance plus que la proximité qui t'oppresse. c'que j'veux ? toi. là, maintenant, tout de suite. pas de cérémonie supplémentaire quand sa bouche revient à l'assaut de la sienne. brûlure douce, frisson électrique. une main qui retrouve sa nuque et s'emmêle à ses cheveux, pendant que l'autre continue de malmener le bout de tissu innocent. celui qui n'en demandait pas tant, et qu'elle ne supportera pas longtemps. t'as l'impression de chuter d'une falaise sans protection et tu n'te lasses pas de cette sensation.

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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Dim 25 Aoû - 5:11

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you made my eyes burn. —
siam & lina (@lana del rey)
elle s'habituera jamais à ces émotions qui se choquent au sein même de son être. tout un tas d'amas qu'elle s'évertue parfois à mettre ensemble, à délier. un casse tête sans nom dans lequel évolue lina. alors, elle préfère tout réfuter. se laissait aller au n'importe quoi qui borde sa vie. plus simple de vivre dans le futile que dans les actes qui comptent vraiment. pas de comptes à rendre, pas d'état d'âmes. pourtant, ce soir, lina en a. elle a longtemps joué avec les sentiments des autres. égoïstement. rien ne pouvait l'atteindre. elle se refusait, en tout cas, à ce que ce soit le cas. la gestion, le contrôle de soie. bien que sa vie soit un véritable bordel, elle voulait au moins garder le contrôle sur ça. être reine de ce qu'elle faisait, reine de ce qu'elle ressentait. s'attacher n'a jamais été une option sauf en de rares cas où elle se laissait aller à ce genre de sentiments. ils étaient rares, les gens qui comptaient dans sa vie. seulement quelques êtres triés sur le volet, des âmes en périls comme elle dans lesquelles elle arrivaient à se retrouver. siam en faisait partit. pourtant, bien loin du monde dans lequel elle évoluait. elles avaient rien en commun à par ce besoin de vivre sur le fil. des instants marqués au fer rouge. sans doute aussi parce que lina a un pouvoir sur elle. qu'elle en joue avant de se rendre à l'évidence qu'elle ne fait que la blesser. elle s'y est attachée. et c'est surement ça qui fait le plus mal aujourd'hui. rattraper des erreurs, s'excuser, la cubaine ne sait pas faire. elle n'a jamais su. ce soir, elle essaie. à sa manière. surement pas la bonne. assez pour que siam s'y plonge corps et âme. drôle d'idée. elle se demande souvent ce qu'elle peut bien lui trouver. pourquoi elle s'évertue à être encore son amie alors que tant de fois, lina l'a blessé.
elle est douce cette sensation,
quand vos palpitants battent à l'unisson.

c'est étrange comme les acteurs sont tout à coup inversé. elle pourrait jurer lina, que c'est siam qui vient tout juste de mener cette danse. et elle se surprend à apprécier, que les rôles soient inversés. siam, elle se rend pas compte de ce pouvoir qu'elle a entre ses mains. elle a le myocarde au bord de l'explosion, encore vibrante de la sensation de ses lèvres contre les siennes. le souffle coupé puis saccadé, c'est comme si c'était la première fois qu'elle la découvrait. enivrant. intense des sensations que lina a toujours cherché. elle regrette pas de s'y être jeter, se rend compte subitement qu'elle n'aurait pas dû attendre aussi longtemps. seulement, l'amitié est fragile. un rien pour que tout s'écroule, un rien pour que tout change d'un seul coup sans qu'elle n'est le temps ni le loisir d'y faire quoi que ce soit. la cubaine se sent pousser des ailes, un peu comme une enfant qui découvre un brin de la vie. c'est étrange comme les gens, parfois, percutent une vie. y laisse une trace indélébile. des réponses qu'elle attend, siam. des réponses en suspens. elle l'a prend au dépourvu et lina doute quelques secondes, d'être capable de combler ses attentes. et si t'étais pas capable ? y a sa main qui trace des traits invisibles le long de son dos, vacillant entre le tissu et la peau. tentatrices, elles le sont toutes les deux. se perdent dans les envies trop longtemps refoulées ou alors, est-ce une nouvelle lubie ?
qu'importe l'instant,
qu'importe le moment.
lina attend son accord, à demi susurrer tandis que leurs fronts sont plaqués. elle sent sa respiration contre ses lippes, aimerai s'y plonger encore. y avoir goûter lui donner envie d'y retourner. comme une drogue dont on ne se lasse pas alors que durant des mois, lina a cru le contraire. résumant ses nombreux volte face. de ses doigts, siam retire tout l'emblème de ses épaules, ordonne les prémices de ce qu'elles se sont évertuées à éviter. l'accord chuchoté tout contre ses lippes et un esquisse sourire qui se dessine sur ses lèvres pulpées. lina se perd sur la forme des traits de son visage, elle est tellement belle ce soir. elle l'est tout le temps. mais encore plus sous les lumières tamisées de cette antre dont seule lina avait le secret. elle ose poser la question. après tout, la cubaine y a répondu sans filtre, siam se dévoile peu. elle veut l'entendre de sa douce voix. l'entendre dévoiler ses désirs les plus assombris comme les plus saint d'esprit. son amie l'a tire un peu plus vers elle, comme si la distance était encore là alors que leurs deux échines sont déjà enlacées. elle est docile, se laisse guider. pour une fois. s'amuse de voir combien elle peut encore la surprendre. combien elle peut être envoutante, désireuse. elle sent presque la pulpe de ses doigts contre la peau de son ventre, à peine dissimuler par le top blanc. de ses phalanges, blasco joue toujours avec le tissu de sa robe, tire sur le noeud sans pour autant le détacher complètement. elle l'attend. cette réponse. cette complainte. et l'obtient. sans prétention aucune, le coeur qui se soulève tout à coup d'une vérité attendue. les paroles ne sont plus nécessaires quand seuls les actes comptent vraiment. elles s'enflamment. jusqu'à de nouveau délivrer leurs lèvres d'une envie frémissante. les paupières closes, sa deuxième main qui se pose sur le bas de ses reins. elle se laisse consumer lina, entreprend ce qu'elle attendait. y a l'envie au bord du précipice. ça tambourine dans sa poitrine comme jamais. une douce sensation qu'elle n'avait pas ressenti depuis des années. baiser enflammé, langoureux. des désirs qui brûlent de l'intérieur et ne cherchent qu'à exploser. elle appuie, du pulpe de ses doigts, contre les reins de siam, l'approche un peu plus d'elle, sent son myocarde battre aussi fort que le sien.
au bord de la rupture,
consumer par la luxure.

elle moue son corps. entame quelques pas, en avant, guidant siam à quelques mètres à peine alors que leurs lèvres ne se sont pas lâchées d'une semelle. son dos qu'elle plaque contre le mur d'acier, prise d'une frénésie qu'elle n'arrive pas à contenir. impossible. les dès sont jetés, il est trop tard pour dévier. ses phalanges abandonnent le noeud de sa robe, descendent le long de son échine et viennent s'échouer sur sa cuisse. elle y trace des traits, du bout de ses doigts, remontent le tissu pour plus d'accès et ils terminent leur course contre la dentelle. de ses fesses à ses hanches, elle tiraille l'échine et laisse sa bouche valsée entre ses lippes et son cou. son parfum qui l'enivre. elle la force à remonter sa cuisse contre elle et tire légèrement sur le tissu dentelé qui semble tout à coup de trop dans leurs ébats à peine commencés. son autre main s'échoue sur sa poitrine et c'est au moment où elle est prête à délivrer so épaule de sa robe, qu'une voix dans son dos lui fait écho. eh, mais prenez vous un hôtel ! le gardien. ce voyeur. finn en arrière plan, parce que lina connait son nom, qui se met à mâter la scène sans aucune once de gêne. elle souffle lina, stoppe tous ses mouvements et la douche froide ne tarde pas à s'immiscer dans ses veines. putain. que la cubain souffle tout contre la peau du cou de siam, relâchant sa cuisse en même temps. elle retire lentement ses mains de sa peau, n'ose même pas regarder dans son dos. pas prise d'une honte, non. juste la flamme de l'instant tout à coup mise à mal par un intrus qui vient de tout briser. elle a toujours les paupières fermées et se met à taper son front contre l'acier du mur, pestant silencieusement. sa salive qu'elle ravale et les yeux de siam qu'elle croise rapidement en tournant finalement le visage vers finn. t'es qu'un putain de voyeur finn ! elle a les traits tirés par la colère et les envies qui se sont volatilisées. elle cache siam de son être, la laisse se remettre de ses émotions et reprendre contenance face à sa robe à moitié défaite. vous dégagez et vite ! il beugle comme l'ours qu'il est. il semble pas commode et surtout, pas prêt à obtempérez. lina comprend rapidement qu'elle n'arrivera à rien avec lui en cette nuit étoilée. juste le droit de se tirer. et surement, de ne jamais y remettre les pieds. ses pupilles croisent celles de siam et c'est un regard désolé qu'elle lui balance, se mordant la lèvre supérieure. le destin qui leur joue un tour, encore une fois. de sa main, elle attrape celle de son amie, emprisonne ses doigts contre les siens. elles avancent vers la sortie et lina attrape sa veste en cuir échouée sur le sol, la dépose sur une épaule.
envolées,
les idées mal placées.
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Siam Blackbird;

-- give your heart a break --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Siam Blackbird



taylor.
waldosia.
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31
brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


☆ ☆ ☆
cez - coban - oksana
anyone ? - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: Re: eyes on fire; siam   eyes on fire; siam - Page 2 Empty Mar 3 Sep - 2:01

tout ce qui faisait d'elles ce qu'elles étaient semble se dissiper à mesure que s'égrènent les secondes. du temps contre lequel elles jouent, ce temps qu'elles avaient suffisamment perdu en sous-entendus. quand des vérités qui auraient dû être énoncées plus tôt s'étaient contentées de rester inavouées. le besoin d'elle et de tout ce qui lui avait si longtemps paru inatteignable s'affirme aujourd'hui. d'abord, elle réclame les réponses qu'elle voulait entendre, avant de laisser échapper ce qui étreignait son être tout entier. oubliant les filtres et les défenses qui avaient si souvent avorté les désirs présents, elle se met à nu l'espace de quelques instants. acceptant de se livrer pour une fois. sans savoir si elle prenait la bonne décision, sans savoir si elle le faisait pour les bonnes raisons. trop transparente dans l'instant pour espérer cacher le moindre de ses désirs. si proche de toi, tu sais qu'elle filera tel un courant d'air dès que l'occasion se présentera. volatile à l'excès, tu sais combien il faut saisir les perches qu'elle s'escrime à faire voler en éclats en moins de temps qu'il n'en faut pour simplement l'imaginer. l'envie de jouer n'est plus là, la partie avait assez duré. alors elle laisse chaque partie de son corps s'enflammer un peu plus quand leurs lèvres se retrouvent. quand elle la sent contre elle. le palpitant s'emballe. n'ayant jamais résonné aussi irrégulièrement et pourtant si simultanément au rythme d'un autre. tu comprends pas le pouvoir qu'elle peut avoir sur toi, tu sais encore moins quand ça a commencé et quand est-ce que tu l'as laissé entrer. et elle a tout fait vriller lina, tant que tu peux pas te résoudre à la voir t'échapper encore une fois. pas avant d'avoir recommencé à respirer convenablement à son contact. le cuir embarrassant ne devient bientôt plus qu'un lointain souvenir. emportant avec lui les interrogations qui avaient glissé le long de sa peau et qu'elle n'avait pas même essayé de retenir. quand les doigts de lina étaient le seul tissu dont elle voulait se souvenir et imprimer ses courbes. pendant qu'elle mordait des siens le top blanc si fin et si oppressant à la fois. trop longtemps séparé de la brune, elle s'irrite de chaque barrière encore dressée. à chaque nouveau baiser, son souffle se perd un peu plus dans le sien. elle ne cherche même pas à le rattraper. plus en mesure de stopper le manège dans lequel elle coule si délicieusement. vivifiée par les sensations qui l'assaillent et l'atmosphère qui se réchauffe considérablement. contre ce corps qu'elle avait réclamé tant de fois, sans jamais réellement sauter le pas. glacée par les allées et venues incessantes de lina, ne sachant pas sur quel pied danser, ni même ce qu'elle attendait. à cet instant, elle a tout oublié de ce qui existait avant. seul maintenant lui importait puisque plus rien ne correspondait. mis à part les folies qu'elle lui inspirait. les doigts s'affolent et s'invitent de sa nuque à son cou jusqu'à ses épaules. ses lippes suivant le même chemin déjà si bien amorcé. les frissons et les vibrations se font de plus en plus présents, chaque fois que leurs peaux se frôlent. et elle s'y pressera jusqu'à en perdre son oxygène siam. plus rien n'existe autour quand la belle reste son seul point d'ancrage. le monde aurait pu s'arrêter de tourner qu'elle n'aurait pas eu la moindre réaction. les pas qu'elle recule à mesure que ceux de lina avancent. jusqu'à percuter le mur qui les retiendra. ses doigts viennent s'emmêler et chatouiller les bretelles sur lesquelles elle tirait déjà. pendant que l'autre main se frayait un chemin sous le peu de fringues qui habillait encore la silhouette. les yeux s'en vont fondre dans les siens, consumant ce qu'il restait de retenue. elle se lasse du noeud de la robe lina, quand siam se révèle incapable de délaisser les pulpeuses qu'elle dévorera jusqu'à plus faim. tel un fauve jamais vraiment rassasié et trop échauffé pour se satisfaire du calme précédent. c'est l'euphorie qui lui rendra davantage justice. le souffle qu'elle sent partout est définitivement brûlant ce soir-là. à mille lieux de ceux qu'elle avait expérimenté jusque-là. celle qui autrefois semait les glaçons avec désinvolture, souffle sur les braises et y ajoute les allumettes. et elle perd pied quelque part entre sa jambe, qui se mouve toute seule, et la lingerie siam. divaguant entre les pulsations qui frappent sur chaque centimètre de peau. eh, mais prenez vous un hôtel ! l'intrusion coupe court à toutes les actions et toutes les sensations. ça brusque les tympans presque autant que les gestes. ramenée violemment à ce bas monde, elle râle déjà la jeune blackbird. grogne son mécontentement. putain. ce sont pourtant les décibels de lina qui filtrent d'abord. tu te retiens de pester à voix haute, de renvoyer ce gardien intrusif de là où il venait quand personne ne l'avait invité. dans le fond, tu te fichais pas mal de ce qu'il avait bien pu voir. pas pudique plus que ça, tu savais combien la presse t'avait déjà imagé dans tes plus beaux états. les coups de lina contre le mur font vibrer son corps alors que les iris qu'elle pose à peine sur le type dise tout le bien qu'il lui inspire. à contre-coeur, elle laisse lina se détacher. ne rêvant que de lui sauter à la gorge, elle garde pour elle ses envies qui ont fait volte-face et ne résonnent que de négativité envers le maître des lieux, qui n'avait jamais si bien su sublimer l'espace. t'es qu'un putain de voyeur finn ! elle se retourne la brune. quand l'héritière repositionne ce qu'il reste à sauver de sa robe. elle n'a pas grand chose à cacher et c'est bien le cadet de ses soucis à l'heure actuelle. vous dégagez et vite ! c'est si gentiment demandé, qu'elle marmonne vaguement. intimement persuadée qu'il ne vivait pas d'aussi palpitantes expériences tous les jours. elles auraient au moins marqué son esprit de leurs caprices et de leurs égarements. ça suffit à faire sourire siam, quand ce sont les pupilles de la brune qu'elle retrouve. ses doigts qui s'attachent aux siens et lui disent combien elle n'est responsable de rien. un dernier baiser qu'elle vient même officier, ultime provocation offerte au regard faussement offensé de l'homme. et la porte qu'elles prennent sans gêne aucune. le destin aura beau se jouer de vous encore, ça ne fera jamais taire ce qui consume toute ton âme. t'es même certaine qu'il se fatiguera avant vous. parce qu'il ne fera qu'exacerber les frasques qui t'habitaient déjà.

_________________
qu'importe que reviennent, ces pensées qui m'aliènent. je saignerais mes veines, pour soigner mes peines,
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