save the queens ---- / TONIA MORA
21 ans ---- / ace of spades ---- / natalie weaver
identité complète - tonia frida mora. lieu de naissance et origines - harlem, NYC. américaine et méxicaine. études ou métier - traîneuse dans les rues du queens. t'as même pas l'bac, on s'demande bien ce qu'on va pouvoir faire de toi. orientation sexuelle - hétérosexuelle. statut civil - célibataire, qui voudrait se coltiner une gamine comme toi. pi, scénario ou prélien - pi.
traits de caractère / impulsive, manipulatrice, menteuse, séductrice, violente, colérique, têtue, excessive, réaliste, mauvaise, joueuse, infidèle, sauvage, instable, méfiante, vulgaire, insolente, cynique, déterminée, brisée, sang chaud, lunatique, angoissée, sensuelle, insistante, hyperactive, casse cou.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Harlem, NYC/ Enfant turbulente, t'attirais les soupirs de ta mère et les colères de ton père. Au milieu de tout ça, il y avait Nino qui arrivait encore à te dire de te taire. Fallait dire que lorsque ton grand-frère osait élever la voix, toi tu te retrouvais l'air penaud et la gueule pas très fière. C'était sûrement l'seul qui arrivait à te dire quoi faire. Les yeux grands ouverts, t'observais ses moindres faits et gestes, t'en venais même à l'suivre partout où il allait, t'étais à son chevet comme une chienne trop bien élevée. Tu murmurais secrètement lorsqu'il venait te border que de toute façon, lui et toi, c'était à jamais. putain que t'y croyais Tonia, après tout, qu'est-ce qui aurait pu lui arriver ?
TDAH/ la sentence était tombée, le diagnostic dévoilé. t'avais six ans et on te disait que toute ta vie, tu devrais être jumelée à ces petits cachets pour arriver à te concentrer. toi tu levais les yeux aux cieux, après tout, si t'avais pas envie de les gober, personne ne pourrait t'y obliger. mais t'avais commencé, juste une fois, juste comme ça. c'était tellement marrant l'adderall que t'en prenais accompagnée de ton frère, parfois ça en venait même à vous faire planer lorsque vous en abusiez. et puis le cercle avait fini par être vicieux, t'arrivais tout simplement plus à t'en passer. t'étais qu'une camée aux cachets légalisés. jusqu'ici, tout allait encore à peu près tonia. dis-nous, à quel moment ta vie a basculé ?
RUES/ tu les regardais parcourir l'asphalte sale, et toi t'étais derrière eux, l'visage un peu envieux et la gueule grande ouverte. fallait dire que toi tonia, t'avais jamais eu la langue dans ta bouche. toujours prête à l'ouvrir, toujours prête à jouer des poings. et ça te faisait marrer, tu te complaisais dans ces comportements excessifs abusifs. t'en rigolais comme une grande tarée. puis à l'école, on te fuyait, t'avais pas trop d'amis parce que t'étais la fille qui se battait. t'aimais cette sensation, celle qui démontait qu'on te craignait. tu te sentais puissante, tu te sentais grande. tu voulais être comme eux, comme lui. comme nino, ander et mimi. c'était peut-être pas la meilleure chose, mais toi, t'avais l'impression que c'était tout.
MORT/ tu ne l'avais pas vu venir, tu ne l'avais pas imaginé, tu n'aurais pu y penser. vivre dans un monde qui n'était plus le sien, loin des baisers et des confidences une fois la nuit tombée. qui te dirait de te calmer depuis que ses yeux s'étaient fermés ? t'avais adulé la rue, t'en étais même fascinée. et pourtant, ce soir-là, elle t'avait pris tout ce qui comptait à tes yeux de petite gamine timbrée. nino avait vingt ans lorsque sa vie avait été volée, lorsque le sang avait coulé, lorsque les règlements de comptes avaient logé une balle dans la poitrine de ton grand-frère qui dealait pour tenter de vivre. tu pleurais tonia, tu pleurais si fort que t'étais certaine de mourir dessécher. t'hurlais parce que t'avais mal, parce que ton modèle s'était envolé. un ange parmi les étoiles, tu te jurais de déposer une fleur chaque dimanche. et tu pleurais encore, encore, encore.
RAFAEL/ incapable d'être enfermée entre les murs tristesses d'un appartement miteux, tu t'étais échappée dans les rues comme une rescapée. on se demandait bien ce que tu pouvais y chercher, on se demandait bien ce que tu pourrais y trouver. courais-tu, toi aussi, après la mort ? finalement le seul que t'avais réussi à ramasser, c'était rafael et sa gueule amochée. le roi et la reine des rues, putain, qu'est-ce que tu avais pu l'aimer. il était juste là, prêt à te frapper dès que tu ne voulais pas l'sucer. mais ce n'était pas grave tonia, parce qu'il était là. toujours là. il s'était immiscé sous ton épiderme comme un virus, infiltrant tes pensées d'un poison que lui seul pouvait maîtriser. tu ne voulais pas le laisser s'en aller, parce que rafael, il avait l'don de te faire vivre. respirer plus que jamais, avoir l'impression d'exister à chaque bouffée d'air frais.
ELEPHANT/ le problème de ce gosse-là, c'était qu'il était pas très bien dans sa tête. mal aimé, solitaire, enragé, vous n'étiez pas si différents lui et toi. et pourtant, pourtant une maladie non diagnostiqué lui rongeait sa beauté. alors rafael, il avait pris les armes. c'était une sale période, c'était un peu l'euphorie, un peu l'envie d'une nouvelle vie. tu l'avais vu arriver de l'autre côté de la baie vitrée, et puis, il s'était mis à tirer. tu te souvenais des éclats, tu te souvenais des horreurs et puis des peurs. tu te souvenais être tombée, écorchée, pétrifiée. et il t'avait épargné, il t'avait regardé dans les yeux, te glissant un je t'aime bébé. tu n'avais jamais compris sa folie, tu n'avais jamais compris pourquoi ce jour-là, il avait souhaité voler des vies. la seule chose que tu lui demandais, c'était de panser ton coeur. une fois de plus tonia, on te l'avait rendu meurtri.
DÉTENTION POUR MINEURS/ t'évitais le lycée, après tout t'en avais marre d'être mal regardée. tonia c'était comme si t'avais toi-même appuyé sur la gâchette, comme si toutes les vies arrachées tu les avais toi-même condamnées. tu soupirais lorsque tu mettais un pied dans l'établissement, puis de toute façon, t'avais jamais aimer y aller. alors tu traînais les rues, en solitaire. tu te faisais de nouveaux amis, tu te faisais de nouveaux petits-amis. c'était toi la gamine qu'on connaissait, t'étais certaine de trouver ton portrait gravé sur le béton des rues malfamées. et puis c'était venu un soir où t'avais trop picolé, trop fumé, trop rigolé. tu l'avais vu dans sa belle voiture, lui et son beau costume, lui et ses cheveux trop coiffé. t'avais pas hésité, tu l'avais frappé, tu lui avais dérobé ses clés. putain que tu rigolais rien que d'y repenser, t'avais conduit le bolide comme une reine sur son trône. seulement t'avais pas échappé à la peine, tu t'étais faite attraper. le verdict était tombé, tu passais 245 jours enfermée. ça relevait presque de la chance, même si tu fêtais ta dix-huitième année par un transfert dans une prison pour adulte. et puis là-bas, tu t'étais pas trop faite remarquer hormis les coups de poings que t'avais distribué. des rivales, ah ça, tu en avais.
QUEENS/ tes parents avaient décidé de changer de vie pendant ton absence, l'espoir de voir leur fille grandir d'autant plus comme ils l'avaient imaginé. t'étais la seule fille, celle qui restait. fatigués de te voir traîner, ils pensaient que changer de quartier, ça te permettrait de changer. espoir désillusionné lorsque ta sale tête de gamine se remettait à traîner les rues. t'avais tout raté, l'échec social te définissait. mais t'étais toujours chez eux, prête à rentrer complètement défoncée, à réveiller ta madre et à entendre ton père hurler. parfois t'en venais à culpabiliser lorsque ta mère pleurait entre tes bras, mais ce n'était rien comparé à ce que tu ressentais. le feu ardent te consumait, tu l'sentais s'immiscer en toi au fil des années. trop intelligente pour suivre le système, trop lucide pour faire semblant de vivre dans des cases que tu détestais.
hell/ c'était arrivé, fallait dire que t'étais trop belle dans cette robe qui te moulait. toi tonia, t'avais jamais prêté attention à ta manière de t'habiller. fallait dire que les hommes qui te cherchaient, toi tu les accueillais et puis ici, t'étais la petite protégée. toujours bonne à rendre des services, toujours bonne à tabasser des gueules si l'ordre était donné. sauf que ce mec, il en avait rien à faire de qui tu étais. ton nom, à peine il le connaissait. et puis sa poigne, elle était si forte que t'avais pas pu l'en empêcher. peut-être que la drogue, ça l'avait aidé. t'avais pas trop de souvenir, si ce n'était que son poids lourd sur tes courbes amour. souillée par une âme dénuée d'humanité, il s'était permis de venir en toi comme s'il en avait eu l'droit. comme si tes cris ne signifiaient pas que tu le détestais, que tu ne voulais pas qu'il s'immisce entre tes cuisses. c'était un soir de pleine lune, t'avais les genoux sales et la gueule tâchée par le mascara qui s'était échappé face à tes larmes. violée. secret bien gardé.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
amélie ---- / 22 ans ---- / rpgiste
ville - ça va bientôt changer, mais j'tiens juste à dire que vive le champagne et la bière !
études ou métier - bts hôtellerie restauration, j'suis actuellement dans les examens, bientôt la fin.
avis général sur le forum - il est beau, mais quelle galère de trouver un avatar entre ceux qui sont pris + les réservés, j'ai cru mourir
le détail qui t'a fait craquer - le pré-lien d'ander ! je jure, une vraie pépite hein..
fréquence de connexion - 5/7
crédits des icons - bandit rouge.
le mot de la fin - vous allez bien les amis ?