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 défaite de famille (gabin)

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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Sam 11 Mai - 15:05


Nate ne l’a jamais vu aussi en colère que ça. Ça le trouble, ce qu’il perçoit dans son regard. Ça ressemble bien trop à de la haine. Et ça le saoule parce qu’il avait pas besoin de ça maintenant. C’est déjà assez compliqué comme ça d’essayer de gérer émotionnellement l’idée d’une nouvelle relation avec ses parents. Ou plutôt, l’échec d’une nouvelle relation avec ses parents. Sa décision n’est pas encore totalement prise consciemment mais il ne reviendra sûrement pas. Quoi qu’il en soit, tout lui semble exploser en même temps, ses émotions tourbillonnent et il n’est pas prêt d’admettre que c’est de sa faute. Il a même carrément l’impression d’essayer de rester diplomatique face à la colère absurde de son mec, mais rien n’y fait. Gabin semble bien déterminé à rentrer à pied dans le Queens et ça aussi, ça l’énerve : non seulement parce qu’il ne lui obéit pas mais aussi parce que ce serait clairement une façon de se mettre en danger.

Autant dire que Nate n’est pas près de le laisser faire, pourtant forcé de le lâcher quand il se dégage vivement. Ses parents, c’est peut-être bien le sujet le plus compliqué qui existe pour lui. Il ne comprend pas lui-même ce qu’il ressent pour eux : un mélange de haine viscérale, de loyauté absurde et d’espoir illusoire. « Depuis quand tu veux plaire à tes parents Nate ? Merde, juste dire à ta mère d'arrêter de sous-entendre de la merde, c'était trop dur ? Ça y est, tu veux à tout prix redevenir le gosse parfait ? » La réflexion augmente sa colère de quelques crans d’un coup. Il n’a jamais été le gosse parfait. Il n’a jamais connu ça. Contrairement à Gabin. « Mais va te faire foutre, Gabin. T’as vu comment c’est entre ta mère et toi ? Tu peux pas comprendre que moi j’aurais jamais ça ?! » Et que c’est encore pire qu’être orphelin ? Parce qu’elle est bien là sa mère, bien en vie. Alors gamin, Nate, il ne comprenait pas pourquoi elle choisissait de ne jamais être là, envoyant toujours des nourrices faire son boulot, mères temporaires que Romy et lui rendaient folles en quelques jours. Quand elle ne venait pas l’embrasser le soir, Leonore n’avait pas l’excuse d’être morte.

Et c’est vrai que tout ça, ça serait peut-être plus simple s’il était quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui serait sagement tombé amoureux de la fille d’un de leurs amis. Qui se serait moins posé de questions. Peut-être qu’il serait heureux, s’il avait épousé Charlie. « Tu devrais aller la retrouver alors, elle doit avoir des tas de choses à te raconter. », Gabin lui répond, s’obstinant à ne pas comprendre qu’il est incapable d’aimer quelqu’un d’autre que lui. Même s’il le lui rappelle. Même s’il a pu penser que ses parents seraient aussi capables de le voir. « C'est con, parce que moi, j'étais à peu près persuadé que ça allait mal se passer. » C’est qu’il est têtu, le Gabin, quand il s’y met. « Mais tu pètes les couilles, putain. » Parce que ça commence à carrément le saouler, ses petites réflexions de type qui a toujours raison, drapé dans sa fierté d’homme blessé.

Il aimerait aussi qu’ils arrêtent de se donner en spectacle pour toute la rue. Mais bien sûr, ça aussi c’est impossible. Gabin semble bien déterminer à le faire chier le plus possible. « Depuis quand tu te soucis de ce qu'on pense de nous, Nate ? Depuis quand tu courbes l'échine Nate ? Depuis quand t'en as quelque chose à foutre de ce que tes parents pensent, sérieusement ? » Ses questions attisent d’autant plus sa colère qu’elles sonnent juste : il devrait n’en avoir rien à foutre. Il n’en a jamais rien eu à branler de l’opinion de qui que ce soit sur sa vie – à part celui de Gabin et peut-être de Romy – et aujourd’hui, ces regards derrières les rideaux, reflétant ceux de ses parents, ont de l’importance. Son mec fait maintenant carrément les cent pas, ne cachant pas une seconde les émotions qui le traversent. « Tu sais pourquoi j'ai accepté de venir, Nate ? Pour toi. Parce que tu me l'as demandé. Alors que je savais très bien que ça allait mal se passer et que j'allais me prendre des réflexions dans la gueule. Et tu sais quoi ? J'ai la putain d'impression d'être aussi misérable que quand on m'a ramassé dans la rue, y'a dix ans. » Nate grimace, ne pouvant empêcher l’image d’horreur d’apparaître bien trop clairement dans son esprit.

« Pourquoi ? Parce que j'me suis senti putain d'abandonné face à la situation, j'ai l'impression que t'en as rien à foutre comme j'avais l'impression à l'époque que ces mecs en avaient rien à foutre de m'entendre gueuler. Les mots, c'est tout aussi douloureux que les coups. Parfois plus. Et je m'étais préparé. Je m'étais surtout dit que t'allais au minima prendre ma défense. Mais j'me suis visiblement trompé. » Il voit son corps qui tremble, sa respiration qui se fait plus difficile, mais il n’additionne pas automatiquement deux et deux. Il est trop aveuglé par la colère pour voir la crise d’angoisse qui débarque. Et puis il y a aussi qu’il accuse le coup. De toutes ces paroles atroces qui le comparent à ces mecs qui lui ont fait du mal. Lui. Le bourreau de Gabin. L’idée lui vrille bien trop le ventre. « T’as pas le droit de me comparer à ces mecs-là. C’est dégueulasse. D’autant plus qu’apparemment tu sais très bien te défendre tout seul. » Non. Non parce qu’il est en train de s’effondrer sous ses yeux et que Nate ne le voit pas.  « Parce que moi aussi je suis déçu Gabin. Je te pensais plus diplomatique que ça. Et c’est pour ça que je t’ai demandé de venir. Pour me calmer. Pour calmer la situation. Je me suis trompé aussi, figure-toi. » Son mec n’a clairement pas été une ressource dans cette épreuve. Sûrement parce que le danger n’était pas là où il s’y attendait : ses parents n’ont pas cherché à s’en prendre à lui directement, ils sont passés par Gabin. Alors qu’il était prêt à avoir besoin du soutien de son mec pour ne pas péter un câble, c’est lui qui a eu besoin du sien et ça l’a pris au dépourvu. Mais merde, il aurait pu réagir plus posément aux attaques, non ? Il aurait pu comprendre que cette situation le déstabiliserait bien trop. Il le connaît mieux que personne. « Peut-être que pour eux aussi, c’était beaucoup à encaisser d’un coup. T’y as pensé à ça ? Qu’ils avaient besoin de temps ? » C’est son cœur qui lutte pour leur trouver des excuses, parce que c’est définitivement trop dur d’accepter pour de bon que ses parents sont des ordures. « Rentre dans cette putain de caisse, je vais pas le répéter mille fois. » Il est toujours hors de question de le laisser là, malgré tout ça.

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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Dim 12 Mai - 13:34



c'est ridicule. tout simplement ridicule. vous vous donnez en spectacle et tu sais que t'as donné une raison aux parents de nate de ne pas t'apprécier, de penser un peu plus que leur fils terminera par se marier avec une femme et pondre trois gosse, avant d'adopter un labrador. tu passes clairement pour un mec que t'es pas. et ça te fait chier, mais t'as pas réussi à garder ton calme. qui l'aurait fait, exactement. tu serres les poings, t'essayes désespérément de te calmer, mais c'est peine perdue pour le moment. parce que nate ne fait rien pour arranger la chose, toi non plus d'ailleurs. tu secoues la tête de gauche à droite, complètement tendu de colère. mais va te faire foutre, gabin. t’as vu comment c’est entre ta mère et toi ? tu peux pas comprendre que moi j’aurais jamais ça ?! tu fronces les sourcils face au brun. il se fout de ta gueule, c'est ça ? met pas ma mère en travers de tout ça nate. je te jure, commence pas là-dessus. c'est pas elle qui vient de me mettre minable parce que j'ai une bite et pas une belle paire de nichons. tu siffles. et ok, t'es proche de ta mère. mais ta mère elle t'a vu à l'hosto, en mauvais état, elle t'as vu en dépression, à deux doigts d'abandonner. tu soupires longuement.
il a pas le droit de sortir ça comme ça, comme si y'avait rien qui vous avaient rapprochés avec ta mère.

mais tu pètes les couilles, putain. tu lèves les yeux au ciel face à ses mots. il t'énerve. et toi aussi, il te pète les couilles, là. puis il te parle de vous donner en spectacle. t'es pas con non plus, tu l'sais bien que vous êtes en train de le faire. tu fronces un peu les sourcils. depuis quand il en a quelque chose à foutre de ce qu'on pense de lui, de vous ? tu le connaît pas comme ça nate. tu fronces les sourcils, tu sais pas, c'est comme si quelque chose avait changé, là-bas, en europe. ça te fait mal. trop mal. tu fermes les yeux un instant, t'éloignes un peu après ta tirade. ouais, t'aurais pensé qu'il allait au moins prendre ta défense, t'en sais rien. au moins être de ton côté, parce que là, c'était clairement pas le cas.

ta respiration est rapide, trop rapide. tes mains tremblent, et t'es pas bien. tu sais parfaitement ce que ça annonce. et bordel, non, pas maintenant. t'es censé savoir la gérer ton angoisse, t'as arrêté de voir ton psy parce que t'arrivais à la gérer. fuck. t’as pas le droit de me comparer à ces mecs-là. c’est dégueulasse. d’autant plus qu’apparemment tu sais très bien te défendre tout seul. parce que moi aussi je suis déçu gabin. je te pensais plus diplomatique que ça. et c’est pour ça que je t’ai demandé de venir. pour me calmer. pour calmer la situation. je me suis trompé aussi, figure-toi. tu l'observes de longues secondes, fronçant un peu les sourcils, interdit. tu te pinces les lèvres un instant et tu secoues la tête de gauche à droite, recommençant à faire les cent pas. face à mes beaux-parents, ouvertement homophobes et sans aucuns soutiens, non, je sais visiblement pas reprendre le dessus. tu siffles à ses mots. t'es vexé, ouais. putain de vexé par ses mots. de plus en plus. tu t'éloignes un peu. comme si c'était pas prévisibles que c'est à moi qu'ils allaient s'en prendre. tu ajoutes simplement. tu glisses une main tremblante contre ton visage. et, putain, t'en peux plus de tout ça, de ce genre de situations. t'as bien assez pigé au cours de ta vie que t'avais pas ta place dans ce monde, que c'était contre nature, un truc dans le genre. peut-être que pour eux aussi, c’était beaucoup à encaisser d’un coup. t’y as pensé à ça ? qu’ils avaient besoin de temps ? tu fronces les sourcils. attends, tu défends tes parents, là ? tu siffles. en dix putains d'années, j'pense qu'ils ont eu le temps de se faire à l'idée, non ? tu lâches en fermant les yeux, marchant quelques pas pour t'éloigner.

rentre dans cette putain de caisse, je vais pas le répéter mille fois. tu lèves les yeux au ciel. vas t'faire foutre. tu réponds simplement. tu comptes pas y monter, dans la bagnole. t'as pas envie de te retrouver dans ce putain de silence angoissant aux côtés du brun. en parlant d'angoisse, d'ailleurs ... tu fermes les yeux et viens t'appuyer contre un muret, te penchant un peu en t'appuyant sur tes genoux. tu fermes les yeux.
t'es pas bien, là.
et ta respiration, c'pas franchement ça. t'es même carrément en train de taper une putain de crise.
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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Dim 12 Mai - 16:49


Ça le frustre, que son mec ne puisse pas comprendre d’où ça vient tout ça. Essayer de plaire à ses parents, ne fusse qu’un peu. Pour voir comment ça fait. Parce qu’il ne s’est jamais senti proche. Parce qu’il ne sait pas ce que c’est d’être soutenu dans ses choix ou dans sa vie, par des parents. Pas comme Gabin, qui peut compter sur sa famille, et surtout sa mère. Comment est-ce qu’il peut s’imaginer, ce que c’est d’avoir une mère comme Leonore quand il a une mère comme Faith ? « Met pas ma mère en travers de tout ça Nate. Je te jure, commence pas là-dessus. C’est pas elle qui vient de me mettre minable parce que j'ai une bite et pas une belle paire de nichons. » ça aussi c’est frustrant, à quel point ça aurait sûrement été plus facile si Gabin était une femme. Et ça l’énerve lui-même de penser ça parce que, merde, il en a jamais rien eu à branler de ces histoires de sexualité, jamais même compris comment les gens se permettaient le débat sur la question. On aime qui on aime, point. Mais ses parents, ça lui fout le cerveau en l’air et il ne peut pas s’empêcher de vouloir les aimer. Il serre les dents, n’ajoute rien sur Faith. Elle ne devrait pas être un dommage collatéral de cette dispute.

Et Gabin insiste, en vient même à comparer ce qu’il vient de se passer avec son agression. Nate ne supporte pas la comparaison, aussi indirecte soit-elle, avec ses agresseurs. Parce que, merde, c’est dégueulasse, il ne pourrait jamais rien faire pour lui faire du mal. Il a trop de colère pour accepter que c’est ce qu’il vient de faire, en ne le défendant pas. Tout ne devrait pas tourner autour de Gabin quand ce sont ses parents qu’ils viennent de visiter. Lui qui ne sait plus où il en est après quelques secondes en leur présence, tant ça lui fait mal d’être un presque-inconnu pour eux. Son mec était censé être une ressource, un pilier. Au lieu de quoi, il rend les choses encore plus difficiles. « Face à mes beaux-parents, ouvertement homophobes et sans aucuns soutiens, non, je sais visiblement pas reprendre le dessus. Comme si c'était pas prévisibles que c'est à moi qu'ils allaient s'en prendre. » Nate secoue la tête, pas d’accord avec l’argument. Gabin aurait pu tenir plus longtemps. Il y avait d’autres façon de régler ça que de fuir. Le prendre à l’écart, pour commencer.

Peut-être que ses parents avaient simplement besoin de temps. Pour se faire à l’idée. Après tout, ce n’est pas comme s’ils avaient une chance de vivre tout le processus. De comprendre leur histoire. De voir au quotidien son amour pour Gabin devenir de plus en plus fort. « Attends, tu défends tes parents, là ? En dix putains d'années, j'pense qu'ils ont eu le temps de se faire à l'idée, non ? » Nate fronce les sourcils alors que Gabin s’éloigne encore un peu. Mais au lieu de réduire la distance pour lui répondre, il se contente de parler plus fort, presque crier. Après tout, on s’en bat les couilles des voisins, non ? « Ils ont pas eu dix ans pour se faire à l’idée. J’ai eu aucun contact ou presque ces dix dernières années. Ils savaient rien sur rien. Putain t’as vraiment aucune idée de la situation... » Peut-être que ses parents jouent si bien la comédie, à faire comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, que Gabin s’est fait avoir. Nate refuse de voir sa part de responsabilité là-dedans : il n’a jamais vraiment parlé de ses parents avec Gabin. Pas avant récemment, pas avant son retour d’Allemagne et encore, il a essayé d’en dire le moins possible. Là tout de suite, ça ne peut pas être de sa faute.

Il a besoin d’air. De faire le point tout seul. Alors il va juste le ramener chez sa sœur et rentrer y penser chez lui. Si seulement il voulait bien monter dans la voiture. « Vas t'faire foutre. » Nate soupire bruyamment, envisage de le laisser là. IL trouvera bien une âme charitable pour le ramasser au bord de la route. Son prochain copain, peut-être. Qui sera un meilleur chevalier servant que lui. Ce futur dystopique s’envole quand il le voit presque s’effondrer contre un muret, tremblant, la respiration sifflante, chaotique. Sa toute première pensée, inavouable, le dégoûte lui-même : j’ai pas envie. Pas envie de l’aider. Pas envie de faire l’effort de se calmer pour le calmer ensuite. Pas la force. L’inquiétude balaye rapidement tout ça. C’est plus fort que lui, s’inquiéter pour Gabin. Ça prend toute la place, le mobilise entièrement, et il traverse la distance qui les sépare en quelques enjambées.

Puis d’autres mots, solution apprise par cœur avec les années, s’imposent à lui : cohérence cardiaque. Mais ils semblent vouloir dire autre chose aujourd’hui. Dire que c’est pas cohérent, leur historie de cœur. Tout ce mal qu’ils se font. Qu’il lui fait, à déclencher des crises. La deuxième en si peu de temps, uniquement à cause de lui, de son retour dans sa vie. Et que ce qui serait cohérent pour le cœur de Gabin, finalement, ce serait peut-être qu’il n’en fasse plus partie. « Bébé... », mots emplis d’inquiétude, qui traversent la colère, malgré lui. « Assied-toi, lutte pas pour rester debout. », il lui dit en touchant doucement son bras, signifiant qu’il est prêt à l’aider, à le retenir si son corps flanche. Mais, en vérité, il ne sait pas trop comment agir. Il n’est pas source de réconfort pour Gabin. Pas aujourd’hui, pas dans cette situation. Il est même carrément le déclencheur de la crise. Le mieux ce serait peut-être qu’il s’éloigne ? Il n’en sait putain de rien. « Je te promets que dès que tu te calmes, je te laisse tranquille. T’as rien à craindre, ok ? Concentre-toi sur ta respiration. » Il devrait appeler Elisa pour qu’elle vienne s’occuper de lui. Elle serait rassurante, elle qui ne lui a jamais fait de mal. « Si tu veux pas revenir en voiture avec moi, je peux appeler ta sœur. Compte les secondes, d’inspiration et d’expiration, en attendant. Tu sais comment. Essaye d’inspirer trois secondes et d’expirer cinq secondes pour commencer. » Depuis la dernière crise, il a eu le temps de rafraichir sa mémoire sur Google, à propos de cette technique qu’un psy de l’époque leur a appris à utiliser. Ça le ferait vraiment chier d’en arriver à appeler Elisa, pour dire vrai. Parce que ce serait avouer l’échec, abandonner, en plus de récolter les foudres de la brune pour l’éternité ou plus longtemps encore. Mais il a bien peur d’y être obligé, pour le bien de Gabin.

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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Lun 13 Mai - 22:00

tu te pinces les lèvres. ta mère à rien à faire dans l'histoire, tu vois même pas pourquoi nate l'a évoquée. sérieusement, quoi. vous avez pas du tout la même relation avec vos parents et il le sait très bien. mais vous avez pas franchement le même vécu non plus. tu glisses une main tremblante contre ton visage. c'est un cauchemar. tu aurais mieux fait de refuser, lui souffler que c'était une mauvais idée.
après tout, t'avais bien un pressentiment, mais t'as pas voulu inquiéter nate, t'as juste voulu être avec lui quelques heures, voir de quoi il en retournait. tu regrettes franchement, tu serais bien mieux dans ton lit en train de bouquiner qu'au bord de la route en train de commencer à faire une crise d'angoisse. et tu sais, tu sais comment respirer pour t'calmer, mais t'es bien trop énervé pour le faire. énervé plus qu'angoissé, mais cette dernière refait quand même surface.

ils ont pas eu dix ans pour se faire à l’idée. j’ai eu aucun contact ou presque ces dix dernières années. ils savaient rien sur rien. Putain t’as vraiment aucune idée de la situation... tu arques un sourcil. comme si tu venais de leur annoncer y'a deux semaines que t'aimes les queues, nate. tu marmonnes. t'es pas du genre vulgaire, d'habitude. t'aimes pas ça la vulgarité, appuyant sur le fait qu'aimer un autre chose, c'est dégueulasse pour les gens. y'a rien d'immonde, ou de contre-nature, bordel. mais t'es trop énervé pour y faire attention, en réalité. bien trop.
tu ne devrais pas l'être autant, tu ne devais pas porter attention à tout ça, parce que tu ne le fais pas d'habitude. tu te contentes de hausser les épaules et de continuer ta route, t'as appris à prendre de la distance. mais pas cette fois, pas aujourd'hui, t'as pas réussis. tu ne sais pas exactement pourquoi. peut-être à cause de nate, peut-être pour nate. parce que ses parents n'ont pas à le traiter comme ça, à vouloir imposer un idéal qui ne l'est que pour eux. et encore plus, ils n'avaient pas à passer par toi, en dehors de toutes paroles ou de toutes choses, tu te doutais à être la cible pour le toucher. parce que tu tiens à lui, qu'il tient à toi et que ses parents ne sont pas cons non plus.
mais ça, il refuse visiblement de le voir.

t'as pas envie de monter dans cette voiture, t'as pas envie de te taper la route jusqu'au queens dans le silence ou en continuant de vous disputer. puis, clairement, dans ton état, t'enfermer dans une voiture n'est pas une bonne idée. tu t'éloignes, de quelques pas seulement parce que t'as déjà l'impression de sentir tes jambes flancher, comme soudainement privées d'énergie. tu serais bien incapable de rentrer à pied, juste bon à te laisser choir là et fermer les yeux quelques minutes, quelques heures, trop longues heures. tu ne sais pas si tu as envie que nate t'aide à passer cette crise. c'est un peu de sa faute quand même, si t'en est là, si vous en êtes là. tu soupires un peu, glisses une main tremblante contre ton visage, la présence du brun de nouveau autour de toi.
bébé... assied-toi, lutte pas pour rester debout. t'aimes pas spécialement être touché, il sait bien nate, un simple contact contre ton bras, tu sais qu'il est là si tu flanches vraiment. tu fermes les yeux un instant en t'appuyant un peu plus contre le muret. tu sais pas, t'arrives plus à penser, ou réfléchir correctement, sans en faire des tonnes ou penser directement au pire.

je te promets que dès que tu te calmes, je te laisse tranquille. t'as rien à craindre, ok ? concentre-toi sur ta respiration. si tu veux pas revenir en voiture avec moi, je peux appeler ta sœur. compte les secondes, d’inspiration et d’expiration, en attendant. tu sais comment. essaye d’inspirer trois secondes et d’expirer cinq secondes pour commencer. même dans cet état, tu sais que c'est une mauvaise idée, qu'elle lui pardonnera difficilement. elle est comme ça elisa, faut pas s'en prendre à toi, d'une manière ou d'une autre. tu fermes les yeux un instant, appuyant tes mains au niveau de tes genoux, essayant de calmer un peu ta respiration, les tremblements de tout ton corps. t'as froid, bien trop froid soudainement. tu secoues un peu la tête de gauche à droite, y'a ta respiration qui se calme, un peu. un peu, seulement, tu viens glisser une main contre ton visage, t'as juste envie de rentrer.
rentrer et dormir, oublier cette journée, oublier ce massacre, revenir en arrière.
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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Sam 18 Mai - 13:03


« Comme si tu venais de leur annoncer y'a deux semaines que t'aimes les queues, Nate. » Et c’est pas normal un Gabin vulgaire. Tellement pas normal que c’est un peu déstabilisant. Il est vraiment en colère. Vraiment touché. Mais merde. Nate n’a pas assez de recul pour se calmer, réaliser que la situation est vraiment entrain de déraper. Cette histoire avec ses parents, cette mort lente de tous les espoirs qu’il pouvait encore avoir pour eux – ça a l’air beau, sur le papier, une famille et ça a l’air beau quand c’est celle de Gabin – ça lui fout le cerveau en l’air et y a plus que la colère. Parce que c’est facile. Ça a toujours été facile pour lui, la colère. Et ça vient peut-être dans quand il était petit. Quand se mettre en colère contre les nourrices, ça fonctionnait vraiment pour les faire disparaître. Sauf que si c’était vraiment efficace, ça aurait fait revenir sa mère, aussi.

Un instant plus tard, quelque chose de plus fort réussi à traverser la colère : son inquiétude pour lui. Gabin est en détresse, appuyé contre un muret, la respiration complètement chaotique. Ça l’a toujours impressionné, les crises d’angoisses de son mec, même s’il y a une période où il avait plus l’habitude, où ça faisait presque partie du quotidien. Il s’en veut, d’en être la cause. Putain, c’est bien un truc qu’il n’aurait pas cru ça, si on lui avait dit à l’époque qu’un jour il ne serait pas le remède mais la cause. Que ce serait lui qui lui ferait tout ce mal. Alors la solution ce n’est pas de lui dire je suis là, regarde-moi, tout va bien, je laisserai rien t’arriver parce que ce ne serait pas arrivé sans lui. La solution, du coup, c’est peut-être bien de le laisser tranquille. Appeler Elisa et se barrer. Gabin respirera mieux sans lui.

Ce dernier n’a pas l’air convaincu, secouant la tête, mais ne s’oppose pas. Alors Nate dégaine son téléphone et appelle sa jumelle. Ça le fait chier. Il sait qu’elle lui en voudra pendant longtemps. Voir même peut-être qu’elle ne lui pardonnera jamais, c’était ce qu’elle avait l’air de dire la dernière fois : tu lui fais encore du mal et c’est fini, mais il n’a pas vraiment d’autres options. Après quelques sonneries, il tombe sur le répondeur. « Ouais, Elisa c’est Nate. Tu peux me rappeler d’urgence, s’il-te-plait ? Gabin a besoin de toi. » Il vérifie que son téléphone n’est pas en silencieux puis le remet dans sa poche. Ensuite, il se tourne vers Gabin. « Je reste, en attendant qu’elle rappelle. Je te laisse pas tout seul ici. » C’est pas qu’il n’est plus fâché. C’est pas qu’il a arrêté de penser être mauvais pour lui. C’est qu’il l’aime, plus que tout, et que y a pas de monde dans lequel il l’abandonnerait tout seul au milieu de la rue, quoi qu’il arrive. Il voudrait le prendre dans ses bras. Mais il a peur d’aggraver les choses. « Je finis toujours par te faire du mal. », il dit, réellement triste de la constatation. Il commence à réaliser qu’il n’aurait pas dû l’exposer à ça. Il n’aurait pas dû l’emmener chez ses parents sans aller y prendre la température tout seul avant. Ça aurait sûrement empêché qu’il ait trop de choses à gérer émotionnellement, ça lui aurait peut-être permis de pas se laisser avoir par eux, de prendre la défense de son mec.

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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Dim 19 Mai - 11:43

c'était une si mauvaise idée ce repas. quelle idée que d'accepter que d'accompagner nate, aussi. pour lui faire plaisir, ouais. et bien ça t'apprendra. tu retiens un petit soupir, tu pensais que ça allait un peu mieux vous deux, que tout redevenait peu à peu comme avant. mais tu dois te faire à l'évidence : rien ne sera plus jamais comme avant, parce que ces quatre années ont laissé une trace indélébile dans vos vies respectives, mais aussi dans votre vie à deux, s'il en reste réellement quelque chose.
parce que toi t'essayes, tu fais tout pour que ça marche, pour que ta famille pardonne au brun et ... et tu vois bien le massacre. parfois tu te poses de sérieuses questions. un petit soupir s'échappe de tes lèvres et tu glisses une main tremblante contre ton visage. ça allait mieux, ouais. franchement, c'était de mieux en mieux au fil des années. et là, c'est comme si le retour de nate signait aussi le retour de tes angoisses. et quand tu y penses réellement, ce n'est pas totalement aberrant. ta rencontre avec nate, c'est le siège de pas mal d'angoisses pour toi.
alors forcément, qui dit angoisse, dit crises.
et en ce moment t'es fatigué, fatigué d'essayer de paraître parfait.
alors forcément, c'est encore pire.

t'as pas franchement envie qu'il appelle elisa. parce que tu connais ta jumelle, tu sais qu'elle ne réagira pas bien à tout ça, tu sais que c'est une mauvaise idée. très mauvaise. un soupir s'échappe de tes lèvres, tu fermes les yeux, essayes de te concentrer sur cette putain de respiration qui t'échappe. trois et cinq. méthodes bien trop idiote à tes yeux et pourtant, ça a le don de marcher quand t'arrives à te concentrer assez pour compter. ouais, elisa c'est nate. tu peux me rappeler d'urgence, s'il-te-plait ? gabin a besoin de toi. parfois tu te demandes s'il le fait exprès ou s'il est con. tu lèves les yeux au ciel. tu soupires lourdement et viens serrer tes mèches entre tes doigts. il se rend pas compte qu'il t'aide pas tellement, là. je reste, en attendant qu'elle rappelle. je te laisse pas tout seul ici. tu secoues un peu la tête de gauche à droite. tu connais elisa, si son téléphone est éteint ou sur silencieux, c'est qu'elle est occupée. et nate, il peut attendre longtemps, suivant ce qu'elle est en train de faire, ta frangine.

je finis toujours par te faire du mal. et ça t'exaspères. tu m'aides pas, putain. tu marmonnes entre tes dents en te redressant un peu pour marcher. t'en as besoin, là, besoin de faire les cents pas de nouveaux, à fleur de peau, totalement hors de toi, mais pas de colère. tu détestes te retrouver dans cet état. et arrête, putain, t'es très con. tu siffles en l'observant. tu prends une légère inspiration. parce que jusqu'à preuve du contraire, t'es quand même le mec qui m'a le plus aidé dans ma putain de vie, ok ? et c'est pas parce que maintenant, c'est compliqué que oh là là t'es le pire être humain de l'univers parce que je suis en train de taper une crise d'angoisse, ok ? tu siffles. et ça te tue de devoir t'occuper d'lui avant d'essayer de te calmer. c'est pas comme si t'en faisais souvent à un époque, des crises. alors maintenant, tu la rappelles, tu lui dis que ça va, que c'est rien - sinon elle t'en voudra à peu près tout le restant de ta vie - et tu me laisses me calmer et je monterais dans ta putain de caisse. tu marmonnes en t'éloignant un peu. et t'espère vraiment qu'il va piger que tu peux te calmer tout seul s'il arrête d'en rajouter une couche à chaque fois. tu soupires lourdement en secouant un peu la tête, tes doigts jouant nerveusement avec les clés de l'appart dans ta poche - le tiens, et celui d'elisa.
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Message Sujet: Re: défaite de famille (gabin)   défaite de famille (gabin) - Page 2 Empty Sam 25 Mai - 18:21


C’est un putain de carnage. Sur tous les fronts. Nate est complètement perdu. Il avait pas besoin de se disputer avec Gabin maintenant, surtout pas quand il est lentement entrain de réaliser ce que valent vraiment ses parents, c’est-à-dire, pas grand-chose voir même peut-être moins que ça. Il se sent égoïste, il voulait de lui à ses côtés pour le soutenir et il n’a pas pu lui rendre la pareille, le soutenir en retour quand les foudres de ses parents se sont concentrées sur lui pour mieux éviter le vrai problème : leur fugue, à lui et Romy quand ils n’étaient encore que des adolescents. Peut-être que tout ça, ce n’était pas plus de l’homophobie qu’une façon de lui faire payer pour cet affront, pour tous les mensonges qu’ils ont dû dire à leurs amis pendant toutes ces années. Parce que chez les Harrington, on est pas du genre à avouer l’échec, encore moins quand cet échec, c’est leurs propres enfants. Ouais, peut-être qu’ils avaient tout prévu depuis le début.

Nate n’en sait rien, il en a marre d’essayer de démêler tout ça, il voudrait juste poser sur pause, trouver le bouton d’arrêter de son cerveau. Parce que plus il pense, plus il se dit qu’il est mauvais pour Gabin. Revenir aussi, c’était égoïste. Il était malheureux en Europe sans son mec et il est sûr et certain qu’il n’aurait pas pu passer à quelque chose avec quelqu’un d’autre. Mais peut-être que Gabin l’aurait pu, lui. Merde, il a pas envie de penser à ça, ça fait trop mal. Gabin heureux sans lui. L’image lui donne la gerbe. Putain d’égoïste. Alors, il fait ce qui lui semble être le moins égoïste sur le moment : appeler Elisa et la laisser prendre le relais. C’est mauvais pour lui, parce qu’il sait qu’elle ne lui pardonnera peut-être jamais, mais c’est bon pour Gabin et c’est ça qui est important, non ? Parce que lui, il finit toujours pas lui faire du mal.

Son mec n’a pas l’air d’accord, et il se relève, énervé, pour faire les cents pas. « Tu m'aides pas, putain. » Nate le regarde. Ça lui fait du mal de le voir comme ça et d’être la putain de cause au lieu d’être la solution. « Et arrête, putain, t'es très con. Parce que jusqu'à preuve du contraire, t'es quand même le mec qui m'a le plus aidé dans ma putain de vie, ok ? Et c'est pas parce que maintenant, c'est compliqué que oh là là t'es le pire être humain de l'univers parce que je suis en train de taper une crise d'angoisse, ok ? » N’empêche que sans lui, pas de crise d’angoisse aujourd’hui. Il soutient son regard mais ne répond pas tout de suite. « Alors maintenant, tu la rappelles, tu lui dis que ça va, que c'est rien - sinon elle t'en voudra à peu près tout le restant de ta vie - et tu me laisses me calmer et je monterais dans ta putain de caisse. » Il le regarde, sourcils froncés, essayant d’analyser la situation. Faire le point sur ce qui est cassé entre eux. Il se sent vidé d’énergie. « Ouais. », il souffle. Et c’est horrible, cette sensation d’être un connard qui le laisse gérer sa crise d’angoisse tout seul comme s’il n’en avait rien à foutre. Mais il s’éloigne, retourne vers sa voiture, pour y récupérer ses clopes. Il a bien besoin de fumer. Il se penche pour attraper un paquet dans la porte de la caisse, glisse une cigarette entre ses lèvres, l’allume, ferme les yeux. Après avoir soufflé une première volute de fumée, il rappelle la jumelle. « C’est re-moi. Fausse alerte, t’en fais pas. Tout va bien. » Et sa voix ne flanche même pas quand il prononce ce mensonge. Tout va bien. C’est loin d’être vrai, même s’il ne réalise pas encore toutes les conséquences de cette après-midi.

Il range le téléphone dans sa poche, s’appuie contre le voiture, reporte sur regard sur Gabin. Ça lui procure toute sorte de sentiments. Dont de l’amour. C’est étrange comme il n’y a rien de plus apaisant pour lui, que de poser les yeux sur Gabin. Même en ce moment, même quand la colère, la tristesse et la culpabilité viennent foutre le bordel dans tout ça, le laissant un peu k.o. Il l’aime comme un fou et, putain, il aimerait que ce soit plus simple. Qu’ils se rencontrent ados, au Lycée. Qu’il puisse le draguer à l’ancienne, en se ridiculisant un peu, en tentant des rapprochements en soirée. Et puis que dans la suite de l’histoire, il ne l’abandonne jamais. Ça ferait d’eux un couple super solide aujourd’hui. Mariés. Inséparables. Pas secoués comme ça par un dîner avec des connards. Foutou pour foutu, il fait un petit signe de la main à une vieille qui les regarde toujours derrière ses rideaux. Ils auront fait une impression dans ce quartier, c’est certain. « Je t’attend dans la voiture. », il dit à son mec avant d’écraser sa clope par terre et d’entrer dans la caisse. Lui aussi a besoin de se retrouver seul chez lui pour digérer tout ça.

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