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 It feels like there's oceans. (lobo)

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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Dim 28 Avr - 17:11


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@lobo mcgrath

Elle a mal au ventre. Elle a mal au cœur. Elle aimerait pouvoir oublier ses paroles, mais elles résonnent dans son esprit, menaçant d’y rester un long moment encore. Elle est comme les autres, à ses yeux. Pire encore, elle n’est qu’une parmi tant d’autres, Sisi. Tant d’autres prostituées. Tant d’autres filles qui ne sont bonnes qu’à lui faire gagner du fric. Tant d’autres filles dont il se fout. Pourtant, il a été différent, avec elle. Il l’a aidé, il a été là, il l’a protégé. Il lui a donné bien plus qu’il n’aurait dû. Il lui a donné bien plus que ce qu’il donne, d’habitude. Et maintenant, il lui retire tout cela. S’adressant à elle de la pire des manières qui soit. Alors elle tourne les talons, elle part, l’âme en peine. T’es bien trop fragile, Sisi. Bien trop fragile pour ce monde. Il n’en a rien à faire de toi, et ça, il faut que tu le comprenne. Elle essaie de se rentrer dans le crâne qu’elle ne doit pas s’énerver, qu’elle ne doit pas être triste, qu’il n’en vaut pas la peine, qu’il ne le mérite pas. Pourtant, elle est bien incapable de contrôler ce qu’elle ressent. Bien incapable d’oublier sa gueule de con. Et elle n’a plus goût à rien. Elle voudrait juste se terrer dans son lit jusqu’au lendemain matin. Mais lorsqu’elle quitte le club, se retrouvant ainsi dans la rue, elle sent une main l’attraper soudainement, Sisi. Se retournant, elle est rapidement plaquée contre le mur. Par lui. Lui. Lobo. Objet de ses tourments.
Et dans une fougue incontrôlée, ses lèvres viennent se poser contre les siennes.
Un baiser passionné, un baiser qu’il lui offre, juste après l’avoir jeté.
Un baiser qu’elle n’a pas demandé, et qu’elle est pourtant incapable de refuser.
Elle devrait. Elle devrait le repousser, avec la façon dont il lui a parlé. La façon dont il l’a traité. Mais son cœur éclate. Littéralement. Et elle prolonge ce baiser, elle le prolonge, parce qu’elle est bien trop faible, Sisi. Et elle n’a aucune idée de ce que cela signifie, mais elle ne veut pas le perdre, lui. Quelques secondes seulement, quelques secondes avant qu’ils ne reviennent à la réalité, sa main frappant violemment le mur venant les réveiller. - Hei… Lobo, arrête. Elle le sent, Silvia, elle sent qu’il est déchiré de l’intérieur. Qu’il se débat avec son esprit, avec son cœur. Et elle déteste le voir ainsi. Passant ses bras autour de lui, elle se glisse dans ses bras un bref instant pour le calmer, mélangeant tendresse et passion, la composition parfaite pour une explosion. - Je n’attend rien de toi. Je ne joue pas. Sa voix est douce mais limpide à la fois. Elle ne joue pas, et elle n’a aucune envie de tout gâcher, pas cette fois. Tout ce qu’elle veut, c’est être avec lui, de la même façon qu’ils le sont depuis le début. Mais lui ? Qu’en est-il de lui ? Il ne peut pas se permettre de lui manquer de respect pour finalement lui courir derrière et l’embrasser. Il ne peut pas. Il n'a pas le droit. - Et toi ? Tu attends quoi ? Elle se détache légèrement pour croiser son regard, mais elle garde ses bras autour de ses épaules, sa main contre sa nuque. Elle a envie d’hurler. Elle a envie d’hurler qu’elle ne peut pas accepter ses paroles. Mais lorsque ses yeux se plongent dans les siens, elle a cette impression, Sisi. Celle qu’il n’en pense pas un mot.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Lun 29 Avr - 16:30


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@Silvia De Luca

et tu la vois faiblir, la jolie blonde
et tu la sens fléchir, sisi
l’astre solaire qu’a repris l’dessus
il l’aveugle
par ta présence étouffante
par ta voix suffocante.
Le cœur agité dans ses membranes. Qu'elle est belle l'illusion. Qu'elle est belle la mélodie. L'écho de sa voix, enivrant autour des vapeurs alcoolisées. Les blessures imbibées de poisons pour taire la douleur. C'est le visage léger, le sourire tendresse. Des yeux qui inondent l'âme. Magnifique enchanteresse. Maintenant, témoin de sa chute. L'innocence brodée dans ses prunelles qui toisent les enfers. Sisi, trop naïve pour courir. Des jambes greffées au sol quand le charme transcende. La force dans le regard qui glisse sur ses courbes féminines. Elle a l'expression teintée d'espoir, la marque d'une déception ourlée par les opales qui brillent entre les néons de la ville. T'aurais dû courir Sisi, restes pas là. Il va te faire du mal. Parfois sans savoir. Parfois sans voir. Car la proximité éveille la tourmente. Un danger inhérent au désespoir. Baiser mortel. Y a rien de doux dans l'acte. Sauvagerie d'un fauve qui se retient depuis trop longtemps déjà. L'instant hésitant tout de même, lorsque sa langue claque contre la sienne. Il veut la marquer Lobo. Il veut la condamner, la damner plus qu'elle ne l'est. C'est qu'elle a tout d'intéressant, Silvia. Un regard vermillon. Des iris éparses où les étoiles crèvent dans le vaste brun. L'accent latin qui roule contre son palais. Il la veut. Dans son monde, dans son enfer.
La vérité qui tranche et qui crève. L'instance d'un amour virulent. L'infection de l'interdit. De l'étreinte parjure. Une vérité transfigurée sous le clair de lune. Il y a cette attirance fulgurante entre eux. L'envie de la suivre au bout de la nuit. D'effleurer ses joues racées et ses lèvres pulpeuses. Une évidence taillée dans le vice. Le cœur caverneux, soudain désireux de ressentir. D'exister hors de la tombe de tous les morts qu'il empile. Putain, c'est mal. Putain, ça fait mal. Le poing qui embrasse avec violence le mur. Non, il ne peut pas faire ça. Lui faire ça à elle. « Hei… Lobo, arrête. » elle l'enlace. Le cœur pétaradé. Les viscères brûlés. Le néant dans les bronches, dans l'âme. Mouvements anarchiques comme le myocarde. Il bat à s’en rompre. Ça dégomme le thorax. Ça dégomme les reins. Ça dégomme l’âme.
Il ne la quitte pas des yeux, Lobo. Les lèvres calquées près des siennes. Les soupirs ravalés quand la langue cherche, quand les splendides tentent de cracher les mots. « Je n’attends rien de toi. Je ne joue pas. » Il ne la quitte pas des yeux, quand sa main se fait féline autour de sa chaire, quand elle remue, racole sous chaque versant et serre parfois trop fort. Juste pour la maîtriser. Juste pour la faire chuter à terre.
Dis-moi que tu t’embrases contre ma peau.
Dis-moi que tu deviens folle contre ma main.
Dis-moi que toi aussi, ton cœur il s’emballe.
Dis-moi que ma gueule, tu la placardes partout.
« Et toi ? Tu attends quoi ? » Le regard embrasé de tout ce qui crame. Combustion de l’échine comme du myocarde. Muscle qui lui dédie dans une symphonie sentimentale. « Venant de toi ? Rien. » Restes comme t'es, un 'nous' immuable ; c'est ce que ça veut dire. La silhouette statique. Le dégradé bon qu’à le bouffer. Le vert pour s’amouracher de la nacre. Le bleu pour abattre la tempête pour son sourire. Son putain d’sourire. Pire qu’un flingue pour lui dégommer la cervelle. Pire qu’une explosion pour exploser la chaire à terre. « J'enverrai quelqu'un d'autre ce soir, rentre chez toi. » Mais Lobo, pourquoi tu ne la lâches pas ? Front contre front, les soupirs qui se mêlent, les lèvres qui se rencontrent.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Mer 1 Mai - 19:07


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@lobo mcgrath

Elle n’a aucune envie de se battre avec lui. Elle n’a aucune envie de se déchirer avec lui. Ni maintenant, ni jamais. Ni pour son absence, ni pour quoi que ce soit d’autre. Au fond, elle tient à lui, Silvia. Elle l’a connu lorsqu’elle est devenue Sisi, mais c’est bien pour Silvia qu’il compte. C’est bien pour elle, qu’il est important. Et elle voit. Elle voit clair dans son regard, elle l’est autant pour lui. Elle est importante, et elle ne comprend pas pourquoi il s’évertue à vouloir lui faire croire le contraire. Elle ne comprend pas pourquoi est-ce qu’il tente de la repousser alors qu’il est totalement incapable de rester loin d’elle. Il a suffi d’une seconde, d’un pas vers l’extérieur, pour qu’il se retrouve derrière elle à courir, derrière elle à la retenir, derrière elle à l’embrasser. A l’embrasser avec passion, comme s’il attendait ce moment depuis des années. Un baiser qu’elle prolonge. Un baiser qui la dévore de l’intérieur. Un baiser qui lui démontre de toutes les manières possibles que quelque chose s’est installé entre eux sans qu’elle ne le veuille. Sans qu’elle ne le prévoie. Il est celui qui la prostitue chaque soir et pourtant, il est également celui sans qui elle ne pourrait pas survivre. Elle a besoin de lui. Besoin de lui dans sa vie. Et tout son être le réclame, peu importe la manière, peu importe les raisons, son être le réclame encore et encore. Son cœur sonne et résonne, lorsqu’elle le sent tout contre elle. Lorsque sa main touche sa nuque, lorsqu’il s’approche pour l’embrasser à nouveau. Et elle le laisse dévorer ses lèvres, elle le laisse s’emparer de cet instant plus fort que tout le reste. De cette nuit différente des autres. Fermant les yeux en sentant son front contre le sien, Sisi vient déposer sa main contre la joue de Lobo, de la manière la plus douce qui soit. - Rentrer ? Il ne veut pas qu’elle voit un client, pas après ça. Pas après ces baisers. Pas après cette intensité à leur crever le cœur. Et elle comprend. Mieux que personne, elle comprend. Parce qu’elle ne supporterait pas de le savoir dans les bras d’une autre, là, maintenant, qu’il y tienne ou non. Pourtant, ses yeux se plongent dans les siens alors qu’elle reprend la parole. - C’est vraiment de cette façon que tu veux que la soirée se termine ? Et alors quoi ? Ils rentrent ? Chacun de leur côté ? Ils rentrent, alors que pour la toute première fois, leurs lèvres viennent de se rencontrer. Alors que pour la toute première fois, leurs cœurs viennent de se rencontrer. Ce que cela signifie, elle l’ignore. Elle l’ignore et elle ne trouvera pas la réponse dans les paroles du beau brun, elle le sait, parce qu’il ne semble pas décidé à lui dire quoi que ce soit. Mais ses gestes, ses gestes, eux, ils ne trompent pas.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Mer 1 Mai - 20:58


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@Silvia De Luca

Les coups dans la poitrine à chaque pensée qui s’échappe. Les coups dans la poitrine comme l’revers de la médaille. Le coup contre le myocarde pour raviver les émotions d’hier. Le brasier éteint quand les monstres rôdent de trop près. Le bonheur sous les coutures qui se déchirent à l’abri des regards. Le vice greffé sur son sourire insolent. Le rôle de monstre retenu entre ses phalanges. Le haussement d’épaule pour feindre l’indifférence quand l’abdomen crame un peu plus. Des promesses murmurées contre l’échine de porcelaine pour éradiquer la violence. Des baisers qui se font guérisseurs sur les blessures d’hier. Le temps emporté comme les souvenirs. Les synapses gangrenées par la fierté. Ça reste. Ça disparaît pas. Ça cogne à chaque fois plus fort. Les idées qui se fondent comme les corps. La gueule de connard au sourire amoureux.
T'as  rien vu venir, Lobo.
Une claque dans la gueule quand tu pensais le myocarde éteint. 
T'es con Lobo.
Pourquoi t'es toujours attiré par celles qu'il ne faut pas toucher ?

Puis le corps qui s’accroche, qui refuse de partir. Le corps qui réclame. Le corps qui s’fait l’unique pour elle. Avec Sisi, ça semble écrit sous les astres. Avec Sisi, ça parait s’accrocher aux vagues d’espoirs. T'aimerais que ça dur. T'aimerais que ça te sauve. T'aimerais que ça guérisse les blessures. Sisi. La douceur quand les crocs s’perdent dans la nuit. La douceur quand le sang coule. Les yeux fermés sur les actions macabres. Les yeux fermés sur le fossé qui se creuse parfois. Sisi, l’étoile filante. Un regard pour cogner dans le myocarde. Un regard pour faire flancher le dégradé. Lippes contre lippes pour sceller le sacrement. Sisi, c’est l’paradis quand les enfers ricanent. Sisi, c’est l’moyen de se sentir humain ; quand le monstre s’amourache face au miroir. « Rentrer ? »
Puis le temps qui file. Le temps qui dérape. Le temps qui trébuche. Tôt ou tard.
Convictions qui s’effritent.
Croyances qui s’écroulent.
Pour une seconde. Pour un regard. 
Les jamais qui deviennent des peut-être. Les peut-être qui deviennent des encore.
Les encore qui deviennent des à jamais.
« C’est vraiment de cette façon que tu veux que la soirée se termine ? » Ça sonne comme le feu sur les reins. Ça sonne comme un pacte avec les diables. Ça déjoue tous les plans sur la comète. Ça déjoue toutes les certitudes. Tu fais chier, Sisi. « Évidemment que non ! » Les intentions souillées d’la salive qui s’perd sur la chaire. Les intentions souillées du feu sur l’abdomen. Les intentions salies par l’besoin vital. Un regard. Un mot. D'elle. Mais il hésite, Lobo. Il le sait. Il sait que c'est une connerie. « Mais on ne devrait pas faire ça ... » Faire quoi, Lobo ? C’est la respiration qui se fait haletante. C’est les pulsions qui se font irrégulières. C’est la crasse qui se dégage sous l’égide des baisers. C’est les psaumes envoyées aux abysses pour les sourires. C’est les rires qui effacent les cicatrices. C’est un miracle. C’est son miracle.
Le pas pour oser. Le pas pour se délivrer d’la douleur. Animal en cage depuis trop de mois. Quand les questions se succèdent. Quand les questions s’effritent. Sensation accrochée au coeur en l’imaginant contre d’autres courbes. Sensation accrochée au myocarde en l’imaginant l’oublier un peu trop vite. Les idées qui tourbillonnent avec le chant du diable en arrière-fond. Les veines qui tapent trop. Alors il ose, Lobo. Sans l’comprendre. Sans l’réaliser. Il ose, Lobo. Sa main qui épouse la sienne, et dans un geste vif il l'attire avec lui. Vers sa voiture. « Monte. J'te raccompagne. »
T’es pire qu’un cancer, Lobo.
Parce que quand on tombe pour toi, on ne guérit pas. Y a eu Sarai. Y aura Sisi.

Pied qui s'enfonce contre la pédale, le moteur de la bagnole qui ronronne ; comme les pneus crissent contre l’asphalte. Les rues de la divine qui défilent sous l’regard teinté de hargne et d’amertume. La voiture qui s'arrête devant chez elle.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Sam 4 Mai - 18:06


☆ ☆ ☆
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crédit/ tumblr ☆ w/@lobo mcgrath

Elle a envie de croire. Elle a envie de croire, mais elle n’en a pas le droit. Croire que cette fois, ce sera différent. Qu’avec lui, ce sera différent. Elle a envie de croire que cette fois, elle ne gâchera pas tout. Que cette fois, elle trouvera quelque chose qui pourra lui suffire. Quelque chose qui pourra la combler. Elle a envie d’y croire, parce que lorsqu’elle est à ses côtés, lorsque son regard croise le sien, lorsque ses lèvres épousent les siennes, elle se sent plus vivante qu’elle ne l’a jamais été. Et au fond, c’est ce qu’elle recherche. Elle veut vibrer, Sisi. Elle veut trembler, elle veut quelque chose qui la consume, quelque chose qui explose son cœur comme une putain de bombe à retardement. Et Lobo, il est l’être parfait, celui qui incarne tous ses besoins, tous en un. Alors elle a envie de croire. Mais elle n’en a pas le droit. Pas le droit parce qu’il est son employeur. Pas le droit parce que des filles, il doit en voir plein. Pas le droit parce qu’elle serait incapable de le rendre heureux. Parce que la vie qu’elle mène ne laisserait aucun répit, aucune place à quoi que ce soit de bien, quoi que ce soit de beau. Pourtant, lorsqu’elle le voit là, son cœur collé au sien, son regard qui s’embrase, son cœur menaçant de lâcher à tous moments, elle se sent incapable d’arrêter. Incapable de le repousser. Et elle n’en a aucune envie. Aucune envie de le voir s’éloigner. Aucune envie de le voir la quitter. Parce qu’à ce moment précis, elle ne crèverait, Sisi. Le souffle de Lobo sur elle la rend complètement dingue, ses baisers la transportent dans un monde qui n’appartient qu’à elle, et ses paroles, elle ne veut pas les entendre. Elle ne peut pas les entendre. - On ne fait rien… Rien de plus que ce dont ils meurent d’envie, l’un comme l’autre. Rien de plus que de se laisser enfin aller à cette connexion incroyable qu’ils ont toujours eu, tous les deux. T’aimerais que ce soit plus simple, Silvia, parce qu’en réalité, t’as rien eu le temps de voir venir. Rien. Rien. Leur relation s’est transformée, petit à petit, elle est devenue chaque fois un peu plus forte. Une alchimie chaque fois plus intense. Et ce qui arrive ce soir, c’était prévisible. C’était écrit. Alors lorsque Lobo vient attraper sa main, elle le laisse faire, presque sous le choc car c’est bien la première fois qu’il a un tel geste envers elle. Mais c’est un geste qui lui fait un bien fou. Un geste dont elle ne pourrait plus se passer. Elle monte dans la voiture, le laisse conduire jusqu’à chez elle, sans un mot. Elle ne réalise pas. Elle ne réalise pas vraiment ce qui arrive et en même temps, c’est comme s’il n’y avait rien de plus réel. Une fois en bas de l’immeuble, son regard se plonge de nouveau dans le sien, sa main venant saisir la sienne à son tour. - Tu veux monter ? Elle ne calcule rien. Elle ne contrôle rien. Elle ne pense à rien. La seule chose qu’elle sait, c’est qu’elle a besoin de rester avec lui ce soir. La seule chose qu’elle sait, c’est qu’elle n’imagine pas une seconde le laisser repartir comme cela. Elle joue avec le feu, un feu ardent qu’elle ne pourra pas éteindre. Mais peu importe, parce qu’avec Lobo, elle se sent invincible. Invincible et si vulnérable à la fois.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Dim 5 Mai - 10:37


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@Silvia De Luca

Tu veux monter ? Il n’aura suffi que d’une simple question, tard dans la nuit. Assez pour faire germer l’idée dans le crâne. Assez pour laisser l’envie grandir. Nécessité d’être avec elle sans réfléchir. Sans regarder derrière son épaule. Sans s’assurer d’être seul avant d’oser le moindre contact. La démarche chancelante. Les mains retenues dans les poches. L’air qui vient claquer son visage. Le paysage paradisiaque qui contraste avec la folie des songes. L’étendu de verdure quand l’seul écho audible est son souffle encore court. Une clope attrapée dans son jean pour la caler entre ses lippes. Nicotine pour se calmer. Nicotine pour s’apaiser. Le dos crispé alors qu’il la suit. La tête tournée vers l’horizon. La décoration fastueuse des environs. La beauté du lieu. La beauté d’ces couleurs qui rappelle le contraste énigmatique au creux d’ses yeux. Il ne dit rien, d’abord. Le loup la suit en silence ; quand enfin, ils la franchissent cette porte. La clope toujours entre les lèvres et la silhouette qui reste prisonnière de l’embrasure. Il hésite. Une dernière fois. Une main contre la gueule pour s’remettre les idées en place. Une main contre le myocarde pour s’certifier de la vie. Les battements encore anarchiques.
Le démon qui rôde. Le démon qui souille les pulsations.
Le démon qui gagnera. S’il ne l’arrête pas. S’il ne l’empêche pas de nuire.
Les barreaux d’acier pour l’séparer des vivants. Quand c’est avec les morts qu’il deal pourtant.
« C’est joli chez toi. » L’aveu qui déraille. Comme la voix. Le rire nerveux. Autant que la combustion de la nicotine contre les splendides. Il tire dessus comme un acharné. Il tire dessus comme un putain de camé. Y a ses yeux fauves qui se posent partout, qui ne ratent rien, mais qui s’arrêtent en chemin. Sur elle. La poitrine qui se gonfle. Le prénom de l’italienne scandé comme une ode à la vie. Sisi. Sisi. La silhouette qui avance pas à pas dans son dos. Le souffle rapide. La respiration haletante. La poitrine défoncée par chaque pulsation. Mais il s’arrête Lobo. Encore. Seul avec ses incertitudes. Seul avec le mal qui rôde trop près de lui. Une main sur sa gueule pour s’persuader que tout ça c’est réel. Et ça semble plus vrai que nature. Film qui déboule dans la caboche et entache le bonheur. Film qui déboule dans le crâne et flingue les sentiments. Contraste d’cette démarche lente et incertaine. Fais pas ça Lobo. Tu vas la ravager cette fille. Et pourtant …Une main qui entrave la sienne. Qui la force à se retourner. « Tu n’aurais pas dû me laisser entrer. »
Le bout des doigts dans son dos pour l’effleurer. Chemin d’la colonne parcouru des pulpes. Douceur contrastante avec la véracité du rêve. Douceur contrastante avec l’horreur des images. Le front qui revient se fondre au sien. Tempo piano de sa respiration contre la bouche de l’italienne. Ses lippes pour frôler les siennes. Juste un peu. Juste comme ça. Juste pour me prouver qu’on est bien vivants, Sisi. Juste pour me prouver que t’es bien là avec moi. Juste pour me faire vibrer encore un peu. Juste pour me faire espérer. Une seconde. Et mes démons que j’veux envoyer danser avec les chiens.
Le corps encore tremblant. Les muscles douloureux et ankylosés de l’effort.
Le bleu souillé d’la peur ; quand le vert se ravage d’une envie de vivre. Il niche sa tête dans l’cou de cette fille, Lobo. Vocalise de sa respiration à même le derme. Les sens enivrés de son odeur, de ses effluves floraux, de tout ce qu’elle dégage, de tout ce qu’elle crée. Les paupières closes pour se rassurer. Les paupières closes pour espérer encore un peu. Le bout des charnues pour bénir. Le bout des pulpes pour glorifier.
Il mesure pas sa force, le loup. Ni en l’enlaçant. Ni en claquant sa bouche sur sa peau.
Il mesure pas l’empressement de l’étreinte.
C’est une étreinte qui reste gravée. C’est une étreinte qui délivre le myocarde.
C’est une étreinte qui devient et si on se revoyait, même quelques minutes ?
C’est une étreinte qui devient j’crois que je m’attache. Toi aussi, dis ?
C’est une étreinte qui devient t’y crois toi aux miracles, Sisi ?
« C'pas très éthique, ce qu'on fait miss De Luca. » Les mots tranchés de sa respiration. Les mots abimés par le mal-être. Les mots salis par toutes les erreurs. Puis c’est les lèvres qui se déportent sur l’épaule, sur le cou, sur la mâchoire, sur la joue, sur les tempes. C’est les baisers qui sacralisent. C’est les baisers qui accordent les espoirs. C’est les baisers comme dictature pour s’faire sien à nouveau. Les mains qui glissent dans sa nuque pour la rapprocher. Le serrer à l’en étouffer. Le serrer à provoquer le tout puissant. Le serrer à entacher les prières d’ces saintes bonnes qu’à chialer. La pulpe dans les boucles pour les agripper. À chaque fois plus fort. À chaque plus longtemps.  Le souffle sur sa peau. Le buste cognant la mesure à même le pectoral gauche de l’italienne. Une main dans ses cheveux, l’autre contre ses reins pour la posséder d’une étreinte vorace.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Dim 5 Mai - 18:35


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
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A quoi tu joues avec lui, Sisi ? Pourquoi tu t'obstines, alors que demain soir il te remettra sur le trottoir ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas t'empêcher de l'approcher, hein ? Elle n'arrive pas, elle n'arrive pas à rester à l'écart, à rester loin de lui. Elle n'a jamais pu. Elle n'a jamais su. Mais depuis quelques semaines, tout semble prendre une ampleur beaucoup plus grande. Une relation qui devient beaucoup plus forte. Son absence qui lui a fait prendre conscience qu'elle ne supporterait pas de ne plus l'avoir dans sa vie. Ce désir malsain, ce sentiment blasphème, cette fusion dangereuse. Et ce soir, elle est à son à apogée, cette fusion. Cette connexion évidente mais si difficile à admettre. Cette connexion qui n'a rien de légitime et qui ne fait que les dépasser encore et encore. Ils ne contrôlent pas ce qui se passe entre eux, c'est ce qui se passe entre eux qui les contrôlent. La différence est énorme, bien trop violente pour une fille abîmée, bien trop violente pour un homme incontrôlable. Elle est prise par le moment, Sisi. Prise par cette foule de sentiments qui la noient peu à peu, qui la submergent venant creuser sa tombe. Parce qu'elle s'accroche, Sisi, elle s'attache alors qu'elle n'est que cette fille à l'esprit dysfonctionnel. Ce même esprit qui la pousse à l'inviter à entrer. Une proposition qu'il accepte immédiatement. Oh, Lobo. Toi aussi, tu le sens. Toi aussi, tu sais qu'après cette soirée nous ne serons plus jamais les mêmes. Un sourire s'impose sur son visage lorsqu'il complimente son appartement, mais bien rapidement sa main aggripant la sienne la ramène à la réalité. Elle se mord la lèvre, tentant de maîtriser cette passion qui la dévore, mais Lobo vient l'embrasser de nouveau. Les lèvres de Sisi se joignent aux siennes, et elle ne peut plus s'arrêter. Ses mains contre son corps sont comme des brûlures et elle aime ça, elle aime ça. Entre deux baisers, elle répond à ses paroles, d'une voix plus faible que jamais, bien trop concentrée sur ses mains contre elle. - Ce qu'on ressent, ça ne se contrôle pas. Et elle profite de chacun de ses baisers contre son corps, elle s'embrase à chacun de ses souffles. Elle passe à son tour ses mains dans le cou de Lobo, elle vient à l'approcher encore un peu plus d'elle, et plus il la serre plus elle aime cette étreinte. Caressant sa joue, elle l'embrasse à nouveau en posant son front contre le sien. - Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je ne veux pas que ce soit comme avec les autres, avec toi, Lobo... Pas comme avec les autres. Ses clients. Ceux qui profitent de son corps pour quelques billets. Elle ne veut pas qu'il la voit de cette façon et elle n'a pas non plus envie de le traiter de cette façon. Avec lui, c'est bien plus fort que tout. Avec lui, c'est différent de tout ce qu'elle a connu. Et elle a peur, un peu. Elle a peur de ce que cette relation interdite pourrait devenir. Elle a peur parce qu'il n'est pas l'homme d'un soir, Lobo, il n'est pas seulement un désir, une tentation charnelle. Il est bien plus.
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Message Sujet: Re: It feels like there's oceans. (lobo)   It feels like there's oceans. (lobo) - Page 2 Empty Lun 6 Mai - 10:50


☆ ☆ ☆
{ it feels like there's oceans }
crédit/ tumblr ☆ w/@Silvia De Luca

Ce qu'on ressent, ça ne se contrôle pas. Chaque pulsation dédiée à ses sourires. Chaque pulsation dédiée à ce 'truc' qu’il n’évoque pas d’sa voix rauque. Puis l’autre qui arrive. Proximité retrouvée. Un rictus à sa remarque. Un rictus à sa manière de se coller contre lui. La poitrine contre son buste. Quand le pectoral gauche bat le tempo. Quand le pectoral gauche est défoncé par l’audace de chaque battement. Et putain que ça cogne fort. Putain que ça brouille la vue. Putain que ça empêche de respirer. Putain que ça pourrait le faire crever.
Les pulpes italiennes pour effleurer le bras quand sa main défie la brune. Étreinte pour réanimer les sourires. Étreinte pour réanimer les frissons. La peau qui crame d’ce contact. Une douceur retrouvée et qui s’anime sans ombre au tableau. Le décor tapissé de maculé pour éradiquer l’écarlate vérité. Le sanglant qui pèse sur le blase. Le sanglant qui reviendra happer la gueule des vivants, tôt ou tard. Parce que c’est comme ça avec les McGrath. Une seconde de répit. Et la perpétuité prise en pleine gueule pour les erreurs, pour les choix. « C'est ce qui me dérange, ne rien contrôler. » Un regard vers sa nuque où ses lippes se posent. Un baiser. Deux baisers. Et tous les autres qui se succèdent quand l’écho de chacun d’entre eux éclate. Symphonie sentimentale aussi puissante que celle qui bat au creux de son thorax. Son corps qui se rapproche un peu plus. Son bras pour la serrer davantage. Le bout de ses pulpes d’la dominante pour frôler l’abdomen, la poitrine, les flancs. Douceur qui court. Douceur qui charme. Douceur qui pense les cicatrices. Celles exposées au détour de discussions. Au détour de tout ce qu’ils ont osé s’dire. Alors les charnues marchent la douceur. Contact sur l’épaule. Au creux de son cou. Le long de sa nuque. À même les trapèzes. Le dos béni. Le dos sanctifié. Psaumes déposés à même l’échine pour un dernier doigt d’honneur aux idéaux. La tête nichée près de la sienne. Le souffle qui bat. Le souffle qui dévale. Le souffle qui condamne. Je ne sais pas ce que cela signifie, mais je ne veux pas que ce soit comme avec les autres, avec toi, Lobo... T'es dans la merde Lobo, et jusqu'au cou.
Le désir toujours intact, des semaines après. Un 'truc' installé. Des émotions plus fortes que toutes les autres. Plus forte même que le besoin de sa chair. Instant sacralisé à l’avant de sa bagnole, où les mains se sont liées en même temps que les âmes. Instant de flottement où le crâne a compris. Où tu comprends ce qu'elle veut te dire.
Pas seulement des sourires pour attiser.
Pas seulement des baisers pour provoquer.
Pas seulement des caresses pour animer.
Pas seulement du cul pour posséder.
Pas seulement une relation pour s’amuser.
Baisers qui se succèdent. Baisers qui n’en finissent pas. Contours des muscles retracés d’la vipère. Contours des muscles épris des charnues. L’instant qui paraît en dehors du temps. Le buste qui cogne à chaque fois plus dans son dos. Le bras pour l’étouffer de tout ce qu’il éprouve, de tout ce qu’il ne dit, de tout ce qu’il crève de cracher pourtant. J’y croyais plus. J’espérais plus. Je me dis parfois que tout ça n’est qu’une chimère d’plus. Une punition du divin pour me faire m’accrocher au bonheur avant d’me le reprendre. Mais y a ta jolie gueule pour me rassurer. Y a ta respiration qui s’accélère et me fait sentir important. Y a ton coeur là, qui bat un peu trop vite. Y a cette idée qui germe dans ma caboche. Et si tu tombais am… , Silvia ? « Ça me dérange parce que justement, c'est différent. J'voulais pas que ça se passe comme ça avec toi, mais maintenant que je t'ai vu, c'trop tard. » Le nez qui s’frotte au creux de son cou alors que la respiration se décharge le long de l’échine. Il a le cœur sur le point d’exploser, Lobo.
Parce qu’il se sent vivant. Parce qu’il se sent lui. Sans supercherie. Sans mensonge. Sans l’acerbe pour faire taire le mal. Sans haine pour faire plier les genoux ennemis. 
Sans la douleur collée au derme. Sans la réminiscence putride d’une vie à courir après des fantômes. Alors Lobo, il laisse ses paupières se clore. Splendides qui s’posent sur l’ossature de l’épaule. Sa dominante qui remonte pour s’poser vers la mâchoire. Impulsion pour l’forcer à détourner les yeux. Le bleu vibrant pour les cendres ; le vert s’agenouillant pour l’sourire. Les lèvres qui se frôlent. Les respirations qui s’étreignant. « J'ferais en sorte que t'oublie pas, Sisi. » Deux miraculés au milieu des décombres. Deux miraculés pour cracher aux pieds des anges, des saintes, des monstres, de dieu. Le baiser qui devient plus prononcé, plus intense. Danse des vipères. Écumes qui ne forment plus qu’une. L’instant de grâce quand les lèvres s’écartent, encore rougies par l’échange. Celles du métissé qui courent dans la nuque. Le front posé contre les boucles.
Toujours plus de baisers. Toujours plus de douceur.
Les mains qui osent. Les mains qui revendiquent la robe. Elles font glisser le zip, et elles se glissent à l'intérieur.
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