heaven | autumn

Los Angeles.
Loin du Queens, de la grosse pomme, du froid ambiant de cet endroit, tu sens le soleil venir câliner ton corps, les rayons charmant ton épiderme, alors que tu frémis, pas de réveil brusque, pas de sensation d’être abusé, de ne pas avoir dit non, mais de laisser faire, pour donner ce qu’il veut à Sloan. Les opales qui refusent d’affronter la lumière, tu ne sais pas à quel point tu as dormi, tu le savais tu avais toute la journée pour dormir, puis Autumn qui t’accompagne t’aurait forcément réveillé si il était tard. Alors, tu prends ton courage, repensant à cette soirée avec ces deux hommes ayant dans la quarantaine, des hommes qui savent ce qui veulent, même si dans le fond tu trouves ça si amusant de savoir qu’ils aient besoin de ta meilleure amie et de toi pour s’occuper, pour avoir quelqu’un qui les accompagnes à des soirées. Mais tu n’iras pas t’en plaindre, tu es payée pour ça, très bien même, tu peux continuer de payer ton emprunt que tu as du faire pour payer tes études, te reste trois ans, alors autant dire que tu as un boulot conséquent qui t’attend. Une fois les pupilles habitués à la luminosité qui passe par le hublot du yacht dans lequel tu es, tu enfiles un gilet malgré la chaleur commençant à t’aventurer sur ce dernier pour retrouver ta meilleure amie. Le sourire qui te vient immédiatement quand tu la vois assise à table un verre à la main, devant une table dressé à merveille, alors que t’offre un sourire à l’un des serveurs présent pour servir. «  Ma belle, tu es réveillée depuis longtemps ?  »  Que tu demandes avant de te placer derrière elle pour la prendre dans tes bras et embrasser sa joue. «  J’ai dormi comme un bébé !  »  Tu aurais pu penser que tu aurais eu le mal de mer, mais pas du tout ça t’avait bercé bien plus que tu ne l’aurais imaginé. «  Tu les as vu ?  »  Que tu demandes à Aut, tu le sais bien vous aviez la journée de libre, ils devaient partir pour affaire plutôt, alors vous avez sans doute profité, mais peut être bien qu’elle s’était levée bien plutôt que toi. Tu prends place face à elle, croquant dans un croissant, alors que tu admires la vue qui te subjugue telle une enfant restant ébahit devant une montagne de cadeau, bien que toi, tout ça tu ne l’as pas connu, tu n’as connu qu’une certaine misère et c’est bien pour ça que tu t’étais tant accroché à sloan. Tout avait explication, les mots justes, les promesses, une justesse de violence et n’importe qui pourrait avoir ce qu’il veut d’une personne brisée. Tout le monde dit que ce n’est pas à eux que ça arriverait, mais quand on est en face de la situation, les œillères se pointent vous laissant vous emporter dans cette vague de bonheur foudroyant qui ne vous laisse pas voir l’illusion de la chose. «  Alors, on fait quoi aujourd’hui ?  »  Que tu demandes en fixant ton amie et continuant de manger ton croissant, alors que tu pouvais entrevoir les plages déjà pleine de monde.

Los Angeles.
Le soleil qui vient se lécher contre ta peau légèrement vêtu d’une robe et d’un gilet. Le visage en arrière et les yeux fermés tu te délecte de cette sensation de chaleur qui vient caresser ton être. Cela te fait du bien. Autant de bien que l’air frais qui ampli tes poumons. Une autre belle journée en prévision. Peut-être même plus belle que la veille alors qu’aujourd’hui vous seriez libre de vaquer à vos occupations. Aucune obligation alors que les deux quarantenaires étaient parties pour un rendez-vous d’affaire important. A vous la belle vie l’espace d’un instant. L’odorat qui se laisses prendre par les effluves de café que l’on vient de te servir. Tu le porte à tes lèvres le regard perdue sur l’horizon. Les plages qui se remplissent déjà de monde pour profiter du soleil et de la douceur. Tu te laisses porter par l’instant et le léger roulement de l’eau qui vient soulever le yacht. Parfait. Le mot pour décrire le moment. Autant plus quand Prune entre dans ton champs de visions fraîche de sa bonne nuit de sommeil qu’elle sembla avoir passé. Tu te laisses prendre par son étreinte qui te réchauffe le cœur. « Quelques heures déjà, le sommeil ne voulait plus de moi… » Léger rire qui viens fendre l’air tu es contente que Prune n’est pas décidé d’hiberné toute la journée dans sa cabine. Remarque, il est vraie que tu as toujours tendance à être matinale et l’air de l’océan n’y a rien changer. Tu avais pu profiter du soleil et d’une bonne douche. Prête à entamer la journée après un bon petit déjeuner. « Tant mieux, c’est que tu en avais besoin… je n’ai pas pu me résoudre à venir te sortir du lit !! » regard complice alors que tu es vraiment contente de partager ce job avec elle. Vous ne pouviez pas rêver mieux. « Hmm… ils étaient sur le départ quand je me suis réveillé !! » que tu lances à prune un sourire qui fend ton visage alors que tu es en pleine dégustation d’une salade de fruit. Vous étiez vraiment bien tombé vous aviez de la chance. Les deux hommes étaient charmant et savez ce qu’ils voulaient. Ils vous suffisaient juste d’être là, de leur tenir compagnie et de profiter. « Christian semblait déçus de ne pas t’avoir attrapé au réveil… » Petit clin d’œil et malice entre les lèvres. Tu taquines ton amie depuis le début de votre petit séjour. Tu l’as bien vue l’homme littéralement ne voir que par la brunette. « Tu as surement récolté là, un bon nom sur ta liste de client fidèle !! » et dieu que vous en aviez des belles listes toutes les deux. Toi, tu ne remercierais jamais assez Prune de t’avoir soutenue et protégée des jalousies des autres Nana. Même si cela faisaient quelques mois maintenant, tu restais encore la nouvelle qui grimper trop vite. Pas que cela te fasse quelque chose mais, tu avais toujours du mal à gérer certains comportement de Diva de tes collègues. En attendant, tu ne voulais pas y penser maintenant. Non, tu voulais juste profiter et la question de ta meilleure amie tombé à la perfection. « Tout ce que l’on veut… détente, bronzette… shopping ?! » un beau programme en prévision et même si il ne fallait pas que tu l’oublie ce n’était qu’un job tout ça. Le retour à la réalité ne serait tardé. Tu prenais ça comme des vacances et si en contrepartie il fallait tenir compagnie à des hommes pas si désagréables que ça, tu le faisais avec grand plaisir. T’étais même à préférer ce genre de moment qu’à ces sessions de show privé avec certains pervers qui pensaient que l’argent acheter tout.  « Ils nous ont laissé une carte de crédit en indiquant qu’on pouvaient se faire plaisir !! »  C’était peut-être un peu le cas après tout. L’argent acheté pas mal de chose mais, les jobs d’Escort étaient souvent bien plus agréable quand vous aviez de la chance de tomber sur des hommes comme ceux qui vous avez booké avec Prune.  T’étais certaines que la jeune femme pensée comme toi d’ailleurs. « Faut qu’on soit prêtes pour 20h, une voiture passeras nous prendre. Dîner d’affaire. » Doux sourire sur tes lèvres et tu t’étires de ton long avant de rapporter ton attention sur ce petit déjeuner royal que vous n’aviez pas l’habitude de déguster tous les jours. Tout comme la vue paradisiaque qui changer de votre Queens à vous.

Los Angeles.
Une aventure qui ressemble à de belle vacance. Le fait qu’il y ait en plus Autumn c’est une excellente chose, tu es là pour pâlir à l’ennuie de deux hommes, mais ce n’est jamais désagréable, tout comme ce n’est pas un moyen excellent pour te faire oublier Sloan. Il est toujours là, comme enraciné dans ton esprit, ton cœur, ton âme, il est partout en toi, il a gravé ton être de son nom, chaque parcelle de ce dernier lui appartient. T’aimerais dire stop, tu le voudrais, mais tu le sais, son souvenir t’a sous sa coupe, bloqué comme la belle rose de la bête. Peut-être moins bien traité que cette fleur même. C’est un moment de répit que tu as sans qu’il ne soit là, un moment de répit que tu finiras de payer, comment ? Une question qui t’est déjà apparue, mais dont tu n’auras la réponse qu’on moment propice. Celui où tu sentiras ses doigts s’installer dans ta peau, ou tu le sentiras prendre possession de ton corps. Quand ton être, ton esprit, tout sera à lui et sans doute pour l’éternité. T’as pas trouvé d’autre étincelle qui t’a fait succomber, qui aurait pu te faire oublier. Rien. T’es coincée et dans le fond, tu aimes trop ça. T’aimes la souffrance qu’il t’inflige, t’aime avoir mal, savoir que tu le mérites, toujours coincée dans ce qui est arrivé à Tate. T’étais qu’une gamine, mais tu ne sais pas faire face, tu ne le feras jamais surtout quand tes opales se glissent dans celle de Neel, tu perds le contrôle de ton âme, qui se mélange à la sienne, comme avant, mais il manque une autre âme et tu l’oublieras jamais. Impossible. Le sourire, tu laisses ces pensées sombres glisser dans l’agitation des vagues et du vent qui fusionnent. « Tu dois être trop sexy pour qu’il te garde à lui ! » Tu lui fais un petit clin d’œil, appréciant la chaleur des rayons du soleil caressant avec enivrante ton être. « T’aurais dû, ça aurait fait plus de temps à profiter de tout ça ! » Tes yeux qui regardent la vue qui cloisonne l’horizon, la table, le bateau. Tout est beau, tout est nouveau pour toi. T’as jamais vraiment eu d’argent dans la poche, sauf quand Sloan prenait soin de toi, prenant aussi tout ce qu’il voulait de toi, comme ta virginité. Tu y penses, toujours. Tu revis la scène, sentant son corps t’écraser, comme-ci c’était normal s’enfonçant alors que tu étais encore endormie. Une première fois, puis des jours et jours ainsi, toujours à prendre possession de ton être, comme ci tu étais une intruse , étrangement ça te manque. Bête, idiote. Tu saches à nouveau tes pensées et te concentre sur ta meilleure amie, trouvé au détour du club. « Je me rattraperais ! » Tu lui rends son clin d’œil. « Tu penses qu’il a une chambre rouge lui aussi ? » tu fais illusion aux livres que vous aviez lus ensemble comme vous aviez vu les films ensemble … cinquante nuances de gris. Autant dire que tu es sûre que tu aurais pu être une bonne Anastasia à ta façon. Ton sloan c’était un peu un Grey lui aussi, différent, carrément sexy, effrayant et puissant avec des plaisirs sexuels bien à lui. « Un excellent nom, surtout si ils nous invitent à vivre tout cela à chaque fois … moi je ne dis pas non. Il peut m’emmener aussi loin qu’il le veut. » Tu ne mens pas, tu le voudrais, échapper aux souvenirs de sloan à son influence sur ta personne. Mais tu le regretteras sans doute ? Tu n’es sûre de rien, mais ça t’étire déjà les tripes rien que d’y penser. Aut’ c’est la fille que tu pourras jamais voir mal, les autres tu as parfois du mal, sans le vouloir, c’est ainsi, tu vois toutes les autres meufs, comme des potentielles meufs que prend Sloan pour te voir rougir de rage. Mais tu devrais juste cesser de penser à tout cela, tellement. « On peut donc tout faire ? Et si on prenait des rollers pour visiter la ville, tout en bronzant et en s’arrêtant si on voit de belle chose à prendre ? » T’as pas de grandes envies, juste de profiter de tout ça et tant qu’elle était là, ça t’irait. Tu tenteras comme toujours de ne pas penser à ton dominant. « Ah mais sont vraiment parfais eux ! » Que tu ris, alors que tu bois ton verre de jus d’orange tout en picorant le croissant devant toi. « C’est clairement faisable ! » Rentrer une bonne heure avant, se doucher, se faire belle, t’as déjà l’idée de la tenue, à moins que tu craques sur une nouvelle chose durant votre virée sur la terre ferme. « Alors on finit et on décolle ! » T’es pressée de voir tout cela, de te laisser envahir par l’esprit de cette ville, peut-être qu’elle domptera les autres pensées. Sur ces mots vous filez toutes deux vous préparer.

Los Angeles.
Tu n’es pas bête tu sais que le retour à la réalité seras du mais, tu prends les choses comme elles viennent. De toute manière il n’y avait que cela à faire. Profiter. Tu le mérites un peu, même si tu te vendais plus ou moins pour être ici. Tu avais tellement subi ces derniers moi, que tu prenais ce voyage comme une pause dans ta vie. Un instant de répit…   « Que veux-tu c’est dans mes gênes d’être sexy… » Que tu lances un sourire sur les lèvres et faux air de diva. Rien qui te ressemble mais, c’est peut-être là ce qui rend la situation amusante. Prune le sais, elle te connaît si bien. Tu es à des années-lumière d’être une diva au contraire même. « J’y penserais la prochaine fois alors, une bonne casserole d’eau froide et hop t’es debout petite marmotte !! » léger rire cristallin qui fend l’air à en taquiner ta meilleure amie. T’es bien là. Le soleil, l’illusion d’une vie parfaite juste l’histoire d’un instant. Il n’y a que Prune, toi et le moment présent. Rien d’autre. Loin des tracas et désillusions de vos deux vies quotidiennes. Tu te laisses à vivre le rêve juste pour quelques moments bien payés. Tu oublies la réalité tant que tu le peux. Avant qu’elle ne te rattrape et te heurte de plein fouet une nouvelle fois. Tu n’y pensais pas à ta vie de New-York. Non, pas pour l’instant. Tu préférée de concentré à ton jus de fruit pressée à tes croissants tout chaud. Tu préférée te noyé dans la vue qui s’étendaient à l’horizon et au soleil qui bercé ta peau. Tu t’accrochais à la beauté du moment tant que tu le pouvais encore. « Je sais que tu le feras, coquine vas… » Un clin d’œil pour un autre et ce petit sourire en coin imperceptible. Dieu que tu l’aimais Prune. Ton acolyte jusqu’au bout. Tu sais très bien que sans elle tu serais très certainement incapable de tout cela. « Pas besoin de chambre rouge, il a une belle collection de cravates… je suis même sûr qu’il transporte des menottes de poche !! » regard complice à ton amie et souvenir de l’époque de cinquante nuances de gris dévorées sur les même livres que tu gardais sur ton étagères dans ta chambre. De beaux souvenirs avec ton amie et un peu que ces petites références vous faisiez sourire. « Je te laisse Christian et je garde Blake. Ténébreux, nonchalant et un brun arrogant… comme je les aime ! » Que tu lances en remuant ton capuccino. Vous aviez beau avoir été booké en duo il était claire que Christian préférée Prune et que Blake, bien… il t’avait fait comprendre ce qu’il fallait.   « … Il m’a dit et je cite, j’espère devenir bien vite ton client préférée…. A ce rythme-là il l’est déjà !! » C’était un peu les clients rêvé les deux bien qu’ils cachaient surement leur côté sombre. Mais, c’est clair que vous feriez des envieuses au club en racontant vos déboires à Los Angeles. Loin d’un travail tout cette petite escapade sonné lus comme des vacances. Des vacances qui malheureusement viendrais à une fin Dieu que tu aimerais éternisé le moment alors que ton téléphone ne fait que se remplir d’appel manqué et de message d’un Bear à demi inquiet mais, complètement furieux. Une chose est certaine, tu ne pourrais pas l’éviter éternellement. Alors, pour l’heure, tu comptais bien profiter un maximum ou tant que tu le pouvais encore. L'enfermement dans la cave ou dans un couvant était pour bientôt. Tu en rigoler avec sarcasme. T’avais surtout peur de la réaction de ton frère. La tête qui se secoue et tu te reconnecte à l’instant. T’es à Los Angeles, sur un yacht bien loin de ton Queens. « Tout est permis ouiii… tant qu’on est à l’heure ce soir !! Alors, je dis en avant pour les rollers !! » T‘es excitée de l’idée que ton amie a eu. Tu vous imagines déjà filé dans les rues de la ville à profiter de la vie, du soleil… du shopping. C’est parfait et tu veux en profiter un maximum. « Les meilleur oui… » Ce n’était pas souvent que les clients laisser champ libre avec une carte de crédit en plus. Pour sûr que vous alliez faire des jalouses. Un peu plus un peu moins pour ta part tu n’étais plus à ça prêt. Si ce n’est Prune les autre Nana du club garder en travers ton ascension fulgurante. T’étais encore considérer comme la nouvelle et pour être l’une des favorites des bosses en même temps et bien pour beaucoup ça ne faisait pas bon ménage. Toi, ça t’étais égale finalement. Tu n’étais pas au club pour te faire des amis de toute manière. « Allez, c’est partie pour le programme de folie… à la tienne ma belle !! » tu claques ton verre de jus contre le siens et tu te remplis le ventre presser de profiter de la journée qui vous attends.

Los Angeles.

Oublier le reste, la vie qui te cogne dès qu’elle le peut. Tu ne veux plus que profiter avec ta meilleure amie, celle que tu as trouvé au détour d’un endroit lugubre, endroit qui sera pourtant l’endroit que tu appelleras ta maison, car il est doux cet endroit où ton corps, ton charme est une monnaie, un échange pour vivre une vie digne. Argent que tu gagnes, que tu dépenses en pensant à Neels. Tu ne penses qu’à lui, les yeux qui s’imaginent déjà se fondre dans les siennes. Ce besoin de le voir, de savoir que tu n’as pas tout foutu en l’air, que tes parents ont pu faire des merveilles malgré les maux qu’ils vous ont laissé. Ils ont fait des merveilles neels et tate. Et toi t’as causé des maux en plus. Toujours l’air coupable, toujours la culpabilité qui te colle à ta pauvre peau, brûlant cette dernière, laissant des marques. Et puis c’est lui qui manque, sloan. Quelle idée de penser à lui, de te dire qu’il te manque, lui et cette violence qui découle de vous, de lui, violence typique et belle à la fois. La belle et la bête ou le beau et la bête. T’en sais rien. Tu ne sais pas qui est le monstre, tu ne le seras jamais sans doute. « Je ne vais rien dire, car tu l’es baby ! » Que tu rétorque, t’aurais pu parler de sa modestie, mais elle l’est. Douce et modeste, mais elle a des raisons d’être bien dans sa peau, belle beauté au teint halé. « Oh un câlin ça me convient parfaitement ! » Un peu trop de violence dans le fait de te réveiller avec de l’eau, mais dans le fond t’as déjà vécu pire comme réveil. Comme l’avoir en toi, alors que tu dormais que tu ne songeais qu’à de belle chose et lui qui te murmure que tu le voulais, que c’est ce que tu veux, façon tu l’aimes. s’il savait comme je l’aime, que j’aimerais encore qu’il soit là, qu’il me prenne, qui m’oblige, me fasse accepté. Sans lui je ne suis rien. Un puits sans connaissance, je ne suis qu’une fille inutile. aucune confiance en toi, en ton monde sans lui. Alors tu cherches le réconfort et rien n’est aussi violent que lui, rien. Alors de la douceur, tu n’as que ça, t’aimerais qu’on te donne des coups, qu’on te violente, ça manque, tu es complétement idiote. Mais c’est l’amour comme tu l’as connu, les autres ne t’apportent pas l’amour comme il l’a fait et tout le reste te paraît face et surtout faux. Trop de fourberie, car tu te dis qu’au fur et à mesure, tu t’habitueras à leur douceur et que là ils frapperont, te domineront te prouvant que c’est ainsi la vie. Les yeux qui profitent du moment, l’estomac qui se régale. Une vie douce et pleine de beauté. Alors, tu profites et l’avoir avec toi était un plus. Heureuse d’être choisi avec elle, d’être son équivalente. « Autant prendre du plaisir ! » Un plaisir différent, mais qui est toujours plaisant, t’aimerais qu’il soit un grey, qu’il te fasse vivre des choses, qu’il y mette de la violence. C’est devenu une normalité que ça fini par te manquer. Parfois quand t’es seule, tu le fait toi-même, tu laisses le mal se faire avec tes mains sur ta gorge, tes doigts glissant sur ta peau, pour finir par ne plus sentir l’air pénétrer tes poumons. Complétement dingue et tu le sais alors tu ne dis rien. Mais ça te manque, il te manque. T’es comme en prison avec lui, sauf que lui a une prison de luxe. « T’en fait pas je suis sûre qu’on sera faire sans chambre rouge ! » Un petit clin d’œil alors que tu croques dans un croissant. « Ils peuvent même devenir nos dieux … » Ton dieu c’est Sloan, mais tu veux bien laisser une place pour vivre une telle vie, le rêve, ce que tu as toujours rêvé, tu le sais que ces deux-là mettrons toujours le pris pour vous, et c’est ce dont tu as besoin d’argent. Tu le sais que tu vas en profiter, surtout avec elle comme complice. Vous êtes tombées sur les hommes parfait, mais ça reste des clients qui veulent des choses et qui les obtiendront tu n’oublieras pas ça et Autumn non plus. Le déjeuner pris, il était temps de se mettre en route pour vous. « Allez moi je suis prête de toute façon, alors on y va ? » Que tu lui demande tout en ayant bu ton dernier verre de jus d’orange qui venait de claquer contre celui de ton binôme. Tu te lèves tenant la main de Autumn pour l’aider et toutes en direction du centre-ville pour louer des rollers.
Les rollers aux pieds. Tu la regardes tout en souriant. « Alors, ça fait bien longtemps que j’en ai pas fait si je tombe tu me rattrape ? » Que tu lances amusée à ta poupée.