until dawn (william)

01/ William est l'aîné de la famille Curtis. Une belle brochette de quatre enfants dont des jumeaux et des parents encore et toujours mariés. Melting pot canadien et américain, les Curtis brillent par leur simplicité. Loin de la misère, William ne se souvient pas avoir un jour manqué de quelque chose - et ne pas avoir céder à un caprice n'est pas un manque. William n'est pas le plus proche de sa famille, l'aîné un peu distant, celui au métier trop prenant. Mais pas question non plus à ce que quelqu'un touche à l'un d'eux. L'agression de Gabin quand Will était à l'académie du FBI l'a profondément marqué, meurtri de n'avoir pas pu être présent. Bref, il soupire quand il doit aller au repas de famille qui vont durer trois plombes et finalement, il est le dernier à partir (avec les tupperwares de maman). 02/ William a toujours aimé le sport, depuis petit il a eu besoin de se défouler. Mais les sports d'équipe c'est pas trop son truc, courir derrière un ballon ce genre de chose, ça ne l'intéresse pas vraiment. Il s'est mis au sport de combat. La boxe anglaise pour commencer avant de dériver vers les arts martiaux, notamment le karaté. Avec son métier, il se doit de garder une forme physique, il court régulièrement et s’entraîne toujours à la salle. Même si son poste de profiler l'amène à être plus souvent devant un bureau à faire défiler des photos sordides, il a besoin de s'aérer, de faire sortir par son corps ce que sa tête ne peut exprimer. 03/ William a été fiancé une fois et il ne tient pas particulièrement à recommencer. A partir du moment où il a compris qu'il plaisait aux filles, William en a jouer. A enchaîner, sans jamais tromper, c'était un point d'honneur pour lui. Il ne s'est posé qu'une fois, un amour de lycée. Il n'a pas voulu aller voir ailleurs, il a fait le choix de perdre sa liberté pour elle. Mais le temps passe, les envies changent, l'un encré à New York, l'autre qui veut bouger. La confiance qui s'effrite, les doutes, les reproches et l'éloignement avant de finalement se dire qu'il n'y a plus rien à sauver. Depuis William n'a pas vu l'intérêt de réitérer l'expérience. Depuis, il ne fait que profiter, volage, l'oiseau ne veut plus retourner dans une cage. 04/ Aussi étrange que cela puisse paraître, William déteste les armes à feu. Il a bien dû apprendre à s'en servir à l’académie mais il a vraiment du prendre sur lui Depuis qu'il est officiellement agent, William fait son maximum pour ne pas devoir utiliser son arme. Il sait que son hésitation lui a déjà coûté une balle dans l'abdomen, ses supérieurs lui rappelant qu'il ne doit hésiter dans ce genre de moment. Et pourtant appuyer sur la détente le pèse beaucoup. 05/ Etant de base assez renfermé, son boulot au FBI n'a clairement pas permis de l'aider à s'épanouir. A force de s’immiscer dans l'esprit de détraqués, la limite pour ne pas en devenir un est mince. William a bien dû mal à lâcher la pression et au final, il ne quitte jamais réellement son boulot. Ca affecte pas mal les relations qu'l peut avoir, amis ou famille. Son cerveau carbure toujours, se demandant sans cesse comment la personne raisonne, interprétant beaucoup trop, laissant finalement parfois assez peu de la place à la spontanéité. Il bosse sur ça, parfois..