spin me right round (ange)

spin me right round

angel & ilyès

un soupir s'échappe de tes lèvres, tandis que tu fais tourner ta coupe de champagne entre tes doigts, comme s'il s'agissait d'une boisson des plus lambda, de verres totalement normaux et non pas hors de prix, comme il n'est pas étonnant d'en trouver lors des after party de la fashion week. tu serais presque ennuyé de tout ça, après cette journée riche en émotion. un peu comme les autres, ces derniers jours. tu n'en es pas à ton premier défilé, et ce n'est qu'une chose de plus à gérer dans une journée possédant trop peu d'heures pour la totalité des choses que tu es censé y faire. pourtant t'y arrives bien en général, à gérer. quand t'as personne qui te chauffe toute la journée. ouai, c'est nettement plus compliqué, dans ces cas-là. tu glisses une main contre ton visage, terminant ta coupe d'une gorgée, même si tu n'es pas certain que ce soit totalement raisonnable. personne n'est là pour te faire la morale ce soir. ta fiancée est à l'autre bout du monde et justement, c'est peut-être bien ça le soucis, quand t'y penses totalement. paris, il pourrait s'y passer tellement de choses sans que personne ne soit au courant. il se passe tellement de choses. ton regard balaye la foule, glissant sur la plupart de tes mannequins discutant avec d'autres, parfois dans un français ou un anglais approximatifs pour certains partenaires de la discussion. c'est toujours amusant à voir, ça, d'ailleurs, mais ça te file rapidement mal au crâne d'essayer de suivre une discussion entière dans la langue de molière.

tu t'éloignes un peu, te frayes un chemin entre les corps, faisant mine de n'avoir pas entendu un homme ou un autre. non, t'as pas franchement envie de parler à d'autres créateurs ce soir. c'était quel tissu ? et ton oncle, comment il va ? flemme. tu t'éloignes un peu du bar, retiens un soupir, songeant même à aller t'coucher, pourquoi pas, pour quelques heures de sommeil bien méritées. mais ton regard se pose sur angel, un peu plus loin. petit con. tu ne peux t'empêcher de penser en le voyant, flirter ouvertement avec un autre homme. tu sais ce qu'il cherche - sans doute - ton attention. il a passé toute sa putain de journée à agiter son cul sous ton nez et son défilé à te fixer. tu te pinces les lèvres de longues secondes, laissant ta morale se barrer sans doute un peu trop loin. ces derniers temps, t'as tendance à oublier rapidement toutes les promesses que t'as pu faire à noor. c'est malheureux. tu lèves les yeux au ciel en voyant le mannequin rouler une pelle à ce gars que tu ne connais absolument pas. tu laisses pourtant un sourire se dessiner sur le coin de tes lèvres, soutenant son mal son regard.

(c) DΛNDELION

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angel & ilyès

T’es un parasite. Le parasite qui s’insinue dans la vie des autres, dans les soirées comme celles-ci. Le parasite qui tisse sa toile sans que l’on voit trop le faire et ce dont on ne se rend compte que bien trop tard. C’est ton élément, ces soirées là - ces soirées à l’autre bout du monde, là où tu ne devrais rien contrôler mais où tu le fais pourtant si bien. Ils te voient comme un l’agneau perdu, comme le mannequin au sourire provocateur qui se forge une façade d’un contrôle faint. Ils ont tort. Alors ils te laissent approcher, ils te laissent te joindre aux conversations et ils se laissent séduire peu à peu. Mais t’as pas prévu de te glisser dans le lit du premier venu, ce soir - du premier qui perd à ton petit jeu, du premier qui tombe dans le panneau. T’es à la recherche d’un minet qui serait tout heureux de ta considération, qui ne se poserait pas de questions et qui rougirait à deux ou trois compliments joliments placés sur son accent. T’as besoin d’un pion pour atteindre ton véritable objectif, ta véritable proie, même si tu sais qu’elle se débat déjà dans tes filets et que souvent, elle ne cherche même plus à t’échapper.

Tu connais même pas le nom du minet que t’as déniché. Il est mignon, certes. C’est un petit français qui commence à percer dans le monde de la mode. Tu lui souhaites bonne chance quelque part, silencieusement, au plus profond de ton coeur bien noir. Tu sais que les débuts sont difficiles. Ça t’empêche pas de l’utiliser, pourtant. Ça ne t’empêche pas de flirter avec lui, ouvertement, spécialement pour les beaux yeux de ta véritable proie. Ça ne t’empêche pas d’embrasser le minet à pleine bouche devant Ilyès, devant celui qui t’intéresse réellement. Parce qu’alors que ta langue glisse dans la bouche du jeunot, ton regard est planté dans celui qui regarde le spectacle, celui à qui la scène est dédiée - et ce n’était pas la première de la pièce, d’ailleurs. T’avais passé la journée à agiter ton cul sous son nez, plus ou moins discrètement à chaque fois. Tu faisais tout pour le faire réagir, pour lui faire comprendre que vous étiez à Paris, que vous étiez libres, que personne n’était là pour vous arrêter - pour vous empêcher de profiter. T’avais bien l’intention d’en profiter. T’avais bien l’intention de profiter de lui. Et puis il y avait eu ton défilé. Ce défilé que tu avais effectué avec professionnalisme, certes, mais sans masquer ta séduction. Tu l’as fixé pendant tout le temps où tu étais sur scène, ne t’arrêtant seulement quelques secondes pour considérer les autres autour de vous. T’avais besoin qu’il comprenne, que ton message voyage jusqu’à lui sans perte de détails, sans mauvaise traduction. T’étais libre ce soir et tu n’attendais que lui. Et alors que ta langue rencontre celle du minet, tu ne quittes pas Ilyès des yeux. Tu veux pas qu’il se méprenne. Le petiot, tu t’en fous royalement. C’est lui que tu veux.

Faut croire que le petiot est pas con non plus. Tu sens qu’il comprend ce qu’il se passe et t’en as la preuve quelques minutes plus tard, lorsque votre baiser se termine et qu’il te demande s’il nous a bien vus. Tu arcques un sourcil. T’as pas l’habitude d’être subtil, mais tu ne t’attendais pas à ce que ta subtilité soit digne de celle d’un éléphant qui tousse. Et puis tu comprends. Tu comprends qu’il t’utilisait aussi, dans un sens, et tu t’inquiètes plus pour son futur. Il a tout compris. Il ira loin. Il finit par se lever en t’adressant un clin d’oeil avant de déposer un dernier baiser sur tes lèvres en te souhaitant bonne chance. Tu crois bien que tu l’aimes bien le petiot, en fait. Mais ya Ilyès. Ilyès que tu regardes à nouveau avant de suivre le minet du regard, tes yeux sur son cul. T’as pas fini de jouer. T’attends qu’il craque. T’aimerais tellement le faire craquer.

(c) DΛNDELION

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angel & ilyès

tu n'as jamais trop aimé les fêtes dans ce genre. trop pompeuses. trop ennuyantes. coincé avec une coupe de champagne dans la main, dans des conversations dont tu te fiches bien. faudra que certains comprennent que ton métier, ce n'est pas tout ce à quoi tu peux bien penser dans ta vie. des centres d'intérêt, tu en as d'autre. soupir au bord des lippes, tu arrives tout de même à t'éloigner, fuyant un peu les conversations. t'aimerais bien rentrer jusqu'à l'hôtel ou tu loges, histoire de profiter de quelques heures de sommeil d'ici demain. mais, étrangement, angel te reviens en tête. tu te pinces délicatement les lèvres, glissant une main dans tes cheveux courts et balayant la salle du regard. tu peux l'voir déjà, au loin, en train de draguer, de profiter de sa soirée, sans doute. ou peut-être pas seulement. peut-être qu'il s'en fiche bien du mec avec qui il est en train de draguer. tu fronces un peu les sourcils, restant tout de même assez neutre. t'oublies pas que la salle autour de toi est bondée de monde. comment oublier ? tu manques un soupir, t'approches un peu, venant t'appuyer contre un mur, buvant une énième gorgée dans ta coupe. tu n'arrives même plus à savourer le goût du champagne, tant tu as l'habitude d'en boire ces derniers jours.
ça en devient lassant.

le minet avec qui angel semble se distraire termine par s'éloigner. ton propre regard glissant sur l'arrondi de ses fesses. pas si désagréable à regarder. tu te mords l'intérieur de la joue assez brièvement, ton regard revenant croiser celui de ton mannequin. t'as pas foncièrement envie de craquer l'premier, de t'approcher. et pourtant. tu l'observes de longues secondes, immobile. avant de te décoller de ce mur, faisant quelques pas en sa direction. c'ton genre de mec pourtant, non ? tu demandes en arquant un sourcil, sourire au coin des lèvres. c'est pas parce que t'as fais l'premier pas qu'il a gagné, loin de là. tu enfonces ta main libre dans la poche de ton pantalon, un soupir sur les lèvres. c'con, dit donc. tu ajoutes, sous-entendant évidemment que tu préfères ça plutôt que d'le voir avec ce gars. même si, au fond, tu t'en fous. il fait ce qu'il veut de sa vie, angel. ouai, même si parfois t'en fais brièvement partie. tu viens poser ton cul à côté du brun, soupirant d'aise en t'asseyant. tu tournes la tête vers le brun.
à tes risques et périls.

(c) DΛNDELION

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angel & ilyès

Le minet s’éloigne et c’est ta proie qui s’approche. T’as soudainement l’impression de voir ta toile métaphorique se refermer sur lui, le pousser un peu plus vers toi à chaque seconde. C’est incroyablement plaisant comme sensation, de savoir que tu gagnes, que tu obtiens ce que tu veux. C’est le genre de drogue auquel tu es accro, ça - presque aussi accro que ton amie la coke. « C'ton genre de mec pourtant, non ? » qu’il te demande et tu souris. Tu secoues ton visage de gauche à droite devant les paroles d’Ilyès parce que tu sais qu’il a parfaitement raison. Les minets, c’est ta kryptonite à toi - surtout lorsqu’ils ont l’air terriblement innocents. Ça doit être ton côté prédateur, ton côté grand méchant loup, qui te pousse à porter ton intérêt sur les intouchables innocents. Il ne l’était pas tant que ça pourtant, le petit, mais il n’en restait pas moins ta came. « J’ai quelqu’un d’autre en vue, ce soir. » Tu ne manques pas de venir planter ton regard dans le sien. Tu n’as pas envie qu’il interprète tes mots autrement que par le message que tu veux lui faire passer. Il est évident qu’il passe, qu’il est déjà passé, qu’Ilyès sait déjà ce qui l’attends, mais au cas où. Juste au cas où ce n’était pas si clair, tu plantes ton regard dans le sien. T’as pas l’intention de le laisser s’échapper ; tu veux qu’il le sache. « C'con, dit donc. » qu’il dit avant de venir poser son cul à côté du tiens et que tu te marres doucement devant ses propos. « S’il me vient l’envie de l’avoir, j’ai juste un geste à faire. J’vois pas ce qu’il y a de con à le laisser partir pour me concentrer sur la personne qui m’intéresse vraiment. » Toi, on ne peut pas dire que tu y vas par quatre chemins. En fait, on peut même dire que la subtilité est un concept qui t’es totalement inconnu. Ça te va parfaitement. Tu ne perds pas de temps, comme ça - tu vas droit au but. Et puis, ton regard incite celui de ton interlocuteur à le suivre, le suivre vers l’endroit où le minet en question se trouve à présent. Là où le minet se tient à côté d’un grand nom de la mode, près de lui, bien trop près de lui - là où l’intérêt de sa proie à lui peut se lire dans son regard. « Et puis, je pense que j’étais pas son objectif premier, tu vois. » que tu ajoutes à la fois avec humour et respect. « Il ira loin, le p’tit. »

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angel & ilyès

j’ai quelqu’un d’autre en vue, ce soir. tu hoches distraitement la tête aux mots du brun. comme si tu ne savais pas. et pourtant, pourtant, tu sais bien qu'c'est de toi qu'il parle. de qui d'autre, honnêtement ? il était pas si moche, ce p'tit jeune, pas si dégueulasse à regarder. un soupir t'échappe, l'air de rien. tu te pinces les lèvres, soutenant son regard sans aucun mal. il ne te fait pas peur, angel. tu viens porter ta coupe de champagne à tes lèvres, avant de finalement t'avancer, quelques pas supplémentaires pour venir poser ton cul non loin du sien, un soupir d'aise sur les lippes. ça fait des heures que t'es debout. tu fermes les yeux un bref instant, glisses une main contre ton visage. il se marre, le brun. évidemment qu'il le fait.

s’il me vient l’envie de l’avoir, j’ai juste un geste à faire. j’vois pas ce qu’il y a de con à le laisser partir pour me concentrer sur la personne qui m’intéresse vraiment. tu hausses vaguement les épaules. c'est pas con comme raisonnement. pas con du tout. si on met de côté le fait qu'il se soit quand même servi de quelqu'un d'autre pour le mettre à exécution. ça ne t'étonnes même plus venant de sa part. un fin sourire vient se dessiner sur le coin de tes lèvres. tu suis son regard, tombant sur ce gosse avec qui il flirtait tout à l'heure, qui semble bien occupé avec un de tes collègue couturier. un rire t'échappe. et puis, je pense que j'étais pas son objectif premier, tu vois. il ira loin, le p'tit. moche. tu réponds dans un rire. se servir de quelqu'un qui, au final, se servait aussi de lui. tu termines ta coupe de champagne avant de venir la poser sur la petite table, non loin, tournant un peu ton corps vers le brun.

j'pense que pour le moment, il va surtout terminer dans son lit. tu hausses les épaules, riant un peu, l'air de rien, comme si tu savais pas que vous alliez terminer dans le même, avec le brun. ce n'est qu'une question de minutes, après tout. tu retiens un léger soupir. j'rejoindrais bien le miens, d'ailleurs. que t'ajoutes, ton regard se plongeant dans celui du mannequin durant quelques secondes, avant que tu ne hausses une nouvelle fois les épaules, glissant une main dans ta nuque que tu frottes légèrement. la pression de la journée retombe enfin.

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angel & ilyès

Se servir de quelqu’un qui se sert de toi en retour, t’as tendance à te dire que c’est la vie, toi. Les relations, tu les vois comme des transactions - chacun attendant quelque chose de l’autre en retour. T’as du mal à voir en quoi c’est « Moche. » comme le dit si bien le styliste. C’est la vie. Encore plus dans l’univers de la mode, d’ailleurs. Ça t’étonne qu’il ne le voit pas comme ça, qu’il juge encore. Mais tu te dis qu’au fond, peut-être qu’il a pu à faire ça, lui. Peut-être qu’il a réussi à se faire une place dans ce monde hostile sans avoir à vendre un peu son âme au diable. Même toi, t’avais dû faire des concessions - même toi qui est généralement celui qui manipule pour parvenir à tes fins. Même toi t’avais compris que t’allais devoir jouer le jeu si tu voulais atteindre le sommet. Tu t’étais arrêté avant, avant le sommet. Il t’intéresse plus autant qu’avant. T’aimes bien où t’es, t’aimes bien ce que t’es. T’es assez connu, assez reconnaissable pour qu’on te reconnaisse parfois - mais assez méconnu pour que la presse ne s’intéresse pas à toi autant qu’à tes paires. Ça te va parfaitement. « J'pense que pour le moment, il va surtout terminer dans son lit. » Tu te marres une nouvelle fois. C’était le but du petit, tu crois bien - et la fin de soirée semblait bien évidente pour lui et celui qu’il accompagnait. « Sans blague ? » que tu lâches avec un sourire en coin. Tu plantes ton regard de celui de ton interlocuteur sans perdre ton sourire. Tu sais que la même pensée vous a traversé l’esprit - qu’ils ne seraient pas les seuls à terminer dans le même lit, que vous deux étiez voués à passer une énième nuit ensemble. Ya une lueur qui traverse ton regard, mélange de taquinerie et d’intérêt. « J'rejoindrais bien le miens, d'ailleurs » Et la lueur s’intensifie tandis que tu arques un sourcil. « Serait-ce une invitation, Monsieur Saab ? » que tu souffles d’une voix faussement outrée. Dans une autre vie, t’as sans doute fait du théâtre en fait. T’es bien trop bon pour faire semblant, bien trop bon pour te faire passer pour ce que tu n’es pas. Et surtout, jouer cette comédie n’est que trop naturelle pour toi.

Et au cas où tu te sois plantée. Au cas où il n’y avait pas d’invitation masquée, tu hausses les épaules. « Parce que je rejoindrais bien le tiens aussi. » On ne fait décidément pas plus direct que ça - pas plus direct que toi.

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angel & ilyès

t'es pas comme ça, t'es pas du genre à utiliser les autres. t'es pas du genre te servir d'eux pour arriver à tes fins. même si c'est que de la baise, ou un truc dans le genre. tu soupires un peu, glisses tes doigts dans tes cheveux en prenant place à côté du brun. discussion qui pourrait être totalement normale, entre deux amis. si elle n'était pas bourrée de sous-entendus. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. sans blague ? tu hausses les épaules, terminant ton verre avant de le poser un peu plus loin. t'es bien trop habitué à tout ça, à ces soirées ennuyeuses. le champagne a un goût bien trop banal sur tes lèvres, tu n'arrives même plus à le savourer. triste vie.

dans un sens, ouais, t'es crevé. t'irais bien te coucher. mais qu'est-ce qu'il peut bien en avoir à foutre de cette information, angel, hein ? tu esquisses un petit sourire. serait-ce une invitation, monsieur saab ? un sourire sur le coin des lèvres, tu te contentes de hausser un peu les épaules, l'air de rien, glissant une main dans tes cheveux et retenant un petit soupir face au brun. parce que je rejoindrais bien le tiens aussi. un rire t'échappe et définitivement, tu l'aimes bien l'gamin. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. j'pense sincèrement que tu t'en fiches de savoir que j'ai envie d'me coucher si t'es pas inclus dans l'équation. tu souffles dans un nouveau rire, haussant un peu les épaules et te levant finalement, réajustant la veste de ton costume et retenant un petit soupir. tu te tournes vers le brun. tu comptes rester assit ? tu demandes avec un sourire sur le coin des lèvres. t'attends quelques secondes, avant de t'éloigner un peu, bien décidé à rentrer jusqu'à ton hôtel. avec ou sans le brun. même si ça t'arrangerais bien qu'il te suive.

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angel & ilyès

Utiliser les autres, c’est sûrement pas le dada d’Ilyès. Si tu ne le savais pas déjà, la tronche qu’il fait te donne toutes les précisions dont tu as besoin. Tu te dis qu’il doit savoir que toi, t’as pas de problèmes avec ça. Tu te dis aussi qu’il ne doit pas se rendre compte à quel point t’as pas de problèmes avec ça. Après tout, vous ne seriez sûrement pas là, à avoir cette conversation, s’il savait à quel point tu adorais les utiliser, les autres - combien tu adorais t’immiscer dans leurs vies pour les détruire de l’intérieur une fois que tu avais fini de jouer avec eux. Faut dire que t’es un bon acteur. Pis il faut aussi dire que votre relation se base par franchement sur des discussions à coeur ouvert. Tu ne sais presque rien de lui, et inversement, et tu te dis que c’est sûrement mieux comme ça - pour lui comme pour toi. Le jour où il te donne un peu trop d’information sera sa fin. Ce jour là, tu ne pourras pas résister à l’appel. Tu ne pourras pas ignorer la perche - la magnifique perche - que l’univers te tendera.

T’es bien là, pour l’instant, à profiter du gars dans un endroit pareil. T’es bien à jouer les amants alors qu’il rejoindra sa dulciné dans quelques jours. T’irais même jusqu’à dire que ça t’excite un max de te dire qu’il la trompe avec toi. Ça te donne une putain d’importance dont tu te nourri jusqu’à n’en plus pouvoir. « J'pense sincèrement que tu t'en fiches de savoir que j'ai envie d'me coucher si t'es pas inclus dans l'équation. » Tu poses une main sur ton coeur et ton visage se déforme pour mimiquer un mélange de choc et de blessure. Ya que la lueur d’amusement dans ton regard qui trahit que tu plaisantes, que tu te fous de lui. « Tu penses vraiment ça de moi ? Je suis outré. » Tu ne l’es pas. Absolument pas. Et vu comme tu te marres quelques secondes après avoir prononcé ces mots, Ilyès le sait totalement. « Non, plus sérieusement. Je me vois mal baiser un mec qui dort, tu vois. C’est pas trop mon trip. J’aime quand on réagit, tu vois ? » Tu ponctues ta phrase avec un sourire colgate. T’es sincère, pour le coup. T’as envie qu’il réagisse à tes coups de reins, à ta langue sur sa peau. Sinon, à quoi bon ? « Tu comptes rester assis ? » Certainement pas. Tu le penses, mais tu ne le dis pas. À quoi bon ? Tu préfères te lever, passer à l’action, et suivre ton interlocuteur jusqu’à sa chambre d’hôtel, jusqu’à ce lit qu’il te fait miroiter depuis plusieurs minutes.

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angel & ilyès

un sourire se dessine sur le coin de tes lèvres, mêlé à l'euphorie de l'alcool, de la situation, de se trouver à paris, si loin de la grosse pomme. tu te pinces les lèvres, observes le brun de longues - trop longues - secondes, ton regard se posant finalement sur son visage. et un soupir s'échappe de tes lippes. et ouais, il en a sans doute rien à foutre de savoir que t'as envie d'te coucher. t'es pas con, non plus. depuis l'temps que vous travailler ensemble (et depuis l'temps - plus court - depuis lequel vous baisez), tu commences à le connaître, le mannequin, le gamin, celui qui vient porter exagérément sa main à son cœur. tu penses vraiment ça de moi ? je suis outré. tu lèves les yeux au ciel, un sourire amusé sur le coin des lèvres, haussant simplement les épaules à sa question. tu ris un peu avec le brun. évidemment qu'il n'est pas outré, qu'il est même loin de l'être. non, plus sérieusement, je me vois mal baiser un mec qui dort, tu vois. c'est pas trop mon trip. j'aime quand on réagit, tu vois ? tu arques un sourcil à ses mots, riant un peu. puis c'est un peu glauque de baiser quelqu'un qui dort. tu te contentes de souffler, enfonçant tes mains dans les poches de ton pantalon, l'observant quelques secondes encore, avant de lui demander s'il compte rester le cul posé ici ou non. tu esquisses un sourire, te retournant et sortant bien rapidement de ce lieu, un soupir sur les lèvres, mettant fin à cette mascarade qui aura duré bien trop longtemps.

tu viens glisser une main dans ta nuque, regagnant bien rapidement ta chambre d'hôtel. celle qu'on pourrait presque qualifier de suite, en réalité. tu t'en branles pas mal de tout ça. un sourire se dessine sur l'coin de tes lèvres, tu te tournes vers angel, tout en retirant ta veste de costume, la déposant sur le dossier d'une chaise. c'est pas drôle si tu ne joues pas au mec qui fait vraiment gaffe à son costume payé bien trop cher pour ce qu'il vaut réellement. tu esquisses un petit sourire. tu veux que j'réagisse, ce soir ? tu souffles finalement, t'approchant, sans doute un peu trop proche,mais prenant garde à ce que ton corps ne touche pas le sien. tu reviens glisser tes mains dans tes poches, l'air de rien, sans doute un peu trop décontracté face à la situation, tension qui commence doucement à se glisser sous ta peau. parce qu'il est sans doute arrivé à son but, le brun. et ce, bien trop facilement.

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angel & ilyès

« Puis c'est un peu glauque de baiser quelqu'un qui dort » Tu pouffes de rire comme un con. Parce que ouais, c’est carrément glauque. Même toi qu’est sacrément arrangé mentalement tu le sais - et tu le penses. « Accessoirement. » que tu réponds avec un sourire amusé. Tu t’y connais en trucs glauques - comme le fait que ton intérêt pour lui est doublé par le fait qu’il soit en couple, que tu couches avec lui dans l’espoir de faire éclater son futur mariage en plus du fait que t’en as envie. Tu es glauque. D’ailleurs, tu te demandes s’il pense à toi quand il est avec elle. Tu te demandes s’il voit ton visage derrière ses paupières quand il la baise. T’aimerais bien le savoir, en vrai. Rien que d’y penser, rien que d’imaginer que cela arrive, ça te foutrait presque la trique.

« Tu veux que j'réagisse, ce soir ? » qu’il te souffle après que vous soyez entrés dans sa chambre d’hôtel et qu’il ait soigneusement posé sa veste de costume dans un coin. Tu l’as regardé faire d’ailleurs avec un sourire amusé, à deux doigts de lever les yeux au ciel. T’es pas matérialiste toi, t’as du mal à piger. T’aurais préféré la lui enlever pour la balancer à l’autre bout de la pièce. T’es un passionné, un impulsif - ça te vient pas à l’esprit de traiter une veste comme un bien précieux. « J’veux toujours que tu réagisses. » Il s’avance vers toi et tu t’avances aussi jusqu’à presque rompre l’espace qui vous sépare. T’es trop prêt de lui, ton visage à quelques centimètres à peine du sien alors que tu plantes ton regard dans le sien et que tu souris. « J’aime bien trop quand tu gémis mon nom malgré que tu sois à bout de souffle. Ta voix sonnerait presque cassée et… » Tu marques une légère pause pour t’humidifier les lèvres tandis qu’un soupir t’échappe. « … et bordel ce que c’est hot. » T’es pas du genre à tourner autour du pot, toi. T’es pas du genre patient non plus. Pis faut dire que si t’es là, s’il t’a laissé entrer, c’est parce que vous désirez la même chose. Alors tu viens placer tes mains sur ses hanches pour mieux l’attirer à toi, pour mieux coller son bassin contre le tiens, avant de laisser glisser tes doigts jusqu’à ses fesses.

(c) DΛNDELION

» round of applause [r]
» Last Round ? - Cassey.
» music-go-round ; avery
» presque ange
» Visage d'ange. (camilla)