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Message Sujet: round of applause [r]   round of applause [r] Empty Sam 9 Mar - 18:04

{something in me wants more. i can’t rest}
@asma saadi


Travelling.
Il peut se passer des minutes, des heures, des mois entiers où rien ne se produit : aucun événement majeur susceptible  de profondément changer le cours du destin   (fatum ou autre concept démystifié par l’homo sapiens sapiens moderne auquel on s’accorde à reconnaître  une certaine légitimité  mais que l’on s’applique aussitôt à moquer dès qu’une occasion infinitésimale s’offre, pour le sport et par esprit de contradiction mal placé.
Forme de rébellion ou conformisme d’une banalité exubérante ? Nietzsche saurait, lui).
Ça, c’est le temps-notion, le temps-propriété-fondamentale, le-temps-issu-de-la-cervelle-humaine. Imbriqué vraisemblablement dans un Univers impénétrable (une autre invention résolument humaine) .
Il y a donc des moments où temps et espace demeurent indissociables – l’enlisement  est bouleversant, la sensation d’être piégé lors de la transition électronique d’un atome ,quant à elle, particulièrement amère. C’est justement l’un de ces instants là qu’Andrei Tsarov expérimente (dans ce qu’il y a  de plus conforme  au chaînon  déductif empirique).
Sa présence à cet after ( un rassemblement d’individus polyglottes, répondant au modèle hypostatique de la personnalité et – apparemment-  détenteurs de l’universel talent de pouvoir respirer) relève quasiment du fait didactique.
Comment pourrait-on alors expliquer qu’il supporte la dégoûtante vision des pommettes tombantes , les relents cétoniques qui parfument l’haleine de son interlocuteur, sans parler d’un discours nombriliste qui pourrait sûrement, à lui seul, justifier l’utilisation des codes nucléaires ?
Il ne s’est clairement pas pointé là par gaieté de cœur et n’a  pas une seule seconde envisagé d’apprécier le plan consistant grandement à cirer les pompes des actionnaires (ceux qui injectent leurs pécules dans des sociétés de productions douteuses (il n’est pas rare que l’un verse dans le porno tandis que l’autre se pavane à la messe – n’oubliant pas de rameuter les médias – comme le pape dans sa papamobile, tous les putains de dimanches) en sus , kurs,   d’embabouiner quiconque se sentant d’humeur à délier le cordon d’sa bourse – niet. Niet. Ni-et, motherfuckers. - Mon épouse a adoré le plot twist de l’épisode de la semaine dernière – n’est-ce pas, songe le russe tout sourire. - Et qu’en a donc pensé votre maîtresse ? Les lettres sont mutilées, cahotent laborieusement contre une dentition qui aurait autrefois pu avoir besoin des talents d’un orthodontiste mais qui aujourd'hui confère  au jeune homme l’air malicieux d’un pirate sur le point de commettre un forfait.
Tsarov ose délibérément adjurer l’audace :  il est persuadé que la sculpturale blonde  – toute faite de plastoc et de cheveux indisciplinés –  qui flanque le quinquagénaire dégarni est loin d’être madame ‘6 figures check’ (on s’en tape du nom de famille, ce qui compte c’est la thune qu’il est capable de cracher pour contribuer à la production des futurs épisodes de cette télé-réalité que sa  reine des cocues de femme adorera mater en se goinfrant du pop-corn qui coopérera à bâtir les cinq étages de son bide plein d’graisse).
Tous les shooters que les serveurs lui proposent (et ceux qu’il a déjà ingurgité) ne suffiront pas à rendre l’entreprise de débauche plus agréable : il se demande combien de vies ruinera le cyclopentasiloxane contenu dans ses prothèses ?
Est-elle seulement consciente que tous les perturbateurs endocriniens tartinés sur son visage rafistolé concourront à réduire sa propre espérance d’vie ?
C’est d’ailleurs l’éventualité qu’elle ne sache même pas épeler ‘perturbateurs’ qui lui inspire la risette qui ne quitte pas son visage – ce qu’elle prend pour une invite à lui renvoyer son flirt. - J’adoooooooore Brittany Bristow, elle EST tellement badass – réplique Cyclopenta-doll, d'une voix en adéquation avec son image, agitant les airbags  menaçant de s’extraire sauvagement du décolleté qu'elle présente – incapable de se rendre compte qu’elle vient de confirmer les dires d’Andrei ( qui n’a même plus envie de cacher le mépris qu’il éprouve face à ce duo pathétique).
Il s’apprête à  attraper une flûte de champ’ lorsque Jerry, un collègue, le chope par le col et l’oblige à pencher la tête vers lui, il lui chuchote quelques paroles à l’oreille ; Andrei lève le regard, scrute la foule et le pose sur une silhouette mal fagotée. - Excusez-moi, lance-t-il avant de fuir le mal aise qu’inspirait la conversation. Son pas est leste et mercurien, Tsarov comme le fruit d’un syncrétisme entre  nonchalance et irrévérence, il détonne facilement de par ses mouvements graciles de fauve. - A c’qu’il paraît, on est v’nus ensemble ? - le ton ne dénote aucun reproche, juste de la curiosité et peut-être , peut-être, une dose dérisoire d’amusement.
Steadycam. Les gens sont prêts à tout.
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Message Sujet: Re: round of applause [r]   round of applause [r] Empty Sam 9 Mar - 19:23

@Andrei Tsarov

Le calme plat, véritable calme plat dans la vie d'Asma actuellement. La jeune femme qui se cache derrière son métier de traductrice à ce besoin urgent que des changements opèrent, se créer. Évidemment, elle sait pertinemment que si elle désire des changements, elle doit faire en sorte de les provoquer un peu, puisqu'ils n'arriveront pas, par enchantement. Ça fait quelque temps, qu'elle y songe Asma. Qu'elle cherche la meilleure façon pour se faire remarquer, qu'elle puisse un jour se retrouver sous les projecteurs. Plutôt paradoxale lorsqu'on connaît bien la jeune femme, puisqu'elle est de nature plutôt discrète et réservée. Toutefois, elle devient une autre personne lorsqu'on lui offre la possibilité d'effectuer son art; la danse. Son moyen d'expression de prédilection, son ultime moyen pour se sentir vivante et s'empêcher de mourir à petit feu. Elle est jeune Asma, mais elle sait aussi que la jeunesse n'est pas éternel; elle sait aussi que l'univers de la danse est en continuel mouvement, qu'il faut se battre pour se faire une place dans le milieu et surtout se battre assez fort pour réussir à la conserver le plus longtemps possible. Ce milieu est une véritable jungle, des gens sanguinaires et sans pitié y gravitent. On pourrait croire qu'elle est l'agneau, mais sommeil en elle; une véritable lionne et c'est sa détermination qui l'amène ici ce soir. L'algérienne à jouer le jeu jusqu'au bout, elle s'est revêtit de ses plus beaux vêtements pour tenter de se fondre dans cette masse. Une robe simple ajusté au corps, dévoilant sa fine silhouette; sa chevelure frissé qu'elle a décidé délibérément de ne pas trop la coiffer; préférant demeurer dans le naturel. Elle a entendu parlé de cet événement, complètement par hasard et elle a sauté sur l'occasion pour s'y présenter. Évidemment, elle allait devenir agir et réagir vite, ne faisant pas partie de la liste des invités; elle allait devoir ligoter une stratégie pour faire son entré à l'intérieur. Elle débarque sur les lieux avec sa confiance, elle sent les regards curieux sur elle, se contente de sourire discrètement et de poursuivre son chemin. « Bonsoir mademoiselle, votre nom..» Voilà que le jeu commence. « Asma Saadi.» L'homme regarde sur la liste à la recherche de son nom et prénom et le regard de la belle algérienne tente de voir les noms présents sur la liste d'invités. Ça semble être un geste périlleux, mais elle réussit et prononce le premier nom qu'elle réussit à apercevoir, complètement ah hasard. « J'accompagne monsieur Tsarov, mais je pense pas que mon nom apparaisse sur la liste des invités, sûrement une oublie de sa part..» L'homme finit par relever son regard sur elle, la scrute un moment et sur le coup; Asma voit tout ses espoirs s'évanouir. « Allez-y..» Elle peut enfin se remettre à respirer convenablement, ayant probablement cessé de le faire durant les dernières minutes qui se sont écoulées. Asma n'attend pas plus longtemps et continue son chemin à l'intérieur. Il y a déjà des gens, beaucoup de gens. Elle se faufile parmi eux, maintenant il ne manque plus qu'à trouver ce fameux Tsarov. Il peut être n'importe où, il peut ressembler à n'importe qui. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Son regard examine son environnement, elle cherche. Puis, elle remarque un homme entrain de discuter avec un couple; elle l'examine avec attention ayant l'impression qu'elle a peut-être trouvé celui qu'elle recherche. Elle doit à présent trouver un moyen de l'approcher, elle interpelle un homme qui passe près d'elle et se risque; « Bonsoir, je recherche Andreï Tsarov, je l'accompagne pour la soirée.» L'homme la détaille sans gêne et la quitte pour s'éloigner, ton regard qui le suit et voilà qu'il s'arrête devant l'homme qu'elle avait repérer pour lui murmurer des mots à l'oreille. À croire que la chance est avec toi, ce soir. Puisque l'homme quitte le couple à qui, il faisait la discussion pour s'avancer vers toi. - A c’qu’il paraît, on est v’nus ensemble ? - Qu'il lance comme première approche, le regard clair de la belle algérienne se plonge dans le sien, puis elle arrête un serveur au passage pour s'emparer de deux flûtes de champagne, qu'elle prend soin de lui tendre. « C'est exact, pardon pour le retard d'ailleurs.» Qu'elle souffle d'un air un brin amusé, mais doux, alors que ses lèvres fines trempent dans le champagne.
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Message Sujet: Re: round of applause [r]   round of applause [r] Empty Dim 10 Mar - 19:28

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@asma saadi


- C’est ce que j’appelle une arrivée très remarquée.
***
Brittany Bristow.
Deux « t » et un « y », Bri-stow.
Sur le papier, c’était accrocheur et impertinent ; ça avait des atours de piège à cons (pluriel) et Andrei avait presque eu envie d’investir son temps dans l’espèce d’archétype midwest de la campagnarde aux joues rouges et aux cheveux blonds fades.
En réalité – ce que les télé-réalité adoraient planquer – c’était que Brittany Bristow n’avait de Brittany Bristow que les deux « t » et  un « y » (et ça n’étaient pas les dix huit chirurgies réalisées dans le but de lui donner une allure descente et l’illusion d’être née parfaite qui allaient changer ça).
Les dix-huit chirurgies et demi – parce qu’une injection de collagène équivalait clairement à une piqûre de moustique tropical catégorie chikungunya : réaction anaphylactique majeure – n’avaient pas réussi à changer l’opinion que le russkov avait de la bestiole.
C’était un vendredi soir, il se faisait tard et le sixième shot de vodka avait réussi à entamer son sens du discernement.
En plus, il avait envie de se vider les couilles et, âmes sensibles s’abstenir, la dégustation d’un bœuf stroganov dans la suite VIP d’un cinq étoiles aurait été d’un tragique…, digne d’une scène tirée d’un bouquin écrit par le génie romantique de Victor Hugo. Un Victor Hugo perdu quelque part sur la route de la soie, recroquevillé sur une pipe à pavot : sensible à toute oscillation de l’humeur. Pour faire court : Andrei Tsarov s’ennuyait ferme et avait eu envie de donner une chance à la version claquée de Brittany Bri-stow, Brionny Burks.
On n’aurait pas vendu une côtelette à Brionny Burks alors, un sac Vuitton ? Mais, après qu’Andrei [et le chirurgien juif d’une clinique privée californienne] - soit passé par là, Karl Lagerfeld en personne aurait abandonné son costard black and white pour serrer la pince de Brittany Bristow.
***
Elles sont toutes comme ça, les gonzesses qu’il croise : faux cils, faux ongles, extensions et sourire glossé - avide des Benjamin Franklin, ceux dont la couleur (le vert symbole de vie !de prospérité !) est garantie sans transfert. C’est à peine si l’on ressent leur masse moléculaire sur les doigts lorsqu’on en a une liasse plein la main : délesté de cette masse, par contre, l’on peut se sentir complètement démuni.
Il existe des instants où rien ne se produit. Puis, d’autres où en quelques secondes, quelques minutes – lorsqu’elles se dilatent tant et si bien qu’il est difficile de se situer dans l’espace-temps (c’est là la cruauté de l’invention humaine) – tout s’enchaîne, avec cette célérité-propagation-dans-la-matière. Cahots effacés par un système.
Il conversait avec un actionnaire puis, il converse avec une femme menue qui se la joue ‘intégrée’ - le passage du passé au présent, en un clignement de paupières, est foutrement désarçonnant - : ce poisson là n’a pas les branchies pour une eau aussi trouble.
Et c’est sûrement ce qui encourage Drei à montrer les canines.
La coupe de champagne tendue dans sa direction le laisse d’abord perplexe avant de finir emprisonnée dans sa paume. - T’as pas vraiment choisi de squatter  meilleure des fiestas. Pete – le gars qui l’organise  et que tu dois forcément connaître hein – a des putains d’oursins dans  poches. Le champagne servit n’a pas densité du mercure mais ses effets sur  foie peuvent être aussi dévastateurs. Non, sans façon -lance le producteur, profitant du passage d’une serveuse pour déposer le triste butin ; il fait signe à sa prétendue cavalière de le suivre.
Les bons alcools sont servis dans la pièce d’à côté : autrement dit, là où se trouve Pete (et comme Pete est d’une chianterie) personne n’ose s’y aventurer (à moins d’avoir des pulsions suicidaires).  Les bouteilles sur lesquelles il pose ses azurées sont à peine entamées. Il s’empare d’un verre, vérifie son fond à la louche et entreprend aussitôt de verser ce qui ressemble à du single malt dedans. - On peut jouer toute nuit et tout s’avouer au petit matin comme  héros d'un film indé ou passer tout de suite du coq à l’âne : qu’est-ce que t'es réellement venue foutre et pourquoi t’as lâché mon blase pour te payer un passage à travers  rangée de molosses ukrainiens ? Les articles définis échappent à toute notion de grammaire ; le parlé ressemble aux premières notes d’une kalinka improvisée. Pourquoi s’embêter à apprendre les subtilités d’une langue aussi mal fichue ?
Si l’anglais pouvait être aussi riche que le russe – pour ne pas citer entièrement baboulia (« ces fils de putes d’américains obèses qui n'y comprennent rien à l'alphabet cyrillique ! »). - Mon temps est précieux, t'as trois minutes pour me baratiner.
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Message Sujet: Re: round of applause [r]   round of applause [r] Empty Sam 16 Mar - 21:59

@Andrei Tsarov

Tu décides de jouer le tout pour le tout. Tu essaies de jouer un rôle, tu te faufiles parmi ces corps. Ces gens un brin guindés, perdus probablement dans leur propre reflet de contemplation. Tu réussis à y entrer sans trop de difficultés. Pourtant, si on t'observe avec attention; on peut voir que tu n'as rien à voir avec ces gens-là ou presque. C'est vrai, tu ne veux pas tomber dans l'oubli, tu veux qu'on se tourne sur ton chemin et qu'on ose t'offrir une chance, une unique chance. Parce que toi, ce que tu veux c'est danser. C'est tout ce que tu aspires secrètement à faire, mais pour ça, tu dois ouvrir des portes. Tu te demandes sincèrement si cet endroit est l'une des meilleures portes pour toi. Sincèrement, tu commences un peu à doutée et l'idée de rebrousser chemin, s'immisce dans ton esprit. Toutefois, tu t'accroches; tu gardes espoir espérant encore et toujours. Aspirant au possible, tu veux continuer de rêver grand encore et tout le temps. Puis, tu vois une petite lumière au bout du tunnel. Tu sens que peut-être la porte est ouverte; il ne suffit qu'à y mettre un pied, ne faire qu'un pas. - T’as pas vraiment choisi de squatter  meilleure des fiestas. Pete – le gars qui l’organise  et que tu dois forcément connaître hein – a des putains d’oursins dans  poches. Le champagne servit n’a pas densité du mercure mais ses effets sur  foie peuvent être aussi dévastateurs. Non, sans façon Tu l'écoutes, puis tu finis par poser tes prunelles sur le contenu de ta flûte, tu te mords doucement les lèvres. T'es tellement gauche, que tu décides à ton tour de poser ta propre flûte suite au passage de la serveuse près de vous. Heureusement, tu n'as fait que t'y tremper les lèvres. T'as encore des trucs à apprendre Asma, beaucoup de choses à apprendre. Il te fait signe de le suivre, tu t'exécutes regardant brièvement autour. T'es comme un agneau parmi les lions, t'as pas l'habitude de te retrouver dans une jungle comme celle-là. Tu l'observes se servir, tel un habitué. Du moins, c'est ce qu'il laisse transparaître. - On peut jouer toute nuit et tout s’avouer au petit matin comme  héros d'un film indé ou passer tout de suite du coq à l’âne : qu’est-ce que t'es réellement venue foutre et pourquoi t’as lâché mon blase pour te payer un passage à travers  rangée de molosses ukrainiens ? Qu'il te lance simplement, sans aucun gant blanc. Tu essaies de formuler des propos censés et cohérents dans ton esprit. T'ouvres brièvement la bouche, mais ce dernier reprend parole; Mon temps est précieux, t'as trois minutes pour me baratiner. Ça te fous une sacrée pression pour le coup. Tu t'humectes brièvement les lèvres et tu brises le silence, tes iris dans les siennes, essayant d'être confiante. « Je veux devenir danseuse contemporaine. M'enfin.. Je veux que ça devienne mon métier, je veux vivre de ma passion. Le truc, c'est que j'ai besoin qu'on me tend la main; qu'on m'offre une opportunité pour mettre mon art de l'avant.» Tu sens ta bouche s'assécher sous l'impact de tes paroles qui déferlent contre tes lèvres. « Là, je te vois venir.. Pourquoi, tu ne vas juste pas dans une école de danse au lieu de te montrer ici.» T'hausses les épaules et tu reprends ton monologue; « J'ai pas les moyens pour ça. Je sais que j'ai du talent, j'veux juste qu'on m'offre ma chance c'est tout. Puis, en débarquant ici; je me dis que je pourrais peut-être trouver preneur.» Voilà, tu t'arrêtes. Tu ne veux pas lui faire perdre son temps davantage avec tes histoires. Il t'avais prévenu de toute façon. « Quant au choix de ton nom, ton blaise, c'est complètement au hasard. T'es le chanceux.» Sourire en coin, ça aurait pu être lui comme ça aurait pu être quelqu'un d'autre. Sur ce coup là, c'est un coup de dés du hasard, il faut pas pousser plus loin le résonnement. T'observes les traits de son visage et tu doutes que tes propos soient assez convaincants. Alors, tu rajoutes; « Puis, si t'en as marre, on aura qu'à partir ailleurs. Je serai ton excuse pour prendre la fuite. J'ai vue une porte au fond de la salle, elle mène directement dehors.» Parce que t'as l'impression qu'il ne doit pas s'éclater complètement entre ces murs. En tout cas, toi; tu en aurais vite marre parce que c'est tellement pas ton monde. D'ailleurs, s'il ne t'avais pas laissé entrer. T'aurais tenter cette fameuse porte, en priant pour qu'il n'y ait pas d'agent de sécurité. Tu ne l'as pas baratiner, t'as été simplement honnête. Pour le reste, la balle est dans son camps. T'espères sincèrement qu'il ne te fera pas perdre, ton temps non plus; c'est quelque chose que tu n'apprécies pas, malgré ta grande patience et ta douceur.
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