[flashback] crazy in love (gabin)

Nate est irrémédiablement attiré par Gabin. Il suffit qu’il entre dans une pièce pour qu’il ait envie de lui, ou presque. Alors, dans ces conditions, le moindre de ses mouvements à tendance à attirer son regard. Il ne se l’explique pas, c’est comme ça. Sûrement parce qu’il l’aime. Peut-être parce qu’il est un peu trop accro à lui. Peut-être qu’il a une prédisposition génétique pour l’addiction. Sa sœur et sa mère c’est l’alcool. Lui, c’est Gabin. Et la clope mais, contre celle-là, il lutte. Gabin, il cède, constamment. Une autre différence majeure serait qu’il est prêt à faire tourner ses clopes. Son mec, si quelqu’un d’autre le touche, c’est la crise. « ce serait dommage que tu te retrouves en taule pour meurtre. » Nate acquiesce, riant un peu. « J’espère que t’auras la décence de commettre un crime pour me rejoindre ! » Parce que le vrai drame dans tout ça, ce serait de passer le reste de sa vie sans Gabin. Surtout au vu du fait qu’il n’arrive plus vraiment à dormir sans lui, maintenant. Ce qui fait d’eux un cas désespéré, c’est certain. « totalement. » Nate sourit et ils passent à table. Il ne mage pas beaucoup, c’est plus comme un deuxième dessert pour lui après tout ce qu’il a déjà mangé chez les Curtis. Quand son mec lui dit qu’il sera rentré des cours avant lui et qu’il pourra donc s’occuper de faire à manger, tout ce que Nate entend c’est que le Lundi est vraiment une journée pourrie. Il est séparé que Gabin à partir de 7h30 jusque 17h passées. Sa plus grosse journée de cours. Autant d’heures en apnée, quoi. Et il n’a même pas envie d’imaginer ce que ce sera quand ils auront tous les deux un travail. « toi t'as trop de cours, moi, je les termine à 15h. » C’est sûr que l’horaire des psycho, il a une autre gueule que celui des sciences-po. L’avantage c’est qu’il sera rentré pour faire à manger et qu’il propose d’essayer quelque chose de plus sain, avec les légumes qu’ils ont achetés hier. Du moment qu’ils mangent pas que des légumes quoi. « ouai, je regarderais ça demain t'inquiète. » C’est clairement pas Romy qui lui aurait proposé ça. Vivre avec Gabin, c’est quand même beaucoup plus facile. Depuis qu’ils ont emménagé ensemble, il n’y trouve que des avantages. Dont le principal reste quand même de pouvoir passer presque tout son temps libre en sa compagnie. « T’es le meilleur, bébé. » Il le lui revaudra d’une façon ou d’une autre. Le but n’est surtout pas de le laisser tout faire à la maison.

Quoi qu’il en soit, ils se dirigent vers la salle de bain et Gabin se penche pour régler la température de l’eau pendant que Nate ne se gêne pas pour le mater. Si bandant, putain. D’ailleurs, il ne parvient pas à s’empêcher de l’attirer dans un long baiser une fois qu’il a enlevé son haut. C’est si bon et il aime tant le sentir se presser un peu plus contre lui. Quand ils se séparent, Nate ajoute un peu d’huile moussante dans l’eau avant de se déshabiller et d’entrer dans la baignoire. L’eau chaude lui tire un soupire d’aise et il ferme les yeux une seconde. Avant de reporter son attention sur son mec pour lui demander de venir dans ses bras. Il y pense malgré lui, à la possibilité qu’il vienne réellement entre ses bras. Comme tout à l’heure. Gabin l’observe longuement et rit un peu, sûrement traversé par la même pensée, avant de le rejoindre dans l’eau. « c'est bien comme ça. », il dit en attrapant ses mains pour les poser sur son corps. « C’est parfait, ouais. » L’avoir contre lui, ça le rend heureux. Ça lui donne vite envie de plus mais en réalité, s’il était condamné à rester comme ça jusqu’à la fin de ses jours, ça ne le dérangerait pas. « je t'aime. » Son cœur manque un battement alors que les lèvres de son mec se posent sur sa mâchoire. Nate devrait être habitué, pourtant, au rythme auquel ils se le disent en ce moment. Mais ça lui fera toujours quelque chose, il a l’impression, ces trois mots entre les lèvres de Gabin. Il le serre plus fort contre lui pendant quelques secondes. « Je t’aime aussi. » Et en cet instant, il n’imagine pas une vie sans lui. Jamais. Il laisse les secondes suivantes défiler pendant qu’il rêvasse un peu, son mec dans ses bras. Il imagine leurs vies futures dans une grande maison avec des gosses. Même s’il a conscience que c’est pas banal, pour un mec de 21 ans de se mettre à penser à ça.

Comme prévu, il ne reste pas tranquille très longtemps, ses mains sur le corps de son mec se faisant plus baladeuses. Il a bien envie d’essayer de le chauffer encore une fois, malgré que l’entièreté de leur journée aurait été consacrée au cul, ou presque. Après tout, ils viennent d’en parler : ce ne sera plus possible avant demain soir au plus tôt.  Il se penche un peu pour mordiller son cou, exposé sous ses yeux. « T’aurais pas retrouvé un peu d’énergie par hasard ? », il lui demande ensuite, amusé. Il descend une main entre les jambes de Gabin pour essayer de le chauffer, voir comment il réagit. Il reste une chance pour que son mec ait eu son compte pour aujourd’hui mais ça ne coûte rien d’essayer, si ? « J’ai besoin d’une dose en avance, pour demain. », il ajoute en riant un peu alors qu’il fait explicitement référence à son addiction à lui. Puis qui sait, peut-être que ça réussira réellement à reculer le manque demain, de coucher une dernière fois avec lui ce soir. Ses lèvres reviennent dans son cou, cette fois pour y laisser une de leurs marques, dont ils ne se lassent pas.

j’espère que t’auras la décence de commettre un crime pour me rejoindre ! un petit rire t'échappe aux mots de nate, et tu te contentes de venir hausser un peu les épaules à ses mots, l'air de rien. idiot tu murmures, affectueusement, en venant voler un baiser au brun. t'as pas envie qu'il tue quelqu'un parce que cette personne a osée s'approche un peu trop près de toi. tu te pinces brièvement les lèvres, et vous parlez rapidement du dîner de demain soir. t'aimes pas les lundi, c'est la journée la plus chargée de nate et il rentre assez tard. alors en général, tu prépares le repas tranquillement dans l'après-midi, pour que vous puissiez vous poser une fois qu'il est de retour à la maison. tu glisses une main dans ta nuque et retiens un petit soupir, avant de terminer de tout débarrasser. tu te mords l'intérieur de la joue et vous vous dirigez finalement vers la salle de bain, pour un bain bien mérité après cette longue journée. trop longue, d'ailleurs.

tu viens faire couler l'eau dans la baignoire en te penchant un peu plus que nécessaire, le regard de ton mec glissant contre toi. tu te mords l'intérieur de la joue et savoures son baiser, fermant les yeux et gardant nate contre toi quelques secondes encore, soupirant d'aise contre ses lippes. c'est bien trop bon pour que tu n'en profites pas quelques instants encore. et puis de toute manière, le temps que la baignoire se remplisse, vous avez largement le temps de vous câliner. tu fermes les yeux, viens fourrager ses cheveux du bout des doigts, serrant ses mèches. tu laisses ensuite le brun se détache un peu de toi, se déshabillant avant de se glisser dans le bain. et il veut que tu viennes dans ses bras. ça t'arrache un petit sourire et tu ne tardes pas à le rejoindre, venant appuyer ton dos contre son torse, soupirant d'aise. t'es bien, là. c’est parfait, ouais. tu esquisses un sourire et fermes les yeux, profitant de l'eau chaude et de l'huile moussante, soupirant d'aise et tournant la tête pour venir déposer un baiser sur sa mâchoire, esquissant un sourire contre sa peau. tu fermes les yeux, laisses nate te serrer un peu plus contre lui. je t'aime aussi. tu souris, sans doute un peu trop bêtement, mais t'es bien trop heureux, bien trop heureux avec nate. tu te redresses un peu pour venir éteindre l'eau, avant de te rallonger contre nate. tu pourrais rester là des heures.

enfin, ça c'était avant que nate ne décide de te déranger. mais tu t'en doutais, tu ferais la même chose à sa place. tu esquisses un petit sourire en sentant ses mains glisser contre ton corps. tu ris un peu, d'ailleurs, amusé par la situation. tu laisses un peu plus de place aux lèvres de ton petit-ami dans ton cou, soupirant d'aise. t'aurais pas retrouvé un peu d'énergie par hasard ? tu pouffes de rire à la question de nate et hausses un peu les épaules. mm, je sais pas. tu murmures l'air de rien. pourquoi faire ? tu demandes ensuite en tournant un peu la tête, tandis que la main de nate ne tarde pas à venir glisser entre tes jambes. tu fermes les yeux un instant et te cambres un peu, soupirant d'aise. tu remues un peu d'eau dans la baignoire et fronces un peu les sourcils, t'espères juste que vous allez pas inonder la pièce. c'est déjà arrivé et c'est chiant de devoir passer la serpillière après un orgasme. ça t'arrache un petit rire, cette pensée. mais tu l'éloignes rapidement de tes pensées, préférant te concentrer sur les doigts de nate. tu glisses ta main contre la sienne, simplement pour accompagner ses mouvements. j'ai besoin d'une dose en avance, pour demain. un nouveau rire t'échappe, et tu laisses nate venir marquer ta peau. tu fermes les yeux, t'appuies un peu plus encore contre lui. mm, je vois ça. tu murmures. tu bouges un peu pour rapprocher tes fesses de ses hanches. j'sens ça, aussi. tu ajoutes dans un rire, glissant ta main libre et mouillée contre ton visage, soupirant un peu. tu laisses ton crâne reposer contre l'épaule de nate, tournant la tête pour l'observer un peu comme tu peux. ça va être trop long demain sans toi. tu ajoutes en venant embrasser doucement son cou, guidant doucement sa main entre tes jambes, le laissant te caresser.

Ils sont bien comme ça, dans l’eau chaude, l’un contre l’autre. Rien ne semble plus naturel à Nate que d’avoir Gabin dans ses bras. Il n’y a que comme ça qu’il est complètement apaisé, complètement bien dans sa peau. À se demander comment il faisait avant pour fonctionner normalement. Se lever le matin, tout ça. Parce qu’aujourd’hui, il est tellement accro que les lundis sont presque devenus sa hantise, journée maudite pendant laquelle il ne le voit pas pendant près de 10h d’affilée, sauf s’il sèche des cours. Gabin lui dit qu’il l’aime et il lui répond sans hésiter, le serrant un peu plus fort contre lui. Et il grogne un tout petit peu de frustration quand il se redresse pour aller arrêter l’eau. Ouais, c’est une raison valable, mais quand même. Il n’a pas envie de le lâcher. Bien trop conscient qu’il sera obligé de le faire pour aller en cours demain. Ils ne sont même pas couchés et le matin lui semble déjà bien trop proche. C’est peut-être pour ça qu’il ne parvient à rester sage que quelques minutes, laissant ensuite ses mains glisser sur le corps de son mec. Ce dernier rit un peu, parce qu’il devait s’y attendre, et ça lui arrache un nouveau grand sourire avant qu’il ne plonge ses lèvres dans son cou pour l’embrasser et le mordiller un peu. Il lui demande ensuite s’il a pu retrouver un peu d’énergie. Gabin pouffe et décide de jouer les innocents. « mm, je sais pas. pourquoi faire ? » Comme partie de réponse, Nate descend une main entre ses jambes. Il adore le sentir se cambrer contre lui, toujours aussi réactif. Ça produit de petites vagues dans le bain mais il n’en entend pas encore déborder. « L’amour ? », il propose simplement comme si c’était aussi banal qu’une balade au parc. Ça l’amuse parce que, même si c’est beaucoup plus habituel pour eux de coucher ensemble que d’aller se promener au parc, ça n’a pourtant rien de banal.

En attendant, Gabin semble approuver la proposition parce qu’il pose sa main sur la sienne pour accompagner ses mouvements contre lui. Tant mieux parce que Nate a clairement besoin d’une dose en avance pour demain, s’il veut avoir une chance de tenir. Il penche à nouveau la tête dans son cou pour lui marquer la peau, sa main libre appuyant doucement contre le ventre de Gabin pour le maintenir contre lui. « mm, je vois ça. » Gabin bouge un peu, ses fesses rencontrant son érection. « j'sens ça, aussi. » Ils rient un peu. Même s’il n’est plus un adolescent, Nate bande toujours aussi rapidement au contact de son mec. Il faut dire que coucher avec lui est toujours beaucoup trop bon. Rien qu’y penser est susceptible de lui coller une gaule en plein cours. « Quand je te disais que tu devrais arrêter d’être bandant... », il répond riant un peu. Après un soupire, Gabin tourne la tête vers lui pour le regarder. « ça va être trop long demain sans toi. » Il acquiesce, continuant de le caresser doucement, encouragé par la main de Gabin sur la sienne. « Tu m’enverras des nudes ? », il demande avec un sourire con sur les lèvres. Il aime vraiment bien l’idée, ceci dit, s’imagine déjà lui demander de se toucher, à défaut de pouvoir le faire lui. Même si tout ça risque plus de lui donner envie de sécher les dernières heures de cours et faire des excès de vitesse sur la route du retour vers lui. Quoi qu’il en soit, Nate bouge un peu contre lui, laissant son érection glisser entre ses fesses, doucement, pour ne pas créer de vagues trop grandes dans leur bain. « Retourne-toi, mets-toi à califourchon sur moi. », il lui demande, glissant ses mains sur ses hanches pour l’inciter à bouger. La manœuvre lui a l’air possible et permettrait de faciliter leurs mouvements. En plus de lui rendre la possibilité de l’embrasser. « Embrasse-moi, bébé. », il ajoute d’ailleurs en posant ses mains sur ses fesses, les serrant un peu entre ses doigts. Il a tellement envie de lui mais il essaye de prendre le temps de profiter à fond de chaque instant, bien conscient de la longue journée qui les attend demain.

vous êtes bien, dans ce bain. l'eau chaude détend peu à peu tes muscles et être calé comme ça contre nate rend le moment encore plus agréable. tu fermes les yeux quelques secondes, pas beaucoup de temps puisque ton petit ami décide déjà de venir glisser ses mains contre ton ventre et entre tes jambes. comme s'il n'en avait pas eu assez dans la journée. en même temps, vous n'en avez jamais assez l'un de l'autre, c'est presque effrayant. et au début, tu trouvais ça normal de votre incapacité à ne pas vous sauter dessus. vous aviez dix-huit ans, vous étiez encore des adolescents. mais aujourd'hui t'en as vingt-deux et nate vingt-et-un, mais ça ne semble pas vous avoir calmé. sans doute que c'est juste vous, que vous fonctionnez comme ça. parce que coucher ensemble, c'est une part entière de votre relation. vous avez une sexualité assez débridée, il faut bien l'avouer. et c'est d'autant plus frappant après ce repas chez tes parents. tu soupires doucement d'aise. l'amour ? tu ne peux qu'approuver sa proposition, sa main te caressant, tandis que tu te cambres un peu plus contre son torse.

et ouai, attendre jusqu'à demain soir ça va être compliqué et très long. tu te mords l'intérieur de la joue et esquisses un petit sourire quand nate vient appuyer un peu ton ventre pour te presser à lui. tu ne peux t'empêcher de bouger un peu les fesses contre son érection. tu te pinces brièvement les lèvres. ouai, tu l'sens bien, qu'il en a besoin. toi aussi, d'ailleurs. quand je te disais que tu devrais arrêter d'être bandant... tu ne peux t'empêcher de rire un peu à ses mots, haussant les épaules. faut que je m'attendre à ce que tu me sautes dessus en rentrant ? tu demandes faiblement. parce que ça va être trop long sans lui, demain, toute la journée. tu fermes les yeux un instant et soupires d'aise quand il continue de te caresser. sa main est délicieuse comme ça, entre tes jambes. tu m'enverras des nudes ? tu pouffes de rire. pendant mes heures de cours ? tu demandes en haussant les épaules, glissant tes doigts dans tes cheveux un instant, laissant nate bouger son bassin contre toi.

Le bain ne reste pas chaste très longtemps. Nate ne peut pas empêcher ses mains de glisser sur le corps de son mec puis entre ses jambes. Non il n’en a pas assez. Il n’en aura jamais assez. C’est tellement bon. Mais c’est aussi tellement plus que ça. Plus que du plaisir physique. C’est le besoin de la présence de l’autre, de son contact, comme s’ils pouvaient finalement ne faire plus qu’un. C’est intense, sûrement un peu fou, parfois effrayant mais c’est comme ça. Nate ne l’explique pas. Il n’a pas envie de questionner une chose si bonne. Être avec Gabin le rend heureux, il l’aime et il n’y a peut-être pas à aller chercher plus loin que ça. Et c’est vrai qu’il est inarrêtable quand il s’agit de lui. Ce dont Gabin se rend bien vite compte, remontant un peu ses fesses contre son érection. Même s’il n’est plus un adolescent, Nate bande toujours aussi facilement quand il s’agit de lui. Son mec n’a qu’à arrêter d’être bandant, aussi. « faut que je m'attende à ce que tu me sautes dessus en rentrant ? » Nate rit un peu et acquiesce. Comme tous les Lundis de cette année, ce lui qui les attend demain va être trop long. Beaucoup trop long. Ça devrait être considéré comme de la torture, une réelle atteinte aux droits de l’homme, de les séparer aussi longtemps.

Il prend un peu son temps pour lui répondre, continuant de le caresser doucement, appréciant de sentir son corps réagir contre le sien. « C'est certain. J'hésite même à te proposer de rien porter sous ton tablier, en faisant la cuisine, pour que je puisse te prendre directement sur le plan de travail. » Il rit parce que, bien sûr, il n’est pas sérieux. Même si l’image ne lui déplait pas du tout. Ce n’est pas son genre : même s’il est totalement accro à lui, il n’a pas l’intention de le violer à moitié en rentrant des cours. Reste que, ouais, il va certainement tenter d’initier quelque chose peu de temps après être rentré des cours. Puis peut-être que pendant les cours, il pourrait avoir des nudes, histoire de patienter ? « pendant mes heures de cours ? » Gabin pouffe et Nate lui mord doucement le cou comme petite vengeance. « Mais non. À 15h quand tu seras rentré. Ou plus tôt si tu sèches quoi... » Il insisterait bien sur le fait que, franchement, un cours de psycho, il peut bien se permettre de le sécher mais il commence à avoir du mal à se concentrer sur la conversation à force de se frotter contre lui.

tu ne peux t'empêcher de lui poser la question, à nate. est-ce que tu dois t'attendre à le voir te sauter dessus quand il rentrera des cours ? tu connais déjà la réponse, tu te contentes de poser la question pour le taquiner un peu, et évidemment que tu le sens hocher la tête dans ton dos. tu fermes les yeux, soupires d'aise en savourant ses mouvements entre tes jambes, ses doigts glissant si bien contre toi. c'est certain. j'hésite même à te proposer de rien porter sous ton tablier, en faisant la cuisine, pour que je puisse te prendre directement sur le plan de travail. un nouveau rire t'échappe et tu hausses un peu les épaules, l'air de rien, comme si ses mots étaient parfaitement normaux et acceptables dans une discussion en société. un jour pourquoi pas. tu souffles dans un sourire. je t'attendrais nu dans notre lit. tu ajoutes en tournant un peu la tête pour observer le visage de ton petit-ami. de toute manière, c'est comme ça tous les lundi. c'est long, trop long comme journée et le soir, vous passez souvent votre temps collés l'un contre l'autre. pas que ça change de d'habitude, en réalité, mais le lundi soir, c'est vraiment agréable de pouvoir retrouver ta place dans les bras de nate. tu soupires un peu d'aise. mais non. à 15h quand tu seras rentré. ou plus tôt si tu sèches quoi... un nouveau rire t'échappes, et tu préfères ne pas répondre à ses mots. parce qu'il sait que tu es capable de lui envoyer des nudes. ou juste une photo de ta main glissant dans ton boxer, parce que tu seras en train de l'attendre. tu te mords l'intérieur de la joue. ouai, c'est tentant comme idée.

Il lui sautera dessus en rentrant des cours, c’est certain. Pas sûr qu’il le lâche avant le lendemain matin, d’ailleurs. Les lundis sont trop longs. Il lui dit qu’il serait même capable de le prendre directement sur le plan de travail en rentrant, s’il fait la cuisine nu, par exemple. Ce n’est pas tout à fait faux. Gabin rit un peu puis hausse les épaules et lui répond sur le ton de la conversation, comme s’ils parlaient de la pluie et du beau temps : « un jour pourquoi pas. je t'attendrais nu dans notre lit. » Leurs regards se croisent et Nate lui sourit. Ça lui plait comme idée. Son Gabin qui l’attend nu à la maison, dans leur lit. « Sexy. J’aime beaucoup l’idée. », il répond alors qu’il continue de le caresser dans l’eau. Il aime le toucher et ça lui donne de lui en plus envie de lui, d’autant plus alors qu’il commence à se frotter un peu contre lui. Ils parlent de nudes et Nate sait bien, oui, que son mec est tout à fait capable de lui en envoyer.



Il l’attire à nouveau contre lui pour le garder dans ses bras, laissant les petites vagues d’eau chaude les bercer doucement, clapoter sur leurs peaux, alors qu’il redescend doucement. À mille lieues de savoir prédire l’avenir, son départ dans trois ans qui en durera quatre, ça vient du cœur quand il lui dit : « Ne me quitte jamais, Gabin. » Il le serre un peu plus fort contre lui comme s’il voulait l’empêcher de s’échapper. Ce n’est pas quelque chose qui lui semble possible, qu’il le quitte, mais quand il voit la force de tout ce que ça lui fait, d’être avec lui, comme ça le rend heureux, il ne peut pas s’empêcher, dans un coin de sa tête d’avoir peur de ce qu’il se passerait si tout venait à s’arrêter. Impossible, ça peut pas s'arrêter.