[flashback] crazy in love (gabin)

C’est vrai que Gabin le rend dingue. Nate n’aurait jamais pensé, si on lui avait demandé ado, qu’il vivrait un jour un truc comme ça. Qu’il trouverait un jour un mec qui soit aussi bandant qu’adorable. Aussi présentable que scandaleux. Aussi fort que fragile. Ce qu’il ressent pour lui est si intense que s’en est presque intimidant. Il ne sait pas trop comment lui dire tout ça alors il lui dit simplement qu’il le rend dingue. « toi tu me rends dingue. » Il lui sourit, l’air sûrement un peu béat, et l’aide à se relever. Il a envie de le garder dans ses bras, de l’avoir encore un peu plus longtemps pour lui, et pas de le partager avec toute sa famille. « on partira plus tôt si tu veux. » Il acquiesce. « Deal. » Ils se rattraperont à un autre repas. Parce que, connaissant les Curtis, il y en aura d’autres des repas. Quoi qu’il en soit Nate regarde Gabin se rhabiller. Parce que c’est presque aussi beau que quand il se déshabille. Puis il lui dit qu’ils ont encore une preuve à faire disparaître. Son mec réfléchi un instant avant de récupérer le jouet pour le rincer puis le cacher dans la poche ventrale de son pull. « problème réglé. » Nate sourit, amusé, et un rapide baiser plus tard, ils redescendre se mêler aux Curtis. Ces derniers posent relativement peu de questions et Nate n’arrive pas à déterminer s’ils se doutent de quelque chose ou pas. En tout cas les conversations reprennent et son mec vient se blottir contre lui. Il se fait la réflexion silencieuse qu’il pourrait affronter à peu près toutes les situations de la vie, avec son mec contre lui comme ça.

Comme promis, ils ne restent pas bien longtemps et Gabin déclare qu’il est fatigué pour qu’ils puissent rentrer. Après avoir souhaité une bonne soirée à tout le monde, ils remontent dans la voiture. Nate conduit un peu plus rapidement qu’à l’aller. « tu feras à manger ce soir, tu m'as épuisé. », Gabin souffle, riant un peu avant de rétablir agréablement le contact en posant une main sur sa cuisse. C’est sûr que ça a dû être fatiguant pour lui de passer la journée au bord du gouffre. « Je te répondrais bien qu’on a déjà beaucoup mangé chez tes parents mais toi t’as pas avalé grand-chose. Enfin... » Il rit un peu. Il est con et il le sait. Et bien sûr qu’il lui fera à manger. Il a l’impression de bien lui devoir ça. Après ce qu’il lui a fait subir. Même si c’était excitant à crever, même s’il ne le regrette pas le moins du monde. Ça reste quelque chose de nouveau, pour lequel il ressent un peu de culpabilité, ce plaisir que ça lui a procuré d’avoir l’ascendant sur lui, de le torturer de cette façon. Beaucoup trop bon. À explorer encore. À condition que ça plaise à Gabin. Ça avait l’air d’être le cas. En vérité, jusqu’ici, il l’avait rarement vu être sonné aussi longtemps par la puissance d’un orgasme. Mais tout d’un coup, il se demande si ce n’était pas un peu trop intense, tout ça. Un peu trop violent pour lui. Ils arrivent rapidement en bas de leur immeuble et c’est dans l’ascenseur qu’il lui demande : « Gab... Tu me le dirais si t’avais trouvé ça trop, hein ? » Il se sent un peu stupide. Mais, du haut de ses 21 ans, il est un peu impressionné par tout ça. Par la force de son attraction pour lui. Son envie de lui qui frôle l’envie de le dévorer, parfois. Puis, putain, qu’est-ce qu’il a aimé lui parler comme ça, avoir cette autorité et cette position plus dominante. C’est pas normal, si ? Le doute, c’est carrément anti-sexy. Mais forcer Gabin sur un chemin qui ne lui plait pas, c’est encore pire. Alors autant lui demander une bonne fois pour toute. « Parce que, putain, c’est presque flippant comme j’ai aimé ça, moi. », il lui dit, toujours complètement honnête avec lui. Il a toujours pu s’exposer complètement à Gabin et pas seulement physiquement mais aussi émotionnellement. Ça fait partie de leur relation et c’est pour ça qu’elle est si bonne. Leur connexion est forte. Ils sont là l’un pour l’autre et ce depuis le tout début, depuis que Nate l’a aidé à remonter la pente après son agression.

tu dois avouer que pour une fois, ça ne te dérange pas de partir un peu plus tôt. pourtant, tu l'aimes ta famille. tu ferais rien sans eux, t'es même pas certain d'être encore là, s'ils eux ne l'avaient pas été il y a quelques années en arrière. mais tu as bel et bien fêter tes vingt-deux ans il y a peu. un soupir t'échappe et tu fermes les yeux un instant. deal. et puis de toute manière, tu es vraiment fatigué par tout ça. vous redescendez au salon après que tu aies rapidement rincé le jouet et être passé dans l'entrée pour le dissimuler dans ta veste et tu ne perds pas ton temps pour venir t'installer contre nate, rassurant au passage tes parents et ta fratrie. ouai, ça va bien, t'es juste un peu malade quoi. tu te pinces les lèvres un instant, somnoles un peu en écoutant les conversations, la vie de couple de pacôme ou bien les études de léomi. tu fermes les yeux un instant, avant de finalement annoncer à tous le monde que vous allez rentrer, que t'as carrément envie d'aller te foutre au fond de ton lit. et c'est même pas faux, quand on y pense réellement. tu te mords l'intérieur de la joue et viens glisser tes doigts dans tes cheveux un instant. tu viens enlacer ta mère avant de saluer tout le monde, gardant elisa contre toi de longues secondes, terminant par venir déposer un baiser sur sa joue. vous avez toujours été proches, vous l'êtes toujours, et ça te fait un peu étrange de ne plus la voir autant depuis que tu habites avec nate. mais tu t'y fais, petit à petit, ne te priant pas pour l'appeler à toute heure du jour et de la nuit. tu te pinces les lèvres un instant et laisses un sourire se dessine sur tes lèvres.

vous quittez finalement la maison et tu reprends ta place côté passager. tu préfères laisser nate conduire pour le retour, pas vraiment motivé à le faire. tu fermes les yeux un instant et retiens un soupir, terminant par lui souffler qu'il fera à manger ce soir, que t'es trop crevé pour le faire. tu viens poser ta main contre sa cuisse, tendrement. je te répondrais bien qu'on a déjà beaucoup mangé chez tes parents, mais toi t'as pas avalé grand-chose. enfin ... tu lèves les yeux au ciel, amusé, avant de venir pincer doucement sa cuisse. aux dernières nouvelles c'est pas très nourricier, le sperme. tu réponds naturellement, un sourire sur le coin des lèvres. tu fermes les yeux un instant, le trajet n'est pas bien long, mais tu ne peux pas t'empêcher de repenser à ce qu'il s'est passé aujourd'hui. ce n'est pas la première fois qu'il te torture comme ça, nate, mais c'est bien la première fois que ça se passe en dehors de votre appartement ou de sa chambre dans celui qu'il partageait avec romy. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. vous gagnez rapidement l'ascenseur. gab... tu me le dirais si t'avais trouvé ça trop, hein ? tu fronces un pu les sourcils vers le brun, te contentant de hausser vaguement les épaules à ses mots. parce que, putain, c'est presque flippant comme j'ai aimé ça, moi. tu te mords l'intérieur de la joue et te contentes de venir embrasser tendrement le brun, tes lèvres glissant contre les siennes. j'ai l'air de pas avoir adoré ? tu demandes dans un petit rire, avant de sortir de l'ascenseur et de chercher les clés dans ta poche, tes doigts rencontrant une nouvelle fois le jouet. je te l'aurais dit avant même de partir bébé, si j'avais pas été d'accord avec ça. tu souffles en te pinçant les lèvres, ouvrant la porte et te débarrassant rapidement de tes affaires une fois dans l'appartement. tu sais que j'aime ça, de toute manière. un petit rire t'échappe. ouai, t'aimes bien quand il te malmène un peu, quand ses mains laissent des marques sur ton corps. c'est p'être étrange après ce que t'as vécu il y a quelques années, mais ça t'apaise quand il s'agit de nate. tu te sens bien, en sécurité et surtout en confiance avec le brun. j't'aime, et je te promets que si un jour quelque chose me plaît pas, je te le dirais, ok ? tu demandes avec un petit sourire en venant glisser ses mains contre ses hanches, revenant l'embrasser doucement, soupirant d'aise contre ses lippes. tu fermes les yeux un court instant, glisses tes lèvres contre son oreille. et on peut recommencer quand tu veux. tu souffles en riant un peu. enfin, peut-être pas chez tes parents, quoi. tu te mords l'intérieur de la joue et t'écartes un peu. enfin, laisse moi reprendre des forces avant. un rire t'échappe. c'est vrai que t'es crevé, et que tu t'es rarement sentit aussi loin pendant autant de temps après un orgasme, mais putain ça en valait la peine.

C’est vrai que Faith a tendance à ne pas lésiner sur les portions mais, dans l’état où il était, Gabin n’a pas eu l’occasion d’avaler grand-chose. « aux dernières nouvelles c'est pas très nourricier, le sperme. » Nate rit un eu et secoue la tête. C’est clairement pas suffisant pour un régime équilibré. Puis ça le fait marrer qu’il dise ça avec tout le naturel du monde parce que ce n’est pas le genre de discours que le monde, justement, attribuerait naturellement à Gabin, lui qui passe facilement pour un mec un peu prude, pas trop porté sur le cul. Alors que, putain, il est délicieusement scandaleux. Ce qui s’est passé aujourd’hui, ça n’aurait pas été possible avec n’importe qui alors que c’est peut-être bien le truc le plus excitant qui lui soit arrivé jusqu’à présent. Rien qu’à y repenser, ça le ferait presque bander. Pourtant, il est aussi un peu inquiet. De lui avoir imposé quelque chose de trop intense. De l’avoir trop torturé, cette fois-ci. Parce que c’était si bon, si puissant, qu’il a peut-être un peu perdu de vue certaines choses. Ouais, ça lui a fait un peu peur à lui-même, la force avec laquelle il a aimé avoir cette position-là dans leur relation. La force avec laquelle il voudrait continuer à explorer ça. Gabin fronce un peu les sourcils, hausse les épaules. Ça veut sûrement dire que Nate s’en fait pour rien – ce serait pas la première fois que ça arrive – mais il n’en est pas certain, parce que ça pourrait aussi vouloir dire que Gabin n’ose pas lui dire la vérité. Ce qui, pourtant, n’est encore jamais arrivé.

Une seconde plus tard, ce dernier commence à dissiper ses doutes en venant chercher un baiser plein de tendresse contre ses lèvres. Nate referme ses bras atour de lui et prolonge un peu le baiser. « j'ai l'air de pas avoir adoré ? » Il sourit, le suit hors de l’ascenseur. Son mec a eu l’air d’aimer, ouais, mais dans ce genre de moment où la douleur flirte un peu avec le plaisir, il préfère être certain. « je te l'aurais dit avant même de partir bébé, si j'avais pas été d'accord avec ça. » Nate se mord distraitement la lèvre, pensif. C’est vrai que son mec est bien loin d’être la créature frêle et impressionnée qu’il était il y a quelques années. Aujourd’hui, il est carrément capable de lui tenir tête et de lui foutre des stops. Ils entrent dans l’appartement et Nate se débarrasse de son manteau et de ses chaussures. « tu sais que j'aime ça, de toute manière. » Il le regarde, sourire au coin des lèvres. Ça lui plait de l’entendre dire ça. « J’sais, mais c’était toujours à la maison... » Un cadre plus sécurisé quoi. Sans personne pour les surprendre. À part Romy peut-être, avant qu’ils ne déménagent, mais elle n’aurait pas été assez folle pour entrer dans la chambre sans frapper. Elle les connaît assez bien pour savoir quels sont les risques. Bref, un cadre sans risque d’être exposé. « j't'aime, et je te promets que si un jour quelque chose me plaît pas, je te le dirais, ok ? » Gabin se rapproche, mains sur ses hanches, pour l’embrasser doucement. Nate presse une main contre ses reins pour le rapprocher de lui alors que l’autre file dans sa nuque.

Après un adorable soupire d’aise contre ses lèvres, son mec vient lui murmurer à l’oreille : « et on peut recommencer quand tu veux. » Ça l’électrise un peu, lui tire un frisson le long de l’échine. « enfin, laisse-moi reprendre des forces avant. », il ajoute après s’être écarté. Nate grogne un peu de frustration, plus amusé qu’autre chose. « Espèce d’allumeur. » Il sourit puis il se dirige vers la fenêtre, récupère ses clopes sur l’appui de fenêtre et s’en allume une. C’est la première de la journée, franchement c’est pas mal. Il ne fume pas tant que ça à l’appartement mais sur le campus, c’est un peu clope sur clope. À voir ce qu’il se passera l’année prochaine, quand il aura fini. « Est-ce que manger ça te rendrait des forces ? », il demande faussement innocemment. « Parce que je peux cuisiner maintenant. » Il souffle la fumée de sa clope par la fenêtre. Pas qu’il en ait grand-chose à foutre de perdre la caution si les murs s’imprègnent mais Gabin lui a déjà demandé assez de fois de le faire pour que ça devienne automatique. « En tout cas, ça me rassure d’entendre ça. Parce que je t’aime aussi et, ouais, je voudrais pas empoisonner notre vie sexuelle ou quoi. » Ça lui paraît un peu con de dire ça comme ça mais finalement, c’est bien de ça dont il s’agit : leur vie sexuelle est super épanouissante et fait partie intégrante de leur relation. La dernière chose qu’il voudrait c’est bien gâcher ça. « Du coup, ça marche : je continue de tenter des choses, selon ce dont j’ai envie et t’auras qu’à me stopper si jamais. » La réciproque est vraie, évidemment, mais Nate s’imagine mal dans quelle situation il stopperait Gabin. « Ce qu’on peut faire ce soir c’est prendre un bain ? Histoire de récupérer de nos émotions tranquilles. » Il sourit, ça lui plait comme perspective. Mais tout futur proche dans lequel il est en contact avec la peau de son mec lui plait. Il a encore envie de l’avoir contre lui, ne sait pas si ça lui passera un jour. Sûrement pas.

tu fermes les yeux un instant, pendant le trajet. tu comprends son inquiétude, ouai, mais au fond, t'aimerais bien qu'il arrête aussi de te voir comme un mec trop fragile pour dire non, ou pour refuser quelque chose. tu te mords l'intérieur de la joue, ça fait plusieurs années que tu travailles sur toi-même pour passer à autre chose et reprendre totale confiance en toi. ou tout du moins, le plus possible. t'es bien conscient de ce que tu aimes ou n'aimes pas, et ce dont tu as envie. tu te pinces les lèvres un instant, tes doigts caressant distraitement la cuisse de nate avant que vous ne sortiez la voiture pour rejoindre l'ascenseur du bâtiment. tu en profites pour venir embrasser tendrement ton petit ami, souriant contre ses lèvres et essayant tant bien que mal de ne pas trop te laisser emporter non plus, parce que c'est bien trop bon de l'embrasser.

vous regagnez votre appartement et un petit soupir de satisfaction se glisse sur tes lèvres. ça fait du bien de rentrer, de constater le calme autour de vous. ça ne l'est jamais vraiment, chez tes parents. t'essayes vraiment de le rassurer, nate. et puis il devrait savoir que t'aimes un peu trop ça, vous en étiez pas à votre coup d'essai. j’sais, mais c’était toujours à la maison... tu hausses un peu les épaules, l'air de rien. il n'a pas totalement tord après tout. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et reviens vers le brun, tes mains glissant finalement sur ses hanches pour lui voler un tendre baiser. tu fermes les yeux et profites de sentir ses mains remonter dans ta nuque. tu viens lui souffler quelques mots à l'oreille, un sourire sur le coin des lèvres avant de t'écarter comme si de rien n'était. espère d'allumeur. un rire t'échappe. tu avoueras qu'il ne t'en faut pas beaucoup pour être allumé. tu te contentes de répondre en l'observant s'éloigner vers la fenêtre. t'aimes pas le fait qu'il fume, nate. mais tu le tolères, parce que tu sais qu'il ne pourra pas arrêter du jour au lendemain. t'essayes, de temps en temps, de faire en sorte qu'il ne fume pas la cigarette qu'il s’apprêtait à glisser entre ses lèvres. t'aimes pas le goût de tabac quand il t'embrasse, ensuite. tu te mords l'intérieur de la joue. est-ce que manger ça te rendrait des forces. parce que je peux cuisiner maintenant. un petit rire t'échappe et tu hausses un peu les épaules face aux mots de ton petit-ami. j'sais pas ... tu te contentes de souffler, minaudant un peu, un sourire sur le coin des lèvres. tu me proposes quoi à manger ? tu viens t'installer dans le canapé, étouffant un petit bâillement malgré tout. tu ramènes tes jambes non loin de ton corps et observes nate un instant. en tout cas, ça me rassure d'entendre ça. parce que je t'aime aussi et, ouais, je voudrais pas empoisonner notre vie sexuelle quoi. tu secoues la tête de gauche à droite. je vois pas pourquoi elle s'empoisonnerait. tu hausses les épaules. certains diront sans doute que vous êtes un peu trop accro ou incapable de vous lâcher, mais vous êtes comme ça, tout simplement. t'arrives pas à l'expliquer toi, et y'a quelques années encore, tu ne pensais pas pouvoir aimer autant ça. coucher avec nate, c'est clairement différent. y'a un truc en plus, un truc merveilleusement bon. pas que t'es trop de points de repère autour de ta relation avec le brun - pas du tout même - mais bon. du coup ça marche : je continue de tenter des choses, selon ce dont j'ai envie et t'aras qu'à me stopper si jamais. ce qu'on peut faire ce soir, c'est prendre un bain ? histoire de récupérer de nos émotions tranquilles. un rire t'échappe et tu hoches doucement la tête à ses mots. nate il est un peu plus aventureux que toi en ce qui concerne le sexe, c'est vrai. puis il a toujours peur de faire un truc que t'aime pas. tu penses pas que ça arrive un jour, mais bon. tu te pinces les lèvres un court instant. on les connaît nos bains. tu te contentes de répondre avec un haussement d'épaule. tu veux pas faire des crêpes pour le goûter avant ? tu demandes avec une petite moue sur les lèvres, sachant très bien que nate va sans doute craquer. tu te mords l'intérieur de la joue. comme ça j'peux réfléchir à savoir si j'ai envie d'un bain. tu ajoutes avec un sourire, te redressant pour voler un baiser à ton petit-ami.

« tu avoueras qu'il ne t'en faut pas beaucoup pour être allumé. » Nate rit et acquiesce. C’est sûr qu’il ne lui en faut pas beaucoup. Surtout quand c’est Gabin. Parce que c’est sûr qu’il aime ça, baiser, mais avec lui c’est carrément de l’addiction. Il n’en aura jamais assez parce qu’il n’en aura tout simplement jamais assez de sa présence près de lui et de son contact. Ça commence toujours comme ça, une envie de l’avoir dans ses bras, puis ça dérape, toujours. Parce que c’est trop bon. Quoi qu’il en soit, après toute une journée sans fumer, il décide qu’il mérite bien de s’en griller une à la fenêtre. Gabin ne dit rien et il lui en est reconnaissant. Nate est bien conscient qu’il n’aime pas ça et le lui répéter à longueur de temps ne ferait que mettre des bâtons dans les roues de sa motivation à arrêter. Il a l’intention d’arrêter, même si c’est psychologiquement difficile parce que la cigarette a toujours eu le don de le calmer, il attend simplement que son corps arrête de le réclamer. Tout comme il lui réclame constamment Gabin, d’ailleurs. Alors il lui demande si manger quelque chose, ça ne lui permettrait pas de récupérer des forces. Juste pour info, quoi. « j'sais pas... tu me proposes quoi à manger ? » Il lève les yeux au ciel, amusé. « Je dois vérifier le frigo pour te dire ça. Mais vu qu’on a fait les courses hier, il devrait y avoir du choix. » Des pâtes ou quelque chose de plus sophistiqué, dans la mesure de ses capacités bien sûr. Mais après avoir vécu quelques années avec Romy, il gère deux-trois repas. Le genre qu’il lui faisait quand elle était en gueule de bois, quoi.

En terminant sa clope, il lui confie qu’il est rassuré par ses paroles. Ce serait l’angoisse si leur vie sexuelle commençait à être imprégnées de choses qui ne leur plaisent pas à tous les deux. « je vois pas pourquoi elle s'empoisonnerait. » Gabin en a l’air persuadé. Tant mieux. Parce que Nate sait qu’il devrait arrêter de s’en faire pour ça. Bien sûr que son mec sait s’imposer. Il avait juste besoin de mettre ça sur la table une bonne fois. Maintenant, il sait qu’il a carte blanche pour essayer des choses et advienne que pourra. En attendant, il propose un bain pour se remettre de leurs émotions. Gabin rit un peu. « on les connaît nos bains. »  Nate sourit. Ouais, c’est pas comme s’ils étaient capable d’être nus sans que ça dérape. Déjà qu’habillés, c’est loin d’être évident... Il balance sa clope par la fenêtre avant de la refermer. « tu veux pas faire des crêpes pour le goûter avant ? comme ça j'peux réfléchir à savoir si j'ai envie d'un bain. », il dit avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Nate le regarde, amusé. « Est-ce que ce serait pas du chantage sexuel à peine déguisé ça ? » Il quitte quand même l’appui de fenêtre pour aller ouvrir le frigo et récupérer de quoi faire des crêpes dont une bière, tant qu’il y est. Même s’il est un peu tard pour le goûter et que c’est un peu un craquage, du coup. Un des nombreux avantages d’habiter seuls à 21 et 22 ans. Personne pour les empêcher de manger ce qu’ils veulent. « Des crêpes sucrées hein ? » Ils pourraient aussi faire des salées et considérer que c’est le repas du soir. Enfin, lui tout lui va, il n’a pas encore très faim de toute façon.

En tout cas, il chope déjà un saladier dans l’armoire pour commencer à y mélanger la farine aux ingrédients. « Tu penses que ta famille a capté quelque chose ? », il demande, amusé. Il n’en a pas l’impression mais d’un autre côté, ils ont déjà été pas mal témoins du fait qu’ils sont accro l’un à l’autre et les voir disparaître à deux a pu leur mettre la puce à l’oreille. Parce que c’est rapide à faire, de la pâte à crêpe, et après avoir versé un peu de sa bière dans la pâte, il est prêt à les cuire. Pas la motivation d’attendre que ça repose. « Est-ce que si j’arrive à faire sauter la crêpe, je peux te sauter toi ? », il demande, un sourire con sur les lèvres. C’est pas très sérieux. D’autant plus qu’il sait très bien qu’il sait le faire. Ils faisaient des concours avec Romy. Le genre qui gâche de la nourriture mais c’est pas leur faute, à eux, si personne leur a appris à faire attention à ça.

un léger soupir s'échappe de tes lèvres, tu observes nate, accoudé à la fenêtre, en train de fumer. et tu ne peux qu'avouer que ça lui donne un petit air sexy tout de même. en plus de lui détruire les poumons et d'enfumer à moitié l'appartement, mais bon. tu restes silencieux, te contentant de venir te poser sur le canapé en venant étouffer un petit bâillement. t'aimerais bien qu'il arrête, mais tu ne peux pas le forcer non plus et tu veux pas être trop chiant. mais nate sait que tu n'aimes pas ça et il fait des efforts pour éviter de l'enfumer, alors pour le moment la situation te convient bien. puis c'est comme ça que ça marche un couple, quand tout le monde fait des efforts. je dois vérifier le frigo pour te dire ça. mais vu qu’on a fait les courses hier, il devrait y avoir du choix. tu hoches distraitement la tête. vous n'êtes pas les meilleurs cuisiniers du monde, mais vous vous débrouillez. et puis de temps à autre, nate ou toi avez des illuminations concernant un plat ou un autre. et tu attends d'ailleurs l'hiver avec impatiente pour pouvoir tester une nouvelle recette. tu termines par réclamer des crêpes à ton petit ami, te souciant peu de l'heure. il n'y a pas de raisons de s'éterniser sur votre discussion, tu penses sincèrement que vous communiquez assez que pour ne pas foutre votre couple - et surtout votre vie sexuelle - en l'air. tu te mords l'intérieur de la joue et viens voler un baiser à nate. est-ce que ce serait pas du chantage sexuel à peine déguisé ça ? tu hausses les épaules l'air de rien, un sourire sur le coin des lèvres, tandis que tu laisses le brun se diriger vers la cuisine. tu étouffes un nouveau bâillement et allumes la télévision, histoire de mettre une chaîne musicale en fond. des crêpes sucrées hein ? ouai. tu souffles en te levant, t'étirant et récupérant ton téléphone dans la poche de ta veste. un petit soupir t'échappe.

tu penses que ta famille a capté quelque chose ? tu te mords l'intérieur de la joue en répondant à un message d'elisa, restant silencieux quelques secondes, avant de glisser ton téléphone dans la poche et ton jean, rejoignant nate dans la cuisine. j'sais pas, je m'en fiche. tu souffles dans un rire, venant t'asseoir sur le plan de travail, observant nate faire et venant boire une gorgée dans sa bière. tu te pinces les lèvres un court instant, bougeant un peu les jambes au rythme de la musique que vous entendez depuis le salon. est-ce que si j'arrive à faire sauter la crêpe, j'peux te sauter toi ? tu viens croiser le regard de ton petit-ami, un air faussement outré sur le visage, ne pouvant tout de même pas dissimuler ton sourire au bout de quelques instants. tu termines par hausser les épaules. j'sais pas, c'était dans tes plans de ce soir ? j'suis fatigué, tu sais. genre, un bon bain et au lit. tu réponds innocemment, glissant une main dans tes cheveux pour éloigner tes quelques mèches de ton front. tu te pinces les lèvres un instant et termines par descendre du plan de travail pour venir déposer un baiser sur sa joue. tu sors deux assiettes et tout ce dont vous avez besoin pour pouvoir manger les crêpes, laissant nate terminer de cuir la pâte.  

Ça ressemble un peu à du chantage sexuel, cette histoire de réfléchir à la potentialité en mangeant des crêpes. Ça l’amuse, son petit air innocent aussi. De toute façon, il n’a pas besoin de ce genre de récompense pour lui faire des crêpes et s’éclipse dans la cuisine pour préparer ça. Des crêpes sucrées en début de soirée, c’est un peu un craquage mais ça s’aligne bien sur leur régime habituel, finalement. Alors qu’il récupère les ingrédients et un grand saladier pour commencer à mélanger tout ça, Nate se demande si les Curtis ont capté quelque chose à ce qu’il s’est joué sous leur yeux, ou presque, cet après-midi. « j'sais pas, je m'en fiche. », lui répond son mec après l’avoir rejoint dans la cuisine. Gabin s’assied sur le plan de travail, pas très loin de lui, et c’est bien mieux comme ça que quand il était dans le salon. Nate le laisse boire dans sa bière sans protester le moins du monde et, à l’échelle d’un jeune universitaire, c’est peut-être bien une nouvelle preuve d’amour. Alors qu’il commence à cuire les crêpes, il lui demande si sa récompense pour avoir réussi à faire sauter les crêpes dans la poêle, ça pourrait être de le sauter, lui. La blague est stupide mais ça le fait sourire et, quand il croise l’air offensé qui s’imprime sur les traits de Gabin, il rit un peu.

Ce dernier finit par hausser les épaules, peut-être pas très convaincu. « j'sais pas, c'était dans tes plans de ce soir ? j'suis fatigué, tu sais. genre, un bon bain et au lit. » Nate acquiesce doucement. Oui c’était dans ses plans de ce soir. Mais aussi, oui il sait qu’il est fatigué. Il le regarde au moment où il passe une main dans ses cheveux, détournant un instant son regard des crêpes. Comment il fait pour être si sexy dans un geste si anodin ? « Si t’arrêtais d’être bandant ça sortirait peut-être de mes plans. », il lui répond en reportant son attention sur les crêpes, histoire de ne pas toutes les cramer quoi. « Mais oui, c’est vrai que tu dois être crevé. Je peux te promette d’essayer de pas te toucher de façon inappropriée pendant le bain. » Il hausse les épaules et sourit en terminant tranquillement de cuire les crêpes. « De toute façon demain, je dois être sur le campus à 8h. T’auras le lit pour toi tout seul toute la matinée. » Façon de lui dire qu’il pourra bien se reposer demain. Il n’a pas souvent réussi, sur l’année, à être présent à ce putain de cours du lundi matin à 8h, ceci dit. Mais bon, faudrait que le prof voie sa tête une fois ou l’autre avant les examens. Quoi qu’il en soit, il vient s’asseoir à table avec lui, apportant l’assiette de crêpes. « Bon appétit, bébé. » Il ne résiste pas à en manger aussi, attiré par l’odeur alors qu’il n’a pas très faim. Il se demande si un jour, il aura moins envie de toucher son mec. Sûrement pas. Ça fait déjà quelques années qu’ils sont ensemble et l’addiction ne diminue pas.

tu aimes ces moments à deux plus que tout. surtout depuis que vous avez votre appartement, que personne ne va venir vous appeler pour manger ou qu'on va vous forcer à quoi que ce soit. tu te mords l'intérieur de la joue, venant finalemenent prendre place sur le plan de travail dans la cuisine, non loin de nate qui est en train de préparer les crêpes. tu l'observes de longues secondes, pas certain de pouvoir un jour arrêter de le regarder. tu te pinces les lèvres, perdu dans ta contemplation, dans l'envie de sentir ses mains te serrer contre lui et d'avoir ses lèvres contre les tiennes. un petit soupir t'échappe et tu viens glisser une man dans tes cheveux. c'est pas que tu n'as pas envie que nate te saute cmme il le dit si bien, mais t'es crevé, ce soir. sans doute que ça se comprend avec la journée que tu viens de vivre. et en même temps, tu peux pas lui en vouloir à ton petit-ami : toi aussi, t'as constamment envie de lui. tout le temps, un truc de dingue. tu te mords l'intérieur de la joue et quittes finalement ta place pour commencer à dresser la table, même si tu te doutes que nate ne doit pas avoir très faim. après tout, c'est toujours bon ce que ta mère cuisine et vous avez encore hérités de quelques boites pour les prochains jours. mais t'as pas spécialement envie de manger du salé. tu te pinces les lèvres un instant et retiens un petit soupir. si t'arrêtais d'être bandant ça sortirait peut-être de mes plans. un petit rire t'échappe et tu te contentes de venir hausser les épaules. je suis irrésistible, que veux-tu. tu pouffes de rire, te moquant plus de toi-même que d'autre chose.. tu te mords l'intérieur de la joue. mais oui, c'est vrai que tu dois être crevé. je peux te promettre d'essayer de ne pas te toucher de façon innapropriée pendant le bain. un petit rire t'échappe à ses mots. de toute façon demain, je dois être sur le campus à 8h. t'auras le lit pour toi tout seul toute la matinée. tu hausses vaguement les épaules face à ses mots, rejoignant le brun à table et t'installant après vous avoir servit deux verres d'eau. ouai enfin, moi, j'ai cours à dix heures. donc je ne pourrais pas tant profiter que ça. et puis c'est pas cool quand t'es pas là pour me réchauffer dans notre lit. tu souffles avec une moue. et pour une fois tu ne sous-entends rien. t'as vraiment froid le matin et t'aimes bien trop sentir le corps chaud de nate contre le tiens. la chaleur humaine, quoi.

bon appétit, bébé. merci. un sourire se dessine sur tes lèvres et tu viens récupérer une des crêpes, attrapant sans plus attendre le pot de pâte à tartinée. tu t'en fiches bien de ne pas être raisonnable, de toute manière t'as rien à perdre. tu viens mordre dans la crêpe, après l'avoir pliée en triangle. tu te mords l'intérieur de la joue un court instant, mangeant tranquillement en compagnie de nate. tu fermes les yeux un court moment. par contre faudra vraiment qu'on mange pas un truc trop lourd demain. tu souffles avec une moue, ou tout du moins un truc pas trop sucré ou gras, quoi. on a reprit des légumes hier, j'pourrais faire une poëlée si tu veux, je serais rentré avant toi. tu hausses un peu les épaules. ou un gratin, un truc dans le genre. tu souffles, même si t'as tendance rajouter trop de béchamel dans les gratins. sans parler du fromage. mais ça reste des légumes. tu viens boire une gorgée dans ton verre et manges encore un peu avant de pousser un léger soupir. j'avais trop faim, merci bébé. tu murmures en rassemblant les couverts et ton assiette. tu t'étires un peu en te levant. un bon bain chaud maintenant ? tu demandes avec un sourire en terminant de tout ranger, abandonnant la vaisselle sale dans l'évier. vous aurez le temps de vous en occuper plus tard ou, au pire, demain. ça ne fera de mal à personne. tu te diriges vers la salle de bain, un sourire sur le coin des lèvres, attendant que le brun te rejoigne. tu allumes l'eau pour commencer à remplir la baignoire, réglant la température pour que ce ne soit pas brûlant non plus. tu te mords l'intérieur de la joue, retirant finalement ton haut.

C’est dans ses plans de coucher avec lui ce soir parce que c’est toujours dans un coin de sa tête. Parce que Gabin est trop beau, trop sexy, trop mignon, et que c’est presque trop trop tellement ça le bouscule dans son cœur quand il le regarde. Merde, il l’aime et il pensait pas que c’était possible, que c’était comme ça l’amour, que ça pouvait être aussi fort. Peut-être que ça l’est pas, peut-être que c’est juste eux. Il en sait rien mais il est heureux. Eux, ça ne pourrait pas être plus parfait. Même si c’est une intensité qui fait parfois un peu flipper mais toutes les choses sérieuses sont flippantes non ? Quand son mec arrive à attirer son attention rien qu’en se passant une main dans les cheveux, il lui dit que c’est de sa faute tout ça, que s’il arrêtait d’être bandant, il aurait peut-être un peu moins souvent envie de le sauter. « je suis irrésistible, que veux-tu. », il dit ça en pouffant comme s’il n’y croyait pas. Pourtant c’est tellement vrai. Nate ne peut pas lui résister, condamné à passer sa vie à deux doigts de lui sauter dessus à tout moment. Heureusement pour leur entourage, il s’y habitue un peu, à ça, et ils parviennent à être de plus en plus sociables en soirées. « C’est dangereux pour tous les autres mecs de la planète, ça. Parce que s’ils résistent pas, je les tue. » Nate le dit sur le ton de la blague mais c’est pourtant bel et bien le monstre-jalousie qui s’exprime. Possessivité qui va de pair avec l’intensité de ses émotions pour lui : il ne supporterait pas que ça lui échappe, que quelqu’un le lui vole, que quelqu’un d’autre bénéfice des attentions tendres de son mec.

Quoi qu’il en soit, il est bien conscient que la journée qu’ils viennent de vivre a fatigué Gabin et, amusé, il lui dit qu’il pourrait peut-être lui promettre d’essayer de ne pas laisser leur bain déraper. Ce dernier n’y croit pas et rit un peu. D’un autre côté, est-ce que ce serait si grave ? Demain, il aurait toute la matinée pour récupérer. « ouai enfin, moi, j'ai cours à dix heures. donc je ne pourrais pas tant profiter que ça. et puis c'est pas cool quand t'es pas là pour me réchauffer dans notre lit. » Nate avait oublié ce cours de 10h. Il faut dire que les horaires, c’est pas vraiment son truc. Il rechigne encore un peu à devenir adulte, préférant être tenu au courant des choses au jour le jour, comptant souvent sur des amis ou sur Gabin pour lui rappeler ses obligations. Il en profite tant qu’il le peut encore. « Moi non plus j’aime pas quand t’es pas au lit. », il avoue même si c’est bien loin d’être un secret. « Je pense qu’on est un cas désespéré », il ajoute en riant. Un cas désespéré auquel il ne voudrait surtout rien changer. C’est parfait comme ça.

Nate lui souhaite bon appétit – « merci. » – et ils attaquent les crêpes. Gabin en recouvre une de pâte à tartinée alors qu’il noie la sienne sous du sucre. Quitte à craquer, autant bien craquer. Ils auront qu’à s’inscrire à la salle. Un jour. Peut-être. « par contre faudra vraiment qu'on mange pas un truc trop lourd demain. », Gabin souligne, une petite moue sur les lèvres. Nate sourit, se retenant de lui rappeler que c’était lui qui voulait des crêpes sucrées ce soir. « on a reprit des légumes hier, j'pourrais faire une poêlée si tu veux, je serais rentré avant toi. ou un gratin, un truc dans le genre. » Il acquiesce. L’un ou l’autre sont des bonnes idées. Ce qui le chiffonne plus c’est : « Putain j’aime pas le lundi. On a tous les deux trop de cours. » Ça le fait chier de pas le voir sur toute une journée. Il n’ose pas imaginer ce que ce sera quand ils travailleront de 9h à 18h. « Sinon c’est une super idée. Mais si tu fais la poêlée, je suis chaud d’ajouter un pain de viande. On peut pas manger que des légumes faut pas déconner. » Il rit un peu.

Ils terminent ensuite de manger. « j'avais trop faim, merci bébé. » Nate sourit, content de lui avoir fait plaisir. « De rien, amour. » Son sourire s’agrandit un peu, amusé par mièvrerie de leurs paroles qui, pourtant, vient bel et bien directement du cœur. « un bon bain chaud maintenant ? » Il acquiesce. « Ouais. Pour terminer la journée en douceur. », il sourit. Il l’aide ensuite à débarrasser la table, rangeant le sucre et la pâte à tartiner dans l’armoire. Il n’attend pas pour le rejoindre dans la salle de bain. Gabin se penche pour ajuster la température du bain et il n’essaye même pas de résister à l’envie de mater son cul. C’est pas comme s’il n’avait pas le droit : Gabin lui appartient. Quand ce dernier enlève son haut, il l’attire contre lui pour l’embrasser tendrement, caressant doucement son dos. Il prend le temps de profiter du baiser, sa langue glissant doucement contre la sienne. Ils ont bien le temps pendant que le bain coule, après tout. Quand ils se séparent, Nate rajoute un peu d’huile moussante dans le bain. Ensuite, il se déshabille et entre dans l’eau chaude. Il sent tout de suite ses muscles de débarrasser d’une tension qu’il n’était même pas conscient d’avoir et ça lui tire un petit soupire d’aise. « Viens dans mes bras. », il demande, un sourire en coin sur les lèvres. Ce n’est pas ce qu’il sous-entend mais il ne peut s’empêcher d’imaginer Gabin venir entre ses bras, comme cet après-midi. C’est toujours si bon de pouvoir le serrer dans ses bras à ce moment-là. Enfin, même simplement l’avoir dans ses bras, c’est déjà trop bon. Surtout en contact peau à peau comme ça.

qu'est-ce que tu aimes habiter avec nate. c'est sans doute la meilleure décision que vous avez pu prendre ces dernières années. après celle de vous faire tester pour pouvoir coucher ensembles sans capotes, mais ça, c'est un autre domaine. tu te mords l'intérieur de la joue et ne peux te lasser de l'observer cuisiner. même si vous n'êtes pas très doués en cuisine, tu t'en fiches. tu te mords l'intérieur de la joue, blaguant un peu quand il te demande comment il peut avoir envie de toi simplement parce que tu glisses tes doigts dans tes cheveux. tu hausses un peu les épaules, t'es pas certain d'être réellement irrésistible, t'as pas encore trop confiance en toi, mais t'es sur la bonne voie pour ça, en tout cas. c’est dangereux pour tous les autres mecs de la planète, ça. parce que s’ils résistent pas, je les tue. tu ris un peu face à ton mec, secouant la tête de gauche à droite et balançant tes jambes dans le vide un instant. tu te mords l'intérieur de la joue. ce serait dommage que tu te retrouves en taule pour meurtre. tu pouffes un peu en terminant par descendre du plan de travail, déposant un baiser sur la joue de ton mec au passage. vous reparlez de ce bain et tu ris un peu, t'aimerais bien avoir toute la matinée de demain pour pouvoir te reposer, mais nate omet que tu as cours pour dix heures du matin. tu pourrais en profiter pour dormir un peu, mais tu avoues sans mal que tu as du mal à le faire quand ton petit-ami n'est pas là pour te garder dans ses bras. moi non plus j’aime pas quand t’es pas au lit. je pense qu’on est un cas désespéré. tu hoches la tête, ne pouvant qu'approuver ses mots. totalement. tu souffles en esquissant un tendre sourire.

vous terminez par vous installer pour manger quelques crêpes. enfin, toi plus que nate, puisque ce dernier a pu profiter du repas préparé par ta mère un peu plus tôt dans la journée. mais toi, tu crèves la dalle, vraiment. alors tu ne te prives pas. putain j’aime pas le lundi. on a tous les deux trop de cours. un rire t'échappe et tu hausses les épaules. toi t'as trop de cours, moi, je les termine à 15h. tu souffles, et t'as même pas cinq heures pleines dans la journée. tu esquisses un petit sourire taquin. sinon c'est une super idée. mais si tu fais la poêlée, je suis chaud d'ajouter un pain de viande. on peut pas manger que des légumes faut pas déconner. tu hoches la tête. ouai, je regarderais ça demain t'inquiète. tu souffles. puis c'est pas avec quelques légumes que vous allez assez manger pour ne pas avoir faim à vingt-et-une heure et grignoter. vous terminez tranquillement de manger et tu remercies nate avec un tendre sourire. de rien, amour. vous rangez rapidement la pièce, laissant les assiettes et les couverts dans l'évier, tu fermes les yeux un court instant avant de profiter un bon bain à nate, un sourire sur les lèvres. ouais. pour terminer la journée en douceur. tu pouffes de rire et viens lui voler un baiser avant de te diriger vers la salle de bain, allumant et réglant tous la température de l'eau pour pouvoir remplir la baignoire. tu sens le regard de nate contre toi et peut-être que tu te penches un peu plus que besoin.

tu retires ton pull en te redressant et ris un peu quand nate t'attires à lui et t'embrasses. tu fermes les yeux, glissant tes doigts dans ses cheveux et répondant lentement à ce baiser, soupirant d'aise, profitant de chaque instant. tu te serres un peu plus contre ton petit-ami. c'est si bon. tu te pinces les lèvres et vous vous séparez finalement. tu soupires d'aises et laisses nate ajouter de l'huile moussante dans le bain. tu fermes les yeux et esquisses un sourire. tu termines de te déshabiller, observant ton petit-ami un instant, terminant par retirer ton boxer. viens dans mes bras. tu l'observes de longues secondes et ris un peu à ses mots, ne te privant tout de même pas pour le faire. tu viens te glisser dans l'eau chaude, soupirant d'aise, appuyant ton dos contre le torse de ton petit ami, te calant confortablement dans ses bras. tu fermes les yeux. c'est bien comme ça. tu murmures en venant chercher les mains de nate pour les poser contre toi, posant ton crâne contre son épaule. je t'aime. tu souffles avec un sourire, tournant un peu la tête pour déposer un baiser contre la mâchoire de nate. tu esquisses un nouveau sourire avant de rester dans ses bras. tu pourrais bien t'endormir comme ça, avec la chaleur de l'eau et celle de ton petit-ami. mais tu doutes que le brun ne te laisse pas faire tranquille plus de quelques minutes.