viens, on s'aime (prunille)

traits de caractère / Tu es douce, un petit bonbon à déguster avec plaisir. La séduction chez toi c'est naturelle, pas pousser, on est charmé par ce côté affable, ton sens de l'humour  et cette façon de rire de tout, que ce soit noir ou blanc. Tu restes digne des kinders surprise, ta personnalité si complexe reste un mystére pour beaucoup. Tu as beau être charmé par les contes de fées, les légendes en tout genre, tu n'es pas de celle qui rêve d'en vivre, tu ne veux que vivre, trouver le sens de ta petite vie, t'aspire à vivre un idéal, mais pas féérique. T'aimes l'aventure, te lancer dans des nouveautés, essayer, participer sont des mots que tu aimes, tu t'en fiches d'échouer, de perdre tant que tu essayes, une petite adepte du plus important c'est de participer. La peur de l'échec, tu ne connais pas, pourtant tu en as vu des échecs, de nombreux, même. une âme emplie de créativité, un atout pour toi. tu sais parfaitement manier la communication avec autrui, attirante et trés observatrice, tu sais rassurer en quelques mots. La passion des animaux, des chevaux coulent dans tes veines. Tu as toujours été attiré par ce côté majestueux des chevaux. Motivée et une acharnée du boulot, surtout pour tes études, car tu le sais que c'est ces dernières qui permettent de caresser ton rêve d'être vétérinaire. Méfiante et prudente pour ce qui est des relations, tu  ne t'attache pas en un regard,  tu  ne fait pas de foli avec les autres, alors que t' aimes l'aventure. Tu as besoin d'être à ton aise pour te sentir en sécurité, le besoin de savoir que l'amour, l'amitié que tu porteras aux autres sera pour une vie. fidéle en amitié et plus qu'en amour, peut être un peu trop. émotive, surémotive, elle laisse ses émotions pendre le pas bien trop souvent, ne cessant de se faire submerger par des torrents de sentiment parfois destructeur. Des amis proches que tu  ne comptent pas sur plusieurs mains, il faut du temps pour dompter la belle que tu es, en amour tu es une romantique, qui ne cesse de voir les bons côtés d'une relation oubliant de se protéger. Quand on ne t' accorde plus assez de passion, de regard tu oublies l'être t' ayant accordé de l'amour pour finir par vivre une autre passion amoureuse.

Shunshine shine for you.  T'étais pas désirée, pas prévu.  C'est un couple qui a croisé ta route, ils fêtaient tournoyés dans leur amour, oubliant le monde autour d'eux, jusqu'à ce que tes murmures ne les atteignent. Des opales sur toi, à peine quelques semaines abandonnées sur le seuil de cette église. Tout été prévu pour toi, rejoindre la multitude de gosses qui ont été lâché dès le début de leur vie. Mais ce ne fût pas ta première route, qui aurait pensé qu'un jeune couple étant présent dans le coin pour fête leur lune de miel allait t'adopter, allait se battre pour faire de toi leur petite fille ? Une douce femme, un peu perdu, un peu débordante d'amour à donner, une fille unique, qui n'a pas respecté le souhait de ses parents, ne pas épouser cet homme qui allait devenir ton père. Cet homme venant d'une famille des plus dysfonctionnelles, cet homme qui a suivi le choix de carrière de l'homme qui est son beau-père, voulant prouver qu'il pouvait offrir le meilleur à sa petite princesse. Alors, tu es tombée sur des personnes fauchés, mais aimant. Adoption faites c'est un retour dans leur New-York, ce même endroit qui les as vu évoluer, qui les as vu grandir et qui te verra grandir à ton tour, loin de ton cuba.
Sweet pain. L'absence est de mise. Ce père est absent, complétement ailleurs, la guerre l'a pris, la dévoré de toute part. Absent. Oubliant qu'il a brisé cette famille. Cette femme qu'est ta mère qui cherche du réconfort, qui cherche à ressentir ce qu'elle avait avant, l'amour. Un amour qui s'est envolé avec l'homme qu'elle avait aimé. Elle se cache, minimise les douleurs qu'elle subit avec ce fantôme qui tournoie autour de vous. Tu as grandi, bébé est devenue une grande. Les années sont passées, dans une maison heureuse, dans une maison qui donne toujours cette impression de bien être, de situation correcte. Mais c'est loin de la vérité. Le père comme la mère décline, elle s'en veut de ne pas avoir su faire comme il le faut, lui est perdu dans toutes la souffrance et mort qu'il a dû affronter.  Toi tu es entre deux feux, plus personne ne se soucient vraiment de toi. Tu es grandes, cinq années et tu sais comment te débrouiller, t'occuper d'elle quand l'alcool qu'elle a bu ou la drogue prise ne l'aide plus à oublier, quand elle laisse les crises la prendre, la faire perdre pied, jusqu'à oublier qui elle était.
Dream lie, even fight. Puis les éclats de rire qui reviennent, subjugue à nouveau les sourires. Lui, elle comme avant. Mais les vices se cachent, ils sont cachés sous le tapis. Ton père, ta mère. Puis un ventre qui s’arrondit pour une première fois. Ton regard qui brille, cette vie que tu récupères, tu es heureuses, vous l'êtes, tu es sûre que les nuits de noirceur sont terminés, qu'elles sont à jamais dans ton passé. Mais, les semaines passent, les mois aussi, ce ventre ne cesse de pousser. Un enfant puis deux autres. Toi, puis tes frères. Tu ne causes pas de soucis, tu veux juste des matins heureux, des jours à rire et pleurer de bonheur, ne plus jamais sentir cette douleur senti quand elle n'allait pas bien, quand lui était absent. Ils ont trouvés le bon chemin pour ne pas succomber à tout jamais. Puis c'est l'heure de leur arrivée, une arrivée qui ne colle pas, une naissance qui n'est pas normal. Clairement loin d'être ce qu'elle aurait dû être. Deux sur deux, deux enfants quémandant des soins, des enfants qui demandent une intention particulière, tout cela pour un comportement qui n'aurait pas dû être. Tu les entends encore crier dans cette chambre d'hôpital, sa faute, la sienne et ainsi de suite, pendant que tu n'es que spectatrice avec aucun droit à la parole.
Sister mother roles. Neel et tate. Nés handicapés. Trouble mentaux provoqué par la prise d'alcool et de drogue durant la grossesse. Personne ne l'avait vu, ni toi voyant juste le meilleur chez tes parents et ni ton père qui lui continué d'espérer que tout finirait par s'arranger. Ta mère ne capte pas le mal qu'elle a fait, elle ne voit pas ce qui se passe chez ses enfants, car elle pleurs encore l'abandon du père, il est parti. Décidant d'aller le plus loin possible de tout cela. Il t'a quitté ne répondant pas à tes appels. Toi tu n'es qu'une gamine de huit ans qui joue le rôle de mère, quand ta propre mère a décidé de ne pas jouer le rôle de mère modèle qu'elle joue pour avoir de l'argent, payant ses doses, ses sorties comme une parfaite  égoïste qu'elle est. Les années passent et les gars grandissent, tu as de moins en moins de force pour capturer la colère qui les envahit quand rien ne va plus dans leur tête. Quand ils convulsent tu trembles à ton tour espérant que ça s'arrête, que tes larmes cessent aussi. Tu ne vis pas ta vie, tu ne vies plus rien, alors quand tu es seule, tu t'occupes d'eux, mais parfois tu te laisses consumer par ta jeunesse. Ce jour-là  tu es restée au téléphone alors que ta mère n'était plus là, que tu as entendu ce bruit sourd dans la chambre des garçons, tu as laissé le téléphone, sentant ton cœur qui s'emballa, résonnant dans tes oreilles. Allongé au sol, pris de soubresaut, tu tentes de le calmer, mais tu as du mal surtout qu'à côté neel commence à faire une crise d'angoisse à te voir batailler avec tate. Tu sens une chaleur glisser sur toi, tu vois le sang par la suite, puis tu perds le contrôle, comme ton frère lui perd vie, petit à petit. Tétanisée, tu ne parviens pas à bouger, le pris a attiré les voisins, appelant les secours, tu restes là, laissant neel comme tate dans une sale situation.
I call you  house. nouvelle maison, lui et toi, personne d'autre. neel et toi. Tate a rendu l'âme, la blessure qui s'est infligé à la tête était trop profonde pour qu’ils parviennent à le sauver. Tu t'en veux, tu en rêves chaque nuit, mais tu restes avec ton frère, vous avez été placé dans un ranch qui accueille des jeunes en difficulté, attendant une place pour ton petit frère, lui qui a besoin de soin, de personne qui peuvent s'occuper de lui. Vous êtes devenus les pupilles de l'état.  Tu revis, vis enfin peut être même. Des parents absents, qui ont perdu le fil de leur vie, cette vie qui avait l'air si brillante. Les démons des guerres, de l'alcool, des drogues, de l'argent avait tout foutu en l'air. Puis, tu vivais, laissant ton insouciance revenir, toujours autant préoccupé par Neel, peur de le voir rejoindre Tate. Mais ils étaient différent, Neel est moins démangé par des démons invisible, il est pris de ses émotions, vecteur de crise, il ne faut pas le pousser, pas le toucher sans qu’il ne le veuille pas, mais il est différent. Appréciant la compagnie des autres, de parler, mais il est la proie de ce côté lunatique qui le bouffe et ces crises d'épilepsie qui le prenne sans prévenir. Puis il fût encadré, mis dans un centre, pas forcément le meilleur, celui qui est juste étrange. Toi tu vis, apprenant à devenir un peu moins responsable à être une gosse, alors que tes dix-huit années arrivent. L’amour des animaux qui se démontrent, première fois que tu croises un animal dont tu peux t'occuper, les chevaux. Majestueux et enivrant. T’as toujours voulu un animal, mais pas la peine d'espérer quand tu étais plus jeune.
no place to call home. Vivre est un grand mot pour toi, dehors, tu fais les foyers pour sdf, endroit qui ne rassurent pas, tu ne cesses de te cacher dans l'université où tu étudies pour ne pas être trouvée, pour dormir sans avoir peur d'être surprise. Puis, un jour tu le rencontres lui. Sloan. Souriant, charmeur à souhait. Tu le vois, mais lui te voit-il ? Tu n'en sais trop rien. Alors, que tu n'as jamais rien vécu, lui a l'air de connaître tant de chose, d'avoir vu le monde. Intelligent, mais tu es loin de te douter qu'il est redoutable, beaucoup trop pour toi. Tout ira trop vie à ses côtés, une voiture lancée à trois centre soixante kilomètre heures, direction le mur. Le mur est robuste, te renvoyant encore et encore sur lui. Sloan. Il laisse paraitre une image digne. Fils de bonne famille, mais qui a bien comprit que tout lui était dû. Alors, quand pour la première fois tu acceptes de dormir avec lui et juste dormir, tu es déjà surprise de te retrouver sous lui alors que tu es encore endormi. Tu les entends ses mots : je t'avais dit que tu aimerais tu vois. Il est doux, mais tu le sais au plus profond de toi, tu n'as pas dit oui. Tu l'as laissé te caresser, tu l'as laissé jouer de sa langue sur ton corps, mais tu as dormi, lui demandant d'attendre. Mais il a l'air si sûr de lui sur le fait que tu es d'accord, que tu présumes que c'est le cas. Il te prévient, tu auras mal, très mal, mais il est là. Première fois et c'est lui qui est au commande. Doux, violent, ta tête te dit non, mais ton corps dit à présent oui. Perdu dans une large kyrielle d'interrogation.
solitude among of humans. en couple, heureuse ou pas. Tu ne sais plus. Les visites que tu fais à neel te réjouisse, il est à présent la seule raison pour que tu continues à subir la manipulation de sloan, trois ans ensemble. Trois ans que parfois quand tu es fatiguée tu sens sa barbe piquante sur ton visage, son corps écrasant le sien. Tu es devenue sa poupée, maniable, et jamais tu n'as osé dire non. Peur de te retrouver seule, mais tu as pourtant la sensation que tu es seule, pourtant dans cet appartement dans lequel il vit, du monde à chaque recoin, se droguant, faisant la fête. Et toi tu nettoies, toujours. Sloan aime ça que ce soit propre. Tu vois le bon en lui et tu espères toujours oublier le mauvais. Les traces de ses doigts sur ta peau quand il n'est pas heureux que tu préfères aller en cours. C'est ainsi que tu perds deux ans d'étude. Pas assez souvent en court. Puis il te regarde, te disant qu'il oublie que tu marques si rapidement, que ses doigts sont comme tatoué sur ta fine peau. Puis tu vois le bon, encore et t'oublie. Bêtement ou alors en sachant que c'est le meilleur endroit où tu pourrais être pour ne pas succomber à la folie du monde. Sloan est le bon comme le mauvais. Il est tout. Tu n'es pas sûre de l'amour que tu lui portes, mais il est correcte dans le fond, il prend soin de toi, de ton petit frère en payant l'institut dans lequel il est, car il n'est plus pupille de l'état, tout est compliqué, beaucoup trop. Puis quand tu l'écoutes parler de son enfance, tu n'as qu'une envie le consoler, le dorloter, alors tu pardonnes tout, on ne lui a montré que les mauvaises choses. Tu subis. Et tu le sais tu es la mieux traité, celle qu'il prend entre ses doigts pour essayer de l'élever, alors que les autres sont là, juste pour subir, le vider. Tu es plus, peu mais plus. Il ne comprend pas l'amour, toi non plus dans le fond. T'as jamais connu ça sauf avec lui. Puis quand tu regardes un autre, te laisse charmer, il te le fait oublier, tu es manipulable.
sleepless nights.. plus là. mais ce n'est pas son choix, il se bat pour sortir de prison et récemment il a réussit sloan, parvenu à s'en sortir, l'argent du père qui a fait effet. hors de question de laisser son fils dans cette merde. alors, il est sorti avec l'interdiction de reprendre ses activités, mais il est malin, il est fort. il a reprit son business pour ventre dans les rues du queens, à l'université. et toi tu essayes de vivre, essayes d'oublier que tu es encore siennes, une idiote. tu bosses, il ne sait pas où et heureusement. il n'a jamais supporté imaginer un regard sur toi, te disant que tu étais pure, car il n'y avait eu que lui, que tu étais à lui, la seule qui comptait vraiment. Il a interdiction de te parler comme toi tu ne dois pas lui parler, alors parfois il te manque, parfois cette violence et cette douceur se mélangeant te manque, mais tu mérites sans doute mieux, peut être.