make it through the night ❁ taz'

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{ make it through the night  }
crédit/ tumblr ✰ w/@Tazmin Milwok

Les yeux rivés sur les flammes qui vacillent à l’image de ton être tout entier. Tu te sens autant danseur que funambule à tenter de te raccrocher à se pauvre fil qui maintient ton existence en place. Ta vie. Tu te noie dans le putain de silence qui t’entoures dont seul les respirations des âmes errantes dans la pièce viennent te rappelle à toi. A la réalité. Tes poings qui se sers contre le parquet vieillit qui supporte vos corps tous meurtrie par la peine. T’es là, à te battre contre toi-même à te dire que cette séance n’as aucun effet sur toi. Tu te lies à se mensonge de la putain de rage que tu retiens en toi. T’es noyé par cette colère qui aveugle tout tes sens. Tu as envie d’hurler et briser le silence du moment de calme qui semble suspendue au-dessus de vos têtes. Tu t’en veux d’être venue à cette foutue séance. Tu lui en veux à ce foutu psy et à son idée d’une séance médiation à la lueur des bougies. T’en veux a tellement de monde que tu peine à supporter ton propre esprit. Ta le poids d’une douleur insurmontable sur les épaules. Le poids d’un fantôme qui viens sans cesse te hanté. Le poids de ta vie perdue. Le poids de sa présence à elle. Tazmin que tu sens au-delà de tes yeux fermé. Elle et son sourire, elle et son parfum, elle est sa beauté. La torture sans fin pour celui qui ne semble pas vouloir se résoudre à la fuir définitivement. Tu t’es endormie dans tes pensées à y perdre la notion du temps alors que la voix qui semble venue d’ailleurs t’extirpe de tes songes les plus profonds. « Bien… je vous remercie pour ce moment d’échanges entre nous, différent de d’habitudes. A votre rythme je vous invite à vous lever. Réfléchissez à ou vous en être aujourd’hui, on se voie la semaine prochaine… » Il ne t’en faut pas plus, tu n’as rien à dire, rien à réfléchir. Le temps perdu laissé derrière toi tu te lèves. Toujours le plus rapide à vouloir fuir ces conneries qui selon toi ne t’aides en rien. Fuir ces conneries ou le démon aux yeux d’ange à tes côté. Tu te diriges vers la sortie sous l’ombre des bougies qui continue à faire vaciller la pièce de leur lueur. Tu laisses cette putain de méditation derrière toi à ne pas prendre compte des pas rapide qui te suis et à la voix qui t’interpelle. Sa voix. Tu veux quitter le ko de cette pièce empli de douleur sans savoir qu’un autre ko t’attend en franchissant ces portes. Alarmes stridentes et cries venue de la jungle urbaine qui t’assaille. Contraste entre le calme que tu quittes pour te laisser happer de plein fouet par des hurlements et ce qui sembles êtres des coups de feu au loin. L’esprit qui ne fait qu’un tour alors que tu te retournes dans l’étrange idée de préservé celle qui ne causeras que ta pertes.

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{ make it through the night  }
crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

Le moral à tes pieds. Aucune envie d’être là. Ça t’arrive, d’avoir envie de partir loin, de ne plus être dans le coin. Écoutant les autres, t’écoutant toi-même parler. En vrai, tas jamais vraiment parlé durant les réunions. Quelques fois, au début, puis tu t’es terré dans un silence que beaucoup ignore. Plus douée pour écouter que pour parler. Tu parles, tu laisses tout aller aux côtés de Pilar, tu laisses tout partir sur la tombe de ton père, de ta sœur, les larmes, les maux et les cris parfois. Pas besoin de parler ce soir, pas trop. Juste des bougies qui vacillent au rythme des âmes qui vous suivent. Tous vous avez des âmes qui vous suivent, vous survoles que vous refusez d’abandonner. Tu es concentrée sur toi-même, mais les yeux enfermées dans cette pénombre tu te perds dans des méandres atroce, la voix, leur voix, tu les imagines à tes côtés et tu n’as plus envie de les ouvrir tes putains de paupière, alors quand on te dit que c’est fini, tu n’as aucune envie de suivre le mouvement. Pourquoi ne pas rester là, à l’abri du reste du monde, l’estomac noué, les larmes s’échappant de temps à autre sur ton visage pour te laisser à mal. Puis voilà que rayan vient te parler. Toujours lui. Il est là, tentant de t’amener à sa vie, de te mettre un grappin dessus. Mais non. « J’ai pas le temps, désolée. » Tu te lèves et tu fuis, du moins tu allais le faire quand tu vois le portable sur une chaise, chaise qui était occupée par Atlas. Tu prends le téléphone et en voyant le jeune homme au loin tu tentes de l’appeler. « Atlas, atlas.. » Tu commences à le voir marcher plus vite, tu hésites, puis tu prends tes affaires, laissant ta casquette se poser sur ton crâne. Tu cours, toi qui voulais être à l’abri du monde extérieur, tu vas juste te jeter dans la gueule du loup qui pour le coup est déchainé comme jamais. Beaucoup trop. La violence du monde te frappe en pleine face quand tu es dehors, un petit brin d’air vient te secourir, te rappeler qu’il te faut respirer. Puis tu croises le regard de l’homme, te perdant dans ses opales, une tempête fait rage en lui aussi, ses pupilles le dévoile, alors que tu avais qu’une envie penser à toi, tu es ravagée par l’envie jolie poupée de t’occuper de lui. Mais depuis le début, il te fuit, comme-ci tu étais atteinte d’une maladie contagieuse qui pouvait tuer en un clin d’œil. Alors, tu avais cédé, décidé de pas le forcer, de pas lui courir après. Pas besoin de toi qu’il avait dit, alors à quoi bon s’accrocher ? Tu dois penser à toi petit cœur, mais dans le fond, tu n’y arrives pas toujours, non. Alors que tu comptes prendre la parole « Euh.. » Tu te retrouves happé en arrière, tu te retrouves bousculé par des jeunes courants dans tous les sens. « Punaise ! » Puis tu sens le téléphone de Atlas dans ta main, un téléphone qui a pris les coups à la place de ta main.

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{ make it through the night  }
crédit/ tumblr ✰ w/@Tazmin Milwok

Tu es encore dans un entre deux. L’entre deux eaux celle de la minute d’avant, plongé dans la pénombre des bougies éclairants vos âmes meurtrie  à celle d’ici. La minute ou la réalité reprend ces droits sur tout. Sur toi. La réalité aussi violente que le tableau qui s’anime devant tes yeux. Qui s’agite. Collision d’un monde plongé dans le KO écho avec la douleur en toi. Les cries qui s’échappes dans l’air au mouvement de foule qui se créer et ton esprit fait qu’un tour quand tu te retournes vers les portes. Tu n’es qu’incompréhension à ne pas comprendre tes propres faits et geste surement encore perdue dans l’instant d’avant. A demi apaisé, à demi noyé dans cette rage qui t’habites depuis bien trop longtemps. Plus de lumière, plus d’espoir beau métaphore de ta propre existence. Guidé par cette envie viscéral de protégé un être que tu ne cesses de fuir. L’ange brun qui vient vers toi comme vos âmes liées du même désir. Tu n’es que complexité à ne pas comprendre cette envie de l’envie de la protégée à celle de la haïr. C’était plus fort que toi, un sentiment qui allait au-delà de ton propre contrôle. Elle est là, matérialisée devant toi, ton regard entrant en collision avec les fenêtres de son âme brillant sous une détresse voilé que tu ne comprenais que trop bien. Une détresse que tu t’efforcer à fuir. A oublier. A ignorer. Un instant en suspend ou tes prunelles se mêlent au tiennes dans une bulle de silence dans l’agitation ambiante. Espace d’un instant ou cette boule de colère en toi s’évapore comme en laissant tomber se masque de froideur que tu t’évertue à enfiler chaque matin. Pendant un instant tout s’échappe, tu t’évade et il n’y a plus qu’elle. Plongé dans l’illusion d’un moment qui n’est plus car elle n’est plus, celle que tu voies dans les yeux de Tazmin. Sa voix qui perce cette éphémère accalmie. Sa voix qui te ramène à toi et à bordel de l’instant. Bref secondes qui s’écoule avant que ton cerveau ne fasse qu’un tour quand la belle se fait happée par une foule de fuyard effrayé. Douloureux souvenirs qui remontent à la surface à cette idée qu’elle puisse être blessée. Pas elle, non, là, une chose que tu ne supporterais pas. Ton bras qui perces la foule qui s’écoules pour la tiré du l’émeute. Ton corps qui protège le siens plaqué dans le renfoncement d’un mur en contrebas. Proximité qui te déchires autant qu’il t’apaise alors que la minute d’après dans un moment d’accalmie tu t’écartes. T’efforçant de la voir tels le démon revenue d’outre-tombe pour te hanté, elle n’était qu’un ange aux ailes brisé qui ne demandé qu’à être aimé. « Pourquoi tu n’es pas resté à l’intérieur ?! » cingles-tu comme si c’était de sa faute mais c’était la plus simple que de t’autorisé à lui montré un la vulnérabilité qu’elle éveillé en toi. Tes iris ancré dans les siennes dans un flot de ressentiment qui caché tellement plus que la colère que tu lui servais à chaque contact que vous aviez.

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crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

Tu fuis le monde, tu fuis les humains pouvant mettre à rude épreuve tes sentiments dans cette mauvaise période. Mais tu te veux droite, rendre hommage au boulot que Pablo a pu faire à tes côtés. Tenir ta main, sécher tes larmes et essayer de te redonner confiance en toi-même. Comme quoi tu peux être de taille pour affronter le deuil, la peine qui ronge ton être, détruisant petit à petit les capacités de ton cœur s’attacher aux autres. Petite poupée deviendra solitaire, elle deviendra grande, mais oubliera que l’amour peut apporter bien des choses, bien des calmants. Tu vas rester coincée dans l’idée que la perte de ceux qu’on aime détruit, fait mal, beaucoup trop mal même. Besoin de la solitude, de t’accrocher à la sagesse du silence, mais faut pas trop en demander à tes congénères. Alors, tu es forcée de fuir, mais t’as voulu aider, encore. Ne plus penser à toi, t’as du mal à faire la part des choses. Penser à toi, puis aux autres. Parfois tu t’emmêles les pinceaux, bien trop. Alors, prenant le téléphone de cet Atlas, tu ne pensais pas avoir autant de problème à quitter cette pièce si sécurisante malgré la présence pesante de rayan qui ne demande qu’une chose. Une chose que tu ne veux pas. Pinçant tes lèvres, tu tentes de te remettre de tout ça. Les larmes ayant coulés, toi perdant pied, toi y pensant trop. Toi te laissant aborder par les souvenirs avec une idée de les serrer contre toi, tu n’as demandé que ça durant toutes ces années. Mais tu dois dire adieu, accepter, mais tu es contre cette idée. Loin de toi que tu venais de te jeter à corps perdu dans la fosse au lion, dans la tempête, le carnage qui commençait à se faire sentir dans le monde extérieur. Le monde devenant plus fou qu’il n’a déjà l’habitude de l’être. Toi happé par le monde devenant hystérique, tu es coincée. Juste là pour aider l’homme, lui rendre son bien, mais de ses opales glissaient dans les siennes, tu avais fini au sol, étaler sur l’asphalte brutalement sans pouvoir en sortir indemne. Tout comme l’objet que tu détenais entre tes mains. Plaqué contre lui, sentant son cœur battre sous ta paume de main, ton satanait cœur décidant de battre à l’unissons, laissant cette mélodie bercer ton sens de la musicalité jusqu’à ce qu’il brise tout. Happé dans son ton, dans cette voix qui brutalise tout ton être détruisant cette connivence qui existait entre vos organes centraux. Tu le regardes et tu fais un pas en arrière, pas prête cette fois à te faire docile. Poupée n’est pas juste compréhensive, elle peut se démontrer féroce quand elle n’est pas bien. « Juste pour ça … mais si vous ne courriez pas juste pour m’éviter ! » Tu lui tends le téléphone, pas une once de remord qu’il soit détériorer, surtout l’écran en espérant qu’il ne rende tout de même pas l’âme, t’es pas cruelle. « Je vous ai rien fait, jamais. » Les opales se posant dans les siennes tu ne souris pas, car tu es cassée aujourd’hui, un peu plus que les autres jours, car le trente-et-un arrive et que son absence fait rage dans ton cœur, beaucoup trop.  

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{ make it through the night  }
crédit/ tumblr ✰ w/@Tazmin Milwok

Loin cette sensation de chaleur de son corps contre le tiens. De son cœur qui pulsé contre ton torse recouvert par sa délicate main. Tu avais était plongé loi une demi seconde pour te faire rattraper par la réalité et la dureté de ton existence. De ta putain de vie. Par elle. Elle qui te claques de ces mots et c’est bien plus violent que l’effet d’une main qui s’abat sur une joue dans une gifle bien maitrisé. Non, la douleur serait moindre si elle fut été physique et peut-être ben que tu aurais donné n’importe quoi pour un échange. Ou peut-être que finalement, tu préférais vivre avec. Cette putain de douleur inébranlable qui c’est ancré vicieusement dans chacune des cellules de ton corps jusqu’à en bouffer ton cœur. T’en avait plus, tu n’avais plus rien. C’est ça, l’entendre parler, la voir sourire ou simplement bougé… c’était comme une claque en plein cœur. Elle te saignait à vif sans s’en rendre compte. Tu voulais la haïr de tout ton être mais tu t’essouffler au simple fait de la repousser. Ton regard se perd en elle avant de se poser sur l’objet qu’elle te tend. Là, au creux de ces mains délicates tu le voies ton cœur. Ta vie ou le peu qu’il en reste enfermer dans une putain de devise électronique. Ephémère. A l’image de ton palpitant déchiré la petite boite de technologie ne semble plus répondre et c’est comme si ton monde s’écrouler une deuxième fois. Impuissant face à la détresse qui s’anime en toi quand tu saisi ton téléphone. T’es détruit comme cette stupide machine. Achevé des mots qui respire la vérité sortant de la bouche de Tazmin et c’était comme l’entendre parler elle. Tu l’avais mérité, tu l’avais cherché. Culpabilité qui envahissait tes sens alors qu’elle avait tout dit en une phrase. En un regard. Elle ne t’avait rien fait, rien qui n’était de sa faute. T’aurais voulue te montrer plus avenant, enrouler de tes bras sa détresse que tu sentais en elle. La même que la tienne. Pourtant tu ne pouvais pas t’y résoudre comme si le faire cela revenait à la voir s’évaporer dans la nature. « Non… vous ne m’avez rien fait !! » Mâchoire serré et le regard rivé vers le combiné portable à demi brisé dans tes paumes. « Je ne vous évites pas non plus… je fuis toutes ces conneries d’après réunion ! Je parle pas pendant, ce n’est pas pour parler après !! » Tu ne sais même pas pourquoi tu continues à parler, à lui parler. Pourquoi tu t’entête alors que tu ne fais que repousser cette envie d’être agréable à te dire que tu ne peux pas te le permettre. « … vous auriez dû le laisser là-bas ! Il était plus en sécurité !! » Balances-tu dans l’air alors ta bulle de nervosité vint se faire exploser par des gens qui hurler et courais dans tous les sens sous le bruit assourdissant que tu percevais au loin. Coup de feu ? Sirènes ? C’était le ko. « Faut pas resté là !! » lances-tu posant une main machinalement sur le dos de la belle pour l’entraîner je ne sais ou. Tu n’avais même plus ton téléphone pour appeler ton chauffeur censé tenir te rechercher. Hors de question que tu conduises. « Vous avez une voiture ?! » Que tu demandes ton regard qui tente d’accrocher le lien sans te laisser happer par un flot de souvenirs. Ce n’était pas le moment de se laisser submerger par le chagrin et la culpabilité.

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crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

La douleur devrait être tenace, cette douleur de ton fessier rencontrant le béton, dur et froid. Mais non, rien n’est plus douloureux que ton cœur endoloris par les jours triste de l’automne, par les dates approchant, ces dates qui te bercent, te torture avec précision. Ta main sur son cœur, vos cœurs chantant ensemble c’est une petite pause inattendue, une pause qui ne dura qu’un laps de temps si court que tu n’es pas sure de pouvoir t’en souvenir. La violence de l’homme reprit place, mais pas cette fois, cette fois il était impossible que tu puisses laisser faire, que tu puisses tenter de l’entourer de coton pour l’aider, pour ne pas le voir échouer. Non, car tu étais en train de t’échouer toi-même alors pourquoi, tu le sauverais, s’il ne voulait pas de toi ? Il a été si clair jusqu’à présent. Et tu t’attaches comme un ange gardien dépité de le voir autant repousser des chances de s’en sortir. Alors, toi aussi tu te montres piquante, violente alors que ton cœur saigne de toute ces frictions, tu n’as pas l’humeur faite pour écouter, faites pour avoir les épaules et supporter le moindre de ces reproches, de ces plaintes que les autres sont capables de te balancer, oubliant parfois que toi aussi tu n’es pas guéris de tes propres démons. La vie est ainsi. Tu es tellement concentrée sur ta sœur que tu n’as pas captée qu’il t’avait tutoyé, ce qui est comme un progrès avec lui. Il parle, il te dit tout le contraire de ce que tu as compris, de ce que tu t’es convaincu de comprendre. Les opales toujours déposé dans les siennes, tu soupires sous ses mots, ne cherchant même plus à essayer de t’accrocher, d’aider, à quoi bon ? «  Si c’est ce que vous faites dans ces réunions que grand bien vous fasses … mais ne mentez pas … je suis peut être jeune, mais pas conne … »  Tu secoues la tête, le ventre plein d’émotion, l’impression d’être assise dans un manège à grande vitesse lancé à fond, tu succombes avec les secondes qui s’effilent. «  Et vous êtes pas le seul malheureux … mais on verra la prochaine fois pour qu’on est plus de contact ! »  Que tu balances, t’es énervées, t’es abattue et l’envie de te battre est comme morte dans cette dernière friction qui sonnent comme terriblement fausse. «  La prochaine fois ne courrez pas si vite vous oublierez pas vos biens ! »   Un ton qui te tue, un ton qui te donne qu’une envie fuir les autres, fuir les humains qui ne sont pas si humain que ça. Ton avis est que tu serais mieux enfermée dans une bulle à ce moment précis, pour observer le monde agir, le voir se détruire par lui-même. Tes mots à peine sorti que tu ressens la peur de tous ces gens qui court, qui s’en vont, qui fuient un certain danger. Tu serais plus attirée par ce dernier, l’envie de le toucher et peut être caressé tes proches, retirer cette peine si ardente en toi pour ne plus jamais ressentir ça. Ne pas rester là, il avait raison, mais toi tu n’avais pas envie de bouger. tu le regardes alors que le monde devient oppressant, les bruits divers se mélange entre les sirènes, les bruits de vitre se cassant aussi. L’anarchie régnait en maître dans le coin.   «  Non, pas de voiture … Rentrez chez vous ! »  Le message n’est pas clair, mais toi tu comptes bien partir de ton côté, te confronter à la solitude de la nuit, des bruits, de la peur, de la tristesse. Tout affronter, ne savant clairement pas comment tout ça allait finir. «  Bonne soirée … »  Un dernier contact de tes opales aux siennes, plus le moindre espoir à ce moment-là pour toi. Pas tout de suite, trop à terre pour te relever.
 

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crédit/ tumblr ✰ w/@Tazmin Milwok

Tu te sentais comme emporté dans un tourbillon. Emporté inlassablement dans le rouleau d’une vague sans possibilité de remonter à la surface. Perdue entre les déboires de tes émotions. De ton esprit qui n’était pas prête à s’ouvrir. A craquer. T’étais là, stupide, mauvais à garder pour toi cette lassitude de te battre contre toi-même. Tenter de ne pas te laisser aller à la douleur pour ne pas rendre plus réel le drame de ta vie. Comme si accepter de ne ferais qu’empirer les choses. Tu n’étais pas prêt à oublier, à guérir ou du moins c’est ce que tu te disais. Tu étais là à critiquer ceux bercer dans leur chagrin et qui se plaignait à longueur de temps mais, eux, avais au moins le courage de s’ouvrir et d’avancer. Toi, tu n’étais qu’un lâche qui fuyait pour ne pas à avoir à affronter la vérité. La souffrance qui était déjà bien trop grande et insurmontable à tes yeux. T’étais l’égoïste sans aucun courage qui passait son temps à se terrer dans un masque de méchanceté juste car c’était plus simple ainsi. Plus simple à tes yeux. Mais l’était-se vraiment ?! Non. Tu déversais ta cruauté sur elle au nom de rien. Tu lui en voulais alors qu’elle ne t’avait rien fait si ce n’est vouloir t’aider ou du moins y être forcé. Toi, t’étais l’incapable qui ne pouvais rien li donner, rien lui offrir. Pas même un brin de gratitude et tu t’en voulais. Tout en revenais toujours à cette putain de culpabilité qui te rongé l’âme. Les morceaux de cœur qu’il te restait qu’elle encrasser malgré elle de sa simple présence. Dieu que tu aurais payé chère pour qu’elle soit elle. Pour prétendre juste une seconde que rien ne c’était passer et qu’elle était en vie. Mais non. Elle n’était qu’une copie ou un semblant. Comme l’ombre de l’amour de ta vie. Tout aurait été tellement plus simple si elle avait eu le visage d’une autre. La torture infligé à ton être meurtrie tu ne l’as supporté pas. Alors, tu l’as blâmé elle. Tu lui en envoyé des répliques assassines et tu finissais par t’en vouloir sans trouver la force de te racheter. T’étais impuissant devant ces yeux qui dépeignaient tellement de souffrance. Une douleur que tu comprenais mais que tu ne savais pas comment en panser les plaies et pourtant que tu aurais voulu le faire plus que tout. Au lieu de ça, tu piquais en acceptant qu’elle te gifle en retour de ces mots. Tu le méritais ce rejet tout autant que cette colère et pourtant, t’aurais tellement aimé avoir la force de la bercé de tes bras. T’aurais aimais la retenir alors que tu l’as regardé s’éloigner dans le ko qui semblait avoir envahie la ville et dans cette image qui fit office d’un choc Tu te réveillas. Une demi-seconde, bref instant qui fit assez pour ravaler ta stupide fierté et attraper délicatement son bras pour la retenir. Ici, dans un semblant de sécurité alors que tu t’en voudrais de la savoir en danger par ta faute ou non. La savoir blesser. « Attendez… ne partais pas !! » Que tu souffles d’une douceur qui c’était envolé depuis bien longtemps. Sourire timide et la gêne dans le regard tu te sentais con. Tout simplement con et sans mots. « Je suis désolé… je ne devrai pas vous parler comme ça… je… ce n’est pas contre vous… » La fierté que tu étouffés alors que tu lui laisses entrevoir cette vulnérabilité que tu caches derrière ta putain de rage qui fulmine en toi. « Laissez-moi vous raccompagner… je vous en prie ! Je m’en voudrais si quelques choses vous arrivez, ce n’est pas prudent d’être seule, pas dans le ko qui semble avoir envahie les alentours. » T’étais préparer à recevoir un non catégorique, préparer même à la kidnapper pour la protéger contre son grés car aussi malsain que se soit, tu avais l’impression de protéger celle que tu n’avais pas pu protéger.

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crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

Ton cher père t’a toujours dit de prendre soin de toi avant de prendre soin des autres. Et ce soir c’est ce que tu fais, incapable de faire attention aux états d’âme de Atlas. Non, cela n’est pas possible, tu ne peux pas te prendre la tête de la sorte. Tu penses à toi, t’écoute toujours les bons conseils, tu le sais il est important de prendre du temps pour toi, d’être bien. Alors, tu n’as plus envie de te piquer à lui, l’homme au multiple pique, piquant à souhait sans te laisser l’occasion de l’adoucir. Mais à quoi bon ? Pourquoi tu voudrais l’aider ? Ton rôle. Il est vrai que c’est pour ça que tu es là, mais aussi pour toi. Tu as longtemps refusé de parler, de mettre des mots sur tes maux, car il est compliqué de parler de deuil quand tu n’as pas pu être là pour dire adieu. Tu erres sur cette terre. Réveillée d’un coma dans lequel rien ne se passait. Tu n’es pas sûre d’avoir vu quelques choses durant ces trois mois, tu ne sais rien. Rêve ou réalité. Alors, tu mises souvent sur le rêve, qu’ils sont venus, que tu les as vu, mais tout est tellement flou. Beaucoup trop. Tu n’es pas d’humeur, tu as décidé d’être aussi dur que lui, espérant pouvoir te blottir dans une bulle où toi seule se trouverait. Un plaisir. La solitude te manquant, alors que la tristesse empoignait avec force ton organe central, te donnant l’impression qu’on le serrait si fort qu’il allait finir par éclater d’un coup, sans même prévenir. Tu es à terre, alors une fois à terre il te faut un courage monstre pour récupérer ta grandeur, récupérer ton bien-être et l’envie d’aider les autres. S’aider avant d’aider les autres est un bon principe de base. Alors, le laisser après lui avoir dit les choses, cette froideur qui t’avais tant dérangé ou encore le fait qu’il ne te fuit sans même avoir de raison. Tu lui avais tendu la main, mais il avait prévenu, pas besoin de toi. Et toi t’avait voulu faire le job, aider comme on t’avait aidé. Ça t’apprendra de vouloir le faire. Plus de contact avec lui. Tu as laissé tes opales frôler les siennes avant de tourner les talons. Laissant à présent ton esprit prendre cher, donnant les coups nécessaires et pourtant douloureux à ton cœur. Tu n’as qu’une envie de craquer, de prendre des coups, de sentir une autre douleur que celle qui te suis depuis le décès de ton père, de ta petite sœur. Et tu y penses, tu songes à elle, son sourire, ses éclats de rire qui te réchauffait le cœur. Ce dernier aussi gelée et mal au point qu’une rose abimée par le givre. T’es perdu, tu t’enfonces dans les méandres des souvenirs, puis d’un coup tu te sens coincée, une pression sur ton bras, alors que le brouilla environnant est presque inaudible pour toi. Trop occupée à écouter la triste mélodie de cet organe central. Tu te retrouves face à lui. Plus envie d’avoir de douceur pour le moment. Tu restes muette à sa demande. Tu n’as pas envie d’écouter, mais t’es coincée, alors tu le fais. Glissant tes opales dans les siennes, tu laisses un rictus si minime prendre possession de ton visage qu’il ne devrait pas le voir. T’es si peu généreuse à cet instant précis, princesse. Petite fille blessée et gravement en manque des souvenirs de sa famille. Des excuses, mais t’as l’impression d’être dans cette bulle si durement désiré. Tu restes taciturnes, les mots ils te manquent, toi si bavarde, si adroite de ces derniers, te voilà sans aucune voix. « Je ne suis pas fragile ! » Que tu lâches après un silence de quelques secondes. « Je n’ai pas besoin d’être protégée du ko qui règne et encore moins besoin de vous … » Mais tu tentes de te radoucir, de penser à lui aussi. Mais pourquoi ? La question reste sans réponse. T’aimerais la solitude, la peur qui t’arrive quelque chose, mais après tout ça serait le destin, t’aimerait avoir eu le même destin que les autres, être avec eux, mais non. T’es encore là. « Je ne représente rien pour vous, alors il n’y a pas de raison de vous en vouloir … » Pinçant tes lèvres, tu l’observes. « Je n’ai de toute façon pas envie de rentrer alors vous n’allez pas me suivre toute la nuit … » Têtue la princesse, prête à tout risquer pour se retrouver et pourtant t’aimerais passer du temps avec lui, ou peut-être même avec n’importe qui ? T’es pas sûre.  

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crédit/ tumblr ✰ w/@Tazmin Milwok

Plus tu l’as regardais plus ça en devais flagrant cette troublante ressemblance. Plus elle venait te frapper de ces mots à en remballer ton arrogance et ton agressivité, plus tu l’as revoyais. La mine te ta femme lors de vos stupides disputes. C’était comme l’as retrouvé, elle semblait être là, bloquer dans l’esprit d’une inconnu, d’une étrangère. Une torture qui avait cerné ton cœur en miette de toute part. Tu étais pris au piège et la seule réponse que tu donnais à toute cette situation c’était une violence s’en pareil. Reflet du mal qui t’habite mais dont tu es incapable d’exprimer autrement. Presque prêt à rester là, à insister quitte à te prendre une gifle. La gifle en devenait presque tentante alors que sentir sa peau contre la tienne serait comme l’avoir de nouveau dans tes bras. Même si elle n’était pas elle, sa ressemblance te suffirait. Tu voulais désespérément qu’elle soit cette éponge qui vient absorber ta peine mais, elle n’en serait rien. Pas avec l’homme que tu présentais devant elle. Elle n’avait rien à faire avec toi, tu ne ferais que la blesser après tout, tu ne méritais plus le bonheur pas avoir été la seul cause de sa perte. Tu l’avais perdue. Tout perdue par ta simple faute. Alors, t’étais prêt à accepter la colère de la belle en face de toi si c’était là ton purgatoire. Tu restais planter, là, tes yeux dans le siens à l’écouter clamer haut et fort son désaccord. Elle te remballer à coup de parole cinglante aussi piquante qu’un coup de poing reçu en plein estomac. Tu l’avais cherché et elle te le rendait à raison. Tu l’as voyais stout sauf fragile et tu reconnaissais bien là, le fantôme de ta femme. Cette force, cette rage et ce besoin de vivre… de se battre. Tu aurais voulu être assez fort pour t’ouvrir mais, tu n’étais plus rien depuis six mois. Tu n’étais qu’une foutue épave. Une épave à la dérive qui avait perdu son port d’attache. Elle te rendait ton agressivité et tu te rendais compte du conard que tu avais été. Culpabilité dédoublé et celle du sentiment d’être contraint à tout faire de travers. « Vous n’avez rien de fragile, je ne disais pas cela pour ça… » Que tu te justifies, en vain. A quoi bon alors que tu lis dans ces yeux que ces idées sont arrêtées. Tu as perdu tout droit sur elle si tu en as déjà eu. Tu l’as comprenais dans le fond alors que la seule chose que tu avais été capable de lui offrir n’était qu’agressivité et ressentiment. Tu n’avais plus rien à faire de mieux que de la laisser tranquille à son souhait. A contre cœur. Cœur qu’elle a arraché un peu plus malgré elle. « C’est donc ça que vous pensez… que vous ne représentez rien ?! J’ai conscience de me comporter comme un connard finit mais, ne vous y méprenait pas si je n’en avais rien à faire, je ne m’attarderai pas ! » Que tu lances tes yeux un peu trop profondément perdue dans le rivage de ces prunelles. T’aurais aimé pouvoir lui livrer la moindre parcelle de douleur qui t’habitait. Tous ces sentiments qui jaillissais dans ce cœur brisé que tu te trimbaler, juste en la regardant, elle. Elle est ces traits si familier mais si inconnu à la fois. Elle n’était pas un problème c’était toi qui était fou de voir en Tazmin celle que tu avais perdu si prématurément. T’étais prêt à lui dire que tu l’as suivrais toute la nuit s’il le fallait juste pour la savoir en sécurité. Lui dire qu’elle pouvait appeler la police si cela lui chanté mais, tu n’en fis rien. Préférant prendre le chemin de la lâcheté plutôt que de l’égoïsme dans les deux cas tu n’étais qu’un putain d’abruti. « Je ne vous importunerez plus, faites attention à vous Tazmin… » Lancer là, comme un adieu dissimulé, un adieu profond qui allait surement au-delà que de ce qu’elle pouvait surement en comprendre. Derniers regard vers la belle avant de tourner les talons ton téléphone brisé dans tes mains et le cœur lourd que tu traînais derrière toi comme un boulet. La longue marche qui t’attendait dans les dédales des rues sombre à l’image du noir de ton esprit. L’espoir tu venais de le laisser derrière toi, avec elle.  

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{ make it through the night  }
crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mclaren

Aucun effort. Tu n’en es pas capable, la chaleur de sa peau a beau être douce à sentir s’étaler contre toi, tu n’as plus de force poupée. Qu’un filament de force pour te porter toi-même, pour porter cette peine qui est tienne, cette absence beaucoup plus flagrante dans cette période censé être joyeuse, qu’il l’est, mais pas pour toi. Tu as bien ton rôle à assouvir au sien de cette société aidé les autres à s’en sortir, se sortir d’un deuil toujours présent et différent des uns et des autres. Tu n’es pas fragile, tu n’as besoin de personne et encore moins de celui qui fait tout pour te foutre à mal depuis le début, alors non. Tu protestes, tu es fort princesse, capable du meilleur comme du pire, c’est clairement ce dont les humains sont capable de faire. « Y a donc aucune raison de dire quoi que ce soit alors ! » Que tu annonces. Tu ne veux rien, pas d’aide, pas de pitié, la solitude et la pénombre de la nuit te laissant conquise par cet amer sentiment de regret, de peine qui se mélange et te laisse déstabilisé. Tu ne veux qu’une chose de la solitude, la paix et clairement tu ne l’auras pas en te laissant accompagner par lui, ce même homme qui te repousse à longueur de journée, sans même savoir pourquoi. « C’est un euphémisme de dire que vous êtes un connard fini ! » Les mots sort, les reproches sont prêts à sortir, il l’a voulu, toi tu ne fais qu’exhausser son souhait. Tu ne voulais qu’une soirée, une nuit pour toi, pour souffler, pleurer, hurler et laisser toutes ces émotions s’effondre, fondre de ton être pour s’éloigner, tu le sais c’est pour un temps, mais c’est un temps précieux. « Et bien je n’ai pas besoin de représenter quelque chose ! » tu n’es pas sûre de mentir, pas sûr de te méprendre toi-même sur toute la situation. Enfin, tout t’en fiche, tu n’as qu’une idée ancrée dans ta tête, celle d’être seule. « Merci … » Mais dans ta tête c’est plutôt le adviendra ce qui adviendra qui trotte, peu importe si on te fait du mal ou non, tu t’en fous clairement. Totalement. Tu n’as qu’une peine en toi, cette peine qui dérange et saccage ton être. Mais toutes ces émotions sont celles qu’on retrouve quand tu danses, quand tu laisses toute ton énergie se dépeindre sous les yeux des autres, les frappants à coup d’émotion, encore et encore, alors que ton être pleur et saigne. Tu vis pour ça et ça te convient. Un dernier regard et tu le laisses, tu t’en va, prête à tout affronter, la peur ne fait pas partie de toi, elle est effacée par la peine et l’envie de ne pas exister, tout est trop compliqué.